2/ LA MONNAIE SUPRANATIONALE
Une banque créée une monnaie qui n’est la monnaie d’aucun pays. Chaque banque centrale
nationale ouvre un compte dans cette banque. Les règlements entre banques centrales
interviennent dans la monnaie cette banque. Dans ces conditions, chaque banque centrale
nationale ouvre un compte courant. La révolution bancaire est internationale.
Le plan Keynes se rapporte un peu à cela, mais quelque soient les qualités de ce système, il
est utopique, car capables de créer une institution pour satisfaire l’ensemble collectif, or les
rivalités sont très fortes.
C’est une solution technocratique.
3/ LA DEVISE CLE
C’est une monnaie nationale choisie comme monnaie internationale, donc qui existe déjà.
Ainsi la contrainte pèse sur tous les pays, sauf celui dont c’est le label. Le pays émetteur doit
avoir la capacité à faire jouer à sa monnaie toutes les grandes fonctions internationales.
La livre sterling a dû céder la place au dollar
Tous les pays doivent surveiller leur taux de change par rapport à celle-ci, et donc toutes les
monnaies se trouvent ordonnancées autour de celle-ci qui est la clé du système. Si elle est
instable, l’ensemble sera instable.
Quelle que soit la solution, dans un pays, la banque centrale se trouve au carrefour de deux
ordres de convertibilité : convertibilité interne, elle doit assurer le passage d’une monnaie
privée à une autre monnaie privée à partir du moment où ces deux monnaies ont reçu le
même label. Convertibilité externe, c'est-à-dire garantir le passage d’un label à un autre
label.
Il y a trois niveaux monétaires : celui des monnaies privées, celui des monnaies centrales,
celui de la monnaie internationale
Pour relativement bien fonctionner, un Système Monétaire International doit satisfaire
simultanément à trois exigences : l’alimentation/approvisionnement ; la confiance et
enfin le rapport de force.
La monnaie est un moyen de règlement mais aussi de financement. Il y a donc la peur du trop
mais aussi du trop peu.
Ni trop ni trop peu et au bon moment.
La confiance est déterminée par de nombreux éléments, il faut croire que chaque règlement et
chaque financement, chaque créance, chaque dette, s’inscrit dans une chaîne ininterrompue de
règlements de financements, de créances et de dettes.
Le système doit tenir compte des intérêts en présence, lesquels sont nombreux. Divers,
hétérogènes, parfois contradictoires et surtout hiérarchisés.
Nous sommes dans une nouvelle logique, on est passé d’une logique internationale à une
logique transnationale. (Qui transcende les espaces nationaux)
7 banques seulement se partagent la moitié des échanges.