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destruction des lésions par vaporisation laser. Cependant, les formes
invasives ou d’emblée localement avancées ont un pronostic moins favorable.
Le stade de la maladie est toujours déterminé par la classification FIGO
(Fédération Internationale des Gynécologues Obstétriciens), qui est une
classification clinique, et qui tient compte essentiellement de l’extension
loco-régionale de la tumeur. Cette classification ne tient pas compte de
l’extension ganglionnaire, pelvienne ou lombo-aortique, contrairement à la
classification TNM. Cependant, de nouvelles modalités thérapeutiques ont
modifié de façon conséquente la survie des formes sévères des cancers du
col utérin. En effet, la radio-chimiothérapie concomitante, éventuellement
complétée par la curiethérapie est actuellement le traitement de référence
des tumeurs de stade IB2 et II. Ce traitement peut être suivi par une chirurgie
de clôture qui comporte une colpo-hystérectomie élargie avec
lymphadénectomie pelvienne et lombo-aortique. En cas d’envahissement
ganglionnaire pelvien ou lombo-aortique, une radiothérapie externe est
réalisée. La difficulté initiale est donc d’évaluer très précisément le stade de
la maladie. La classification FIGO, basée sur l’examen clinique et donc
subjective, peut être imprécise pour déterminer exactement l’extension aux
paramètres [13,14]. Le but premier du bilan d’extension en IRM est donc de
préciser quel est le stade de la maladie, afin d’opter pour la meilleure option
thérapeutique. La fiabilité de l’IRM concernant le bilan local est de 70 % à 90
% selon les séries. L’IRM est meilleure pour l’évaluation de la taille tumorale
et de l’extension paramétriale que pour l’extension ganglionnaire.
L’examen clinique est également insuffisant pour la détection des
récidives locales, en particulier lorsque le traitement est conservateur. Ainsi,