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être un intendant puissant de Dieu créant beaucoup de nouvelles histoires divines. Ainsi
dit la Bible, « Soyez fécond, multipliez-vous, remplissez la terre. Dominez sur les
poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui rampe sur la terre. » Mais
l’homme en vint à désobéir à Dieu et à déshonorer Dieu soit par sa corruption morale soit
par l’incrédulité. Donc, nous devons savoir que si nous sommes proies au doute ou à
l’incrédulité, ce n’est pas une psychologie qui est en cause, mais une perversité nous fait
écarter du but initial de la création divine. L’origine de mot péché est l’écarter de la cible.
Donc, l’incrédulité n’est autre que le péché. L’homme est créé comme un être ayant foi
endémique du paradis. Par la foi donc il doit agir dans toutes ses affaires. Ainsi, il peut
plaire à Dieu son Créateur. Nous sommes nés dans ce monde non comme un être jeté par
hasard, pour vivre selon nos sentiments, mais pour créer une histoire grandiose de Dieu.
C’est la raison pour laquelle, en voyant l’impuissance des disciples, Jésus soupira
profondément et fit des reproches sévères envers eux. Nous avons appris la cause de cette
perversité spirituelle. Nous devons combattre et vaincre les sentiments propres et humains
pour retourner au premier état générique de plein de foi, ne serait-ce que par le biais de la
sanglante lutte semblable à celle de Jacob au qué de Yabboq de Genèse 32. Si nous le
faisons ainsi par la foi, Dieu sauve de notre fatalisme ; nous serons rendus capables de
changer toute la donne. Nous pouvons même changer les institutions humaines et
juridiques, comme les Français le disent souvent : ça dépend. Vraiment tout dépend de
notre foi.
Dans l’ère chrétienne, Jésus dit que chacun pourra faire ce que souhaitait Dieu au
commencement. C’est-à-dire que même si la parole de Genèse 1 :28 semble être démodé
et difficile d’appliquer, il est bien possible que nous qui vivons même dans une ère
moderne empirique l’expérimente parfaitement. Donc, Jésus dit, « En vérité, en vérité, je
vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvre que moi je fais, et il en fera de
plus grandes,… » (Jn 14 :12) Donc, assurez-vous, que vous pouvez être ces protagonistes
remarquables de l’œuvre de Dieu, chacun prenant soin d’au moins de douze brebis dans
chaque campus désigné.
Alors à la demande des disciples au sujet de leur impuissance de guérir le fils
démoniaque, Jésus répondit, « En vérité je vous le dis, si vous avez de la foi comme un
grain de moutarde, vous direz à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se
transportera : rien ne vous sera impossible. » Les disciples pensaient qu’il leur fallait la
foi comme la montagne pour guérir le fils malade. Mais le propos de Jésus était au
contraire. La foi d’une taille de tout petit grain de moutarde suffirait pour la guérison
complète. Nous sommes parfois confrontés à des événements semblables à une montagne.
Certains pour les études colossales, certain pour les affaires qui sont en chute libre.
Certains pour les enfants désinvoltes. Certains une maladie grave comme cancer. Que
faire ? nous dison-nous. Devant ce genre de problème, les gens se paniquent, sans voir la
moindre possibilité pour l’issue de leur tunnel noir.
Dire à la montagne dans l’expression de Jésus est un acte de prier. Donc, la foi de
grain de moutarde nous pousse à prier. Si nous prions par la foi, nous obtenons tôt ou tard
la réponse, et ce sans faute. Or, le grain de moutard dont Jésus parlait souvent se réfère à
la croissance qui est une autre facette de la persévérance. Il y a une intéressante histoire