Activé
Vol 2, N° 4
Thème : l’éducation des enfants
DE VOUS À MOI
Récemment, deux de mes enfants sont devenus parents à leur tour, et ce que j’avais appris au fil des années s’est vu confirmé :
le fait d’être papa ou maman nous force à donner le meilleur de nous-mêmes. C’est tout de suite un choc pour les nouveaux
parents, sur le plan émotionnel comme sur le plan physique : il y a ce lien d’amour qui, dès le premier instant, les unit à ce petit
être, et qui grandit jour après jour, les interruptions de sommeil, l’emploi du temps et les priorités qui se trouvent bousculés... Mais
il y a aussi les changements moins perceptibles, ceux que les autres sont généralement les premiers à remarquer : comme cette aura
que Dieu réserve aux nouveaux parents, et la maturité qui vient du dépassement de soi et des sacrifices qu’il faut consentir pour
répondre aux besoins de bébé.
Il fut un temps où j’étais convaincu qu’il n’y avait pas plus grande fierté que de ramener chez soi un nouveau-, et je l’ai
ressentie à chaque nouvelle naissance. Mais à présent, je dirais qu’il y a encore plus de fierté à être grand-parent. Parce que,
chaque fois que cela m’arrive (j’ai 11 petits-enfants), je suis doublement fier : fier d’avoir un nouveau petit-fils ou une nouvelle
petite-fille et, en même temps, fier de ses parents.
Eh bien, maintenant que vous savez que je suis grand-père, vous vous demandez peut-être si j’ai des conseils à donner aux
jeunes parents. Pourquoi pas, après tout ? Vous connaissez déjà ces trois grands principes : aimez vos enfants quoi qu’il arrive,
dites-leur souvent que vous les aimez, et consacrez-leur des moments de qualité, car rien n’est plus important. J’en ajouterais un
autre : je crois qu’une des meilleures choses que les parents puissent faire, c’est de laisser leurs enfants être eux-mêmes.
Comme la plupart des parents, vous voulez sans doute que vos enfants excellent. Il est bon de vouloir les aider à réaliser tout
leur potentiel, mais de là à vous montrer trop exigeant envers eux ou envers vous-même, il n’y a qu’un pas. Vos enfants ne seront
jamais parfaits, pas plus que vous. Alors, apprenez à célébrer les succès sans trop vous inquiéter du reste. Privilégiez l’amour et la
confiance plutôt que la perfection, et vous tisserez des liens pour la vie, des liens qui vous garderont unis dans toutes les joies et les
peines. Je souhaite donc beaucoup de bonheur aux parents ! Et beaucoup de bonheur aux grands-parents, eux qui ont la chance
d’être doublement bénis !
Keith Phillips, Pour la grande famille d’Activé
INFLUENCES
Anaik Alcasas
Au début des années 80, j’avais huit ans, j’étais une petite fille maigrichonne et asthmatique, et je vivais en Inde avec mes
parents. Une de leurs amies de longue date, qui était venue nous rendre visite, m’apprit qu’elle s’était occupée de moi lorsque
j’étais nouveau-e. Dès le premier abord, je me sentis en confiance avec elle. Tandis qu’elle et mes parents se remémoraient le
bon vieux temps, je m’agenouillai derrière elle et, sans rien dire, j’entrepris de tresser ses beaux cheveux châtains. Comme c’était
la première fois que je me livrais à cet exercice, la tresse n’était pas très bien faite, plutôt mal serrée et asymétrique. À la fin, je lui
demandai si elle aimait mon travail. Elle tâta l’arrière de sa chevelure et s’exclama :
― C’est magnifique ! Et tellement plus confortable avec cette chaleur ! Merci beaucoup pour ta gentillesse.
Et c’est ainsi qu’une petite fille de huit ans, qui se sentait très maladroite, vit grandir sa confiance en elle et apprit combien il est
gratifiant de témoigner aux autres de petites marques de sympathie.
Un an plus tard, toujours en Inde, lors d’une excursion, nous gravîmes les mille marches qui menaient au sommet d’une petite
« montagne ». Je dus me reposer maintes fois, à cause de mon asthme, mais l’effort en valait la peine. Arrivés au sommet, nous
explorâmes un vieux musée fascinant. Cet ancien palais nous fit découvrir le faste dans lequel vivaient les rois indiens d’autrefois,
leurs quartiers richement meublés et soigneusement préservés, ainsi que des jardins à la végétation luxuriante parfaitement
entretenus.
Le lendemain, notre maîtresse d’école nous demanda de faire une rédaction sur notre excursion. Je m’employai à relater
minutieusement chaque événement de la journée, notre ascension, les singes rencontrés le long du chemin qui avaient voré des
cacahuètes dans le creux de nos mains, l’immense statue d’un guerrier qui montait la garde à l’entrée du palais et chaque détail du
palais lui-même. J’étais assez contente de moi. Ma maîtresse aussi, d’ailleurs. Mais elle me fit remarquer avec tact et gentillesse
qu’il était préférable de ne pas commencer chaque phrase avec des « puis » ou des « alors ». Elle me suggéra d’autres possibilités,
que je trouvai pertinentes. Cette forme de collaboration et de critique constructive était nouvelle pour moi. Je peux dire que
l’encouragement et l’aide que je reçus ce jour-là furent à l’origine d’une vocation d’écrivain et de correcteur de texte qui, depuis
lors, m’a apporté beaucoup de satisfaction.
Voyez-vous, que vous soyez parent, professeur, ou simplement “de passage”, il ne faut jamais sous-estimer l’influence que
vous avez sur les enfants de votre entourage. Parfois, il suffit d’un sourire d’approbation ou d’un petit mot d’encouragement pour
transformer la vie d’un enfant, et l’amour que vous aurez ainsi donné vous reviendra à coup sûr !
(Anaik Alcasas est membre à plein temps de la Famille Internationale aux É.-U.)
Citation : Peu de gens réalisent que le monde de demain sera ce que les adultes en font aujourd’hui, selon ce qu’ils choisissent de
donner ou de ne pas donner à la génération qui monte.
― David Brandt Berg
Pour une atmosphère familiale plus chaleureuse
Adaptation d’un article de Virginia Brandt Berg
Quelle est, de nos jours, la principale défaillance des parents ? Le Dr. James H. Bossard, ancien professeur de sociologie à
l’université de Pennsylvanie, a passé quarante ans à étudier ce qu’il appelle « les domaines négligés de la vie familiale ». D’après
lui, la défaillance la plus grave chez les parents, c’est la façon dont ils parlent devant leurs enfants.
Après avoir étudié un grand nombre d’enregistrements de conversations autour de la table, il conclut : « Je ne m’attendais pas
du tout à découvrir qu’un certain mode de comportement allait clairement se dégager de ces conversations. Je voulais simplement
savoir ce dont on parlait en famille durant les repas ; mais, à mon grand étonnement, j’ai découvert que les familles, dans leurs
échanges, avaient développé certaines habitudes bien précises qui, de surcroît, étaient solidement ancrées. Dans une famille après
l’autre, j’ai constaté que le modèle conversationnel le plus répandu était la critique destructive. »
« Il était rare qu’on dise du bien de quelqu’un. On se plaignait sans arrêt des amis, des parents, des voisins, et de pratiquement
tous les aspects de la vie quotidienne, depuis les queues à la caisse des supermarchés jusqu’à la bêtise du patron. Or, cette
atmosphère familiale constamment négative avait un effet désastreux sur les enfants : bon nombre d’entre eux étaient devenus
asociaux et impopulaires. Et bien souvent, ce comportement hostile adopté par la famille tournait à la dispute. Les repas étaient le
théâtre de querelles et donnaient lieu à des échanges d’insultes. Les enfants prenaient le même pli, et cela leur causait de sérieux
problèmes…
Il y a des siècles, poursuit le Dr. Bossard, un grand Maître à penser faisait remarquer que ce qui sort de la bouche est
beaucoup plus important que ce qui y entre. » Ce Maître était Jésus, et on trouvera cette parole de sagesse en Matthieu 15:11.
En une autre occasion, Jésus disait : « La bouche exprime ce dont le cœur est plein » (Matthieu 12:34). Si votre âme est
superficielle, égoïste ou méchante, tous ces travers imprègneront vos paroles au moment où elles sortiront de votre bouche. Mais si
le Saint-Esprit contrôle votre vie, vos paroles seront pénétrées de lumière divine, tout comme le Christ est lumière (Jean 1:4 ; 8:12).
Les paroles qui émanent d’une âme remplie de Son Esprit d’amour exerceront une sorte de magnétisme sur les autres. Lorsque
votre cœur brûle de l’amour divin, vous n’avez pas besoin de rajouter du pathos ou de la tendresse à votre conversation. Toutes vos
paroles ont une saveur et une puissance qui viennent des profondeurs intérieures.
N’aimeriez-vous pas toujours pouvoir dire ce qu’il faut au moment où il faut, et juste comme il faut, de sorte que vos paroles
aient un effet bénéfique à long terme ? C’est humainement impossible, direz-vous. Oui, c’est pourquoi vous devez laisser l’Esprit
du Christ vivant parler à travers vous.
Mais alors, comment pouvez-vous être imprégné de l’Esprit du Christ au point qu’Il vous guide dans tout ce que vous dites ?
Cela n’est possible que si vous prenez du temps avec Lui, pour vous remplir de Son Esprit et de Son amour. Lisez Sa Parole écrite,
la Bible, et absorbez Son Esprit, pour Lui donner l’occasion de vous parler personnellement dans la prière et la réflexion.
Si vous négligez de prendre ce temps-là, alors au moment critique vous n’aurez pas les paroles appropriées. Ce qui vous
viendra à l’esprit risquera fort d’être fade et superficiel, voire franchement négatif. Mais si vous laissez Jésus vivre en vous, si vous
prenez le temps d’entrer en Sa présence pour vous remplir de Son amour et de Son esprit, « des fleuves d’eau vive couleront sans
cesse des profondeurs de votre être » (d’après Jean 7:38).
Autrement dit, la racine du problème n’est pas tant la bouche que le cœur. Les paroles ne font que véhiculer ce qui se trouve
dans le cœur. Jésus enseignait que nos paroles révèlent notre for intérieur : « L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor
(son cœur) ; l’homme mauvais tire de mauvaises choses de son mauvais trésor (son cœur) » (Matthieu 12:35).
Rien d’autre au monde ne peut améliorer la qualité de nos paroles : il faut changer l’esprit dont elles procèdent. Il faut que
s’opère un changement du cœur.
Si vous avez besoin qu’un tel changement s’opère dans votre cœur, la première étape est de prier : « Ô Dieu, crée en moi un
cœur pur ; renouvelle et affermis mon esprit » (Psaume 51:10). Ensuite, il ne vous restera plus qu’à passer du temps avec Jésus, Lui
qui est la source de toute bonté et de toute tendresse, pour approfondir votre relation avec Lui.
Et vous ne tarderez pas à constater que vos paroles deviendront conductrices de Son Esprit. Elles vous permettront d’avoir une
merveilleuse influence dans la vie de ceux que vous aimez et de ceux qui vous entourent.
PARTEZ DU BON PIED
Un message de Jésus
La meilleure façon d’aider vos proches à bien démarrer la journée, c’est de les aimer. Plus facile à dire qu’à faire, direz-vous,
surtout quand vous êtes encore à moitié endormis ! Mais priez pour le petit coup de pouce qui vous manque, et donnez-vous la
peine d’essayer. Vous serez, Je le pense, agréablement surpris.
Au lieu de prendre votre petit déjeuner en silence, les yeux rivés sur votre assiette, sur votre journal ou le dos de la boîte de
céréales, faites ensemble l’inventaire de vos bénédictions. Remerciez-Moi pour les belles choses que Je vais faire aujourd’hui en
réponse à votre prière, et parce que Je vous aime. Lisez un bref passage dans la Bible. Priez l’un pour l’autre, pour que vous soyez
capables de relever les défis que vous apportera cette journée. Invoquez une promesse tirée de Ma Parole pour chaque victoire qu’il
faudra remporter.
« Faites le plein » de Moi ! Je suis amour et lumière. Ma force est infaillible, et toutes choses sont possibles avec Moi. Si vous
commencez ainsi votre journée, vous serez prêts à affronter tout ce qui se présentera à vous.
Ces quelques minutes passées ensemble le matin sont aussi un moment privilégié pour encourager les autres. Dites à votre
fille qu’elle est mignonne, et que tout se passera bien pour elle à l’école. Serrez votre fils dans vos bras, comme pour lui dire :
« J’ai hâte de te revoir ! »
Partez du bon pied avec l’amour, et l’amour vous portera tout au long de la journée !
Réponse à vos questions :
Quand les parents ne sont pas parfaits
Q : Mes enfants grandissent, et il devient de plus en plus difficile d’être le papa (ou la maman) que j’aimerais tant pouvoir être.
Les enjeux sont plus complexes, et mes insuffisances sont de plus en plus évidentes. À mes yeux comme à ceux de mes enfants,
d’ailleurs. Avez-vous un conseil à me donner ?
A : Les parents savent bien dès le départ qu’ils ne savent pas tout, et qu’ils sont loin d’être parfaits. Mais les enfants, quand ils
sont petits, sont si confiants et innocents qu’ils ne remarquent rien. Toutefois, les choses commencent à changer à l’approche de
l’adolescence, et quelques années plus tard, elles prennent des allures de crise. La solution n’est pas d’essayer d’être « le parfait
parent », mais plutôt de vous servir de vos imperfections et de vos faiblesses comme de tremplins. Cette approche présente au
moins trois avantages :
Tout d’abord, lorsque vous êtes conscient de ne pas être à la hauteur, vous n’hésitez pas à rechercher et accepter l’aide de
Dieu. « En effet, nous ne saurions prétendre accomplir une telle tâche grâce à notre capacité personnelle. Ce que nous sommes
capables de faire vient de Dieu » (2 Corinthiens 3:5). Quand nous sommes faibles, alors, Il est fort en nous et pour nous. Le fait de
vous appuyer sur Dieu vous donne une force et une sagesse bien supérieures aux vôtres.
Deuxièmement, vos faiblesses contribuent à vous garder humble. Lorsque vous êtes humble, vous avez plus de patience, plus
de compréhension à l’égard de vos enfants. Vous êtes aussi plus ouvert aux suggestions des autres, qui voient sans doute mieux les
choses du fait qu’ils ne sont pas directement impliqués dans la situation.
Troisièmement, en reconnaissant devant vos enfants que vous êtes faible, que vous n’êtes pas infaillible et que vous avez
besoin de Dieu, vous leur donnez un formidable exemple. Une telle attitude vous permettra de développer une relation plus étroite
avec eux.
Donc, ne laissez pas quelques faiblesses vous décourager ou vous arrêter! Sachez qu’il n’existe pas de parents parfaits. En
dépit de toutes vos imperfections, vous pouvez être un père ou une mère formidable.
Cela dit, la meilleure façon de savoir comment aider vos enfants, c’est de demander à Jésus de vous guider dans chaque
situation. Faites de Lui votre partenaire, et vous verrez que le fardeau de vos responsabilités parentales s’en trouvera
considérablement allégé.
Par exemple, si votre enfant traverse une phase difficile et que vous avez tendance à perdre patience, demandez à Jésus de
vous aider. Son Esprit calmera le vôtre, vous soufflera des idées de solutions et vous aidera à surmonter la crise. Grâce à Son
amour, vous serez doté d’une patience qui dépasse la vôtre. Ou si votre enfant est devenu insolent, demandez-Lui de vous montrer
ce qui est à l’origine du problème, et comment y remédier. Il comprend parfaitement votre enfant, et Il sait tout.
Le puits secret
Par Derek brookes
Un jour, en Palestine, il y a près de deux mille ans, une femme s’en vint chercher de l’eau au puits communal. C’était un puits
des plus célèbres, le Puits de Jacob, qui portait le nom du patriarche qui l’avait creusé. La femme était samaritaine, de la ville de
Sychar. Selon toute vraisemblance, elle avait vécu jusque là une vie assez mouvementée. Mariée cinq fois, elle était bien connue de
tous les villageois et les ragots allaient bon train à son sujet. Elle avait appris à s’endurcir contre le qu’en dira-t-on en se forgeant
un masque d’indifférence.
Au puits, cette femme tourmentée rencontra un Étranger. Elle fut choquée de L’entendre s’adresser à elle directement : c’était
un Juif et, selon les coutumes juives, un Juif ne doit pas avoir de contacts avec les Samaritains. L’Étranger la pria de Lui donner à
boire. Certes, elle était prête à le faire mais, n’étant pas du genre à se laisser impressionner, elle Lui demanda une explication.
Pourquoi enfreignait-Il la coutume en lui adressant la parole ?
Il lui répondit que si elle savait qui Il était, c’est elle qui Lui aurait demandé de l’eau. De toute évidence, Il n’avait rien pour
puiser, alors comment aurait-Il bien pu faire ? Était-ce un plaisantin, ou essayait-Il de flirter ? Elle se résolut à Lui poser encore
quelques questions.
De fil en aiguille, Il lui révéla son passé, et elle découvrit que l’Étranger avec lequel elle s’entretenait n’était autre que le
Messie promis et envoyé par Dieu pour sauver le monde. Et l’eau dont Il parlait, c’était « l’eau vive » du Saint-Esprit, source
inépuisable d’amour, de joie, de paix, de patience, de gentillesse, de bonté, de foi, et de bien d’autres choses encore.
Ces quelques minutes passées en compagnie de Jésus auprès du puits transformèrent sa vie à tout jamais. Soudain, Dieu
devenait si proche, si réel, si personnel, si présent ! Elle ressentait Son amour, et il était facile de se connecter à Lui. Il lui suffisait
d’ouvrir son cœur à Jésus. Ce jour-là, la femme ne se contenta pas de puiser au réservoir inépuisable de l’Esprit de Dieu, mais elle
n’eut de cesse que toute la ville y puisât également. Sur le coup, les gens pensèrent sans doute qu’elle était un peu folle, ou pour le
moins exaltée, mais ils l’écoutèrent néanmoins. Pour finir, ils vinrent trouver Jésus, et ils crurent en Lui.
Dieu est prêt, dès à présent, dès aujourd’hui, à établir une toute nouvelle relation avec vous : Il vous acceptera exactement
comme vous êtes. Et demain, Il continuera d’être là, prêt à vous emmener encore plus loin. Ce qu’Il adore faire, c’est tout remettre
à neuf, y compris vous.
Voulez-vous puiser à la source intarissable d’eau vive ? Il vous suffit de faire cette simple prière :
Jésus, je crois en Toi. Entre dans ma vie. Pardonne-moi tout le mal que j’ai fait, donne-moi la vie éternelle, et remplis-moi
d'amour et de puissance comme Tu l'as promis à tous ceux qui T’appellent à l’aide. Amen.
Encadré :
Personne ne m’a jamais promis que ce serait facile, et ça ne l’est pas. Mais, en revanche, je suis grandement récompensé de
voir mes enfants grandir, de les voir prendre des décisions d’adultes qui engagent leur avenir, de les voir s’aventurer seuls comme
des êtres indépendants, courageux et attachants. En outre, j’aime ce que je deviens. Le fait d’avoir des adolescents m’a rendu plus
humain, plus humble, moins arrogant, moins sûr de moi. Et au bout du compte, tout cela m’a appris à prendre les choses avec plus
d’humour !
― Un père anonyme, cité dans « Nos enfants et nous », ouvrage collectif sur l’hygiène et la santé, par l’Association des femmes de
Boston (1978)
L’ÉVOLUTION D’UNE MÈRE
Maria Doelher
Quand mon mari et moi n’avions qu’un enfant, je pensais que j’étais une assez bonne maman. Il est vrai que je devais
m’adapter, me plier quelquefois, renoncer à mon indépendance, mais somme toute de façon limitée. Cade était toujours
impeccable, toujours propre, bien habillé et sentant bon. On pouvait facilement le trimbaler partout où l’on allait. Si on avait
quelque chose à faire, on s’y attelait calmement et on finissait toujours par y arriver. Je savais que les choses deviendraient plus
difficiles au fur et à mesure que la famille s’agrandirait, mais je ne m’inquiétais guère, j’étais taillée pour ça.
Ensuite, Brooke est arrivée. C’était un adorable petit bébé, qui ne se réveillait que pour gazouiller et se rendormir. Comme
j’avais pris moins de poids durant cette grossesse, très vite, je retrouvai ma forme et ma silhouette. Si j’étais capable de faire avec
deux, me disais-je, j’étais prête à relever tous les défis. Bref, j’étais une mère modèle.
Sur ce, Zara fit son entrée. Adieu mes belles assurances. Non pas que Zara fût un bébé difficile à proprement parler, mais
soudain, le « tout de suite » devint « 45 minutes plus tard ». J’avais souvent trois bambins en train de pleurer dans trois chambres
différentes. La moindre occupation familiale, qui devait être minutieusement planifiée et mise en œuvre, prenait des allures de
mission sur la lune. Nous avons commencé à entendre ce genre de commentaires : « Tu n’arrêtes donc jamais, je suis fatigué rien
qu’à te regarder ! » Mais les bébés ne restent pas des bébés très longtemps (avant qu’on puisse se ressaisir, les voilà qui font leurs
premiers pas !), et nous avons appris à faire avec. Nous avons également appris que nous n’avions pas à être parfaits. Ni nos
enfants d’ailleurs.
C’est là que j’ai commencé à réaliser que, pour moi, être mère c’était bien plus que mettre au monde des enfants et m’occuper
d’eux physiquement. Cela voulait dire vivre ma vie à travers mes enfants, non pas en leur imposant mes idées et mes rêves, mais en
me réjouissant de leurs triomphes, en étant fière de leurs accomplissements. Partout où nous allions, les gens nous disaient :
« Profitez d’eux pendant qu’ils sont petits ; ça grandira vite ! » Cette vérité commença à pénétrer notre esprit.
Quatre enfants pour finir. Emma, la dernière, a son petit caractère, tout autant que son frère et ses sœurs. À présent, « tout de
suite » veut dire « dans une heure ». Il faut encore tout planifier, bien sûr, mais nous ne prévoyons qu’une activité par jour, maxi.
Nous avons beaucoup de tenues de jeu, et seulement quelques tenues « habillées ». Un jour, juste au moment où nous allions sortir,
Zara a mis du feutre bleu sur la chemise de Cade, et je me suis prise à penser : Au moins c’est sur une chemise bleue, ça ne jure pas
trop. Certes, nous ne passons pas inaperçus, nous nous faisons remarquer partout où nous allons, mais les gens voient que nous
sommes heureux et ils ont l’air d’aimer.
Je continue d’apprendre ce qu’est l’amour et, petit à petit, je vois cet amour transformer ma nature égoïste et rebelle. Chacun
des enfants me façonne un peu plus chaque jour et, pour rien au monde, je ne voudrais qu’il en soit autrement. C’est palpitant,
exaltant, passionnant d’être une famille !
(Maria Doelher est membre à plein temps de la Famille Internationale au Mexique.)
Jamais dépassé
─ Message de Jésus aux mamans
Le métier de mère ne passera jamais de mode, parce qu’être mère veut dire aimer. J’ai fait en sorte que les humains aient
besoin d’amour, et que ce soit à travers leur maman qu’ils fassent leur première expérience de cet amour. Une mère incarne la
tendresse, une tendresse que le nouveau-né peut déjà ressentir et à laquelle il peut répondre.
Donc, si tu as l’impression de passer à côté de la vie parce que tu es coincée chez toi avec rien d’autre à faire que de t’occuper
d’un bébé et d’élever une ribambelle d’enfants, alors que tu pourrais poursuivre une carrière, change ta perspective. Dans la vie, il
n’y a rien de plus beau que l’amour ! Il n’y a rien de plus important que d’apprendre à aimer pleinement. On peut se passer d’une
multitude de choses, mais pas d’une maman. Le métier de mère ne sera jamais dépassé !
Les crêpes à la confiture
Par Misty Kay
Pour la énième fois, mes deux aînés, de 9 et 10 ans, vinrent se plaindre à moi :
― Maman, Sophie me prend tous les legos !
― C’est toujours Julien qui ramasse les meilleurs en premier !
Christie, ma petite dernière de 5 ans, se mit de la partie :
― Ce n’est pas juste, je veux construire un avion mais eux ne veulent pas, pleurnicha-t-elle.
De toute l’après-midi, ils n’avaient cessé de se chamailler. Et tous les prétextes étaient bons. Ce ne sont pourtant pas les
jouets qui manquent, mais ils ne savent pas s’amuser. Et là, de toute évidence, ils passaient à côté de quelque chose.
Au fond de moi-même, je fis monter une petite prière vers le Seigneur pour Lui demander de l’aide : comment leur faire
comprendre ce qui n’allait pas ?
― Qui aime les crêpes sans rien dessus ? lançai-je.
Les enfants se figèrent, surpris de me voir brusquement changer de sujet.
― Qui aime les crêpes sans rien dessus ? répétai-je. Les crêpes toutes sèches qui vous restent en travers de la gorge ?
― Pas moi ! s’écrièrent-ils en chœur.
― Je vois, je vois… Donc, hier, quand vous m’avez demandé de faire des crêpes, vous ne vouliez pas de crêpes sans rien dessus :
vous vouliez des crêpes à la confiture.
La veille, c’était la Fête des Pères, et nous avions préparé un petit déjeuner spécial. Au menu, nous avions, entre autres, des
crêpes à la confiture. Elles vous fondaient dans la bouche, c’était délicieux. Alors je continuai :
― Quand vous me dites que vous voulez vous amuser avec des jouets, ce n’est pas seulement ça que vous voulez. Comme pour les
crêpes, vous ne voulez pas des crêpes nature sans rien dessus. C’est la confiture qui fait toute la différence. Eh bien, l’amitié et la
bonne entente, c’est un peu comme la confiture. Sans elles, ce n’est pas très amusant de jouer. Même avec tous les legos du monde.
Ce qui rend les choses intéressantes, c’est de jouer ensemble, en harmonie. Les crêpes ne suffisent pas, il faut de la confiture.
Les enfants saisirent parfaitement la comparaison et décidèrent de bien jouer ensemble. Ce fut magique. Pendant les jours
qui suivirent, le mauvais temps nous obligea à rester enfermés dans la maison, mais personne ne parut s’en plaindre. Les enfants
jouèrent à tous les jeux qu’ils pouvaient trouver. Chaque fois que je remarquais la moindre saute d’humeur, je me contentais de
leur dire :
― Tiens, il faudrait rajouter un peu de confiture !
Plus tard, je compris que cette leçon n’était pas seulement destinée à mes enfants. Parfois, dans mon travail, je fais de gros
efforts pour atteindre les objectifs que je me suis fixés, et j’en arrive à considérer tout le reste comme une distraction. « Il faut
absolument que je termine ça ! » J’aime pouvoir travailler sans être interrompue. Mais ensuite, je me demande pourquoi mon
travail me paraît si fastidieux, pourquoi il m’apporte aussi peu de satisfactions…
Cela vous arrive-t-il d’essayer de manger des crêpes sans rien dessus ? Nous accordons tant d’importance à nos occupations
que nous oublions que nos crêpes seraient meilleures avec un bon nappage. Ne laissons pas notre travail ou nos loisirs étouffer
l’amitié qui donne du « piment » à notre vie.
Donc, si vous êtes submergé par les soucis, le stress, les pressions du travail, si vous avez l’impression d’avoir perdu la petite
étincelle de joie, si vous vous sentez un peu vide, il vous suffit peut-être de reprendre un peu de confiture. Ça redonnera de la
saveur à votre vie.
(Misty Kay est membre à plein temps de la Famille Internationale aux É.-U.)
QUELQUES CONSEILS à l’usage des parents
Par David Brandt Berg
Les petits ne comprennent pas tout ce qui se passe, mais ils sont sûrs que vous, vous comprenez. Donc, pour eux, ce que vous
dites est parole d’évangile : ils croient en vous. D’où l’importance de respecter leur sensibilité et de les traiter avec délicatesse.
Quand les petits sont d’humeur contrariante, ce n’est pas le moment de leur demander quoi que ce soit. Ils diront non à tout !
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