
Il y a 3 avantages à la spécialisation et à l’échange : 
- La productivité globale va augmenter dans chaque pays qui pratique car il va pouvoir économiser du temps 
de travail en renonçant au produit où il est le moins efficace. Ce temps économisé va être utilisé pour produire 
davantage des biens dans lesquels on est efficace.  
- On va acheter moins cher les produits auxquels l’entreprise a renoncé (produits importés), ce qui va donc 
permettre d’augmenter le pouvoir d’achat.  
- En plaçant le facteur où il est le plus efficace, il y aura une bonne allocation des ressources  
(chez smith et ricardo : raisonnement sur un seul facteur qui est le travail) 
 
  
 Document 7 : La dotation en facteurs de production 
 
Selon le  théorème HOS, crée par Ohlin, Heckscher et complété par Samuelson en 1933 (néoclassiques), les 
nations doivent exporter des produits qui incorporent une forte quantité du facteur production qu’elles 
détiennent en abondance et à importer des produits qui incorporent une forte quantité du facteur dont elles sont 
peu dotées. 
Ce théorème, plus moderne, qui raisonne sur les deux facteurs, permet d’approfondir l’analyse de Ricardo qui, lui, 
raisonnait uniquement sur le facteur de travail.  
Les pays où le facteur travail coûte cher, se spécialisent dans des produits qui incorporent beaucoup de capital. Et  
les pays où on accumule beaucoup de facteur travail, notamment les pays en développement où le facteur travail 
n’est pas cher, ont intérêt à se spécialiser dans ce facteur.  
Donc les pays doivent se spécialiser en fonction de leur abondance.  
 
 Par conséquent,  on pourrait remarquer une convergence des économies car il devait se produire une égalisation 
du cout des facteurs de production. En effet, dans les pays du Sud, le cout du capital augmente peu à peu. Donc 
l’écart entre les deux facteurs baisse, et ils vont se tourner vers des produits qui demandent plus de capital et 
moins de travail. On dit alors qu’ils montent en gamme. 
Les pays du Nord, où le capital est trop cher, sont victimes des rendements décroissants puisque les profits sont 
en baisse. Le facteur travail devient plus intéressant. 
Il faut donc participer à l’échange international et il faudrait alors supprimer toutes les politiques protectionnistes 
qui empêchent les importations ou les exportations, comme la politique mercantiliste par exemple.  
 
 Document 8 : La spécialisation de la France 
Les avantages comparatifs de la France sont l’aéronautique, les produits pharmaceutiques, produits de toilettes 
en 2008. 
Les avantages comparatifs disparus sont produits raffinés du pétrole. 
 
Ceux des Etats Unis sont les nouvelles technologies, l’automobile, l’armement, ceux de l’Allemagne sont 
l’automobile et les machines et ceux de la Chine, le textile, les produits électroménagers. 
 
 Document 9 : Une répartition égale des gains à l’échange ? 
Selon Paul Krugman, les échanges mondiaux sont largement dominés par l’échange de produits similaires entre 
les pays qui ont un niveau comparable. 
Ces  échanges  s’expliquent  par  la  défaillance  des  marchés  et  une  concurrence  imparfaite  qui  règne.  Et  les 
échanges se font par concurrence entre grands oligopoles ou grands monopoles qui le sont devenus sur le marché 
intérieur et qui cherchent des débouchés sur le marché extérieur.  
 
Mais si on veut comprendre les échanges, il faut analyser la stratégie des firmes et non des pays. En effet, les 
firmes  chercher  un  pouvoir  de  marché,  et  donc  une  situation  de  monopole  sur  le  marché  intérieur,  où  elles 
peuvent fixer le prix. La concurrence sur le marché intérieur se développe et petit à petit il y aura un phénomène 
de  concentration,  c’est-à-dire  elles  vont  acheter  d’autres  entreprises  et  vont  donc  éliminer  les  concurrents, 
augmenter  les  débouchés  et  faire  des  économies  d’échelles  (  baisse  du  coût  unitaire  ou  moyen  quand  la 
production augmente). Elles vont alors se tourner vers les marchés extérieurs. 
Donc  le  monopole  se  fait  grâce  à  une  différenciation  des  produits  mais  il  s’agit  d’une  défaillance car  c’est 
contraire à l’atomicité des agents.