1. qu’est-ce que la démarche hypothético-déductive ?
La démarche hypothético-déductive consiste à formuler des hypothèses qui seront ensuite
confrontées à la réalité empirique.
Ex : En bourse les traders font des prévisions afin de connaître les marchés en expansion,
et les entreprises investissent en tenant compte de ces prévisions. Ces dernières sont
soumises à la réalité, c'est-à-dire qu’elles peuvent être justes ou fausses.
2. comment distinguer les approches macro et microéconomiques ?
La microéconomie : s’intéresse aux choix individuels dans la recherche de la
satisfaction, bien être, tout en tenant compte de leurs contraintes (budgets, production).
Elle s’intéresse à la manière dont sont coordonnées les choix individuels (offre/demande).
(En gros la micro-économie a comme point de départ, le comportement de l’individu, elle
suppose que l’individu est rationnel. L’état ne tient pas de place dans cette approche).
La macroéconomie : a pour objectif de comprendre le fonctionnement des économies
nationales ou d’ensembles et détermine les conséquences des effets des règlementations
mis en service par l’état.
Elle s’intéresse aux relations théoriques et empiriques entre agrégats (=valeurs
synthétiques qui reflètent l’activité économique ex : PIB, prix, emploi, solde extérieur)
(Tient compte des interactions entre individus et donne un rôle actif à l’état)
3. par quoi est justifiée l’intervention de l’état ?
L’intervention de l’état est sous 3 formes :
l’état a un rôle de taxation via les impôts (T), ils sont soit directs ou
indirects.
Elle redistribue les revenus (R) (revenus de transferts)
- Aux entreprises sous forme de subventions
- Aux ménages comme aides (ex : allocations familiales..).
Réalise des dépenses en bien et services (G)
Pour avoir une gestion saine l’état doit garder un certain équilibre budgétaire. L’état doit
garder une balance entre ses dépenses et ses revenus.
C'est-à-dire :
T=R+G
Si G+R>T l’état est déficitaire.
Si G+R<T l’état est en excèdent.
L’intervention de l’état a modifié la fonction de consommation (C), on ne raisonne plus
en terme de revenu (Y) mais en terme de revenu disponible (Yd).
4. l’état et le multiplicateur.
5. selon vous, quelle est la cause des ficits publics ?est-il possible de les
combattre ?
Un pays en veloppement doit toujours assurer et faire évoluer ses infrastructure ce qui
pousse l’état a augmenter ses dépenses publiques (G),de plus l’aide reversée aux
entreprises et aux ménages (R) (allocations chômage, sécurité sociale) est obligatoire.
Tout ceci provoque des dépenses supérieures aux revenus de l’état (T) provoquant un
déficit public.
La méthode la plus directe pour combattre ce déficit est d’augmenter (T), mais cette
méthode a déjà montré de grosses faiblesses, la méthode dès lors à adopter c’est
d’augmenter les dépenses publiques et l’investissement pour diminuer le chômage et
relance la consommation : politique de relance !
6. quelle différence y a-t-il entre déficit public et dette publique ?
Déficit public : T<G+R
Dette publique : lorsque l’état emprunte a la banque centrale pour faire face à ses
dépenses voir son déficit public. L’état emprunte parce qu’il ne peut plus revenir sur les
avantages qu’il offre à la population (allocations, sécurité sociale…) car elle refuserait
catégoriquement ces changements, ce qui pourrait provoquer une baisse globale de la
consommation qui aggraverait d’avantage le déficit public
7. pourquoi le dérapage des déficits publics est-il devenu en des soucis majeurs
des gouvernements des pays industrialisés ?
8. quelles sont les grandes fonctions économiques sur lesquelles s’appuie
l’analyse macroéconomique ?
Voir les fonctions citées en question 9
9. Cette question voici la légende pour comprendre les fonctions présentées :
Y=revenu ; C=consommation ; I=investissement ; S=épargne ; c=propension marginale à
consommer ; s= propension marginale à épargner ; c0=consommation incompressible ;
Yd= revenu disponible ; G=dépenses publiques ; T=impôts ; R=revenu de transfert ; kG,
kI, kT et kR sont les multiplicateurs respectifs des dépenses publiques, de
l’investissement, de l’imposition et des revenus de transfert.
Les grandes fonctions économiques sont essentiellement :
- dans une économie où l’état n’intervient pas
Y=C+I et Y=C+S
Ces deux fonctions permettent de déduire que, pour les ménages, l’investissement est
égal à l’épargne.
C=c*Y+c0
On peut déduire de cette fonction celle de l’épargne : S=Y-C=(1-c)*Y-c0=s*Y-c0
- dans une économie où l’état peut intervenir
La fonction revenue se voit modifiée par Y=C+I+G et celle de consommation devient
C=c*Yd+c0 avec Yd=Y-T+R. Ceci nous permet de déduire après calcul en remplaçant C
dans la fonction Y: Y=(1/(1-c))*(c*(R-T)+c0+I+G).
Cette fonction est très utile car elle nous permet de connaître les différents multiplicateurs
qui gissent le revenu disponible. En faisant varier une variable à chaque fois on trouve
que kG=kI=1/(1-c) et kT=-c/(1-c)=-kR
La fonction Y=C+I+G associée en parallèle à C=c*(Y-T+R) +c0 sont aussi très
révélatrice de l’importance de l’état pour augmenter le revenu. En effet si l’état augmente
les dépenses publiques (hausse de G), le revenu Y augmentera ce qui fera augmenter la
consommation C qui fera à son tour augmenter Y. On entre donc dans un cercle vertueux.
10. La politique budgétaire à pour objectif final de baisser le taux de chômage en
relançant la demande globale et les dépenses publiques par une politique de grand
travaux, la mise en place d’emplois publics et en baissant les impôts. Un problème peut
cependant survenir car en augmentant les dépenses publiques tout en baissant les impôts,
l’état risque de se trouver en déficit public.
La politique monétaire consiste à lutter contre l’inflation en stabilisant la monnaie
au niveau interne en contrôlant la quantité de monnaie en circulation et au niveau externe
en contrôlant la stabilité du taux de change. Les moyens d’actions pour y parvenir
résident dans la régulation du marché monétaire par les taux directeurs.
11. Le théorème d’Haavelmo montre comment les effets multiplicateurs d’un budget
en équilibre tendent à favoriser les politiques de relance par la dépense publique.
J. Keynes avait montqu’une politique de relance par la dépense publique financée par
emprunt (donc créant un déficit budgétaire) se traduisait par un accroissement de la
production plus que proportionnel.
Le théorème de Haavelmo précise que même équilibré peut se traduire par un
accroissement de la richesse nationale.
Partons d’un budget à l’équilibre G=T
L’état décide d’augmenter son budget tout en restant à l’équilibre : G + ΔG = T + ΔT, et
donc ΔG = ΔT.
Par définition, l’évolution de la production Y est ΔY = kG.ΔG + kT.ΔT, où kG et kT sont le
multiplicateur de dépenses publiques et le multiplicateur de prélèvements,
respectivement.
Comme kG = 1 / (1 − c) et kT = − c / (1 − c), (c = propension marginale à consommer),
On a donc : ,
Soit : .
La production augmente du même montant que le budget.
12. Les déterminants du taux de change sont : les prix, l’offre de monnaie, les taux
d’intérêt, les écarts de productivité, la dette publique, les termes de l’échange et les actifs
étrangers nets.
La parité de pouvoir d’achat est une méthode utilisée en économie afin de calculer
un taux de change alternatif entre les devises de deux pays. La PPA mesure combien une
devise peut acheter de biens et services en termes d’une autre devise, pour prendre en
compte les différences de prix des biens existants entre les pays.
, St est le taux de change et Pt est le prix à la période t (Le pays
étranger est marqué par un astérisque).
13. En économie, l’expression courbe en J est utilisée pour décrire un phénomène de
détérioration initiale suivi d’un redressement. Ce phénomène se rencontre après une
dévaluation de la monnaie. Lorsque la monnaie perd de sa valeur par rapport aux autres,
le prix des importations augmente et le prix des exportations diminue. Ainsi, dans un
premier temps, les exports et imports étant prix inélastiques à court terme, la balance
commerciale (exportation moins importation) se dégrade puis, les consommateurs ayant
eu le temps de réagir face aux changements de prix, l’exportation augmente,
l’importation diminue, et la balance commerciale se redresse et dépasse son point de
départ.
14. La balance de paiements (BP) peut s’analyser en fonction des développements et
des transformations économiques. On peut établir une relation entre les phases
successives du développement d’un pays et la structure de sa BP si bien qu’on distingue
quatre situations possibles :
- pays nouvellement emprunteurs : pays dans une phase de décollage économique
(balance commerciale (BC) et des revenus (BR) négatives)
- pays emprunteurs évolués : pays l’épargne reste insuffisante pour faire face au
remboursement des dettes et pour financer les investissements (BC positive mais BR
négative)
- pays nouvellement préteurs : BC positive mais la balance de revenu des capitaux (BCA)
reste négative mais deviendra positive. La BCA reste négative car l’épargne des ménages
est élevée.
- pays préteurs évolués : phase de développement ultime. BC est négative pour les
marchandises mais positives pour les services. La BCA est quant à elle largement
négative car le pays finance l’extérieur.
15. L’effet d’éviction représente la différence entre ce qui est espéré et ce qui est
constaté. Parmi les effets d’évictions courants, on peut citer :
- éviction des dépenses privées par les dépenses publiques dès lors que l’emprunt
pour couvrir les dépenses publiques entraîne une hausse des taux d’intérêt
(éviction par le taux d’intérêt)
- éviction de la consommation si les ménages accroissent leur épargne afin de
prévoir les impôts futurs qu’entraîneront les emprunts d’aujourd’hui
- éviction des exportations si la hausse des taux d’intérêts liée aux emprunts
supplémentaires entraîne une appréciation de la monnaie
16. Il existe trois grandes écoles pour parler de la mondialisation :
- le mouvement libéral concerne ceux qui pensent que c’est une tendance naturelle du
développement économique. Pour eux, l’accélération des échanges élargie la gamme des
produits offerts au consommateurs ce qui diminue les prix.
- le mouvement alter mondialiste dit que la mondialisation accroît les écarts entre pays
riches et pauvres et détruit les cultures nationales.
- le mouvement TOBIN préconise une taxe sur les capitaux. Ainsi le monde serait plus
sûr lorsque l’ensemble des flux internationaux seront régulé par les états nationaux
17. Quels sont les impacts des délocalisations pour les pays du Nord et quelles
stratégies adopter :
-Une délocalisation est la fermeture d’une entreprise des pays du Nord qui en
même temps ouvre la même unité de production dans un PEBS (Pays à bas salaires).
C’est donc un transfert de technologies, d’activité productive, soit sous la création d’une
entreprise, soit sous la forme d’un recours à la sous-traitance (en effet cela peut être
également le remplacement d’un fournisseur français par un fournisseur provenant d’un
PEBS).
-Impacts pour les pays du Nord : Les productions des PEBS évincent celles des
pays du Nord pour les biens facilement transportables et dont la production exige une
forte proportion de main d’œuvre non qualifiée.
Les entreprises du Nord réagissent en
mécanisant leur production, ce qui entraîne un gain de productivité mais aussi une
augmentation du chômage chez les non qualifiés.
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