Un certain nombre de conditions d’autorisation sont définies (cf. diapo n° 3) et des
dispositions particulières ou des pratiques d’évaluation sont listées (cf. diapo n°4).
b) le décret sur les conditions techniques de fonctionnement reprend la nécessité :
- de la concertation pluridisciplinaire au sein du réseau,
- de la continuité des soins,
- de la qualification des personnels médicaux.
Sans qu’il y ait des normes de personnel, on relève cependant la présence de
recommandations de bonnes pratiques qui définissent les personnels nécessaires.
Il y a par ailleurs des conditions d’agrément supplémentaires qui seront définies
par l’INCA.
c) l’arrêté sur les seuils
C’est l’activité par établissement qui est prise en compte et non pas l’activité par
praticien.
Le Docteur MARQUIS poursuit la présentation en indiquant que ces textes
réglementaires conduisent à la révision du volet cancer du SROSS III dans un
délai de dix-huit mois à compter de la publication de l’arrêté. Elle dresse un bilan
de ce qui a été fait dans le cadre du SROS III publié en mars 2006 et de ce qu’il
reste à faire en vue d’une publication du SROS révisé en 2008. Elle conclut la
présentation sous forme de 4 questions :
- le volet thématique « traitement du cancer » doit-il être réécrit et si oui, de
quelle manière ?
- est-il possible de valider dès aujourd’hui le bilan de l’existant en terme d’offre
de soins en cancérologie en Bretagne à travers les tableaux d’activité qui
seront discutés dans le point 2 de l’ordre du jour ?
- est-il possible de définir dès aujourd’hui des objectifs d’amélioration de la
qualité et de l’efficience des soins ?
- quand saisir les conférences sanitaires de territoires sur la définition des
objectifs quantifiés de l’offre de soins (OQOS) ? Ces derniers doivent
impérativement être élaborés en terme de sites d’implantation d’activités de
traitement du cancer, sous chacune de leur forme, dans l’annexe territoriale
opposable du SROS révisé.
Le Docteur FEGER s’interroge pour savoir s’il est prévu d’informer les
chirurgiens sur les seuils d’activité afin qu’ils ne « tombent pas des nues « en 2008.
Saisir les conférences sanitaires de territoire à l’automne lui paraît déjà très tardif.
Madame le Docteur CHAPERON, au sujet des seuils de chirurgie, rappelle que
les professionnels peuvent travailler sur des plateaux techniques différents, là où
l’établissement sera autorisé.
Le Docteur ALLIOUX indique qu’il faut conduire une requête dans les bases
PMSI pour examiner les seuils d’activité pour chaque établissement.
Par rapport à la chimiothérapie, plusieurs participants soulignent la difficulté de
compter la file active et se demandent si la chimiothérapie orale doit être prise en
compte ? Pour le Dr Sablonnière, la réponse est oui dans la mesure où l’arrêté
évoque une autorisation de pratique thérapeutique « chimiothérapie ou autres
traitements médicaux spécifiques du cancer ».
Le Docteur LAURENT souligne qu’il y a déjà de nombreux indicateurs de
qualité disponibles : pour la radiothérapie on remplit 200 indicateurs au moins