De fil en aiguille, Il lui révéla son passé, et elle découvrit que l’Étranger avec lequel elle s’entretenait n’était autre que le
Messie promis et envoyé par Dieu pour sauver le monde. Et l’eau dont Il parlait, c’était « l’eau vive » du Saint-Esprit, source
inépuisable d’amour, de joie, de paix, de patience, de gentillesse, de bonté, de foi, et de bien d’autres choses encore.
Ces quelques minutes passées en compagnie de Jésus auprès du puits transformèrent sa vie à tout jamais. Soudain, Dieu
devenait si proche, si réel, si personnel, si présent ! Elle ressentait Son amour, et il était facile de se connecter à Lui. Il lui suffisait
d’ouvrir son cœur à Jésus. Ce jour-là, la femme ne se contenta pas de puiser au réservoir inépuisable de l’Esprit de Dieu, mais elle
n’eut de cesse que toute la ville y puisât également. Sur le coup, les gens pensèrent sans doute qu’elle était un peu folle, ou pour le
moins exaltée, mais ils l’écoutèrent néanmoins. Pour finir, ils vinrent trouver Jésus, et ils crurent en Lui.
Dieu est prêt, dès à présent, dès aujourd’hui, à établir une toute nouvelle relation avec vous : Il vous acceptera exactement
comme vous êtes. Et demain, Il continuera d’être là, prêt à vous emmener encore plus loin. Ce qu’Il adore faire, c’est tout remettre
à neuf, y compris vous.
Voulez-vous puiser à la source intarissable d’eau vive ? Il vous suffit de faire cette simple prière :
Jésus, je crois en Toi. Entre dans ma vie. Pardonne-moi tout le mal que j’ai fait, donne-moi la vie éternelle, et remplis-moi
d'amour et de puissance comme Tu l'as promis à tous ceux qui T’appellent à l’aide. Amen.
Encadré :
Personne ne m’a jamais promis que ce serait facile, et ça ne l’est pas. Mais, en revanche, je suis grandement récompensé de
voir mes enfants grandir, de les voir prendre des décisions d’adultes qui engagent leur avenir, de les voir s’aventurer seuls comme
des êtres indépendants, courageux et attachants. En outre, j’aime ce que je deviens. Le fait d’avoir des adolescents m’a rendu plus
humain, plus humble, moins arrogant, moins sûr de moi. Et au bout du compte, tout cela m’a appris à prendre les choses avec plus
d’humour !
― Un père anonyme, cité dans « Nos enfants et nous », ouvrage collectif sur l’hygiène et la santé, par l’Association des femmes de
Boston (1978)
L’ÉVOLUTION D’UNE MÈRE
― Maria Doelher
Quand mon mari et moi n’avions qu’un enfant, je pensais que j’étais une assez bonne maman. Il est vrai que je devais
m’adapter, me plier quelquefois, renoncer à mon indépendance, mais somme toute de façon limitée. Cade était toujours
impeccable, toujours propre, bien habillé et sentant bon. On pouvait facilement le trimbaler partout où l’on allait. Si on avait
quelque chose à faire, on s’y attelait calmement et on finissait toujours par y arriver. Je savais que les choses deviendraient plus
difficiles au fur et à mesure que la famille s’agrandirait, mais je ne m’inquiétais guère, j’étais taillée pour ça.
Ensuite, Brooke est arrivée. C’était un adorable petit bébé, qui ne se réveillait que pour gazouiller et se rendormir. Comme
j’avais pris moins de poids durant cette grossesse, très vite, je retrouvai ma forme et ma silhouette. Si j’étais capable de faire avec
deux, me disais-je, j’étais prête à relever tous les défis. Bref, j’étais une mère modèle.
Sur ce, Zara fit son entrée. Adieu mes belles assurances. Non pas que Zara fût un bébé difficile à proprement parler, mais
soudain, le « tout de suite » devint « 45 minutes plus tard ». J’avais souvent trois bambins en train de pleurer dans trois chambres
différentes. La moindre occupation familiale, qui devait être minutieusement planifiée et mise en œuvre, prenait des allures de
mission sur la lune. Nous avons commencé à entendre ce genre de commentaires : « Tu n’arrêtes donc jamais, je suis fatigué rien
qu’à te regarder ! » Mais les bébés ne restent pas des bébés très longtemps (avant qu’on puisse se ressaisir, les voilà qui font leurs
premiers pas !), et nous avons appris à faire avec. Nous avons également appris que nous n’avions pas à être parfaits. Ni nos
enfants d’ailleurs.
C’est là que j’ai commencé à réaliser que, pour moi, être mère c’était bien plus que mettre au monde des enfants et m’occuper
d’eux physiquement. Cela voulait dire vivre ma vie à travers mes enfants, non pas en leur imposant mes idées et mes rêves, mais en
me réjouissant de leurs triomphes, en étant fière de leurs accomplissements. Partout où nous allions, les gens nous disaient :
« Profitez d’eux pendant qu’ils sont petits ; ça grandira vite ! » Cette vérité commença à pénétrer notre esprit.
Quatre enfants pour finir. Emma, la dernière, a son petit caractère, tout autant que son frère et ses sœurs. À présent, « tout de
suite » veut dire « dans une heure ». Il faut encore tout planifier, bien sûr, mais nous ne prévoyons qu’une activité par jour, maxi.
Nous avons beaucoup de tenues de jeu, et seulement quelques tenues « habillées ». Un jour, juste au moment où nous allions sortir,
Zara a mis du feutre bleu sur la chemise de Cade, et je me suis prise à penser : Au moins c’est sur une chemise bleue, ça ne jure pas
trop. Certes, nous ne passons pas inaperçus, nous nous faisons remarquer partout où nous allons, mais les gens voient que nous
sommes heureux et ils ont l’air d’aimer.
Je continue d’apprendre ce qu’est l’amour et, petit à petit, je vois cet amour transformer ma nature égoïste et rebelle. Chacun
des enfants me façonne un peu plus chaque jour et, pour rien au monde, je ne voudrais qu’il en soit autrement. C’est palpitant,
exaltant, passionnant d’être une famille !
(Maria Doelher est membre à plein temps de la Famille Internationale au Mexique.)