- dans une économie où l’état n’intervient pas
Y=C+I et Y=C+S
Ces deux fonctions permettent de déduire que, pour les ménages, l’investissement est
égal à l’épargne.
C=c*Y+c0
On peut déduire de cette fonction celle de l’épargne : S=Y-C=(1-c)*Y-c0=s*Y-c0
- dans une économie où l’état peut intervenir
La fonction revenue se voit modifiée par Y=C+I+G et celle de consommation devient
C=c*Yd+c0 avec Yd=Y-T+R. Ceci nous permet de déduire après calcul en remplaçant C
dans la fonction Y: Y=(1/(1-c))*(c*(R-T)+c0+I+G).
Cette fonction est très utile car elle nous permet de connaître les différents multiplicateurs
qui régissent le revenu disponible. En faisant varier une variable à chaque fois on trouve
que kG=kI=1/(1-c) et kT=-c/(1-c)=-kR
La fonction Y=C+I+G associée en parallèle à C=c*(Y-T+R) +c0 sont aussi très
révélatrice de l’importance de l’état pour augmenter le revenu. En effet si l’état augmente
les dépenses publiques (hausse de G), le revenu Y augmentera ce qui fera augmenter la
consommation C qui fera à son tour augmenter Y. On entre donc dans un cercle vertueux.
10. La politique budgétaire à pour objectif final de baisser le taux de chômage en
relançant la demande globale et les dépenses publiques par une politique de grand
travaux, la mise en place d’emplois publics et en baissant les impôts. Un problème peut
cependant survenir car en augmentant les dépenses publiques tout en baissant les impôts,
l’état risque de se trouver en déficit public.
La politique monétaire consiste à lutter contre l’inflation en stabilisant la monnaie
au niveau interne en contrôlant la quantité de monnaie en circulation et au niveau externe
en contrôlant la stabilité du taux de change. Les moyens d’actions pour y parvenir
résident dans la régulation du marché monétaire par les taux directeurs.
11. Le théorème d’Haavelmo montre comment les effets multiplicateurs d’un budget
en équilibre tendent à favoriser les politiques de relance par la dépense publique.
J. Keynes avait montré qu’une politique de relance par la dépense publique financée par
emprunt (donc créant un déficit budgétaire) se traduisait par un accroissement de la
production plus que proportionnel.
Le théorème de Haavelmo précise que même équilibré peut se traduire par un
accroissement de la richesse nationale.
Partons d’un budget à l’équilibre G=T
L’état décide d’augmenter son budget tout en restant à l’équilibre : G + ΔG = T + ΔT, et
donc ΔG = ΔT.
Par définition, l’évolution de la production Y est ΔY = kG.ΔG + kT.ΔT, où kG et kT sont le
multiplicateur de dépenses publiques et le multiplicateur de prélèvements,
respectivement.
Comme kG = 1 / (1 − c) et kT = − c / (1 − c), (c = propension marginale à consommer),