veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
94 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Lundi 14 Décembre 2009
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur
les thèmes concernant: la Turquie, le génocide arménien, le
négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union
européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le
temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en
ligne sur: http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi
dans votre boîte email. Bonne lecture.
Les députés du parti dissous DTP se retirent des débats parlementaires
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose
cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de
ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des
propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
L’Arménie menace d’annuler l’accord avec la Turquie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre la
traduction des extraits d'articles en anglais d'Armenialiberty et de la Radio
Publique d’Arménie parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne
pour la Justice et la Démocratie du 11 décembre 2009. "Jeudi, l’Arménie a
explicitement menacé d’annuler son accord historique avec la Turquie si
Ankara continuait à subordonner sa mise en œuvre à la résolution du
conflit du Haut-Karabakh."
Fin de l'ouverture démocratique: le parti pro-kurde DTP dissous
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente
cet article d'Info-Türk au sujet de la dissolution du parti pro-kurde DTP.
"La Cour constitutionnelle turque a, par sa décision de dissoudre le Parti
pour une société démocratique (DTP), principal parti pro-kurde du pays,
enterré définitivement la soi-disant "ouverture démocratique" lancée par
le gouvernement d'Erdogan sous la prétention de mettre fin à 25 ans de
conflit."
Revue de la presse turque 12.12.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose
la revue de la presse turque du 12 décembre publiée sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas
commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes
envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous
toute réserve.
Erdogan : "mes ancêtres n'ont jamais commis de génocide !"
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – L'historien et diplomate Ara
Papian* répond ici au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan qui a
déclaré, après sa récente rencontre à la Maison Blanche avec le Président
américain Barack Obama, « mes ancêtres n’ont pas commis de génocide
». Le PM turc avait tenu ces propos à l’Université Johns Hopkins lors de
ses réponses aux questions du public. Voici la traduction de l'article de Ara
Papian, par La revue Europe&Orient de l'Institut Tchobanian.
Belgique : Bahar Kimyongür attend son verdict mercredi
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN diffuse l'appel
du CLEA : rassemblement ce mercredi 16 décembre à 8h30 sur les
marches du Palais de Justice de Bruxelles, à l'occasion du verdict du
procès DHKP-C, à l'encontre de Bahar Kimyongür et de ses co-inculpés. Le
Clea est un collectif citoyen de Belgique qui conteste les législations
antiterroristes. Le militant belgo-turc Bahar Kimyongür a rendu publique
une déclaration où il affirme : "Aujourd’hui, nous continuons à faire
entendre les aspirations légitimes du peuple kurde dont les libertés
d’expression et d’association ont une nouvelle fois été bafouées suite à
l’interdiction par la Cour constitutionnelle turque de son principal
représentant, le Parti pour une société démocratique (DTP)."
Dissolution du DTP, évaluée par M. Gül
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose
cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de
ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des
propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve. "Rencontrant les journalistes
au Monténégro, le Président de la République Abdullah Gül a répondu aux
questions portant sur la dissolution du Parti de la société démocratique
DTP, par la Cour constitutionnelle."
Normalisation arméno-turque : Les menaces arméniennes portent
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre la
traduction des extraits d'articles en anglais d’Armenpress et
d’Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour
la Justice et la Démocratie du 13 décembre 2009. "Le président arménien
Serge Sarkissian avait eu dans la soirée du 10 Décembre, une
conversation téléphonique avec la Secrétaire d’Etat américaine Hillary
Clinton, à l’initiative de cette dernière."
Revue de la presse turque 13.12.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose
la revue de la presse turque du 13 décembre publiée sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas
commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes
envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous
toute réserve.
Clinton intervient après les avertissements de Sarkissian à la Turquie
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a téléphoné au président
Serge Sarkissian jeudi soir, quelques heures à peine après la menace de
ce dernier d’annuler les accords arméno-turcs si Ankara ne les applique
pas inconditionnellement.
Génocide/Rwanda:journaliste condamné
Une ex-journaliste de l'ancienne Radio-télévision libre des milles collines
(RTLM), Valérie Bemeriki, a été condamnée à la perpétuité pour son rôle
dans le génocide de 1994 au Rwanda, a-t-on appris ce matin auprès de
militants des droits de l'homme.
Les députés kurdes boycottent le parlement turc après la dissolution de
leur parti
Le principal parti pro-kurde de Turquie a annoncé samedi que ses députés
boycotteraient le Parlement turc, au lendemain de la décision de la Cour
constitutionnelle de dissoudre le parti, qui est accusé de liens avec la
rébellion kurde.
Erdogan : mes ancêtres n’ont pas commis de génocide
Après sa réunion avec le Président américain Barack Obama à la Maison
Blanche, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a fait un discours
à l’université Johns Hopkins et a répondu aux questions du public. Faisant
des remarques sur les évènements de 1915, Erdogan a dit « mes ancêtres
n’ont pas commis de génocide ».
Darfour: 2 membres de la Minuad relâchés
Deux membres de la force de paix internationale au Darfour (Minuad), un
Nigérian et une Zimbabwéenne, capturés en août par des hommes armés
près de la ville de Zalinguei, ont été libérés dimanche par leurs ravisseurs.
Courrier des lecteurs : Grave erreur de titrage. La Turquie a façonné le
christianisme......
"A l’attention de la rédaction du journal La Croix. Dans votre numéro daté
du 2 décembre courant, en page 5 , nous pouvons lire avec stupéfaction
des contresens que je tiens à démentir."
La justice turque dissout le parti pro-kurde, décision lourde de
conséquences
La Cour constitutionnelle turque a prononcé vendredi la dissolution du
principal parti pro-kurde du pays, une décision qui a été immédiatement
suivie de manifestations de colère dans la communauté kurde, dans le
sud-est du pays et à Istanbul.
Rwanda: le président Kagame réélu à la tête du FPR
Le président rwandais Paul Kagame a été réélu samedi à la tête du Front
patriotique rwandais (FPR, ex-rébellion), au pouvoir depuis 1994 au
Rwanda, a constaté un correspondant de l'AFP.
Exportations de gaz vers l'Arménie via le Caucase suspendues
La Russie a suspendu ses exportations de gaz vers l'Arménie par peur
d'une attaque terroriste, rapporte l'agence Interfax lundi en citant des
officiels russes. Cette mesure est aussi valable pour deux républiques
russes du Caucase.
Inquiétude en Turquie après la dissolution du DTP
Ce sont la déception et l’inquiétude qui prédominent en Turquie après la
dissolution du DTP. Alors que cette décision semblait inévitable, certains
observateurs espéraient que la Cour constitutionnelle renoncerait
finalement à aller jusqu’à cette extrémité, comme elle l’avait fait, l’an
dernier, pour l’AKP.
Erdogan viole l’esprit des protocoles arméno-turcs
"Pour être très clairs, nous n’acceptons pas le génocide. C’est un
mensonge total etc." Ces propos de Recep Tayyip Erdogan, prononcés le 7
décembre lors du Charlie Rose Show, la célèbre émission de la télé
américaine, constituent la dernière en date des provocations
négationnistes du Premier ministre turc.
Les hommes d'affaires turcs préoccupés par une nouvelle "polarization de
la société"
L'Association des industriels et hommes d'affaires turcs (TUSIAD) s'est
dite préoccupée dimanche par le risque d'une nouvelle "polarisation de la
société" suite à la dissolution d'un parti pro-kurde par la cour
constitutionnelle.
Documentaire sur la négation du Génocide Arménien projeté à l’Université
de Londres
Un document d’étude de long métrage signé Gagik Karagheuzian sur la
négation du Génocide Arménien, dont le titre est ’ Le Livre Bleu ’ a été au
centre d’un débat passionné entre étudiants en cinéma, militants des
droits de l’homme et journalistes, au Théatre Hitchcock du Collège Queen
Mary (Université de Londres). "Je n’ai jamais rien vu de pareil," a dit le Dr
Atlana. " C’est un documentaire tellement fort qui m’a réellement ouvert
les yeux sur la négation du génocide aujourd’hui."
Incidents en Turquie après l'interdiction du principal parti kurde
Des affrontements ont éclaté samedi 12 décembre dans le sud-est de la
Turquie, au lendemain de la décision de la Cour constitutionnelle de
dissoudre le principal parti pro-kurde du pays, accusé d'être lié aux
séparatistes armés du PKK.
Le ministre azéri de la Défense menace de la reprise de la guerre...tout en
saluant le processus des négociations de paix
« Si le conflit du Haut Karabagh ne parvient à trouver une résolution avec
la restitution de l’ensemble des territoires de l’Azerbaïdjan, la guerre
deviendra inéluctable ». Nouvelle déclaration guerrière hier, du ministre
azéri de la Défense, Safar Abiyev.
L'UE condamne la dissolution d'un parti pro-kurde en Turquie
L'Union européenne s'est déclarée vendredi "préoccupée" par la décision
de la Cour constitutionnelle turque de dissoudre le principal parti prokurde du pays, une décision qui a été immédiatement suivie de
manifestations de colère dans la communauté kurde, dans le sud-est du
pays et à Istanbul.
Une explosion fait 19 morts dans une houillère de Turquie
Une explosion de dynamite dans une houillère du nord-ouest de la Turquie
a fait 19 morts, annonce le ministre turc du Travail, Omer Dincer.
Heurts à Istanbul en marge d'une manifestation pro-kurde
Quelque 200 manifestants kurdes dénonçant la décision de la Cour
constitutionnelle turque de dissoudre le Parti pour une société
démocratique (DTP, pro-kurde) ont jeté dimanche des pierres et cocktails
incendiaires contre des magasins, véhicules et habitations d'un des
principaux quartiers d'Istanbul, Beyoglu.
La Cour constitutionnelle turque a dissout le DTP
Prise à l’unanimité de ses 11 membres, la décision de la Cour a également
banni de la vie politique, pour 5 ans, 37 responsables de ce parti, dont
son leader et député Ahmet Türk (photo), la députée Aysel Tuğluk, ainsi
que les maires de Batman, Nejdet Atalay et de Siirt, Selim Sadak.
Parti turque interdit: l'UE s'inquiète
La Commission européenne a exprimé aujourd'hui sa crainte que la
dissolution vendredi du principal parti pro-kurde par la Cour
constitutionnelle turque porte atteinte au pluralisme.
Haut-Karabakh: une guerre inévitable si l'intégrité territoriale de Bakou
est menacée
Une guerre arméno-azerbaïdjanaise est inévitable si on essaie de régler le
conflit du Haut-Karabakh sans respecter l'intégrité territoriale de
l'Azerbaïdjan, a déclaré samedi à Bakou le ministre azerbaïdjanais de la
Défense Safar Abiev
Chronologie du Kurdistan (1920-2009)
Les origines des Kurdes remontent aux Mèdes, peuple de l'Iran ancien qui
régna du VIIe siècle au Ier siècle après Jésus-Christ. Leur langue est
rattachée aux langues iraniennes. On compte aujourd'hui entre 20 et 25
millions de Kurdes répartis principalement sur quatre pays : 13 à 15
millions en Turquie; 5 à 6 millions en Iran; 4 à 5 millions en Irak; 1,5
million en Syrie et 50 000 en Arménie, sans compter ceux de la diaspora.
La plupart des Kurdes sont musulmans sunnites.
L'interdiction du DTP provoque un engrenage de violences
Des manifestants dénonçant l’interdiction par la justice du parti pro-kurde
DTP sont à l’origine de violences après l’intervention de la police,
dimanche 13 décembre 2009, dans le centre d'Istanbul, comme dans
d’autres villes de Turquie.
Suspension des livraisons de gaz russe à l'Arménie
Moscou a suspendu ses livraisons de gaz à l'Arménie après la découverte
d'une bombe près d'un gazoduc dans le sud de la Russie, rapporte
l'agence de presse Interfax lundi, citant un responsable de la compagnie
géorgienne assurant le transit du gaz.
L’ambassadeur turc aux USA quitte son poste après la visite de Recep
Tayyip Erdogan
L’ambassadeur de la Turquie aux Etats-Unis a quitté son poste juste trois
jours après la visite de son Premier ministre à Washington. Nabi Sensoy,
qui servait comme ambassadeur depuis janvier 2006, avait soumis sa
démission jeudi, selon une source familière avec l’ambassade Turque.
Les incidents continuent en Turquie après l’interdiction du parti
parlementaire kurde
En Turquie, l'heure est à nouveau aux violentes manifestations de jeunes
Kurdes, avec répression et arrestations par dizaines : trois jours après la
dissolution, le 11 décembre, par la Cour constitutionnelle, du seul parti
parlementaire pro-kurde, le Parti de la société démocratique (DTP), on
pourrait croire anéanties les récentes avancées sur cette question cruciale
pour l'avenir du pays.
Génocide au Rwanda: une journaliste de la radio RTLM condamnée à la
perpétuité
Une ex-journaliste de l'ancienne Radio-télévision libre des milles collines
(RTLM), Valérie Bemeriki, a été condamnée à la perpétuité pour son rôle
dans le génocide de 1994 au Rwanda, a-t-on appris lundi auprès de
militants des droits de l'homme.
La justice turque relance la confrontation avec les Kurdes
«Quel bonheur de pouvoir se dire turc !», proclament des pancartes
rouillées le long des avenues de Diyarbakir, la «capitale» des Kurdes, au
sud-est de la Turquie. Ses habitants ont beau ne plus prêter attention à la
propagande de l'État turc, l'injonction sonne ces jours-ci comme une
provocation.
Deux otages de l'ONU libérés au Darfour
Deux employés civils de la force de maintien de la paix ONU-Union
africaine au Darfour (MINUAD) ont été libérés dimanche après avoir été
pris en otage pendant une centaine de jour, a annoncé dimanche l'ONU.
Moscou ne livre plus de gaz à l'Arménie
La Russie a suspendu dimanche ses livraisons de gaz à destination de
l'Arménie ) la suite de la découverte d'une bombe à proximité d'un
gazoduc dans le sud de la Russie, a rapporté lundi l'agence de presse
Interfax en citant un responsable de la compagnie géorgienne assurant le
transit du gaz.
Le journal arménien Agos las d’être une cible
L’avocate Fethiye Çetin soutient que la justice pourrait fusionner les procès
du meurtre de Hrant Dink avec celui du gang Ergenekon si de nouvelles
découvertes tombent suite à la découverte de l’opération "la cage". Elle a
dit que le journal déposera plainte suite à la découverte de la liste des
abonnés du journal dans le cadre de l’opération « la cage ».
Un parfum de nouveautés pour le Papier d'Arménie
A Montrouge, en banlieue parisienne, l'usine d'où sortent les petits carnets
de Papier d'Arménie a encore tout de la manufacture à l'ancienne. Au
sous-sol, les « larmes » de benjoin venues du Laos sont dissoutes dans de
l'éthanol et brassées quotidiennement durant deux à trois mois. La
recette, tenue secrète, n'a pas bougé depuis la création de la marque, en
1885.
Affaire des minarets : Un prêtre assyrien menacé !
Après le référendum interdisant les minarets des mosquée en Suisse, 3
personnes visitant l’église assyrienne vieille de 1750 ans de Sainte vierge
Marie dans Diyarbakir ont menacé le prêtre Yusuf Akbulut en disant “ la
Suisse interdit des minarets et nous vous interdirons votre clocher. Vous
démolirez le clocher. ”
Turquie: violences et tensions autour du dossier kurde
Les nuages s'accumulent sur le gouvernement islamo-conservateur en
Turquie, avec une conjonction de violences et de tensions autour du
dossier ultra-sensible de l'avenir de la minorité kurde.
Trois humanitaires français pris en otage menacés de mort
Qui se cache derrière les Aigles de libération de l'Afrique? Le groupe, peu
connu, serait originaire du Darfour et servirait de paravent à des bandits.
Reste que trois otages français enlevés au Tchad et en Centrafrique sont
entre leurs mains. A leur sujet, peu d'informations ont filtré ce week-end,
le Quai d'Orsay rappelant «sa mobilisation totale».
Micheline Calmy-Rey reçoit un prix pour le dialogue interculturel
Micheline Calmy-Rey a été récompensée à Genève par une ONG pour ses
efforts en faveur du dialogue interculturel. Lors de la cérémonie, la
conseillère fédérale s'est engagée à continuer de "construire des ponts"
malgré le vote sur les minarets.
INFOS COLLECTIF VAN
Erdogan : "mes ancêtres n'ont jamais commis de
génocide !"
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'historien et diplomate
Ara Papian* répond ici au Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan qui a déclaré, après sa récente rencontre à la Maison
Blanche avec le Président américain Barack Obama, « mes
ancêtres n’ont pas commis de génocide ». Le PM turc avait tenu
ces propos à l’Université Johns Hopkins lors de ses réponses aux
questions du public. Voici la traduction de l'article de Ara Papian,
par La revue Europe&Orient de l'Institut Tchobanian
http://eo.tchobanian.org.
Les ancêtres d'Erdogan et le Génocide arménien
13/12/2009
Un auteur français remarquable a dit justement, "nous sommes tous les
produits de nos enfances". Afin de comprendre correctement n'importe
quel politicien, ou même n'importe quel homme, il est nécessaire de
comprendre d'où lui ou elle vient. C'est encore plus important qu'après
qu'Erdogan a dit, "mes ancêtres n'ont jamais commis de génocide!".
Revenons aux ancêtres d'Erdogan. Recep Tayyip Erdogan a des
ascendants Kartvelien1, plus spécifiquement, ses ancêtres étaient des Laz.
Il a déclaré ce fait lui-même sur le 12 août 2004, lors d'une visite à
Batumi2. Le grand-père du Premier ministre actuel de la Turquie s'appelait
aussi Recep ; il a habité dans Bagat, près de Batumi, jusqu'à 1878, et son
père, à son tour, était un "imam" local pendant plusieurs années. Après la
guerre de 1877-78, quand Batumi est devenu une partie de l'empire
russe, ce Recep a émigré à la ville de Rize3, où il a été connu en tant que
" Recep de Bagat ". Il est mort pendant la première guerre mondiale, en
1916, alors qu'il combattait les forces russes avançant vers Rize.4
Bien que Recep Tayyip soit né à Istanbul (le 26 février 1954), il a passé la
grande partie de son enfance - jusqu'à l'âge de treize ans- dans Rize, la
ville de ses ancêtres. Son père, Ahmed, travaillait dans le Garde côtier,
alors que sa mère, Tenzilé, était une ménagère, élevant cinq enfants. En
1967, la famille d'Erdogan s'est déplacée de nouveau, cette fois à
Istanbul, où Recep a reçu un diplôme d'une école religieuse – "Imam
Hatip Lisesi" - en 1973. Pendant qu'il était à l'école, à l'âge de seize ans, il
a commencé à livrer des sermons. Peut-être Recep Tayyip serait devenu
un imam comme son arrière-grand-père, si la religion ne prenait pas
progressivement une plus grande place dans la politique turque.
L'épouse de Recep Erdogan, Emine Erdogan, est de la ville de Siirt
(Sgherd en arménien), éthniquement Arabe. Ils ont quatre enfants.
Et maintenant, revenons à la participation des ancêtres au Génocide
arménien.
Personne n'accuse personnellement les ancêtres d'Erdogan pour avoir
perpétrer le Génocide arménien. D'ailleurs, personne n'accuse non plus la
génération actuelle de la population turque pour le Génocide arménien.
Néanmoins, bien que les Turcs d'aujourd'hui ne soient pas coupables des
crimes de leurs ancêtres, ils sont pourtant responsables d'eux, comme les
Allemands d'aujourd'hui, alors que dégagés de l'accusation quant aux
crimes des Nazis, portent leurs responsabilités et continuent jusqu'à
présent portent silencieusement et patiemment ce fardeau lourd. Et cette
responsabilité est exprimée non seulement par la condamnation explicite
de l'acte criminel elle-même, mais également par les centaines de
milliards de l'aide qui ont été accordés et qui continuent à être accordés à
Israël.
La République turque est non seulement la continuité légale et directe de
l'empire Ottoman, mais elle continue à maintenir également un cordon
ombilical et des passerelles politiques et idéologiques avec ceux qui
étaient au pouvoir dans les derniers jours de l'empire, les Jeunes Turcs.
C'est un fait incontestable que tous les fondateurs de la République turque
- incluant Mustafa Kemal - étaient des membres du Parti "Ittihad ve
Terraki" (Union et Progrès) qui avait orchestré le Génocide arménien. Pour
cette raison, beaucoup de spécialistes incluent les jeunes Turcs dans leurs
chronologies des premières années de la république, entre 1908 et 1950
(comme "l'ère Jeune-Turc dans l'histoire turque")5.
En conséquence, même si les ancêtres d'Erdogan n'ont pas été
directement impliqués dans le Génocide arménien, cependant, les
ancêtres politique d'Erdogan, sans aucun doute, ont commis le premier
génocide du XXe siècle.
Ainsi, aussi longtemps que le peuple turc ne condamne pas le Génocide
arménien et continue à profiter des fruits de ce crime, il est, in fine, pour
le moins complice du premier génocide du XXe siècle. En fin de compte,
les criminels ne sont pas seulement ceux qui accomplissent le crime, mais
également ceux qui sont du côté de ce crime, et ceux qui acquièrent les
butins.
Ara Papian
Centre Modus Vivendi
12.12.2009
1 Le Kartveliens se composent de quatre groupes liés : les Svans, les
Georgiens, le Mingreliens et les Laz [ Silvia Kutscher, Lazuri Nena - la
langue du Laz, université de Cologne ].
2 RFE/RL. 23 juillet, 2007
3 Un autre Premier ministre de la Turquie a des racines dans Rize ; les
ancêtres d'Ahmet Mesut Yilmaz, cependant, sont considérés comme des
Arméniens de Hamshen.
4 La ville de Rize a été occupée par les Russes le 7 mars, 1916 [ La
Campagne Russe de 1915-16 en Arménie, The Times History of the War,
v. X, Londres, 1917, p. 260 ].
5 Erik J. Zurcher, Turkey : A Modern History, Londres-New York, 1998.
Lire aussi :
Erdogan : mes ancêtres n’ont pas commis de génocide
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=38599
Erdogan et les relations arméno-turques
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=38507
Presse arménienne : Revue du 9 décembre 2009
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=38475
*Biographie de Ara Papian :
Né à Erevan, en Arménie, le 6 Juin 1961, Ara Papian a été diplômé du
Département d'études orientales de l'Université d'Etat d'Erevan en 1984 et
du troisième cycle d'études en histoire de l'Arménie à l'Université d'Etat de
Erevan en 1989. En 1994, Papian a été diplômé de l'Académie
diplomatique de Moscou et en 1998, du Collège de défense de l'OTAN à
Rome. En 1999, il a complété un cours de diplomatie publique à Wilton,
Royaume-Uni. Expérience professionnelle en tant que diplomate :
ministère des Affaires étrangères de la République d'Arménie, où, avant sa
nomination au Canada en Décembre 2000 (Ara Papian a été ambassadeur
extraordinaire et plénipotentiaire de l'Arménie au Canada), il a été le
porte-parole et le Chef du Service des Affaires publiques.
Avant de rejoindre le ministère arménien des Affaires étrangères, M.
Papian a été professeur de langue et de littérature arménienne à l'Institut
Melkonian à Nicosie, Chypre.
http://eo.tchobanian.org/protected/communique000100ff.html
Belgique : Bahar Kimyongür attend son verdict
mercredi
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse
l'appel du CLEA : rassemblement ce mercredi 16 décembre à 8h30
sur les marches du Palais de Justice de Bruxelles, à l'occasion du
verdict du procès DHKP-C, à l'encontre de Bahar Kimyongür et de
ses co-inculpés. Le Clea est un collectif citoyen de Belgique qui
conteste les législations antiterroristes. Le militant belgo-turc
Bahar Kimyongür a rendu publique une déclaration où il affirme :
"Aujourd’hui, nous continuons à faire entendre les aspirations
légitimes du peuple kurde dont les libertés d’expression et
d’association ont une nouvelle fois été bafouées suite à
l’interdiction par la Cour constitutionnelle turque de son principal
représentant, le Parti pour une société démocratique (DTP)."
VERDICT DHKP-C : 16/12-8H30-BXL. BAHAR, EN DIRECT
DU COULOIR DE LA MORT
CIVILE
Ce mercredi 16 décembre sera prononcé le verdict du procès DHKP-C au
Palais de Justice de Bruxelles.
A 8 heures 30 précises se tiendra un rassemblement sur les marches du
Palais. Différents intervenants y reviendront sur les dangers que ce verdict
fait peser sur les libertés de tous les citoyens :
Un moment de vérité pour nos libertés
http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/548580/un-moment-deverite-pour-nos-libertes.html
Le CLEA vous encourage à y être présents à temps et en nombre. En effet,
à 9 heures précises, celles et ceux qui souhaitent soutenir les militants
criminalisés dans cette affaire doivent se trouver dans la 13ème chambre
de la Cour d’appel (section néerlandophone) du Palais, où débutera la
lecture du verdict :
L’affaire DHKP-C, c’est le baromètre de notre démocratie !
http://www.leclea.be/affaire_dhkpc/proces_de_bruxelles/pdf/tract161209.pdf
A quarante-huit heures de l’épilogue du procès, le CLEA se fait un devoir
de confier le mot de la fin à Bahar Kimyongür qui -après être passé devant
quatre procureurs et quinze juges, après avoir subi quatre procès et deux
cassations- va enfin être fixé sur son sort.
Ce que le CLEA réclame : la liberté pour Bahar Kimyongür et ses
camarades co-inculpés. Ce que nous refusons, l’utilisation de la loi
liberticide «antiterroriste».
DIX ANNÉES D’ACHARNEMENT JUDICIAIRE:ÇA SUFFIT!
À mercredi.
Merci de diffuser ces informations autour de vous et de télécharger et
diffuser notre tract
L’affaire DHKP-C, c’est le baromètre de notre démocratie !
http://leclea.be/affaire_dhkp-c/proces_de_bruxelles/pdf/tract161209.pdf
Merci pour votre soutien,
Le Comité pour la Liberté d’Expression et d’Association (CLEA)
(Pour toute information complémentaire et pour suivre la suite des
événements, une seule adresse : www.leclea.be)
EN DIRECT DU COULOIR DE LA MORT CIVILE
Par Bahar Kimyongür, Bruxelles, 13 décembre 2009
Ce 16 décembre, jour du verdict dans le 4e procès belge du DHKP-C, les
forces démocratiques de notre pays connaîtront une nouvelle mise à
l’épreuve.
Au cours de cette audience doublement décisive, nous saurons en effet si,
d’une part, la nature et le contexte de l’expression d’une opinion peuvent
déterminer et justifier l’interdiction de celle-ci et, d’autre part, si
l’expression d’une opinion politique peut conduire ou non à la
condamnation de son auteur pour terrorisme.
Dans le cas présent, l’accusation portée par le procureur fédéral concerne
l’expression d’idées (...)
Lire la suite :
En direct du couloir de la mort civile
http://leclea.be/affaire_dhkpc/bahar_kimyongur/chroniques/message_avant_verdict_du_16-122009.html
Dissolution du DTP, évaluée par M. Gül
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propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de
Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
Dissolution du Parti de la société démocratique DTP,
évaluée par M. Gül
" La Turquie déploie des efforts afin de régler les problèmes de tous ses
habitants "
Posted 12.12.2009 12:25:50 UTC
Updated 12.12.2009 13:06:26 UTC
Rencontrant les journalistes au Monténégro, le Président de la République
Abdullah Gül a répondu aux questions portant sur la dissolution du Parti
de la société démocratique DTP, par la Cour constitutionnelle.
" Les dirigeants du DTP devraient faire attention à la protection de leur
parti. Qu'est-ce que vous voulez que la Cour constitutionnelle fasse ? Elle
doit appliquer ce que nécessite la constitution, en plus les lois sont claires
et nettes " a dit M. Gül lors de sa première évaluation concernant la
fermeture du DTP.
" J'ai toujours souhaité que les dirigeants du DTP aient compris l'espoir qui
leur était accordé dès leur arrivée au Parlement. Mais ils n'ont pas pu
comprendre qu'ils étaient égaux aux autres députés.
Le terrorisme n'a pas de place en Turquie. La Turquie déploie des efforts
afin de régler les problèmes de tous ses habitants. Nous vivons des jours
où la solidarité compte beaucoup. Chacun des habitants du pays doit
respecter l'autre " a également ajouté M. Gül.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=
e5fc1823-707a-4ea4-993c-2b3fc2eafa7a
Les députés du parti dissous DTP se retirent des
débats parlementaires
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Les députés de l'ancien parti dissolu DTP se retirent des
débats parlementaires
Le groupe des députés de l'ancien DTP peuvent constituer un nouveau
groupe sous un autre parti politique
Posted 13.12.2009 09:55:23 UTC
Updated 13.12.2009 09:55:23 UTC
Le parti pour une société démocratique, dont la dissolution a été
prononcée par la Cour constitutionnelle, a décidé de se retirer de facto de
l’Assemblée nationale.
Le président général de l’ancien parti dissous DTP Ahmet Türk a déclaré :
« Le groupe de notre parti s’est retiré des travaux du Parlement. Nous
sommes derrière la déclaration que nous avons faite auparavant ».
Les députés du parti dissous DTP ont annoncé qu’ils ne prendront pas part
aux débats budgétaires, qui seront entamés en session plénière.
Après qu’Ahmet Türk et Aysel Tuğluk aient été démis de leur fonction de
député, le nombre des députés du parti dissous DTP a baissé à 19.
En cas ou ils ne démissionnent pas, les 19 députés pourront occuper leur
siège en qualité de député indépendant et peuvent aussi envisager de
constituer un nouveau groupe dépendant d'un autre parti politique.
Il est requis une présence de 20 députés à cette fin.
A la suite de la décision de fermeture du parti, la déclaration du député
indépendant d’Istanbul Ufuk Uras se disant en faveur d’être le « 20ème »
personne requise pour constituer un groupe ouvre la voie à cette
éventualité.
Aysel Tuğluk, qui a été interdite de la vie politique avec Ahmet Türk, a
annoncé qu’elle allait se rendre pour témoigner au procès en cours à son
encontre à Diyarbakır, qui était un sujet de polémique depuis longtemps.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=
4519f920-2ad1-4376-a90b-5e47dc051dab
Fin de l'ouverture démocratique: le parti pro-kurde
DTP dissous
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présente cet article d'Info-Türk au sujet de la dissolution du parti
pro-kurde DTP.
Fin de l'ouverture démocratique: La justice turque a
dissout le parti pro-kurde DTP
La Cour constitutionnelle turque a, par sa décision de dissoudre le Parti
pour une société démocratique (DTP), principal parti pro-kurde du pays,
enterré définitivement la soi-disant "ouverture démocratique" lancée par
le gouvernement d'Erdogan sous la prétention de mettre fin à 25 ans de
conflit.
Cette décision injuste de la justice turque démontre une fois de plus que
ce pays, en marchandage avec l'Union européenne pour son adhésion, est
toujours très loin dans le respect des critères démocratiques.
Pour rappel, parmi les membres du DTP bannis de la vie politique se
trouve aussi Leyla Zana, déjà emprisonnée près de dix ans et à qui a ét
décerné le Prix Sakharov par le Parlement européen.
Maintenant c'est le tour des institutions européennes de réagir
énergiquement contre cette injustice privant le peuple kurde de se
représenter dans la vie politique de la Turquie et de l'Europe.
La présidence suédoise de l'UE, dans un communiqué, s'est déclarée
"préoccupée" par la décision de la Cour constitutionnelle turque. "La
dissolution d'un parti politique est une mesure exceptionnelle qui doit être
décidée avec précaution. L'Union européenne appelle la Turquie, pays qui
négocie son adhésion (à l'UE), à prendre les mesures constitutionnelles
pour mettre sa législation sur les partis politiques en conformité avec les
règles européennes", a-t-elle dit.
Toutefois, pour être cohérente, l'Union européenne, avec son conseil, sa
commission et son parlement, doit prendre une position radicale et
informer Ankara que les négociations d'adhésion ne peuvent plus se
poursuivre sans un changement profond dans la constitution et la
législation turques, vestiges des régimes totalitaires imposés par l'Armée
turque.
Le président de la Cour Hasim Kiliç a déclaré lors d'une conférence de
presse, au terme de quatre jours de délibérations, que le DTP a été
dissout car il serait devenu un "foyer d'activités préjudiciables à
l'indépendance de l'Etat et à son unité indivisible".
La décision a été prise à l'unanimité des 11 juges, alors qu'une majorité
qualifiée de sept voix était requise pour prononcer la dissolution, a indiqué
M. Kiliç, ajoutant que 37 des cadres du parti, dont son président Ahmet
Türk et la députée Aysel Tugluk, étaient bannis de la vie politique pour
une durée de cinq ans.
Le juge a également annoncé la levée de l'immunité parlementaire dont
bénéficiaient M. Türk et Mme Tugluk et la confiscation par le Trésor des
biens du parti.
Après le verdict, M. Türk a répété que la décision allait "approfondir le
désespoir".
"Il est évident que fermer la voie à une politique démocratique va
approfondir le désespoir (...) La Turquie ne peut pas résoudre cette
question (kurde, ndlr) en interdisant un parti", a-t-il déclaré à la presse.
Le DTP dispose de 21 sièges au Parlement (sur 550). Ses dirigeants
avaient prévenu avant le verdict que les députés quitteraient le Parlement
plutôt que de siéger comme parlementaires sans étiquette.
La décision fait suite à une procédure lancée en 2007 par le procureur de
la Cour de cassation Abdurrahman Yalçinkaya, qui a accusé le DTP d'obéir
aux "directives" du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré
comme une organisation terroriste par Ankara et par de nombreux pays.
Les dirigeants du DTP avaient affirmé qu'une dissolution pourrait entraîner
une recrudescence des tensions dans le sud-est anatolien, où de
nombreuses manifestations contre les conditions de détention du chef du
PKK Abdullah Öcalan ont dégénéré en heurts avec la police au cours des
deux dernières semaines.
"Cette décision est un torpillage total de l'ouverture démocratique" lancée
par le gouvernement", a commenté l'analyste politique Ahmet Insel,
économiste à l'université stambouliote de Galatasaray. "On peut
s'attendre, évidemment, à une réaction du PKK", a-t-il ajouté.
Le DTP succède à une lignée de partis pro-kurdes dissous. Quatre
députés, dont la lauréate du prix Sakharov des droits de l'Homme Leyla
Zana, ont purgé de 1994 à 2004 une peine de dix ans de prison pour liens
avec le PKK.
Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, lundi, juste avant le jugement
de la Cour Constitutionnelle, avait accusé le DTP de "s'identifier" aux
rebelles armés.
Quant au principal parti d'opposition, le CHP, il a tout de suite salué "une
décision juste et fondée juridiquement".
Le seul parti représentatif du peuple kurde
Introduite par le premier procureur de la Cour de cassation, Abdurahman
Yalçınkaya, déjà à l’origine de la procédure similaire qui avait failli
conduire, l’an passé, à la dissolution de l’AKP, l’action dirigée contre le
parti kurde est pendante depuis le mois de novembre 2007.
Selon une analyse dernière de Jean Marcou, publiée par Ovipot le 6
décembre 2009, le DTP est aujourd’hui le quatrième parti politique turc.
Malgré les dispositions de la Constitution de 1982, interdisant aux partis
politiques et aux associations de se réclamer « d’une partie de la
population », il existe de facto en Turquie, depuis 1991, une formation
politique pro-kurde légale, qui se reconstitue sous des appellations
partisanes voisines, au gré des dissolutions qui la frappent régulièrement :
HEP, DEP, ÖZDEP, HADEP, DEHAP, et actuellement DTP.
Cette formation participe aux élections locales, et gère de nombreuses
municipalités dans les départements du sud-est, à commencer par la
grande agglomération de Diyarbakır (près de 2 millions d’habitants).
Lors des élections législatives, bien qu’elle ait fait régulièrement des
scores très élevés dans les zones de peuplement kurde, elle n’a jamais pu
franchir, au niveau national, la barre de 10%, permettant d’avoir une
représentation parlementaire, cela l’a donc longtemps empêché d’être
présente au parlement. Ainsi, en 2002, le Parti démocratique du peuple
(Demokratik Halk Partisi, DEHAP), majoritaire dans plusieurs
départements du sud-est, n’avait recueilli nationalement que 6,22% des
suffrages, et n’avait donc pas eu de députés.
C’est la raison pour laquelle, lors des élections législatives de 2007, le DTP
a changé de tactique en faisant le choix, cette fois, de présenter des
candidats indépendants. Une vingtaine d’entre eux ayant été élus, il a pu
constituer un groupe parlementaire, qui est devenu la quatrième force
politique au Parlement derrière l’AKP, le CHP et le MHP. L’influence du DTP
s’est confirmée depuis.
Lors des dernières élections locales de mars 2009, il est sorti victorieux du
duel qui l’opposait à l’AKP, parti à l’assaut de ses bastions du sud-est, en
étant majoritaire dans 9 départements de cette région (Diyarbakır,
Batman, Hakkari, Iğdır, Siirt, Şırnak Tunceli, Bingöl et Van).
C’est ce parti qui est aujourd’hui dissout dans un contexte qui a
sensiblement évolué, depuis son entrée au parlement et sa mise en
accusation devant la Cour constitutionnelle, en 2007. En effet, au cours
des deux dernières années, le DTP s’est imposé comme une force politique
turque à part entière, et depuis le lancement de l’ouverture démocratique
kurde, il apparaît comme le principal interlocuteur politique du
gouvernement.
La décision de la Cour cependant intervient dans un contexte difficile où le
PKK est plus que jamais au cœur des débats et où l’initiative kurde
gouvernementale paraît s’enliser. Le 23 novembre dernier, un convoi du
DTP a été « caillassé » à Izmir, sous prétexte que des drapeaux du PKK
avaient été déployés, lors de réunions que ce parti venait de tenir dans la
capitale égéenne.
Le 25 novembre 2005, le vice-premier ministre, Cemil Çicek a accusé le
DTP d’avoir un comportement irresponsable et d’agir comme s’il souhaitait
sa propre dissolution, une accusation déjà formulée précédemment par le
premier ministre en personne à laquelle Ahmet Türk a répondu que le
gouvernement cherchait à créer un environnement psychologique
préparant une dissolution.
Il y a deux semaines des manifestations célèbrant le 31e anniversaire de
la création du PKK ont dégénéré dans plusieurs villes du sud-est,
débouchant sur des affrontements particulièrement violents. Plus de 150
personnes arrêtées lors de ces événements attendent depuis lors leur
procès.
Le 30 novembre 2009, interviewé par le quotidien « Vatan », Ahmet Türk,
a fortement critiqué l’ouverture kurde gouvernementale en disant, entre
autres, qu’elle devait aller plus loin sur le plan linguistique ou sur celui de
l’autonomie administrative, et qu’en exclure le PKK n’était pas réaliste. Au
cours des semaines qui viennent de s’écouler, en outre, des modifications
affectant la détention d’Abdullah Öcalan sur l’île d’Imralı, ont provoqué de
nouvelles polémiques et des manifestations qui ont fait la une de
l’actualité.
Faisant valoir que, depuis la mi-novembre le chef du PKK n’est plus isolé
car il côtoie d’autres détenus, le ministre de la justice, Sadullah Ergin, a
estimé qu’il recevait un traitement conforme aux standards internationaux
et indiqué que la réduction de la surface de sa cellule, au cœur des
derniers débats, n’était que de 17 cm2.
Le 4 décembre, le ministre a d’ailleurs diffusé publiquement des photos
des lieux de détention du chef rebelle, à propos desquelles le DTP n’a pas
encore réagi. La députée Emine Ayna, réputée appartenir à sa tendance
dure, a néanmoins déclaré que l’évolution des conditions de détention
d’Öcalan portait un coup sévère à l’ouverture kurde entreprise par le
gouvernement.
La dissolution du DTP, en effet, conforterait le camp laïque et nationaliste
dans son opposition résolue à l’initiative gouvernementale en le gratifiant
d’une victoire, et incitera la mouvance politique kurde à la radicalisation
en éloignant la perspective d’une solution politique. Le grand perdant
serait alors le gouvernement, qui aurait mécontenté l’opinion publique
turque sans pour autant convaincre les Kurdes.
http://www.info-turk.be/376.htm#Fin
Normalisation arméno-turque : Les menaces
arméniennes portent
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre
la traduction des extraits d'articles en anglais d’Armenpress et
d’Armenialiberty parue sur le site de la Fédération EuroArménienne pour la Justice et la Démocratie du 13 décembre
2009.
***
13 décembre 2009
Traduction Gérard Merdjanian - commentaires du site de la
Fédération Euro-Arménienne :
Seuls les Etats-Unis ont réagi aux menaces proférées par le président
Sarkissian ; plusieurs raisons à cela :
- Les Etats-Unis sont les promoteurs du rapprochement arméno-turc,
concrétisé par la signature en grande pompe du 10 octobre.
- Les Etats-Unis sont directement intéressés par une accalmie dans la
région surtout après la tempête russo-géorgienne de l’été 2008.
- Des trois pays sud-caucasiens, seule l’Arménie n’est pas dans le giron
américain. La Géorgie, comme d’ailleurs l’Azerbaïdjan, rêve de rejoindre
l’Occident par OTAN interposé. L’Azerbaïdjan est scotché à l’Occident par
ses ressources énergétiques, au grand dam de Moscou. L’Arménie a mis
tous ses œufs, économie et militaire, dans le panier russe, ce qui ne
l’empêche pas d’essayer de s’attirer les bonnes grâces de Washington.
L’Union européenne est surtout préoccupée par des débouchés
économiques en s’appuyant sur le Partenariat de l’Est et évite au
maximum de ‘gêner’ la Turquie, dont les négociations d’adhésion avancent
à grand peine.
Quant à la Russie, elle est malgré tout dans sa sphère d’influence, et
attend le moment propice pour intervenir et/ou agir.
Le processus arméno-turc est piloté par les Etats-Unis, le processus
arméno-azéri est piloté par la Russie. Aussi, pour qu’il y est un lien étroit
entre ces deux processus, il faudrait que les deux Grands se mettent
d’accord sur le qui fait quoi et avec qui, dans cette région du monde. On
n’y est pas encore.
***
Extraits d’Armenpress et d’Armenialiberty
Le président arménien Serge Sarkissian avait eu dans la soirée du 10
Décembre, une conversation téléphonique avec la Secrétaire d’Etat
américaine Hillary Clinton, à l’initiative de cette dernière. Le Bureau de
presse présidentiel a déclaré à Armenpress que Mme Clinton a donné au
Président arménien des détails de la réunion de Washington entre l e
président Barack Obama et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Pendant la conversation la secrétaire d’Etat a une nouvelle fois souligné
que les États-Unis poursuivront leurs efforts pour la normalisation des
relations arméno-turques, sans conditions préalables.
Le Président Sarkissian a prié Hillary Clinton de transmettre sa gratitude
au président Obama pour le ferme appui sur la normalisation des relations
arméno-turques.
Le président arménien a réaffirmé la volonté de la partie arménienne de
respecter les engagements internationaux et d’avancer vers une
normalisation des relations avec la Turquie, exprimant l’espoir que la
même volonté et la même responsabilité seront affichées aussi par la
partie turque.
Au cours de la conversation téléphonique les interlocuteurs ont également
discuté du règlement du conflit du Haut-Karabakh. La secrétaire d’Etat a
réitéré l’assistance de son pays pour un règlement pacifique, durable et
pérenne du conflit, soulignant en même temps que pour l’Administration
américaine la normalisation des relations arméno-turques et le règlement
du conflit du Haut-Karabakh sont deux processus distincts, et que chacun
contribuera à la consolidation de la paix et de la sécurité dans la région.
*
La Secrétaire d’Etat a de nouveau téléphoné au Président Serge Sarkissian
jeudi soir quelques heures à peine après qu’il eut menacé de dénoncer les
accords arméno-turcs, si Ankara ne les appliquait pas de manière
inconditionnelle.
(…)
"Au cours de la conversation téléphonique, la secrétaire d’État a de
nouveau souligné que les États-Unis vont continuer d’apporter leur appui
pour une normalisation rapide des relations entre l’Arménie et la Turquie
sans conditions préalables", a déclaré le Service de presse présidentiel
dans un communiqué. Il n’a pas été fait allusion aux menaces
arméniennes de suspendre le processus.
A noter, que citant des déclarations pro-azerbaïdjanaises faites par M.
Erdogan et d’autres responsables turcs, l’opposition arménienne indique
qu’Erevan a accepté de faire davantage de concessions à l’Azerbaïdjan lors
des travaux préparatoires des négociations avec les Turcs. Ce dont
Sarkissian et ses alliés politiques nient énergiquement.
L’administration Sarkissian a également été sur la défensive sur une
clause clé du protocole qui envisage la constitution d’un groupe mixte
d’historiens qui examinerait les massacres d’Arméniens en 1915 dans
l’Empire ottoman. Ses détracteurs disent qu’Ankara va exploiter
l’existence de ce groupe pour dissuader les autres pays de reconnaître le
génocide arménien.
Sarkissian avait insisté dans son discours du 28 Novembre, que le
rapprochement avec la Turquie aidera réellement l’Arménie et sa Diaspora
à "accélérer le processus de reconnaissance."
http://eafjd.eu/spip.php?breve2291
L’Arménie menace d’annuler l’accord avec la Turquie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre
la traduction des extraits d'articles en anglais d'Armenialiberty et
de la Radio Publique d’Arménie parue sur le site de la Fédération
Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 11 décembre
2009.
***
11 décembre 2009
Traduction Gérard Merdjanian - commentaires du site de la
Fédération Euro-Arménienne :
A crier urbi et orbi que la Turquie ne ratifiera pas les protocoles arménoturcs tant que l’Azerbaïdjan n’aura pas obtenu satisfaction, c’est-à-dire
que les négociations de paix n’auront pas débouchées sur un accord
conforme aux attentes de Bakou, cela a fini par lasser le Président
arménien.
Il était temps, à force d’encaisser les déclarations hors propos des
dirigeants turcs, l’opinion arménienne commençait sérieusement à se
demander si le chef de l’Etat n’était atteint de surdité. Là où c’est tout
aussi gênant, c’est le comportement de la communauté internationale,
Etats-Unis en tète, qui semble souffrir du même problème auditif.
Lundi dernier Obama a récité sa leçon face à Erdogan, lequel n’a retenu
que ce qu’il l’intéressait à savoir : Pas de reconnaissance du génocide
arménien par les Etats-Unis tant que le processus se poursuit.
Si Ankara persiste à ne pas ratifier les Protocoles, Erevan dénoncera
l’accord du 10 octobre, et Obama devrait avoir, en principe, les mains
libres pour honorer sa parole. Question : Qu’est-ce qui est le plus grave
pour Ankara, être celui qui a été à l’origine de la rupture de l’accord
arméno-turc avec les conséquences éventuelles sur sa future adhésion à
l’UE, ou ‘lâcher’ son alliée azérie ?
Imaginatifs comme le sont les diplomates turcs, il ne serait pas étonnant
de voir la Turquie s’en sortir une fois encore sans y laisser des plumes.
***
Extraits de Armenialiberty et de la Radio Publique d’Arménie
*
Jeudi, l’Arménie a explicitement menacé d’annuler son accord historique
avec la Turquie si Ankara continuait à subordonner sa mise en œuvre à la
résolution du conflit du Haut-Karabakh.
Le président Serge Sarkissian a lancé cet avertissement en réponse à la
dernière déclaration du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan,
concernant la normalisation des relations turco-arméniennes liée à un
règlement acceptable par l’Azerbaïdjan du conflit Karabakh.
"Je réitère que l’Arménie est prête à honorer comme il convient ses
engagements internationaux, à savoir : ‘ratifier les protocoles turcoarméniens," a déclaré Sarkissian lors d’une conférence de presse conjointe
avec son homologue letton, Valdis Zatlers.
"Rappelez-vous que j’ai également indiqué que si la Turquie traîne dans la
ratification des protocoles, l’Arménie fera immédiatement usage des
possibilités découlant du droit international. Je viens de charger les
instances compétentes de préparer des amendements à nos lois ayant
trait à la signature, à la ratification ainsi qu’à l’abrogation de l’accord
international."
(…)
Les protocoles signés le 10 octobre dernier ne font aucune référence au
Haut-Karabakh, les dirigeants turcs ont clairement indiqué que la Grande
Assemblée nationale turque ne les ratifiera pas, sauf si les efforts
internationaux pour mettre fin au conflit arméno-azerbaïdjanais
aboutissent à une percée. Erdogan, dont le gouvernement dispose d’une
nette majorité à l’Assemblée, a réaffirmé cette position lors de son
entretien avec le président américain Barack Obama à la Maison Blanche,
lundi dernier.
"L’objectif de la Turquie est de lier les relations turco-arméniennes avec le
conflit du Haut-Karabakh. Je dois encore une fois répéter que ces
tentatives sont, a priori, vouées à l’échec," a déclaré le président
arménien, commentant les déclarations d’Erdogan.
Aucune date de ratification n’est portée dans l’accord. Comme Obama et
comme d’autres Hauts responsables américains, Sarkissian a souligné à
plusieurs la nécessité de sa mise en œuvre dans un ‘laps de temps
raisonnable’. Selon certains politiciens proches du gouvernement, Erevan
placerait cette date au début du printemps prochain.
Ruzanna Stepanian
*
"Il est très important pour la Turquie de comprendre que la stabilité sera
établie dans la région lorsque les relations arméno-turques sont
normalisées," a déclaré le chef de l’Etat.
"Les tentatives de lier le problème du Karabakh à la normalisation entre
Arménie et la Turquie conduiront à un échec. Nous avons transmis les
protocoles à la Cour Constitutionnelle et le débat aura lieu le 12 Janvier
prochain. Chacun doit comprendre que plus le processus de ratification
traînera, plus des obstacles apparaitront. Les développements politiques
pourraient masquer le processus dans l’avenir," a-t-il ajouté.
Anna Nazarian
* Les ‘pour’
Le Sous-secrétaire d’Etat pour l’Europe et l’Eurasie, Philip H. Gordon,
répondait aux questions des journalistes du Caucase après les discussions
‘Relations Etats-Unis-Europe’ au Conseil des Relations étrangères.
"Les deux processus, la normalisation des relations turco-arméniennes et
les négociations de paix du Haut-Karabakh, sont très importants pour les
Etats-Unis. (…). Nous aimerions voir les protocoles ratifiés prochainement.
Nous pensons que cela profitera à la Turquie et à l’Arménie et aidera à
développer la paix et la stabilité dans la région," a déclaré le diplomate.
Toutefois il a également souligné que les États-Unis sont également
engagés dans le conflit du Haut-Karabakh : "Ce n’est pas parce que nous
voyons un lien entre le conflit du Haut-Karabakh et la normalisation des
relations Turquie-Arménie, mais parce que cela pourrait être aussi une
contribution à la paix et la stabilité dans la région, et que l’Azerbaïdjan et
l’Arménie pourraient en bénéficier."
Le Sous-secrétaire d’Etat a également mentionné les activités américaines
au sein du Groupe de Minsk de l’OSCE : "Nous participons activement au
Groupe de Minsk de l’OSCE, les coprésidents sont dans la région
aujourd’hui, et nous pensons que c’est important."
Selon Philipp Gordon, les États-Unis sont très intéressés à la réussite des
deux processus : "C’est quelque chose qui nous préoccupe et que nos
souhaitons voir réussir. Si ces deux processus réussissent, ce serait un
événement historique pour la région."
Aussi, il a confirmé que des États-Unis continuent de parler d’un ‘délai
raisonnable’ pour le processus de normalisation turco-arménien : "Nous
n’avons pas défini de timing, bien évidemment que nous aimerions voir ce
processus avancer aussi vite que possible. Les protocoles ont été signés
par les ministres des Affaires étrangères le 10 Octobre, et ils vont être
soumis aux parlements, ce qui est une bonne chose. Nous avons demandé
aux deux gouvernements de les ratifier dès que possible, sans conditions
préalables et indépendamment de toute autre question."
*
Les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE vont bientôt présenter à
l’Arménie et l’Azerbaïdjan, une version actualisée du document de Madrid
sur le règlement du conflit du Karabakh.
"Considérant les discussions tenues au cours des deux dernières années
par les présidents de l’Azerbaïdjan et l’Arménie, les coprésidents ont
préparé une version actualisée du document de Madrid, qui sera présenté
aux parties dans un avenir proche", a déclaré porte-parole du ministère
russe des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko, lors d’une conférence,
jeudi à Moscou.
(…)
Selon Nesterenko, "Si la dynamique positive dans le processus de
négociation obtenue cette année est reconduite l’année prochaine, il sera
possible d’espérer une coordination rapide et complète de l’établissement
des principes de base et leur développement en vue d’un accord de paix."
Commentant la déclaration au sujet du mécontentement des dirigeants
azerbaïdjanais sur les travaux du Groupe de Minsk, Nesterenko a déclaré :
"La partie russe n’a pas reçu le moindre signe de mécontentement des
dirigeants de Bakou au sujet des actions du Groupe de Minsk de l’OSCE et
sur les efforts de médiation de ses coprésidents. "Au contraire, nous avons
reçu des remerciements répétés pour ces efforts," a-t-il déclaré.
* Les ‘contre’
*
"Plus tôt nous sortirons de ce processus, et mieux ça sera", a déclaré le
directeur du Bureau Hay Dat et Bureau des affaires politiques chef de la
Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA), Kiro Manoyan, lors d’une
conférence de presse aujourd’hui.
Kiro Manoyan a toutefois ajouté qu’aucun progrès n’est à attendre dans
les relations arméno-turques jusqu’à ce qu’à un règlement du conflit du
Karabakh se fasse en faveur de l’Azerbaïdjan.
"Nous n’avons aucune raison d’être optimiste sur le problème du
Karabakh, étant donné que Bakou ne peut pas imaginer un Karabakh hors
de l’Azerbaïdjan. Par conséquent, plus nous sortirons tard de ce processus
de normalisation avec la Turquie, plus dure sera la résolution pour nous."
Siranouche Mouradian
*
"Si le Haut-Karabakh a déclaré son indépendance, alors la Russie doit la
reconnaître," a déclaré le vice-président de la Douma d’État de
l’Assemblée de la Fédération de Russie et chef du Parti Libéral Démocrate
de Russie, Vladimir Jirinovski, lors du Forum des médias européens et
asiatiques, organisé par RIA Novosti à Moscou.
"Sinon, l’Azerbaïdjan et l’Arménie ne seront jamais d’accord sur
l’appartenance du Haut-Karabakh. Je ne suis ni pro-Arménien, ni proAzerbaïdjanais," a déclaré le politicien russe.
Interrogé par un journaliste, sur le rôle de la Russie dans le processus de
normalisation des relations Arménie-Turquie, Jirinovski a déclaré : "Nous
ne voulons pas que la Turquie utilise ce rapprochement dans le but
d’accroître son influence sur l’ensemble du Sud-Caucase. Car c’est bien
dans leur intention."
Selon le leader du PLD, la Russie a besoin de paix et de stabilité dans le
Sud-Caucase. "Si cela va dans le sens de la sécurité, laissez l’Arménie
cohabiter avec qui elle désire, que ce soit la Turquie, l’Iran, la Géorgie ou
l’Azerbaïdjan. Mais s’il y a agression, alors nous serons aux côtés des pays
victimes et combattrons l’agresseur," a conclu Jirinovski.
*
Le réquisitoire de l’ANCA au lendemain de la rencontre Erdogan-Obama
http://eafjd.eu/spip.php?breve2289
Revue de la presse turque 12.12.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose la revue de la presse turque du 12 décembre publiée sur
la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est
pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Nous vous présentons la revue de la presse turque du samedi 12
décembre 2009
Posted 12.12.2009 09:46:31 UTC
Updated 12.12.2009 09:46:31 UTC
« La fraternité ou le terrorisme, il n'y a pas une autre option » titre Zaman
qui annonce que le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a effectué
d'importantes déclarations concernant l'attaque terroriste qui avait
provoqué la mort de 7 soldats à Tokat, dans le Nord de la Turquie.
Erdoğan aurait souligné qu'il n'était pas question de faire un retour à
l'arrière de l'ouverture démocratique. Il aurait également précisé qu'ils
feraient le tour de la Turquie pour expliquer les réalités, rapporte le
journal.
Dans l'information titrée, « Ils ont eu ce qu'ils voulaient », le journal Yeni
Şafak annonce que les milieux voulant saper l'ouverture démocratique et
le Parti de la société démocratique qui voulait transformer ce processus en
un chaos, ont obtenu ce qu'ils voulaient.
Selon l'information, la Cour constitutionnelle a conclu concernant le procès
intenté il y a deux ans et a fermé le Parti de la société démocratique en
indiquant qu'il « était devenu le centre des activités séparatistes
terroristes ». La décision a été prise à l'unanimité, ainsi encore un parti a
été fermé en Turquie qui n'a pas pu modifier la loi sur les partis politiques
et la constitution datant du coup d'Etat du 12 septembre 1980, écrit le
journal.
L'information publiée dans la rubrique économique du quotidien Hürriyet
rapporte que l'avion de transport de l'Europe, Airbus A400M, pour lequel
400 ingénieurs turcs ont travaillé, a réalisé son premier vol hier dans la
ville de Séville en Espagne. Le premier vol d'essai a duré 3 heures 47
minutes pour cet avion dont les forces aériennes turques ont passé une
commande de 10 avions. Le projet qui avait été retardé d'un an et demi
en raison d'un problème survenu au niveau de la conception du moteur,
l'A400M à quatre moteurs sera livré en premier à la France.
« Les pilleurs de tombeau ont volé la dépouille de Tasos » titre Haber Türk
pour annoncer que la dépouille de l'ancien leader de la partie chypriote
grecque Papadhópoulos décédé il y a exactement un an, a été volé la nuit
précédente du cimetière Deftera.
Le journal rappelle que Papadhópoulos qui s'était opposé au plan d'Annan
à Chypre, était devenu ainsi un héro pour un grand nombre de chypriote
grecs, qu'il avait occupé les fonctions du leader de l'administration
chypriote grecque de 2003 jusqu'en 2008, qu'il avait perdu les élections
contre Dimitris Christofias lors des élections de février 2008 et qu'il était
décédé le 12 décembre 2008 à 74 ans, suite à un cancer pulmonaire.
Selon l'information, le vol de la dépouille de l'ancien leader de
l'administration chypriote grecque Thassos Papadhópoulos par des
personnes non identifiées a créé un effet de choc dans la partie chypriote
grecque.
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=452
a4b1e-1ef3-4cf6-bb0b-59838877b672
Revue de la presse turque 13.12.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose la revue de la presse turque du 13 décembre publiée sur
la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est
pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Nous vous présentons la revue de la presse turque du dimanche 13
décembre 2009
Posted 13.12.2009 09:12:23 UTC
Updated 13.12.2009 11:10:22 UTC
REVUE DE LA PRESSE TURQUE
Nous vous rapportons les grandes lignes de la presse turque d’aujourd’hui.
Le quotidien Sabah relate que le président de la République Abdullah Gül a
indiqué son opposition à la dissolution des partis, ainsi qu’il a dit : “Alors
que les dirigeants du parti affirment que l’organisation de terreur a des
raisons d’existence, que peut faire les tribunaux ».
La nouvelle fait part que M. Gül a rappelé que la décision avait été
adoptée à l’unanimité par la Cour constitutionnelle et qu’on se devait de la
respecter et attendre le texte motivé de la décision : « Notre vœux aurait
été que les dirigeants du parti montrent la sensibilité nécessaire pour
préserver leur parti. Sans cette vigilance de leur part, que peut faire la
cour constitutionnelle. La constitution est claire, les lois sont nettes » a-t-il
ajouté.
Zaman informe que la Turquie et la Croatie ont décidé d’entamer une série
d’entretiens similaires aux entretiens tripartites réalisés auparavant entre
la Turquie, la Serbie et la Bosnie-Herzégovine pour déterminer et mettre
en application les politiques communes se rapportant à l’avenir de la
Bosnie-Herzégovine.
Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu, qui s’est rendu à
Zagreb pour discuter de l’avenir de la Bosnie-Herzégovine, occupant
l’ordre du jour avec le président, le premier-ministre et les ministres des
Affaires étrangères croates, a annoncé qu’un groupe quadripartite pourra
être constitué avec la réunification des entretiens tripartites TurquieSerbie-Bosnie-Herzégovine à condition que la Bosnie-Herzégovine donne
son accord, relate Zaman.
M. Davutoğlu a ainsi indiqué que les ministères des Affaires étrangères
turc et croate allaient désigner « un point de contact » au niveau
d’ambassadeur pour permettre une communication continue plus intense
et active à ce sujet, de même que les ambassades de Sarajevo avaient été
notifiés que les deux pays allaient collaborer ensemble à partir de
maintenant.
« La plate-forme d’exploration de pétrole s’est mise en route en mer Noire
» titre encore Zaman pour informer que la plateforme pétrolière Leiv
Eiriksson a pris le large de la Norvège vers la mer Noire, accompagné de
deux bateaux d’assistance, qui devront atteindre la mer Noire à la fin de
ce mois.
Yeni Şafak fait savoir que le consortium de la compagnie pétrolière
nationale turque (TPAO), conduit par le russe Gazprom, incluant le coréen
Kogas et le malaisien Petronas, a remporté la première adjudication de
prospection pétrolière en Irak et, ont entamé en quelque sorte les
premiers pas d’une confrérie pétrolière.
Le ministère irakien du pétrole a attribué l’offre déposé pour le champ
pétrolifère de Badra dans la province Kut au Sud de Bagdad par le
consortium mené par le russe Gazprom, comprenant les firmes (TPAO) de
Turquie, Kogas de la Corée, et Petronas de la Malaisie, et qui ont pris part
à la seconde phase de l’appel d’offre.
Au sein du consortium, Gazprom a 40 % des parts, Kogas 30 %, Petronas
20 % et la TPAO 10 %, note Yeni Şafak.
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=1d1
a5f27-5d49-4efd-b034-24cb8f9b527d
GENOCIDE ARMENIEN/ROYAUME-UNI
Documentaire sur la négation du Génocide Arménien
projeté à l’Université de Londres
ROYAUME-UNI
samedi12 décembre 2009, par Stéphane/armenews
Un document d’étude de long métrage signé Gagik Karagheuzian sur la
négation du Génocide Arménien, dont le titre est ’ Le Livre Bleu ’ a été au
centre d’un débat passionné entre étudiants en cinéma, militants des
droits de l’homme et journalistes, au Théatre Hitchcock du Collège Queen
Mary (Université de Londres). "Je n’ai jamais rien vu de pareil," a dit le Dr
Atlana. " C’est un documentaire tellement fort qui m’a réellement ouvert
les yeux sur la négation du génocide aujourd’hui."
L’histoire du documentaire commence en 2005, lorsque le parlement turc
a envoyé une pétition aux parlementaires britanniques, les accusant de
fabriquer la thèse du Génocide Arménien. Les accusations turques
soutenaient qu’il n’y avait aucune source crédible relatives au Génocide
Arménien, et que le sujet dans son ensemble avait été fabriqué par des
propagandistes britanniques dans un livre bleu de 1916 du Parlement
britannique : " Le Traitement des Arméniens dans l’Empire Ottoman 19151916. "
"J’ai entendu parler de cette thèse par Ara Sarafian qui est le plus grand
expert du livre bleu de 1916," a dit Karagheuzian. "Lorsqu’il m’a dit qu’il
travaillait avec les parlementaires britanniques pour répondre à la pétition
turque, je lui ai demandé de le suivre pour faire un documentaire
observationnel."
La question du livre bleu prit ses plus grandes proportions tout au long
des quatre années qui ont suivi, un groupe de parlementaires britanniques
ayant répondu à la pétition turque et invité à deux reprises leurs collègues
turcs à une discussion. Aucun parlementaire turc n’a accepté l’invitation.
Tout au long du film, Ara Sarafian parle de la négation du Génocide
Arménien. Il explique le terme négation comme " la mise à l’écart
délibérée d’enregistrements pertinents relatifs à un sujet donné. "
Dans le cas du livre bleu, quelques uns de ces enregistrements pertinents
se trouvent dans les Archives Nationales Britanniques, où l’original du livre
bleu se trouve encore. (Les parlementaires turcs prétendent avec
insistance que de tels enregistrements n’existent tout simplement pas). Le
documentaire identifie également les Etats-Unis comme étant la source
principale d’information pour les Britanniques en 1915-1916 sur le
Génocide des Arméniens.
Lord Avebury est mis en avant dans le film, parce qu’il travaille avec Ara
Sarafian à aborder la question du livre bleu d’une manière systématique.
Leur amitié est émouvante dans une situation par ailleurs éprouvante, de
rythme soutenu et quelquefois affligeante.
Le personnage central dans la négation du Génocide Arménien est Sukru
Elekdag, ancien ambassadeur de Turquie aux USA, actuellement membre
du parlement turc, et un activiste anti-Arménien de longue date. Selon
Sarafian, Elekdag a entraîné ses collègues parlementaires turc set leurs
conseillers dans un bourbier intellectuel.
" Les parlementaires turcs se trouvent en ce moment dans une position
intenable, " dit Ara Sarafian. " Nous assistons à la fin de partie d’un cas
typique de négation de génocide. " Cette position turque comptera
sûrement parmi les plus grosses bourdes de Elekdag.
Pour faire ce film, Karagheuzian a suivi Sarafian au cours de ses exposés
et de ses voyages sur place, discutant le livre bleu à Istanbul, Ankara et
Kharpout. Les discussions d’Istanbul comportaient une conférence
internationale, des contacts avec les universitaires turcs et la presse, ainsi
qu’un débat télévisé.
Le documentaire se termine sur le lancement à Ankara d’une traduction en
turc du livre bleu. " Nous avons retourné la négation du livre bleu sur les
lieux auxquels elle appartient, " a dit Sarafian. " Le problème est qu’elle
ne se situe pas à Londres mais à Ankara."
Dans la session de questions-réponses qui a suivi, Karagheuzian a décrit
les difficultés de réaliser un tel documentaire observationnel, spécialement
à cause de ses moments imprévisibles et du rythme soutenu des
événements.
De toutes les façons, comme le démontre le documentaire, Karagheuzian
s’est attaché à saisir les moments-clé du film, faisant de " Le Livre Bleu "
un document indiscutable, pénétrant et opportun.
Par Yolanda Andrews
Traduction Gilbert Béguian
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56776
GENOCIDE ARMENIEN/TURQUIE/USA
Erdogan : mes ancêtres n’ont pas commis de
génocide
USA
lundi14 décembre 2009, par Stéphane/armenews
Après sa réunion avec le Président américain Barack Obama à la Maison
Blanche, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a fait un discours
à l’université Johns Hopkins et a répondu aux questions du public. Faisant
des remarques sur les évènements de 1915, Erdogan a dit « mes ancêtres
n’ont pas commis de génocide ».
Quand on lui a demandé comment il évaluait les déclarations du Président
américain Obama comme quoi son avis sur le génocide arménien n’avait
pas changé, Erdogan a rappelé qu’il a écrit une lettre au président
arménien et l’a appelé à créer une commission commune d’historiens et à
appeler à l’ouverture des archives pour examiner la question.
Erdogan a dit « les lobbies et la propagande pour votre propre opinion sur
la question ne changent de rien. Mes ancêtres n’ont pas commis de
génocide ».
Il a affirmé que l’administration Ottomane a pris des mesures de sécurité
pendant la déportation. « J’ai vu ces documents moi-même » a-t-il dit.
Erdogan a souligné qu’il ne peut pas comprendre comment la diaspora
peut prouver que l’administration Ottomane a commis un génocide contre
ses citoyens arméniens.
Le Premier ministre turc a ajouté « nous sommes sincère sur cette
question. Il y a 170000 arméniens en Turquie et ils ne sont pas tous en
situation légale. D’autre part, nous ne les renvoyons pas en Arménie.
Nous considérons qu’ils viennent en Turquie parce que les conditions de
vie en Arménie ne sont pas bonnes. Nous avons environ 70000 citoyens
arméniens. Il y a aussi des arméniens dans mon parti politique ».
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56841
FRANCE/ARMENIE
Un parfum de nouveautés pour le Papier d'Arménie
[ 14/12/09 ]
Longtemps monoproduit, la marque de papiers à brûler pour parfumer la
maison développe de nouvelles références.
A Montrouge, en banlieue parisienne, l'usine d'où sortent les petits carnets
de Papier d'Arménie a encore tout de la manufacture à l'ancienne. Au
sous-sol, les « larmes » de benjoin venues du Laos sont dissoutes dans de
l'éthanol et brassées quotidiennement durant deux à trois mois. La
recette, tenue secrète, n'a pas bougé depuis la création de la marque, en
1885.
Au rez-de-chaussée, de grandes feuilles de papier sont plongées une à
une dans de l'eau salée puis mises à sécher. Après un bain de benjoin,
elles sont ensuite placées à la main dans un four. Après stockage sous
presse pour les aplanir, elles terminent, à l'étage, en petits carnets qui ont
déjà été utilisés par un Français sur quatre, selon Nielsen.
Il faut au total six mois pour produire ces bandelettes de papier à brûler
destinées à parfumer et désodoriser son intérieur. Des pratiques
d'industrie de luxe pour un produit vendu aux alentours de 2 euros. Mais
le respect de la tradition dans la fabrication n'empêche pas la marque
d'essayer d'élargir son champ d'action et de moderniser son image.
Longtemps axée sur un seul produit, elle a d'abord tâté le terrain lors de
l'Année de l'Arménie en 2006-2007 et sorti une édition spéciale confiée au
parfumeur Francis Kurkdjian. Elle se diversifie aujourd'hui davantage en
lançant une version à la rose, imaginée par le même nez. Outre le carnet
emblématique, ce parfum se décline aussi en bougie.
Vente en ligne
En développant les références, l'entreprise familiale renoue avec son
histoire car, avant-guerre, elle commercialisait du papier d'Algérie,
d'Orient, d'Arabie… Elle pratique d'ailleurs en permanence des allers et
retours entre passé et présent. La fragrance à la rose tranche totalement
avec le produit d'origine, baptisé « Le Triple ». Mais sa présentation en
reste très proche, donnant, au travers d'un dessin de rose un brin désuet,
le sentiment visuel que cette nouveauté a toujours existé.
Côté innovation, la société dirigée par Mireille Schvartz - arrière-petite-fille
du fondateur -n'hésite pas à faire appel à de jeunes designers pour
revisiter la manière d'utiliser ses lamelles parfumées. Fruit d'un concours
de création, un kit en bakélite et ABS permet ainsi de stocker carnet et
allumettes d'un côté et de faire brûler les petits papiers dans un autre
compartiment. En parallèle, la marque a réédité la boîte 1900 dont le
visuel rappelle les récompenses obtenues à l'époque.
Dotée de sa page sur Facebook, elle s'est mise aussi à la vente en ligne
début septembre, à côté de sa distribution dans les pharmacies, chez
Nature & Découvertes, chez les droguistes ou les magasins de décoration.
Car l'une des difficultés auxquelles elle se heurte, c'est de faire savoir aux
non-clients où se procurer ses références.
Le Japon est séduit
La griffe a connu un petit creux en 2004, à la suite de la publication par «
Que choisir » d'un test critique sur les différents types de désodorisants
d'intérieur. Après avoir fait réaliser de son côté des analyses par un
laboratoire, elle a confirmé sa recommandation habituelle de ne faire
brûler qu'une bande de papier à la fois et d'aérer régulièrement les pièces.
Ses ventes sont, depuis, largement reparties à la hausse.
Pour 2009, la marque affiche un chiffre d'affaires de quelque 2 millions
d'euros, en augmentation de 5 %, les performances du second semestre
compensant la stagnation du premier. « Notre produit n'a pas de
concurrence et, contrairement aux idées reçues, il réalise la moitié de ses
ventes chez les moins de quarante ans », se félicite Mireille Schvartz. La
marque s'offre même le luxe de voir sa notoriété progresser, passant de
71 % en 2006 à 75 % en 2009.
Papier d'Arménie reste cependant essentiellement hexagonal. Seules 10 %
des ventes sont enregistrées à l'étranger, en particulier au Canada ou en
Belgique. Mais il commence à percer en Espagne et en Allemagne. Et se
porte bien… au Japon.
La compagnie aérienne Japan Airlines a même contacté la marque pour la
commercialiser en duty free. C'est le carnet en français qui est désormais
vendu au pays du Soleil-Levant. Le lancement s'était fait avec une
traduction japonaise des mentions. Les consommateurs locaux n'avaient
pas jugé cette version assez typique.
CLOTILDE BRIARD, Les Echos
http://www.lesechos.fr/info/metiers/020261002628-un-parfum-denouveautes-pour-le-papier-d-armenie.htm
FRANCE/TURQUIE
Courrier des lecteurs : Grave erreur de titrage. La
Turquie a façonné le christianisme......
FRANCE
dimanche13 décembre 2009, par Stéphane/armenews
A l’attention de la rédaction du journal La Croix.
Dans votre numéro daté du 2 décembre courant, en page 5 , nous
pouvons lire avec stupéfaction des contresens que je tiens à démentir.
En effet, vous signalez en gros caractères un "Hors série" en vente avec le
titre suivant :
TURQUIE
la terre qui façonna le christianisme.
...A l’occasion de la saison de la Turquie en France...... c’est aussi là-bas
dans le cadre de l’Empire romain d’Orient..... que furent élaborées les
premières définitions de la foi en Jésus-Christ.....
Je n’ai pas encore lu le contenu cet hors-série, mais d’ores et déjà, je
conteste ce titre fallacieux.
Quelles sont les preuves ? C’est que la Turquie ne s’est appelée TURKIYE
ou Turquie que par la volonté de Mustafa Kémal dit Ataturk qui a désigné
le territoire de l’Empire ottoman mort, par ce nom, à partir de 1921,
seulement.
Cette appellation a été ratifiée par la Constitution de 1924, après la
Première Guerre Mondiale et la guerre d’Indépendance , pour former un
nouveau pays dit "laïque" et sans liens avec le passé ottoman surtout---D’où tant d’erreurs et d’oublis pour dire l’Histoire !-----Il faut savoir que :
( ----C’est le 6 octobre 1923 que M. Kémal entre dans Constantinople
évacuée des forces alliées et lui donne le nom d’Istanbul. Cette ville perd
son statut de capitale qui revient à Ankara en Anatolie vidée de ses
habitants , les Arméniens -----)
L’Ancien Empire romain d’Orient ou Empire Byzantin ne comportait aucun
élément turc. Là vivaient Arméniens, Grecs, assyriens, de la naissance de
l’Empire romain d’Orient, en 336 après J.C jusqu’en 1456 à la prise de
Constantinople par les Ottomans .
Après l’invasion des Ottomans, peuple venu de l’Asie centrale, l’Empire
ottoman conquérant s’installe de 1456 à 1918 . Puis à sa défaite lors de la
Première Guerre Mondiale de 14-18 , la Turquie devient un état-nation et
c’est un parti islamiste modéré qui la dirige depuis cinq ans.
Si la Turquie voulait façonner le christianisme, elle commencerait par
avouer le Génocide de 1915.
On peut dire, clairement, que ce soit, les Ottomans ou les Turcs ; ces
hommes n’ont jamais façonné le Christianisme. Ils l’ont combattu
C’est dans un esprit serein que je relève vos anomalies.
Mais comment allez-vous rectifier ces bévues ?
Mme A. Zobouyan
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56738
HAUR-KARABAKH
Le ministre azéri de la Défense menace de la reprise
de la guerre...tout en saluant le processus des
négociations de paix
ARMENIE-AZERBAÏDJAN
dimanche13 décembre 2009, par Krikor Amirzayan/armenews
« Si le conflit du Haut Karabagh ne parvient à trouver une résolution avec
la restitution de l’ensemble des territoires de l’Azerbaïdjan, la guerre
deviendra inéluctable ». Nouvelle déclaration guerrière hier, du ministre
azéri de la Défense, Safar Abiyev.
« Tout le monde doit être informé que l’option militaire demeure
d’actualité. Nous attendons les résultats des pourparlers de paix et tout
est lié à ces résultats » a ajouté S.
Abiyev dont on ne compte plus les déclarations virulentes. Selon Safar
Abiyev, l’armée azérie est prête à tout instant à passer à l’action. « Mais
les co-présidents chargés du dossier du conflit du Haut Karabagh avancent
avec de nouvelles propositions, ce qui signifie que le processus des
pourparlers continue » conclut S. Abiyev. Des déclarations qui soufflent le
chaud et le froid pour faire monter la pression.
Krikor Amirzayan
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56792
Haut-Karabakh: une guerre inévitable si l'intégrité
territoriale de Bakou est menacée
(Défense)
17:09 12/12/2009
BAKOU, 12 décembre - RIA Novosti
Une guerre arméno-azerbaïdjanaise est inévitable si on essaie de régler le
conflit du Haut-Karabakh sans respecter l'intégrité territoriale de
l'Azerbaïdjan, a déclaré samedi à Bakou le ministre azerbaïdjanais de la
Défense Safar Abiev.
"Une guerre est tout à fait possible. Tout le monde doit le savoir. Nous
l'avons dit à maintes reprises. Si la question (du Haut-Karabakh) n'est pas
réglée dans le cadre de l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, une guerre
est inévitable", a indiqué le ministre devant les journalistes.
Prié de commenter l'évolution des négociations sur le Haut-Karabakh qui
continuent au sein du Groupe de Minsk de l'OSCE, le ministre a noté:
"tout sera clair après que les parties auront pris des mesures concrètes".
Le conflit du Haut-Karabakh, qui a fait 15.000 morts et un million de
réfugiés, a éclaté en février 1988, lorsque cette région autonome
principalement peuplée d'Arméniens a annoncé son intention de se
séparer de la république soviétique d'Azerbaïdjan.
En septembre 1991, les autorités régionales ont proclamé la création de la
République du Haut-Karabakh avec Stepanakert pour capitale. En réponse,
Bakou a annulé l'autonomie de la région, déclenchant des hostilités entre
l'armée azerbaïdjanaise et les formations arméniennes du Haut-Karabakh
soutenues par Erevan et par la diaspora arménienne. Le 12 mai 1994, une
trêve a été instaurée dans la région.
L'Azerbaïdjan a perdu le contrôle du Haut-Karabakh et de sept districts
adjacents à la région sécessionniste. Des négociations sur le règlement du
conflit sont menées depuis 1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de
l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)
coprésidé par les États-Unis, la France et la Russie.
http://www.fr.rian.ru/ex_urss/20091212/185663529.html
ARMENIE/TURQUIE
Erdogan viole l’esprit des protocoles arméno-turcs
dimanche13 décembre 2009, par Ara/armenews
"Pour être très clairs, nous n’acceptons pas le génocide. C’est un
mensonge total etc." Ces propos de Recep Tayyip Erdogan, prononcés le 7
décembre lors du Charlie Rose Show, la célèbre émission de la télé
américaine, constituent la dernière en date des provocations
négationnistes du Premier ministre turc.
D’une violence extrême, ces déclarations sont d’autant plus inacceptables
qu’elles interviennent deux mois après les protocoles pour le
"développement des relations Arméno-turques" signé le 10 octobre à
Zurich.
Soit à un moment qui aurait dû correspondre, selon les termes de la
feuille de route, à l’ouverture par Ankara de la frontière avec l’Arménie, si
les clauses de ces accords avaient été ratifiées et respectées. Au lieu de
quoi, non seulement la Turquie traîne des pieds en soumettant
l’application de ses engagements au règlement de la question du
Karabagh (dont il n’est nullement fait mention dans les protocoles), mais
elle s’engage de surcroît dans une surenchère négationniste.
C’est d’autant plus choquant que ce type de rhétorique qui s’inscrit à la
suite d’une longue propagande du même acabit finit par se banaliser.
Qu’un Ahmadinejad mette en cause la Shoah et c’est un tollé. Qu’un
Erdogan ou un Gül se livrent à des amabilités comparables à l’égard du
génocide arménien, et l’on est dans l’ordre normal des choses.
Cette agressivité, après que la Turquie a signé à grand renfort de publicité
les accords de Zurich, en dit long sur l’état d’esprit des plus hautes
autorités de ce pays. Tous ceux qui, bien que mille fois vaccinés contre la
duplicité du nationalisme turc, ont malgré tout voulu misé sur l’espoir d’un
changement ne peuvent qu’être affligés par de telles déclarations.
Qu’ils soient Turcs ou Arméniens. Ainsi, rien n’aurait donc changé ? Les
cent mille Turcs qui à Istanbul ont participé à l’enterrement de Hrant Dink,
c’était un non-événement ? Les intellectuels turcs et leur pétition
demandant pardon aux Arméniens, c’était du vent ? La diplomatie du
football, de la poudre aux yeux ? Les pressions d’Obama, du poil à gratter
?
Erdogan n’aurait-il vraiment pas pu sur cette question du génocide, on ne
peut plus sensible, s’abstenir au moins de tout commentaire ? Voir même,
on peut rêver, tenter une ouverture, manifester un signe en cohérence les
processus de « normalisation » soi-disant en cours ? Non. Il a choisi
d’enfoncer le clou. Brutalement. Cette attitude qui procède pour le moins
d’une certaine arrogance n’est cependant pas pour surprendre.
Tout en affectant une décontraction empreinte de modernisme, le nouveau
discours officiel d’Ankara cache mal son turcocentrisme, qui tend
notamment à présenter le pays comme le nombril du monde, conquérant
et dominateur. Dans la grande tradition de l’Empire Ottoman. D’où, sans
doute, les réminiscences arménocides de la pensée d’Erdogan.
La Turquie qui après avoir été « l’homme malade de l’Europe » a semble-
t-il retrouvé la santé ( elle siège au G20), devrait pourtant une bonne foi
pour tout choisir sa voie pour atteindre à ce prestige international qu’elle
ne cesse visiblement d’ambitionner.
Veut-elle imposer le respect par la crainte qu’inspire sa position de
puissance montante et incontournable, ou par la considération que
pourrait susciter une politique soucieuse d’assumer les crimes du passé et
donc susceptible de rendre justice à leurs victimes ? Une stratégie
européenne ou nationaliste ? Démocratique ou autoritaire ? Rassurante ou
agressive ? La reconnaissance du génocide des Arméniens est à cet égard
un test révélateur. Et hélas, la prose négationniste d’Erdogan est en train
de le faire virer au rouge.
Ara Toranian
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56844
Le journal arménien Agos las d’être une cible
TURQUIE
lundi14 décembre 2009, par Stéphane/armenews
L’avocate Fethiye Çetin soutient que la justice pourrait fusionner les procès
du meurtre de Hrant Dink avec celui du gang Ergenekon si de nouvelles
découvertes tombent suite à la découverte de l’opération "la cage". Elle a
dit que le journal déposera plainte suite à la découverte de la liste des
abonnés du journal dans le cadre de l’opération « la cage ».
L’avocate de la Famille de Hrant Dink Fethiye Çetin a considéré les
allégations quant « à un Plan d’Action de l’Opération La Cage » comme «
graves et effrayantes ». « Le Plan d’Action de l’Opération La Cage » a été
mis au point comme un plan des Forces Navales, visant les nonmusulmans et visant à les menacer en raison de leurs croyances
religieuses.
Le journal Taraf a annoncé que le plan comprenait une carte montrant des
maisons et des bureaux appartenant aux minorités et ciblantt 939
représentants non-musulmans partout en Turquie.
L’avocate Mme Çetin a exprimé son étonnement quant à cette découverte
« j’ai été immédiatement horrifiée. Que des forces de ce pays s’asseyent
et fassent un plan pour définir les concitoyens de leur propre pays comme
des ennemis. Ils devaient tuer des arméniens et des non-musulmans dans
le cadre d’une guerre psychologique qu’ils devaient conduire contre ceux
comme définis comme leurs ennemis ».
Mme Çetin a indiqué que l’enquête dans le cadre de l’opération cage n’est
pas encore achevée et est effectuée confidentiellement. Elle a dit qu’elle
évalue les événements repris dans les médias.
Elle a annoncé que de nouvelles découvertes sont apparues pour soutenir
l’affirmation que les abonnés d’Agos étaient incorporés au plan de
l’opération.
Le quotidien Taraf a déclaré que les procureurs en charge du procès
Ergenekon ont réussi à déchiffrer un CD concernant le plan listant les
munitions devant être utilisées.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56834
ARMENIE/TURQUIE/USA
Clinton intervient après les avertissements de
Sarkissian à la Turquie
Turquie-Arménie
lundi14 décembre 2009, par Marion/armenews
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a téléphoné au président
Serge Sarkissian jeudi soir, quelques heures à peine après la menace de
ce dernier d’annuler les accords arméno-turcs si Ankara ne les applique
pas inconditionnellement.
S’exprimant lors d’une conférence de presse à Erevan, Sarkissian a
déclaré que la manière dont Ankara lie la normalisation des relations
turco-arméniennes à la résolution du conflit du Haut-Karabagh est
contraire aux accords signés en octobre. Il a indiqué qu’il a déjà chargé
son administration d’élaborer des amendements à des lois arméniennes, «
qui ont trait à la signature, la ratification et l’abrogation d’accords
internationaux ».
« Au cours de la conversation téléphonique, la secrétaire d’État Clinton a
de nouveau souligné que les États-Unis vont continuer à appuyer une
normalisation rapide des relations entre l’Arménie et la Turquie sans
conditions préalables », a déclaré le service de presse présidentiel dans un
communiqué.
Dans une lettre à une organisation de premier plan arméno-américaine
diffusée la semaine dernière, Obama a déclaré que le processus « devrait
se poursuivre sans conditions préalables et dans un délai raisonnable ».
Toutefois, M. Erdogan a insisté, à l’issue d’entretiens avec M. Obama, sur
le fait que, du point de vue d’Ankara, les deux processus sont «
étroitement liés ». Il a déclaré qu’il est peu probable que le Parlement
ratifie les deux protocoles turco-arméniens « sans une percée dans les
pourparlers de paix du conflit arméno-azéri ».
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007
Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave,
t N.W. Washington DC 200
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56849
UE/TURQUIE
L'UE condamne la dissolution d'un parti pro-kurde en
Turquie
Vendredi 11 decembre 2009 à 23h53
BRUXELLES, 11 déc 2009 (AFP) — L'Union européenne s'est déclarée
vendredi "préoccupée" par la décision de la Cour constitutionnelle turque
de dissoudre le principal parti pro-kurde du pays, une décision qui a été
immédiatement suivie de manifestations de colère dans la communauté
kurde, dans le sud-est du pays et à Istanbul.
"L'UE est préoccupée par cette décision" prise par un pays qui négocie son
adhésion, a annoncé la présidence suédoise de l'UE dans un communiqué.
"La dissolution d'un parti politique est une mesure exceptionnelle qui doit
être décidée avec précaution", a ajouté la présidence suédoise.
"L'Union européenne appelle la Turquie, pays qui négocie son adhésion (à
l'UE), a prendre les mesures constitutionnelles pour mettre sa législation
sur les partis politiques en conformité avec les règles européennes",
conclut la présidence suédoise.
La décision de la Cour constitutionnelle turque risque de compliquer
grandement la tâche du gouvernement, qui vient de tendre la main à la
communauté kurde pour tenter de mettre fin à 25 ans de conflit.
Le Parti pour une société démocratique (DTP) a été dissout car il était
devenu un "foyer d'activités préjudiciables à l'indépendance de l'Etat et à
son unité indivisible", a déclaré à la presse le président de la Cour Hasim
Kiliç, au terme de quatre jours de délibérations.
La décision a été prise à l'unanimité des 11 juges, alors qu'une majorité
qualifiée de sept voix était requise pour prononcer la dissolution, a indiqué
M. Kiliç, ajoutant que 37 des cadres du parti, dont son président Ahmet
Türk et la députée Aysel Tugluk, sont bannis de la vie politique pour une
durée de cinq ans.
Le juge a également annoncé la levée de l'immunité parlementaire dont
bénéficiaient M. Türk et Mme Tugluk et la confiscation par le Trésor des
biens du parti.
Le DTP dispose de 21 sièges au Parlement (sur 550). Ses dirigeants
avaient prévenu avant le verdict que les députés quitteraient le Parlement
plutôt que de siéger comme parlementaires sans étiquette.
La décision fait suite à une procédure lancée en 2007 par le procureur de
la Cour de cassation Abdurrahman Yalçinkaya, qui accuse le DTP d'obéir
aux "directives" du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré
comme une organisation terroriste par Ankara et de nombreux pays.
Le verdict de la Cour intervient alors que le gouvernement vient de tendre
la main à la communauté kurde en proposant une série de mesures
renforçant ses droits, pour tenter de tarir le soutien des Kurdes au PKK et
mettre fin au conflit.
http://www.institutkurde.org/info/depeches/l-ue-condamne-la-dissolutiond-un-parti-pro-kurde-en-turquie-2316.html
Parti turque interdit: l'UE s'inquiète
AFP
14/12/2009 | Mise à jour : 14:26
La Commission européenne a exprimé aujourd'hui sa crainte que la
dissolution vendredi du principal parti pro-kurde par la Cour
constitutionnelle turque porte atteinte au pluralisme.
"La décision de la Cour constitutionnelle pourrait priver une partie
importante d'électeurs turcs d'une représentation électorale, condition
nécessaire pour un résultat couronné de succès de l'ouverture
démocratique", a affirmé un porte-parole au cours d'un point de presse de
la Commission.
La Cour constitutionnelle turque a dissous vendredi le Parti pour une
société démocratique (DTP) pour ses liens avec le Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK), en lutte depuis 25 ans contre le régime d'Ankara et
considéré par lui et de nombreux pays comme terroriste.
"La Commission regrette que le DTP ait refusé de façon continue à
s'écarter de façon claire du PKK et de condamner le terrorisme", a indiqué
le porte-parole européen.
La présidence suédoise de l'UE s'était déjà déclarée "préoccupée" vendredi
par la décision turque. La dissolution d'un parti politique est une mesure
exceptionnelle qui doit être décidée avec précaution", avait indiqué la
présidence suédoise.
"L'Union européenne appelle la Turquie, pays qui négocie son adhésion (à
l'UE), à prendre des mesures constitutionnelles pour mettre sa législation
sur les partis politiques en conformité avec les règles européennes", avait
souligné la présidence de l'UE.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/14/0101120091214FILWWW00495-parti-turque-interdit-l-ue-s-inquiete.php
TURQUIE
La Cour constitutionnelle turque a dissout le DTP
dimanche 13 décembre 2009
Il n’y a pas eu de surprise, le 11 décembre au soir, la Cour
constitutionnelle turque a dissous le parti kurde DTP (Demokratik Toplum
Partisi – Parti pour une société démocratique).
Prise à l’unanimité de ses 11 membres, la décision de la Cour a également
banni de la vie politique, pour 5 ans, 37 responsables de ce parti, dont
son leader et député Ahmet Türk (photo), la députée Aysel Tuğluk, ainsi
que les maires de Batman, Nejdet Atalay et de Siirt, Selim Sadak. Le
président de la Cour, Haşim Kılıç, a expliqué que le DTP était devenu «un
centre d’activités mettant en péril l’unité de l’Etat par ses liens avec des
activités et des organisations terroristes.»
L’argumentaire de la décision prise, qui n’est pas encore publiée,
renverrait aussi à la jurisprudence du Tribunal constitutionnel espagnol et
de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, qui a présidé à la
dissolution du parti basque Herri Batasuna, en l’accusant d’être la vitrine
politique de l’ETA.
Les autres partis politiques turcs parlementaires n’ont pas été très diserts
sur cette décision, et n’ont pas pris la défense du DTP. Dans le camp
laïque, le petit parti démocratique de gauche (DSP), tout en se déclarant
opposé aux dissolutions de partis politiques, a estimé que le DTP méritait
son sort, car il n’avait pas respecté la Constitution.
Le vice-président du parti kémaliste CHP, Onur Öymen, qui vient d’être la
cause d’une violente polémique, pour avoir assimilé la répression de
Dersim à la lutte contre le terrorisme (cf . notre édition du 22 novembre
2009) , a considéré, quant à lui, que cette décision n’était pas politique
mais juridique et que, selon lui, elle devait, pour cette raison, être
respectée. Le leader du parti nationaliste MHP, Devlet Bahçeli, a développé
une argumentation similaire. Seuls certains membres de l’AKP ont été plus
critiques dans leurs commentaires.
Ainsi, Dengir Mir Mehmet Fırat a regretté que la Turquie soit devenu «un
cimetière de partis politiques.» Le DTP est, en effet, le 27e parti à être
fermé en Turquie, depuis la création de la Cour constitutionnelle par la
Constitution de 1961. Ancien vice-président du parti gouvernemental, ce
député a poursuivi en disant que la dissolution des partis politiques ne
réglait rien et mis en doute la pertinence du parallèle souvent fait avec le
cas d’Herri Batasuna.
Pour sa part, le premier ministre, Recep Tayyip Erdoğan a surtout cherché
à défendre son ouverture démocratique kurde. Il a notamment regretté
que le DTP l’ait d’abord soutenue avant de la critiquer pour s’engager dans
le mouvement protestant, depuis une quinzaine de jours, contre le
changement des conditions de détention d’Abdullah Öcalan, que le premier
ministre a de nouveau démenti, en estimant que ces conditions étaient
conformes aux standards européens.
Il a, par ailleurs, émis des doutes sur l’origine de l’attentat de Tokat, qui,
le 7 décembre dernier, a tué 7 soldats turcs, en disant que ce n’était pas
parce que le PKK l’avait revendiqué qu’il en était forcement l’auteur, et en
observant que cette revendication avait été le fait d’une branche
dissidente de cette organisation et non de son commandement central.
Le leader de l’AKP n’a pas semblé très convaincu, en outre, par l’initiative
du président Gül visant à rassembler les leaders des principaux partis
politiques turcs pour évoquer les tensions liées aux manifestations kurdes
du week-end précédent. Il faut dire qu’une telle réunion risque d’être
difficile à organiser, car le CHP a déjà fait savoir qu’il ne viendrait pas,
tandis que le DTP, qui, lui, a donné son accord, est maintenant dissous…
L’un des problèmes, qui se pose désormais, est de savoir quelle va être la
stratégie du parti kurde. Peu après la décision de la Cour constitutionnelle,
Ahmet Türk a confirmé que l’ensemble des députés du groupe
parlementaire du DTP allait démissionner.
Cette démission globale devra être néanmoins confirmée devant le
parlement. Il semble, toutefois, que le mouvement kurde ait deux options
: ou bien délaisser la scène politique traditionnelle ou bien s’y maintenir,
en parvenant alors à sauver son groupe parlementaire. En perdant, en
effet, deux députés (Ahmet Türk et Aysel Tuğluk) bannis de la vie
politique par la décision de la Cour, le DTP, qui n’a plus que 19 députés, ne
peut plus avoir de groupe parlementaire (puisque, selon la Constitution, il
faut 20 députés pour en créer un).
Mais certains font valoir que le DTP, qui a déjà créé une formation
politique de remplacement (le parti de la Paix et de la Démocratie - Barış
ve Democrasi Partisi), pourrait y faire adhérer les 19 députés qui lui
restent, et en trouver un vingtième en la personne du député
indépendant, Ufuk Uras, qui a été élu, en 2007, à Istanbul, grâce à un
apport de voix du DTP. Cette option permettrait peut-être d’atténuer les
tensions, qui existent depuis 15 jours et qui ont été encore accrues par la
décision de dissolution, mais elle n’est pour l’instant qu’une pure
hypothèse.
JM
http://www.ovipot.blogspot.com/
Les hommes d'affaires turcs préoccupés par une
nouvelle "polarization de la société"
Français>>International
Mise à jour 14.12.2009 10h04
L'Association des industriels et hommes d'affaires turcs (TUSIAD) s'est
dite préoccupée dimanche par le risque d'une nouvelle "polarisation de la
société" suite à la dissolution d'un parti pro-kurde par la cour
constitutionnelle.
La TUSIAD a averti dans une déclaration parvenue à Xinhua que la
décision de dissoudre le Parti pour une société démocratique ( DTP) prokurde entraînera des conséquences politiques.
La déclaration a souligné que la dissolution d'un parti politique barre la
voie d'une représentation politique à ses partisans.
La responsabilité des politiciens est d'élargir les espaces pour l'expression
de toutes les formes d'opinions politiques tout en sauvegardant la capacité
du système démocratique de se protéger, a indiqué la déclaration.
Vendredi, la Cour constitutionnelle turque a décidé de dissoudre le DTP
pour des accusations de liens avec le Parti travailliste kurde (PKK) interdit.
Trente-sept membres du DTP, dont son président Ahmet Turk et le député
Aysel Tugluk, ont été interdits de faire la politique pendant cinq ans.
Le DTP a annoncé samedi que ses députés se retiraient du parlement turc.
Créé en 2005, le DTP compte actuellement 21 députés au parlement.
En novembre, le gouvernement a révélé un plan de réforme pour résoudre
la question kurde en améliorant les droits démocratiques du groupe kurde
et persuader ses citoyens kurdes et éroder le soutien en faveur du PKK.
Source: xinhua
http://french.peopledaily.com.cn/International/6840915.html
Inquiétude en Turquie après la dissolution du DTP
dimanche 13 décembre 2009
Ce sont la déception et l’inquiétude qui prédominent en Turquie après la
dissolution du DTP. Alors que cette décision semblait inévitable, certains
observateurs espéraient que la Cour constitutionnelle renoncerait
finalement à aller jusqu’à cette extrémité, comme elle l’avait fait, l’an
dernier, pour l’AKP.
Ainsi, Taha Akyol dans le quotidien Milliyet, le 10 décembre, tout en
estimant que les liens entre le DTP et le PKK étaient prouvés, formulait le
vœu que la Cour trouve une jurisprudence évitant la dissolution. Il n’en a
rien été, et la juridiction constitutionnelle ayant pris sa décision à
l’unanimité, on peut penser qu’elle n’a probablement pas eu beaucoup
d’états d’âme.
Le leader de la formation kurde, Ahmet Türk a réagi, le soir même de la
décision, en déclarant : « Vous ne résoudrez pas le problème kurde en
dissolvant les partis politiques. Je suis sûr qu’un jour la paix et la
démocratie prévaudront. » Mais les membres du parti dissout qui doivent
se réunir, lundi à Diyabakir, sont divisés sur le conduite à tenir désormais.
Certains (Ahmet Türk, Aysel Tuğluk…) veulent sauvegarder leur groupe
parlementaire, d’autres (Emine Ayna, Gülten Kışınak…) prônent l’abandon
de la scène politique traditionnelle.
Les nationalistes du MHP et surtout les kémalistes du CHP ont estimé que
cette décision de dissolution était avant tout juridique, ce qui, selon eux
lui donne une légitimité indiscutable, tout en réservant leurs principales
attaques pour le gouvernement, accusé d’avoir joué avec le feu en lançant
un processus d’ouverture démocratique en direction des Kurdes.
Quant aux responsables de l’AKP, ils ont émis des commentaires
contrastés. Certains estimant que la Cour n’avaient pas le choix, compte
tenu des liens existants entre le DTP et le PKK, d’autres se montrant plus
critiques et expliquant que cette dissolution ne servirait à rien. Depuis
deux jours, le premier ministre s’est surtout employé à défendre son
ouverture démocratique.
Selon lui, elle ne s’arrêtera pas avec la dissolution du DTP, car elle n’a pas
été élaborée pour ou par rapport à ce parti, mais avant tout comme une
entreprise visant à garantir l’unité du pays et à être profitable à
l’ensemble de ses citoyens, quelle que soit leur ethnie et leur religion.
Recep Tayyip Erdoğan reproche d’ailleurs au DTP de s’être détourné de
cette initiative, et à l’opposition laïque et nationaliste, d’avoir adopté, à
son égard, une attitude systématiquement négative.
Quant aux éditorialistes de la presse quotidienne et les médias en général,
ils relaient le plus souvent l’inquiétude et la lassitude d’une opinion
publique, qui se sent un peu prise au piège entre une dissolution, qui lui
rappelle les insuffisances de la démocratie en Turquie, et la stratégie que
le DTP a suivi ces dernières semaines, en se démarquant de l’ouverture
démocratique. Il est probable que cette manière de voir est aussi celle de
ceux qui parmi les Kurdes ne votent pas pour le DTP ou ne soutiennent
pas le PKK.
Pour cette opinion médiane, la dissolution confirmerait que les cadres
institutionnels de la Turquie doivent encore être fortement réformés,
tandis que l’incapacité des partis (DTP y compris) à mettre sur pied un
processus politique de résolution de la question kurde, indiquerait que les
sociétés civile et politique de ce pays sont loin d’être encore acquises au
consensus et au dialogue, qui sont les vertus d’un Etat démocratique.
Ce pessimisme ambiant est en outre renforcé par les mystères, entourant
l’attentat de Tokat, qui a bouleversé l’opinion, cette semaine. Condamnée
par le DTP, qui y a vu une «provocation», cette embuscade, qui a coûté la
vie à 7 soldats turcs, a néanmoins été revendiquée par une branche du
PKK, alors même que l’organisation rebelle a décrété une trêve, depuis le
mois d’avril dernier. Dès lors, tout le monde gamberge : initiative
dissidente de certains activistes du PKK, provocation de l’Etat profond,
convergence entre les premiers et le second…
Recep Tayyip Erdoğan a repris les doutes à son compte, en estimant que
ce n’était pas parce que le PKK avait revendiqué l’attentat qu’il l’avait
forcément commis, et en formulant le souhait que cette affaire puisse
rapidement être tirée au clair. Mais cette énigme tombe bien mal dans le
contexte présent, rappelant aux Turcs et au Kurdes, certaines heures
sombres des années 90.
JM
http://www.ovipot.blogspot.com/
Heurts à Istanbul en marge d'une manifestation prokurde
(CP) – Il y a 13 heures
ANKARA — Quelque 200 manifestants kurdes dénonçant la décision de la
Cour constitutionnelle turque de dissoudre le Parti pour une société
démocratique (DTP, pro-kurde) ont jeté dimanche des pierres et cocktails
incendiaires contre des magasins, véhicules et habitations d'un des
principaux quartiers d'Istanbul, Beyoglu.
La police est intervenue pour disperser les manifestants à coup de gaz
lacrymogènes, a précisé l'agence officielle turque Anatolia, qui a fait état
de dégâts matériels, mais pas de victimes. Des heurts avec la police se
sont par ailleurs produits au cours d'une manifestation similaire à
Diyarbakir, faisant trois blessés selon Anatolia.
Le DTP, fondé il y a quatre ans, est accusé de collusion avec la guérilla du
PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. La Cour constitutionnelle a
également interdit vendredi de toute activité politique pendant cinq ans à
37 membres du DTP. Parmi ces 37 personnes figurent deux députés qui
ont été exclus du Parlement, dont le chef du parti Ahmet Turk. Des
responsables du DTP ont annoncé leur intention de porter l'affaire devant
la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg.
L'Union européenne a exprimé sa préoccupation. L'UE, tout en "dénonçant
avec force la violence et le terrorisme (...) rappelle que la dissolution de
partis politiques est une mesure exceptionnelle qui devrait être employée
avec la plus grande retenue".
Copyright © 2009 The Canadian Press
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5jMwX7t
gvkymhaHm4FyjANx4pnMdg
Une explosion fait 19 morts dans une houillère de
Turquie
Par Reuters, publié le 11/12/2009 à 14:03
ISTANBUL - Une explosion de dynamite dans une houillère du
nord-ouest de la Turquie a fait 19 morts, annonce le ministre turc du
Travail, Omer Dincer.
Les galeries de mine se sont effondrées après l'explosion, emprisonnant
les mineurs dans les profondeurs, jeudi soir, a précisé le gouverneur de la
province de Brousse (Bursa).
Les accidents miniers sont fréquents en Turquie. La pire catastrophe, à
Zonguldak en 1992, avait fait 263 morts.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/une-explosion-fait-19-morts-dansune-houillere-de-turquie_835407.html
Incidents en Turquie après l'interdiction du principal
parti kurde
LEMONDE.FR avec Reuters | 12.12.09 | 20h23
Des affrontements ont éclaté samedi 12 décembre dans le sud-est de la
Turquie, au lendemain de la décision de la Cour constitutionnelle de
dissoudre le principal parti pro-kurde du pays, accusé d'être lié aux
séparatistes armés du PKK.
En signe de protestation, les députés de ce Parti de la société
démocratique (PSD) ont annoncé qu'ils ne siégeront plus au Parlement. A
Hakkari, dans le Sud-Est où la minorité kurde est très représentée, des
centaines de personnes ont lancé des pierres et des cocktails molotov sur
les policiers et érigé des barricades, rapporte le site internet du quotidien
Hurriyet.
Les policiers ont riposté en aspergeant les manifestants d'eau et de gaz
lacrymogènes. Des incidents ont également été signalés à Van ainsi que
des manifestations à Diyarbakir, la plus grande ville de la région, où les
tensions restaient vives.
INCERTITUDE
La décision de la Cour constitutionnelle plonge le pays dans l'incertitude
politique. Elle menace d'une part les efforts engagés par le premier
ministre Tayyip Erdogan, pour se concilier la minorité kurde après des
décennies d'un conflit qui a fait plus de 40 000 morts.
Une politique, menée dans la perspective d'une adhésion à l'UE, qui a
suscité les réticences de l'establishment conservateur, y compris du
système judiciaire, pour qui les aspirations des Kurdes à une plus grande
autonomie menacent pour l'Etat laïque hérité de Mustafa Kemal. D'autre
part, une démission des 21 députés du PSD entraînerait des élections
partielles dangereuses pour l'AKP d'Erdogan.
Les partis kurdes interdits en Turquie dans le passé se sont toujours
reformés sous de nouveaux noms. Mais la présidence suédoise de l'UE
comme le département d'Etat américain ont exprimé leur préoccupation.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/12/12/incidents-en-turquieapres-l-interdiction-du-principal-parti-kurde_1279988_3214.html
La justice turque dissout le parti pro-kurde, décision
lourde de conséquences
De Nicolas CHEVIRON (AFP) – Il y a 2 jours
ANKARA — La Cour constitutionnelle turque a prononcé vendredi la
dissolution du principal parti pro-kurde du pays, une décision qui a été
immédiatement suivie de manifestations de colère dans la communauté
kurde, dans le sud-est du pays et à Istanbul.
Cette décision risque de compliquer grandement la tâche du
gouvernement, qui vient de tendre la main à la communauté kurde pour
tenter de mettre fin à 25 ans de conflit.
Le Parti pour une société démocratique (DTP) a été dissout car il était
devenu un "foyer d'activités préjudiciables à l'indépendance de l'Etat et à
son unité indivisible", a déclaré à la presse le président de la Cour Hasim
Kiliç, au terme de quatre jours de délibérations.
La décision a été prise à l'unanimité des 11 juges, alors qu'une majorité
qualifiée de sept voix était requise pour prononcer la dissolution, a indiqué
M. Kiliç, ajoutant que 37 des cadres du parti, dont son président Ahmet
Türk et la députée Aysel Tugluk, sont bannis de la vie politique pour une
durée de cinq ans.
Le juge a également annoncé la levée de l'immunité parlementaire dont
bénéficiaient M. Türk et Mme Tugluk et la confiscation par le Trésor des
biens du parti.
Le DTP dispose de 21 sièges au Parlement (sur 550). Ses dirigeants
avaient prévenu avant le verdict que les députés quitteraient le Parlement
plutôt que de siéger comme parlementaires sans étiquette.
La décision fait suite à une procédure lancée en 2007 par le procureur de
la Cour de cassation Abdurrahman Yalçinkaya, qui accuse le DTP d'obéir
aux "directives" du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré
comme une organisation terroriste par Ankara et de nombreux pays.
Nombre d'observateurs estiment que le DTP est la vitrine politique légale
des rebelles du PKK. Le parti assure cependant qu'il n'a "pas de liens
organiques" avec le PKK mais refuse de qualifier celui-ci d'organisation
terroriste et appelle le gouvernement à négocier avec lui.
Le verdict de la Cour intervient alors que le gouvernement vient de tendre
la main à la communauté kurde en proposant une série de mesures
renforçant ses droits, pour tenter de tarir le soutien des Kurdes au PKK et
mettre fin au conflit.
Les dirigeants du DTP avaient affirmé qu'une dissolution pourrait entraîner
une recrudescence des tensions dans le sud-est anatolien, où de
nombreuses manifestations contre les conditions de détention du chef du
PKK Abdullah Öcalan ont dégénéré en heurts avec la police ces dernières
semaines.
Dès l'annonce de la justice, un millier de manifestants se sont rassemblés
devant les locaux du DTP à Diyarbakir, la grande ville du sud-est peuplée
en majorité de Kurdes.
Les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes et utilisé des
canons à eau, alors que des manifestants lançaient des cocktails molotov
ou des pierres, avec des frondes.
Une centaine de personnes ont manifesté également à Istanbul.
Après le verdict, M. Türk a affirmé que la décision de la Justice allait
"approfondir le désespoir".
"La Turquie ne peut pas résoudre cette question (kurde, ndlr) en
interdisant un parti", a-t-il déclaré à la presse.
Le gouvernement, formé par un parti issu de la mouvance islamiste, a
également déploré la décision.
"Nous sommes opposés par principe à la fermeture des partis. Cela ne
résout rien", a déclaré le ministre de l'Energie Taner Yildiz.
"Cette décision est un torpillage total de l'ouverture démocratique" lancée
par le gouvernement, a commenté l'analyste politique Ahmet Insel. "On
peut s'attendre, évidemment, à une réaction du PKK", a-t-il ajouté.
Jeudi, le PKK a revendiqué une attaque qui avait tué sept soldats trois
jours plus tôt dans le nord de la Turquie, une des plus meurtrières de ces
derniers mois.
Copyright © 2009 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h9jhE9Yfzk1FGN_f
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Les députés kurdes boycottent le parlement turc
après la dissolution de leur parti
Samedi 12 decembre 2009 à 12h24
ANKARA, 12 déc 2009 (AFP) — Le principal parti pro-kurde de Turquie a
annoncé samedi que ses députés boycotteraient le Parlement turc, au
lendemain de la décision de la Cour constitutionnelle de dissoudre le parti,
qui est accusé de liens avec la rébellion kurde.
"Notre groupe (parlementaire) s'est de fait retiré du Parlement, à partir
d'aujourd'hui. Il ne participera plus aux travaux" du Parlement, a déclaré à
la presse Ahmet Türk, co-président du Parti pour une société
démocratique (DTP), après une réunion du parti.
La Cour constitutionnelle a prononcé vendredi la dissolution du DTP, qui
est accusé de liens avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan
(PKK), en lutte depuis 25 ans contre le régime d'Ankara.
Le DTP dispose aujourd'hui de 19 députés (sur 550) au Parlement, deux
députés du parti, dont M. Türk, ayant été dépossédés de leur siège
vendredi, avec la décision d'interdiction de la Cour constitutionnelle.
http://www.institutkurde.org/info/depeches/les-deputes-kurdesboycottent-le-parlement-turc-apres-la-dissolution-de-leu-2317.html
Turquie: violences et tensions autour du dossier
kurde
Publié le 13 décembre 2009 à 11h43 | Mis à jour le 13 décembre 2009 à
11h54
Michel Sailhan
Agence France-Presse
Istanbul
Les nuages s'accumulent sur le gouvernement islamo-conservateur en
Turquie, avec une conjonction de violences et de tensions autour du
dossier ultra-sensible de l'avenir de la minorité kurde.
«Les récentes attaques terroristes dans le pays et les critiques concernant
l'initiative démocratique du gouvernement pour résoudre le problème
kurde, qui dure depuis des dizaines d'années, ont fait monter la tension
en Turquie», écrivait ce week-end le quotidien Hürriyet Daily News.
Le gouvernement a essuyé un revers vendredi avec la dissolution du
principal parti pro-kurde, le DTP (Parti pour une société démocratique),
qui est accusé de liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK),
organisation considérée comme terroriste par Ankara et de nombreux
pays.
La décision d'interdire le DTP a été prise par la Cour constitutionnelle,
celle-là même qui, en 2008, avait failli dissoudre l'AKP, le Parti de la
justice et du développement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan,
pour atteinte à la laïcité, valeur cardinale de la République turque.
Le principal parti d'opposition, le CHP (Parti républicain du peuple), fondé
par Atatürk, a salué une «décision juste», tandis que le ministre de
l'Énergie Taner Yildiz a estimé qu'elle «ne résout rien».
La dissolution du parti pro-kurde va de fait compliquer la tâche du
gouvernement, qui vient de proposer une «ouverture démocratique» à la
communauté kurde, pour tenter de saper le soutien au PKK et faire cesser
un conflit qui a fait 45 000 morts en 25 ans.
Cette décision «est un torpillage total de l'ouverture démocratique», a
jugé l'analyste Ahmet Insel (Université de Galatasaray, Istanbul).
D'autant que les cadres du DTP sont bannis de la vie politique pour cinq
ans, ce qui compliquera d'éventuels échanges. Quant aux 19 députés DTP,
ils envisagent de démissionner.
Les propositions du gouvernement aux 12 millions de Kurdes (sur 71
millions d'habitants) concernent principalement l'usage de leur langue.
Elles ont été critiquées tant par les Kurdes, qui en dénoncent
l'insuffisance, que par l'opposition parlementaire, qui accuse M. Erdogan
de brader l'unité nationale, accusation gravissime au pays d'Atatürk.
Parallèlement à ces propositions, qui selon des analystes visent avant tout
à appuyer la candidature de la Turquie à l'Union européenne, le
gouvernement a, fin octobre, laissé rentrer au pays, sans les arrêter, huit
rebelles du PKK qui avaient abandonné leur base de l'Irak.
Mais ce geste de paix s'est retourné contre le gouvernement car les
rebelles ont été accueillis en héros, ce qui a provoqué les protestations
véhémentes de l'opposition nationaliste et kémaliste.
Le gouvernement a aussi aménagé les conditions de détention du chef du
PKK, Abdullah Öcalan, 61 ans, emprisonné à vie depuis 1999, suivant les
conseils du Conseil de l'Europe.
Là encore l'initiative a échoué, le détenu dénonçant des conditions pires
qu'auparavant.
Des manifestations kurdes se sont soldées la semaine dernière par la mort
par balles d'un étudiant. Le PPK a répondu en tuant sept soldats, lundi.
L'armée turque a pour sa part abattu neuf rebelles, dans un engrenage
meurtrier inconnu depuis plusieurs mois.
Dimanche, des affrontements entre Kurdes et nationalistes turcs ont fait
au moins un blessé par balles, à Istanbul, tandis que des affrontements
ont eu lieu dans le sud-est, pour la troisième journée consécutive.
Dans ce climat de tension accrue, le président Abdullah Gül a lancé cette
semaine l'idée de «réunir tous les partis politiques». Une proposition
restée pour l'heure sans réponse de l'opposition.
http://www.cyberpresse.ca/international/europe/200912/13/01-930619turquie-violences-et-tensions-autour-du-dossier-kurde.php
La justice turque relance la confrontation avec les
Kurdes
De notre envoyée spéciale à Diyarbakir, Laure Marchand
14/12/2009 | Mise à jour : 11:37
L'interdiction du parti kurde provoque des émeutes et compromet la
réconciliation amorcée par le pouvoir.
«Quel bonheur de pouvoir se dire turc !», proclament des pancartes
rouillées le long des avenues de Diyarbakir, la «capitale» des Kurdes, au
sud-est de la Turquie. Ses habitants ont beau ne plus prêter attention à la
propagande de l'État turc, l'injonction sonne ces jours-ci comme une
provocation.
Vendredi, la Cour constitutionnelle a prononcé la dissolution du parti kurde
(Parti pour une société démocratique, DTP) accusé d'être lié à
l'organisation rebelle du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan).
La décision des onze juges a aussitôt déclenché des émeutes dans les
villes à majorité kurde du pays et à Istanbul. Samedi, à Diyarbakir, des
centaines d'adolescents et d'enfants ont affronté avec des pierres les
forces de l'ordre, qui ont répliqué à coup de gaz lacrymogènes. «La
Turquie ne veut pas de nous en politique, le seul chemin qu'il nous reste,
c'est la guerre», tranche un marbrier qui assiste au face-à-face.
Une poubelle brûle devant sa porte. Trois gamins, keffieh enroulé autour
du visage, sont perchés sur le toit de son atelier et hurlent : «Chaque
Kurde est un guérillero !» De l'autre côté de la rue, au siège du DTP, un
ancien combattant du PKK estime que les juges ont pris un risque. «Même
les Kurdes qui ne soutiennent pas le PKK sont révoltés.»
Impasse totale
L'interdiction du parti, qui dispose de 21 sièges au Parlement, fait craindre
à la fois une reprise des combats par le PKK, dont une branche dissidente
a revendiqué une attaque qui a tué sept soldats la semaine dernière, et
une radicalisation des douze millions de citoyens turcs d'origine kurde.
«Les Kurdes, dans leur ensemble, avaient du mal à faire confiance à la
voie démocratique et politique pour résoudre leurs problèmes, explique
Sezgin Tanrikulu, ancien bâtonnier de Diyarbakir.
La condamnation de la Cour constitutionnelle va renforcer ce sentiment.»
Dans un éditorial, Ahmet Altan, le rédacteur en chef du quotidien Taraf, a
accusé Ankara d'avoir «divisé le pays et anéanti les espoirs de paix». Le
conflit entre le PKK et l'armée turque a fait plus de 45 000 morts en vingtcinq ans. «Quel jeune Kurde pourrait encore accorder du crédit à la justice
? Qui faudra-t-il blâmer s'ils partent dans la montagne ?», interroge le
journaliste.
Deux étudiants de l'université du Tigre, à Diyarbakir, avalent leur thé
mécaniquement, les larmes aux yeux. Le 6 décembre, un de leurs amis,
Aydin Erdem, a été tué par le tir d'un policier au cours d'une
manifestation. L'auteur du coup de feu n'a toujours pas été arrêté. «Aydim
a été pris dans un traquenard, jurent Emin et Mehmet. Nous sommes
certains que ce n'est pas tombé sur lui par hasard, c'était le leader de
toutes les manifs à la fac. Il était suivi en permanence par des flics en
civil».
Ils affirment désormais «avoir la haine», comme les deux mille étudiants
qui ont bloqué l'université pendant une semaine après la mort de leur
camarade. «Nous avions l'habitude de plaisanter entre nous en disant que
nous irions faire notre master dans les montagnes, sourit amèrement
Mehmet, 21 ans. Mais à cause des derniers événements, je songe
sérieusement rejoindre le PKK.»
L'«ouverture démocratique» lancée par le gouvernement islamoconservateur cet été pour répondre aux aspirations des Kurdes et tenter
de mettre fin à la guérilla se retrouve aujourd'hui dans une impasse
totale.
«Le PKK a rapidement compris que le seul objectif du premier ministre,
Recep Tayyip Erdogan, était de le mettre hors jeu et de ne pas l'impliquer
dans les négociations, explique Tarih Elçi, avocat spécialiste des droits de
l'homme à Diyarbakir. Par ailleurs, le gouvernement se heurte aux
nationalistes.» Les mesures annoncées en octobre par le Parti de la justice
et du développement (AKP) au pouvoir ont été jugées trop timides par les
partisans d'une solution politique.
Mais pour l'opposition comme pour le système judiciaire, gardien
autoproclamé de l'héritage d'Atatürk et adversaire des islamoconservateurs, toute réforme en faveur des Kurdes est assimilée à une
remise en cause de l'unité de l'État. «L'interdiction du DTP par la Cour
constitutionnelle est clairement un coup de force contre l'initiative
gouvernementale», juge Tarih Elçi. En 2008, les mêmes magistrats
avaient tenté de fermer l'AKP accusé «d'activités antilaïques».
Ostracisme
Dengir Mir Mehmet Firat, un des rares membres de l'AKP à avoir critiqué la
décision des juges, a déclaré que «la Turquie était devenue un cimetière
pour les partis politiques». Le DTP est en effet le 27e parti fermé par la
Cour constitutionnelle en quatre décennies et la sixième formation kurde à
subir ce sort.
La stabilité de la vie politique turque dépend désormais de la stratégie du
mouvement kurde. Ses députés sont autorisés à continuer de siéger au
Parlement en indépendants. Mais son président, Ahmet Türk, qui a été
interdit d'adhérer à un parti pour une durée de cinq ans comme 36 autres
membres, a annoncé un boycott de l'Assemblée.
Une démission collective est envisagée. «Dans ce cas, la Cour aura atteint
son objectif : ostraciser les Kurdes, se désole Hakife, une étudiante en
médecine. Le désespoir est profond. Est-ce qu'un jour les Turcs et les
Kurdes auront le droit de vivre ensemble en paix dans ce pays ?»
http://www.lefigaro.fr/international/2009/12/14/0100320091214ARTFIG00412-la-justice-turque-relance-la-confrontation-avecles-kurdes-.php
Les incidents continuent en Turquie après
l’interdiction du parti parlementaire kurde
LE MONDE | 14.12.09 | 11h21
Istanbul, correspondance
En Turquie, l'heure est à nouveau aux violentes manifestations de jeunes
Kurdes, avec répression et arrestations par dizaines : trois jours après la
dissolution, le 11 décembre, par la Cour constitutionnelle, du seul parti
parlementaire pro-kurde, le Parti de la société démocratique (DTP), on
pourrait croire anéanties les récentes avancées sur cette question cruciale
pour l'avenir du pays.
Certes, Ankara refusait toujours de négocier cet avenir avec la guérilla du
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), parti "terroriste" selon la
Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis. Quant au DTP, dissous pour
liens avec le PKK, ce n'est jamais que la sixième fois qu'il se voit interdit,
renaissant à chaque fois sous un nouveau nom et avec de nouveaux chefs.
Mais le pouvoir turc, en partie par envie d'adhérer à l'Union européenne
(UE), a fini par vouloir trouver une issue pacifique à ce conflit vieux d'un
quart de siècle. Les choses s'étaient précipitées cette année, sous la
pression d'Américains soucieux d'évacuer l'Irak dans un contexte kurde
stabilisé.
Pourtant, les vieux démons semblent de retour. Dimanche, dans un
quartier populaire du centre d'Istanbul, des affrontements ont opposé de
jeunes Kurdes, lanceurs de pierres et d'engins incendiaires, à des
habitants du quartier armés de couteaux, de bâtons, voire d'armes à feu,
selon l'AFP. Il y a eu des coups de feu et au moins un blessé par balle,
avant que la police anti-émeute n'intervienne.
Une semaine plus tôt, des scènes semblables ont eu lieu sur la côte
égéenne. La Cour constitutionnelle avait alors annoncé qu'elle se saisissait
d'une vieille demande de dissolution du DTP, qui avait lancé des
manifestations dans tout le pays : il protestait contre les conditions de
détention d'Abdullah Ocalan, fondateur du PKK arrêté il y a dix ans,
toujours adulé par ses partisans.
Les autorités, elles, disent avoir, au contraire, mis fin à son isolement
total, quitte à réduire de "quelques centimètres carrés" sa nouvelle
cellule… Un manifestant est alors tué par balle. Le lendemain, sept soldats
sont tués dans une embuscade. Emotion énorme dans le pays. Le
président du DTP, Ahmet Türk, dénonce une "provocation". Mais le PKK
finit par revendiquer l'attaque… la veille du jour prévu pour le verdict sur
le DTP. Dès lors, sa dissolution ne surprend guère. Alors que les
manifestations repartent de plus belle.
MENACE SUR L'UNITÉ DU PAYS
La Cour a statué contre le DTP à l'unanimité de ses onze membres, alors
qu'en 2008, seuls six d'entre eux avaient voulu dissoudre l'AKP (le parti
ex-islamiste Justice et développement, au pouvoir depuis 2002) pour
atteintes à la laïcité. Le président de la Cour, qui a lu et défendu le verdict,
est un dignitaire de l'AKP. Signe que ce parti a perdu l'intérêt qu'il avait à
défendre son "ouverture démocratique", proposée formellement en
novembre à la communauté kurde pour tenter de la soustraire à l'emprise
du PKK.
Mais cette initiative avait déjà perdu de sa popularité. Le PKK avait rejeté
d'avance cette tentative de "liquidation". Le DTP s'était trouvé contraint de
suivre, "déplorant" la timidité des offres gouvernementales, limitées de
fait à des mesures surtout symboliques.
Pour autant, les partis d'opposition, laïque et nationaliste, ont hurlé à la
trahison et à la menace sur l'unité du pays, parvenant à troubler l'opinion.
Il reste que l'interdiction d'activité politique pour cinq ans n'a touché que
37 membres du DTP, dont ses deux coprésidents, des députés pourtant
modérés. Elle n'a pas visé les maires, ni les 19 députés restants, qui
pourraient reformer un groupe parlementaire. Eventualité qu'ils ont exclue
en annonçant qu'ils "cessaient de participer au Parlement".
Mais leur menace de démission paraît impraticable, car elle suppose un
accord du Parlement, dont l'AKP ne voudrait pas. Des associations
professionnelles kurdes, comme les commentateurs turcs libéraux, ont
émis l'espoir qu'un nouveau parti kurde, réellement indépendant cette fois
du PKK, puisse enfin voir le jour. Espoir, jusque-là, vain.
Le "discours d'adieu" d'Ahmet Türk, vétéran de la résistance passé par la
prison turque et que Barack Obama a rencontré lors de son passage à
Istanbul, a été plus empreint que jamais d'accents pacifistes, avec
promesse de continuer la "lutte démocratique".
Sophie Shihab
Article paru dans l'édition du 15.12.09
http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/12/14/turquie-les-recentesavancees-sur-la-question-kurde-aneanties_1280168_3214.html
Affaire des minarets : Un prêtre assyrien menacé !
TURQUIE
lundi14 décembre 2009, par Stéphane/armenews
Après le référendum interdisant les minarets des mosquée en Suisse, 3
personnes visitant l’église assyrienne vieille de 1750 ans de Sainte vierge
Marie dans Diyarbakir ont menacé le prêtre Yusuf Akbulut en disant “ la
Suisse interdit des minarets et nous vous interdirons votre clocher. Vous
démolirez le clocher. ”
Le Père Yusuf Akbulut a déposé plainte à la police et a fait la déclaration
suivante :
“ Vendredi dernier, c’est-à-dire le 4ème de ce mois, mon église et moimême avons été menacé. 3 personnes âgé de 40 ans ont visité l’église à
14h vendredi dernier. Ils ont frappé à la porte de ma maison à l’intérieur
de l’église et m’ont demandé de venir à l’extérieur. Dans la cour de
l’église, ces 3 personnes que je ne connaissais pas m’ont demandé si
l’église avait un clocher.
Quand je leur ai dit qu’il en avait ils ont dit, “ Vous démolirez ce clocher.
:La suisse interdit les minarets et nous vous interdirons les clochers. Vous
démolirez ce clocher pour vendredi prochain. ” Quand je leur ai dit que
c’était une église historique avec un clocher antique et que la direction de
l’église et l’État réagiraient, ils ont dit “ Allez et plaignez-vous à qui vous
voulez. Ce clocher ne restera pas ici, nous prendrons les actions
nécessaires ”.
Le Père Yusuf Akbulut a déclaré que l’interdiction des minarets en Suisse
n’a pas de rapport avec lui et a ajouté : “ Nous, les Syriaques, avons vécu
sur ces ces terres pendant 6 à 7 mille ans. Nous avons une histoire
enracinée. Qui peut oser démolir ce clocher en prenant l’interdiction des
minarets en Suisse comme un prétexte ? Nous n’approuvons pas
l’interdiction des minarets. La Suisse doit laisser construire des minarets
dans les mosquées. Chacun a le droit au culte librement. Nous prions tous
Dieu. ”
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56740
L'interdiction du DTP provoque un engrenage de
violences
Par RFI
Des manifestants dénonçant l’interdiction par la justice du parti pro-kurde
DTP sont à l’origine de violences après l’intervention de la police,
dimanche 13 décembre 2009, dans le centre d'Istanbul, comme dans
d’autres villes de Turquie.
Les responsables du DTP ont promis de saisir la Cour européenne des
droits de l'homme à Strasbourg, alors que l’Union européenne a dénoncé
cette dissolution et exprimé sa préoccupation.
Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion
Des attroupements émaillés d’incidents violents dans quatre quartiers
d’Istanbul et dans une bonne dizaine de villes du reste du pays,
essentiellement dans le sud-est à majorité kurde. Prévisible, la réaction de
la rue à l’interdiction du DTP semble de plus en plus échapper à tout
contrôle. Les rassemblements, interdits, sont rapidement dispersés par la
police et dégénèrent alors en scènes de vandalisme et échauffourées
faisant des blessés des deux côtés.
C’est la spirale imparable à laquelle se joint, comme dans le centre
d’Istanbul dimanche après-midi, la population aux réflexes nationalistes
comme exacerbés par le verdict de la Cour constitutionnelle.
Armés de couteaux, de battes de base-ball et même d’armes à feu de
poing, des citoyens ont en effet décidé de rendre justice eux-mêmes,
promettant d’en finir avec la rébellion kurde. Même scénario à Mersin, sur
la côte méditerranéenne, ainsi qu’à Malatya, dans la région kurde. Et à
chaque fois les interpellations sont nombreuses.
Le plus surprenant, dans ce contexte de polarisation extrême de la société
turque, est le silence pesant des autorités politiques, alors que le Premier
ministre n’a toujours pas commenté la dissolution du DTP, annoncée
vendredi.
tags : Turquie
http://www.rfi.fr/contenu/20091214-incidents-kurdistan
TURQUIE/SUISSE
Micheline Calmy-Rey reçoit un prix pour le dialogue
interculturel
Romandie News
Micheline Calmy-Rey a été récompensée à Genève par une ONG pour ses
efforts en faveur du dialogue interculturel. Lors de la cérémonie, la
conseillère fédérale s'est engagée à continuer de "construire des ponts"
malgré le vote sur les minarets.
Le Conseil de la jeunesse pluriculturelle, une ONG basée à Strasbourg et
présente dans 15 pays, a remis son prix spécial à la cheffe du
Département fédéral des Affaires étrangères lors d'une cérémonie à la
veille de la Journée internationale des droits de l'homme.
Parmi les raisons qui ont contribué à l'attribution de ce prix à la conseillère
fédérale, l'ONG évoque notamment "ses positions fortes malgré un
contexte difficile dans le processus de vote concernant l'interdiction des
minarets en Suisse".
COJEP International distingue également "le rôle actif de Mme Calmy-Rey
dans la création du Conseil des droits de l'homme, son engagement en
faveur du renforcement du droit humanitaire international, le lancement
de l'agenda pour les droits humains, la promotion de la Déclaration de
Genève sur la violence armée" ou encore "les efforts de rapprochement
entre la Turquie et l'Arménie".
L'ONG avait condamné le 29 novembre l'interdiction des minarets par le
peuple suisse en parlant de "dimanche noir pour la Suisse" et regretté
"que les Suisses aient en majorité renié leur constitution pour basculer
dans le camp de la xénophobie".
En recevant le prix, Micheline Calmy-Rey a assuré que "le Conseil fédéral
s'engagera, plus encore qu'il ne l'a fait jusqu'ici, en faveur d'un dialogue
entre les différentes communautés religieuses".
(ats / 09 décembre 2009 21:45)
http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20091209214516
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TURQUIE/USA
L’ambassadeur turc aux USA quitte son poste après
la visite de Recep Tayyip Erdogan
USA
lundi14 décembre 2009, par Stéphane/armenews
L’ambassadeur de la Turquie aux Etats-Unis a quitté son poste juste trois
jours après la visite de son Premier ministre à Washington. Nabi Sensoy,
qui servait comme ambassadeur depuis janvier 2006, avait soumis sa
démission jeudi, selon une source familière avec l’ambassade Turque.
La démission provient après un heurt entre Nabi Sensoy et le ministre turc
des Affaires Etrangères Ahmet Davutoglu, selon Hürriyet. Ahmet
Davutoglu a reproché à Sensoy de n’avoir pas trouvé de place lors de la
réunion à la Maison Blanche entre le Président Barack Obama et le
Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Un fonctionnaire de l’Ambassade Turque a dit qu’il ne savait pas pourquoi
Sensoy a décidé de quitter son poste.
« Il a demandé à retourner à Ankara » a dit le fonctionnaire. Nabi Sensoy
projette toujours de travailler au ministère turc des Affaires Etrangères et
prendra sa retraite l’année suivante.
Quand la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des
Représentants a approuvé une résolution étiquetant les meurtres des
arméniens comme un génocide en octobre 2007, Nabi Sensoy a été
temporairement rappelé de son poste comme signe de la défaveur de la
Turquie envers les Etats-Unis.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56835
KURDISTAN
Chronologie du Kurdistan (1920-2009)
Par Catherine Gouëset, publié le 14/12/2009 à 00:00 - mis à jour le
14/12/2009 à 10:56
Rappel des principaux événement survenus au Kurdistan irakien, iranien
et turc depuis 1920
Les origines des Kurdes remontent aux Mèdes, peuple de l'Iran ancien qui
régna du VIIe siècle au Ier siècle après Jésus-Christ. Leur langue est
rattachée aux langues iraniennes. On compte aujourd'hui entre 20 et 25
millions de Kurdes répartis principalement sur quatre pays : 13 à 15
millions en Turquie; 5 à 6 millions en Iran; 4 à 5 millions en Irak; 1,5
million en Syrie et 50 000 en Arménie, sans compter ceux de la diaspora.
La plupart des Kurdes sont musulmans sunnites
Août 1920: le traité de Sèvres, signé entre les Alliés, vainqueurs de la
Première Guerre mondiale, et la Turquie, envisage la création d'un Etat
kurde dans l'est de l'Anatolie et dans la province de Mossoul. Après la
victoire de Mustafa Kemal, «Atatürk», les Alliés reviennent sur leur
décision.
Juillet 1923 : le traité de Lausanne consacre la domination de la Turquie,
de l'Iran sur le Kurdistan, de la Grande-Bretagne (pour l'Irak) et de la
France (pour la Syrie).
1926 : la Grande-Bretagne impose à la Turquie un accord qui attribue la
province de Mossoul (région riche en pétrole) à l'Irak.
1927-1930 : révolte dans le Kurdistan turc.
1931 : insurrection dans le Kurdistan irakien.
1936-1938 : soulèvement kurde en Turquie.
Juillet 1937 : le traité de Saad Abad entre l'Irak, l'Iran et la Turquie
prévoit la collaboration entre les trois pays pour lutter contre la subversion
kurde.
1943-1945 - Irak : révolte au Kurdistan, dirigée par Moustafa Barzani,
fondateur du parti démocratique du Kurdistan.
Janvier-décembre 1946 - Iran : création d'une république kurde dans la
région de Mahabad en Iran, à l'initiative de l'URSS, dont les troupes
étaient entrées dans le nord de l'Iran en 1941. L'armée iranienne met fin à
cette expérience dès le retrait de l'Armée rouge.
Septembre 1961 - Irak : révolte kurde.
Mars 1970 - Irak : le parti Baas, qui vient de prendre le pouvoir à Bagdad,
entame des négociations avec les Kurdes sur l'autonomie de la province.
En 1974, le gouvernement promulgue unilatéralement une loi
d'autonomie, qui est aussitôt rejetée par les mouvements kurdes. La
guerre reprend.
1975 - Irak/Iran : accords d'Alger entre le Chah d'Iran et Saddam
Hussein. Téhéran cesse de soutenir la rébellion kurde d'Irak.
1978 -Turquie : naissance du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Mêlant nationalisme kurde et lutte des classes, il prône la lutte armée.
1979- Iran : profitant du relâchement du pouvoir central consécutif à la
révolution en Iran, le Parti démocratique kurde d'Iran (PDKI), dirigé par
Abdol Rahman Ghassemlou, réclame un statut d'autonomie. Le régime
islamique réagit par une sévère répression. Le PDKI mène jusqu'en 1983
une stratégie de guérilla.
1980-1988 - Irak/Iran : pendant la guerre Irak/Iran (1980-1988), les
deux Etats soutiennent les Kurdes du pays ennemi.
1984 - Turquie : de violents combats ont lieu entre l'armée turque et le
PKK en Anatolie.
1987 - Turquie : onze provinces kurdes sont placées sous état d'exception.
1988 - Irak : le 22 mars, l'aviation irakienne bombarde à l'arme chimique
des villages de la région de Halabja, faisant 5 000 morts et autant de
blessés. Après le cessez-le-feu avec l'Iran, 100 000 Kurdes d'Irak fuient
en masse vers la Turquie et l'Iran.
Juillet 1989 - Iran : assassinat à Vienne du secrétaire général du PDKI,
Abdol Rahman Ghassemlou, lors de négociations avec des émissaires de
Téhéran.
Mars-avril 1991 - Irak/Turquie : à la fin de la guerre du Golfe, pensant
pouvoir compter sur un soutien américain, les Kurdes se soulèvent. La
répression entraîne l'exode de deux millions de Kurdes vers la Turquie et
l'Iran. En échange de l'accueil de réfugiés sur son territoire, la Turquie
obtient des dirigeants kurdes d'Irak qu'ils n'apportent aucun soutien au
PKK. L'armée turque mène plusieurs opérations militaires en Irak contre le
PKK.
Avril 1992 - Irak : les Alliés lancent "Provide Comfort", opération
d'assistance à la population kurde qui établit une zone d'exclusion
aérienne au nord du 36e parallèle.
Mai 1992 - Irak : élections libres au Kurdistan. Le PDK dirigé par Massoud
Barzani contrôle le nord de la zone et l'UPK de Jalal Talabani, le sud.
Septembre 1992 - Iran : assassinat, à Berlin, du nouveau secrétaire
général du PDKI.
Octobre 1992 - Irak/Turquie : intervention militaire turque contre les
bases du PKK en Irak. Des combats éclatent entre le PKK et les Kurdes
irakiens, qui apportent leur soutien à l'armée turque.
Mars 1993 - Irak : normalisation des relations entre le PKK et les
formations kurdes d'Irak.
Mai 1994 - Irak : début d'une lutte fratricide entre le PDK et l'UPK en Irak.
Mars 1995 - Turquie : opération "Acier". L'armée turque déploie 36 000
soldats en territoire irakien pour combattre le PKK. Début d'une politique
de la terre brûlée dans le sud-est anatolien, qui contraint à l'exil deux à
trois millions de personnes.
Août 1996 - Irak : Massoud Barzani, dirigeant de l'UPK, fait appel à l'aide
du régime de Saddam Hussein pour combattre son rival de l'UPK.
1998 - Iran : après l'élection de Mohammad Khatami en Iran, la langue
kurde est autorisée dans les livres et les journaux.
Septembre 1998 - Irak: signature d'un accord à Washington entre l'UPK et
le PDK sur la création d'un gouvernement intérimaire.
1999 - Turquie : en février, les autorités turques annoncent avoir capturé
Abdullah Öcalan, leader du PKK, enlevé au Kenya par un commando. Il
sera condamné à mort pour trahison le 29 juin suivant.
Février 2000 - Turquie : le PKK annonce l'arrêt de la lutte armée.
2002
Août - Turquie : dans le but de rapprocher la Turquie - candidate à l'Union
européenne - des normes européennes, le Parlement turc vote en faveur
de droits culturels pour le peuple kurde (diffusion d'émissions de radio et
de télévision et enseignement -privé- en langue kurde). Avec l'abolition de
la peine de mort, la sentence d'Abdullah Öcalan est commuée à
l'emprisonnement à perpétuité.
Septembre - Irak : signature d'un accord de paix entre l'UPK et le PDK,
qui prévoit de réactiver le Parlement unifié, issu des élections législatives
de 1992, qui ne s'est pas réuni au complet depuis 1996.
Octobre - Irak : le Parlement du Kurdistan ratifie l'accord de paix signé en
1998 à Washington.
2003
Février - Irak : réunie à Salaheddine, dans le Kurdistan irakien,
l'opposition irakienne met sur pied une direction collégiale de six
membres, comprenant Massoud Barzani et Jalal Talabani, appelée à être le
noyau d'un prochain gouvernement en Irak en cas de renversement du
président Saddam Hussein.
2004
Février - Irak : plus de 60 personnes sont tuées dans un double attentat
suicide perpétré contre les sièges des deux principaux partis du Kurdistan
irakien à Erbil.
Avril - Turquie : le Conseil de l'Europe demande la libération de Leyla Zana
et de trois autres ex-députés kurdes, une nouvelle fois condamnés la
veille à 15 ans de prison par la justice turque.
Mai - Turquie : les rebelles du Congrès du peuple du Kurdistan (KongraGel), successeur du parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), annoncent
la rupture de la trêve unilatérale qu'ils avaient décidée en 2000.
Juin - Turquie : la justice turque ordonne la libération de Leyla Zana et de
trois autres ex-députés kurdes. Le même jour, les premières émissions en
langue kurde sont diffusées à la radiotélévision d'Etat.
2005
Janvier - Irak : premières élections multipartites en Irak depuis 1953. Les
électeurs désignent l'Assemblée nationale et l'Assemblée de la région
autonome kurde. L'alliance des partis kurdes obtient 77 députés à
l'Assemblée nationale et devient le deuxième groupe politique du pays.
Avril - Irak : le Kurde Jalal Talabani est élu président de l'Irak.
Juin - Irak : le parlement de la région du Kurdistan élit Massoud Barzani
président de la région autonome.
2006
Mars-avril - Turquie: des émeutes, opposant les forces de sécurité à des
militants kurdes, font une vingtaine de morts dans le sud-est de la Turquie
et à Istanbul.
Septembre - Turquie : le 12, un attentat à la bombe dans la ville à
majorité kurde de Diyarbakir fait dix morts. Les autorités soupçonnent le
PKK d'en être responsable. Le 30, le PKK décrète un cessez-le-feu.
Septembre - Irak: Massoud Barzani, président de la région autonome
kurde fait hisser le drapeau kurde sur les bâtiments officiels en place du
drapeau irakien, provoquant l'ire du Premier ministre Nouri al-Maliki.
La BBC révèle que des militaires israéliens entraînent les soldats Kurdes.
2007
Mai - Irak : le gouvernement régional du Kurdistan obtient des Américains
la responsabilité de la sécurité dans les trois provinces kurdes d'Erbil, de
Dohouk et de Soulaimaniyah.
Juillet - Irak : l'ONG Human Rights Watch dénonce l'usage de la torture
par les forces de sécurité kurdes.
Août - Irak : plus de 400 personnes sont tuées dans des attentats dans le
nord du pays contre la minorité kurde yézidie.
Août - Iran/Irak : l'Iran bombarde des bases de rebelles kurdes iraniens
près de la frontière en Irak.
Septembre - Iran/Irak : l'Iran ferme sa frontière avec le Kurdistan irakien,
après l'arrestation, en septembre d'un ressortissant iranien par les forces
américaines.
Octobre - Turquie : le parlement vote le principe d'une intervention
militaire contre les rebelles kurdes basés en Irak.
Décembre - Irak/Turquie : l'armée lance des raids aériens contre les bases
du PKK en Irak.
2008
Fin février - Turquie : offensive militaire contre les bases du PKK dans le
nord de l'Irak.
Septembre - Irak : adoption d'une nouvelle loi électorale qui prévoit la
tenue d'élections législatives en janvier 2009 mais laisse en suspens la
question controversée de la province de Kirkouk, région riche en pétrole
réclamée par le Kurdistan.
2009
Avril - Turquie : le DTP, principale formation kurde, est la cible
d'arrestationsaprès les élections municipales qui lui ont été favorables.
Mai - Irak/Irak : des hélicoptères iraniens bombardent des villages kurdes
du nord de l'Irak.
Juin - Irak/Turquie: la Turquie et l'Irak signent un accord de coopération
militaire renforçant leur entente pour lutter contre les rebelles kurdes de
Turquie, basés dans le Kurdistan irakien.
Juillet - Irak : report du référendum sur la Constitution kurde adoptée par
le Parlement autonome fin juin qui prévoit le rattachement de la région de
Kirkouk, riche en pétrole, au Kurdistan.
Elections au Parlement régional kurde. Les deux grands partis, le PDK et
l'UPK conservent la majorité absolue mais une opposition apparaît avec la
liste Goran.
Août - Turquie : des familles de soldats turcs et de rebelles kurdes morts
au combat se réunissent à Diyarbakir, pour appeler à la paix au moment
du 25ème anniversaire du déclenchement de la guérilla.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan annonce que des projets
de réformes en faveur des Kurdes seront mis en oeuvre avant la fin de
l'année.
Septembre - Irak : le gouvernement irakien renvoie à 2010 l'organisation
du recensement en raison des réserves des partis politiques des provinces
de Ninive et Kirkouk.
Octobre - Turquie : pour la première fois depuis vingt-cinq ans, un groupe
de 34 membres et de proches du PKK a été autorisé à rentrer en Turquie
depuis les camps irakiens.
Novembre - Turquie : présentation par le gouvernement d'un programme
de réformes. La diffusion de programmes en langue kurde sera autorisée à
la radio et à la télévision; les partis politiques pourront faire campagne en
kurde, et les noms "turquifiés" des villes pourront être remplacés par les
noms d'origine kurde.
Décembre - Turquie : la Cour constitutionnelle dissout le Parti pour une
société démocratique (DTP), le principal parti prokurde du pays, accusé
d'être lié aux séparatistes du PKK.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/chronologie-dukurdistan-1920-2009_780430.html?p=2
GAZ/CAUCASE
Exportations de gaz vers l'Arménie via le Caucase
suspendues
Romandie News
La Russie a suspendu ses exportations de gaz vers l'Arménie par peur
d'une attaque terroriste, rapporte l'agence Interfax lundi en citant des
officiels russes. Cette mesure est aussi valable pour deux républiques
russes du Caucase.
Le gaz à destination de l'Arménie à travers les républiques caucasiennes
de l'Ossétie du Nord et de l'Ingouchie a été coupé dimanche suite à la
"découverte d'un engin explosif sur le gazoduc" a indiqué un porte-parole
local des services de sécurité russe (FSB) cité par Interfax.
"A cause de cela, il a été décidé de réduire peu à peu le volume de gaz du
gazoduc qui approvisionne l'Ingouchie, l'Ossétie du Nord et l'Arménie" a
dit un porte-parole du ministère ingouche des situations d'urgence à
l'agence Interfax.
La livraison de gaz vers ces pays devait être totalement interrompue à
partir de lundi 09h00 (07h00 en Suisse), a-t-il aussi ajouté.
Le régions du Caucase russe font face à une rébellion armée des
islamistes qui remonte à la première guerre russo-tchétchène lancée fin
1994.
(ats / 14 décembre 2009 03:44)
http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=200912140344245
30172019048000_brf008.xml
Moscou ne livre plus de gaz à l'Arménie
International | Europe | 14/12/2009 - 06:07
La Russie a suspendu dimanche ses livraisons de gaz à destination de
l'Arménie ) la suite de la découverte d'une bombe à proximité d'un
gazoduc dans le sud de la Russie, a rapporté lundi l'agence de presse
Interfax en citant un responsable de la compagnie géorgienne assurant le
transit du gaz.
Cette décision a affecté les livraisons de gaz à l'Arménie mais ne touche
pas la Géorgie voisine.
http://www.lejdd.fr/International/Europe/Depeches/Moscou-ne-livre-plusde-gaz-a-l-Armenie-157891/
Suspension des livraisons de gaz russe à l'Arménie
14-12-2009 - 05:06
MOSCOU, 14 décembre (Reuters) - Moscou a suspendu ses livraisons de
gaz à l'Arménie après la découverte d'une bombe près d'un gazoduc dans
le sud de la Russie, rapporte l'agence de presse Interfax lundi, citant un
responsable de la compagnie géorgienne assurant le transit du gaz.
Un tronçon du gazoduc situé en Ingouchie, théâtre d'une insurrection
islamiste, a été fermé dimanche soir après la découverte d'un engin
explosif à proximité, rapportent les agences de presse russes citant des
responsables locaux des forces de sécurité.
Cette décision a affecté les livraisons de gaz à l'Arménie mais ne concerne
pas le Géorgie.
"La fourniture de gaz à la Géorgie n'a pas été affectée puisqu'elle reçoit
son gaz d'Azerbaïdjan", a dit Tamara Chochiachvili, porte-parole de la
compagnie, citée par Interfax.
L'Arménie importe chaque année environ deux milliards de mètres cubes
de gaz russe qui transitent par la Géorgie.
(Conor Humphries; version française Pierre Sérisier)
((Service Informations générales.Tel: 01 49 49 53 34.
[email protected] RM:
[email protected]))
Catégories:
http://www.euroinvestor.fr/news/story.aspx?id=10786599
DARFOUR
Darfour: 2 membres de la Minuad relâchés
International | Afrique | 13/12/2009 - 19:38
Deux membres de la force de paix internationale au Darfour (Minuad), un
Nigérian et une Zimbabwéenne, capturés en août par des hommes armés
près de la ville de Zalinguei, ont été libérés dimanche par leurs ravisseurs.
"C'est la fin d'un long cauchemar", a déclaré Noureddine Mezni, porteparole de la Minuad, qui réunit les soldats de la paix de l'Onu et de l'Union
africaine dans cette province de l'ouest du Soudan.
http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Depeches/Darfour-2-membresde-la-Minuad-relaches-157852/#
Deux otages de l'ONU libérés au Darfour
il y a 5 heures 59 min
AP
Deux employés civils de la force de maintien de la paix ONU-Union
africaine au Darfour (MINUAD) ont été libérés dimanche après avoir été
pris en otage pendant une centaine de jour, a annoncé dimanche l'ONU.
Ces deux civils, un homme et une femme, avaient été enlevés le 29 août à
un point de contrôle au Darfour. Le bureau du secrétaire-général Ban Kimoon a publié un communiqué dans lequel il se dit "profondément
satisfait" d'apprendre la libération.
Les Nations unies ont mené une opération diplomatique délicate pour
obtenir la coopération du président soudanais Omar al-Bashir. Ce dernier
est sous le coup d'un mandat international émis en mars dernier par la
cour pénale internationale, qui l'accuse d'avoir orchestré des crimes de
guerre et des crimes contre l'humanité au Darfour. AP
http://fr.news.yahoo.com/3/20091214/twl-soudan-darfour-onu-otagesd407853.html
DARFOUR/TCHAD/CENTRAFRIQUE
Trois humanitaires français pris en otage menacés de
mort
Créé le 14.12.09 à 07h08
Mis à jour le 14.12.09 à 08h06
AFRIQUE - Ils ont été enlevés au Tchad et en Centrafrique...
Qui se cache derrière les Aigles de libération de l'Afrique? Le groupe, peu
connu, serait originaire du Darfour et servirait de paravent à des bandits.
Reste que trois otages français enlevés au Tchad et en Centrafrique sont
entre leurs mains. A leur sujet, peu d'informations ont filtré ce week-end,
le Quai d'Orsay rappelant «sa mobilisation totale».
Jeudi dernier, les Aigles de libération de l'Afrique ont adressé un ultimatum
d'une semaine aux autorités françaises, au terme duquel un otage sur les
trois sera exécuté si Paris ne négocie pas directement avec eux.
«Nous allons mener des opérations d'assassinat»
Fin novembre, les ravisseurs avaient déjà menacé d'exécuter leurs otages
qu'ils venaient d'enlever, affirmant ne pas viser les organisations
humanitaires auxquelles ils appartiennent (la Croix-Rouge internationale
et Triangle GH), mais bien la France, à laquelle ils reprochent «sa politique
dans la région». «Nous allons aussi viser les forces françaises au Tchad et
nous allons mener des opérations d'assassinat contre des diplomates
français», a d'ailleurs prévenu la semaine dernière le porte-parole du
groupe.
En raison du soutien de la France à la Cour pénale internationale (CPI)
dans son bras de fer contre le président soudanais Omar el-Béchir et de sa
présence militaire au Tchad, les relations entre Paris et Karthoum sont
tendues. Les Aigles de libération de l'Afrique ont d'ailleurs déjà revendiqué
l'enlèvement en avril dernier de deux humanitaires de l'ONG Aide médicale internationale au Darfour cette fois. Ils avaient aussi menacé de
les tuer avant de les libérer après vingt-six jours de détention.
A. Le Goff
http://www.20minutes.fr/article/370596/Mode-Trois-humanitairesfrancais-pris-en-otage-menaces-de-mort.php
GENOCIDE RWANDAIS
Rwanda: le président Kagame réélu à la tête du FPR
(AFP) – Il y a 17 heures
KIGALI — Le président rwandais Paul Kagame a été réélu samedi à la tête
du Front patriotique rwandais (FPR, ex-rébellion), au pouvoir depuis 1994
au Rwanda, a constaté un correspondant de l'AFP.
Le président Kagame a été réélu à la tête du FPR au cours du 8ème
congrès de ce parti organisé dans un stade de Kigali et qui rassemblait
près de 3.000 délégués, a-t-on constaté.
Il a été désigné pour un nouveau mandat à une écrasante majorité, son
unique adversaire Abdul Kharim Harelimana ayant obtenu moins de 2%
des votes.
Le congrès a réélu Christophe Bazivamo comme vice-président du parti, et
François Ngarambe comme secrétaire général.
Douze commissaires ont été également choisis par les délégués. A noter
que le ministre chargé des Affaires du Conseil des ministres, Protais
Musoni, et l'homme d'affaires Tribert Rujugiro, deux importantes
personnalités du FPR, n'ont pas été renouvelés dans leurs fonctions de
commissaire.
"C'est aujourd'hui que nous, Rwandais, sommes jugés à notre juste
valeur, alors que nous mettons en place nos propres solutions qui sont
reconnues par tous", a déclaré M. Kagame dans son discours aux
délégués.
"Allez en Chine, en Europe, aux Etats Unis ou en Australie, le Rwanda est
connu de tous, et pour ses actes positifs", s'est-il félicité.
"Cela ne s'est pas fait tout seul, c'est le fruit du dévouement et du travail
des membres du FPR et des autres collègues du gouvernement (...)", a
estimé le chef de l'Etat, qui a de nouveau mis en garde contre la
corruption, l'un de ses thèmes de prédilection.
Ex-rébellion majoritairement tutsi, le FPR avait mis fin au génocide en
juillet 1994 et est depuis lors au pouvoir.
Son chef Paul Kagame avait été élu président du pays en 2003 lors de la
première élection présidentielle post-génocide. Une nouvelle élection
présidentielle aura lieu en août 2010, à laquelle la participation du chef de
l'Etat sortant ne fait guère de doute.
Copyright © 2009 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hpBISlCt7wCppYx
gc6hzP5mag6bA
Génocide/Rwanda: journaliste condamné
AFP
14/12/2009 | Mise à jour : 09:03
Une ex-journaliste de l'ancienne Radio-télévision libre des milles collines
(RTLM), Valérie Bemeriki, a été condamnée à la perpétuité pour son rôle
dans le génocide de 1994 au Rwanda, a-t-on appris ce matin auprès de
militants des droits de l'homme.
Mme Bemeriki, qui avait plaidé coupable devant un tribunal gacaca
(juridiction populaire rwandaise) de Kigali, a été reconnue coupable
samedi de "planification du génocide, incitation des Hutus au génocide,
complicité d'assassinat de plusieurs personnes et familles".
Elle avait avoué avoir lancé sur les ondes de la RTLM des appels à
rechercher et tuer les Tutsi.
Deux fondateurs de la RTLM, l'historien Ferdinand Nahimana et le juriste
Jean Bosco Barayagwiza ont été condamnés par le Tribunal pénal
international pour le Rwanda (TPIR), respectivement à 30 ans et 32 ans
de prison.
Toujours samedi, un auteur et acteur de théâtre rwandais, Dismas
Mukeshabatware, condamné à 19 ans de prison ferme en octobre dernier,
se défendait devant la chambre d'appel du tribunal gacaca de Ngoma,
dans le district de Huye (sud). L'arrêt sera rendu mercredi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/14/0101120091214FILWWW00361-genociderwandajournaliste-condamne.php
Génocide au Rwanda: une journaliste de la radio
RTLM condamnée à la perpétuité
lundi 14 déc, 04 h 02
KIGALI (AFP) - Une ex-journaliste de l'ancienne Radio-télévision libre des
milles collines (RTLM), Valérie Bemeriki, a été condamnée à la perpétuité
pour son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a-t-on appris lundi
auprès de militants des droits de l'homme.
Mme Bemeriki, qui avait plaidé coupable devant un tribunal gacaca
(juridiction populaire rwandaise) de Kigali, a été reconnue coupable
samedi de "planification du génocide, incitation des Hutus au génocide,
complicité d'assassinat de plusieurs personnes et familles".
Elle avait avoué avoir lancé sur les ondes de la RTLM des appels à
rechercher et tuer les Tutsi.
Deux fondateurs de la RTLM, l'historien Ferdinand Nahimana et le juriste
Jean Bosco Barayagwiza ont été condamnés par le Tribunal pénal
international pour le Rwanda (TPIR), respectivement à 30 ans et 32 ans
de prison.
Toujours samedi, un auteur et acteur de théâtre rwandais, Dismas
Mukeshabatware, condamné à 19 ans de prison ferme en octobre dernier,
se défendait devant la chambre d'appel du tribunal gacaca de Ngoma,
dans le district de Huye (sud). L'arrêt sera rendu mercredi.
Jeudi, le tribunal gacaca de Ntyazo, dans le district de Nyanza (sud) a
infligé la prison à vie au chanteur Juvénal Masabo Nyangezi qui était jugé
par contumace et vivrait actuellement en Europe, selon plusieurs militants
rwandais des droits de l'homme joints au téléphone par l'AFP.
Célèbre chanteur rwandais, grand chantre de l'amour, Juvénal Masabo
Nyangezia été condamné pour incitation à commettre le génocide dans les
préfectures de Butare et Gikongoro (sud du Rwanda).
Inspirées des anciennes assemblées lors desquelles les sages du village
tranchaient les différends, assis sur le gazon (gacaca, en langue
rwandaise), les juridictions gacaca sont chargées de juger les auteurs
présumés du génocide de 1994, à l'exception des " planificateurs" au
niveau national.
Les personnes siégeant dans ces tribunaux ne sont pas des magistrats
professionnels mais des citoyens intègres désignés au sein de leur
communauté.
Les gacaca qui ont jugé plus d'un million de personnes, selon les autorités
rwandaises, sont en train de boucler leurs derniers procès et devraient
clore leurs travaux en février 2010.
http://qc.news.yahoo.com/s/afp/091214/monde/rwanda_g__nocide_justic
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COLLECTIF VAN
Le Collectif VAN face à de nouveaux défis
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l’heure où la diaspora
arménienne est confrontée à de nouveaux défis dans le combat
pour la Justice qu’elle mène depuis des décennies, le Collectif VAN
traque le négationnisme, pour mieux le dénoncer et le
contrecarrer. Soutenez-le.
Une association indépendante de tout parti politique
et organisée en deux pôles, le Pôle Média et le Pôle Evènementiel :
1) Depuis 2004, le Pôle Média du Collectif VAN diffuse chaque jour une
revue de presse [Veille-Média] nationale et internationale, avec des
articles concernant les génocides et leur négation, les droits de l’homme,
Chypre, l’entrée de la Turquie dans l’U.E., les minorités en Turquie, etc.
Cette revue de presse est disponible sur notre site www.collectifvan.org
qui est très bien référencé sur Google Actualités avec des pics de 100 000
visites mensuelles. La Veille-Média est envoyée gratuitement 5j/semaine,
sous forme de document électronique, à des milliers de destinataires en
France et dans le monde.
Dans le cadre de ce Pôle Média, le Collectif VAN prépare également la
signalisation de tout fait négationniste (TV, radio, presse écrite, internet,
édition) et la mise en place d’un « Observatoire du négationnisme » en
France.
2) Depuis 2004, le Pôle Evènementiel a développé plus de 50 actions à
destination de la société civile française et européenne, dont celles
menées chaque année en avril sur le Parvis de Notre-Dame de Paris. La
“Journée de Sensibilisation aux génocides et à leur déni “ organisée le
dimanche 26 avril 2009 par le Collectif VAN sur le thème « Le
négationnisme ne connaît pas la crise », a obtenu le soutien de quinze
associations des Droits de l’Homme dont SOS Racisme, l’Arche [le
mensuel du Judaïsme français], Mémorial 98, Aircrige, l’IHD [Association
des Droits de l’Homme de Turquie], Ibuka France [Tutsi], le Collectif
Urgence Darfour, l’IACS [Institut Assyro-Chaldéen-Syriaque].
En 2005, 2006 et 2007, le Collectif VAN a initié et réalisé des opérations
de communication pour des Mairies et Conseils Régionaux ou Généraux en
France (région parisienne et marseillaise), sur le modèle de celle destinée
à la Mairie de Paris en 2005 « Génocide arménien, Paris se souvient ».
Par deux fois, le Collectif VAN a créé et publié une publicité pleine page
dans un quotidien de la presse nationale (Libération) en lançant son
slogan : « Le négationnisme est un crime. Pour le punir, il faut une loi ».
Par ailleurs, l’Antenne d’Erevan du Collectif VAN a mené de nombreuses
actions en Arménie : des colloques pour la plupart, très suivis par les
étudiants.
Toutes ces actions ont pu avoir lieu grâce aux dons de nos membres et
généreux sympathisants d’une part, et à la subvention annuelle de la Ville
d’Issy-les-Moulineaux (complétée en 2009 par une aide exceptionnelle du
député des Hauts-de-Seine), d’autre part. A l’heure où la diaspora
arménienne est confrontée à de nouveaux défis dans le combat pour la
Justice qu’elle mène depuis des décennies, le Collectif VAN traque le
négationnisme, pour mieux le dénoncer et le contrecarrer. D'avance, merci
pour votre soutien.
Séta Papazian
Présidente du Collectif VAN
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d’impôts
Faites un don déductible de vos impôts 2009
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Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de
vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de
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pour la reconnaissance des génocides. Il combat toutes les formes de
négationnisme, de racisme, d’antisémitisme et de xénophobie. Il œuvre
pour la Justice, l'égalité des droits et le respect de la dignité humaine, et
lutte contre toutes les formes d'exclusion, de discrimination fondée sur
l’origine nationale, ethnique, raciale ou religieuse. A ce titre, le Collectif
VAN est membre du Conseil d’Administration du Collectif Urgence Darfour
rassemblant des associations telles que SOS Racisme et la Licra.
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– Mercredi 16 déc. :
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(s'inscrire ?)
– Jeudi 17 décembre :
. 14:30-16:30 :
"Les Rapports de la Turquie avec la Russie et le Sud-Caucase : Arménie,
Azerbaïdjan, Géorgie"
Charles URJEWICZ (Boulogne).
16h30 à 18h :
"Le palais de Topkapi et la vie à la cour" Anne-Marie TEREL (Boulogne)
– Jeudi 14 janvier 2010, 19h :
Littérature turque des années 40 : expérimentation et montée des périls
Mairie du 2e arr. 8, rue de la Banque 75002 Paris (M° Bourse) Demir Özlü
- Mathias Enard - Timour Muhdine
– Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 (?)
Conférences sur la Turquie par l’Amicale des anciens élèves de Galatasaray
. Maison des associations du XVIe, Paris
– Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 :
France et Turquie : deux pays d’attraction pour les étudiants .
http://www.louis-le-grand.org
(en fait c'est une pièce de théâtre fin Janvier 2010)
– Du 1er novembre 2009 au 28 février 2010 (?) :
« Grands débats décentralisés sur la société turque contemporaine » .
[email protected] (Paris)
– Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 (?) :
Conférences sur la Turquie par les anciens de HEC d’Istanbul .
http://www.hec.fr
78351 Jouy en Josas
http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/home6actualites.htm
Agenda - 17/12: Projection du film "Les derniers
Assyriens"
"Les derniers Assyriens" (une histoire des Chrétiens araméens)
La projection du film aura lieu le jeudi 17 décembre 2009 à 18h30
dans le grand auditorium de l'Institut du Monde Arabe (1, Rue des Fossés
St Bernard 75005 Paris), et sera suivie d'un débat en présence du Pr
Joseph Yacoub et du réalisateur Robert Alaux sur la situation des
Chrétiens d'Irak, Turquie...
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles (la salle est grande).
Les Derniers Assyriens
Un film de Robert Alaux
2003 - France - 52 minutes - Betacam SP & DV Cam
Les Assyro-Chaldéens, chrétiens de toujours, parlent l’araméen, la langue
du Christ. Nombreux en Occident, ces réfugiés d'Irak ou de Turquie
s’affirment les descendants des Mésopotamiens de l’Antiquité. Accusés
d’hérésie dès le Ve siècle, ils évangéliseront la Chine et la Mongolie
pendant l’Âge d’or de l’Empire arabe, mais finiront victimes du génocide
de 1915 au côté des Arméniens et fuiront vers l’Europe et l’Amérique. Ils
sont pourtant encore près d’un million en Irak où le mouvement
démocratique Assyrien développe des expériences sans précédent. À
travers l’histoire à la fois prodigieuse et tragique de ce peuple, on saisit
combien identités religieuses et nationales sont difficiles à séparer en
Orient. La connaissance de leur passé permet de comprendre pourquoi se
concentrent sur eux toutes les menaces qui pèsent sur cette région, et la
responsabilité que porte l’Occident.
http://www.film-documentaire.fr/Derniers_Assyriens.html,film,12522
http://www.film-documentaire.fr/Derniers_Assyriens.html,film,12522
Agenda - 25.12: Foi et Traditions des Chrétiens
Orientaux
25 décembre 2009
à 9 heures
sur France 2
Foi et Traditions des Chrétiens Orientaux
Versailles: "les Arméniens dans les salles des Croisades".
Presentateur :
Pierre-Yves Le Priol
Agenda - 31/12: soirée du Nouvel An au HILTON de
LYON
31 décembre 2009.
Suite au succès immense de la soirée du Nouvel An au HILTON l'année
dernière
organisée par trois grandes associations arméniennes de la région
lyonnaise,
nous vous annonçons que nous vous avons préparé
une soirée encore plus EXCEPTIONNELLE dans les luxueux salons
du HILTON de LYON.
LA PARTIE ARTISTIQUE SERA COMPOSÉE DE :
Arman Baghtchedjian
Invité spécialement de
Los Angeles
Accompagné de l'orchestre Ararat.
Comme l'année dernière, il n'y aura pas de place pour tout le
monde...alors un conseil ...réservez au plus vite vos places !
en appelant à la MCA de Villeurbanne.(04 78 26 28 71).
Menu gastronomique
Musiciens superbes
parking inclus pour toute la soirée
EN PRÉVENTE JUSQU'AU 8 DÉCEMBRE 2009: 115€ (ADULTE) ET 35€
(ENFANT<10ANS menu enfant)
APRÈS LE 8 DÉCEMBRE 2009: 130 € (ADULTE) ET 35€ (ENFANT<10ANS
menu enfant)
organisateurs:
ACAL (Association Culturelle Arménienne de Lyon)
CBAF Lyon-Villeurbanne (Croix Bleue des Arméniens de France)
MCAV (Maison de la Culture Arménienne de Villeurbanne)
http://armenblog.20minutes-blogs.fr/
Agenda - Les églises syriaques du Tur Abdin, 1500
ans de l’histoire du christianisme oriental
Le 21 janvier 2010 à 18 h 15
Les églises syriaques du Tur Abdin, 1500 ans de l’histoire du
christianisme oriental
par Alain Desreumaux, directeur de recherche au CNRS
Conférence à l’Institut catholique de Paris
21 rue d’Assas 75006 Paris.
Entrée libre
Agenda - 12 janvier: Conférence sur "Les minorités
chrétiennes de Turquie"
mardi 12 janvier de 19h30 à 21h30
Conférence sur "Les minorités chrétiennes de Turquie"
Tandis que la saison de la Turquie fait découvrir aux Français un visage
souvent ignoré de ce grand pays, la situation des chrétiens reste dans
l’ombre. Or, la vie quotidienne autant que le statut légal (et politique) des
chrétiens turcs révèlent que la discrimination religieuse ne se conjugue
pas toujours au passé sur les deux rives du Bosphore. Quel est l’avenir
des chrétiens de Turquie ?
Avec la participation de :
Jean-François Colosimo, philosophe, directeur des éditions du CNRS ;
Sébastien de Courtois, chercheur à l’Ecole pratique des Hautes Etudes ;
Mgr François Yakan, vicaire patriarcal chaldéen d’Istanbul
Lieu: Collège des Bernardins
20 rue de Poissy- 75005 Paris
Tèl. 01.53.10.74.44
www.collegedesbernardins.fr
Métro Cardinal Lemoine, Maubert-Mutualité
Bus : 63, 86, 87, 24, 67, 47, 89
Parking : Maubert - Collège des Bernardins
Gratuit pour les moins de 26 ans, dans la limite des places disponibles.
Tarif réduit pour les demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima
sociaux.
Informations : 01.53.10.74.44
Tarifs: Normal : 5 € Tarif Réduit : 3 €
Agenda - Rouben Elbakian: Récitals à Londres, à
Marseille et à Cannes
Communiqué de presse
Le jeune ténor montant ROUBEN ELBAKIAN a été nommé Nouvel
Ambassadeur de la Fondation Mondiale
" HELPING KIDS IN POVERTY "
aux côtés du Prince Frederick von Saxe-Lauenberg et Xenia Princess from
Saxony Duchess from Saxony.
A cette occasion il donnera en faveur de la Fondation
Un Récital de bienfaisance à Londres
Samedi, 24 janvier 2010
A l'affiche
A la vive demande de ses Fans Marseillais, le ténor Rouben ELBAKIAN se
produira à nouveau à Marseille sous le haut patronage Jean-Claude
GAUDIN, maire de Marseille et en partenariat avec une des éminentes
Associations marseillaise
"Esprit Lacordaire "
Samedi, 13 février 2010 à 20h30
Théâtre Croisette - Hôtel Palais Stéphanie (Cannes)
Programme - Chansons Napolitaines
Réservations : Billetterie du Palais des Festivals au 04 92 98 62 77
Voir l'affiche en pièce jointe
Pour toute proposition de Récital veuillez contacter:
Jacqueline Brenot
Vice-Présidente de
Production Désir Belcanto
W922000501
[email protected]
Pour l'ensemble des dates à venir, nous vous invitons à vous rendre sur le
site officiel du ténor : ROUBEN ELBAKIAN
ou sur son Fan Club sur Facebook-Rouben Elbakian, Ténor qui réunit
aujourd'hui 3250 Fans de toutes nationalités pour soutenir ce Ténor à la
Voix d'or et au rare charisme. 1000 nouvelles adhésions depuis la rentrée,
un résultat record pour un artiste pas encore totalement médiatisé à sa
juste valeur ...
Nos remerciements à tous ceux qui veulent apporter leur contribution
dans la montée de cet artiste de talent unique !!!
Pour écouter les extraits vidéos - ROUBEN ELBAKIAN Ténor
Joelle GIABICONI
Administratrice du Fan Club
Rouben ELBAKIAN –Ténor
Agenda - Exposition: Benjamin Fondane - À partir du 14 octobre
2009
BENJAMIN FONDANE
Poète, essayiste, cinéaste et philosophe
Roumanie – Paris – Auschwitz, 1898-1944
Du 14 octobre 2009 au 31 janvier 2010
Le Mémorial de la Shoah, en partenariat avec la Société d’études Benjamin Fondane et avec le
soutien de l’Institut culturel roumain de Paris, consacre une exposition à l’oeuvre méconnue de
Benjamin Fondane, poète, philosophe, cinéaste et critique juif d’origine roumaine, qui s’établit à
Paris en 1923 à l’âge de 25 ans.
Proche des mouvements de l’avant-garde mais restant à l’écart des groupes et des écoles, il a
développé une oeuvre originale et multiforme.
Poète avant tout, il s’est fait philosophe pour défendre la cause de la poésie.
Disciple du philosophe russe Léon Chestov, Fondane est à la fin des années 1930 l’un des
principaux représentants de la pensée existentielle.
Ses portraits par Brauner, Man Ray ou Brancusi, ses photos, films, poèmes et correspondances
avec Tzara, Artaud, Sernet, Cioran et Camus, illustrent ses liens avec les figures intellectuelles et
artistiques les plus éminentes, ainsi que sa participation active aux grands débats de son époque.
Cette oeuvre essentielle, défense passionnée de l’individu face aux puissances de la raison et de
l’histoire, est brutalement interrompue par sa déportation à Auschwitz en 1944.
L’exposition comprend un extrait du film « La vie des Juifs en Palestine » 1913, gracieusement
prêté par le CNC.
Film restauré par les ARCHIVES FRANCAISES DU FILM, dans le cadre du plan de sauvegarde des
films anciens du Ministère de la Culture
Commissariat général : Sophie Nagiscarde assistée de Caroline François, Mémorial de la Shoah.
Commissariat scientifique de l’exposition : Société d’études Benjamin Fondane, Éric Freedman,
Michel Carassou, Monique Jutrin, Claire Gruson, Dominique Guedj et Olivier Salazar-Ferrer.
Scénographie : Véronique Dollfus.
Graphisme : Jeanne Bovier-Lapierre.
Autour de l’exposition
Catalogue de l'exposition
De nombreux documents et correspondances personnels, des témoignages de ses expériences
photographiques et cinématographiques, et des extraits de ses textes, offrent une vision complète
de l’oeuvre et de la pensée de Benjamin Fondane.
parution prévue : octobre 2009, éd. Mémorial de la Shoah
Les rendez-vous de l'auditorium Edmond J. Safra
- Un cycle de conférences, films, lecture et rencontres complète l’exposition :
projection du film Rapt de Dimitri Kirsanoff, adapté par Benjamin Fondane d’après un roman de
Ramuz.
- lecture de ses poèmes par Daniel Mesguich
- tables rondes autour de son oeuvre poétique, théâtrale, philosophique et politique, mais aussi
autour de la vie juive en Roumanie avant la Shoah ainsi qu’autour des avant-gardes à Bucarest et à
Paris dans l’entre-deux-guerres.
Voir toute la programmation de l'Auditorium autour de l'exposition
En consultation au centre d'enseignement multimédia
Une sélection de films en lien avec l’exposition Benjamin Fondane est consultable gratuitement au
Centre d’enseignement multimédia du Mémorial :
Benjamin Fondane et le cinéma (Un chien andalou, L’Étoile de mer), la vie artistique et littéraire
dans le Paris de l’entre-deux-guerres (Les Heures chaudes de Montparnasse, L’Allemagne, La
France et l’air du temps : Les années d’illusion, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Robert Desnos, Man
Ray, Constantin Brancusi), l’exil (L’Émigrant, Récits d’Ellis Island, Histoires d’errance et d’espoir)…
http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do?actuId=4
82
Agenda - 12 janvier 2010: Les mauvais joueurs au cinéma L'Entrepôt
2004 – 1h25 – un film de Frédéric Balekdjian Avec Pascal Elbé, Simon Abkarian,
Paris, le quartier du Sentier. Noël approche et la vie de Vahé Krikorian part à vau-l'eau.
La boutique de son père, avec qui il travaille, va bientôt fermer.
Trop de dettes et d'impayés. Lu Ann, la femme qu'il aime, le quitte et il sent bien que les arnaques
au bonneteau qu'il pratique avec Sahak et son frère Toros ne vont pas le mener loin. Yuen, le frère
de Lu Ann, arrivé clandestinement en France, refuse de travailler pour le réseau qui l'a fait passer,
sans se rendre compte du danger qui le guette. Se prenant d'affection pour lui, Vahé décide de
l'aider.
Peu à peu un lien d'amitié se tisse entre eux qui met à l'épreuve la loyauté de Vahé envers ses
vieux amis et l'amène à agir contre sa bande. Si la vie semble reprendre son cours, quelque chose
s'est brisé en Vahé. Quelque chose qu'il ne contrôle pas. Quelque chose d'irréparable.
Agenda - 19/01/2010: Les intellectuels face à
l'histoire: Benjamin Fondane
Mardi 19 janvier 2010, 19h
Fondane appartient à une génération d'écrivains profondément
marqués par la Première Guerre mondiale. Comme les dadaïstes
dont il était proche, il condamne la société bourgeoise,
responsable de l'effroyable boucherie mais n'adhère pas pour
autant à la révolution soviétique.
Il est très tôt conscient des périls que font naître la montée des fascismes
puis l'accession d'Hitler à la tête de l'Allemagne. Sans plaider pour
l'irresponsabilité de l'écrivain, Fondane refuse son engagement au service
d'une cause partisane. Comme tout citoyen, l'écrivain doit être libre
d'exprimer ses convictions, mais il n'est pas un homme d'action. Il
s'adresse à l'individu, de "région profonde à région profonde".
Refusant les désespoirs et l'apaisement facile de la résignation, refusant
de s'incliner devant l'inévitable, il écoute "l'atroce clameur du monde et
maintient l'exigence de l'impossible : "Non seulement un avenir meilleur,
mais aussi un passé réparé [...] des souffrances non seulement guéries,
mais comme n'ayant pas été".
En présence de Richard H. Weisberg, professeur de droit constitutionnel à
la Cardozo school of Law à la Yeshiva University, New-York, Jean-Claude
Grumberg, écrivain, Michel Carassou, écrivain essayiste, ayant droit de
l'œuvre de Benjamin Fondane, et Claire Gruson, secrétaire de la Société
d'Etude Benjamin Fondane, auteur d'une thèse consacrée aux Cahiers du
Sud, spécialiste de Fondane.
Réservez vos places en ligne!
http://www.librairiememorialdelashoah.org/fiche_conference.asp?cfid=BEBC260
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemId=1095&type=1
Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en
tournée en France
Le Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de
Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques
Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.
En tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique
sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et
au Festival Baroque de Pontoise
Le Trio Oshakan
à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre Orient et Occident dans les
jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du
moine et savant Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de l'homme...
de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son âme, comparée à un
jardin, quittera ce monde...
de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et XVIII s. louant la beauté,
l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin d'Eden...
de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises, grisant l'ame par la
douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre à contribué au renouveaude la musique
arménienne nourrissant le sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus
authentique et identitaire.
Contact: Roger Piranian
Tel: 06 85 90 24 09
Courriel: [email protected]
Agenda - Fête de l'Humanité: les arméniens dans la
fête
Les arméniens dans la fête !! –
- allée Salvador Allende
Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion
du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.
Chers compatriotes français de toutes origines,
Depuis plus de 60 ans les arméniens patriotes et progressistes de France sont présents à la Fête de
l'Humanité, considérée comme la fête populaire la plus importante de France. Ne manquez pas de
leur rendre visite à leur stand.
Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème
anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.
Il est prévu que le cinéaste Robert Guédiguian, réalisateur de "l'Armée du crime" passe au stand
(*). Un accueil fraternel vous y attendra aussi. Vous pourrez y déguster de multiples plats "bien de
chez nous" : chichkébabs, mézés, dolmas, etc. Les prix y sont très abordables. Chacun aura le
moyen de savourer les nombreuses spécialités arméniennes en toute convivialité. Quelques photos
du stand des démocrates arméniens de France .
Durant ces trois jours de la Fête de l'Huma, vous aurez l'occasion de rencontrer des élus
municipaux, régionaux, des députés ou des Sénateurs, des intellectuels français ou arméniens.
Vous pourrez voir une belle exposition sur "l'Armée du Crime", le Groupe Manouchian et ses
compagnons de l'Affiche rouge.
Votre visite au stand sera un grand moment d'amitié franco-arménienne, dans cet esprit citoyen et
de riche diversité humaine qui est si propre ã la Fête de l'Huma.
(*) : certainement samedi soir ou dimanche matin
www . jpg . Références
Quelques repaires de l'histoire du peuple arménien et la France.
La 1ère Guerre mondiale, le gouvernement jeune-turc, 1915 et le Génocide des Arméniens
L'Allemagne, le nazisme, la Résistance
La Russie, la Révolution d'Octobre, La Renaissance arménienne, les Arméniens soviétiques dans la
2ème Guerre mondiale sur le Front de l'Est et dans la Résistance française contre l'occupant nazi.
Au sein du peuple de France. 1965. Vers la reconnaissance du Génocide des Arméniens de 1915
Déni de Génocide -non reconnu et impuni- et négationnisme d'État banalisé
Condamnation nécessaire du négationnisme
Texte historique avec les [*nn] :
http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009aa.htm
www . jpg . références :
http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009b.htm
Photos du stand :
http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr/4diaspora/1france/1c1_2fetedelhuma.htm
- Votre visite au stand arménien
L'HUMANITÉ, 25 mai 1915, N# 4055, au bas de la page 3
La Triple-Entente en faveur des Arméniens : Document original avec zoom sur Gallica en Pdf
" ...En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les
gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime Porte qu'ils tiendront personnellement
responsables desdits crimes tous les membres du gouvernement ottoman ainsi que ceux de ses
agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres."
Agenda - Voyages de mémoire au camp d'Auschwitz
Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site
d’Auschwitz-Birkenau. Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées: 31 janvier, 21 mars,
28 mars 2010.
En 2007, 593 personnes ont pu bénéficier de cette initiative et participer à ces voyages de
mémoire.
Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées aux particuliers et collectivités souhaitant faire
l’expérience de ces voyages de mémoire.
-Dimanche 31 janvier 2010
-Dimanche 21 mars 2010
-Dimanche 28 mars 2010
L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des
lieux de mémoire. Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, modulé
en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des participants et approfondi pour les
voyages de formation.
Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés.
Déroulé de la journée :
Matinée : La visite débute vers 10h30-11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt sur la «
Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les
crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ».
Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument international.
Après-midi : Après une courte pause, la visite reprend vers sur le site d’Auschwitz I par le pavillon
français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker,
le mur des fusillés et le crématoire 1.
Transport:
Rendez-vous à 6 h du matin à Roissy CDG. Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à
Cracovie vers 9h30. Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. Retour le soir vers 22h à
Roissy CDG.
Tarif :
360€ par personnes (transports, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas
standard végétarien servis dans l’avion) Possibilité de repas casher sur commande, 25€ de
supplément
Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux
restrictions sur le transport des liquides)
La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée
Se munir d’une pièce d’identité et d'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs nonaccompagnés de leurs parents, pour les ressortissants européens ou d’un passeport valide et une
autorisation de circuler pour les mineurs de nationalité étrangère.
Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire ci-dessous, accompagné
de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante :
Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris.
Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée.
Renseignements :
Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15
E-mail : envoyer un e-mail
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemId=390&type=1
Présentation d'ouvrage
Jeudi 10 décembre 2009, 19h
La Shoah dans la littérature nord-américaine :
les langues du Désastre
À l’occasion de la parution de la Revue d’histoire de la Shoah n° 191 (éd. Mémorial de la
Shoah, 2009).
La multiplication des lieux mémoriels érigés sur le territoire des États-Unis dans les récentes
décennies a fait du génocide des Juifs une « douleur américaine ».
Quel usage les écrivains du continent nord-américain ont-ils fait de cette mémoire?
Les formes traditionnelles d’expression narrative ont été expérimentées (notamment par les
auteurs Saul Bellow, Philip Rothou, Paul Auster), mais également des romans graphiques (Art
Spiegelman) ou encore des scénarios télévisuels (Holocaust).
Ces approches respectent-elles l’intégrité intellectuelle et éthique requise par un tel sujet ? Le
processus créatif inscrit-il le Désastre au coeur esthétique et moral de l’oeuvre ?
En présence de Martine Chard-Hutchinson, professeur à l’université de Paris VII, Institut
Charles V, Véronique Elefteriou, maître de conférences à l’université Paris VII, Institut
Charles V, Virginia Ricard, maître de conférences à l’université de Bordeaux III et Ada Savin,
professeur à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
Animée par Georges Bensoussan, historien, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la
Shoah.
réservez en ligne pour le 10 décembre 2009
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=80
6&type=1
Agenda - Exposition d'Hélène Berr: "Une vie confisquée"
Hélène Berr
Une vie confisquée
Du 10 novembre 2009 au 31 mars 2010
Hélène Berr avait 20 ans en 1942. Parisienne, étudiante à la Sorbonne, elle a tenu son journal
au jour le jour d’avril 1942 à février 1944. Ce texte, d’une qualité littéraire exceptionnelle,
mêle l’expérience quotidienne de l’insoutenable et le monde rêvé des lettres, alternant à
chaque instant entre l’espoir et le désespoir.
Arrêtée le 8 mars 1944, elle est déportée à Auschwitz avec son père et sa mère. Elle survit
presque jusqu’au bout à l’épreuve, succombant à l’épuisement à Bergen-Belsen en avril 1945,
quelques semaines avant la libération du camp.
L’exposition, débordant le cadre strict du journal et de la personnalité d’Hélène Berr, s’élargit
au contexte de l’Occupation et de la persécution des Juifs en France. Elle offre l’occasion de
découvrir l’original du manuscrit de ce journal publié en 2008, ainsi que de nombreuses
archives familiales déposées au Mémorial de la Shoah.
En savoir plus sur les campagnes de collecte d'archives familiales du CDJC
En savoir plus sur le manuscrit original du Journal d'Hélène Berr
Commissariat de l’exposition :
Karen Taieb, Sophie Nagiscarde, Mémorial de la Shoah et Mariette Job, nièce d’Hélène Berr.
Autour de l’exposition :
Visites thématiques pour les scolaires.
Renseignements : 01 53 01 17 26
Entrée libre – Niveau crypte
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=10
96&type=1
Agenda - Mémorial de la Shoah/Journées de
formation*
En partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France, le Mémorial de la Shoah propose
tout au long de l’année aux professeurs, chefs d’établissement, documentalistes et
bibliothécaires des CDI.
Tout en abordant la problématique de l'enseignement de la Shoah, les participants à ces journées
renforcent leur connaissance du sujet.
Mercredi 9 décembre 2009
La représentation de la Shoah:
littérature, cinéma, BD
Par Myriam Ruszniewski-Dahan, agrégée de lettres, Didier Pasamonik, éditeur de bandes
dessinées, et Antoine Germa, agrégé d'histoire.
Mercredi 13 janvier 2010
Vichy et son langage
Par Philippe Gumplowicz, professeur d'histoire à l'université de Dijon, Françoise Denoyelle,
historienne, professeur des universités, et Dominique Rossignol, docteur en histoire.
Mercredi 10 février 2010
La passivité du monde face au crime nazi. Qui savait quoi?
Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah.
Projection du documentaire Le voyage du Saint-Louis (1994)
et la Mission de Victor Martin (2001)
Mercredi 10 mars 2010
Médecine, science et racisme dans les années 1930 et 1940.
Avec Yves Ternon, docteur en histoire HDR, médecin, Jean-Marie Winkler, professeur d'histoire
autrichienne à l'université de Rouen, et Claire Ambroselli, historienne (INSERM), médecin.
Mercredi 7 avril 2010
Violence de guerre, judéophobie :
le terreau du désastre.
Par Pierre-André Taguieff, politologue, directeur de recherche au CNRS, Annette Becker, professeur
d'histoire à l'université Paris X et Joël Kotek, professeur d'histoire à l'université libre de Bruxelles.
Mercredi 12 mai 2010
L'apès Shoah en France.
Par Didier Epelbaum, journaliste et docteur en histoire, Carole Piketty, conservateur du patrimoine,
et Virginie Sansico, docteur en histoire.
Mercredi 10 mars 2010
Assistance, sauvetage et résistance des Juifs pendant la Shoah.
Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah
et Frida Wattenberg, délégué à la mémoire des Anciens de la Résistance juive en France.
De 9h à 17h30
Participation gratuite pour les enseignants franciliens dans le cadre du partenariat avec le Conseil
régional d’Île-de-France.
Réservation obligatoire.
Renseignements et inscriptions : tél. 01 53 01 17 54
Vous pouvez également vous inscrire en remplissant le formulaire ci-dessous :
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemId=228&type=1
Agenda - Dates de la tournée d'automne en France
de Nevchehirlian
L'aventure "Monde nouveau monde ancien" continue.
Après la sortie de l'album en mai, voici la suite de la tournée, des résidences (Frédéric
est artiste associé à la scène nationale de Martigues et prépare un projet Prévert pour
avril), des créations (pour le festival Marsatac avec des musiciens Libanais et Rodolphe
Burger, "Mix Up Beyrouth") des ateliers d'écriture (avec le théâtre des Salins, avec le CG,
avec les Francofolies de La Rochelle), et un blog où vous pourrez retrouvez des inédits,
des lives.
Sachez que l'album voyage bien aussi et que des titres sont en playlist dans d'autres pays (en
Nouvelle-Zélande, en Angleterre, aux États-Unis, en Belgique).
Visionnez le clip de "Tout" réalisé par Patrick Laffont :
http://www.myspace.com/nevchehirlian
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offres concerts, chaque mois.
Ce mois-ci 2 titres inédits et le premier clip de l'album, "Tout", réalisé par Patrick Laffont.
C'est ici:
http://nevchehirlian.over-blog.fr
Voici les dates de la tournée d'automne:
12 décembre Festival (Lille)
13 décembre L'international (Paris)
Retrouvez toutes les dates sur le myspace du groupe, ici:
http://www.myspace.com/nevchehirlian
bonne rentrée à tous
à bientôt
Les Nevchehirlian
Agenda - Concerts Hommage au Révérend Père
KOMITAS
Dans le cadre du 140e anniversaire de sa naissance
mars et avril 2010
Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS
L'héritage laissé au peuple arménien par le R.P. KOMITAS (1869-1935) est inestimable. Si une
partie du patrimoine musical a été sauvée c'est grâce au travail du RP KOMITAS qui de village en
village, de l'Arménie occidentale à l'Arménie orientale, a recueilli, harmonisé et écrit les partitions
de milliers de chants ancestraux jusque là transmis oralement. Avec ses propres compositions on
estime ce patrimoine à plus de 4000 pièces et compositions musicales. Seulement un quart a
survécu au génocide de 1915. L’Europe a rendu hommage à ce génie de la musique en lui érigeant
statues et monuments dont la France le 24 avril 2003, Place du Canada, dans le 8e arrondissement
de Paris
Ensemble OSHAKAN
direction Grigor ARAKELIAN
Grand maître Arménien, à la notoriété internationale, Grigor ARAKELYAN, poursuit aujourd'hui
l'œuvre de KOMITAS et lui rend hommage en faisant découvrir au public du monde entier cette
musique transmise du fond des âges et qui reste étonnamment moderne.. Pièces profanes, sacrées
et liturgiques et plus particulièrement la fameuse messe de Pâques du R.P. KOMITAS sont
magistralement interprétées par l'ensemble OSHAKAN sous la direction de Grigor ARAKELIAN. La
tournée européenne se déroulera fin mars et début avril 2010 en commençant à Erevan puis vers
les centres européens de la diaspora et de la culture en général.
A votre disposition pour de plus amples renseignements :
Roger Piranian Musicarménie tel : +33 (0)6 85 90 24 09
Courriel :
[email protected]
-------------------------------------------------------------------------------------------------------Agenda - 11/12 décembre: Minorités visibles en politique
COLLOQUE INTERNATIONAL
Organisé dans le cadre de l’édition 2009 du Pari(s) du Vivre-Ensemble par le Centre AlbertoBenveniste (EPHE-Sorbonne) et l’Institut Remarque de New York University à l’École normale
supérieure, avec l’appui de la Région Île-de-France.
Comité d’organisation : Esther Benbassa, directrice d’études à l’EPHE et Katherine Fleming,
professeur à NYU et directrice de l’antenne de l’Institut Remarque de NYU à l’École normale
supérieure, avec la collaboration de Jean-Christophe Attias, directeur d’études à l’EPHE.
Secrétariat du colloque : Sophie Nordmann, PRAG à l’EPHE, assistée de Judith Aquien, assistante
de production et d’édition ; Jair Kessler, directrice-adjointe de l’antenne de l’Institut Remarque de
NYU à l’École normale supérieure.
Ce colloque se tiendra les 11 et 12 décembre 2009, à l’Ecole normale supérieure, 45 rue d’Ulm,
75005 Paris, Salle Dussane.
Programme de la journée du 11 décembre
Minorités visibles en politique (1)
Toutes les communications seront simultanément traduites du français à l'anglais et de l'anglais au
français.
Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont suivies d'un *.
Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane
Matin
Ouverture : Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances
Allocution de bienvenue : Monique Canto-Sperber, directrice de l'ENS*
La place des minorités dans la politique américaine
Présidente : Katherine Fleming (NYU)
Adam Green (Université de Chicago)
Les politiques raciales aux États-Unis (titre provisoire)
John A. Garcia (Université d'Arizona)
Les Latinos et le système politique américain : affirmation et identification de leur influence
politique et de leur contribution au XXIe siècle
Don T. Nakanishi (UCLA)
L'impact croissant des Asiatiques américains du Pacifique sur la politique américaine
Droits civiques des minorités et politique en Europe
Lionel Arnaud (Université Rennes I)
De la nouvelle citoyenneté à une citoyenneté " urbaine " : réinvention ou détournement ?
Christophe Bertossi (IFRI)
Citoyenneté, modèles nationaux et crise d'intégration : les nouvelles croisades morales en France,
en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas
Jérôme Valluy (Université Paris I)
Des politiques xénophobes au nationalisme d'État
Éric Marlière (IDS/CESDIP)
Minorités et " jeunes de cité " : de la résistance à la conquête du pouvoir local
Après-midi
La diversité en politique en Europe
Président :
Marco Martiniello (FRS-FNRS/CEDEM, Université de Liège)
Les enjeux de la représentation des minorités ethniques et immigrées en Europe : peut-on tirer des
leçons de l'expérience américaine ?
Abdulkader Sinno (Université d'Indiana)
Opportunités et risques dans la représentation des élus musulmans occidentaux
Vincent Geisser (IREMAM-CNRS/CIEMI)
La production républicaine d'une " minorité musulmane " : le paradoxe français (1989-2009)
Pap Ndiaye (EHESS)
Les Noirs dans la politique française : une perspective historique et sociologique
Georges Sidéris (Université Paris-Sorbonne)
Les gays en politique : une minorité de la marge à l'intégration
Éric Keslassy (Université Paris VII/ENSTA)
De la place des minorités visibles dans la politique française
Témoignages
Christophe Adji Ahoudian, adjoint au maire du XIXe arrondissement de Paris en charge de la
jeunesse
Kamel Benamra, conseiller au Commissariat à la diversité
Christophe Caresche, député de Paris, responsable diversité au
PS
Rachid Kaci, conseiller technique à la présidence de la République sur les questions de diversité et
de politique de la ville Madi Seydi, conseillère nationale du CDR, porte-parole des jeunes de l'UMP
Félix Wu, candidat indépendant aux élections municipales du XIIIe arrondissement de Paris
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Programme de la journée du 12 décembre
Minorités visibles en politique (2)
Toutes les communications seront simultanément traduites du français à l'anglais et de l'anglais au
français.
Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont suivies d'un *.
Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane
Matin
Comment les minorités appréhendent-elles le politique ?
Président : Jean-Christophe Attias (EPHE-Sorbonne)
Vincent Tiberj (Sciences Po, Paris)
Ce que la gauche veut dire ? Processus d'intégration et explications des alignements politiques des
" nouveaux Français "
Ahmed Boubeker (Université Paul-Verlaine, Metz)
Le patrimoine des luttes politiques des héritiers de l'immigration maghrébine
Témoignages
Leyla Arslan, conseillère déléguée à la mairie de l'Île-Saint-Denis (93)
Fayçal Douhane, président de l'association La France est en nous et membre du Conseil national du
PS
Mam's Yaffa, candidat indépendant aux élections législatives du XVIIIe arrondissement de Paris
Les femmes issues des minorités en politique
Kerry L. Haynie (Université de Duke)
Désormais visibles, mais toujours dans l'ombre : les femmes afro-américaines dans la politique
américaine
Nacira Guénif-Souilamas (EHESS/Université Paris XIII)
Politiques invisibles des minorités : dits et non-dits sur le genre, l'ethnicité et la race en France
Témoignages
Aminata Boune, déléguée départementale à l'éducation au sein du groupe UMP
Kheira Drissi, secrétaire fédérale de la Haute-Marne (52)
Bariza Khiari, sénatrice PS de Paris
Fadila Mehal, présidente des Mariannes de la diversité
Christiane Taubira, députée de Guyane
Après-midi
Obama élu, peut-on transposer le modèle américain en France ?
Président :
James Cohen (Université Paris VIII)
Les minorités ethnoraciales en politique en France et aux États-Unis : comparer deux trajectoires
historiques ?
Rahsaan Maxwell (Université d'Amherst)
Minorités politiques et ethniques en Grande-Bretagne
16h : Conclusions
Comment faire bouger les choses en France
pour une meilleure représentation des minorités en politique ?
Présidente : Esther Benbassa (EPHE-Sorbonne)
Lynda Asmani, conseillère UMP de Paris
Emir Deniz, membre du conseil national du Parti socialiste et conseiller municipal de la ville
d'Hagondage (57)
Lucien Fontaine, maire-adjoint d'Amiens (80)
George Pau-Langevin, députée PS de Paris
Corinne Lepage, vice-présidente du Modem
Laurence Méhaignerie, co-auteur du rapport " Les oubliés de l'égalité des chances "
M. Claude Valentin Marie, vice-président de la HALDE
Claire Villiers, vice-présidente du Conseil régional d'Île-de-France
Discours de clôture : Rama Yade, secrétaire d'État aux Sports*
http://centrealbertobenveniste.org/?page_id=1463
Agenda - « La Turquie Contemporaine », « La
Turquie entre globalisation et nationalisme »
Le Centre d’Etudes et de Recherches Internationales de Sciences Po (CERI) organise, sous la
direction de Riva Kastoryano, trois débats pour rendre compte des transformations des pratiques
sociales et culturelles en Turquie, notamment depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP, et des effets
produits sur les relations sociales, les valeurs nationales et la culture politique turques par le
rapprochement avec l’Union européenne :
« La Turquie puissance régionale » (Ilter Türkmen, Egemen Bağış, Gilles Kepel), « L’islam turc »
(Erol Katırcıoğlu, Seyfettin Gürsel), « Les institutions » (Ali Bayramoğlu, Ümit Cizre, Serhat
Güvenç, Levent Köker).
Au printemps 2010, une conférence réunissant une trentaine d’intervenants internationaux
complète cet ensemble pour aborder les perspectives historiques du nationalisme turc, son rapport
à l’islam, à la question de la citoyenneté et des minorités et à la société civile, enfin son expansion
économique et géographique.
http://www.saisondelaturquie.fr/la-turquie-contemporaine-la.html
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
-----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de
votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet :
http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet :
www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les
auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à
plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail
journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du
compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de
l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille,
chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou
d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit
écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio
chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc
Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires
des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de
l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet
Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du
journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs
ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une
standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message
sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à
l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs
sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants
extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes
météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le
code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par
message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de
l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la
diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux
austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont
logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne
se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui
veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et
appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des
rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en
aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique,
confessionnel, syndical et philosophique.
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83 boulevard Beaumarchais
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