A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 94 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 14 Décembre 2009 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant: la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur: http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. Les députés du parti dissous DTP se retirent des débats parlementaires Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. L’Arménie menace d’annuler l’accord avec la Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre la traduction des extraits d'articles en anglais d'Armenialiberty et de la Radio Publique d’Arménie parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 11 décembre 2009. "Jeudi, l’Arménie a explicitement menacé d’annuler son accord historique avec la Turquie si Ankara continuait à subordonner sa mise en œuvre à la résolution du conflit du Haut-Karabakh." Fin de l'ouverture démocratique: le parti pro-kurde DTP dissous Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cet article d'Info-Türk au sujet de la dissolution du parti pro-kurde DTP. "La Cour constitutionnelle turque a, par sa décision de dissoudre le Parti pour une société démocratique (DTP), principal parti pro-kurde du pays, enterré définitivement la soi-disant "ouverture démocratique" lancée par le gouvernement d'Erdogan sous la prétention de mettre fin à 25 ans de conflit." Revue de la presse turque 12.12.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 12 décembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. Erdogan : "mes ancêtres n'ont jamais commis de génocide !" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – L'historien et diplomate Ara Papian* répond ici au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan qui a déclaré, après sa récente rencontre à la Maison Blanche avec le Président américain Barack Obama, « mes ancêtres n’ont pas commis de génocide ». Le PM turc avait tenu ces propos à l’Université Johns Hopkins lors de ses réponses aux questions du public. Voici la traduction de l'article de Ara Papian, par La revue Europe&Orient de l'Institut Tchobanian. Belgique : Bahar Kimyongür attend son verdict mercredi Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN diffuse l'appel du CLEA : rassemblement ce mercredi 16 décembre à 8h30 sur les marches du Palais de Justice de Bruxelles, à l'occasion du verdict du procès DHKP-C, à l'encontre de Bahar Kimyongür et de ses co-inculpés. Le Clea est un collectif citoyen de Belgique qui conteste les législations antiterroristes. Le militant belgo-turc Bahar Kimyongür a rendu publique une déclaration où il affirme : "Aujourd’hui, nous continuons à faire entendre les aspirations légitimes du peuple kurde dont les libertés d’expression et d’association ont une nouvelle fois été bafouées suite à l’interdiction par la Cour constitutionnelle turque de son principal représentant, le Parti pour une société démocratique (DTP)." Dissolution du DTP, évaluée par M. Gül Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Rencontrant les journalistes au Monténégro, le Président de la République Abdullah Gül a répondu aux questions portant sur la dissolution du Parti de la société démocratique DTP, par la Cour constitutionnelle." Normalisation arméno-turque : Les menaces arméniennes portent Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre la traduction des extraits d'articles en anglais d’Armenpress et d’Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 13 décembre 2009. "Le président arménien Serge Sarkissian avait eu dans la soirée du 10 Décembre, une conversation téléphonique avec la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, à l’initiative de cette dernière." Revue de la presse turque 13.12.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 13 décembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. Clinton intervient après les avertissements de Sarkissian à la Turquie La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a téléphoné au président Serge Sarkissian jeudi soir, quelques heures à peine après la menace de ce dernier d’annuler les accords arméno-turcs si Ankara ne les applique pas inconditionnellement. Génocide/Rwanda:journaliste condamné Une ex-journaliste de l'ancienne Radio-télévision libre des milles collines (RTLM), Valérie Bemeriki, a été condamnée à la perpétuité pour son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a-t-on appris ce matin auprès de militants des droits de l'homme. Les députés kurdes boycottent le parlement turc après la dissolution de leur parti Le principal parti pro-kurde de Turquie a annoncé samedi que ses députés boycotteraient le Parlement turc, au lendemain de la décision de la Cour constitutionnelle de dissoudre le parti, qui est accusé de liens avec la rébellion kurde. Erdogan : mes ancêtres n’ont pas commis de génocide Après sa réunion avec le Président américain Barack Obama à la Maison Blanche, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a fait un discours à l’université Johns Hopkins et a répondu aux questions du public. Faisant des remarques sur les évènements de 1915, Erdogan a dit « mes ancêtres n’ont pas commis de génocide ». Darfour: 2 membres de la Minuad relâchés Deux membres de la force de paix internationale au Darfour (Minuad), un Nigérian et une Zimbabwéenne, capturés en août par des hommes armés près de la ville de Zalinguei, ont été libérés dimanche par leurs ravisseurs. Courrier des lecteurs : Grave erreur de titrage. La Turquie a façonné le christianisme...... "A l’attention de la rédaction du journal La Croix. Dans votre numéro daté du 2 décembre courant, en page 5 , nous pouvons lire avec stupéfaction des contresens que je tiens à démentir." La justice turque dissout le parti pro-kurde, décision lourde de conséquences La Cour constitutionnelle turque a prononcé vendredi la dissolution du principal parti pro-kurde du pays, une décision qui a été immédiatement suivie de manifestations de colère dans la communauté kurde, dans le sud-est du pays et à Istanbul. Rwanda: le président Kagame réélu à la tête du FPR Le président rwandais Paul Kagame a été réélu samedi à la tête du Front patriotique rwandais (FPR, ex-rébellion), au pouvoir depuis 1994 au Rwanda, a constaté un correspondant de l'AFP. Exportations de gaz vers l'Arménie via le Caucase suspendues La Russie a suspendu ses exportations de gaz vers l'Arménie par peur d'une attaque terroriste, rapporte l'agence Interfax lundi en citant des officiels russes. Cette mesure est aussi valable pour deux républiques russes du Caucase. Inquiétude en Turquie après la dissolution du DTP Ce sont la déception et l’inquiétude qui prédominent en Turquie après la dissolution du DTP. Alors que cette décision semblait inévitable, certains observateurs espéraient que la Cour constitutionnelle renoncerait finalement à aller jusqu’à cette extrémité, comme elle l’avait fait, l’an dernier, pour l’AKP. Erdogan viole l’esprit des protocoles arméno-turcs "Pour être très clairs, nous n’acceptons pas le génocide. C’est un mensonge total etc." Ces propos de Recep Tayyip Erdogan, prononcés le 7 décembre lors du Charlie Rose Show, la célèbre émission de la télé américaine, constituent la dernière en date des provocations négationnistes du Premier ministre turc. Les hommes d'affaires turcs préoccupés par une nouvelle "polarization de la société" L'Association des industriels et hommes d'affaires turcs (TUSIAD) s'est dite préoccupée dimanche par le risque d'une nouvelle "polarisation de la société" suite à la dissolution d'un parti pro-kurde par la cour constitutionnelle. Documentaire sur la négation du Génocide Arménien projeté à l’Université de Londres Un document d’étude de long métrage signé Gagik Karagheuzian sur la négation du Génocide Arménien, dont le titre est ’ Le Livre Bleu ’ a été au centre d’un débat passionné entre étudiants en cinéma, militants des droits de l’homme et journalistes, au Théatre Hitchcock du Collège Queen Mary (Université de Londres). "Je n’ai jamais rien vu de pareil," a dit le Dr Atlana. " C’est un documentaire tellement fort qui m’a réellement ouvert les yeux sur la négation du génocide aujourd’hui." Incidents en Turquie après l'interdiction du principal parti kurde Des affrontements ont éclaté samedi 12 décembre dans le sud-est de la Turquie, au lendemain de la décision de la Cour constitutionnelle de dissoudre le principal parti pro-kurde du pays, accusé d'être lié aux séparatistes armés du PKK. Le ministre azéri de la Défense menace de la reprise de la guerre...tout en saluant le processus des négociations de paix « Si le conflit du Haut Karabagh ne parvient à trouver une résolution avec la restitution de l’ensemble des territoires de l’Azerbaïdjan, la guerre deviendra inéluctable ». Nouvelle déclaration guerrière hier, du ministre azéri de la Défense, Safar Abiyev. L'UE condamne la dissolution d'un parti pro-kurde en Turquie L'Union européenne s'est déclarée vendredi "préoccupée" par la décision de la Cour constitutionnelle turque de dissoudre le principal parti prokurde du pays, une décision qui a été immédiatement suivie de manifestations de colère dans la communauté kurde, dans le sud-est du pays et à Istanbul. Une explosion fait 19 morts dans une houillère de Turquie Une explosion de dynamite dans une houillère du nord-ouest de la Turquie a fait 19 morts, annonce le ministre turc du Travail, Omer Dincer. Heurts à Istanbul en marge d'une manifestation pro-kurde Quelque 200 manifestants kurdes dénonçant la décision de la Cour constitutionnelle turque de dissoudre le Parti pour une société démocratique (DTP, pro-kurde) ont jeté dimanche des pierres et cocktails incendiaires contre des magasins, véhicules et habitations d'un des principaux quartiers d'Istanbul, Beyoglu. La Cour constitutionnelle turque a dissout le DTP Prise à l’unanimité de ses 11 membres, la décision de la Cour a également banni de la vie politique, pour 5 ans, 37 responsables de ce parti, dont son leader et député Ahmet Türk (photo), la députée Aysel Tuğluk, ainsi que les maires de Batman, Nejdet Atalay et de Siirt, Selim Sadak. Parti turque interdit: l'UE s'inquiète La Commission européenne a exprimé aujourd'hui sa crainte que la dissolution vendredi du principal parti pro-kurde par la Cour constitutionnelle turque porte atteinte au pluralisme. Haut-Karabakh: une guerre inévitable si l'intégrité territoriale de Bakou est menacée Une guerre arméno-azerbaïdjanaise est inévitable si on essaie de régler le conflit du Haut-Karabakh sans respecter l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, a déclaré samedi à Bakou le ministre azerbaïdjanais de la Défense Safar Abiev Chronologie du Kurdistan (1920-2009) Les origines des Kurdes remontent aux Mèdes, peuple de l'Iran ancien qui régna du VIIe siècle au Ier siècle après Jésus-Christ. Leur langue est rattachée aux langues iraniennes. On compte aujourd'hui entre 20 et 25 millions de Kurdes répartis principalement sur quatre pays : 13 à 15 millions en Turquie; 5 à 6 millions en Iran; 4 à 5 millions en Irak; 1,5 million en Syrie et 50 000 en Arménie, sans compter ceux de la diaspora. La plupart des Kurdes sont musulmans sunnites. L'interdiction du DTP provoque un engrenage de violences Des manifestants dénonçant l’interdiction par la justice du parti pro-kurde DTP sont à l’origine de violences après l’intervention de la police, dimanche 13 décembre 2009, dans le centre d'Istanbul, comme dans d’autres villes de Turquie. Suspension des livraisons de gaz russe à l'Arménie Moscou a suspendu ses livraisons de gaz à l'Arménie après la découverte d'une bombe près d'un gazoduc dans le sud de la Russie, rapporte l'agence de presse Interfax lundi, citant un responsable de la compagnie géorgienne assurant le transit du gaz. L’ambassadeur turc aux USA quitte son poste après la visite de Recep Tayyip Erdogan L’ambassadeur de la Turquie aux Etats-Unis a quitté son poste juste trois jours après la visite de son Premier ministre à Washington. Nabi Sensoy, qui servait comme ambassadeur depuis janvier 2006, avait soumis sa démission jeudi, selon une source familière avec l’ambassade Turque. Les incidents continuent en Turquie après l’interdiction du parti parlementaire kurde En Turquie, l'heure est à nouveau aux violentes manifestations de jeunes Kurdes, avec répression et arrestations par dizaines : trois jours après la dissolution, le 11 décembre, par la Cour constitutionnelle, du seul parti parlementaire pro-kurde, le Parti de la société démocratique (DTP), on pourrait croire anéanties les récentes avancées sur cette question cruciale pour l'avenir du pays. Génocide au Rwanda: une journaliste de la radio RTLM condamnée à la perpétuité Une ex-journaliste de l'ancienne Radio-télévision libre des milles collines (RTLM), Valérie Bemeriki, a été condamnée à la perpétuité pour son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a-t-on appris lundi auprès de militants des droits de l'homme. La justice turque relance la confrontation avec les Kurdes «Quel bonheur de pouvoir se dire turc !», proclament des pancartes rouillées le long des avenues de Diyarbakir, la «capitale» des Kurdes, au sud-est de la Turquie. Ses habitants ont beau ne plus prêter attention à la propagande de l'État turc, l'injonction sonne ces jours-ci comme une provocation. Deux otages de l'ONU libérés au Darfour Deux employés civils de la force de maintien de la paix ONU-Union africaine au Darfour (MINUAD) ont été libérés dimanche après avoir été pris en otage pendant une centaine de jour, a annoncé dimanche l'ONU. Moscou ne livre plus de gaz à l'Arménie La Russie a suspendu dimanche ses livraisons de gaz à destination de l'Arménie ) la suite de la découverte d'une bombe à proximité d'un gazoduc dans le sud de la Russie, a rapporté lundi l'agence de presse Interfax en citant un responsable de la compagnie géorgienne assurant le transit du gaz. Le journal arménien Agos las d’être une cible L’avocate Fethiye Çetin soutient que la justice pourrait fusionner les procès du meurtre de Hrant Dink avec celui du gang Ergenekon si de nouvelles découvertes tombent suite à la découverte de l’opération "la cage". Elle a dit que le journal déposera plainte suite à la découverte de la liste des abonnés du journal dans le cadre de l’opération « la cage ». Un parfum de nouveautés pour le Papier d'Arménie A Montrouge, en banlieue parisienne, l'usine d'où sortent les petits carnets de Papier d'Arménie a encore tout de la manufacture à l'ancienne. Au sous-sol, les « larmes » de benjoin venues du Laos sont dissoutes dans de l'éthanol et brassées quotidiennement durant deux à trois mois. La recette, tenue secrète, n'a pas bougé depuis la création de la marque, en 1885. Affaire des minarets : Un prêtre assyrien menacé ! Après le référendum interdisant les minarets des mosquée en Suisse, 3 personnes visitant l’église assyrienne vieille de 1750 ans de Sainte vierge Marie dans Diyarbakir ont menacé le prêtre Yusuf Akbulut en disant “ la Suisse interdit des minarets et nous vous interdirons votre clocher. Vous démolirez le clocher. ” Turquie: violences et tensions autour du dossier kurde Les nuages s'accumulent sur le gouvernement islamo-conservateur en Turquie, avec une conjonction de violences et de tensions autour du dossier ultra-sensible de l'avenir de la minorité kurde. Trois humanitaires français pris en otage menacés de mort Qui se cache derrière les Aigles de libération de l'Afrique? Le groupe, peu connu, serait originaire du Darfour et servirait de paravent à des bandits. Reste que trois otages français enlevés au Tchad et en Centrafrique sont entre leurs mains. A leur sujet, peu d'informations ont filtré ce week-end, le Quai d'Orsay rappelant «sa mobilisation totale». Micheline Calmy-Rey reçoit un prix pour le dialogue interculturel Micheline Calmy-Rey a été récompensée à Genève par une ONG pour ses efforts en faveur du dialogue interculturel. Lors de la cérémonie, la conseillère fédérale s'est engagée à continuer de "construire des ponts" malgré le vote sur les minarets. INFOS COLLECTIF VAN Erdogan : "mes ancêtres n'ont jamais commis de génocide !" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'historien et diplomate Ara Papian* répond ici au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan qui a déclaré, après sa récente rencontre à la Maison Blanche avec le Président américain Barack Obama, « mes ancêtres n’ont pas commis de génocide ». Le PM turc avait tenu ces propos à l’Université Johns Hopkins lors de ses réponses aux questions du public. Voici la traduction de l'article de Ara Papian, par La revue Europe&Orient de l'Institut Tchobanian http://eo.tchobanian.org. Les ancêtres d'Erdogan et le Génocide arménien 13/12/2009 Un auteur français remarquable a dit justement, "nous sommes tous les produits de nos enfances". Afin de comprendre correctement n'importe quel politicien, ou même n'importe quel homme, il est nécessaire de comprendre d'où lui ou elle vient. C'est encore plus important qu'après qu'Erdogan a dit, "mes ancêtres n'ont jamais commis de génocide!". Revenons aux ancêtres d'Erdogan. Recep Tayyip Erdogan a des ascendants Kartvelien1, plus spécifiquement, ses ancêtres étaient des Laz. Il a déclaré ce fait lui-même sur le 12 août 2004, lors d'une visite à Batumi2. Le grand-père du Premier ministre actuel de la Turquie s'appelait aussi Recep ; il a habité dans Bagat, près de Batumi, jusqu'à 1878, et son père, à son tour, était un "imam" local pendant plusieurs années. Après la guerre de 1877-78, quand Batumi est devenu une partie de l'empire russe, ce Recep a émigré à la ville de Rize3, où il a été connu en tant que " Recep de Bagat ". Il est mort pendant la première guerre mondiale, en 1916, alors qu'il combattait les forces russes avançant vers Rize.4 Bien que Recep Tayyip soit né à Istanbul (le 26 février 1954), il a passé la grande partie de son enfance - jusqu'à l'âge de treize ans- dans Rize, la ville de ses ancêtres. Son père, Ahmed, travaillait dans le Garde côtier, alors que sa mère, Tenzilé, était une ménagère, élevant cinq enfants. En 1967, la famille d'Erdogan s'est déplacée de nouveau, cette fois à Istanbul, où Recep a reçu un diplôme d'une école religieuse – "Imam Hatip Lisesi" - en 1973. Pendant qu'il était à l'école, à l'âge de seize ans, il a commencé à livrer des sermons. Peut-être Recep Tayyip serait devenu un imam comme son arrière-grand-père, si la religion ne prenait pas progressivement une plus grande place dans la politique turque. L'épouse de Recep Erdogan, Emine Erdogan, est de la ville de Siirt (Sgherd en arménien), éthniquement Arabe. Ils ont quatre enfants. Et maintenant, revenons à la participation des ancêtres au Génocide arménien. Personne n'accuse personnellement les ancêtres d'Erdogan pour avoir perpétrer le Génocide arménien. D'ailleurs, personne n'accuse non plus la génération actuelle de la population turque pour le Génocide arménien. Néanmoins, bien que les Turcs d'aujourd'hui ne soient pas coupables des crimes de leurs ancêtres, ils sont pourtant responsables d'eux, comme les Allemands d'aujourd'hui, alors que dégagés de l'accusation quant aux crimes des Nazis, portent leurs responsabilités et continuent jusqu'à présent portent silencieusement et patiemment ce fardeau lourd. Et cette responsabilité est exprimée non seulement par la condamnation explicite de l'acte criminel elle-même, mais également par les centaines de milliards de l'aide qui ont été accordés et qui continuent à être accordés à Israël. La République turque est non seulement la continuité légale et directe de l'empire Ottoman, mais elle continue à maintenir également un cordon ombilical et des passerelles politiques et idéologiques avec ceux qui étaient au pouvoir dans les derniers jours de l'empire, les Jeunes Turcs. C'est un fait incontestable que tous les fondateurs de la République turque - incluant Mustafa Kemal - étaient des membres du Parti "Ittihad ve Terraki" (Union et Progrès) qui avait orchestré le Génocide arménien. Pour cette raison, beaucoup de spécialistes incluent les jeunes Turcs dans leurs chronologies des premières années de la république, entre 1908 et 1950 (comme "l'ère Jeune-Turc dans l'histoire turque")5. En conséquence, même si les ancêtres d'Erdogan n'ont pas été directement impliqués dans le Génocide arménien, cependant, les ancêtres politique d'Erdogan, sans aucun doute, ont commis le premier génocide du XXe siècle. Ainsi, aussi longtemps que le peuple turc ne condamne pas le Génocide arménien et continue à profiter des fruits de ce crime, il est, in fine, pour le moins complice du premier génocide du XXe siècle. En fin de compte, les criminels ne sont pas seulement ceux qui accomplissent le crime, mais également ceux qui sont du côté de ce crime, et ceux qui acquièrent les butins. Ara Papian Centre Modus Vivendi 12.12.2009 1 Le Kartveliens se composent de quatre groupes liés : les Svans, les Georgiens, le Mingreliens et les Laz [ Silvia Kutscher, Lazuri Nena - la langue du Laz, université de Cologne ]. 2 RFE/RL. 23 juillet, 2007 3 Un autre Premier ministre de la Turquie a des racines dans Rize ; les ancêtres d'Ahmet Mesut Yilmaz, cependant, sont considérés comme des Arméniens de Hamshen. 4 La ville de Rize a été occupée par les Russes le 7 mars, 1916 [ La Campagne Russe de 1915-16 en Arménie, The Times History of the War, v. X, Londres, 1917, p. 260 ]. 5 Erik J. Zurcher, Turkey : A Modern History, Londres-New York, 1998. Lire aussi : Erdogan : mes ancêtres n’ont pas commis de génocide http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=38599 Erdogan et les relations arméno-turques http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=38507 Presse arménienne : Revue du 9 décembre 2009 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=38475 *Biographie de Ara Papian : Né à Erevan, en Arménie, le 6 Juin 1961, Ara Papian a été diplômé du Département d'études orientales de l'Université d'Etat d'Erevan en 1984 et du troisième cycle d'études en histoire de l'Arménie à l'Université d'Etat de Erevan en 1989. En 1994, Papian a été diplômé de l'Académie diplomatique de Moscou et en 1998, du Collège de défense de l'OTAN à Rome. En 1999, il a complété un cours de diplomatie publique à Wilton, Royaume-Uni. Expérience professionnelle en tant que diplomate : ministère des Affaires étrangères de la République d'Arménie, où, avant sa nomination au Canada en Décembre 2000 (Ara Papian a été ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l'Arménie au Canada), il a été le porte-parole et le Chef du Service des Affaires publiques. Avant de rejoindre le ministère arménien des Affaires étrangères, M. Papian a été professeur de langue et de littérature arménienne à l'Institut Melkonian à Nicosie, Chypre. http://eo.tchobanian.org/protected/communique000100ff.html Belgique : Bahar Kimyongür attend son verdict mercredi Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse l'appel du CLEA : rassemblement ce mercredi 16 décembre à 8h30 sur les marches du Palais de Justice de Bruxelles, à l'occasion du verdict du procès DHKP-C, à l'encontre de Bahar Kimyongür et de ses co-inculpés. Le Clea est un collectif citoyen de Belgique qui conteste les législations antiterroristes. Le militant belgo-turc Bahar Kimyongür a rendu publique une déclaration où il affirme : "Aujourd’hui, nous continuons à faire entendre les aspirations légitimes du peuple kurde dont les libertés d’expression et d’association ont une nouvelle fois été bafouées suite à l’interdiction par la Cour constitutionnelle turque de son principal représentant, le Parti pour une société démocratique (DTP)." VERDICT DHKP-C : 16/12-8H30-BXL. BAHAR, EN DIRECT DU COULOIR DE LA MORT CIVILE Ce mercredi 16 décembre sera prononcé le verdict du procès DHKP-C au Palais de Justice de Bruxelles. A 8 heures 30 précises se tiendra un rassemblement sur les marches du Palais. Différents intervenants y reviendront sur les dangers que ce verdict fait peser sur les libertés de tous les citoyens : Un moment de vérité pour nos libertés http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/548580/un-moment-deverite-pour-nos-libertes.html Le CLEA vous encourage à y être présents à temps et en nombre. En effet, à 9 heures précises, celles et ceux qui souhaitent soutenir les militants criminalisés dans cette affaire doivent se trouver dans la 13ème chambre de la Cour d’appel (section néerlandophone) du Palais, où débutera la lecture du verdict : L’affaire DHKP-C, c’est le baromètre de notre démocratie ! http://www.leclea.be/affaire_dhkpc/proces_de_bruxelles/pdf/tract161209.pdf A quarante-huit heures de l’épilogue du procès, le CLEA se fait un devoir de confier le mot de la fin à Bahar Kimyongür qui -après être passé devant quatre procureurs et quinze juges, après avoir subi quatre procès et deux cassations- va enfin être fixé sur son sort. Ce que le CLEA réclame : la liberté pour Bahar Kimyongür et ses camarades co-inculpés. Ce que nous refusons, l’utilisation de la loi liberticide «antiterroriste». DIX ANNÉES D’ACHARNEMENT JUDICIAIRE:ÇA SUFFIT! À mercredi. Merci de diffuser ces informations autour de vous et de télécharger et diffuser notre tract L’affaire DHKP-C, c’est le baromètre de notre démocratie ! http://leclea.be/affaire_dhkp-c/proces_de_bruxelles/pdf/tract161209.pdf Merci pour votre soutien, Le Comité pour la Liberté d’Expression et d’Association (CLEA) (Pour toute information complémentaire et pour suivre la suite des événements, une seule adresse : www.leclea.be) EN DIRECT DU COULOIR DE LA MORT CIVILE Par Bahar Kimyongür, Bruxelles, 13 décembre 2009 Ce 16 décembre, jour du verdict dans le 4e procès belge du DHKP-C, les forces démocratiques de notre pays connaîtront une nouvelle mise à l’épreuve. Au cours de cette audience doublement décisive, nous saurons en effet si, d’une part, la nature et le contexte de l’expression d’une opinion peuvent déterminer et justifier l’interdiction de celle-ci et, d’autre part, si l’expression d’une opinion politique peut conduire ou non à la condamnation de son auteur pour terrorisme. Dans le cas présent, l’accusation portée par le procureur fédéral concerne l’expression d’idées (...) Lire la suite : En direct du couloir de la mort civile http://leclea.be/affaire_dhkpc/bahar_kimyongur/chroniques/message_avant_verdict_du_16-122009.html Dissolution du DTP, évaluée par M. Gül Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. Dissolution du Parti de la société démocratique DTP, évaluée par M. Gül " La Turquie déploie des efforts afin de régler les problèmes de tous ses habitants " Posted 12.12.2009 12:25:50 UTC Updated 12.12.2009 13:06:26 UTC Rencontrant les journalistes au Monténégro, le Président de la République Abdullah Gül a répondu aux questions portant sur la dissolution du Parti de la société démocratique DTP, par la Cour constitutionnelle. " Les dirigeants du DTP devraient faire attention à la protection de leur parti. Qu'est-ce que vous voulez que la Cour constitutionnelle fasse ? Elle doit appliquer ce que nécessite la constitution, en plus les lois sont claires et nettes " a dit M. Gül lors de sa première évaluation concernant la fermeture du DTP. " J'ai toujours souhaité que les dirigeants du DTP aient compris l'espoir qui leur était accordé dès leur arrivée au Parlement. Mais ils n'ont pas pu comprendre qu'ils étaient égaux aux autres députés. Le terrorisme n'a pas de place en Turquie. La Turquie déploie des efforts afin de régler les problèmes de tous ses habitants. Nous vivons des jours où la solidarité compte beaucoup. Chacun des habitants du pays doit respecter l'autre " a également ajouté M. Gül. http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu= e5fc1823-707a-4ea4-993c-2b3fc2eafa7a Les députés du parti dissous DTP se retirent des débats parlementaires Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. Les députés de l'ancien parti dissolu DTP se retirent des débats parlementaires Le groupe des députés de l'ancien DTP peuvent constituer un nouveau groupe sous un autre parti politique Posted 13.12.2009 09:55:23 UTC Updated 13.12.2009 09:55:23 UTC Le parti pour une société démocratique, dont la dissolution a été prononcée par la Cour constitutionnelle, a décidé de se retirer de facto de l’Assemblée nationale. Le président général de l’ancien parti dissous DTP Ahmet Türk a déclaré : « Le groupe de notre parti s’est retiré des travaux du Parlement. Nous sommes derrière la déclaration que nous avons faite auparavant ». Les députés du parti dissous DTP ont annoncé qu’ils ne prendront pas part aux débats budgétaires, qui seront entamés en session plénière. Après qu’Ahmet Türk et Aysel Tuğluk aient été démis de leur fonction de député, le nombre des députés du parti dissous DTP a baissé à 19. En cas ou ils ne démissionnent pas, les 19 députés pourront occuper leur siège en qualité de député indépendant et peuvent aussi envisager de constituer un nouveau groupe dépendant d'un autre parti politique. Il est requis une présence de 20 députés à cette fin. A la suite de la décision de fermeture du parti, la déclaration du député indépendant d’Istanbul Ufuk Uras se disant en faveur d’être le « 20ème » personne requise pour constituer un groupe ouvre la voie à cette éventualité. Aysel Tuğluk, qui a été interdite de la vie politique avec Ahmet Türk, a annoncé qu’elle allait se rendre pour témoigner au procès en cours à son encontre à Diyarbakır, qui était un sujet de polémique depuis longtemps. http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu= 4519f920-2ad1-4376-a90b-5e47dc051dab Fin de l'ouverture démocratique: le parti pro-kurde DTP dissous Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cet article d'Info-Türk au sujet de la dissolution du parti pro-kurde DTP. Fin de l'ouverture démocratique: La justice turque a dissout le parti pro-kurde DTP La Cour constitutionnelle turque a, par sa décision de dissoudre le Parti pour une société démocratique (DTP), principal parti pro-kurde du pays, enterré définitivement la soi-disant "ouverture démocratique" lancée par le gouvernement d'Erdogan sous la prétention de mettre fin à 25 ans de conflit. Cette décision injuste de la justice turque démontre une fois de plus que ce pays, en marchandage avec l'Union européenne pour son adhésion, est toujours très loin dans le respect des critères démocratiques. Pour rappel, parmi les membres du DTP bannis de la vie politique se trouve aussi Leyla Zana, déjà emprisonnée près de dix ans et à qui a ét décerné le Prix Sakharov par le Parlement européen. Maintenant c'est le tour des institutions européennes de réagir énergiquement contre cette injustice privant le peuple kurde de se représenter dans la vie politique de la Turquie et de l'Europe. La présidence suédoise de l'UE, dans un communiqué, s'est déclarée "préoccupée" par la décision de la Cour constitutionnelle turque. "La dissolution d'un parti politique est une mesure exceptionnelle qui doit être décidée avec précaution. L'Union européenne appelle la Turquie, pays qui négocie son adhésion (à l'UE), à prendre les mesures constitutionnelles pour mettre sa législation sur les partis politiques en conformité avec les règles européennes", a-t-elle dit. Toutefois, pour être cohérente, l'Union européenne, avec son conseil, sa commission et son parlement, doit prendre une position radicale et informer Ankara que les négociations d'adhésion ne peuvent plus se poursuivre sans un changement profond dans la constitution et la législation turques, vestiges des régimes totalitaires imposés par l'Armée turque. Le président de la Cour Hasim Kiliç a déclaré lors d'une conférence de presse, au terme de quatre jours de délibérations, que le DTP a été dissout car il serait devenu un "foyer d'activités préjudiciables à l'indépendance de l'Etat et à son unité indivisible". La décision a été prise à l'unanimité des 11 juges, alors qu'une majorité qualifiée de sept voix était requise pour prononcer la dissolution, a indiqué M. Kiliç, ajoutant que 37 des cadres du parti, dont son président Ahmet Türk et la députée Aysel Tugluk, étaient bannis de la vie politique pour une durée de cinq ans. Le juge a également annoncé la levée de l'immunité parlementaire dont bénéficiaient M. Türk et Mme Tugluk et la confiscation par le Trésor des biens du parti. Après le verdict, M. Türk a répété que la décision allait "approfondir le désespoir". "Il est évident que fermer la voie à une politique démocratique va approfondir le désespoir (...) La Turquie ne peut pas résoudre cette question (kurde, ndlr) en interdisant un parti", a-t-il déclaré à la presse. Le DTP dispose de 21 sièges au Parlement (sur 550). Ses dirigeants avaient prévenu avant le verdict que les députés quitteraient le Parlement plutôt que de siéger comme parlementaires sans étiquette. La décision fait suite à une procédure lancée en 2007 par le procureur de la Cour de cassation Abdurrahman Yalçinkaya, qui a accusé le DTP d'obéir aux "directives" du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme une organisation terroriste par Ankara et par de nombreux pays. Les dirigeants du DTP avaient affirmé qu'une dissolution pourrait entraîner une recrudescence des tensions dans le sud-est anatolien, où de nombreuses manifestations contre les conditions de détention du chef du PKK Abdullah Öcalan ont dégénéré en heurts avec la police au cours des deux dernières semaines. "Cette décision est un torpillage total de l'ouverture démocratique" lancée par le gouvernement", a commenté l'analyste politique Ahmet Insel, économiste à l'université stambouliote de Galatasaray. "On peut s'attendre, évidemment, à une réaction du PKK", a-t-il ajouté. Le DTP succède à une lignée de partis pro-kurdes dissous. Quatre députés, dont la lauréate du prix Sakharov des droits de l'Homme Leyla Zana, ont purgé de 1994 à 2004 une peine de dix ans de prison pour liens avec le PKK. Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, lundi, juste avant le jugement de la Cour Constitutionnelle, avait accusé le DTP de "s'identifier" aux rebelles armés. Quant au principal parti d'opposition, le CHP, il a tout de suite salué "une décision juste et fondée juridiquement". Le seul parti représentatif du peuple kurde Introduite par le premier procureur de la Cour de cassation, Abdurahman Yalçınkaya, déjà à l’origine de la procédure similaire qui avait failli conduire, l’an passé, à la dissolution de l’AKP, l’action dirigée contre le parti kurde est pendante depuis le mois de novembre 2007. Selon une analyse dernière de Jean Marcou, publiée par Ovipot le 6 décembre 2009, le DTP est aujourd’hui le quatrième parti politique turc. Malgré les dispositions de la Constitution de 1982, interdisant aux partis politiques et aux associations de se réclamer « d’une partie de la population », il existe de facto en Turquie, depuis 1991, une formation politique pro-kurde légale, qui se reconstitue sous des appellations partisanes voisines, au gré des dissolutions qui la frappent régulièrement : HEP, DEP, ÖZDEP, HADEP, DEHAP, et actuellement DTP. Cette formation participe aux élections locales, et gère de nombreuses municipalités dans les départements du sud-est, à commencer par la grande agglomération de Diyarbakır (près de 2 millions d’habitants). Lors des élections législatives, bien qu’elle ait fait régulièrement des scores très élevés dans les zones de peuplement kurde, elle n’a jamais pu franchir, au niveau national, la barre de 10%, permettant d’avoir une représentation parlementaire, cela l’a donc longtemps empêché d’être présente au parlement. Ainsi, en 2002, le Parti démocratique du peuple (Demokratik Halk Partisi, DEHAP), majoritaire dans plusieurs départements du sud-est, n’avait recueilli nationalement que 6,22% des suffrages, et n’avait donc pas eu de députés. C’est la raison pour laquelle, lors des élections législatives de 2007, le DTP a changé de tactique en faisant le choix, cette fois, de présenter des candidats indépendants. Une vingtaine d’entre eux ayant été élus, il a pu constituer un groupe parlementaire, qui est devenu la quatrième force politique au Parlement derrière l’AKP, le CHP et le MHP. L’influence du DTP s’est confirmée depuis. Lors des dernières élections locales de mars 2009, il est sorti victorieux du duel qui l’opposait à l’AKP, parti à l’assaut de ses bastions du sud-est, en étant majoritaire dans 9 départements de cette région (Diyarbakır, Batman, Hakkari, Iğdır, Siirt, Şırnak Tunceli, Bingöl et Van). C’est ce parti qui est aujourd’hui dissout dans un contexte qui a sensiblement évolué, depuis son entrée au parlement et sa mise en accusation devant la Cour constitutionnelle, en 2007. En effet, au cours des deux dernières années, le DTP s’est imposé comme une force politique turque à part entière, et depuis le lancement de l’ouverture démocratique kurde, il apparaît comme le principal interlocuteur politique du gouvernement. La décision de la Cour cependant intervient dans un contexte difficile où le PKK est plus que jamais au cœur des débats et où l’initiative kurde gouvernementale paraît s’enliser. Le 23 novembre dernier, un convoi du DTP a été « caillassé » à Izmir, sous prétexte que des drapeaux du PKK avaient été déployés, lors de réunions que ce parti venait de tenir dans la capitale égéenne. Le 25 novembre 2005, le vice-premier ministre, Cemil Çicek a accusé le DTP d’avoir un comportement irresponsable et d’agir comme s’il souhaitait sa propre dissolution, une accusation déjà formulée précédemment par le premier ministre en personne à laquelle Ahmet Türk a répondu que le gouvernement cherchait à créer un environnement psychologique préparant une dissolution. Il y a deux semaines des manifestations célèbrant le 31e anniversaire de la création du PKK ont dégénéré dans plusieurs villes du sud-est, débouchant sur des affrontements particulièrement violents. Plus de 150 personnes arrêtées lors de ces événements attendent depuis lors leur procès. Le 30 novembre 2009, interviewé par le quotidien « Vatan », Ahmet Türk, a fortement critiqué l’ouverture kurde gouvernementale en disant, entre autres, qu’elle devait aller plus loin sur le plan linguistique ou sur celui de l’autonomie administrative, et qu’en exclure le PKK n’était pas réaliste. Au cours des semaines qui viennent de s’écouler, en outre, des modifications affectant la détention d’Abdullah Öcalan sur l’île d’Imralı, ont provoqué de nouvelles polémiques et des manifestations qui ont fait la une de l’actualité. Faisant valoir que, depuis la mi-novembre le chef du PKK n’est plus isolé car il côtoie d’autres détenus, le ministre de la justice, Sadullah Ergin, a estimé qu’il recevait un traitement conforme aux standards internationaux et indiqué que la réduction de la surface de sa cellule, au cœur des derniers débats, n’était que de 17 cm2. Le 4 décembre, le ministre a d’ailleurs diffusé publiquement des photos des lieux de détention du chef rebelle, à propos desquelles le DTP n’a pas encore réagi. La députée Emine Ayna, réputée appartenir à sa tendance dure, a néanmoins déclaré que l’évolution des conditions de détention d’Öcalan portait un coup sévère à l’ouverture kurde entreprise par le gouvernement. La dissolution du DTP, en effet, conforterait le camp laïque et nationaliste dans son opposition résolue à l’initiative gouvernementale en le gratifiant d’une victoire, et incitera la mouvance politique kurde à la radicalisation en éloignant la perspective d’une solution politique. Le grand perdant serait alors le gouvernement, qui aurait mécontenté l’opinion publique turque sans pour autant convaincre les Kurdes. http://www.info-turk.be/376.htm#Fin Normalisation arméno-turque : Les menaces arméniennes portent Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction des extraits d'articles en anglais d’Armenpress et d’Armenialiberty parue sur le site de la Fédération EuroArménienne pour la Justice et la Démocratie du 13 décembre 2009. *** 13 décembre 2009 Traduction Gérard Merdjanian - commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne : Seuls les Etats-Unis ont réagi aux menaces proférées par le président Sarkissian ; plusieurs raisons à cela : - Les Etats-Unis sont les promoteurs du rapprochement arméno-turc, concrétisé par la signature en grande pompe du 10 octobre. - Les Etats-Unis sont directement intéressés par une accalmie dans la région surtout après la tempête russo-géorgienne de l’été 2008. - Des trois pays sud-caucasiens, seule l’Arménie n’est pas dans le giron américain. La Géorgie, comme d’ailleurs l’Azerbaïdjan, rêve de rejoindre l’Occident par OTAN interposé. L’Azerbaïdjan est scotché à l’Occident par ses ressources énergétiques, au grand dam de Moscou. L’Arménie a mis tous ses œufs, économie et militaire, dans le panier russe, ce qui ne l’empêche pas d’essayer de s’attirer les bonnes grâces de Washington. L’Union européenne est surtout préoccupée par des débouchés économiques en s’appuyant sur le Partenariat de l’Est et évite au maximum de ‘gêner’ la Turquie, dont les négociations d’adhésion avancent à grand peine. Quant à la Russie, elle est malgré tout dans sa sphère d’influence, et attend le moment propice pour intervenir et/ou agir. Le processus arméno-turc est piloté par les Etats-Unis, le processus arméno-azéri est piloté par la Russie. Aussi, pour qu’il y est un lien étroit entre ces deux processus, il faudrait que les deux Grands se mettent d’accord sur le qui fait quoi et avec qui, dans cette région du monde. On n’y est pas encore. *** Extraits d’Armenpress et d’Armenialiberty Le président arménien Serge Sarkissian avait eu dans la soirée du 10 Décembre, une conversation téléphonique avec la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, à l’initiative de cette dernière. Le Bureau de presse présidentiel a déclaré à Armenpress que Mme Clinton a donné au Président arménien des détails de la réunion de Washington entre l e président Barack Obama et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Pendant la conversation la secrétaire d’Etat a une nouvelle fois souligné que les États-Unis poursuivront leurs efforts pour la normalisation des relations arméno-turques, sans conditions préalables. Le Président Sarkissian a prié Hillary Clinton de transmettre sa gratitude au président Obama pour le ferme appui sur la normalisation des relations arméno-turques. Le président arménien a réaffirmé la volonté de la partie arménienne de respecter les engagements internationaux et d’avancer vers une normalisation des relations avec la Turquie, exprimant l’espoir que la même volonté et la même responsabilité seront affichées aussi par la partie turque. Au cours de la conversation téléphonique les interlocuteurs ont également discuté du règlement du conflit du Haut-Karabakh. La secrétaire d’Etat a réitéré l’assistance de son pays pour un règlement pacifique, durable et pérenne du conflit, soulignant en même temps que pour l’Administration américaine la normalisation des relations arméno-turques et le règlement du conflit du Haut-Karabakh sont deux processus distincts, et que chacun contribuera à la consolidation de la paix et de la sécurité dans la région. * La Secrétaire d’Etat a de nouveau téléphoné au Président Serge Sarkissian jeudi soir quelques heures à peine après qu’il eut menacé de dénoncer les accords arméno-turcs, si Ankara ne les appliquait pas de manière inconditionnelle. (…) "Au cours de la conversation téléphonique, la secrétaire d’État a de nouveau souligné que les États-Unis vont continuer d’apporter leur appui pour une normalisation rapide des relations entre l’Arménie et la Turquie sans conditions préalables", a déclaré le Service de presse présidentiel dans un communiqué. Il n’a pas été fait allusion aux menaces arméniennes de suspendre le processus. A noter, que citant des déclarations pro-azerbaïdjanaises faites par M. Erdogan et d’autres responsables turcs, l’opposition arménienne indique qu’Erevan a accepté de faire davantage de concessions à l’Azerbaïdjan lors des travaux préparatoires des négociations avec les Turcs. Ce dont Sarkissian et ses alliés politiques nient énergiquement. L’administration Sarkissian a également été sur la défensive sur une clause clé du protocole qui envisage la constitution d’un groupe mixte d’historiens qui examinerait les massacres d’Arméniens en 1915 dans l’Empire ottoman. Ses détracteurs disent qu’Ankara va exploiter l’existence de ce groupe pour dissuader les autres pays de reconnaître le génocide arménien. Sarkissian avait insisté dans son discours du 28 Novembre, que le rapprochement avec la Turquie aidera réellement l’Arménie et sa Diaspora à "accélérer le processus de reconnaissance." http://eafjd.eu/spip.php?breve2291 L’Arménie menace d’annuler l’accord avec la Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction des extraits d'articles en anglais d'Armenialiberty et de la Radio Publique d’Arménie parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 11 décembre 2009. *** 11 décembre 2009 Traduction Gérard Merdjanian - commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne : A crier urbi et orbi que la Turquie ne ratifiera pas les protocoles arménoturcs tant que l’Azerbaïdjan n’aura pas obtenu satisfaction, c’est-à-dire que les négociations de paix n’auront pas débouchées sur un accord conforme aux attentes de Bakou, cela a fini par lasser le Président arménien. Il était temps, à force d’encaisser les déclarations hors propos des dirigeants turcs, l’opinion arménienne commençait sérieusement à se demander si le chef de l’Etat n’était atteint de surdité. Là où c’est tout aussi gênant, c’est le comportement de la communauté internationale, Etats-Unis en tète, qui semble souffrir du même problème auditif. Lundi dernier Obama a récité sa leçon face à Erdogan, lequel n’a retenu que ce qu’il l’intéressait à savoir : Pas de reconnaissance du génocide arménien par les Etats-Unis tant que le processus se poursuit. Si Ankara persiste à ne pas ratifier les Protocoles, Erevan dénoncera l’accord du 10 octobre, et Obama devrait avoir, en principe, les mains libres pour honorer sa parole. Question : Qu’est-ce qui est le plus grave pour Ankara, être celui qui a été à l’origine de la rupture de l’accord arméno-turc avec les conséquences éventuelles sur sa future adhésion à l’UE, ou ‘lâcher’ son alliée azérie ? Imaginatifs comme le sont les diplomates turcs, il ne serait pas étonnant de voir la Turquie s’en sortir une fois encore sans y laisser des plumes. *** Extraits de Armenialiberty et de la Radio Publique d’Arménie * Jeudi, l’Arménie a explicitement menacé d’annuler son accord historique avec la Turquie si Ankara continuait à subordonner sa mise en œuvre à la résolution du conflit du Haut-Karabakh. Le président Serge Sarkissian a lancé cet avertissement en réponse à la dernière déclaration du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, concernant la normalisation des relations turco-arméniennes liée à un règlement acceptable par l’Azerbaïdjan du conflit Karabakh. "Je réitère que l’Arménie est prête à honorer comme il convient ses engagements internationaux, à savoir : ‘ratifier les protocoles turcoarméniens," a déclaré Sarkissian lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue letton, Valdis Zatlers. "Rappelez-vous que j’ai également indiqué que si la Turquie traîne dans la ratification des protocoles, l’Arménie fera immédiatement usage des possibilités découlant du droit international. Je viens de charger les instances compétentes de préparer des amendements à nos lois ayant trait à la signature, à la ratification ainsi qu’à l’abrogation de l’accord international." (…) Les protocoles signés le 10 octobre dernier ne font aucune référence au Haut-Karabakh, les dirigeants turcs ont clairement indiqué que la Grande Assemblée nationale turque ne les ratifiera pas, sauf si les efforts internationaux pour mettre fin au conflit arméno-azerbaïdjanais aboutissent à une percée. Erdogan, dont le gouvernement dispose d’une nette majorité à l’Assemblée, a réaffirmé cette position lors de son entretien avec le président américain Barack Obama à la Maison Blanche, lundi dernier. "L’objectif de la Turquie est de lier les relations turco-arméniennes avec le conflit du Haut-Karabakh. Je dois encore une fois répéter que ces tentatives sont, a priori, vouées à l’échec," a déclaré le président arménien, commentant les déclarations d’Erdogan. Aucune date de ratification n’est portée dans l’accord. Comme Obama et comme d’autres Hauts responsables américains, Sarkissian a souligné à plusieurs la nécessité de sa mise en œuvre dans un ‘laps de temps raisonnable’. Selon certains politiciens proches du gouvernement, Erevan placerait cette date au début du printemps prochain. Ruzanna Stepanian * "Il est très important pour la Turquie de comprendre que la stabilité sera établie dans la région lorsque les relations arméno-turques sont normalisées," a déclaré le chef de l’Etat. "Les tentatives de lier le problème du Karabakh à la normalisation entre Arménie et la Turquie conduiront à un échec. Nous avons transmis les protocoles à la Cour Constitutionnelle et le débat aura lieu le 12 Janvier prochain. Chacun doit comprendre que plus le processus de ratification traînera, plus des obstacles apparaitront. Les développements politiques pourraient masquer le processus dans l’avenir," a-t-il ajouté. Anna Nazarian * Les ‘pour’ Le Sous-secrétaire d’Etat pour l’Europe et l’Eurasie, Philip H. Gordon, répondait aux questions des journalistes du Caucase après les discussions ‘Relations Etats-Unis-Europe’ au Conseil des Relations étrangères. "Les deux processus, la normalisation des relations turco-arméniennes et les négociations de paix du Haut-Karabakh, sont très importants pour les Etats-Unis. (…). Nous aimerions voir les protocoles ratifiés prochainement. Nous pensons que cela profitera à la Turquie et à l’Arménie et aidera à développer la paix et la stabilité dans la région," a déclaré le diplomate. Toutefois il a également souligné que les États-Unis sont également engagés dans le conflit du Haut-Karabakh : "Ce n’est pas parce que nous voyons un lien entre le conflit du Haut-Karabakh et la normalisation des relations Turquie-Arménie, mais parce que cela pourrait être aussi une contribution à la paix et la stabilité dans la région, et que l’Azerbaïdjan et l’Arménie pourraient en bénéficier." Le Sous-secrétaire d’Etat a également mentionné les activités américaines au sein du Groupe de Minsk de l’OSCE : "Nous participons activement au Groupe de Minsk de l’OSCE, les coprésidents sont dans la région aujourd’hui, et nous pensons que c’est important." Selon Philipp Gordon, les États-Unis sont très intéressés à la réussite des deux processus : "C’est quelque chose qui nous préoccupe et que nos souhaitons voir réussir. Si ces deux processus réussissent, ce serait un événement historique pour la région." Aussi, il a confirmé que des États-Unis continuent de parler d’un ‘délai raisonnable’ pour le processus de normalisation turco-arménien : "Nous n’avons pas défini de timing, bien évidemment que nous aimerions voir ce processus avancer aussi vite que possible. Les protocoles ont été signés par les ministres des Affaires étrangères le 10 Octobre, et ils vont être soumis aux parlements, ce qui est une bonne chose. Nous avons demandé aux deux gouvernements de les ratifier dès que possible, sans conditions préalables et indépendamment de toute autre question." * Les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE vont bientôt présenter à l’Arménie et l’Azerbaïdjan, une version actualisée du document de Madrid sur le règlement du conflit du Karabakh. "Considérant les discussions tenues au cours des deux dernières années par les présidents de l’Azerbaïdjan et l’Arménie, les coprésidents ont préparé une version actualisée du document de Madrid, qui sera présenté aux parties dans un avenir proche", a déclaré porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko, lors d’une conférence, jeudi à Moscou. (…) Selon Nesterenko, "Si la dynamique positive dans le processus de négociation obtenue cette année est reconduite l’année prochaine, il sera possible d’espérer une coordination rapide et complète de l’établissement des principes de base et leur développement en vue d’un accord de paix." Commentant la déclaration au sujet du mécontentement des dirigeants azerbaïdjanais sur les travaux du Groupe de Minsk, Nesterenko a déclaré : "La partie russe n’a pas reçu le moindre signe de mécontentement des dirigeants de Bakou au sujet des actions du Groupe de Minsk de l’OSCE et sur les efforts de médiation de ses coprésidents. "Au contraire, nous avons reçu des remerciements répétés pour ces efforts," a-t-il déclaré. * Les ‘contre’ * "Plus tôt nous sortirons de ce processus, et mieux ça sera", a déclaré le directeur du Bureau Hay Dat et Bureau des affaires politiques chef de la Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA), Kiro Manoyan, lors d’une conférence de presse aujourd’hui. Kiro Manoyan a toutefois ajouté qu’aucun progrès n’est à attendre dans les relations arméno-turques jusqu’à ce qu’à un règlement du conflit du Karabakh se fasse en faveur de l’Azerbaïdjan. "Nous n’avons aucune raison d’être optimiste sur le problème du Karabakh, étant donné que Bakou ne peut pas imaginer un Karabakh hors de l’Azerbaïdjan. Par conséquent, plus nous sortirons tard de ce processus de normalisation avec la Turquie, plus dure sera la résolution pour nous." Siranouche Mouradian * "Si le Haut-Karabakh a déclaré son indépendance, alors la Russie doit la reconnaître," a déclaré le vice-président de la Douma d’État de l’Assemblée de la Fédération de Russie et chef du Parti Libéral Démocrate de Russie, Vladimir Jirinovski, lors du Forum des médias européens et asiatiques, organisé par RIA Novosti à Moscou. "Sinon, l’Azerbaïdjan et l’Arménie ne seront jamais d’accord sur l’appartenance du Haut-Karabakh. Je ne suis ni pro-Arménien, ni proAzerbaïdjanais," a déclaré le politicien russe. Interrogé par un journaliste, sur le rôle de la Russie dans le processus de normalisation des relations Arménie-Turquie, Jirinovski a déclaré : "Nous ne voulons pas que la Turquie utilise ce rapprochement dans le but d’accroître son influence sur l’ensemble du Sud-Caucase. Car c’est bien dans leur intention." Selon le leader du PLD, la Russie a besoin de paix et de stabilité dans le Sud-Caucase. "Si cela va dans le sens de la sécurité, laissez l’Arménie cohabiter avec qui elle désire, que ce soit la Turquie, l’Iran, la Géorgie ou l’Azerbaïdjan. Mais s’il y a agression, alors nous serons aux côtés des pays victimes et combattrons l’agresseur," a conclu Jirinovski. * Le réquisitoire de l’ANCA au lendemain de la rencontre Erdogan-Obama http://eafjd.eu/spip.php?breve2289 Revue de la presse turque 12.12.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 12 décembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. Nous vous présentons la revue de la presse turque du samedi 12 décembre 2009 Posted 12.12.2009 09:46:31 UTC Updated 12.12.2009 09:46:31 UTC « La fraternité ou le terrorisme, il n'y a pas une autre option » titre Zaman qui annonce que le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a effectué d'importantes déclarations concernant l'attaque terroriste qui avait provoqué la mort de 7 soldats à Tokat, dans le Nord de la Turquie. Erdoğan aurait souligné qu'il n'était pas question de faire un retour à l'arrière de l'ouverture démocratique. Il aurait également précisé qu'ils feraient le tour de la Turquie pour expliquer les réalités, rapporte le journal. Dans l'information titrée, « Ils ont eu ce qu'ils voulaient », le journal Yeni Şafak annonce que les milieux voulant saper l'ouverture démocratique et le Parti de la société démocratique qui voulait transformer ce processus en un chaos, ont obtenu ce qu'ils voulaient. Selon l'information, la Cour constitutionnelle a conclu concernant le procès intenté il y a deux ans et a fermé le Parti de la société démocratique en indiquant qu'il « était devenu le centre des activités séparatistes terroristes ». La décision a été prise à l'unanimité, ainsi encore un parti a été fermé en Turquie qui n'a pas pu modifier la loi sur les partis politiques et la constitution datant du coup d'Etat du 12 septembre 1980, écrit le journal. L'information publiée dans la rubrique économique du quotidien Hürriyet rapporte que l'avion de transport de l'Europe, Airbus A400M, pour lequel 400 ingénieurs turcs ont travaillé, a réalisé son premier vol hier dans la ville de Séville en Espagne. Le premier vol d'essai a duré 3 heures 47 minutes pour cet avion dont les forces aériennes turques ont passé une commande de 10 avions. Le projet qui avait été retardé d'un an et demi en raison d'un problème survenu au niveau de la conception du moteur, l'A400M à quatre moteurs sera livré en premier à la France. « Les pilleurs de tombeau ont volé la dépouille de Tasos » titre Haber Türk pour annoncer que la dépouille de l'ancien leader de la partie chypriote grecque Papadhópoulos décédé il y a exactement un an, a été volé la nuit précédente du cimetière Deftera. Le journal rappelle que Papadhópoulos qui s'était opposé au plan d'Annan à Chypre, était devenu ainsi un héro pour un grand nombre de chypriote grecs, qu'il avait occupé les fonctions du leader de l'administration chypriote grecque de 2003 jusqu'en 2008, qu'il avait perdu les élections contre Dimitris Christofias lors des élections de février 2008 et qu'il était décédé le 12 décembre 2008 à 74 ans, suite à un cancer pulmonaire. Selon l'information, le vol de la dépouille de l'ancien leader de l'administration chypriote grecque Thassos Papadhópoulos par des personnes non identifiées a créé un effet de choc dans la partie chypriote grecque. http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=452 a4b1e-1ef3-4cf6-bb0b-59838877b672 Revue de la presse turque 13.12.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 13 décembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. Nous vous présentons la revue de la presse turque du dimanche 13 décembre 2009 Posted 13.12.2009 09:12:23 UTC Updated 13.12.2009 11:10:22 UTC REVUE DE LA PRESSE TURQUE Nous vous rapportons les grandes lignes de la presse turque d’aujourd’hui. Le quotidien Sabah relate que le président de la République Abdullah Gül a indiqué son opposition à la dissolution des partis, ainsi qu’il a dit : “Alors que les dirigeants du parti affirment que l’organisation de terreur a des raisons d’existence, que peut faire les tribunaux ». La nouvelle fait part que M. Gül a rappelé que la décision avait été adoptée à l’unanimité par la Cour constitutionnelle et qu’on se devait de la respecter et attendre le texte motivé de la décision : « Notre vœux aurait été que les dirigeants du parti montrent la sensibilité nécessaire pour préserver leur parti. Sans cette vigilance de leur part, que peut faire la cour constitutionnelle. La constitution est claire, les lois sont nettes » a-t-il ajouté. Zaman informe que la Turquie et la Croatie ont décidé d’entamer une série d’entretiens similaires aux entretiens tripartites réalisés auparavant entre la Turquie, la Serbie et la Bosnie-Herzégovine pour déterminer et mettre en application les politiques communes se rapportant à l’avenir de la Bosnie-Herzégovine. Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu, qui s’est rendu à Zagreb pour discuter de l’avenir de la Bosnie-Herzégovine, occupant l’ordre du jour avec le président, le premier-ministre et les ministres des Affaires étrangères croates, a annoncé qu’un groupe quadripartite pourra être constitué avec la réunification des entretiens tripartites TurquieSerbie-Bosnie-Herzégovine à condition que la Bosnie-Herzégovine donne son accord, relate Zaman. M. Davutoğlu a ainsi indiqué que les ministères des Affaires étrangères turc et croate allaient désigner « un point de contact » au niveau d’ambassadeur pour permettre une communication continue plus intense et active à ce sujet, de même que les ambassades de Sarajevo avaient été notifiés que les deux pays allaient collaborer ensemble à partir de maintenant. « La plate-forme d’exploration de pétrole s’est mise en route en mer Noire » titre encore Zaman pour informer que la plateforme pétrolière Leiv Eiriksson a pris le large de la Norvège vers la mer Noire, accompagné de deux bateaux d’assistance, qui devront atteindre la mer Noire à la fin de ce mois. Yeni Şafak fait savoir que le consortium de la compagnie pétrolière nationale turque (TPAO), conduit par le russe Gazprom, incluant le coréen Kogas et le malaisien Petronas, a remporté la première adjudication de prospection pétrolière en Irak et, ont entamé en quelque sorte les premiers pas d’une confrérie pétrolière. Le ministère irakien du pétrole a attribué l’offre déposé pour le champ pétrolifère de Badra dans la province Kut au Sud de Bagdad par le consortium mené par le russe Gazprom, comprenant les firmes (TPAO) de Turquie, Kogas de la Corée, et Petronas de la Malaisie, et qui ont pris part à la seconde phase de l’appel d’offre. Au sein du consortium, Gazprom a 40 % des parts, Kogas 30 %, Petronas 20 % et la TPAO 10 %, note Yeni Şafak. http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=1d1 a5f27-5d49-4efd-b034-24cb8f9b527d GENOCIDE ARMENIEN/ROYAUME-UNI Documentaire sur la négation du Génocide Arménien projeté à l’Université de Londres ROYAUME-UNI samedi12 décembre 2009, par Stéphane/armenews Un document d’étude de long métrage signé Gagik Karagheuzian sur la négation du Génocide Arménien, dont le titre est ’ Le Livre Bleu ’ a été au centre d’un débat passionné entre étudiants en cinéma, militants des droits de l’homme et journalistes, au Théatre Hitchcock du Collège Queen Mary (Université de Londres). "Je n’ai jamais rien vu de pareil," a dit le Dr Atlana. " C’est un documentaire tellement fort qui m’a réellement ouvert les yeux sur la négation du génocide aujourd’hui." L’histoire du documentaire commence en 2005, lorsque le parlement turc a envoyé une pétition aux parlementaires britanniques, les accusant de fabriquer la thèse du Génocide Arménien. Les accusations turques soutenaient qu’il n’y avait aucune source crédible relatives au Génocide Arménien, et que le sujet dans son ensemble avait été fabriqué par des propagandistes britanniques dans un livre bleu de 1916 du Parlement britannique : " Le Traitement des Arméniens dans l’Empire Ottoman 19151916. " "J’ai entendu parler de cette thèse par Ara Sarafian qui est le plus grand expert du livre bleu de 1916," a dit Karagheuzian. "Lorsqu’il m’a dit qu’il travaillait avec les parlementaires britanniques pour répondre à la pétition turque, je lui ai demandé de le suivre pour faire un documentaire observationnel." La question du livre bleu prit ses plus grandes proportions tout au long des quatre années qui ont suivi, un groupe de parlementaires britanniques ayant répondu à la pétition turque et invité à deux reprises leurs collègues turcs à une discussion. Aucun parlementaire turc n’a accepté l’invitation. Tout au long du film, Ara Sarafian parle de la négation du Génocide Arménien. Il explique le terme négation comme " la mise à l’écart délibérée d’enregistrements pertinents relatifs à un sujet donné. " Dans le cas du livre bleu, quelques uns de ces enregistrements pertinents se trouvent dans les Archives Nationales Britanniques, où l’original du livre bleu se trouve encore. (Les parlementaires turcs prétendent avec insistance que de tels enregistrements n’existent tout simplement pas). Le documentaire identifie également les Etats-Unis comme étant la source principale d’information pour les Britanniques en 1915-1916 sur le Génocide des Arméniens. Lord Avebury est mis en avant dans le film, parce qu’il travaille avec Ara Sarafian à aborder la question du livre bleu d’une manière systématique. Leur amitié est émouvante dans une situation par ailleurs éprouvante, de rythme soutenu et quelquefois affligeante. Le personnage central dans la négation du Génocide Arménien est Sukru Elekdag, ancien ambassadeur de Turquie aux USA, actuellement membre du parlement turc, et un activiste anti-Arménien de longue date. Selon Sarafian, Elekdag a entraîné ses collègues parlementaires turc set leurs conseillers dans un bourbier intellectuel. " Les parlementaires turcs se trouvent en ce moment dans une position intenable, " dit Ara Sarafian. " Nous assistons à la fin de partie d’un cas typique de négation de génocide. " Cette position turque comptera sûrement parmi les plus grosses bourdes de Elekdag. Pour faire ce film, Karagheuzian a suivi Sarafian au cours de ses exposés et de ses voyages sur place, discutant le livre bleu à Istanbul, Ankara et Kharpout. Les discussions d’Istanbul comportaient une conférence internationale, des contacts avec les universitaires turcs et la presse, ainsi qu’un débat télévisé. Le documentaire se termine sur le lancement à Ankara d’une traduction en turc du livre bleu. " Nous avons retourné la négation du livre bleu sur les lieux auxquels elle appartient, " a dit Sarafian. " Le problème est qu’elle ne se situe pas à Londres mais à Ankara." Dans la session de questions-réponses qui a suivi, Karagheuzian a décrit les difficultés de réaliser un tel documentaire observationnel, spécialement à cause de ses moments imprévisibles et du rythme soutenu des événements. De toutes les façons, comme le démontre le documentaire, Karagheuzian s’est attaché à saisir les moments-clé du film, faisant de " Le Livre Bleu " un document indiscutable, pénétrant et opportun. Par Yolanda Andrews Traduction Gilbert Béguian http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56776 GENOCIDE ARMENIEN/TURQUIE/USA Erdogan : mes ancêtres n’ont pas commis de génocide USA lundi14 décembre 2009, par Stéphane/armenews Après sa réunion avec le Président américain Barack Obama à la Maison Blanche, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a fait un discours à l’université Johns Hopkins et a répondu aux questions du public. Faisant des remarques sur les évènements de 1915, Erdogan a dit « mes ancêtres n’ont pas commis de génocide ». Quand on lui a demandé comment il évaluait les déclarations du Président américain Obama comme quoi son avis sur le génocide arménien n’avait pas changé, Erdogan a rappelé qu’il a écrit une lettre au président arménien et l’a appelé à créer une commission commune d’historiens et à appeler à l’ouverture des archives pour examiner la question. Erdogan a dit « les lobbies et la propagande pour votre propre opinion sur la question ne changent de rien. Mes ancêtres n’ont pas commis de génocide ». Il a affirmé que l’administration Ottomane a pris des mesures de sécurité pendant la déportation. « J’ai vu ces documents moi-même » a-t-il dit. Erdogan a souligné qu’il ne peut pas comprendre comment la diaspora peut prouver que l’administration Ottomane a commis un génocide contre ses citoyens arméniens. Le Premier ministre turc a ajouté « nous sommes sincère sur cette question. Il y a 170000 arméniens en Turquie et ils ne sont pas tous en situation légale. D’autre part, nous ne les renvoyons pas en Arménie. Nous considérons qu’ils viennent en Turquie parce que les conditions de vie en Arménie ne sont pas bonnes. Nous avons environ 70000 citoyens arméniens. Il y a aussi des arméniens dans mon parti politique ». http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56841 FRANCE/ARMENIE Un parfum de nouveautés pour le Papier d'Arménie [ 14/12/09 ] Longtemps monoproduit, la marque de papiers à brûler pour parfumer la maison développe de nouvelles références. A Montrouge, en banlieue parisienne, l'usine d'où sortent les petits carnets de Papier d'Arménie a encore tout de la manufacture à l'ancienne. Au sous-sol, les « larmes » de benjoin venues du Laos sont dissoutes dans de l'éthanol et brassées quotidiennement durant deux à trois mois. La recette, tenue secrète, n'a pas bougé depuis la création de la marque, en 1885. Au rez-de-chaussée, de grandes feuilles de papier sont plongées une à une dans de l'eau salée puis mises à sécher. Après un bain de benjoin, elles sont ensuite placées à la main dans un four. Après stockage sous presse pour les aplanir, elles terminent, à l'étage, en petits carnets qui ont déjà été utilisés par un Français sur quatre, selon Nielsen. Il faut au total six mois pour produire ces bandelettes de papier à brûler destinées à parfumer et désodoriser son intérieur. Des pratiques d'industrie de luxe pour un produit vendu aux alentours de 2 euros. Mais le respect de la tradition dans la fabrication n'empêche pas la marque d'essayer d'élargir son champ d'action et de moderniser son image. Longtemps axée sur un seul produit, elle a d'abord tâté le terrain lors de l'Année de l'Arménie en 2006-2007 et sorti une édition spéciale confiée au parfumeur Francis Kurkdjian. Elle se diversifie aujourd'hui davantage en lançant une version à la rose, imaginée par le même nez. Outre le carnet emblématique, ce parfum se décline aussi en bougie. Vente en ligne En développant les références, l'entreprise familiale renoue avec son histoire car, avant-guerre, elle commercialisait du papier d'Algérie, d'Orient, d'Arabie… Elle pratique d'ailleurs en permanence des allers et retours entre passé et présent. La fragrance à la rose tranche totalement avec le produit d'origine, baptisé « Le Triple ». Mais sa présentation en reste très proche, donnant, au travers d'un dessin de rose un brin désuet, le sentiment visuel que cette nouveauté a toujours existé. Côté innovation, la société dirigée par Mireille Schvartz - arrière-petite-fille du fondateur -n'hésite pas à faire appel à de jeunes designers pour revisiter la manière d'utiliser ses lamelles parfumées. Fruit d'un concours de création, un kit en bakélite et ABS permet ainsi de stocker carnet et allumettes d'un côté et de faire brûler les petits papiers dans un autre compartiment. En parallèle, la marque a réédité la boîte 1900 dont le visuel rappelle les récompenses obtenues à l'époque. Dotée de sa page sur Facebook, elle s'est mise aussi à la vente en ligne début septembre, à côté de sa distribution dans les pharmacies, chez Nature & Découvertes, chez les droguistes ou les magasins de décoration. Car l'une des difficultés auxquelles elle se heurte, c'est de faire savoir aux non-clients où se procurer ses références. Le Japon est séduit La griffe a connu un petit creux en 2004, à la suite de la publication par « Que choisir » d'un test critique sur les différents types de désodorisants d'intérieur. Après avoir fait réaliser de son côté des analyses par un laboratoire, elle a confirmé sa recommandation habituelle de ne faire brûler qu'une bande de papier à la fois et d'aérer régulièrement les pièces. Ses ventes sont, depuis, largement reparties à la hausse. Pour 2009, la marque affiche un chiffre d'affaires de quelque 2 millions d'euros, en augmentation de 5 %, les performances du second semestre compensant la stagnation du premier. « Notre produit n'a pas de concurrence et, contrairement aux idées reçues, il réalise la moitié de ses ventes chez les moins de quarante ans », se félicite Mireille Schvartz. La marque s'offre même le luxe de voir sa notoriété progresser, passant de 71 % en 2006 à 75 % en 2009. Papier d'Arménie reste cependant essentiellement hexagonal. Seules 10 % des ventes sont enregistrées à l'étranger, en particulier au Canada ou en Belgique. Mais il commence à percer en Espagne et en Allemagne. Et se porte bien… au Japon. La compagnie aérienne Japan Airlines a même contacté la marque pour la commercialiser en duty free. C'est le carnet en français qui est désormais vendu au pays du Soleil-Levant. Le lancement s'était fait avec une traduction japonaise des mentions. Les consommateurs locaux n'avaient pas jugé cette version assez typique. CLOTILDE BRIARD, Les Echos http://www.lesechos.fr/info/metiers/020261002628-un-parfum-denouveautes-pour-le-papier-d-armenie.htm FRANCE/TURQUIE Courrier des lecteurs : Grave erreur de titrage. La Turquie a façonné le christianisme...... FRANCE dimanche13 décembre 2009, par Stéphane/armenews A l’attention de la rédaction du journal La Croix. Dans votre numéro daté du 2 décembre courant, en page 5 , nous pouvons lire avec stupéfaction des contresens que je tiens à démentir. En effet, vous signalez en gros caractères un "Hors série" en vente avec le titre suivant : TURQUIE la terre qui façonna le christianisme. ...A l’occasion de la saison de la Turquie en France...... c’est aussi là-bas dans le cadre de l’Empire romain d’Orient..... que furent élaborées les premières définitions de la foi en Jésus-Christ..... Je n’ai pas encore lu le contenu cet hors-série, mais d’ores et déjà, je conteste ce titre fallacieux. Quelles sont les preuves ? C’est que la Turquie ne s’est appelée TURKIYE ou Turquie que par la volonté de Mustafa Kémal dit Ataturk qui a désigné le territoire de l’Empire ottoman mort, par ce nom, à partir de 1921, seulement. Cette appellation a été ratifiée par la Constitution de 1924, après la Première Guerre Mondiale et la guerre d’Indépendance , pour former un nouveau pays dit "laïque" et sans liens avec le passé ottoman surtout---D’où tant d’erreurs et d’oublis pour dire l’Histoire !-----Il faut savoir que : ( ----C’est le 6 octobre 1923 que M. Kémal entre dans Constantinople évacuée des forces alliées et lui donne le nom d’Istanbul. Cette ville perd son statut de capitale qui revient à Ankara en Anatolie vidée de ses habitants , les Arméniens -----) L’Ancien Empire romain d’Orient ou Empire Byzantin ne comportait aucun élément turc. Là vivaient Arméniens, Grecs, assyriens, de la naissance de l’Empire romain d’Orient, en 336 après J.C jusqu’en 1456 à la prise de Constantinople par les Ottomans . Après l’invasion des Ottomans, peuple venu de l’Asie centrale, l’Empire ottoman conquérant s’installe de 1456 à 1918 . Puis à sa défaite lors de la Première Guerre Mondiale de 14-18 , la Turquie devient un état-nation et c’est un parti islamiste modéré qui la dirige depuis cinq ans. Si la Turquie voulait façonner le christianisme, elle commencerait par avouer le Génocide de 1915. On peut dire, clairement, que ce soit, les Ottomans ou les Turcs ; ces hommes n’ont jamais façonné le Christianisme. Ils l’ont combattu C’est dans un esprit serein que je relève vos anomalies. Mais comment allez-vous rectifier ces bévues ? Mme A. Zobouyan http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56738 HAUR-KARABAKH Le ministre azéri de la Défense menace de la reprise de la guerre...tout en saluant le processus des négociations de paix ARMENIE-AZERBAÏDJAN dimanche13 décembre 2009, par Krikor Amirzayan/armenews « Si le conflit du Haut Karabagh ne parvient à trouver une résolution avec la restitution de l’ensemble des territoires de l’Azerbaïdjan, la guerre deviendra inéluctable ». Nouvelle déclaration guerrière hier, du ministre azéri de la Défense, Safar Abiyev. « Tout le monde doit être informé que l’option militaire demeure d’actualité. Nous attendons les résultats des pourparlers de paix et tout est lié à ces résultats » a ajouté S. Abiyev dont on ne compte plus les déclarations virulentes. Selon Safar Abiyev, l’armée azérie est prête à tout instant à passer à l’action. « Mais les co-présidents chargés du dossier du conflit du Haut Karabagh avancent avec de nouvelles propositions, ce qui signifie que le processus des pourparlers continue » conclut S. Abiyev. Des déclarations qui soufflent le chaud et le froid pour faire monter la pression. Krikor Amirzayan http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56792 Haut-Karabakh: une guerre inévitable si l'intégrité territoriale de Bakou est menacée (Défense) 17:09 12/12/2009 BAKOU, 12 décembre - RIA Novosti Une guerre arméno-azerbaïdjanaise est inévitable si on essaie de régler le conflit du Haut-Karabakh sans respecter l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, a déclaré samedi à Bakou le ministre azerbaïdjanais de la Défense Safar Abiev. "Une guerre est tout à fait possible. Tout le monde doit le savoir. Nous l'avons dit à maintes reprises. Si la question (du Haut-Karabakh) n'est pas réglée dans le cadre de l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, une guerre est inévitable", a indiqué le ministre devant les journalistes. Prié de commenter l'évolution des négociations sur le Haut-Karabakh qui continuent au sein du Groupe de Minsk de l'OSCE, le ministre a noté: "tout sera clair après que les parties auront pris des mesures concrètes". Le conflit du Haut-Karabakh, qui a fait 15.000 morts et un million de réfugiés, a éclaté en février 1988, lorsque cette région autonome principalement peuplée d'Arméniens a annoncé son intention de se séparer de la république soviétique d'Azerbaïdjan. En septembre 1991, les autorités régionales ont proclamé la création de la République du Haut-Karabakh avec Stepanakert pour capitale. En réponse, Bakou a annulé l'autonomie de la région, déclenchant des hostilités entre l'armée azerbaïdjanaise et les formations arméniennes du Haut-Karabakh soutenues par Erevan et par la diaspora arménienne. Le 12 mai 1994, une trêve a été instaurée dans la région. L'Azerbaïdjan a perdu le contrôle du Haut-Karabakh et de sept districts adjacents à la région sécessionniste. Des négociations sur le règlement du conflit sont menées depuis 1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) coprésidé par les États-Unis, la France et la Russie. http://www.fr.rian.ru/ex_urss/20091212/185663529.html ARMENIE/TURQUIE Erdogan viole l’esprit des protocoles arméno-turcs dimanche13 décembre 2009, par Ara/armenews "Pour être très clairs, nous n’acceptons pas le génocide. C’est un mensonge total etc." Ces propos de Recep Tayyip Erdogan, prononcés le 7 décembre lors du Charlie Rose Show, la célèbre émission de la télé américaine, constituent la dernière en date des provocations négationnistes du Premier ministre turc. D’une violence extrême, ces déclarations sont d’autant plus inacceptables qu’elles interviennent deux mois après les protocoles pour le "développement des relations Arméno-turques" signé le 10 octobre à Zurich. Soit à un moment qui aurait dû correspondre, selon les termes de la feuille de route, à l’ouverture par Ankara de la frontière avec l’Arménie, si les clauses de ces accords avaient été ratifiées et respectées. Au lieu de quoi, non seulement la Turquie traîne des pieds en soumettant l’application de ses engagements au règlement de la question du Karabagh (dont il n’est nullement fait mention dans les protocoles), mais elle s’engage de surcroît dans une surenchère négationniste. C’est d’autant plus choquant que ce type de rhétorique qui s’inscrit à la suite d’une longue propagande du même acabit finit par se banaliser. Qu’un Ahmadinejad mette en cause la Shoah et c’est un tollé. Qu’un Erdogan ou un Gül se livrent à des amabilités comparables à l’égard du génocide arménien, et l’on est dans l’ordre normal des choses. Cette agressivité, après que la Turquie a signé à grand renfort de publicité les accords de Zurich, en dit long sur l’état d’esprit des plus hautes autorités de ce pays. Tous ceux qui, bien que mille fois vaccinés contre la duplicité du nationalisme turc, ont malgré tout voulu misé sur l’espoir d’un changement ne peuvent qu’être affligés par de telles déclarations. Qu’ils soient Turcs ou Arméniens. Ainsi, rien n’aurait donc changé ? Les cent mille Turcs qui à Istanbul ont participé à l’enterrement de Hrant Dink, c’était un non-événement ? Les intellectuels turcs et leur pétition demandant pardon aux Arméniens, c’était du vent ? La diplomatie du football, de la poudre aux yeux ? Les pressions d’Obama, du poil à gratter ? Erdogan n’aurait-il vraiment pas pu sur cette question du génocide, on ne peut plus sensible, s’abstenir au moins de tout commentaire ? Voir même, on peut rêver, tenter une ouverture, manifester un signe en cohérence les processus de « normalisation » soi-disant en cours ? Non. Il a choisi d’enfoncer le clou. Brutalement. Cette attitude qui procède pour le moins d’une certaine arrogance n’est cependant pas pour surprendre. Tout en affectant une décontraction empreinte de modernisme, le nouveau discours officiel d’Ankara cache mal son turcocentrisme, qui tend notamment à présenter le pays comme le nombril du monde, conquérant et dominateur. Dans la grande tradition de l’Empire Ottoman. D’où, sans doute, les réminiscences arménocides de la pensée d’Erdogan. La Turquie qui après avoir été « l’homme malade de l’Europe » a semble- t-il retrouvé la santé ( elle siège au G20), devrait pourtant une bonne foi pour tout choisir sa voie pour atteindre à ce prestige international qu’elle ne cesse visiblement d’ambitionner. Veut-elle imposer le respect par la crainte qu’inspire sa position de puissance montante et incontournable, ou par la considération que pourrait susciter une politique soucieuse d’assumer les crimes du passé et donc susceptible de rendre justice à leurs victimes ? Une stratégie européenne ou nationaliste ? Démocratique ou autoritaire ? Rassurante ou agressive ? La reconnaissance du génocide des Arméniens est à cet égard un test révélateur. Et hélas, la prose négationniste d’Erdogan est en train de le faire virer au rouge. Ara Toranian http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56844 Le journal arménien Agos las d’être une cible TURQUIE lundi14 décembre 2009, par Stéphane/armenews L’avocate Fethiye Çetin soutient que la justice pourrait fusionner les procès du meurtre de Hrant Dink avec celui du gang Ergenekon si de nouvelles découvertes tombent suite à la découverte de l’opération "la cage". Elle a dit que le journal déposera plainte suite à la découverte de la liste des abonnés du journal dans le cadre de l’opération « la cage ». L’avocate de la Famille de Hrant Dink Fethiye Çetin a considéré les allégations quant « à un Plan d’Action de l’Opération La Cage » comme « graves et effrayantes ». « Le Plan d’Action de l’Opération La Cage » a été mis au point comme un plan des Forces Navales, visant les nonmusulmans et visant à les menacer en raison de leurs croyances religieuses. Le journal Taraf a annoncé que le plan comprenait une carte montrant des maisons et des bureaux appartenant aux minorités et ciblantt 939 représentants non-musulmans partout en Turquie. L’avocate Mme Çetin a exprimé son étonnement quant à cette découverte « j’ai été immédiatement horrifiée. Que des forces de ce pays s’asseyent et fassent un plan pour définir les concitoyens de leur propre pays comme des ennemis. Ils devaient tuer des arméniens et des non-musulmans dans le cadre d’une guerre psychologique qu’ils devaient conduire contre ceux comme définis comme leurs ennemis ». Mme Çetin a indiqué que l’enquête dans le cadre de l’opération cage n’est pas encore achevée et est effectuée confidentiellement. Elle a dit qu’elle évalue les événements repris dans les médias. Elle a annoncé que de nouvelles découvertes sont apparues pour soutenir l’affirmation que les abonnés d’Agos étaient incorporés au plan de l’opération. Le quotidien Taraf a déclaré que les procureurs en charge du procès Ergenekon ont réussi à déchiffrer un CD concernant le plan listant les munitions devant être utilisées. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56834 ARMENIE/TURQUIE/USA Clinton intervient après les avertissements de Sarkissian à la Turquie Turquie-Arménie lundi14 décembre 2009, par Marion/armenews La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a téléphoné au président Serge Sarkissian jeudi soir, quelques heures à peine après la menace de ce dernier d’annuler les accords arméno-turcs si Ankara ne les applique pas inconditionnellement. S’exprimant lors d’une conférence de presse à Erevan, Sarkissian a déclaré que la manière dont Ankara lie la normalisation des relations turco-arméniennes à la résolution du conflit du Haut-Karabagh est contraire aux accords signés en octobre. Il a indiqué qu’il a déjà chargé son administration d’élaborer des amendements à des lois arméniennes, « qui ont trait à la signature, la ratification et l’abrogation d’accords internationaux ». « Au cours de la conversation téléphonique, la secrétaire d’État Clinton a de nouveau souligné que les États-Unis vont continuer à appuyer une normalisation rapide des relations entre l’Arménie et la Turquie sans conditions préalables », a déclaré le service de presse présidentiel dans un communiqué. Dans une lettre à une organisation de premier plan arméno-américaine diffusée la semaine dernière, Obama a déclaré que le processus « devrait se poursuivre sans conditions préalables et dans un délai raisonnable ». Toutefois, M. Erdogan a insisté, à l’issue d’entretiens avec M. Obama, sur le fait que, du point de vue d’Ankara, les deux processus sont « étroitement liés ». Il a déclaré qu’il est peu probable que le Parlement ratifie les deux protocoles turco-arméniens « sans une percée dans les pourparlers de paix du conflit arméno-azéri ». Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200 http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56849 UE/TURQUIE L'UE condamne la dissolution d'un parti pro-kurde en Turquie Vendredi 11 decembre 2009 à 23h53 BRUXELLES, 11 déc 2009 (AFP) — L'Union européenne s'est déclarée vendredi "préoccupée" par la décision de la Cour constitutionnelle turque de dissoudre le principal parti pro-kurde du pays, une décision qui a été immédiatement suivie de manifestations de colère dans la communauté kurde, dans le sud-est du pays et à Istanbul. "L'UE est préoccupée par cette décision" prise par un pays qui négocie son adhésion, a annoncé la présidence suédoise de l'UE dans un communiqué. "La dissolution d'un parti politique est une mesure exceptionnelle qui doit être décidée avec précaution", a ajouté la présidence suédoise. "L'Union européenne appelle la Turquie, pays qui négocie son adhésion (à l'UE), a prendre les mesures constitutionnelles pour mettre sa législation sur les partis politiques en conformité avec les règles européennes", conclut la présidence suédoise. La décision de la Cour constitutionnelle turque risque de compliquer grandement la tâche du gouvernement, qui vient de tendre la main à la communauté kurde pour tenter de mettre fin à 25 ans de conflit. Le Parti pour une société démocratique (DTP) a été dissout car il était devenu un "foyer d'activités préjudiciables à l'indépendance de l'Etat et à son unité indivisible", a déclaré à la presse le président de la Cour Hasim Kiliç, au terme de quatre jours de délibérations. La décision a été prise à l'unanimité des 11 juges, alors qu'une majorité qualifiée de sept voix était requise pour prononcer la dissolution, a indiqué M. Kiliç, ajoutant que 37 des cadres du parti, dont son président Ahmet Türk et la députée Aysel Tugluk, sont bannis de la vie politique pour une durée de cinq ans. Le juge a également annoncé la levée de l'immunité parlementaire dont bénéficiaient M. Türk et Mme Tugluk et la confiscation par le Trésor des biens du parti. Le DTP dispose de 21 sièges au Parlement (sur 550). Ses dirigeants avaient prévenu avant le verdict que les députés quitteraient le Parlement plutôt que de siéger comme parlementaires sans étiquette. La décision fait suite à une procédure lancée en 2007 par le procureur de la Cour de cassation Abdurrahman Yalçinkaya, qui accuse le DTP d'obéir aux "directives" du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme une organisation terroriste par Ankara et de nombreux pays. Le verdict de la Cour intervient alors que le gouvernement vient de tendre la main à la communauté kurde en proposant une série de mesures renforçant ses droits, pour tenter de tarir le soutien des Kurdes au PKK et mettre fin au conflit. http://www.institutkurde.org/info/depeches/l-ue-condamne-la-dissolutiond-un-parti-pro-kurde-en-turquie-2316.html Parti turque interdit: l'UE s'inquiète AFP 14/12/2009 | Mise à jour : 14:26 La Commission européenne a exprimé aujourd'hui sa crainte que la dissolution vendredi du principal parti pro-kurde par la Cour constitutionnelle turque porte atteinte au pluralisme. "La décision de la Cour constitutionnelle pourrait priver une partie importante d'électeurs turcs d'une représentation électorale, condition nécessaire pour un résultat couronné de succès de l'ouverture démocratique", a affirmé un porte-parole au cours d'un point de presse de la Commission. La Cour constitutionnelle turque a dissous vendredi le Parti pour une société démocratique (DTP) pour ses liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte depuis 25 ans contre le régime d'Ankara et considéré par lui et de nombreux pays comme terroriste. "La Commission regrette que le DTP ait refusé de façon continue à s'écarter de façon claire du PKK et de condamner le terrorisme", a indiqué le porte-parole européen. La présidence suédoise de l'UE s'était déjà déclarée "préoccupée" vendredi par la décision turque. La dissolution d'un parti politique est une mesure exceptionnelle qui doit être décidée avec précaution", avait indiqué la présidence suédoise. "L'Union européenne appelle la Turquie, pays qui négocie son adhésion (à l'UE), à prendre des mesures constitutionnelles pour mettre sa législation sur les partis politiques en conformité avec les règles européennes", avait souligné la présidence de l'UE. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/14/0101120091214FILWWW00495-parti-turque-interdit-l-ue-s-inquiete.php TURQUIE La Cour constitutionnelle turque a dissout le DTP dimanche 13 décembre 2009 Il n’y a pas eu de surprise, le 11 décembre au soir, la Cour constitutionnelle turque a dissous le parti kurde DTP (Demokratik Toplum Partisi – Parti pour une société démocratique). Prise à l’unanimité de ses 11 membres, la décision de la Cour a également banni de la vie politique, pour 5 ans, 37 responsables de ce parti, dont son leader et député Ahmet Türk (photo), la députée Aysel Tuğluk, ainsi que les maires de Batman, Nejdet Atalay et de Siirt, Selim Sadak. Le président de la Cour, Haşim Kılıç, a expliqué que le DTP était devenu «un centre d’activités mettant en péril l’unité de l’Etat par ses liens avec des activités et des organisations terroristes.» L’argumentaire de la décision prise, qui n’est pas encore publiée, renverrait aussi à la jurisprudence du Tribunal constitutionnel espagnol et de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, qui a présidé à la dissolution du parti basque Herri Batasuna, en l’accusant d’être la vitrine politique de l’ETA. Les autres partis politiques turcs parlementaires n’ont pas été très diserts sur cette décision, et n’ont pas pris la défense du DTP. Dans le camp laïque, le petit parti démocratique de gauche (DSP), tout en se déclarant opposé aux dissolutions de partis politiques, a estimé que le DTP méritait son sort, car il n’avait pas respecté la Constitution. Le vice-président du parti kémaliste CHP, Onur Öymen, qui vient d’être la cause d’une violente polémique, pour avoir assimilé la répression de Dersim à la lutte contre le terrorisme (cf . notre édition du 22 novembre 2009) , a considéré, quant à lui, que cette décision n’était pas politique mais juridique et que, selon lui, elle devait, pour cette raison, être respectée. Le leader du parti nationaliste MHP, Devlet Bahçeli, a développé une argumentation similaire. Seuls certains membres de l’AKP ont été plus critiques dans leurs commentaires. Ainsi, Dengir Mir Mehmet Fırat a regretté que la Turquie soit devenu «un cimetière de partis politiques.» Le DTP est, en effet, le 27e parti à être fermé en Turquie, depuis la création de la Cour constitutionnelle par la Constitution de 1961. Ancien vice-président du parti gouvernemental, ce député a poursuivi en disant que la dissolution des partis politiques ne réglait rien et mis en doute la pertinence du parallèle souvent fait avec le cas d’Herri Batasuna. Pour sa part, le premier ministre, Recep Tayyip Erdoğan a surtout cherché à défendre son ouverture démocratique kurde. Il a notamment regretté que le DTP l’ait d’abord soutenue avant de la critiquer pour s’engager dans le mouvement protestant, depuis une quinzaine de jours, contre le changement des conditions de détention d’Abdullah Öcalan, que le premier ministre a de nouveau démenti, en estimant que ces conditions étaient conformes aux standards européens. Il a, par ailleurs, émis des doutes sur l’origine de l’attentat de Tokat, qui, le 7 décembre dernier, a tué 7 soldats turcs, en disant que ce n’était pas parce que le PKK l’avait revendiqué qu’il en était forcement l’auteur, et en observant que cette revendication avait été le fait d’une branche dissidente de cette organisation et non de son commandement central. Le leader de l’AKP n’a pas semblé très convaincu, en outre, par l’initiative du président Gül visant à rassembler les leaders des principaux partis politiques turcs pour évoquer les tensions liées aux manifestations kurdes du week-end précédent. Il faut dire qu’une telle réunion risque d’être difficile à organiser, car le CHP a déjà fait savoir qu’il ne viendrait pas, tandis que le DTP, qui, lui, a donné son accord, est maintenant dissous… L’un des problèmes, qui se pose désormais, est de savoir quelle va être la stratégie du parti kurde. Peu après la décision de la Cour constitutionnelle, Ahmet Türk a confirmé que l’ensemble des députés du groupe parlementaire du DTP allait démissionner. Cette démission globale devra être néanmoins confirmée devant le parlement. Il semble, toutefois, que le mouvement kurde ait deux options : ou bien délaisser la scène politique traditionnelle ou bien s’y maintenir, en parvenant alors à sauver son groupe parlementaire. En perdant, en effet, deux députés (Ahmet Türk et Aysel Tuğluk) bannis de la vie politique par la décision de la Cour, le DTP, qui n’a plus que 19 députés, ne peut plus avoir de groupe parlementaire (puisque, selon la Constitution, il faut 20 députés pour en créer un). Mais certains font valoir que le DTP, qui a déjà créé une formation politique de remplacement (le parti de la Paix et de la Démocratie - Barış ve Democrasi Partisi), pourrait y faire adhérer les 19 députés qui lui restent, et en trouver un vingtième en la personne du député indépendant, Ufuk Uras, qui a été élu, en 2007, à Istanbul, grâce à un apport de voix du DTP. Cette option permettrait peut-être d’atténuer les tensions, qui existent depuis 15 jours et qui ont été encore accrues par la décision de dissolution, mais elle n’est pour l’instant qu’une pure hypothèse. JM http://www.ovipot.blogspot.com/ Les hommes d'affaires turcs préoccupés par une nouvelle "polarization de la société" Français>>International Mise à jour 14.12.2009 10h04 L'Association des industriels et hommes d'affaires turcs (TUSIAD) s'est dite préoccupée dimanche par le risque d'une nouvelle "polarisation de la société" suite à la dissolution d'un parti pro-kurde par la cour constitutionnelle. La TUSIAD a averti dans une déclaration parvenue à Xinhua que la décision de dissoudre le Parti pour une société démocratique ( DTP) prokurde entraînera des conséquences politiques. La déclaration a souligné que la dissolution d'un parti politique barre la voie d'une représentation politique à ses partisans. La responsabilité des politiciens est d'élargir les espaces pour l'expression de toutes les formes d'opinions politiques tout en sauvegardant la capacité du système démocratique de se protéger, a indiqué la déclaration. Vendredi, la Cour constitutionnelle turque a décidé de dissoudre le DTP pour des accusations de liens avec le Parti travailliste kurde (PKK) interdit. Trente-sept membres du DTP, dont son président Ahmet Turk et le député Aysel Tugluk, ont été interdits de faire la politique pendant cinq ans. Le DTP a annoncé samedi que ses députés se retiraient du parlement turc. Créé en 2005, le DTP compte actuellement 21 députés au parlement. En novembre, le gouvernement a révélé un plan de réforme pour résoudre la question kurde en améliorant les droits démocratiques du groupe kurde et persuader ses citoyens kurdes et éroder le soutien en faveur du PKK. Source: xinhua http://french.peopledaily.com.cn/International/6840915.html Inquiétude en Turquie après la dissolution du DTP dimanche 13 décembre 2009 Ce sont la déception et l’inquiétude qui prédominent en Turquie après la dissolution du DTP. Alors que cette décision semblait inévitable, certains observateurs espéraient que la Cour constitutionnelle renoncerait finalement à aller jusqu’à cette extrémité, comme elle l’avait fait, l’an dernier, pour l’AKP. Ainsi, Taha Akyol dans le quotidien Milliyet, le 10 décembre, tout en estimant que les liens entre le DTP et le PKK étaient prouvés, formulait le vœu que la Cour trouve une jurisprudence évitant la dissolution. Il n’en a rien été, et la juridiction constitutionnelle ayant pris sa décision à l’unanimité, on peut penser qu’elle n’a probablement pas eu beaucoup d’états d’âme. Le leader de la formation kurde, Ahmet Türk a réagi, le soir même de la décision, en déclarant : « Vous ne résoudrez pas le problème kurde en dissolvant les partis politiques. Je suis sûr qu’un jour la paix et la démocratie prévaudront. » Mais les membres du parti dissout qui doivent se réunir, lundi à Diyabakir, sont divisés sur le conduite à tenir désormais. Certains (Ahmet Türk, Aysel Tuğluk…) veulent sauvegarder leur groupe parlementaire, d’autres (Emine Ayna, Gülten Kışınak…) prônent l’abandon de la scène politique traditionnelle. Les nationalistes du MHP et surtout les kémalistes du CHP ont estimé que cette décision de dissolution était avant tout juridique, ce qui, selon eux lui donne une légitimité indiscutable, tout en réservant leurs principales attaques pour le gouvernement, accusé d’avoir joué avec le feu en lançant un processus d’ouverture démocratique en direction des Kurdes. Quant aux responsables de l’AKP, ils ont émis des commentaires contrastés. Certains estimant que la Cour n’avaient pas le choix, compte tenu des liens existants entre le DTP et le PKK, d’autres se montrant plus critiques et expliquant que cette dissolution ne servirait à rien. Depuis deux jours, le premier ministre s’est surtout employé à défendre son ouverture démocratique. Selon lui, elle ne s’arrêtera pas avec la dissolution du DTP, car elle n’a pas été élaborée pour ou par rapport à ce parti, mais avant tout comme une entreprise visant à garantir l’unité du pays et à être profitable à l’ensemble de ses citoyens, quelle que soit leur ethnie et leur religion. Recep Tayyip Erdoğan reproche d’ailleurs au DTP de s’être détourné de cette initiative, et à l’opposition laïque et nationaliste, d’avoir adopté, à son égard, une attitude systématiquement négative. Quant aux éditorialistes de la presse quotidienne et les médias en général, ils relaient le plus souvent l’inquiétude et la lassitude d’une opinion publique, qui se sent un peu prise au piège entre une dissolution, qui lui rappelle les insuffisances de la démocratie en Turquie, et la stratégie que le DTP a suivi ces dernières semaines, en se démarquant de l’ouverture démocratique. Il est probable que cette manière de voir est aussi celle de ceux qui parmi les Kurdes ne votent pas pour le DTP ou ne soutiennent pas le PKK. Pour cette opinion médiane, la dissolution confirmerait que les cadres institutionnels de la Turquie doivent encore être fortement réformés, tandis que l’incapacité des partis (DTP y compris) à mettre sur pied un processus politique de résolution de la question kurde, indiquerait que les sociétés civile et politique de ce pays sont loin d’être encore acquises au consensus et au dialogue, qui sont les vertus d’un Etat démocratique. Ce pessimisme ambiant est en outre renforcé par les mystères, entourant l’attentat de Tokat, qui a bouleversé l’opinion, cette semaine. Condamnée par le DTP, qui y a vu une «provocation», cette embuscade, qui a coûté la vie à 7 soldats turcs, a néanmoins été revendiquée par une branche du PKK, alors même que l’organisation rebelle a décrété une trêve, depuis le mois d’avril dernier. Dès lors, tout le monde gamberge : initiative dissidente de certains activistes du PKK, provocation de l’Etat profond, convergence entre les premiers et le second… Recep Tayyip Erdoğan a repris les doutes à son compte, en estimant que ce n’était pas parce que le PKK avait revendiqué l’attentat qu’il l’avait forcément commis, et en formulant le souhait que cette affaire puisse rapidement être tirée au clair. Mais cette énigme tombe bien mal dans le contexte présent, rappelant aux Turcs et au Kurdes, certaines heures sombres des années 90. JM http://www.ovipot.blogspot.com/ Heurts à Istanbul en marge d'une manifestation prokurde (CP) – Il y a 13 heures ANKARA — Quelque 200 manifestants kurdes dénonçant la décision de la Cour constitutionnelle turque de dissoudre le Parti pour une société démocratique (DTP, pro-kurde) ont jeté dimanche des pierres et cocktails incendiaires contre des magasins, véhicules et habitations d'un des principaux quartiers d'Istanbul, Beyoglu. La police est intervenue pour disperser les manifestants à coup de gaz lacrymogènes, a précisé l'agence officielle turque Anatolia, qui a fait état de dégâts matériels, mais pas de victimes. Des heurts avec la police se sont par ailleurs produits au cours d'une manifestation similaire à Diyarbakir, faisant trois blessés selon Anatolia. Le DTP, fondé il y a quatre ans, est accusé de collusion avec la guérilla du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. La Cour constitutionnelle a également interdit vendredi de toute activité politique pendant cinq ans à 37 membres du DTP. Parmi ces 37 personnes figurent deux députés qui ont été exclus du Parlement, dont le chef du parti Ahmet Turk. Des responsables du DTP ont annoncé leur intention de porter l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg. L'Union européenne a exprimé sa préoccupation. L'UE, tout en "dénonçant avec force la violence et le terrorisme (...) rappelle que la dissolution de partis politiques est une mesure exceptionnelle qui devrait être employée avec la plus grande retenue". Copyright © 2009 The Canadian Press http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5jMwX7t gvkymhaHm4FyjANx4pnMdg Une explosion fait 19 morts dans une houillère de Turquie Par Reuters, publié le 11/12/2009 à 14:03 ISTANBUL - Une explosion de dynamite dans une houillère du nord-ouest de la Turquie a fait 19 morts, annonce le ministre turc du Travail, Omer Dincer. Les galeries de mine se sont effondrées après l'explosion, emprisonnant les mineurs dans les profondeurs, jeudi soir, a précisé le gouverneur de la province de Brousse (Bursa). Les accidents miniers sont fréquents en Turquie. La pire catastrophe, à Zonguldak en 1992, avait fait 263 morts. http://www.lexpress.fr/actualites/2/une-explosion-fait-19-morts-dansune-houillere-de-turquie_835407.html Incidents en Turquie après l'interdiction du principal parti kurde LEMONDE.FR avec Reuters | 12.12.09 | 20h23 Des affrontements ont éclaté samedi 12 décembre dans le sud-est de la Turquie, au lendemain de la décision de la Cour constitutionnelle de dissoudre le principal parti pro-kurde du pays, accusé d'être lié aux séparatistes armés du PKK. En signe de protestation, les députés de ce Parti de la société démocratique (PSD) ont annoncé qu'ils ne siégeront plus au Parlement. A Hakkari, dans le Sud-Est où la minorité kurde est très représentée, des centaines de personnes ont lancé des pierres et des cocktails molotov sur les policiers et érigé des barricades, rapporte le site internet du quotidien Hurriyet. Les policiers ont riposté en aspergeant les manifestants d'eau et de gaz lacrymogènes. Des incidents ont également été signalés à Van ainsi que des manifestations à Diyarbakir, la plus grande ville de la région, où les tensions restaient vives. INCERTITUDE La décision de la Cour constitutionnelle plonge le pays dans l'incertitude politique. Elle menace d'une part les efforts engagés par le premier ministre Tayyip Erdogan, pour se concilier la minorité kurde après des décennies d'un conflit qui a fait plus de 40 000 morts. Une politique, menée dans la perspective d'une adhésion à l'UE, qui a suscité les réticences de l'establishment conservateur, y compris du système judiciaire, pour qui les aspirations des Kurdes à une plus grande autonomie menacent pour l'Etat laïque hérité de Mustafa Kemal. D'autre part, une démission des 21 députés du PSD entraînerait des élections partielles dangereuses pour l'AKP d'Erdogan. Les partis kurdes interdits en Turquie dans le passé se sont toujours reformés sous de nouveaux noms. Mais la présidence suédoise de l'UE comme le département d'Etat américain ont exprimé leur préoccupation. http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/12/12/incidents-en-turquieapres-l-interdiction-du-principal-parti-kurde_1279988_3214.html La justice turque dissout le parti pro-kurde, décision lourde de conséquences De Nicolas CHEVIRON (AFP) – Il y a 2 jours ANKARA — La Cour constitutionnelle turque a prononcé vendredi la dissolution du principal parti pro-kurde du pays, une décision qui a été immédiatement suivie de manifestations de colère dans la communauté kurde, dans le sud-est du pays et à Istanbul. Cette décision risque de compliquer grandement la tâche du gouvernement, qui vient de tendre la main à la communauté kurde pour tenter de mettre fin à 25 ans de conflit. Le Parti pour une société démocratique (DTP) a été dissout car il était devenu un "foyer d'activités préjudiciables à l'indépendance de l'Etat et à son unité indivisible", a déclaré à la presse le président de la Cour Hasim Kiliç, au terme de quatre jours de délibérations. La décision a été prise à l'unanimité des 11 juges, alors qu'une majorité qualifiée de sept voix était requise pour prononcer la dissolution, a indiqué M. Kiliç, ajoutant que 37 des cadres du parti, dont son président Ahmet Türk et la députée Aysel Tugluk, sont bannis de la vie politique pour une durée de cinq ans. Le juge a également annoncé la levée de l'immunité parlementaire dont bénéficiaient M. Türk et Mme Tugluk et la confiscation par le Trésor des biens du parti. Le DTP dispose de 21 sièges au Parlement (sur 550). Ses dirigeants avaient prévenu avant le verdict que les députés quitteraient le Parlement plutôt que de siéger comme parlementaires sans étiquette. La décision fait suite à une procédure lancée en 2007 par le procureur de la Cour de cassation Abdurrahman Yalçinkaya, qui accuse le DTP d'obéir aux "directives" du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme une organisation terroriste par Ankara et de nombreux pays. Nombre d'observateurs estiment que le DTP est la vitrine politique légale des rebelles du PKK. Le parti assure cependant qu'il n'a "pas de liens organiques" avec le PKK mais refuse de qualifier celui-ci d'organisation terroriste et appelle le gouvernement à négocier avec lui. Le verdict de la Cour intervient alors que le gouvernement vient de tendre la main à la communauté kurde en proposant une série de mesures renforçant ses droits, pour tenter de tarir le soutien des Kurdes au PKK et mettre fin au conflit. Les dirigeants du DTP avaient affirmé qu'une dissolution pourrait entraîner une recrudescence des tensions dans le sud-est anatolien, où de nombreuses manifestations contre les conditions de détention du chef du PKK Abdullah Öcalan ont dégénéré en heurts avec la police ces dernières semaines. Dès l'annonce de la justice, un millier de manifestants se sont rassemblés devant les locaux du DTP à Diyarbakir, la grande ville du sud-est peuplée en majorité de Kurdes. Les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes et utilisé des canons à eau, alors que des manifestants lançaient des cocktails molotov ou des pierres, avec des frondes. Une centaine de personnes ont manifesté également à Istanbul. Après le verdict, M. Türk a affirmé que la décision de la Justice allait "approfondir le désespoir". "La Turquie ne peut pas résoudre cette question (kurde, ndlr) en interdisant un parti", a-t-il déclaré à la presse. Le gouvernement, formé par un parti issu de la mouvance islamiste, a également déploré la décision. "Nous sommes opposés par principe à la fermeture des partis. Cela ne résout rien", a déclaré le ministre de l'Energie Taner Yildiz. "Cette décision est un torpillage total de l'ouverture démocratique" lancée par le gouvernement, a commenté l'analyste politique Ahmet Insel. "On peut s'attendre, évidemment, à une réaction du PKK", a-t-il ajouté. Jeudi, le PKK a revendiqué une attaque qui avait tué sept soldats trois jours plus tôt dans le nord de la Turquie, une des plus meurtrières de ces derniers mois. Copyright © 2009 AFP http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h9jhE9Yfzk1FGN_f 227yACkfaLqw Les députés kurdes boycottent le parlement turc après la dissolution de leur parti Samedi 12 decembre 2009 à 12h24 ANKARA, 12 déc 2009 (AFP) — Le principal parti pro-kurde de Turquie a annoncé samedi que ses députés boycotteraient le Parlement turc, au lendemain de la décision de la Cour constitutionnelle de dissoudre le parti, qui est accusé de liens avec la rébellion kurde. "Notre groupe (parlementaire) s'est de fait retiré du Parlement, à partir d'aujourd'hui. Il ne participera plus aux travaux" du Parlement, a déclaré à la presse Ahmet Türk, co-président du Parti pour une société démocratique (DTP), après une réunion du parti. La Cour constitutionnelle a prononcé vendredi la dissolution du DTP, qui est accusé de liens avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte depuis 25 ans contre le régime d'Ankara. Le DTP dispose aujourd'hui de 19 députés (sur 550) au Parlement, deux députés du parti, dont M. Türk, ayant été dépossédés de leur siège vendredi, avec la décision d'interdiction de la Cour constitutionnelle. http://www.institutkurde.org/info/depeches/les-deputes-kurdesboycottent-le-parlement-turc-apres-la-dissolution-de-leu-2317.html Turquie: violences et tensions autour du dossier kurde Publié le 13 décembre 2009 à 11h43 | Mis à jour le 13 décembre 2009 à 11h54 Michel Sailhan Agence France-Presse Istanbul Les nuages s'accumulent sur le gouvernement islamo-conservateur en Turquie, avec une conjonction de violences et de tensions autour du dossier ultra-sensible de l'avenir de la minorité kurde. «Les récentes attaques terroristes dans le pays et les critiques concernant l'initiative démocratique du gouvernement pour résoudre le problème kurde, qui dure depuis des dizaines d'années, ont fait monter la tension en Turquie», écrivait ce week-end le quotidien Hürriyet Daily News. Le gouvernement a essuyé un revers vendredi avec la dissolution du principal parti pro-kurde, le DTP (Parti pour une société démocratique), qui est accusé de liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), organisation considérée comme terroriste par Ankara et de nombreux pays. La décision d'interdire le DTP a été prise par la Cour constitutionnelle, celle-là même qui, en 2008, avait failli dissoudre l'AKP, le Parti de la justice et du développement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, pour atteinte à la laïcité, valeur cardinale de la République turque. Le principal parti d'opposition, le CHP (Parti républicain du peuple), fondé par Atatürk, a salué une «décision juste», tandis que le ministre de l'Énergie Taner Yildiz a estimé qu'elle «ne résout rien». La dissolution du parti pro-kurde va de fait compliquer la tâche du gouvernement, qui vient de proposer une «ouverture démocratique» à la communauté kurde, pour tenter de saper le soutien au PKK et faire cesser un conflit qui a fait 45 000 morts en 25 ans. Cette décision «est un torpillage total de l'ouverture démocratique», a jugé l'analyste Ahmet Insel (Université de Galatasaray, Istanbul). D'autant que les cadres du DTP sont bannis de la vie politique pour cinq ans, ce qui compliquera d'éventuels échanges. Quant aux 19 députés DTP, ils envisagent de démissionner. Les propositions du gouvernement aux 12 millions de Kurdes (sur 71 millions d'habitants) concernent principalement l'usage de leur langue. Elles ont été critiquées tant par les Kurdes, qui en dénoncent l'insuffisance, que par l'opposition parlementaire, qui accuse M. Erdogan de brader l'unité nationale, accusation gravissime au pays d'Atatürk. Parallèlement à ces propositions, qui selon des analystes visent avant tout à appuyer la candidature de la Turquie à l'Union européenne, le gouvernement a, fin octobre, laissé rentrer au pays, sans les arrêter, huit rebelles du PKK qui avaient abandonné leur base de l'Irak. Mais ce geste de paix s'est retourné contre le gouvernement car les rebelles ont été accueillis en héros, ce qui a provoqué les protestations véhémentes de l'opposition nationaliste et kémaliste. Le gouvernement a aussi aménagé les conditions de détention du chef du PKK, Abdullah Öcalan, 61 ans, emprisonné à vie depuis 1999, suivant les conseils du Conseil de l'Europe. Là encore l'initiative a échoué, le détenu dénonçant des conditions pires qu'auparavant. Des manifestations kurdes se sont soldées la semaine dernière par la mort par balles d'un étudiant. Le PPK a répondu en tuant sept soldats, lundi. L'armée turque a pour sa part abattu neuf rebelles, dans un engrenage meurtrier inconnu depuis plusieurs mois. Dimanche, des affrontements entre Kurdes et nationalistes turcs ont fait au moins un blessé par balles, à Istanbul, tandis que des affrontements ont eu lieu dans le sud-est, pour la troisième journée consécutive. Dans ce climat de tension accrue, le président Abdullah Gül a lancé cette semaine l'idée de «réunir tous les partis politiques». Une proposition restée pour l'heure sans réponse de l'opposition. http://www.cyberpresse.ca/international/europe/200912/13/01-930619turquie-violences-et-tensions-autour-du-dossier-kurde.php La justice turque relance la confrontation avec les Kurdes De notre envoyée spéciale à Diyarbakir, Laure Marchand 14/12/2009 | Mise à jour : 11:37 L'interdiction du parti kurde provoque des émeutes et compromet la réconciliation amorcée par le pouvoir. «Quel bonheur de pouvoir se dire turc !», proclament des pancartes rouillées le long des avenues de Diyarbakir, la «capitale» des Kurdes, au sud-est de la Turquie. Ses habitants ont beau ne plus prêter attention à la propagande de l'État turc, l'injonction sonne ces jours-ci comme une provocation. Vendredi, la Cour constitutionnelle a prononcé la dissolution du parti kurde (Parti pour une société démocratique, DTP) accusé d'être lié à l'organisation rebelle du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan). La décision des onze juges a aussitôt déclenché des émeutes dans les villes à majorité kurde du pays et à Istanbul. Samedi, à Diyarbakir, des centaines d'adolescents et d'enfants ont affronté avec des pierres les forces de l'ordre, qui ont répliqué à coup de gaz lacrymogènes. «La Turquie ne veut pas de nous en politique, le seul chemin qu'il nous reste, c'est la guerre», tranche un marbrier qui assiste au face-à-face. Une poubelle brûle devant sa porte. Trois gamins, keffieh enroulé autour du visage, sont perchés sur le toit de son atelier et hurlent : «Chaque Kurde est un guérillero !» De l'autre côté de la rue, au siège du DTP, un ancien combattant du PKK estime que les juges ont pris un risque. «Même les Kurdes qui ne soutiennent pas le PKK sont révoltés.» Impasse totale L'interdiction du parti, qui dispose de 21 sièges au Parlement, fait craindre à la fois une reprise des combats par le PKK, dont une branche dissidente a revendiqué une attaque qui a tué sept soldats la semaine dernière, et une radicalisation des douze millions de citoyens turcs d'origine kurde. «Les Kurdes, dans leur ensemble, avaient du mal à faire confiance à la voie démocratique et politique pour résoudre leurs problèmes, explique Sezgin Tanrikulu, ancien bâtonnier de Diyarbakir. La condamnation de la Cour constitutionnelle va renforcer ce sentiment.» Dans un éditorial, Ahmet Altan, le rédacteur en chef du quotidien Taraf, a accusé Ankara d'avoir «divisé le pays et anéanti les espoirs de paix». Le conflit entre le PKK et l'armée turque a fait plus de 45 000 morts en vingtcinq ans. «Quel jeune Kurde pourrait encore accorder du crédit à la justice ? Qui faudra-t-il blâmer s'ils partent dans la montagne ?», interroge le journaliste. Deux étudiants de l'université du Tigre, à Diyarbakir, avalent leur thé mécaniquement, les larmes aux yeux. Le 6 décembre, un de leurs amis, Aydin Erdem, a été tué par le tir d'un policier au cours d'une manifestation. L'auteur du coup de feu n'a toujours pas été arrêté. «Aydim a été pris dans un traquenard, jurent Emin et Mehmet. Nous sommes certains que ce n'est pas tombé sur lui par hasard, c'était le leader de toutes les manifs à la fac. Il était suivi en permanence par des flics en civil». Ils affirment désormais «avoir la haine», comme les deux mille étudiants qui ont bloqué l'université pendant une semaine après la mort de leur camarade. «Nous avions l'habitude de plaisanter entre nous en disant que nous irions faire notre master dans les montagnes, sourit amèrement Mehmet, 21 ans. Mais à cause des derniers événements, je songe sérieusement rejoindre le PKK.» L'«ouverture démocratique» lancée par le gouvernement islamoconservateur cet été pour répondre aux aspirations des Kurdes et tenter de mettre fin à la guérilla se retrouve aujourd'hui dans une impasse totale. «Le PKK a rapidement compris que le seul objectif du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, était de le mettre hors jeu et de ne pas l'impliquer dans les négociations, explique Tarih Elçi, avocat spécialiste des droits de l'homme à Diyarbakir. Par ailleurs, le gouvernement se heurte aux nationalistes.» Les mesures annoncées en octobre par le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir ont été jugées trop timides par les partisans d'une solution politique. Mais pour l'opposition comme pour le système judiciaire, gardien autoproclamé de l'héritage d'Atatürk et adversaire des islamoconservateurs, toute réforme en faveur des Kurdes est assimilée à une remise en cause de l'unité de l'État. «L'interdiction du DTP par la Cour constitutionnelle est clairement un coup de force contre l'initiative gouvernementale», juge Tarih Elçi. En 2008, les mêmes magistrats avaient tenté de fermer l'AKP accusé «d'activités antilaïques». Ostracisme Dengir Mir Mehmet Firat, un des rares membres de l'AKP à avoir critiqué la décision des juges, a déclaré que «la Turquie était devenue un cimetière pour les partis politiques». Le DTP est en effet le 27e parti fermé par la Cour constitutionnelle en quatre décennies et la sixième formation kurde à subir ce sort. La stabilité de la vie politique turque dépend désormais de la stratégie du mouvement kurde. Ses députés sont autorisés à continuer de siéger au Parlement en indépendants. Mais son président, Ahmet Türk, qui a été interdit d'adhérer à un parti pour une durée de cinq ans comme 36 autres membres, a annoncé un boycott de l'Assemblée. Une démission collective est envisagée. «Dans ce cas, la Cour aura atteint son objectif : ostraciser les Kurdes, se désole Hakife, une étudiante en médecine. Le désespoir est profond. Est-ce qu'un jour les Turcs et les Kurdes auront le droit de vivre ensemble en paix dans ce pays ?» http://www.lefigaro.fr/international/2009/12/14/0100320091214ARTFIG00412-la-justice-turque-relance-la-confrontation-avecles-kurdes-.php Les incidents continuent en Turquie après l’interdiction du parti parlementaire kurde LE MONDE | 14.12.09 | 11h21 Istanbul, correspondance En Turquie, l'heure est à nouveau aux violentes manifestations de jeunes Kurdes, avec répression et arrestations par dizaines : trois jours après la dissolution, le 11 décembre, par la Cour constitutionnelle, du seul parti parlementaire pro-kurde, le Parti de la société démocratique (DTP), on pourrait croire anéanties les récentes avancées sur cette question cruciale pour l'avenir du pays. Certes, Ankara refusait toujours de négocier cet avenir avec la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), parti "terroriste" selon la Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis. Quant au DTP, dissous pour liens avec le PKK, ce n'est jamais que la sixième fois qu'il se voit interdit, renaissant à chaque fois sous un nouveau nom et avec de nouveaux chefs. Mais le pouvoir turc, en partie par envie d'adhérer à l'Union européenne (UE), a fini par vouloir trouver une issue pacifique à ce conflit vieux d'un quart de siècle. Les choses s'étaient précipitées cette année, sous la pression d'Américains soucieux d'évacuer l'Irak dans un contexte kurde stabilisé. Pourtant, les vieux démons semblent de retour. Dimanche, dans un quartier populaire du centre d'Istanbul, des affrontements ont opposé de jeunes Kurdes, lanceurs de pierres et d'engins incendiaires, à des habitants du quartier armés de couteaux, de bâtons, voire d'armes à feu, selon l'AFP. Il y a eu des coups de feu et au moins un blessé par balle, avant que la police anti-émeute n'intervienne. Une semaine plus tôt, des scènes semblables ont eu lieu sur la côte égéenne. La Cour constitutionnelle avait alors annoncé qu'elle se saisissait d'une vieille demande de dissolution du DTP, qui avait lancé des manifestations dans tout le pays : il protestait contre les conditions de détention d'Abdullah Ocalan, fondateur du PKK arrêté il y a dix ans, toujours adulé par ses partisans. Les autorités, elles, disent avoir, au contraire, mis fin à son isolement total, quitte à réduire de "quelques centimètres carrés" sa nouvelle cellule… Un manifestant est alors tué par balle. Le lendemain, sept soldats sont tués dans une embuscade. Emotion énorme dans le pays. Le président du DTP, Ahmet Türk, dénonce une "provocation". Mais le PKK finit par revendiquer l'attaque… la veille du jour prévu pour le verdict sur le DTP. Dès lors, sa dissolution ne surprend guère. Alors que les manifestations repartent de plus belle. MENACE SUR L'UNITÉ DU PAYS La Cour a statué contre le DTP à l'unanimité de ses onze membres, alors qu'en 2008, seuls six d'entre eux avaient voulu dissoudre l'AKP (le parti ex-islamiste Justice et développement, au pouvoir depuis 2002) pour atteintes à la laïcité. Le président de la Cour, qui a lu et défendu le verdict, est un dignitaire de l'AKP. Signe que ce parti a perdu l'intérêt qu'il avait à défendre son "ouverture démocratique", proposée formellement en novembre à la communauté kurde pour tenter de la soustraire à l'emprise du PKK. Mais cette initiative avait déjà perdu de sa popularité. Le PKK avait rejeté d'avance cette tentative de "liquidation". Le DTP s'était trouvé contraint de suivre, "déplorant" la timidité des offres gouvernementales, limitées de fait à des mesures surtout symboliques. Pour autant, les partis d'opposition, laïque et nationaliste, ont hurlé à la trahison et à la menace sur l'unité du pays, parvenant à troubler l'opinion. Il reste que l'interdiction d'activité politique pour cinq ans n'a touché que 37 membres du DTP, dont ses deux coprésidents, des députés pourtant modérés. Elle n'a pas visé les maires, ni les 19 députés restants, qui pourraient reformer un groupe parlementaire. Eventualité qu'ils ont exclue en annonçant qu'ils "cessaient de participer au Parlement". Mais leur menace de démission paraît impraticable, car elle suppose un accord du Parlement, dont l'AKP ne voudrait pas. Des associations professionnelles kurdes, comme les commentateurs turcs libéraux, ont émis l'espoir qu'un nouveau parti kurde, réellement indépendant cette fois du PKK, puisse enfin voir le jour. Espoir, jusque-là, vain. Le "discours d'adieu" d'Ahmet Türk, vétéran de la résistance passé par la prison turque et que Barack Obama a rencontré lors de son passage à Istanbul, a été plus empreint que jamais d'accents pacifistes, avec promesse de continuer la "lutte démocratique". Sophie Shihab Article paru dans l'édition du 15.12.09 http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/12/14/turquie-les-recentesavancees-sur-la-question-kurde-aneanties_1280168_3214.html Affaire des minarets : Un prêtre assyrien menacé ! TURQUIE lundi14 décembre 2009, par Stéphane/armenews Après le référendum interdisant les minarets des mosquée en Suisse, 3 personnes visitant l’église assyrienne vieille de 1750 ans de Sainte vierge Marie dans Diyarbakir ont menacé le prêtre Yusuf Akbulut en disant “ la Suisse interdit des minarets et nous vous interdirons votre clocher. Vous démolirez le clocher. ” Le Père Yusuf Akbulut a déposé plainte à la police et a fait la déclaration suivante : “ Vendredi dernier, c’est-à-dire le 4ème de ce mois, mon église et moimême avons été menacé. 3 personnes âgé de 40 ans ont visité l’église à 14h vendredi dernier. Ils ont frappé à la porte de ma maison à l’intérieur de l’église et m’ont demandé de venir à l’extérieur. Dans la cour de l’église, ces 3 personnes que je ne connaissais pas m’ont demandé si l’église avait un clocher. Quand je leur ai dit qu’il en avait ils ont dit, “ Vous démolirez ce clocher. :La suisse interdit les minarets et nous vous interdirons les clochers. Vous démolirez ce clocher pour vendredi prochain. ” Quand je leur ai dit que c’était une église historique avec un clocher antique et que la direction de l’église et l’État réagiraient, ils ont dit “ Allez et plaignez-vous à qui vous voulez. Ce clocher ne restera pas ici, nous prendrons les actions nécessaires ”. Le Père Yusuf Akbulut a déclaré que l’interdiction des minarets en Suisse n’a pas de rapport avec lui et a ajouté : “ Nous, les Syriaques, avons vécu sur ces ces terres pendant 6 à 7 mille ans. Nous avons une histoire enracinée. Qui peut oser démolir ce clocher en prenant l’interdiction des minarets en Suisse comme un prétexte ? Nous n’approuvons pas l’interdiction des minarets. La Suisse doit laisser construire des minarets dans les mosquées. Chacun a le droit au culte librement. Nous prions tous Dieu. ” http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56740 L'interdiction du DTP provoque un engrenage de violences Par RFI Des manifestants dénonçant l’interdiction par la justice du parti pro-kurde DTP sont à l’origine de violences après l’intervention de la police, dimanche 13 décembre 2009, dans le centre d'Istanbul, comme dans d’autres villes de Turquie. Les responsables du DTP ont promis de saisir la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg, alors que l’Union européenne a dénoncé cette dissolution et exprimé sa préoccupation. Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion Des attroupements émaillés d’incidents violents dans quatre quartiers d’Istanbul et dans une bonne dizaine de villes du reste du pays, essentiellement dans le sud-est à majorité kurde. Prévisible, la réaction de la rue à l’interdiction du DTP semble de plus en plus échapper à tout contrôle. Les rassemblements, interdits, sont rapidement dispersés par la police et dégénèrent alors en scènes de vandalisme et échauffourées faisant des blessés des deux côtés. C’est la spirale imparable à laquelle se joint, comme dans le centre d’Istanbul dimanche après-midi, la population aux réflexes nationalistes comme exacerbés par le verdict de la Cour constitutionnelle. Armés de couteaux, de battes de base-ball et même d’armes à feu de poing, des citoyens ont en effet décidé de rendre justice eux-mêmes, promettant d’en finir avec la rébellion kurde. Même scénario à Mersin, sur la côte méditerranéenne, ainsi qu’à Malatya, dans la région kurde. Et à chaque fois les interpellations sont nombreuses. Le plus surprenant, dans ce contexte de polarisation extrême de la société turque, est le silence pesant des autorités politiques, alors que le Premier ministre n’a toujours pas commenté la dissolution du DTP, annoncée vendredi. tags : Turquie http://www.rfi.fr/contenu/20091214-incidents-kurdistan TURQUIE/SUISSE Micheline Calmy-Rey reçoit un prix pour le dialogue interculturel Romandie News Micheline Calmy-Rey a été récompensée à Genève par une ONG pour ses efforts en faveur du dialogue interculturel. Lors de la cérémonie, la conseillère fédérale s'est engagée à continuer de "construire des ponts" malgré le vote sur les minarets. Le Conseil de la jeunesse pluriculturelle, une ONG basée à Strasbourg et présente dans 15 pays, a remis son prix spécial à la cheffe du Département fédéral des Affaires étrangères lors d'une cérémonie à la veille de la Journée internationale des droits de l'homme. Parmi les raisons qui ont contribué à l'attribution de ce prix à la conseillère fédérale, l'ONG évoque notamment "ses positions fortes malgré un contexte difficile dans le processus de vote concernant l'interdiction des minarets en Suisse". COJEP International distingue également "le rôle actif de Mme Calmy-Rey dans la création du Conseil des droits de l'homme, son engagement en faveur du renforcement du droit humanitaire international, le lancement de l'agenda pour les droits humains, la promotion de la Déclaration de Genève sur la violence armée" ou encore "les efforts de rapprochement entre la Turquie et l'Arménie". L'ONG avait condamné le 29 novembre l'interdiction des minarets par le peuple suisse en parlant de "dimanche noir pour la Suisse" et regretté "que les Suisses aient en majorité renié leur constitution pour basculer dans le camp de la xénophobie". En recevant le prix, Micheline Calmy-Rey a assuré que "le Conseil fédéral s'engagera, plus encore qu'il ne l'a fait jusqu'ici, en faveur d'un dialogue entre les différentes communautés religieuses". (ats / 09 décembre 2009 21:45) http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20091209214516 500172194810700_brf064.xml TURQUIE/USA L’ambassadeur turc aux USA quitte son poste après la visite de Recep Tayyip Erdogan USA lundi14 décembre 2009, par Stéphane/armenews L’ambassadeur de la Turquie aux Etats-Unis a quitté son poste juste trois jours après la visite de son Premier ministre à Washington. Nabi Sensoy, qui servait comme ambassadeur depuis janvier 2006, avait soumis sa démission jeudi, selon une source familière avec l’ambassade Turque. La démission provient après un heurt entre Nabi Sensoy et le ministre turc des Affaires Etrangères Ahmet Davutoglu, selon Hürriyet. Ahmet Davutoglu a reproché à Sensoy de n’avoir pas trouvé de place lors de la réunion à la Maison Blanche entre le Président Barack Obama et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Un fonctionnaire de l’Ambassade Turque a dit qu’il ne savait pas pourquoi Sensoy a décidé de quitter son poste. « Il a demandé à retourner à Ankara » a dit le fonctionnaire. Nabi Sensoy projette toujours de travailler au ministère turc des Affaires Etrangères et prendra sa retraite l’année suivante. Quand la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants a approuvé une résolution étiquetant les meurtres des arméniens comme un génocide en octobre 2007, Nabi Sensoy a été temporairement rappelé de son poste comme signe de la défaveur de la Turquie envers les Etats-Unis. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56835 KURDISTAN Chronologie du Kurdistan (1920-2009) Par Catherine Gouëset, publié le 14/12/2009 à 00:00 - mis à jour le 14/12/2009 à 10:56 Rappel des principaux événement survenus au Kurdistan irakien, iranien et turc depuis 1920 Les origines des Kurdes remontent aux Mèdes, peuple de l'Iran ancien qui régna du VIIe siècle au Ier siècle après Jésus-Christ. Leur langue est rattachée aux langues iraniennes. On compte aujourd'hui entre 20 et 25 millions de Kurdes répartis principalement sur quatre pays : 13 à 15 millions en Turquie; 5 à 6 millions en Iran; 4 à 5 millions en Irak; 1,5 million en Syrie et 50 000 en Arménie, sans compter ceux de la diaspora. La plupart des Kurdes sont musulmans sunnites Août 1920: le traité de Sèvres, signé entre les Alliés, vainqueurs de la Première Guerre mondiale, et la Turquie, envisage la création d'un Etat kurde dans l'est de l'Anatolie et dans la province de Mossoul. Après la victoire de Mustafa Kemal, «Atatürk», les Alliés reviennent sur leur décision. Juillet 1923 : le traité de Lausanne consacre la domination de la Turquie, de l'Iran sur le Kurdistan, de la Grande-Bretagne (pour l'Irak) et de la France (pour la Syrie). 1926 : la Grande-Bretagne impose à la Turquie un accord qui attribue la province de Mossoul (région riche en pétrole) à l'Irak. 1927-1930 : révolte dans le Kurdistan turc. 1931 : insurrection dans le Kurdistan irakien. 1936-1938 : soulèvement kurde en Turquie. Juillet 1937 : le traité de Saad Abad entre l'Irak, l'Iran et la Turquie prévoit la collaboration entre les trois pays pour lutter contre la subversion kurde. 1943-1945 - Irak : révolte au Kurdistan, dirigée par Moustafa Barzani, fondateur du parti démocratique du Kurdistan. Janvier-décembre 1946 - Iran : création d'une république kurde dans la région de Mahabad en Iran, à l'initiative de l'URSS, dont les troupes étaient entrées dans le nord de l'Iran en 1941. L'armée iranienne met fin à cette expérience dès le retrait de l'Armée rouge. Septembre 1961 - Irak : révolte kurde. Mars 1970 - Irak : le parti Baas, qui vient de prendre le pouvoir à Bagdad, entame des négociations avec les Kurdes sur l'autonomie de la province. En 1974, le gouvernement promulgue unilatéralement une loi d'autonomie, qui est aussitôt rejetée par les mouvements kurdes. La guerre reprend. 1975 - Irak/Iran : accords d'Alger entre le Chah d'Iran et Saddam Hussein. Téhéran cesse de soutenir la rébellion kurde d'Irak. 1978 -Turquie : naissance du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Mêlant nationalisme kurde et lutte des classes, il prône la lutte armée. 1979- Iran : profitant du relâchement du pouvoir central consécutif à la révolution en Iran, le Parti démocratique kurde d'Iran (PDKI), dirigé par Abdol Rahman Ghassemlou, réclame un statut d'autonomie. Le régime islamique réagit par une sévère répression. Le PDKI mène jusqu'en 1983 une stratégie de guérilla. 1980-1988 - Irak/Iran : pendant la guerre Irak/Iran (1980-1988), les deux Etats soutiennent les Kurdes du pays ennemi. 1984 - Turquie : de violents combats ont lieu entre l'armée turque et le PKK en Anatolie. 1987 - Turquie : onze provinces kurdes sont placées sous état d'exception. 1988 - Irak : le 22 mars, l'aviation irakienne bombarde à l'arme chimique des villages de la région de Halabja, faisant 5 000 morts et autant de blessés. Après le cessez-le-feu avec l'Iran, 100 000 Kurdes d'Irak fuient en masse vers la Turquie et l'Iran. Juillet 1989 - Iran : assassinat à Vienne du secrétaire général du PDKI, Abdol Rahman Ghassemlou, lors de négociations avec des émissaires de Téhéran. Mars-avril 1991 - Irak/Turquie : à la fin de la guerre du Golfe, pensant pouvoir compter sur un soutien américain, les Kurdes se soulèvent. La répression entraîne l'exode de deux millions de Kurdes vers la Turquie et l'Iran. En échange de l'accueil de réfugiés sur son territoire, la Turquie obtient des dirigeants kurdes d'Irak qu'ils n'apportent aucun soutien au PKK. L'armée turque mène plusieurs opérations militaires en Irak contre le PKK. Avril 1992 - Irak : les Alliés lancent "Provide Comfort", opération d'assistance à la population kurde qui établit une zone d'exclusion aérienne au nord du 36e parallèle. Mai 1992 - Irak : élections libres au Kurdistan. Le PDK dirigé par Massoud Barzani contrôle le nord de la zone et l'UPK de Jalal Talabani, le sud. Septembre 1992 - Iran : assassinat, à Berlin, du nouveau secrétaire général du PDKI. Octobre 1992 - Irak/Turquie : intervention militaire turque contre les bases du PKK en Irak. Des combats éclatent entre le PKK et les Kurdes irakiens, qui apportent leur soutien à l'armée turque. Mars 1993 - Irak : normalisation des relations entre le PKK et les formations kurdes d'Irak. Mai 1994 - Irak : début d'une lutte fratricide entre le PDK et l'UPK en Irak. Mars 1995 - Turquie : opération "Acier". L'armée turque déploie 36 000 soldats en territoire irakien pour combattre le PKK. Début d'une politique de la terre brûlée dans le sud-est anatolien, qui contraint à l'exil deux à trois millions de personnes. Août 1996 - Irak : Massoud Barzani, dirigeant de l'UPK, fait appel à l'aide du régime de Saddam Hussein pour combattre son rival de l'UPK. 1998 - Iran : après l'élection de Mohammad Khatami en Iran, la langue kurde est autorisée dans les livres et les journaux. Septembre 1998 - Irak: signature d'un accord à Washington entre l'UPK et le PDK sur la création d'un gouvernement intérimaire. 1999 - Turquie : en février, les autorités turques annoncent avoir capturé Abdullah Öcalan, leader du PKK, enlevé au Kenya par un commando. Il sera condamné à mort pour trahison le 29 juin suivant. Février 2000 - Turquie : le PKK annonce l'arrêt de la lutte armée. 2002 Août - Turquie : dans le but de rapprocher la Turquie - candidate à l'Union européenne - des normes européennes, le Parlement turc vote en faveur de droits culturels pour le peuple kurde (diffusion d'émissions de radio et de télévision et enseignement -privé- en langue kurde). Avec l'abolition de la peine de mort, la sentence d'Abdullah Öcalan est commuée à l'emprisonnement à perpétuité. Septembre - Irak : signature d'un accord de paix entre l'UPK et le PDK, qui prévoit de réactiver le Parlement unifié, issu des élections législatives de 1992, qui ne s'est pas réuni au complet depuis 1996. Octobre - Irak : le Parlement du Kurdistan ratifie l'accord de paix signé en 1998 à Washington. 2003 Février - Irak : réunie à Salaheddine, dans le Kurdistan irakien, l'opposition irakienne met sur pied une direction collégiale de six membres, comprenant Massoud Barzani et Jalal Talabani, appelée à être le noyau d'un prochain gouvernement en Irak en cas de renversement du président Saddam Hussein. 2004 Février - Irak : plus de 60 personnes sont tuées dans un double attentat suicide perpétré contre les sièges des deux principaux partis du Kurdistan irakien à Erbil. Avril - Turquie : le Conseil de l'Europe demande la libération de Leyla Zana et de trois autres ex-députés kurdes, une nouvelle fois condamnés la veille à 15 ans de prison par la justice turque. Mai - Turquie : les rebelles du Congrès du peuple du Kurdistan (KongraGel), successeur du parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), annoncent la rupture de la trêve unilatérale qu'ils avaient décidée en 2000. Juin - Turquie : la justice turque ordonne la libération de Leyla Zana et de trois autres ex-députés kurdes. Le même jour, les premières émissions en langue kurde sont diffusées à la radiotélévision d'Etat. 2005 Janvier - Irak : premières élections multipartites en Irak depuis 1953. Les électeurs désignent l'Assemblée nationale et l'Assemblée de la région autonome kurde. L'alliance des partis kurdes obtient 77 députés à l'Assemblée nationale et devient le deuxième groupe politique du pays. Avril - Irak : le Kurde Jalal Talabani est élu président de l'Irak. Juin - Irak : le parlement de la région du Kurdistan élit Massoud Barzani président de la région autonome. 2006 Mars-avril - Turquie: des émeutes, opposant les forces de sécurité à des militants kurdes, font une vingtaine de morts dans le sud-est de la Turquie et à Istanbul. Septembre - Turquie : le 12, un attentat à la bombe dans la ville à majorité kurde de Diyarbakir fait dix morts. Les autorités soupçonnent le PKK d'en être responsable. Le 30, le PKK décrète un cessez-le-feu. Septembre - Irak: Massoud Barzani, président de la région autonome kurde fait hisser le drapeau kurde sur les bâtiments officiels en place du drapeau irakien, provoquant l'ire du Premier ministre Nouri al-Maliki. La BBC révèle que des militaires israéliens entraînent les soldats Kurdes. 2007 Mai - Irak : le gouvernement régional du Kurdistan obtient des Américains la responsabilité de la sécurité dans les trois provinces kurdes d'Erbil, de Dohouk et de Soulaimaniyah. Juillet - Irak : l'ONG Human Rights Watch dénonce l'usage de la torture par les forces de sécurité kurdes. Août - Irak : plus de 400 personnes sont tuées dans des attentats dans le nord du pays contre la minorité kurde yézidie. Août - Iran/Irak : l'Iran bombarde des bases de rebelles kurdes iraniens près de la frontière en Irak. Septembre - Iran/Irak : l'Iran ferme sa frontière avec le Kurdistan irakien, après l'arrestation, en septembre d'un ressortissant iranien par les forces américaines. Octobre - Turquie : le parlement vote le principe d'une intervention militaire contre les rebelles kurdes basés en Irak. Décembre - Irak/Turquie : l'armée lance des raids aériens contre les bases du PKK en Irak. 2008 Fin février - Turquie : offensive militaire contre les bases du PKK dans le nord de l'Irak. Septembre - Irak : adoption d'une nouvelle loi électorale qui prévoit la tenue d'élections législatives en janvier 2009 mais laisse en suspens la question controversée de la province de Kirkouk, région riche en pétrole réclamée par le Kurdistan. 2009 Avril - Turquie : le DTP, principale formation kurde, est la cible d'arrestationsaprès les élections municipales qui lui ont été favorables. Mai - Irak/Irak : des hélicoptères iraniens bombardent des villages kurdes du nord de l'Irak. Juin - Irak/Turquie: la Turquie et l'Irak signent un accord de coopération militaire renforçant leur entente pour lutter contre les rebelles kurdes de Turquie, basés dans le Kurdistan irakien. Juillet - Irak : report du référendum sur la Constitution kurde adoptée par le Parlement autonome fin juin qui prévoit le rattachement de la région de Kirkouk, riche en pétrole, au Kurdistan. Elections au Parlement régional kurde. Les deux grands partis, le PDK et l'UPK conservent la majorité absolue mais une opposition apparaît avec la liste Goran. Août - Turquie : des familles de soldats turcs et de rebelles kurdes morts au combat se réunissent à Diyarbakir, pour appeler à la paix au moment du 25ème anniversaire du déclenchement de la guérilla. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan annonce que des projets de réformes en faveur des Kurdes seront mis en oeuvre avant la fin de l'année. Septembre - Irak : le gouvernement irakien renvoie à 2010 l'organisation du recensement en raison des réserves des partis politiques des provinces de Ninive et Kirkouk. Octobre - Turquie : pour la première fois depuis vingt-cinq ans, un groupe de 34 membres et de proches du PKK a été autorisé à rentrer en Turquie depuis les camps irakiens. Novembre - Turquie : présentation par le gouvernement d'un programme de réformes. La diffusion de programmes en langue kurde sera autorisée à la radio et à la télévision; les partis politiques pourront faire campagne en kurde, et les noms "turquifiés" des villes pourront être remplacés par les noms d'origine kurde. Décembre - Turquie : la Cour constitutionnelle dissout le Parti pour une société démocratique (DTP), le principal parti prokurde du pays, accusé d'être lié aux séparatistes du PKK. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/chronologie-dukurdistan-1920-2009_780430.html?p=2 GAZ/CAUCASE Exportations de gaz vers l'Arménie via le Caucase suspendues Romandie News La Russie a suspendu ses exportations de gaz vers l'Arménie par peur d'une attaque terroriste, rapporte l'agence Interfax lundi en citant des officiels russes. Cette mesure est aussi valable pour deux républiques russes du Caucase. Le gaz à destination de l'Arménie à travers les républiques caucasiennes de l'Ossétie du Nord et de l'Ingouchie a été coupé dimanche suite à la "découverte d'un engin explosif sur le gazoduc" a indiqué un porte-parole local des services de sécurité russe (FSB) cité par Interfax. "A cause de cela, il a été décidé de réduire peu à peu le volume de gaz du gazoduc qui approvisionne l'Ingouchie, l'Ossétie du Nord et l'Arménie" a dit un porte-parole du ministère ingouche des situations d'urgence à l'agence Interfax. La livraison de gaz vers ces pays devait être totalement interrompue à partir de lundi 09h00 (07h00 en Suisse), a-t-il aussi ajouté. Le régions du Caucase russe font face à une rébellion armée des islamistes qui remonte à la première guerre russo-tchétchène lancée fin 1994. (ats / 14 décembre 2009 03:44) http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=200912140344245 30172019048000_brf008.xml Moscou ne livre plus de gaz à l'Arménie International | Europe | 14/12/2009 - 06:07 La Russie a suspendu dimanche ses livraisons de gaz à destination de l'Arménie ) la suite de la découverte d'une bombe à proximité d'un gazoduc dans le sud de la Russie, a rapporté lundi l'agence de presse Interfax en citant un responsable de la compagnie géorgienne assurant le transit du gaz. Cette décision a affecté les livraisons de gaz à l'Arménie mais ne touche pas la Géorgie voisine. http://www.lejdd.fr/International/Europe/Depeches/Moscou-ne-livre-plusde-gaz-a-l-Armenie-157891/ Suspension des livraisons de gaz russe à l'Arménie 14-12-2009 - 05:06 MOSCOU, 14 décembre (Reuters) - Moscou a suspendu ses livraisons de gaz à l'Arménie après la découverte d'une bombe près d'un gazoduc dans le sud de la Russie, rapporte l'agence de presse Interfax lundi, citant un responsable de la compagnie géorgienne assurant le transit du gaz. Un tronçon du gazoduc situé en Ingouchie, théâtre d'une insurrection islamiste, a été fermé dimanche soir après la découverte d'un engin explosif à proximité, rapportent les agences de presse russes citant des responsables locaux des forces de sécurité. Cette décision a affecté les livraisons de gaz à l'Arménie mais ne concerne pas le Géorgie. "La fourniture de gaz à la Géorgie n'a pas été affectée puisqu'elle reçoit son gaz d'Azerbaïdjan", a dit Tamara Chochiachvili, porte-parole de la compagnie, citée par Interfax. L'Arménie importe chaque année environ deux milliards de mètres cubes de gaz russe qui transitent par la Géorgie. (Conor Humphries; version française Pierre Sérisier) ((Service Informations générales.Tel: 01 49 49 53 34. [email protected] RM: [email protected])) Catégories: http://www.euroinvestor.fr/news/story.aspx?id=10786599 DARFOUR Darfour: 2 membres de la Minuad relâchés International | Afrique | 13/12/2009 - 19:38 Deux membres de la force de paix internationale au Darfour (Minuad), un Nigérian et une Zimbabwéenne, capturés en août par des hommes armés près de la ville de Zalinguei, ont été libérés dimanche par leurs ravisseurs. "C'est la fin d'un long cauchemar", a déclaré Noureddine Mezni, porteparole de la Minuad, qui réunit les soldats de la paix de l'Onu et de l'Union africaine dans cette province de l'ouest du Soudan. http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Depeches/Darfour-2-membresde-la-Minuad-relaches-157852/# Deux otages de l'ONU libérés au Darfour il y a 5 heures 59 min AP Deux employés civils de la force de maintien de la paix ONU-Union africaine au Darfour (MINUAD) ont été libérés dimanche après avoir été pris en otage pendant une centaine de jour, a annoncé dimanche l'ONU. Ces deux civils, un homme et une femme, avaient été enlevés le 29 août à un point de contrôle au Darfour. Le bureau du secrétaire-général Ban Kimoon a publié un communiqué dans lequel il se dit "profondément satisfait" d'apprendre la libération. Les Nations unies ont mené une opération diplomatique délicate pour obtenir la coopération du président soudanais Omar al-Bashir. Ce dernier est sous le coup d'un mandat international émis en mars dernier par la cour pénale internationale, qui l'accuse d'avoir orchestré des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité au Darfour. AP http://fr.news.yahoo.com/3/20091214/twl-soudan-darfour-onu-otagesd407853.html DARFOUR/TCHAD/CENTRAFRIQUE Trois humanitaires français pris en otage menacés de mort Créé le 14.12.09 à 07h08 Mis à jour le 14.12.09 à 08h06 AFRIQUE - Ils ont été enlevés au Tchad et en Centrafrique... Qui se cache derrière les Aigles de libération de l'Afrique? Le groupe, peu connu, serait originaire du Darfour et servirait de paravent à des bandits. Reste que trois otages français enlevés au Tchad et en Centrafrique sont entre leurs mains. A leur sujet, peu d'informations ont filtré ce week-end, le Quai d'Orsay rappelant «sa mobilisation totale». Jeudi dernier, les Aigles de libération de l'Afrique ont adressé un ultimatum d'une semaine aux autorités françaises, au terme duquel un otage sur les trois sera exécuté si Paris ne négocie pas directement avec eux. «Nous allons mener des opérations d'assassinat» Fin novembre, les ravisseurs avaient déjà menacé d'exécuter leurs otages qu'ils venaient d'enlever, affirmant ne pas viser les organisations humanitaires auxquelles ils appartiennent (la Croix-Rouge internationale et Triangle GH), mais bien la France, à laquelle ils reprochent «sa politique dans la région». «Nous allons aussi viser les forces françaises au Tchad et nous allons mener des opérations d'assassinat contre des diplomates français», a d'ailleurs prévenu la semaine dernière le porte-parole du groupe. En raison du soutien de la France à la Cour pénale internationale (CPI) dans son bras de fer contre le président soudanais Omar el-Béchir et de sa présence militaire au Tchad, les relations entre Paris et Karthoum sont tendues. Les Aigles de libération de l'Afrique ont d'ailleurs déjà revendiqué l'enlèvement en avril dernier de deux humanitaires de l'ONG Aide médicale internationale au Darfour cette fois. Ils avaient aussi menacé de les tuer avant de les libérer après vingt-six jours de détention. A. Le Goff http://www.20minutes.fr/article/370596/Mode-Trois-humanitairesfrancais-pris-en-otage-menaces-de-mort.php GENOCIDE RWANDAIS Rwanda: le président Kagame réélu à la tête du FPR (AFP) – Il y a 17 heures KIGALI — Le président rwandais Paul Kagame a été réélu samedi à la tête du Front patriotique rwandais (FPR, ex-rébellion), au pouvoir depuis 1994 au Rwanda, a constaté un correspondant de l'AFP. Le président Kagame a été réélu à la tête du FPR au cours du 8ème congrès de ce parti organisé dans un stade de Kigali et qui rassemblait près de 3.000 délégués, a-t-on constaté. Il a été désigné pour un nouveau mandat à une écrasante majorité, son unique adversaire Abdul Kharim Harelimana ayant obtenu moins de 2% des votes. Le congrès a réélu Christophe Bazivamo comme vice-président du parti, et François Ngarambe comme secrétaire général. Douze commissaires ont été également choisis par les délégués. A noter que le ministre chargé des Affaires du Conseil des ministres, Protais Musoni, et l'homme d'affaires Tribert Rujugiro, deux importantes personnalités du FPR, n'ont pas été renouvelés dans leurs fonctions de commissaire. "C'est aujourd'hui que nous, Rwandais, sommes jugés à notre juste valeur, alors que nous mettons en place nos propres solutions qui sont reconnues par tous", a déclaré M. Kagame dans son discours aux délégués. "Allez en Chine, en Europe, aux Etats Unis ou en Australie, le Rwanda est connu de tous, et pour ses actes positifs", s'est-il félicité. "Cela ne s'est pas fait tout seul, c'est le fruit du dévouement et du travail des membres du FPR et des autres collègues du gouvernement (...)", a estimé le chef de l'Etat, qui a de nouveau mis en garde contre la corruption, l'un de ses thèmes de prédilection. Ex-rébellion majoritairement tutsi, le FPR avait mis fin au génocide en juillet 1994 et est depuis lors au pouvoir. Son chef Paul Kagame avait été élu président du pays en 2003 lors de la première élection présidentielle post-génocide. Une nouvelle élection présidentielle aura lieu en août 2010, à laquelle la participation du chef de l'Etat sortant ne fait guère de doute. Copyright © 2009 AFP http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hpBISlCt7wCppYx gc6hzP5mag6bA Génocide/Rwanda: journaliste condamné AFP 14/12/2009 | Mise à jour : 09:03 Une ex-journaliste de l'ancienne Radio-télévision libre des milles collines (RTLM), Valérie Bemeriki, a été condamnée à la perpétuité pour son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a-t-on appris ce matin auprès de militants des droits de l'homme. Mme Bemeriki, qui avait plaidé coupable devant un tribunal gacaca (juridiction populaire rwandaise) de Kigali, a été reconnue coupable samedi de "planification du génocide, incitation des Hutus au génocide, complicité d'assassinat de plusieurs personnes et familles". Elle avait avoué avoir lancé sur les ondes de la RTLM des appels à rechercher et tuer les Tutsi. Deux fondateurs de la RTLM, l'historien Ferdinand Nahimana et le juriste Jean Bosco Barayagwiza ont été condamnés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), respectivement à 30 ans et 32 ans de prison. Toujours samedi, un auteur et acteur de théâtre rwandais, Dismas Mukeshabatware, condamné à 19 ans de prison ferme en octobre dernier, se défendait devant la chambre d'appel du tribunal gacaca de Ngoma, dans le district de Huye (sud). L'arrêt sera rendu mercredi. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/14/0101120091214FILWWW00361-genociderwandajournaliste-condamne.php Génocide au Rwanda: une journaliste de la radio RTLM condamnée à la perpétuité lundi 14 déc, 04 h 02 KIGALI (AFP) - Une ex-journaliste de l'ancienne Radio-télévision libre des milles collines (RTLM), Valérie Bemeriki, a été condamnée à la perpétuité pour son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a-t-on appris lundi auprès de militants des droits de l'homme. Mme Bemeriki, qui avait plaidé coupable devant un tribunal gacaca (juridiction populaire rwandaise) de Kigali, a été reconnue coupable samedi de "planification du génocide, incitation des Hutus au génocide, complicité d'assassinat de plusieurs personnes et familles". Elle avait avoué avoir lancé sur les ondes de la RTLM des appels à rechercher et tuer les Tutsi. Deux fondateurs de la RTLM, l'historien Ferdinand Nahimana et le juriste Jean Bosco Barayagwiza ont été condamnés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), respectivement à 30 ans et 32 ans de prison. Toujours samedi, un auteur et acteur de théâtre rwandais, Dismas Mukeshabatware, condamné à 19 ans de prison ferme en octobre dernier, se défendait devant la chambre d'appel du tribunal gacaca de Ngoma, dans le district de Huye (sud). L'arrêt sera rendu mercredi. Jeudi, le tribunal gacaca de Ntyazo, dans le district de Nyanza (sud) a infligé la prison à vie au chanteur Juvénal Masabo Nyangezi qui était jugé par contumace et vivrait actuellement en Europe, selon plusieurs militants rwandais des droits de l'homme joints au téléphone par l'AFP. Célèbre chanteur rwandais, grand chantre de l'amour, Juvénal Masabo Nyangezia été condamné pour incitation à commettre le génocide dans les préfectures de Butare et Gikongoro (sud du Rwanda). Inspirées des anciennes assemblées lors desquelles les sages du village tranchaient les différends, assis sur le gazon (gacaca, en langue rwandaise), les juridictions gacaca sont chargées de juger les auteurs présumés du génocide de 1994, à l'exception des " planificateurs" au niveau national. Les personnes siégeant dans ces tribunaux ne sont pas des magistrats professionnels mais des citoyens intègres désignés au sein de leur communauté. Les gacaca qui ont jugé plus d'un million de personnes, selon les autorités rwandaises, sont en train de boucler leurs derniers procès et devraient clore leurs travaux en février 2010. http://qc.news.yahoo.com/s/afp/091214/monde/rwanda_g__nocide_justic e_1 COLLECTIF VAN Le Collectif VAN face à de nouveaux défis Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l’heure où la diaspora arménienne est confrontée à de nouveaux défis dans le combat pour la Justice qu’elle mène depuis des décennies, le Collectif VAN traque le négationnisme, pour mieux le dénoncer et le contrecarrer. Soutenez-le. Une association indépendante de tout parti politique et organisée en deux pôles, le Pôle Média et le Pôle Evènementiel : 1) Depuis 2004, le Pôle Média du Collectif VAN diffuse chaque jour une revue de presse [Veille-Média] nationale et internationale, avec des articles concernant les génocides et leur négation, les droits de l’homme, Chypre, l’entrée de la Turquie dans l’U.E., les minorités en Turquie, etc. Cette revue de presse est disponible sur notre site www.collectifvan.org qui est très bien référencé sur Google Actualités avec des pics de 100 000 visites mensuelles. La Veille-Média est envoyée gratuitement 5j/semaine, sous forme de document électronique, à des milliers de destinataires en France et dans le monde. Dans le cadre de ce Pôle Média, le Collectif VAN prépare également la signalisation de tout fait négationniste (TV, radio, presse écrite, internet, édition) et la mise en place d’un « Observatoire du négationnisme » en France. 2) Depuis 2004, le Pôle Evènementiel a développé plus de 50 actions à destination de la société civile française et européenne, dont celles menées chaque année en avril sur le Parvis de Notre-Dame de Paris. La “Journée de Sensibilisation aux génocides et à leur déni “ organisée le dimanche 26 avril 2009 par le Collectif VAN sur le thème « Le négationnisme ne connaît pas la crise », a obtenu le soutien de quinze associations des Droits de l’Homme dont SOS Racisme, l’Arche [le mensuel du Judaïsme français], Mémorial 98, Aircrige, l’IHD [Association des Droits de l’Homme de Turquie], Ibuka France [Tutsi], le Collectif Urgence Darfour, l’IACS [Institut Assyro-Chaldéen-Syriaque]. En 2005, 2006 et 2007, le Collectif VAN a initié et réalisé des opérations de communication pour des Mairies et Conseils Régionaux ou Généraux en France (région parisienne et marseillaise), sur le modèle de celle destinée à la Mairie de Paris en 2005 « Génocide arménien, Paris se souvient ». Par deux fois, le Collectif VAN a créé et publié une publicité pleine page dans un quotidien de la presse nationale (Libération) en lançant son slogan : « Le négationnisme est un crime. Pour le punir, il faut une loi ». Par ailleurs, l’Antenne d’Erevan du Collectif VAN a mené de nombreuses actions en Arménie : des colloques pour la plupart, très suivis par les étudiants. Toutes ces actions ont pu avoir lieu grâce aux dons de nos membres et généreux sympathisants d’une part, et à la subvention annuelle de la Ville d’Issy-les-Moulineaux (complétée en 2009 par une aide exceptionnelle du député des Hauts-de-Seine), d’autre part. A l’heure où la diaspora arménienne est confrontée à de nouveaux défis dans le combat pour la Justice qu’elle mène depuis des décennies, le Collectif VAN traque le négationnisme, pour mieux le dénoncer et le contrecarrer. D'avance, merci pour votre soutien. Séta Papazian Présidente du Collectif VAN 2009 : Faites un don au Collectif VAN et payez moins d’impôts Faites un don déductible de vos impôts 2009 Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] œuvre pour la reconnaissance des génocides. Il combat toutes les formes de négationnisme, de racisme, d’antisémitisme et de xénophobie. Il œuvre pour la Justice, l'égalité des droits et le respect de la dignité humaine, et lutte contre toutes les formes d'exclusion, de discrimination fondée sur l’origine nationale, ethnique, raciale ou religieuse. A ce titre, le Collectif VAN est membre du Conseil d’Administration du Collectif Urgence Darfour rassemblant des associations telles que SOS Racisme et la Licra. Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] Site internet : http://www.collectifvan.org/ Abonnez-vous gratuitement à la Veille-Média : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 Retrouvez aussi le Collectif VAN sur Facebook & AgoraVox Soyez Ami du Profil Facebook Collectif VAN sur : http://www.facebook.com/home.php?ref=logo#/profile.php?ref=name&id =829983569 Soyez Membre du Groupe Facebook Collectif VAN sur : http://www.facebook.com/profile.php?ref=name&id=829983569#/group. php?gid=165571932648&ref=mf Retrouvez le Collectif VAN sur AgoraVox : http://www.agoravox.fr/auteur/cvan INFO COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Par virement bancaire : IBAN : FR76 30003 03983 0037272255 38 Identifiant international de la banque (BIC) : SOGEFRPP Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 SITE DU COLLECTIF VAN Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES Agenda - Saison turque en France: calendrier des prochaines conférences CALENDRIER DES PROCHAINES CONFÉRENCES DE LA SAISON DE LA TURQUIE EN FRANCE OÙ VOUS POURREZ POSER VOS QUESTIONS – Mercredi 16 déc. : "La Turquie Contemporaine » « La Turquie entre globalisation et nationalisme", CERI-SCiences Po, Rue Jacob http://www.ceri-sciences-po.org/) http://www.saisondelaturquie.fr/la-turquie-contemporaine-la.html (s'inscrire ?) – Jeudi 17 décembre : . 14:30-16:30 : "Les Rapports de la Turquie avec la Russie et le Sud-Caucase : Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie" Charles URJEWICZ (Boulogne). 16h30 à 18h : "Le palais de Topkapi et la vie à la cour" Anne-Marie TEREL (Boulogne) – Jeudi 14 janvier 2010, 19h : Littérature turque des années 40 : expérimentation et montée des périls Mairie du 2e arr. 8, rue de la Banque 75002 Paris (M° Bourse) Demir Özlü - Mathias Enard - Timour Muhdine – Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 (?) Conférences sur la Turquie par l’Amicale des anciens élèves de Galatasaray . Maison des associations du XVIe, Paris – Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 : France et Turquie : deux pays d’attraction pour les étudiants . http://www.louis-le-grand.org (en fait c'est une pièce de théâtre fin Janvier 2010) – Du 1er novembre 2009 au 28 février 2010 (?) : « Grands débats décentralisés sur la société turque contemporaine » . [email protected] (Paris) – Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 (?) : Conférences sur la Turquie par les anciens de HEC d’Istanbul . http://www.hec.fr 78351 Jouy en Josas http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/home6actualites.htm Agenda - 17/12: Projection du film "Les derniers Assyriens" "Les derniers Assyriens" (une histoire des Chrétiens araméens) La projection du film aura lieu le jeudi 17 décembre 2009 à 18h30 dans le grand auditorium de l'Institut du Monde Arabe (1, Rue des Fossés St Bernard 75005 Paris), et sera suivie d'un débat en présence du Pr Joseph Yacoub et du réalisateur Robert Alaux sur la situation des Chrétiens d'Irak, Turquie... Entrée gratuite dans la limite des places disponibles (la salle est grande). Les Derniers Assyriens Un film de Robert Alaux 2003 - France - 52 minutes - Betacam SP & DV Cam Les Assyro-Chaldéens, chrétiens de toujours, parlent l’araméen, la langue du Christ. Nombreux en Occident, ces réfugiés d'Irak ou de Turquie s’affirment les descendants des Mésopotamiens de l’Antiquité. Accusés d’hérésie dès le Ve siècle, ils évangéliseront la Chine et la Mongolie pendant l’Âge d’or de l’Empire arabe, mais finiront victimes du génocide de 1915 au côté des Arméniens et fuiront vers l’Europe et l’Amérique. Ils sont pourtant encore près d’un million en Irak où le mouvement démocratique Assyrien développe des expériences sans précédent. À travers l’histoire à la fois prodigieuse et tragique de ce peuple, on saisit combien identités religieuses et nationales sont difficiles à séparer en Orient. La connaissance de leur passé permet de comprendre pourquoi se concentrent sur eux toutes les menaces qui pèsent sur cette région, et la responsabilité que porte l’Occident. http://www.film-documentaire.fr/Derniers_Assyriens.html,film,12522 http://www.film-documentaire.fr/Derniers_Assyriens.html,film,12522 Agenda - 25.12: Foi et Traditions des Chrétiens Orientaux 25 décembre 2009 à 9 heures sur France 2 Foi et Traditions des Chrétiens Orientaux Versailles: "les Arméniens dans les salles des Croisades". Presentateur : Pierre-Yves Le Priol Agenda - 31/12: soirée du Nouvel An au HILTON de LYON 31 décembre 2009. Suite au succès immense de la soirée du Nouvel An au HILTON l'année dernière organisée par trois grandes associations arméniennes de la région lyonnaise, nous vous annonçons que nous vous avons préparé une soirée encore plus EXCEPTIONNELLE dans les luxueux salons du HILTON de LYON. LA PARTIE ARTISTIQUE SERA COMPOSÉE DE : Arman Baghtchedjian Invité spécialement de Los Angeles Accompagné de l'orchestre Ararat. Comme l'année dernière, il n'y aura pas de place pour tout le monde...alors un conseil ...réservez au plus vite vos places ! en appelant à la MCA de Villeurbanne.(04 78 26 28 71). Menu gastronomique Musiciens superbes parking inclus pour toute la soirée EN PRÉVENTE JUSQU'AU 8 DÉCEMBRE 2009: 115€ (ADULTE) ET 35€ (ENFANT<10ANS menu enfant) APRÈS LE 8 DÉCEMBRE 2009: 130 € (ADULTE) ET 35€ (ENFANT<10ANS menu enfant) organisateurs: ACAL (Association Culturelle Arménienne de Lyon) CBAF Lyon-Villeurbanne (Croix Bleue des Arméniens de France) MCAV (Maison de la Culture Arménienne de Villeurbanne) http://armenblog.20minutes-blogs.fr/ Agenda - Les églises syriaques du Tur Abdin, 1500 ans de l’histoire du christianisme oriental Le 21 janvier 2010 à 18 h 15 Les églises syriaques du Tur Abdin, 1500 ans de l’histoire du christianisme oriental par Alain Desreumaux, directeur de recherche au CNRS Conférence à l’Institut catholique de Paris 21 rue d’Assas 75006 Paris. Entrée libre Agenda - 12 janvier: Conférence sur "Les minorités chrétiennes de Turquie" mardi 12 janvier de 19h30 à 21h30 Conférence sur "Les minorités chrétiennes de Turquie" Tandis que la saison de la Turquie fait découvrir aux Français un visage souvent ignoré de ce grand pays, la situation des chrétiens reste dans l’ombre. Or, la vie quotidienne autant que le statut légal (et politique) des chrétiens turcs révèlent que la discrimination religieuse ne se conjugue pas toujours au passé sur les deux rives du Bosphore. Quel est l’avenir des chrétiens de Turquie ? Avec la participation de : Jean-François Colosimo, philosophe, directeur des éditions du CNRS ; Sébastien de Courtois, chercheur à l’Ecole pratique des Hautes Etudes ; Mgr François Yakan, vicaire patriarcal chaldéen d’Istanbul Lieu: Collège des Bernardins 20 rue de Poissy- 75005 Paris Tèl. 01.53.10.74.44 www.collegedesbernardins.fr Métro Cardinal Lemoine, Maubert-Mutualité Bus : 63, 86, 87, 24, 67, 47, 89 Parking : Maubert - Collège des Bernardins Gratuit pour les moins de 26 ans, dans la limite des places disponibles. Tarif réduit pour les demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux. Informations : 01.53.10.74.44 Tarifs: Normal : 5 € Tarif Réduit : 3 € Agenda - Rouben Elbakian: Récitals à Londres, à Marseille et à Cannes Communiqué de presse Le jeune ténor montant ROUBEN ELBAKIAN a été nommé Nouvel Ambassadeur de la Fondation Mondiale " HELPING KIDS IN POVERTY " aux côtés du Prince Frederick von Saxe-Lauenberg et Xenia Princess from Saxony Duchess from Saxony. A cette occasion il donnera en faveur de la Fondation Un Récital de bienfaisance à Londres Samedi, 24 janvier 2010 A l'affiche A la vive demande de ses Fans Marseillais, le ténor Rouben ELBAKIAN se produira à nouveau à Marseille sous le haut patronage Jean-Claude GAUDIN, maire de Marseille et en partenariat avec une des éminentes Associations marseillaise "Esprit Lacordaire " Samedi, 13 février 2010 à 20h30 Théâtre Croisette - Hôtel Palais Stéphanie (Cannes) Programme - Chansons Napolitaines Réservations : Billetterie du Palais des Festivals au 04 92 98 62 77 Voir l'affiche en pièce jointe Pour toute proposition de Récital veuillez contacter: Jacqueline Brenot Vice-Présidente de Production Désir Belcanto W922000501 [email protected] Pour l'ensemble des dates à venir, nous vous invitons à vous rendre sur le site officiel du ténor : ROUBEN ELBAKIAN ou sur son Fan Club sur Facebook-Rouben Elbakian, Ténor qui réunit aujourd'hui 3250 Fans de toutes nationalités pour soutenir ce Ténor à la Voix d'or et au rare charisme. 1000 nouvelles adhésions depuis la rentrée, un résultat record pour un artiste pas encore totalement médiatisé à sa juste valeur ... Nos remerciements à tous ceux qui veulent apporter leur contribution dans la montée de cet artiste de talent unique !!! Pour écouter les extraits vidéos - ROUBEN ELBAKIAN Ténor Joelle GIABICONI Administratrice du Fan Club Rouben ELBAKIAN –Ténor Agenda - Exposition: Benjamin Fondane - À partir du 14 octobre 2009 BENJAMIN FONDANE Poète, essayiste, cinéaste et philosophe Roumanie – Paris – Auschwitz, 1898-1944 Du 14 octobre 2009 au 31 janvier 2010 Le Mémorial de la Shoah, en partenariat avec la Société d’études Benjamin Fondane et avec le soutien de l’Institut culturel roumain de Paris, consacre une exposition à l’oeuvre méconnue de Benjamin Fondane, poète, philosophe, cinéaste et critique juif d’origine roumaine, qui s’établit à Paris en 1923 à l’âge de 25 ans. Proche des mouvements de l’avant-garde mais restant à l’écart des groupes et des écoles, il a développé une oeuvre originale et multiforme. Poète avant tout, il s’est fait philosophe pour défendre la cause de la poésie. Disciple du philosophe russe Léon Chestov, Fondane est à la fin des années 1930 l’un des principaux représentants de la pensée existentielle. Ses portraits par Brauner, Man Ray ou Brancusi, ses photos, films, poèmes et correspondances avec Tzara, Artaud, Sernet, Cioran et Camus, illustrent ses liens avec les figures intellectuelles et artistiques les plus éminentes, ainsi que sa participation active aux grands débats de son époque. Cette oeuvre essentielle, défense passionnée de l’individu face aux puissances de la raison et de l’histoire, est brutalement interrompue par sa déportation à Auschwitz en 1944. L’exposition comprend un extrait du film « La vie des Juifs en Palestine » 1913, gracieusement prêté par le CNC. Film restauré par les ARCHIVES FRANCAISES DU FILM, dans le cadre du plan de sauvegarde des films anciens du Ministère de la Culture Commissariat général : Sophie Nagiscarde assistée de Caroline François, Mémorial de la Shoah. Commissariat scientifique de l’exposition : Société d’études Benjamin Fondane, Éric Freedman, Michel Carassou, Monique Jutrin, Claire Gruson, Dominique Guedj et Olivier Salazar-Ferrer. Scénographie : Véronique Dollfus. Graphisme : Jeanne Bovier-Lapierre. Autour de l’exposition Catalogue de l'exposition De nombreux documents et correspondances personnels, des témoignages de ses expériences photographiques et cinématographiques, et des extraits de ses textes, offrent une vision complète de l’oeuvre et de la pensée de Benjamin Fondane. parution prévue : octobre 2009, éd. Mémorial de la Shoah Les rendez-vous de l'auditorium Edmond J. Safra - Un cycle de conférences, films, lecture et rencontres complète l’exposition : projection du film Rapt de Dimitri Kirsanoff, adapté par Benjamin Fondane d’après un roman de Ramuz. - lecture de ses poèmes par Daniel Mesguich - tables rondes autour de son oeuvre poétique, théâtrale, philosophique et politique, mais aussi autour de la vie juive en Roumanie avant la Shoah ainsi qu’autour des avant-gardes à Bucarest et à Paris dans l’entre-deux-guerres. Voir toute la programmation de l'Auditorium autour de l'exposition En consultation au centre d'enseignement multimédia Une sélection de films en lien avec l’exposition Benjamin Fondane est consultable gratuitement au Centre d’enseignement multimédia du Mémorial : Benjamin Fondane et le cinéma (Un chien andalou, L’Étoile de mer), la vie artistique et littéraire dans le Paris de l’entre-deux-guerres (Les Heures chaudes de Montparnasse, L’Allemagne, La France et l’air du temps : Les années d’illusion, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Robert Desnos, Man Ray, Constantin Brancusi), l’exil (L’Émigrant, Récits d’Ellis Island, Histoires d’errance et d’espoir)… http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do?actuId=4 82 Agenda - 12 janvier 2010: Les mauvais joueurs au cinéma L'Entrepôt 2004 – 1h25 – un film de Frédéric Balekdjian Avec Pascal Elbé, Simon Abkarian, Paris, le quartier du Sentier. Noël approche et la vie de Vahé Krikorian part à vau-l'eau. La boutique de son père, avec qui il travaille, va bientôt fermer. Trop de dettes et d'impayés. Lu Ann, la femme qu'il aime, le quitte et il sent bien que les arnaques au bonneteau qu'il pratique avec Sahak et son frère Toros ne vont pas le mener loin. Yuen, le frère de Lu Ann, arrivé clandestinement en France, refuse de travailler pour le réseau qui l'a fait passer, sans se rendre compte du danger qui le guette. Se prenant d'affection pour lui, Vahé décide de l'aider. Peu à peu un lien d'amitié se tisse entre eux qui met à l'épreuve la loyauté de Vahé envers ses vieux amis et l'amène à agir contre sa bande. Si la vie semble reprendre son cours, quelque chose s'est brisé en Vahé. Quelque chose qu'il ne contrôle pas. Quelque chose d'irréparable. Agenda - 19/01/2010: Les intellectuels face à l'histoire: Benjamin Fondane Mardi 19 janvier 2010, 19h Fondane appartient à une génération d'écrivains profondément marqués par la Première Guerre mondiale. Comme les dadaïstes dont il était proche, il condamne la société bourgeoise, responsable de l'effroyable boucherie mais n'adhère pas pour autant à la révolution soviétique. Il est très tôt conscient des périls que font naître la montée des fascismes puis l'accession d'Hitler à la tête de l'Allemagne. Sans plaider pour l'irresponsabilité de l'écrivain, Fondane refuse son engagement au service d'une cause partisane. Comme tout citoyen, l'écrivain doit être libre d'exprimer ses convictions, mais il n'est pas un homme d'action. Il s'adresse à l'individu, de "région profonde à région profonde". Refusant les désespoirs et l'apaisement facile de la résignation, refusant de s'incliner devant l'inévitable, il écoute "l'atroce clameur du monde et maintient l'exigence de l'impossible : "Non seulement un avenir meilleur, mais aussi un passé réparé [...] des souffrances non seulement guéries, mais comme n'ayant pas été". En présence de Richard H. Weisberg, professeur de droit constitutionnel à la Cardozo school of Law à la Yeshiva University, New-York, Jean-Claude Grumberg, écrivain, Michel Carassou, écrivain essayiste, ayant droit de l'œuvre de Benjamin Fondane, et Claire Gruson, secrétaire de la Société d'Etude Benjamin Fondane, auteur d'une thèse consacrée aux Cahiers du Sud, spécialiste de Fondane. Réservez vos places en ligne! http://www.librairiememorialdelashoah.org/fiche_conference.asp?cfid=BEBC260 http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc tion.do?itemId=1095&type=1 Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en tournée en France Le Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010 Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise. En tournée en France été et automne 2010 Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise Le Trio Oshakan à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre Orient et Occident dans les jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du moine et savant Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de l'homme... de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son âme, comparée à un jardin, quittera ce monde... de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et XVIII s. louant la beauté, l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin d'Eden... de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises, grisant l'ame par la douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre à contribué au renouveaude la musique arménienne nourrissant le sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus authentique et identitaire. Contact: Roger Piranian Tel: 06 85 90 24 09 Courriel: [email protected] Agenda - Fête de l'Humanité: les arméniens dans la fête Les arméniens dans la fête !! – - allée Salvador Allende Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie. Chers compatriotes français de toutes origines, Depuis plus de 60 ans les arméniens patriotes et progressistes de France sont présents à la Fête de l'Humanité, considérée comme la fête populaire la plus importante de France. Ne manquez pas de leur rendre visite à leur stand. Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie. Il est prévu que le cinéaste Robert Guédiguian, réalisateur de "l'Armée du crime" passe au stand (*). Un accueil fraternel vous y attendra aussi. Vous pourrez y déguster de multiples plats "bien de chez nous" : chichkébabs, mézés, dolmas, etc. Les prix y sont très abordables. Chacun aura le moyen de savourer les nombreuses spécialités arméniennes en toute convivialité. Quelques photos du stand des démocrates arméniens de France . Durant ces trois jours de la Fête de l'Huma, vous aurez l'occasion de rencontrer des élus municipaux, régionaux, des députés ou des Sénateurs, des intellectuels français ou arméniens. Vous pourrez voir une belle exposition sur "l'Armée du Crime", le Groupe Manouchian et ses compagnons de l'Affiche rouge. Votre visite au stand sera un grand moment d'amitié franco-arménienne, dans cet esprit citoyen et de riche diversité humaine qui est si propre ã la Fête de l'Huma. (*) : certainement samedi soir ou dimanche matin www . jpg . Références Quelques repaires de l'histoire du peuple arménien et la France. La 1ère Guerre mondiale, le gouvernement jeune-turc, 1915 et le Génocide des Arméniens L'Allemagne, le nazisme, la Résistance La Russie, la Révolution d'Octobre, La Renaissance arménienne, les Arméniens soviétiques dans la 2ème Guerre mondiale sur le Front de l'Est et dans la Résistance française contre l'occupant nazi. Au sein du peuple de France. 1965. Vers la reconnaissance du Génocide des Arméniens de 1915 Déni de Génocide -non reconnu et impuni- et négationnisme d'État banalisé Condamnation nécessaire du négationnisme Texte historique avec les [*nn] : http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009aa.htm www . jpg . références : http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009b.htm Photos du stand : http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr/4diaspora/1france/1c1_2fetedelhuma.htm - Votre visite au stand arménien L'HUMANITÉ, 25 mai 1915, N# 4055, au bas de la page 3 La Triple-Entente en faveur des Arméniens : Document original avec zoom sur Gallica en Pdf " ...En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime Porte qu'ils tiendront personnellement responsables desdits crimes tous les membres du gouvernement ottoman ainsi que ceux de ses agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres." Agenda - Voyages de mémoire au camp d'Auschwitz Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site d’Auschwitz-Birkenau. Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées: 31 janvier, 21 mars, 28 mars 2010. En 2007, 593 personnes ont pu bénéficier de cette initiative et participer à ces voyages de mémoire. Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées aux particuliers et collectivités souhaitant faire l’expérience de ces voyages de mémoire. -Dimanche 31 janvier 2010 -Dimanche 21 mars 2010 -Dimanche 28 mars 2010 L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des lieux de mémoire. Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, modulé en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des participants et approfondi pour les voyages de formation. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés. Déroulé de la journée : Matinée : La visite débute vers 10h30-11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt sur la « Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ». Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument international. Après-midi : Après une courte pause, la visite reprend vers sur le site d’Auschwitz I par le pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1. Transport: Rendez-vous à 6 h du matin à Roissy CDG. Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h30. Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. Retour le soir vers 22h à Roissy CDG. Tarif : 360€ par personnes (transports, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion) Possibilité de repas casher sur commande, 25€ de supplément Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux restrictions sur le transport des liquides) La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée Se munir d’une pièce d’identité et d'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs nonaccompagnés de leurs parents, pour les ressortissants européens ou d’un passeport valide et une autorisation de circuler pour les mineurs de nationalité étrangère. Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire ci-dessous, accompagné de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante : Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris. Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée. Renseignements : Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15 E-mail : envoyer un e-mail http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc tion.do?itemId=390&type=1 Présentation d'ouvrage Jeudi 10 décembre 2009, 19h La Shoah dans la littérature nord-américaine : les langues du Désastre À l’occasion de la parution de la Revue d’histoire de la Shoah n° 191 (éd. Mémorial de la Shoah, 2009). La multiplication des lieux mémoriels érigés sur le territoire des États-Unis dans les récentes décennies a fait du génocide des Juifs une « douleur américaine ». Quel usage les écrivains du continent nord-américain ont-ils fait de cette mémoire? Les formes traditionnelles d’expression narrative ont été expérimentées (notamment par les auteurs Saul Bellow, Philip Rothou, Paul Auster), mais également des romans graphiques (Art Spiegelman) ou encore des scénarios télévisuels (Holocaust). Ces approches respectent-elles l’intégrité intellectuelle et éthique requise par un tel sujet ? Le processus créatif inscrit-il le Désastre au coeur esthétique et moral de l’oeuvre ? En présence de Martine Chard-Hutchinson, professeur à l’université de Paris VII, Institut Charles V, Véronique Elefteriou, maître de conférences à l’université Paris VII, Institut Charles V, Virginia Ricard, maître de conférences à l’université de Bordeaux III et Ada Savin, professeur à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Animée par Georges Bensoussan, historien, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah. réservez en ligne pour le 10 décembre 2009 http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=80 6&type=1 Agenda - Exposition d'Hélène Berr: "Une vie confisquée" Hélène Berr Une vie confisquée Du 10 novembre 2009 au 31 mars 2010 Hélène Berr avait 20 ans en 1942. Parisienne, étudiante à la Sorbonne, elle a tenu son journal au jour le jour d’avril 1942 à février 1944. Ce texte, d’une qualité littéraire exceptionnelle, mêle l’expérience quotidienne de l’insoutenable et le monde rêvé des lettres, alternant à chaque instant entre l’espoir et le désespoir. Arrêtée le 8 mars 1944, elle est déportée à Auschwitz avec son père et sa mère. Elle survit presque jusqu’au bout à l’épreuve, succombant à l’épuisement à Bergen-Belsen en avril 1945, quelques semaines avant la libération du camp. L’exposition, débordant le cadre strict du journal et de la personnalité d’Hélène Berr, s’élargit au contexte de l’Occupation et de la persécution des Juifs en France. Elle offre l’occasion de découvrir l’original du manuscrit de ce journal publié en 2008, ainsi que de nombreuses archives familiales déposées au Mémorial de la Shoah. En savoir plus sur les campagnes de collecte d'archives familiales du CDJC En savoir plus sur le manuscrit original du Journal d'Hélène Berr Commissariat de l’exposition : Karen Taieb, Sophie Nagiscarde, Mémorial de la Shoah et Mariette Job, nièce d’Hélène Berr. Autour de l’exposition : Visites thématiques pour les scolaires. Renseignements : 01 53 01 17 26 Entrée libre – Niveau crypte http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=10 96&type=1 Agenda - Mémorial de la Shoah/Journées de formation* En partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France, le Mémorial de la Shoah propose tout au long de l’année aux professeurs, chefs d’établissement, documentalistes et bibliothécaires des CDI. Tout en abordant la problématique de l'enseignement de la Shoah, les participants à ces journées renforcent leur connaissance du sujet. Mercredi 9 décembre 2009 La représentation de la Shoah: littérature, cinéma, BD Par Myriam Ruszniewski-Dahan, agrégée de lettres, Didier Pasamonik, éditeur de bandes dessinées, et Antoine Germa, agrégé d'histoire. Mercredi 13 janvier 2010 Vichy et son langage Par Philippe Gumplowicz, professeur d'histoire à l'université de Dijon, Françoise Denoyelle, historienne, professeur des universités, et Dominique Rossignol, docteur en histoire. Mercredi 10 février 2010 La passivité du monde face au crime nazi. Qui savait quoi? Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah. Projection du documentaire Le voyage du Saint-Louis (1994) et la Mission de Victor Martin (2001) Mercredi 10 mars 2010 Médecine, science et racisme dans les années 1930 et 1940. Avec Yves Ternon, docteur en histoire HDR, médecin, Jean-Marie Winkler, professeur d'histoire autrichienne à l'université de Rouen, et Claire Ambroselli, historienne (INSERM), médecin. Mercredi 7 avril 2010 Violence de guerre, judéophobie : le terreau du désastre. Par Pierre-André Taguieff, politologue, directeur de recherche au CNRS, Annette Becker, professeur d'histoire à l'université Paris X et Joël Kotek, professeur d'histoire à l'université libre de Bruxelles. Mercredi 12 mai 2010 L'apès Shoah en France. Par Didier Epelbaum, journaliste et docteur en histoire, Carole Piketty, conservateur du patrimoine, et Virginie Sansico, docteur en histoire. Mercredi 10 mars 2010 Assistance, sauvetage et résistance des Juifs pendant la Shoah. Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah et Frida Wattenberg, délégué à la mémoire des Anciens de la Résistance juive en France. De 9h à 17h30 Participation gratuite pour les enseignants franciliens dans le cadre du partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France. Réservation obligatoire. Renseignements et inscriptions : tél. 01 53 01 17 54 Vous pouvez également vous inscrire en remplissant le formulaire ci-dessous : http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc tion.do?itemId=228&type=1 Agenda - Dates de la tournée d'automne en France de Nevchehirlian L'aventure "Monde nouveau monde ancien" continue. Après la sortie de l'album en mai, voici la suite de la tournée, des résidences (Frédéric est artiste associé à la scène nationale de Martigues et prépare un projet Prévert pour avril), des créations (pour le festival Marsatac avec des musiciens Libanais et Rodolphe Burger, "Mix Up Beyrouth") des ateliers d'écriture (avec le théâtre des Salins, avec le CG, avec les Francofolies de La Rochelle), et un blog où vous pourrez retrouvez des inédits, des lives. Sachez que l'album voyage bien aussi et que des titres sont en playlist dans d'autres pays (en Nouvelle-Zélande, en Angleterre, aux États-Unis, en Belgique). Visionnez le clip de "Tout" réalisé par Patrick Laffont : http://www.myspace.com/nevchehirlian Découvrez le blog de Nevchehirlian: en vous inscrivant au blog, vous pourrez ainsi profiter des inédits, des bonus, des cadeaux, des offres concerts, chaque mois. Ce mois-ci 2 titres inédits et le premier clip de l'album, "Tout", réalisé par Patrick Laffont. C'est ici: http://nevchehirlian.over-blog.fr Voici les dates de la tournée d'automne: 12 décembre Festival (Lille) 13 décembre L'international (Paris) Retrouvez toutes les dates sur le myspace du groupe, ici: http://www.myspace.com/nevchehirlian bonne rentrée à tous à bientôt Les Nevchehirlian Agenda - Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS Dans le cadre du 140e anniversaire de sa naissance mars et avril 2010 Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS L'héritage laissé au peuple arménien par le R.P. KOMITAS (1869-1935) est inestimable. Si une partie du patrimoine musical a été sauvée c'est grâce au travail du RP KOMITAS qui de village en village, de l'Arménie occidentale à l'Arménie orientale, a recueilli, harmonisé et écrit les partitions de milliers de chants ancestraux jusque là transmis oralement. Avec ses propres compositions on estime ce patrimoine à plus de 4000 pièces et compositions musicales. Seulement un quart a survécu au génocide de 1915. L’Europe a rendu hommage à ce génie de la musique en lui érigeant statues et monuments dont la France le 24 avril 2003, Place du Canada, dans le 8e arrondissement de Paris Ensemble OSHAKAN direction Grigor ARAKELIAN Grand maître Arménien, à la notoriété internationale, Grigor ARAKELYAN, poursuit aujourd'hui l'œuvre de KOMITAS et lui rend hommage en faisant découvrir au public du monde entier cette musique transmise du fond des âges et qui reste étonnamment moderne.. Pièces profanes, sacrées et liturgiques et plus particulièrement la fameuse messe de Pâques du R.P. KOMITAS sont magistralement interprétées par l'ensemble OSHAKAN sous la direction de Grigor ARAKELIAN. La tournée européenne se déroulera fin mars et début avril 2010 en commençant à Erevan puis vers les centres européens de la diaspora et de la culture en général. A votre disposition pour de plus amples renseignements : Roger Piranian Musicarménie tel : +33 (0)6 85 90 24 09 Courriel : [email protected] -------------------------------------------------------------------------------------------------------Agenda - 11/12 décembre: Minorités visibles en politique COLLOQUE INTERNATIONAL Organisé dans le cadre de l’édition 2009 du Pari(s) du Vivre-Ensemble par le Centre AlbertoBenveniste (EPHE-Sorbonne) et l’Institut Remarque de New York University à l’École normale supérieure, avec l’appui de la Région Île-de-France. Comité d’organisation : Esther Benbassa, directrice d’études à l’EPHE et Katherine Fleming, professeur à NYU et directrice de l’antenne de l’Institut Remarque de NYU à l’École normale supérieure, avec la collaboration de Jean-Christophe Attias, directeur d’études à l’EPHE. Secrétariat du colloque : Sophie Nordmann, PRAG à l’EPHE, assistée de Judith Aquien, assistante de production et d’édition ; Jair Kessler, directrice-adjointe de l’antenne de l’Institut Remarque de NYU à l’École normale supérieure. Ce colloque se tiendra les 11 et 12 décembre 2009, à l’Ecole normale supérieure, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, Salle Dussane. Programme de la journée du 11 décembre Minorités visibles en politique (1) Toutes les communications seront simultanément traduites du français à l'anglais et de l'anglais au français. Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont suivies d'un *. Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane Matin Ouverture : Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances Allocution de bienvenue : Monique Canto-Sperber, directrice de l'ENS* La place des minorités dans la politique américaine Présidente : Katherine Fleming (NYU) Adam Green (Université de Chicago) Les politiques raciales aux États-Unis (titre provisoire) John A. Garcia (Université d'Arizona) Les Latinos et le système politique américain : affirmation et identification de leur influence politique et de leur contribution au XXIe siècle Don T. Nakanishi (UCLA) L'impact croissant des Asiatiques américains du Pacifique sur la politique américaine Droits civiques des minorités et politique en Europe Lionel Arnaud (Université Rennes I) De la nouvelle citoyenneté à une citoyenneté " urbaine " : réinvention ou détournement ? Christophe Bertossi (IFRI) Citoyenneté, modèles nationaux et crise d'intégration : les nouvelles croisades morales en France, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas Jérôme Valluy (Université Paris I) Des politiques xénophobes au nationalisme d'État Éric Marlière (IDS/CESDIP) Minorités et " jeunes de cité " : de la résistance à la conquête du pouvoir local Après-midi La diversité en politique en Europe Président : Marco Martiniello (FRS-FNRS/CEDEM, Université de Liège) Les enjeux de la représentation des minorités ethniques et immigrées en Europe : peut-on tirer des leçons de l'expérience américaine ? Abdulkader Sinno (Université d'Indiana) Opportunités et risques dans la représentation des élus musulmans occidentaux Vincent Geisser (IREMAM-CNRS/CIEMI) La production républicaine d'une " minorité musulmane " : le paradoxe français (1989-2009) Pap Ndiaye (EHESS) Les Noirs dans la politique française : une perspective historique et sociologique Georges Sidéris (Université Paris-Sorbonne) Les gays en politique : une minorité de la marge à l'intégration Éric Keslassy (Université Paris VII/ENSTA) De la place des minorités visibles dans la politique française Témoignages Christophe Adji Ahoudian, adjoint au maire du XIXe arrondissement de Paris en charge de la jeunesse Kamel Benamra, conseiller au Commissariat à la diversité Christophe Caresche, député de Paris, responsable diversité au PS Rachid Kaci, conseiller technique à la présidence de la République sur les questions de diversité et de politique de la ville Madi Seydi, conseillère nationale du CDR, porte-parole des jeunes de l'UMP Félix Wu, candidat indépendant aux élections municipales du XIIIe arrondissement de Paris ---------------------------------------------------------------- Programme de la journée du 12 décembre Minorités visibles en politique (2) Toutes les communications seront simultanément traduites du français à l'anglais et de l'anglais au français. Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont suivies d'un *. Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane Matin Comment les minorités appréhendent-elles le politique ? Président : Jean-Christophe Attias (EPHE-Sorbonne) Vincent Tiberj (Sciences Po, Paris) Ce que la gauche veut dire ? Processus d'intégration et explications des alignements politiques des " nouveaux Français " Ahmed Boubeker (Université Paul-Verlaine, Metz) Le patrimoine des luttes politiques des héritiers de l'immigration maghrébine Témoignages Leyla Arslan, conseillère déléguée à la mairie de l'Île-Saint-Denis (93) Fayçal Douhane, président de l'association La France est en nous et membre du Conseil national du PS Mam's Yaffa, candidat indépendant aux élections législatives du XVIIIe arrondissement de Paris Les femmes issues des minorités en politique Kerry L. Haynie (Université de Duke) Désormais visibles, mais toujours dans l'ombre : les femmes afro-américaines dans la politique américaine Nacira Guénif-Souilamas (EHESS/Université Paris XIII) Politiques invisibles des minorités : dits et non-dits sur le genre, l'ethnicité et la race en France Témoignages Aminata Boune, déléguée départementale à l'éducation au sein du groupe UMP Kheira Drissi, secrétaire fédérale de la Haute-Marne (52) Bariza Khiari, sénatrice PS de Paris Fadila Mehal, présidente des Mariannes de la diversité Christiane Taubira, députée de Guyane Après-midi Obama élu, peut-on transposer le modèle américain en France ? Président : James Cohen (Université Paris VIII) Les minorités ethnoraciales en politique en France et aux États-Unis : comparer deux trajectoires historiques ? Rahsaan Maxwell (Université d'Amherst) Minorités politiques et ethniques en Grande-Bretagne 16h : Conclusions Comment faire bouger les choses en France pour une meilleure représentation des minorités en politique ? Présidente : Esther Benbassa (EPHE-Sorbonne) Lynda Asmani, conseillère UMP de Paris Emir Deniz, membre du conseil national du Parti socialiste et conseiller municipal de la ville d'Hagondage (57) Lucien Fontaine, maire-adjoint d'Amiens (80) George Pau-Langevin, députée PS de Paris Corinne Lepage, vice-présidente du Modem Laurence Méhaignerie, co-auteur du rapport " Les oubliés de l'égalité des chances " M. Claude Valentin Marie, vice-président de la HALDE Claire Villiers, vice-présidente du Conseil régional d'Île-de-France Discours de clôture : Rama Yade, secrétaire d'État aux Sports* http://centrealbertobenveniste.org/?page_id=1463 Agenda - « La Turquie Contemporaine », « La Turquie entre globalisation et nationalisme » Le Centre d’Etudes et de Recherches Internationales de Sciences Po (CERI) organise, sous la direction de Riva Kastoryano, trois débats pour rendre compte des transformations des pratiques sociales et culturelles en Turquie, notamment depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP, et des effets produits sur les relations sociales, les valeurs nationales et la culture politique turques par le rapprochement avec l’Union européenne : « La Turquie puissance régionale » (Ilter Türkmen, Egemen Bağış, Gilles Kepel), « L’islam turc » (Erol Katırcıoğlu, Seyfettin Gürsel), « Les institutions » (Ali Bayramoğlu, Ümit Cizre, Serhat Güvenç, Levent Köker). Au printemps 2010, une conférence réunissant une trentaine d’intervenants internationaux complète cet ensemble pour aborder les perspectives historiques du nationalisme turc, son rapport à l’islam, à la question de la citoyenneté et des minorités et à la société civile, enfin son expansion économique et géographique. http://www.saisondelaturquie.fr/la-turquie-contemporaine-la.html SITES GENOCIDE ARMENIEN Visitez nos liens http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 -----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information. Quelques adresses et tél.: TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions radios où les auditeurs peuvent intervenir Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 18h55 à 20h00 Michel Field Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr. Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr Semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir. France Inter www.radiofrance.fr Semaine de 19h20 à 20h00 Le téléphone sonne Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite ! RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ---------------------------------------------------------------------------Collectif VAN Vigilance Arménienne contre le Négationnisme Boîte vocale : 08 70 72 33 46 [email protected] Collectif VAN - BP 20083 92133 Issy-les-Moulineaux Cedex Les News en ligne chaque jour sur : www.collectifvan.org