Association des Cercles de Progrès du Maroc
c/o Mafoder – km 9, route d’El Jadida – Casablanca
Le péché est un affront fait aux parents qui nous ont donnée des dons, des talents.
L’enfant naît avec une sagesse transmise par les anciens et le rôle des parents est de la développer.
L’individu n’est rien en tant que tel (ainsi les sociétés sont dures à vivre) ; ce qui compte ce sont les
réseaux par lesquels l’individu existe.
Il n’y a pas de contradiction entres tradition et modernité (logique du ET)
Les mythes sont plus importants que l’histoire, les rêves plus que la réalité.
Pour les chinois, l’histoire est une succession d’évènements selon un processus de transformation
silencieuse.
Un évènement est considéré comme l’avènement d’un phénomène annoncé par des signaux faibles
qui annoncent le futur et qu’on n’a pas su détecter. Il est important d’être attentif à ces signaux.
Les orientaux sont aussi pragmatiques, et de ce point de vue s’entendent bien avec les américains. Ils
cultivent l’étonnement, déclencheur du changement.
2. La vérité et la morale
La société est le reflet de l’harmonie du monde.
Le Darma signifie la morale, le devoir.
Il n’y a pas de morale universelle.
En Inde, chaque caste a un devoir particulier. Lorsqu’un individu sort des devoirs de la caste, cela est
perçu comme un chaos.
Plus on appartientl à une caste élevée, plus on a des devoirs (pour les militaires par exemple :
défendre son pays).
Il existe 4 castes (varna) : les brahmanes, les rois et guerriers, les producteurs (jati, organisés en
corporations de métier), les basses castes (les musiciens font partie des basses castes).
Puis li y a les hors castes, les intouchables, les moins purs. Ils représentent 50% de la population
(tanneurs, fossoyeurs, blanchisseurs…)
On ne peut se convertir car « qui change de voie provoque une collision »
L’appartenance à ces castes est héréditaire. On peut sortir d’une corporation mais pas d’une caste.
Le système tient grâce à un système de discrimination positive (depuis les années 90), via des
quotas : il y eu un Président de la caste des intouchables dont le premier ministre était un brahmane !
ce qui créa des problèmes énormes de protocole…
L’appartenance à une caste se manifeste par son nom, sa façon de parler, son identité…
La société indienne est donc très hiérarchisée, à la différence de la société chinoise, égalitaire (on
peut partir « d’en bas » et devenir mandarin.
La notion de karma : c’est la loi de la responsabilité : « tu récoltes ce que tu sèmes », résultat des
actions commises dans ses vies antérieures. (« Il n’y a pas de victime innocente ») on vit dans l’espoir
que l’on pourra passer dans une caste supérieure.
La notion de Bien et de Mal se définit de la façon suivante :
Est Bien ce qui produit l’effet souhaité
Est Mal ce qui ne produit pas l’effet souhaité. Ainsi, la corruption est considérée comme une sagesse
temporelle ! En Orient, ce qui prévaut, c’est la notion d’Ordre et de Désordre (Darma)
La morale évolue donc selon les situations. Refuser le changement, c’est être un imbécile puisque la
vie est changement !
La vérité est plurielle, relative à une époque, un contexte, une caste, un sexe etc…
« Ce qui est bien pour vous n’est pas nécessairement bien pour nous », on n’a pas de certitude (les
orientaux ne commentent pas les évènements). Confucius disait « je ne suis sûr de rien ».
La notion de contradiction n’existe pas car on est toujours dans la logique du ET.
Un des effets de la vérité plurielle, c’est qu’elle suscite la curiosité d’esprit.
Alors que les Occidentaux vivent sur le concept de l’Homme Universel (Droits Universels en France),
ce qui suscite la crainte de s’ouvrir aux autres et du coup de perdre son identité. On a peur du
relativisme, de perdre son sentiment de supériorité.
3. L’Individu, la Société, l’Entreprise.
La Bible exalte le pouvoir de l’Homme sur la nature. Les grecs considéraient l’homme comme étant la
mesure de toute chose. Nous croyons que par la parole et par l’action, on peut transformer le monde.