L’exercice social : une durée de un an, année civile ou autre ( de juin à juin selon l’activité….). Le premier
exercice peut être inférieur ou supérieur de 12 mois, mais la limite ne doit pas dépasser deux ans. C’est un
cas de figure exceptionnel.
Les statuts sont déposés au tribunal de commerce et enregistré auprès des services fiscaux. Le tribunal
enregistre la société après quelques jours ou semaines. Une nouvelle personnalité juridique est crée qui
dispose d’une pièce d’identité : le KBIS, délivré par le greffe. La copie peut être demandée par
quiconque. C’est un résumé des statuts. Les documents sont publiés dans un journal habileté à recevoir les
annonces légales : création, dissolution… contre un paiement. Dés qu’il y a une modification, il faut le
mentionner aux services fiscaux. Le gérant peut être français, européen, ou étranger avec une pièce de
résident ou bien un commerçant étranger.
Le KBIS indique les commissaires aux comptes, les origines des sociétés ( transfert). L’origine des fonds,
l’activité, s’il s’agit d’un fond de commerce ou achat d’un fond de commerce déjà existant, l’adresse, la
date du début d’exploitation, le mode d’exploitation ( directe ou location gérance d’une autre entreprise
), la date, la signature, le paiement d’une taxe.
Quand on dépose les statuts, on joint un formulaire M0 avec option ( SNC sont soumis à la TVA mais pas à
l’IS ). On opte pour un IS ou pas, un régime simplifié pour la TVA ( mensuel ou trimestriel ). Si la coquille
existe, et qu’on achète un fond : il y a des droits de mutations de 4,8% à l’enregistrement.
Au tribunal de commerce on trouve les statuts, le KBIS, les textes des AGO ou AGE, les rapports de
gestion, les rapports des commissaires aux comptes et le dépôt des comptes. On peut avoir des retards
des informations mises à la disposition du public. On trouve au tribunal, l’Etat d’endettement des
entreprises, c’est une information publique. Pour en avoir une copie ( une levée) cela coût environ 100
francs, en revanche la consultation sur place gratuite. Ce document nous permet d’avoir des informations
toutes fraîches ( la trace des dettes les plus important ). Il y a des inscriptions ( comme les hypothèques).
Les dettes sont classées de privilégiés au chirographaires : le trésor ( la TVA mensuelle ou trimestrielle pour
les petits montant. Le Trésor ne peut récupérer que les trois ans : il peut y avoir des retards, des
majorations, ou des pénalités en cas de non-paiement ) . En moyenne, un contrôle tous les 27 ans pour une
entreprise. Si une entreprise ne paye pas sa TVA, le trésor prend une inscription de privilégié, ceci est
valable dans le cas du non-paiement de l’IS, la taxe professionnelle, IR pour les commerçants. L’URSAFF,
dans le cas où les cotisations sociales ne seraient pas versées, c’est à dire environ 40% de la masse
salariale, l’URSAFF peut émettre une inscription pour passer en privilégier. Il peut y avoir également des
inscriptions de nantissement, qui sont des garanties prise sur des biens, sur un fond de commerce par des
créanciers soucieux d’avoir des garanties. On peut trouver également des opérations de crédit bail ou
leasing ou location avec option d’achat. On peut porter des inscriptions dessus pour protéger les biens en
location contre les saisies. Il y a également des nantissements judiciaires, c’est à dire lors de conflit entre
les commerçants. On peut trouver également des Protets dans le cas d’une traite non honorée, dans ce cas
on signal au tribunal de commerce que la traite n’a pas été payée, et celui-ci inscrit un Protet.
Cette levée permet de savoir si l’entreprise est endettée et si les biens lui appartiennent.
2) ETUDE LA LIASSE FISCALE
On trouve au tribunal de commerce, les comptes de l’entreprise. On n’est pas obligé de remettre
une liasse fiscale. Le dépôt de cette liasse fiscale doit s’opérer dans les 3 à 6 mois. La liasse fiscale c’est la
déclaration d’impôt, autour d’elle, il y des documents de présentation de la société :
- Le CERFA : formulaire administratif
- Une page pour l’actif du bilan : désignation, durée de l’exercice, n° de SIRET, code APE ( code
NAF), déclaration en quatre colonnes : la quatrième colonne : N-1 et la première, la seconde et la
troisième avec le brut, l’amortissement et le net.
Le net est le plus important.