3° Diverses pathologies ou leurs traitements
La pathologie infectieuse du pelvis, l’endométriose, la chirurgie…. sont autant de
traumatismes qui peuvent être à l’origine d’obstacles mécaniques ou d’une baisse de la
réserve ovarienne.
4° Excès de poids et maigreur excessive
Ils peuvent induire un déséquilibre métabolique et endocrinien avec dysovulation, voire
anovulation.
5° Exposition à certains produits toxiques, facteurs environnementaux
Le tabac, l’excès d’alcool, la consommation de drogues (cannabis, héroïne, cocaïne,
hallucinogènes), l’exposition aux phtalates ont clairement été incriminés dans certains
désordres endocriniens, en particulier la défaillance ovarienne prématurée ou encore dans la
genèse de l’endométriose.
6° Facteurs psychologiques...
Ils vont forcément se surajouter aux éventuels désordres physiques endocriniens,
métaboliques, mécaniques ou encore masculins. L’infertilité induit volontiers des conduites
sexuelles procréatives plutôt que récréatives qui peuvent nuire à l’équilibre du couple.
L’infertilité s’accompagne souvent d’une sensation de dévalorisation de soi… Certaines
pathologies psychiques peuvent s’accompagner d’une infertilité du fait de la pathologie elle-
même (dépression) ou des médicaments psychotropes prescrits (hyperprolactinémie induite
par les neuroleptiques).
III. LE BILAN D’INFERTILITÉ
1° Examens concernant la femme
L’analyse de la durée et de la régularité des cycles menstruels permet de se faire une
idée sur la présence ou non d’une ovulation. La réalisation d’une courbe
ménothermique est le premier examen à réaliser. Deux courbes sont suffisantes. Le
décrochage thermique signe l’ovulation, cependant une courbe irrégulière a peu de valeur
pronostique.
L’échographie pelvienne prolonge l’examen clinique et est souvent d’emblée réalisée. Elle
est pratiquée par voie vaginale, vessie vide. Elle permet de vérifier l’utérus (fibrome, polype,
adénomyose…) et l’endomètre dont l’aspect doit être synchrone avec la date du cycle (en