En 2005 l’Université d’Anvers et l’Université Mohamed I à Oujda (Maroc) ont
signé un accord de collaboration académique et de coopération qui les engageait
à prendre des initiatives de caractère scientifique, mais aussi de service
économique et sociale dans le cadre du thème ‘Migration et Développement’. Dès
lors l’Université d’Anvers s’est efforcée à mettre en contact les autorités
portuaires d’Anvers et de Tanger Méditerrané.
Le Port d’Anvers, comme deuxième port de l’Europe, a en effet voulu s’engager à
soutenir les efforts du Royaume du Maroc à développer le Port de Tanger Med
comme un fer de lance de premier ordre pour sa politique de développement
économique et sociale du pays. La plus-value de Tanger Med se situe en effet sur
plusieurs niveaux économiques: on réalisera certainement un taux d’exportation
fondamentalement important. En plus il s’agira sans aucun doute d’un point fort
pour le tourisme au Maroc. Ce renforcement de deux axes importants de
l’économie marocaine impliquera un levier pour un tas d’autres secteurs
économiques dont certainement l’agriculture, la pêche et la construction.
Ces effets bénéficieront le Maroc entier et certainement aussi les régions du nord
du Maroc qui en ont d’ailleurs beaucoup besoin. La croissance de l’économie,
grâce aux activités générées par le nouveau port de Tanger, va diminuer le taux
de pauvreté en générant d’innombrables nouveaux emplois et donc un niveau de
vie et de bien-être beaucoup plus attractifs. Ceci dit il faudra faire beaucoup plus
d’attention aux activités d’enseignement et de formation pour pouvoir répondre
aux besoins de l’économie.
C’est dans ce raisonnement que la ville d’Anvers et les responsables des ports
d’Anvers et de Tanger Med ont voulu s’inscrire. Dans un premier temps APEC, le
département de formation du Port d’Anvers et l’École Supérieure de Navigation
veulent s’engager à offrir des sessions de formation et d’éducation à la mesure
des besoins portuaires du Maroc en général et de Tanger Med plus précisément.
Pour pouvoir réaliser ces ambitions, la Direction Générale de Coopération au
Développement (DGCD) et plus précisément la Coopération Technique Belge
(CTB) ont offerts leurs soutiens financiers et logistiques. Mais DGCD et CTB
veulent encore aller plus loin. Ils s’efforceront à stimuler dès à présent les efforts
des universités d’Anvers et d’Oujda pour améliorer les conditions de vie dans le
Nord du Maroc. Et dans cette optique-là on va surement faire attention au Port de
Nador, mais certainement aussi aux projets de développement économique et
social soutenus par des organisations de la diaspora marocaine en Belgique.