Association des Cercles de Progrès du Maroc
c/o Mafoder km 9, route d’El Jadida – Casablanca
COMPTE RENDU SEMINAIRE DU Mardi 14 décembre 2010
HESNA CAILLIAU
« L’Inde et la Chine, l’impact de leurs traditions culturelles sur les mentalités, les
comportements et la vie de l’entreprise »
La vie du Club du Jeudi
Une première réunion à l’hôtel Amphitrite de Mohammedia, ex-hôtel Samir. Un cadre
agréable, belle terrasse et belle salle de réunion pour un nombre de participants important,
ce qui était le cas pour cette réunion interclub de fin d’année : environ 45 participants avec
les conjoints et les invités.
Le club du Jeudi (anciennement appelé Rabat) souhaite la bienvenue à deux nouveaux
membres : Francisco Vaamonde et Marc Dobrilovitch, ce qui porte les effectifs du club à 11
membres.
Le taux de présence était de 55% pour le club.
Nous avions aussi un invité de Rabat, Xavier Joseph, de la REDAL.
L’intervention de Hesna Cailliau
Hesna nous est donc revenue cette année pour poursuivre le dialogue entre les religions et les
cultures.
Elle se présente rapidement : en plus de ses activités de recherche, d’écriture et d’enseignement,
Hesna accompagne des chefs d’entreprise en Chine, en Inde, afin de les conseiller dans leurs
négociations.
Dans le groupe, une dizaine de dirigeants travaillent dans ces pays et sont d’autant plus intéressés
par ce que va nous exposer Hesna.
Plan de son intervention :
1. Le Temps
2 .La vérité et la morale
3 .L’individu, la société , l’entreprise
4. La conception de l’existence
5. La pensée
6. L’Efficacité
7. Le travail et l’organisation
Hesna commence par une longue introduction.
Culture et religion sont intrinsèquement liées, que l’on soit croyant ou non. Les cultures sont avant tout
des valeurs qui façonnent la vision du monde.
Les valeurs occidentales prônent l’individu, la liberté, la démocratie.
Les valeurs orientales mettent en avant l’ordre social et les réseaux.
L’ordre social en Inde repose sur le système des castes .Or, l’Inde est la plus vieille démocratie du
monde ! C’est la caste qui confère l’identité aux personnes.
Il n’y a pas de mariage d’amour en Inde, ce sont des mariages arrangés au sein de sa caste.
Pour l’indien, Dieu estaussi évident que leur souffle, c’est l’énergie, cela ne se discute pas.
(Dieu, Dies vient des 2 mots sanscrits Devi et Deva qui signifient énergie et lumière).
Dieu on ne le discute pas, on le goûte, on l’a en soi.
En Chine,l’ordre social est organisé par le PC. Seul un gouvernement fort peut maintenir unité de la
Chine.
Le chinois est individualiste.
La langue modèle les mentalités, la liberté est un mot qui n’existe pas en chinois.
Mot nouveau Ziyou= à partir de soi, chacun pour soi = catastrophe pour tous.
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Décider en occident c’est trancher (Alexandre le Grand trancha le nœud gordien), alors qu’en Inde et
en Chine, c’est épouser un processus qui conduit au consensus (ce qui explique la lenteur de la prise
de décision) mais l’exécution est très rapide car tout le monde en est informé.
En Occident, les phrases commencent par le « Je ». La construction de la phrase chinoise évoque
l’espace, le temps, le lieu ; il n’y a pas de conjugaison, pas de verbe être.
On est dans la logique du ET, les individus sont complémentaires.
Nous reprochons la contrefaçon à ces pays. Or, copier n’est pas voler , copier (XUE) c’est apprendre
et c’est un hommage rendu aux anciens. Les études sont basées sur la copie, sur l’apprendre « par
cœur ».
Les Chinois ne comprennent pas ce reproche ; pour eux, leur civilisation a tout inventé ( poudre,
boussole etc ..).
La Chine utilise beaucoup la omancie ; en Chine le 4 veut dire aussi la mort, le 8 est très positif
(c’est le symbole de l’éternité), il faut faire appel à un prêtre taoïste pour donner les bonnes directions.
Un bâtiment doit être « béni » par un prêtre pour être vendable.
La Direction Ouest Est est faste (la bonne direction du lit doit orienter les pieds vers l’Ouest, les pieds
ne doivent pas être au Nord ni au Sud).
Le conformisme est une valeur (les japonais sont les plus conformistes au monde, selon un dicton
japonais : « un clou sort on l’enfonce ». Etre unique est une offense.
On peut s’accorder un temps pendant lequel on a le droit de « s’éclater » mais de façon très codifiée
et dans un temps limité ; après il faut rentrer dans le rang.
On ne peut pas croire en l’universalité de la culture occidentale, politiquement dangereux et contre-
productif dans les affaires. Intégration n’est pas assimilation (intégrer c’est accepter la différence).
Vouloir assimiler ne peut que renforcer le sentiment communautaire.
La conscience individuelle est faible mais la conscience collective est forte en Inde et Chine. (C’est
Socrate qui a éveillé l’Occident à la conscience individuelle). On y trouve peu l’esprit critique.
On n’entend jamais en Orient que la globalisation va perdre les traditions, les valeurs. Pour eux, c’est
la diversité et c’est ce qui fait la richesse.
Le PC chinois sait qu’Il faut prendre en compte les besoins fondamentaux du peuple.( Comment ça
va ? se dit as-tu mangé en chinois).
Selon une vieille maxime, le souverain c’est le bateau, le peuple c’est l’eau, qui porte le bateau mais
peut aussi le renverser….
Pour Bouddha, le pessimisme est un laisser aller et il est contagieux. Pensée, parole et action sont les
3 portes. Le bonheur est un devoir, il faut contrôler sa pensée pour y parvenir ; à une pensée
négative, il faut apporter une contre valorisation.
L’optimisme du dirigeant d’entreprise est la sève. C’est un optimisme de combat.
Pour comprendre l’Inde, il faut comprendre l’hindouisme la plus vieille des religion avec plus de 5000
ans d’existence.,
La grande différence entre Hindouisme et Bouddhisme (vieux de 2500 ans) c’est qu’il n’y pas de
castes.
Le Bouddhisme est arrivé en Chine au 1er siècle par la Route de la Soie.
Il a un caractère très pratique qui correspond bien à la culture du chinois.
Pour le Bouddhisme, les causes principales de la souffrance sont :
L’Avidité des désirs, mettre les désirs sous la claire lumière de notre conscience (références
internes)
L’Ignorance, le refus de voir la réalité telle qu’elle est (on la voit telle qu’on voudrait ou qu’on
craint qu’elle soit)
L’Attachement, aux biens, au statut, à sa femme, ses enfants… (seul le détachement permet
le vrai amour) « va vers toi-même ma belle ma bien aimée… » cantique des cantiques. Il
souligne le caractère éphémère de toute chose.
Le mot « religion » n’existe pas dans les langues orientales. De même qu’un dieu créateur. Il est en
chacun de nous. En Orient, on ne parle pas de bouddhisme ou d’hindouisme ; ce sont des concepts
occidentaux. On évoque la voie.
Le soi est le souffle de Dieu qui est en nous.
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1. Le temps
La Vision Occidentale du temps est lié à la Bible (Dieu créateur), le Big Bang originel.
On recherche les causes à l’origine des phénomènes, voire la cause originelle, puis une succession
d’évènements majeurs qui se suivent et sont détachés les uns des autres qui font basculer le monde,
créent des ruptures. Nous avons une vision linéaire et causale, il faut aller droit à l’essentiel.
Pour nous le mal c’est la tentation, la transgression.
On met l’accent sur un but. « Nous n’avons qu’une vie et il ne faut pas la rater ».
Indien et Chinois ont une vision cyclique du temps, en forme de spirale, avec des évènements reliés
les uns aux autres, et des processus d’alternance. La question pour eux est « comment ? ».
Le monde est pour eux complexe et interdépendant. Il n’y a pas de création originelle mais une auto
création perpétuelle, il y a donc eu plusieurs Big Bang.
Dieu est le cœur battant du monde.
Leur pensée est toute en détours et en circonvolutions. Tout ce qui est droit donne le sentiment du
faux : « L’Arbre tordu vivra sa vie, l’arbre droit finit en planche ». (regardez les jardins japonais). Le
détail est important, si on ne s’y attache pas, c’est considéré comme de la négligeance.
La vérité est plurielle, et les orientaux manient l’art du détour et de l’esquive.
Le mal est la fixation, théorie et modèles sont des abstractions inutiles puisque la vie est mouvement.
Il ne faut jamais se raidir dans une position, ni se fixer de but mais saisir les opportunités.
Dans la langue chinoise, les mots début et fin n’existent pas. Tout est le but de quelque chose car
la vie est mouvement, la seule chose qui ne change pas c’est que tout change. Le dragon symbolise
ce mouvement.
La voie se trace au fur et à mesure que l’on chemine.
« Le passé est dépassé, le futur aléatoire, seul l’instant présent est vrai ».
Il faut adopter la stratégie de l’eau qui ne revient jamais en arrière et trouve son chemin en s’adaptant
au terrain,
et la stratégie du chat, qui peut attendre jusqu’à saisir le moment opportun.
Ils n’ont pas une culture guerrière. La Chine (l’Empire du Milieu) est tournée vers son centre, bien
qu’ayant découvert la boussole, elle ne s’en est pas servi pour conquérir le monde .La muraille a été
construite pour se protéger des envahisseurs. Les militaires sont plutôt méprisés. Son génie, c’est le
commerce.
Tout se noue dans la relation, cela prend du temps, alors que les Occidentaux sont pressés on n’a
pas de temps à perdre », « le temps c’est de l’argent ») et on a plusieurs vies pour se réaliser….
Un contrat n’est jamais fini, les modifications peuvent sans arrêt être apportées. Il faut devenir ami
avec eux après c’est à vie (la relation prend du temps).En Asie le temps c’est la relation.
La vieillesse= expérience, sagesse, beauté.
« L’âge ingrat, c’est entre 6 et 60 ans, on devient beau après »
Ils ne comprennent pas notre « jeunisme »
Cette vision du temps implique pas de culte de la mémoire passée (il faut tourner la page) ;
mémoire et anxiété sont à peu près le même mot (Chita Chinta). Il n’y a pas de recherche du bonheur
(quête du bonheur = idée grecque, qui suppose une projection sur l’avenir).
Leur recherche c’est le développement, l’entretien et la sauvegarde de leur capital énergie car il peut
se détruire.
Ayurvéda, médecine indienne = science de longue vie. L’énergie se trouve 3 doigts sous le nombril et
doit remonter à l’esprit.
« Qui voit l’invisible est capable de l’impossible ».
La modestie est cultivée ; on peut étaler ses richesses mais on ne cherche pas à briller, à étaler ses
compétences. « Les océans sont en dessous des fleuves et en récoltent les eaux »
Il n’y a pas de sentiment tragique de l’existence (alors que nos 3 religions monothéistes ont le
jugement dernier). Les occidentaux sont dans le jugement car ils sont dans une culture de la
culpabilité. Pour les orientaux, pas de jugement dernier, rien n’est vraiment catastrophique et rien
n’est définitif
Weiji est le terme qui signifie danger et opportunité. Il n’y a donc pas d’échec, il n’est que des
enseignements.
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Le péché est un affront fait aux parents qui nous ont donnée des dons, des talents.
L’enfant naît avec une sagesse transmise par les anciens et le rôle des parents est de la développer.
L’individu n’est rien en tant que tel (ainsi les sociétés sont dures à vivre) ; ce qui compte ce sont les
réseaux par lesquels l’individu existe.
Il n’y a pas de contradiction entres tradition et modernité (logique du ET)
Les mythes sont plus importants que l’histoire, les rêves plus que la réalité.
Pour les chinois, l’histoire est une succession d’évènements selon un processus de transformation
silencieuse.
Un évènement est considécomme l’avènement d’un phénomène annoncé par des signaux faibles
qui annoncent le futur et qu’on n’a pas su détecter. Il est important d’être attentif à ces signaux.
Les orientaux sont aussi pragmatiques, et de ce point de vue s’entendent bien avec les américains. Ils
cultivent l’étonnement, déclencheur du changement.
2. La vérité et la morale
La société est le reflet de l’harmonie du monde.
Le Darma signifie la morale, le devoir.
Il n’y a pas de morale universelle.
En Inde, chaque caste a un devoir particulier. Lorsqu’un individu sort des devoirs de la caste, cela est
perçu comme un chaos.
Plus on appartientl à une caste élevée, plus on a des devoirs (pour les militaires par exemple :
défendre son pays).
Il existe 4 castes (varna) : les brahmanes, les rois et guerriers, les producteurs (jati, organisés en
corporations de métier), les basses castes (les musiciens font partie des basses castes).
Puis li y a les hors castes, les intouchables, les moins purs. Ils représentent 50% de la population
(tanneurs, fossoyeurs, blanchisseurs…)
On ne peut se convertir car « qui change de voie provoque une collision »
L’appartenance à ces castes est héréditaire. On peut sortir d’une corporation mais pas d’une caste.
Le système tient grâce à un système de discrimination positive (depuis les années 90), via des
quotas : il y eu un Président de la caste des intouchables dont le premier ministre était un brahmane !
ce qui créa des problèmes énormes de protocole…
L’appartenance à une caste se manifeste par son nom, sa façon de parler, son identité…
La société indienne est donc très hiérarchisée, à la différence de la société chinoise, égalitaire (on
peut partir « d’en bas » et devenir mandarin.
La notion de karma : c’est la loi de la responsabilité : « tu récoltes ce que tu sèmes », résultat des
actions commises dans ses vies antérieures. (« Il n’y a pas de victime innocente ») on vit dans l’espoir
que l’on pourra passer dans une caste supérieure.
La notion de Bien et de Mal se définit de la façon suivante :
Est Bien ce qui produit l’effet souhaité
Est Mal ce qui ne produit pas l’effet souhaité. Ainsi, la corruption est considérée comme une sagesse
temporelle ! En Orient, ce qui prévaut, c’est la notion d’Ordre et de Désordre (Darma)
La morale évolue donc selon les situations. Refuser le changement, c’est être un imbécile puisque la
vie est changement !
La vérité est plurielle, relative à une époque, un contexte, une caste, un sexe etc…
« Ce qui est bien pour vous n’est pas nécessairement bien pour nous », on n’a pas de certitude (les
orientaux ne commentent pas les évènements). Confucius disait « je ne suis sûr de rien ».
La notion de contradiction n’existe pas car on est toujours dans la logique du ET.
Un des effets de la vérité plurielle, c’est qu’elle suscite la curiosité d’esprit.
Alors que les Occidentaux vivent sur le concept de l’Homme Universel (Droits Universels en France),
ce qui suscite la crainte de s’ouvrir aux autres et du coup de perdre son identité. On a peur du
relativisme, de perdre son sentiment de supériorité.
3. L’Individu, la Société, l’Entreprise.
La Bible exalte le pouvoir de l’Homme sur la nature. Les grecs considéraient l’homme comme étant la
mesure de toute chose. Nous croyons que par la parole et par l’action, on peut transformer le monde.
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Pour les orientaux, la religion pousse à s’adapter aux mondes et non les transformer. (« observer pour
mieux absorber » philosophie du nord de l’Indus) Il s’agit d’accompagner le changement et non
seulement s’y adapter, « onduler sur les vagues du Yin et du Yang » .
En Occident, nous sommes dans une culture de la parole ( la rhétorique, la dialectique viennent des
grecs ; les juifs qui privilégient le débat contradictoire [pilpoul] la question est plus importante que
la réponse).
Pour les Chinois, le questionnement est un signe d’immaturité (ce sont les enfants qui posent des
questions). La discussion provoque la division (donc pas de débat contradictoire) ; de plus, il ne faut
pas faire perdre la face à un chinois sinon la relation est rompue.
La tradition exalte le silence. « Celui qui parle ne perçoit pas » Lao Tseu.
Connaître en chinois signifie à la fois « sentir » et « observer »…
On suggère, on ne démontre pas, on ne conclut pas ; la parole est simplement là pour apprivoiser son
interlocuteur. Il faut observer pour mieux comprendre. Pour un chinois, ce que l’on ne dit pas est plus
important que ce que l’on dit.
Ce qui est clair n’est pas chinois, ce qui n’est pas clair n’est pas français !
Il est important de s’adapter au climat quand on commence une négociation, on parle de choses et
d’autres pour créer un climat favorable. On commence à traiter les détails, car, si on ne s’entend pas
sur les points mineurs comment pourrait-on s’entendre sur les points majeurs.
Les Chinois sont capables d’utiliser les techniques de négociation occidentales quand ils le souhaitent
puis passer aux techniques chinoises !
Les Indiens au contraire, aiment la parole, les grandes explications. Mais ils ne vont pas contredire car
toutes les opinions se valent, tout le monde a raison en même temps.
L’Inde et la Chine connaissent une évolution économique différente qui s’explique par :
En Inde, même si le pays compte le plus grand nombre d’ingénieurs « high tech » au monde, il
subsiste 45% d’analphabètes.
L’Inde manque d’infrastructures ; on y parle 22 langues différentes. Les indiens sont très doués pour
les chiffres (ils ont inventé le 0, les décimales). Ils aiment la bonne vie et sont très dépensiers.
En Chine, l’étude est une valeur fondamentale (Confucius), comme pour les juifs qui ne connaissent
pas l’analphabétisme. Ils ont anticipé sur les besoins d’infrastructure, tous les chinois parlent le
mandarin. Leurs statistiques sont toutes fausses (l’unité de mesure étant 10 000) ! ce sont de grands
épargnants (45% du PIB).
Pour faire des affaires en Orient :
Nouer des liens d’amitié (cela prend du temps)
Mettre en valeur son interlocuteur
Ne jamais critiquer, contredire son interlocuteur même s’il a tort
Transformer toute critique en suggestion, proposition
Ne pas donner de réponse tranchée (le « oui » et le « non » n’existent pas en chinois)
Utiliser des phrases positives et pas négatives
Ne jamais chercher à avoir raison
Rester toujours souriant, ne jamais se mettre en colère, ni s’impatienter
Garder la maîtrise de soi (les indiens n’aiment pas les chiens car ils font trop de cabrioles)
Ne pas faire de « blagues »
Envoyer toujours un feed-back positif, toujours dire « bravo » et « merci »
Ne pas présenter un plan de façon hiérarchisée pour ne pas donner l’impression de vouloir
imposer ses proprespriorités
Ne pas faire perdre la face ni à un individu ni à un groupe (honte signifie : «10 yeux te
regardent»)
Ce doit être toujours la même personne qui négocie le contrat et assure le suivi de l’affaire.
La franchise n’est pas une valeur, elle est assimilée à de l’arrogance, de l’insolence.
NB : Un chinois peut s’excuser mais ne reconnaîtra jamais ses erreurs, on ne peut pas dire
« vous vous êtes trompés », et on peut s’excuser mais pas se justifier
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