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Brevet de Technicien supérieur Commerce international 2ème année
FLUCTUATIONS ET LES DESEQUILIBRES DE LA CROISSANCE
DANS LES PAYS DEVELOPPES Compléments de cours
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1 - Phase I : 1820 - 1870. LEurope porte la responsabilité de 63 % de la croissance de la production
mondiale. Le mouvement à la hausse concerne l’ensemble des pays de la zone grâce à leur proximité, leurs
relations commerciales mutuelles, la facilité de leurs échanges culturels et entrepreneuriaux ainsi qu’une
certaine analogie de leurs institutions.
Mais l’expansion démographique et la croissance par habitant la plus forte de tous les pays
relèvent des “pays neufs” : Etats-Unis, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande.
Toutes les barrières mercantilistes (réglementation des recours aux bateaux étrangers,
abolition ou abaissement sensible d’un grand nombre de taxes douanières, transits portuaires obligatoires) du
18e siècle sont pratiquement éliminées et contribuent une augmentation des échanges internationaux plus que
proportionnelle que celle de la production.
2 - Phase II : 1870 - 1913. La croissance par habitant s’accélère dans toutes les régions et
dans la plupart des pays. Cette prospérité relative s’achève avec le déclenchement de la Première Guerre
mondiale. La période reste marquée par une forte amélioration des communications et une importante mobilité
des facteurs de production. Les échanges internationaux continuent de croître plus rapidement que la
production, mais dans une moindre proportion. Les droits de douane réapparaissent ainsi que le système de
“préférence impériale ”de la France avec ses colonies. Rappelons que le colonialisme était à son apogée en
1913. A l’exception de l’Allemagne et du Japon, les pouvoirs publics n’engagent pas de politique volontariste
de promotion de la croissance. Le gime de change adopté par tous les pays s’articule autour de l’étalon-or.
Aucun organisme international ne “gérait” un “système” mondial.
3 - Phase III : 1913 - 1950. Les guerres, les crises économiques et les politiques
protectionnistes marquent la période. Ces phénomènes ne gênent cependant pas une nette accélération du
progrès technique.
L’influence d’un pays pilote, les Etats-Unis, dans la diffusion du progrès technique dépend
pour une part de sa taille et d’autre part de son intégration dans l’économie mondiale, mais se situe néanmoins
en fin de période, après avoir surmonté la crise des années 30. Mais la productivité américaine tourne autour de
quatre facteurs nettement décisifs :
- Des investissements massifs en infrastructure afin d’exploiter leurs ressources
naturelles,
- Une forte proportion d’investissements nouveaux dans le domaine industriel et
technologique,
- Une intensification de la recherche/développement impulsée par l’ensemble des
acteurs privés et publics (les entreprises et l’Etat entretiennent des liens les plus étroits).
4 - Phase IV : 1950 - 1973. La période se caractérise par une prospérité sans précédent. Le
PIB mondial par habitant a cru de 2,9 % par an (trois fois supérieur à celui de la phase III !). Plusieurs facteurs
peuvent expliquer la pérennité de et “âge d’or”.
- Les économies occidentales créent un “ordre international opérationnel” appuyé sur des
comportements rationnels et des institutions de coopération (OCDE, FMI, Banque mondiale). Les dissensions
Est / Ouest renforcent la cohésion des intérêts des économies capitalistes menées par les Etats-Unis, généreux
donateurs d’aides et point d’ancrage, jusqu’aux années 70, de la stabilité du SMI (revoir le cours de TS 2).
- Les politiques nationales promeuvent une demande forte et des niveaux d’emploi élevés,
dans un contexte de croissance continue, de forts investissements, d’absence d’inflation et d’anticipation de la
conjoncture positive.
- Pour répondre favorablement à cette demande, l’offre exploite son potentiel non utilisé :
poursuite des bienfaits de la reconstruction après les crises et la guerre, accélération du progrès technique.
- Le “nouvel ordre libéral” accompagne une nette augmentation des échanges internationaux,
notamment en Europe occidentale et en Asie.
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5 - Phase V : 1973 - 1993. Au début des années 70, l’économie mondiale connaît une pression
inflationniste, un effondrement du système des taux de change fixes et un choc pétrolier orchestré par
l’OPEP. Elle fonctionne en deçà de ses capacités et présente des résultats très irréguliers. L’Europe de l’Est
enregistre la plus forte régression : la région s’engage dans un processus de libéralisation anarchique, le
Caem se désintègre... L’Amérique latine adopte une politique néolibérale mise au point au Chili... L’Asie
seule connaît, hors le Japon, une croissance meilleure que celle de “l’âge d’or”... Enfin, la croissance de
l’Europe occidentale demeure nettement plus lente que dans la période précédente.
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Quelques aspects théoriques de la croissance
Accumulation de capital
Augmentation de la
demande de main-
d’œuvre
Accumulation des
salaires
Augmentation démographique
Diminution des salaires
Augmentation de la
demande de grains
de
grains
Mise en culture de
nouvelles terres moins
productives
Augmentation du prix
des grains
Augmentation de la
rente foncière
Augmentation du
salaire nominal
(Du minimum vital)
de grains
Diminution du profit jusqu’à
l’arrêt de l’investissement
L’arrêt de l’accumulation du capital entraîne la stagnation de la
croissance démographique : l’économie se trouve en
état stationnaire
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Le cercle vertueux de la croissance par la division du travail
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La courbe de Philips.
Elle démontre empiriquement que le taux de salaire diminue quand le taux de chômage augmente.
Si la hausse des salaires s’accompagne d’une hausse de l’inflation, celle-ci est d’autant plus faible
que le chômage est élevé.
La politique économique se traduit par un choix entre inflation et chômage.
Spécialisation des
entreprises
Augmentation de la
productivité
Gain de temps et de savoir-
faire, mais aussi capacité
d’invention développée au
sein de l’entreprise mais
aussi entre entreprises
Augmentation de la
quantité de main
d’œuvre
Augmentation de la
division du travail
Augmentation de la croissance
Taux de
chômage
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