Protection de l`organisme

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Durée : 5 à 6 semaines
Séquence
Séance
3°1 3°2 3°3
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Activités
Compétences
Protection de l’organisme
Support
Temps
Trace écrite
Question : Qui dans la classe n’a jamais
été malade ?
Réponses attendues : Aucune.
Introduction : Donc, tout le monde a été
confronté à un moment ou à un autre à
une maladie.
De plus les maladies ne préviennent pas,
il y a donc toujours un risque de maladie.
Pourtant, dans la majorité des cas,
l’organisme guérit de ces agressions.
L’organisme doit avoir des systèmes de
défenses.
Problème général : Comment expliquer que
l’organisme puisse se défendre contre les
maladies ?
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Problème : Comment expliquer que
l’organisme puisse tomber malade?
Avant de savoir comment on se défend, il
faut déjà comprendre comment on peut
tomber malade.
Hypothèse : il y aurait des microbes qui
nous attaqueraient.
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I. L’organisme est, en permanence, au
contact de micro-organismes, pouvant dans
certains cas causer des maladies.
A. Les microbes et les barrières
naturelles de l’organisme.
TP microscope
tournant avec la
fiche microorganismes en
parallèle
Observation au microscope de différents
micro-organismes.
Les microbes (encore appelés microorganismes) sont les principaux éléments à
l’origine des maladies, lorsqu’ils sont dans
l’organisme. On les appelle des pathogènes.
Les micro-organismes sont invisibles à l’œil
nu, il faut utiliser un microscope pour les
voir.
Il y en a de différents types, ce sont en
général : Des animaux de petite taille, des
champignons, bactéries, des virus.
Les provenances très divers des échantillons
de cultures, montre que les microbes sont
partout, dans l’air, dans l’eau, sur les objets
et même dans notre corps.
Préparation d’une boîte de pétri avec les
microbes de l’air et avec empreinte de
doigt
La mise en culture de micro-organismes
permet de faire se développer des colonies
qui sont alors visibles.
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Problème : Comment expliquer que l’on soit
malade qu’à certains moments ?
Hypothèse : tous les micro-organisme ne
sont pas pathogènes.
Situation problème : Les microorganismes sont toujours à nos cotés,
mais nous ne sommes pas toujours
malade.
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Observation d’une boite de
BACTISUPTIL.
Boîte de
bactilusuptis
Tous les micro-organisme ne sont pas ne
sont pas des pathogènes. Il y en a qui sont
utiles à l’homme.
Fiche sur la
transmission
Les micro-organisme sont partout, mais
chaque espèce vit dans un milieu bien
spécifique, ils nous sont donc transmis
suivant les cas :
Par l’eau ex : Le choléra (bactérie) la
polio (virus).
Par l’air ex : Les champignons ou le
virus de la grippe.
Par contact : tétanos (bactérie)
Par rapport sexuel : Syphilis
Par transfusion : HIV.
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Comment les microbes nous sont-ils
transmis ?
Etude de quelques transmission
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Situation problème : Pourtant on se
retrouve parfois en contact avec ces
milieu à risques et nous n’attrapons pas
la maladie.
Problème : Comment les micro-organismes
sont-ils arrêtés à l’entrée de notre
organisme ?
Fiche d’activité :
les barrières de
l’organisme.
Observation des différentes barrières
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L’organisme présente 3 types de barrière à
la pénétration des agents pathogènes :
 Des barrières mécaniques : peau et
muqueuses.
 Des barrières chimiques : Salives,
sueurs, larmes.
 Des barrières biologiques comme la flore
intestinale
Les barrières se trouvent au niveau de
l’interface entre le milieu intérieur et le
milieu extérieur.
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B. De la contamination à l’infection :
La déclaration de la maladie.
Dans certains cas les barrières naturelles
sont franchies, il y a pénétration du microorganisme. On parle alors d’une
contamination.
Ces barrières peuvent être franchies dans
des cas de blessures, d’affaiblissement de
l’organisme…
Problème : Comment expliquer l’effet
pathogène de l’entrée d’un micro-organisme
?
Comparaison d’une contamination par un
virus et par une bactérie
fiche sur la
contamination.
Une fois dans l’organisme, le microorganisme prolifère soit dans le milieu
intérieur (certaines bactéries) soit dans les
cellules (virus).
Les bactéries sécrètent des substances
appelées toxines qui altèrent le bon
fonctionnement du corps.
Les virus détruisent peu à peu les cellules
parasitée en se multipliant à l’intérieur de
celles-ci.
Cette étape est la phase d’infection pendant
laquelle se déclare la maladie.
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Comment pouvons-nous nous défendre
contre les maladies ?
Selon les cas on peut agir au niveau de la
contamination, avant que le microbe ne
pénètre ou après, pendant l’infection.
C. Des précautions simples évitent la
contamination et l’infection.
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1° Prévenir la contamination : l’asepsie :
Pour éviter une contamination par des
micro-organismes, il faut une hygiène
parfaire :
 En milieu hospitalier, l’utilisation de
matériel stérilisé c’est à dire passé à des
température assez élevées pour entraîner
la mort de des microbes, utilisation par
le personnel de gants stériles de
masques, etc…
 Quotidiennement se laver les mains très
régulièrement ainsi que le reste du corps.
De plus afin d’éviter la transmission de
virus tels que le SIDA mais également de
nombreuses autres maladies sexuellement
transmissibles, le préservatif est le seul
moyen connu.
Activité : Coller le texte de pasteur :
l’asepsie
Souligner dans le texte les moyens
préconisés par Pasteur pour détruire les
microbes .
2° Combattre l’infection : l’antisepsie :
L’utilisation d’antiseptique :
Lecture des modes d’emplois des
antiseptiques : L’alcool, javel, eau
oxygénée…
Tout d’abord, on essaye de détruire les
microorganismes pathogènes du site de
contamination avant qu’ils ne prolifèrent :
utilisation d’antiseptiques tels que l’alcool,
l’eau oxygénée…
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Utilisation d’antibiotiques adéquats :
Séquence vidéo sur la réalisation d’un
antibiogramme.
Observation d’Antibiogrammes et
lecture du texte sur la découverte des
antibiotiques.
Questions : faire souligner dans le texte
les réponses.
 Quel est le premier antibiotique
découvert ?
 Quel est le rôle d’un antibiotique ?
 Quels antibiotiques permettent de
combattre la souche bactérienne
déposée sur la boîte de Pétri ?
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Vidéo sur
fabrication d’un
antibiogramme
Fiche sur les
antibiotiques ou
livre p 67
Si les microbes se sont répandus dans
l’organisme on utilise alors des
antibiotiques. Les antibiotiques sont des
substances possédant un fort pouvoir
bactéricide (entraînant la mort des
bactéries). Ces substances sont soit
naturelles soit synthétiques.
Les antibiotiques sont inefficaces contre les
virus.
Situation problème : lorsque l’on se fiat
mal, on ressent de la douleur, ça
gonfle…
Problème : Comment expliquer les
différents symptômes que l’on ressent
quand on se blesse ?
Observation d’une écorchure :
Comment est la zone ? A quoi cela
peut-il être du ?
II. L’organisme détecte et élimine en
permanence les éléments étrangers ayant
pénétrés.
A cause de l’afflux de sang : rougeur, chaleur,
gonflement.
A. La réaction immunitaire immédiate.
Il y a un liquide transparent qui suinte.
D’où provient ce liquide ?
Transparent
écorchure,
goutte de sang
Il provient du sang.
Comment ce fait-il qu’il ne soit pas
rouge ?
Observation d’une goutte de sang au microscope.
On voit que le sang contient des cellules rouges,
les globules rouges qui donnent la couleur au
sang, mais également les globules blancs. Le
liquide s’appelle le plasma.
Le liquide qui suinte n’est pas rouge, il ne
contient pas de globules rouges.
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Lors d’une blessure, des micro-organismes
pénètrent dans le corps et provoque une
réaction inflammatoire immédiate :
 Le flux sanguin augmente au niveau de
la zone lésée ce qui provoque des
rougeurs, une augmentation de
température et un gonflement.
 Du plasma (liquide translucide) sort des
capillaires sanguins.
Que se passe-t-il au niveau d’une plaie si
les micro-organismes continus à
proliférer ?
Réponse : il va y avoir du pus.
Observation d’une goutte de pus au
microscope optique sur transparent.
Le pus contient des micro-organismes et
des cellules humaines. On voit que
certains globules blancs contiennent des
bactéries. Ils les ont ingérés.
Ces globules blancs sont des cellules
sanguines ( cf frottis sanguin)
Transparent
goutte de pus
Si on observe du pus sur une plaie non
désinfectée, on voit qu’il est composé de
bactéries et de cellules capables d’ingérer
(de manger) des bactéries. Ce sont des
globules blancs sanguins spécialisée que l’on
appelle les phagocytes ou cellules
phagocytaires. (phagos : manger).
Au niveau de la plaie, les phagocytes sortent
des capillaires sanguins et se collent à
l’élément étranger. Puis ils l’ingèrent et le
digèrent : c’est la phagocytose.
Schéma au tableau de la phagocytose :
9
Situation problème : Le bacille tétanique
reste au niveau de la plaie, mais sécrète
dans le milieu intérieur une toxine.
Analyse de la courbe de la quantité de
toxine.
Transparent
courbe de la
quantité de
toxine tétanique.
Si on dose le taux de toxine tétanique dans le
sang chez un individu venant d’être
contaminé par la bactérie responsable du
tétanos, on constate que le taux de toxine
augmente jusqu’au 6° jour puis diminue
progressivement.
Problème : Comment expliquer qu’à partir
du 6° jour la quantité de toxine diminue ?
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B. Des réactions plus lentes, mais
spécifiques.
Etude de l’expérience des cobayes
Fiche expérience
des cobayes
Schéma au tableau .
Comment agissent ces particules ?
Observation de la séquence vidéo sur
agglutination
Séquence vidéo
agglutination
D’où proviennent ces anticorps ?
Hypothèse : Ils proviendraient des
cellules sanguines.
Expérience de NOSSAL.
Fiche expéreince
de Nossal
L’organisme reconnaît les molécules
étrangères comme les toxines bactériennes
mais également certaines molécules à la
surface des bactéries et y répond par la
fabrication d’éléments spécifiques.
Tout éléments reconnu comme étranger à
l’organisme est appelé un antigène.
Pour chaque antigène, il y aura production
d’un type d’anticorps spécifique de
l’antigène présent.
Les anticorps neutralisent les particules
étrangères en provoquant une agglutination.
Du fait qu’ils n’apparaissent qu’après un
temps de latence, on parle de réaction
retardée ou lente.
Les anticorps sont produits par des globules
blancs particuliers que l’on appelle les
lymphocytes B. (autre type cellulaire que les
phagocytes)
Lorsqu’un antigène pénètre dans notre
corps, il y a reconnaissance de l’antigène
par les lymphocytes B. Puis multiplication
de ces lymphocytes B. Enfin ils produisent
les anticorps spécifiques de l’antigène.
La sérothérapie utilise les propriétés des
anticorps : on soigne en injectant les
anticorps spécifique des bactéries
contractées par le patient.
Devoir sur la sérothérapie
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Problème : Comment l’organisme se défend
contre les virus qui se trouvent à l’intérieur
des cellules ?
Hypothèse : Il faut tuer la cellule infectée.
Situation problème : Lors d’une infection
virale, le pathogène se trouve dans une
cellule de l’organisme.
Lors d’une infection virale, le microbe se
situe à l’intérieur de certaines cellules de
l’organisme. Les lymphocytes détruisent
alors les cellules infectées. Il s’agit
également d’une réaction spécifique.
De même les cellules cancéreuses sont
détruites par les lymphocytes.
Observation d’une photo du baiser de la
mort.
Photocop doc
baiser de la mort
La destruction nécessite un contact entre le
lymphocyte et la cellule infectée ou
cancéreuse.
Ces lymphocytes capables de tuer par
contact sont appelés les lymphocytes T.
Lors de cette réaction ,il y également
reconnaissance des cellules infectée puis
multiplication des lymphocytes T
spécifiques.
exercice sur le SIDA
Fiche SIDA
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Le virus du SIDA parasite les lymphocyte T
dans lesquels il se multiplie, ce qui entraîne
leur mort. Quand ces lymphocytes
deviennent trop peut nombreux, les défenses
immunitaires deviennent inefficaces et
n’empêchent plus le développement de
diverses maladies (maladies opportunistes).
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Situation problème : Certaines maladies
ne s’attrapent qu’une seule fois
Problème : Comment expliquer que
certaines maladies ne s’attrape qu’une seule
fois ?
Hypothèse : Le système immunitaire se
rappelle de l’agent infectieux.
C. Les lymphocytes exercent une défense
spécifique et mettent en place une mémoire
immunitaire :
Analyse des expériences de greffe et de
deuxième réponse.
Questions :
Quel est le type d’immunité cellulaire
mise en jeu dans chaque expérience ?
Que se passe-t-il lors du second contact
avec l’élément étranger ?
Comment expliquer ce phénomène ?
Expérience sur
transparent
Lors du contact avec un élément étranger,
les lymphocytes prolifèrent. Un certain
nombre de lymphocytes ne participent alors
pas à la défense de l’organisme mais servent
de cellules mémoires. Ils permettrons une
défense plus rapide et plus efficace lors d’un
prochain contact avec ce même élément
étranger.
Une vaccination consiste à injecter un agent
infectieux modifié ou tué qui ne provoque
plus la maladie mais provoque une réponse
immunitaire permettant la production de
cellules mémoires. La vaccination permettra
à l’organisme de se défendre plus
rapidement et plus efficacement s’il
contracte l’agent infectieux contre lequel il a
été immunisé
Devoir sur la vaccination
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III. Les organes du système immunitaire :
Les lymphocytes sont stockés dans la rate et
dans les ganglions lymphatiques.
Les ganglions sont situés près des voies
d’entrées possibles dans l’organisme. Ainsi
lorsque les lymphocytes rentrent en contact
avec un antigène et le reconnaissent, les
lymphocytes spécifiques vont proliférer (se
multiplier) dans les ganglions lymphatiques
et dans la rate (gonflement des ganglions de
la rate). Et il y a alors élimination des
éléments étrangers soit par sécrétion des
anticorps (lymphocytes B) soit en effectuant
le baiser de la mort (lymphocytes T).
Toutes les cellules immunitaires sont
fabriquées dans la moelle osseuse. Les
lymphocytes T passent ensuite dans le
thymus pour devenir fonctionnels.
L’ensemble des lymphocytes gagnent les
ganglions lymphatiques et pour entrer en
contact avec les éléments étrangers.
Lors d’une infection, on constate un
gonflement des ganglions lymphatiques.
Généralement ce sont ceux à proximité
du point de contamination qui grossissent
le plus.
Comment peut-on expliquer le rôle de
ces organes ?
Schéma sur les organes du système
immunitaire.
exercices sur les enfants bulles et sur le
syndrome de Di George
Reconnaissance, spécificité et mémoire sont
les trois propriétés fondamentales du
système immunitaire.
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Schéma de synthèse
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Photocop du
contrôle
Evaluation
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Correction de l’évaluation
11
40 min
12
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