Ce cours traitera principalement du développement économique de la France depuis
1945 et de ce que la puissance publique a fait pour cela, dans le sens qui lui semblait
souhaitable. L’élaboration des décisions politiques et des choix collectifs a des impacts
économiques et politiques. (Le prof nous a conseillé de lire des ouvrages qui relèvent de la
question du choix social, chère à Amartya Sen, Indien, « Prix Nobel » d’économie).
On abordera le sujet en précisant :
- d’une part, le contexte économico-historique (c’est le mode de développement fordiste, de
1945 à 1973, puis, une seconde période où ce modèle connaît une crise).
- d’autre part, on se penchera sur la question des fondements théoriques de l’intervention
publique et l’évolution des réflexions des économistes sur cette question.
Il semble important de distinguer deux grandes périodes :
- la période 1945-1973, celle des « Trente Glorieuses » selon l’expression de l’économiste
Français Jean Fourastié.
- la période de 1973 jusqu’à aujourd’hui, caractérisée par une crise du fordisme.
Les « Trente Glorieuses » correspondent à une période de croissance triomphante marquée par
la prégnance du fordisme, la présence d’ingénieurs et l’importance de l’intervention publique.
D’un point de vue plus idéologique, c’est de l’économie politique classique dont on s’inspire
et l’on met en œuvre des politiques macro-économiques.
De 1973 à 2008, par contre, l’intervention publique devient relativement inefficace, on assiste
à une crise de l’Etat providence et à un renouveau idéologique libéral. L’étude de cette
période prendra un peu plus de temps que pour la précédente mais on l’étudiera aussi en
économie internationale.
Il faut encore une fois rappeler l’importance du contexte international dans lequel les
évènements se sont déroulés.
Ce cours comporte divers objectifs.
D’un point de vue économique, il s’agit d’étudier :
- l’évolution conjoncturelle et structurelle française depuis 1945
- comment l’intervention publique a canalisé ce développement
Pour le prof, l’économie est faite par une articulation entre des faits, l’Histoire et des théories. On insistera
dans ce cours sur les faits. C’est une bonne introduction à la préparation aux grands concours
administratifs.
La page 2 du plan distribué en cours donne une bibliographie indicative et le prof nous a conseillé de lire
quelque ouvrages pour enrichir le cours.
Il nous a aussi dit que les séance seraient assez denses (vu mon état à la fin du cours, il a vu juste…).
L’économie est une matière pour laquelle il faut se concentrer car elle demande beaucoup d’abstraction. En
effet, un économiste ne va jamais sur le terrain.
Le prof a dit lui-même qu’il était assez exigeant… Il a annoncé la couleur directement !
Pour les partiels, en principe, ce sera un écrit de 3h version dissert’.
La clé pour réussir : répondre à la question poser à partir du cours et de nos lectures à resituer si nécessaire
dans le contexte historique.
Ce qu’il évalue :
- si on répond à la question posée alors il faut éviter de répondre à côté. Pas de super dissertation
classique mais une vraie réponse ordonnée.
- ce n’est pas un cours d’histoire économique événementielle mais d’économie Française contemporaine
(donc, éviter de rendre une dissert’ d’histoire). Etude du modèle français.
- Enfin, il faut à tout prix éviter de tomber dans un manque de rigueur, faire de la langue de bois,
sombrer dans l’illusion rhétorique : l’économie est une science très rigoureuse.