A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2014 : 99ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 99 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 8 septembre 2014 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. Forum d'Issy-les-Moulineaux : Le Collectif VAN marque ses 10 ans d'existence Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Durant deux jours, le stand du Collectif VAN sur le Forum d'Issy-les-Moulineaux a reçu la visite d’un public sensible à l’ouverture prônée par l'association. Si la thématique du génocide arménien a bien évidemment été à l’origine de la création de la structure, le Collectif VAN met un point d’honneur à sortir du cadre arméno-arménien et à s'inscrire dans le monde actuel : le partage des mémoires, la sensibilisation à la négation des génocides juif, tzigane, tutsi et darfouri, la lutte contre le racisme et les discriminations, le combat pour la défense des minorités et des droits de l’homme en Turquie, font partie des axes de travail de cette association isséenne qui a fêté ses 10 années d’existence en 2014. Le génocide et les technologies de mort Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Le 24 avril 2014 a marqué le début, voici 99 ans, du génocide arménien, lors duquel près d'un million et demi d'êtres humains furent assassinés, en l'espace de quelques années, par le gouvernement des Jeunes-Turcs, au crépuscule de l'empire ottoman. Claire Mouradian est l'invitée à Buenos Aires du colloque intitulé précisément "En vísperas del centenario" [A la veille du centenaire], organisé par le Centro de Estudios de Genocidio de l'université Tres de Febrero, avec la Fondation Memoria del Genocio Armenio, au Centre Culturel Borges". Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction de Georges Festa d'un article en espagnol d'Alberto López Girondo publié sur le site Tiempo Argentino, mise en ligne sur le site Armenian Trends - Mes Arménies le 7 septembre 2014. Presse arménienne : Revue du 5 septembre 2014 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Rencontre Sarkissian-Aliev en marge du sommet de l’OTAN/ La participation du Président Sarkissian au sommet de l’OTAN au Pays de Galles constitue le principal sujet d’actualité, les quotidiens appréciant, toutes tendances confondues, la participation de l’Arménie au plus haut niveau à ce sommet. Joghovourd rappelle que l’Arménie n’avait plus été représentée au sommet de l’OTAN par son Président depuis 2008". Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 5 septembre 2014. Collectif VAN : l'éphéméride du 8 septembre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "8 septembre 1943 -- Invasion par les troupes allemandes de la zone italienne où les juifs étaient protégés (grandes rafles sur la Côte d'Azur) : l'Italie fasciste de Mussolini se voit généralement gratifiée d'avoir protégé les Juifs dans ses zones d'occupation. Ainsi, dans les sept départements français occupés par l'armée italienne entre novembre 1942 et le 8 septembre 1943, l'administration militaire a refusé toute déportation et n'a pas hésité à rappeler à l'ordre les autorités du régime de Vichy quand elles s'en prenaient à des Israélites. De ce fait, de nombreux Juifs de France affluent dans la zone italienne, où les rafles et les déportations commencent en revanche à leur tour dès l’arrivée des Allemands. La nouvelle de l’armistice italien, survenu le 8 septembre 1943, attise la détermination des nazis à passer à l’action et à étendre les mesures antijuives dans les derniers lieux de retraite de l’armée italienne." Un Azéri traverse la frontière et se constitue prisonnier auprès des forces du Haut Karabagh Le 5 septembre à 18h10 sur la ligne frontalière arméno-azérie du nord-est de la République du Haut Karabagh, près du village de Verin Tchaïlou, un Azéri a franchi la ligne de contact pour se rendre aux forces arméniennes. Il s’agit d’un citoyen d’Azerbaïdjan du nom de Mamedov Zavit Samiroglu. Les autorités arméniennes ont informé à Stepanakert, le Comité de la Croix Rouge internationale. Ankara prêt à acheter des missiles à la France Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, est en discussion avec la France pour l'achat d'un système de missiles de défense de longue portée à la suite de désaccords avec la Chine, pays auquel le contrat avait initialement été attribué. En choisissant China Precision Machinery Import and Export Corp (CPMIEC) l'année dernière, la Turquie avait froissé ses alliés de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN). L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Premier ministre s'est adressé au peuple depuis Konya, sa ville natale". La Turquie membre discret de la coalition contre l'Etat islamique La Turquie risque d'avoir du mal à assumer un rôle public dans la coalition mise en place par les Etats-Unis pour lutter contre l'Etat islamique, compte tenu de la cinquantaine d'otages turcs détenus en Irak par l'organisation djihadiste. Les articles anti-arméniens augmentent dans les médias turcs Un nouveau rapport a été rendu public dans la presse turque étudiant la xénophobie et la discrimination en Turquie. Le résultat d’une étude qui a été menée de Janvier à Avril 2014, nous apprend que les Arméniens ont de nouveau été les plus ciblés dans la presse turque en termes de xénophobie, a rapporté le site turc Haberdar. Le pape François est attendu en Turquie Il l’avait mentionné dès sa conférence de presse du 28 juillet 2013 dans le vol retour de Rio. Il pourrait l’annoncer en public prochainement. Le pape François va effectuer un voyage apostolique en Turquie à la fin du mois de novembre prochain, à l’occasion de la fête de saint André (30 novembre), apôtre considéré fondateur de l’Église d’orient. Le voyage aurait pour étapes Istanbul, Ankara et Izmir. Bakou satisfait de la position de l’OTAN sur le Karabagh Le gouvernement azerbaïdjanais a félicité l’OTAN pour la réaffirmation de son soutien à l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan dans le conflit du Haut-Karabagh lors de son dernier sommet tenu au Pays de Galles. “Les alliés restent dans la même ligne concernant leur soutien à l’intégrité territoriale, l’indépendance et la souveraineté de l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la République de Moldovie“, ont affirmé le président américain Barack Obama et les dirigeants des 27 autres Etats membres de l’OTAN dans une déclaration commune adoptée vendredi. Turquie : la République se présidentialise Le 6 septembre, le gouvernement d’Ahmet Davutoğlu a obtenu la confiance du parlement par 306 voix contre 133. Ainsi s’achève les phases essentielles de la transition politique provoquée en Turquie par l’élection de Recep Tayyip Erdoğan à la présidence de la République, le 10 août dernier. Mais plus qu’à un changement de personnes, nous venons d’assister à un véritable changement de régime. Turquie : le patronat et le gouvernement mis en accusation à la suite de la mort de dix ouvriers du bâtiment La mort, samedi soir, de dix ouvriers sur un chantier à Istanbul (Turquie) a conduit un millier de personnes à descendre dans la rue dimanche, pour protester contre les mauvaises conditions de vie imposées aux travailleurs du bâtiment. En particulier en matière de sécurité. L’accident s’est produit sur un chantier de construction d’une tour de 42 étages dans un quartier très commerçant de la plus grande ville du pays. L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le président de la République Recep Tayyip Erdoğan est retourné à Istanbul à l'issue de la réunion". Turquie: manifestations après un nouvel accident du travail meurtrier En Turquie, dans le centre d’Istanbul, un terrible accident a coûté la vie à 10 personnes la nuit dernière. Elles sont mortes dans la chute d'un ascenseur du 32e étage d'une tour en construction. Après un premier rassemblement sur le lieu du drame, en milieu de nuit, les travailleurs ont manifesté ce dimanche 7 septembre dans l'après-midi devant le chantier pour dénoncer leurs conditions de travail. Palmarès académique à la Mostra de Venise "La faiblesse du cru vénitien 2014 est-elle le signe d'un recul de la place de la Mostra dans la géopolitique festivalière, ou celui d'une relative faiblesse du niveau des films cette année ? Le niveau de la compétition était certes faible, et le palmarès a au moins eu le mérite d'ignorer ses plus indignes représentants [dont] The Cut, la fresque historique de Fatih Akin sur le génocide arménien". La chaude géopolitique du mois d’août ouvre la voie à un automne mouvementée en Arménie Août 2014 s’est avéré être un mois chaud, non seulement dans le sens de la sécheresse sans précédent, mais aussi sur le plan géopolitique. L’Arménie est entrée dans le mois de Septembre avec un grand corps de questions cruciales qui exigent des solutions immédiates. Mostra de Venise : le réalisateur Fatih Akin menacé de mort Présenté ce week-end en compétition, le film du réalisateur germano-turc The Cut, qui traite du génocide arménien, n'a pas plu aux ultranationalistes turcs. Le magazine nationaliste Ötüken, a même lancé un appel au boycott en Turquie. Edouard Nalbandian publie une tribune dans le Figaro À l’occasion des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens de 1915, Ankara a l’obligation morale de reconnaître les faits, souligne le ministre arménien des Affaires étrangères. Mostra de Venise 2014 : The Cut On ne sait pas trop ce qui a incité Alberto Barbera, le directeur artistique de la Mostra, à sélectionner et surtout à placer en Compétition The Cut, le nouveau film de Fatih Akin. Peut-être est-ce par fidélité à un auteur récompensé auparavant au Lido (Soul Kitchen en 2009) ? Ou bien encore à cause de la gravité du sujet – le génocide arménien ? Mostra de Venise: jour 3, salade de poulpe Il existe un spécimen de film très populaire en festival – surtout à Berlin, mais désormais, hélas, aussi à Venise : l’équation grand sujet, nobles intentions, gros navet. Après le médiocre Loin des hommes d’hier, une purge bien pire nous guettait ce dimanche matin : The Cut, de Fatih Akin. INFO COLLECTIF VAN Forum d'Issy-les-Moulineaux : Le Collectif VAN marque ses 10 ans d'existence Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Durant deux jours, le stand du Collectif VAN sur le Forum d'Issy-les-Moulineaux a reçu la visite d’un public sensible à l’ouverture prônée par l'association. Si la thématique du génocide arménien a bien évidemment été à l’origine de la création de la structure, le Collectif VAN met un point d’honneur à sortir du cadre arméno-arménien et à s'inscrire dans le monde actuel : le partage des mémoires, la sensibilisation à la négation des génocides juif, tzigane, tutsi et darfouri, la lutte contre le racisme et les discriminations, le combat pour la défense des minorités et des droits de l’homme en Turquie, font partie des axes de travail de cette association isséenne qui a fêté ses 10 années d’existence en 2014. Durant deux jours, le stand du Collectif VAN a reçu la visite d’un public sensible à l’ouverture prônée par l'association. Si la thématique du génocide arménien a bien évidemment été à l’origine de la création de la structure, le Collectif VAN met un point d’honneur à sortir du cadre arméno-arménien et à s'inscrire dans le monde actuel : le partage des mémoires, la sensibilisation à la négation des génocides juif, tzigane, tutsi et darfouri, la lutte contre le racisme et les discriminations, le combat pour la défense des minorités et des droits de l’homme en Turquie, font partie des axes de travail de cette association isséenne qui a fêté ses 10 années d’existence en 2014. De nombreux élus d'Issy-les-Moulineaux, dont le premier d’entre eux, André Santini, Ancien Ministre, Député des Hauts-de-Seine, Maire d'Issy-lesMoulineaux, sont venus découvrir les stands du Forum de rentrée 2014 de la ville. Parmi eux : Paul Subrini, 1er Adjoint (Ressources Humaines, relations avec Grand Paris Seine Ouest (GPSO), Protocole, Administration générale), Thierry Lefèvre, Adjoint (Ville Numérique, Animation, Vie Associative, Préventionsécurité et Evaluation des politiques publiques), Alain Levy, Adjoint (Relations internationales et Européennes, et Communauté juive), et Arthur Khandjian, Adjoint (Démocratie Locale et Vie des quartiers, Communauté arménienne) Grâce à des liens d’amitié entretenus avec l'isséen Michel Bertrand, Président du Crossroad Issy Blues Club, un projet artistique porté depuis de nombreuses années par ce dernier, et mené en partenariat avec le Collectif VAN, se tiendra le jeudi 9 avril 2015 (salle à préciser). Ce concert de blues, qui sera organisé avec le soutien de la municipalité d'Issy-les-Moulineaux comme l’avait annoncé en 2013 l’Adjoint au Maire, Thierry Lefèvre, réunira des musiciens issus de la diaspora arménienne (et notamment ceux de la Bako's Family) : il marquera le 100e anniversaire du génocide arménien de 1915, sous le titre évocateur de « Les Arméniens ont le Blues ». Voir les photos dans notre photothèque : Le Collectif VAN au Forum d'Issy 2014 http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=367 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=82412 Le génocide et les technologies de mort Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction de Georges Festa d'un article en espagnol d'Alberto López Girondo publié sur le site Tiempo Argentino, mise en ligne sur le site Armenian Trends - Mes Arménies le 7 septembre 2014. Armenian Trends - Mes Arménies dimanche 7 septembre 2014 Le génocide et les technologies de mort : entretien avec Claire Mouradian par Alberto López Girondo Tiempo Argentino (Buenos Aires), 20.04.2014 [L'universitaire, née en France, nous fait partager son analyse sur le génocide arménien, dont on commémore les 99 ans.] Le 24 avril 2014 a marqué le début, voici 99 ans, du génocide arménien, lors duquel près d'un million et demi d'êtres humains furent assassinés, en l'espace de quelques années, par le gouvernement des Jeunes-Turcs, au crépuscule de l'empire ottoman. Claire Mouradian est l'invitée à Buenos Aires du colloque intitulé précisément "En vísperas del centenario" [A la veille du centenaire], organisé par le Centro de Estudios de Genocidio de l'université Tres de Febrero, avec la Fondation Memoria del Genocio Armenio, au Centre Culturel Borges. L'universitaire franco-arménienne est directrice de recherches au CNRS et professeur à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris. Auteure de Caucase, terre d'empires (Armand Colin, 2005) et De Staline à Gorbatchev, histoire d'une république soviétique, l'Arménie (Ramsay, 1990), Tiempo Argentino a profité de cette belle opportunité pour réaliser un entretien, en lien avec l'actualité conflictuelle de la région. - Alberto López Girondo : Le titre de votre conférence, "Le télégramme comme instrument du génocide," retient l'attention. - Claire Mouradian : L'idée était de montrer que le télégramme, considéré aujourd'hui comme un moyen de communication de la modernité, d'un modèle de société qui progresse, d'un modèle d'administration, d'organisation du pays, fut aussi au centre de l'organisation du génocide arménien, ce que démontre la modernité du génocide. Il s'agit d'un élément, qui illustre un processus industriel, dans lequel s'est développé ce massacre. Il n'y avait pas de chambres à gaz, mais, grâce au télégraphe, les ordres étaient transmis et il constitua lui aussi un élément utile à la désinformation. - Alberto López Girondo : En quoi ? - Claire Mouradian : Il y avait des télégrammes secrets, réels, cryptés, mais d'autres aussi, qui étaient totalement contradictoires et différents. Talaat Pacha, le ministre turc de l'Intérieur, qui donna l'ordre d'extermination et qui dirigeait tout, envoyait toute une série d'ordres authentiques, lesquels étaient immédiatement détruits. Et une autre série de télégrammes camouflés ou chargés de désinformer. Tout cela est utilisé par le négationnisme pour déclarer qu'il n'est pas vrai que ces ordres furent donnés. Or l'on sait que Talaat, tout comme Enver Pacha, le ministre de la Guerre, et Saïd Halim Pacha, le Premier ministre, disposaient d'un télégraphe dans leurs bureaux, ainsi que le sultan Abd ul-Hamid dans son palais. - Alberto López Girondo : C'est la première fois que la technologie fut au service de la mort en masse ? - Claire Mouradian : Chaque époque possède sa technologie spécifique en vue de donner la mort. N'importe quelle technologie peut servir au bien ou au mal, tout dépend de son usage et de qui s'en sert. Ce que montre l'histoire du génocide, c'est que cette technologie servit à ce moment-là à la mise en œuvre du génocide et à son occultation. - Alberto López Girondo : Quelle est aujourd'hui la situation du révisionnisme en Turquie ? - Claire Mouradian : Le négationnisme se porte très bien. Même si, avec les nouvelles technologies, les autorités auparavant pouvaient dire ce qu'elles voulaient, maintenant il y a internet et les réseaux sociaux, et ce n'est plus aussi facile. - Alberto López Girondo : Ce n'est pas un hasard si le Premier ministre Erdogan méprise et interdit Twitter et YouTube... - Claire Mouradian : En réalité, la Turquie a toute une série de problèmes, parmi lesquels le génocide arménien tient une grande place. Ils essaient de répondre aux questions posées par les Kurdes, les Druzes, les alévis, les musulmans, les Grecs. Mais les couches intellectuelles et une grande partie de la société civile ont compris qu'il existe des sujets qu'il convient de prendre en compte. Pas pour les Arméniens, mais pour eux-mêmes, car ce sont des thèmes qui concernent la démocratie, il s'agit d'une question qui touche à la paix. Une lutte est menée parmi ceux qui sont à l'origine de ce combat et l'on constate des avancées dans la société civile, mais pas dans les institutions. Car l'Etat dépense des millions dans le négationnisme, principalement aux Etats-Unis, en France, en Argentine, et la société se radicalise, les uns pour, et les autres contre, le fait d'admettre ce sujet. - Alberto López Girondo : Or la Turquie demande à entrer dans l'Union Européenne. - Claire Mouradian : (rires) Dans ce cas, je demanderai l'asile en Argentine ! - Alberto López Girondo : En fait, toute cette partie du Caucase ressurgit périodiquement comme un lieu instable. Songeons aux implications de la crise qui se développe en Ukraine. - Claire Mouradian : Cette région, tout comme le Moyen-Orient et les Balkans, subit les conséquences de la fin des empires. Depuis la disparition des empires coloniaux (cas de l'empire ottoman et de celui des tsars) et de l'Union Soviétique, chacun de ces peuples tente de se faire une place au soleil, de faire valoir ses droits. Ceux qui ont perdu, tentent aujourd'hui de recouvrer leurs zones d'influence. La Russie est présente dans le Caucase depuis cinq siècles, depuis la conquête de Kazan et d'Astrakhan, à l'embouchure de la Volga dans la mer Caspienne. Après s'être battue cinq siècles pour conquérir cette région, elle ne va pas l'abandonner en quelques années. - Alberto López Girondo : La Turquie a été traditionnellement un obstacle pour les tsars. - Claire Mouradian : Oui, mais elle aussi fut un empire conquérant. Les vainqueurs y coexistent avec les vaincus et ceux qui observent du dehors. Il s'agit d'une zone où s'entrecroisent de multiples tensions, entre empires anciens et empires actuels, des religions - musulmans, chrétiens, Juifs -, l'Est et l'Ouest, la Guerre froide. Une zone faite d'identités multiples, sans identité claire. - Alberto López Girondo : Une sorte de choc des civilisations, comme on dit. - Claire Mouradian : Un choc contradictoire. Il existe des Arméniens d'Arménie, des Arméniens du Caucase, conquis par Moscou à l'époque soviétique. De fait, aujourd'hui, à Moscou vivent deux millions de travailleurs arméniens, mais aussi azéris, ceux que l'on appelle les "Peaux-Noires" qui, lorsqu'ils se trouvent en Occident, sont considérés comme Russes ou soviétiques. Il s'agit d'une région instable qui se prête aux jeux de guerre, d'un échiquier qui prolonge, d'une autre manière, la Guerre froide. - Alberto López Girondo : Peut-il y avoir une autre solution que celle d'une guerre dévastatrice ? - Claire Mouradian : (rires) Je ne suis qu'une historienne, pas une politicienne, ni une voyante ! En tant que citoyenne, je pense que la meilleure solution serait une fédération, car ce sont des peuples complémentaires avec une histoire commune. Or personne ne veut d'une fédération, vu les mauvais souvenirs de l'époque tsariste et de Staline. L'idée de fédération est associée à l'Union Soviétique et rappelle de terribles souvenirs. Le Karabagh (une enclave à majorité arménienne en Azerbaïdjan) représente un problème pour nous, les Arméniens, mais qui veut réellement la paix au Karabagh ? Le gouvernement utilise la question arménienne et azérie comme un thème sécuritaire avant les élections, mais pas comme un problème de démocratie. Les oligarques du monde des affaires préfèrent une solution instable pour des questions de "business," les marchands d'armes préfèrent la guerre pour vendre des armes. Les diplomates préfèrent un conflit pour faire de la diplomatie. Les grandes puissances préfèrent l'instabilité, parce qu'elles en tirent les ficelles. - Alberto López Girondo : La paix n'est pas très sexy. - Claire Mouradian : Elle ne profite ni aux trafiquants, ni aux négociants, ni aux diplomates, parce qu'ils perdraient leur travail, ni aux responsables politiques, ni aux grandes puissances. Elle ne convient à personne, sauf les gens ordinaires. Dans la Turquie d'aujourd'hui, les jeunes générations et les générations moyennes n'ont pas vu d'Arméniens. Il existe là-bas 80 millions d'habitants et environ cinquante mille crypto-Arméniens [Arméniens cachés]. En Azerbaïdjan, personne ne voit non plus d'Arméniens; or, autrefois, les populations vivaient côte à côte. Je vais vous raconter une histoire : en 2004, alors qu'ils participaient à une formation sous l'égide de l'OTAN à Budapest, un officier azéri, Ramil Safarov, a assassiné à coups de hache, alors qu'il dormait, Gourguen Margarian, un lieutenant de l'armée arménienne. Il fut condamné à la prison à vie, mais en vertu d'accords internationaux, Safarov fut extradé vers l'Azerbaïdjan en 2012. Il y fut accueilli en héros, gracié par le président Ilham Aliyev, et promu en grade. Comment peut-on rétablir la confiance pour obtenir la paix de cette manière ? Et la communauté internationale est ambiguë à ce sujet. En Europe, il y avait un projet de Partenariat Oriental du Caucase, une sorte d'association économique et culturelle, visant à rapprocher les pays caucasiens de l'Union Européenne. Le projet concernant l'Azerbaïdjan était qu'il se transformât en une sorte de Suisse, un pays idéal. On disait que, pour résoudre le conflit avec l'Arménie, il fallait faire appel au droit à l'intégrité territoriale. Or on demande à l'Arménie de résoudre les conflits conformément à l'autodétermination des peuples. Alors ? L'Arménie a un problème avec l'énergie électrique, parce qu'elle possède une centrale, Medzamor, près de la frontière avec la Turquie, qui a souffert des conséquences d'un tremblement de terre en 1988. Elle produit 40 % de l'électricité du pays. L'Arménie subit un blocus et n'arrive pas à obtenir de l'énergie, mais personne ne veut d'une ouverture de la centrale. La Russie a aidé à l'ouvrir. Actuellement (en décembre dernier, en même temps que le Président Vladimir Poutine poussait à la signature d'un accord avec Viktor Yanoukovytch, il agissait avec le gouvernement arménien), un accord douanier a été conclu avec Moscou. Il venait en parallèle avec celui que proposait aussi l'Union Européenne à l'Ukraine. Mais l'U.E. n'offrait ni argent, ni soutien. D'un autre côté, l'U.E., quarante ans après, n'a pas réussi à faire partir la Turquie de Chypre, et Chypre se trouve en Europe. Qui plus est, l'Arménie ne possède ni gaz, ni pétrole, ni richesses. Aujourd'hui, l'Arménie n'a confiance ni dans la Turquie, ni dans l'Azerbaïdjan. Quelle autre voie s'ouvre à elle ? - Alberto López Girondo : Quel est donc l'avenir du peuple arménien ? - Claire Mouradian : Je vais vous dire quelle est la différence entre un optimiste et un pessimiste : l'optimiste déclare "Quel malheur ! On ne peut pas être pire !" Le pessimiste dit : "Mais si ! Mais si !" En Arménie, le pessimiste apprend le turc, l'optimiste apprend l'anglais, et le réaliste apprend la kalachnikov [jeu de mots entre apprendre et prendre, se saisir du fusil - note d'A.L.G.]. D'autres disent qu'ils troqueront une histoire glorieuse contre un meilleur emplacement géographique. Les Arméniens sont restés chrétiens et ont subi les invasions des Perses, des Mèdes, des Azéris, des Byzantins, des Arabes, des Seldjoukides, des Ottomans, des Druzes, des Soviétiques, et nous sommes toujours là. A travers l'histoire, nous observons que le pays s'est rétréci, mais que la population s'est dispersée à travers le monde. Si l'Arménie a survécu, c'est parce qu'il s'agissait de petits royaumes et non d'un Etat-nation. Lorsque Ninive est tombée, l'empire assyrien a disparu, alors qu'en Arménie, lorsqu'un centre tombait, un autre réapparaissait. D'un côté, la diaspora peut être une perte, puisque beaucoup de gens s'assimilent et que les nouvelles générations deviennent françaises, argentines ou américaines. Mais c'est aussi une force, car les partis politiques arméniens se sont formés en diaspora, de même que le premier journal arménien, qui fut publié en Inde. - Alberto López Girondo : Cette idée d'une patrie sans patrie. - Claire Mouradian : Officiellement, en Arménie, vivent trois millions de personnes, mais le chiffre réel est inférieur, environ deux millions et demi. La diaspora est indubitablement plus nombreuse. Deux millions en Russie, 400 000 en France, un peu plus de 100 000 en Argentine. - Alberto López Girondo : Quel est le secret de la survie du peuple arménien ? - Claire Mouradian : Bonne question. D'un côté, la religion nationale, l'alphabet et une idée nationale précoce. La force que revêt la langue est frappante, l'idée d'une patrie sans patrie. Il y a des gens qui, au lieu de la croix portée autour du cou, ont un alphabet. Et je crois que la force des volontaires est plus grande que celle des mercenaires. Il reste l'idée qu'il existe une patrie, aussi loin soit elle, parfois. Il s'agit plus de la force de la pensée que de la force matérielle. Honnêtement, je ne sais pas si l'Arménien survivra, je pense que la situation est très difficile, parce que très fragile face aux empires. - Alberto López Girondo : Pensez-vous revenir dans la terre promise ? - Claire Mouradian : Ceux qui sont revenus parfois se sont rendus compte que le pays idéal était une chose et le pays réel, une autre chose. Et beaucoup de gens s'assimilent là où ils sont nés. ___________ Source : http://tiempo.infonews.com/nota/8270/el-genocidio-y-las-tecnologiaspara-matar Traduction de l'espagnol : © Georges Festa - 09.2014 http://armeniantrends.blogspot.com/2014/09/le-genocide-et-les-technologiesde-mort.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=82415 Presse arménienne : Revue du 5 septembre 2014 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 5 septembre 2014. Ambassade de France en Arménie Revue de la presse arménienne du 5 septembre 2014 I. Sommet de l’OTAN/ Conflit du HK 1. Rencontre Sarkissian-Aliev en marge du sommet de l’OTAN/ La participation du Président Sarkissian au sommet de l’OTAN au Pays de Galles constitue le principal sujet d’actualité, les quotidiens appréciant, toutes tendances confondues, la participation de l’Arménie au plus haut niveau à ce sommet. Joghovourd rappelle que l’Arménie n’avait plus été représentée au sommet de l’OTAN par son Président depuis 2008. RFE/RL cite le député du parti Héritage d’opposition, Tevan Poghossian, et le politologue Richard Giragossian, tous deux étant d’avis que la participation du Chef de l’Etat arménien à ce sommet traduit l’importance que Erevan accorde à ses relations avec l’Alliance atlantique. Selon M. Giragossian, cette participation constituerait aussi un message à l’intention de Moscou, « qui ne cesse d’armer l’Azerbaïdjan », que l’Arménie dispose d’une autre stratégie de sécurité. Hayastani Hanrapetoutioun et Hayots Achkhar reproduisent des extraits du discours du Président Sarkissian en marge de ce sommet, celui-ci ayant rappelé que l’Arménie, en tant que partenaire de l’OTAN, participe à l’ISAF depuis février 2010, et qu’en juillet 2011 elle avait triplé son contingent en Afghanistan, les soldats arméniens ayant acquis une expérience importante en matière de maintien de la paix au cours des quatre dernières années. Il a tenu à remercier l’Allemagne, sous le commandement de laquelle le contingent arménien effectue son service. Le chef de l’Etat arménien a fait valoir qu’en Arménie, l’on connaissait bien la valeur de la sécurité et de la paix. Il a mis en garde l’Alliance contre l’ajout d’éléments de texte pro-azerbaïdjanais à la déclaration finale du Sommet qui serait recherché par la Turquie : « Demain, dans cette même salle, sera adopté un document qui a trait à la sécurité de mon peuple et à la paix dans la région. Il y a deux options : soit ce sommet adoptera le positionnement du Groupe de Minsk de l’OSCE, qui est la seule structure internationale ayant pour mandat de traiter le conflit du Haut-Karabakh, soit il succombera à nouveau aux pressions exercées par un autre Etat membre et visant à sauver la face de notre voisin qui se comporte en dictateur à l’égard de son propre peuple ». Et d’ajouter que cette deuxième option ne pourrait conduire à des résultats positifs. « Soit c’est la raison et l’aspiration à la paix qui l’emporteront, soit seront à nouveau silencieusement encouragées la xénophobie, la rhétorique militariste et les futures provocations coûtant des vies humaines », a souligné le Président Sarkissian. Par ailleurs, l’ensemble de la presse fait état de la rencontre Sarkissian-Aliev en marge du sommet de l’OTAN, dans la soirée du 4 septembre, à l’initiative du Secrétaire d’Etat américain, John Kerry. Les trois hommes se seraient entretenus pendant environ deux heures en présence des Ministres des Affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais. Selon le service de presse de la présidence arménienne, ont été discutées des questions relatives à l’étape actuelle des négociations et aux perspectives de règlement. Les parties ont présenté leur position dans le processus de négociation. « Le Secrétaire d’Etat Kerry a une fois encore souligné l’absence d’alternative au règlement pacifique du conflit, l’exclusion d’une escalade et appelé les parties à prendre des mesures de renforcement de la confiance et à faire montre d’une volonté politique de parvenir à un règlement à l’amiable ». Disposant encore de peu d’informations quant à cette rencontre, les quotidiens s’abstiennent, à ce stade, de commentaires. Jamanak relève que quel que soit le résultat de cette réunion, le fait même de la rencontre des Présidents est un événement positif, d’autant qu’elle s’est tenue peu de temps après le sommet de Sotchi. Pour Haykakan Jamanak, en organisant cette rencontre, la partie américaine aurait voulu compenser l’avantage pris par Moscou après le sommet de Sotchi. Selon le quotidien, la partie française, qui avait proposé dès mai dernier d’accueillir un sommet arméno-azerbaïdjanais, se trouverait désormais dans l’embarras, les deux autres pays coprésidant le GDM ayant réussi à organiser des rencontres de haut niveau. Avant la réunion trilatérale avec John Kerry, les Présidents Sarkissian et Aliev ont eu des entretiens séparés avec le Président Hollande. Selon le service de presse du Président arménien, MM. Sarkissian et Hollande ont noté la par faite entente et les relations cordiales entre la France et l’Arménie dans tous les domaines. Les deux Présidents ont évoqué un large éventail de questions, dont le conflit du HK et son règlement pacifique, et, dans ce contexte, la prochaine rencontre entre les Présidents d’Arménie et d’Azerbaïdjan à l’initiative de la partie française. Les deux Présidents ont en outre eu un échange sur la situation dans cette région et les défis auxquels celle-ci est confrontée. Ils ont également évoqué la mise en place des engagements bilatéraux conclus au plus haut niveau, ainsi que la coopération franco-arménienne dans le cadre de diverses organisations internationales. II. Politique intérieure 1. Le Gouverneur du Siounik démissionne pour être promu/ L’ensemble de la presse fait état de la démission du Gouverneur du Siounik, Vahé Hakobian, pour être nommé Président du Comité de l’eau du Ministère de l’Aménagement territorial, l’ex-président, Andranik Andreassian venant de démissionner de son poste pour des raisons inconnues. Plusieurs quotidiens relèvent, citant diverses sources, que l’ex-Gouverneur du Siounik, Souren Khatchatrian, qui avait démissionné suite à une fusillade meurtrière dans laquelle son fils et son garde du corps étaient impliqués pourrait à nouveau être nommé Gouverneur... III. France-Arménie 1. Valérie Boyer a déposé une nouvelle proposition de loi pénalisant la négation des génocides du XXème siècle et des crimes contre l’humanité/ C’est ce qu’écrit Hayastani Hanrapetoutioun en « une » citant les Nouvelles d’Arménie. La députée a jugé injuste que seule la négation de la Shoah soit à ce jour sanctionnée par la loi Gayssot, alors que deux génocides sont reconnus officiellement par la France. 2. Jean Jaurès honoré en Arménie/ Azg relève, citant un article des Nouvelles d’Arménie, que pour marquer les 100 ans de la mort de Jean-Jaurès, une forte délégation de députés et de militants de la Cause arménienne de France, conduite par Bruno Le Roux, à l’invitation de la FRA/Dachnaktsoutioun et du Comité de défense de la Cause arménienne, effectue actuellement une visite à Erevan. La délégation sera reçue par les autorités arméniennes et se rendra au Monument du Génocide. Elle entendra à l’Université française une conférence, ce 5 septembre, sur le thème « Jean Jaurès et les Arméniens », prononcée par l’historien Vincent Duclerc, biographe de Jaurès. Rédaction : Meri Hakobian http://www.ambafranceam.org/IMG/pdf/20140905.pdf?4835/8eceaa275499e45978773d2a933f2ed3bfc 59406 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=82417 Collectif VAN : l'éphéméride du 8 septembre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 8 septembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 8 septembre 1855 -- Fin de la guerre de Crimée : la Russie capitule après la prise par le général Mac-Mahon de la tour Malakoff (Sébastopol). La guerre de Crimée oppose depuis 1853 l'Empire ottoman (allié à la France et à la GrandeBretagne) à la Russie qui veut annexer Constantinople et les Détroits du Bosphore et des Dardanelles. L’Internaute.com http://www.linternaute.com/histoire/jour/8/9/a/1/0/1/index.shtml 8 septembre 1914 -- Empire ottoman : le gouvernement turc a aboli les Capitulations (les droits commerciaux et judiciaires des Européens dans l'Empire ottoman). ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1914 http://www.armenian-genocide.org/1914.html 8 septembre 1914 -- Empire ottoman : le Hollandais Louis-Constant Westenenk, nommé en avril 1914 inspecteur à Erzerum (secteur Nord), pour y mettre en oeuvre les réformes prévues dans les provinces arméniennes, est convoqué au ministère de l’Intérieur. Le ministre Mehmed Talât lui signifie son congé. ** (Andonian, 1925 :10). Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf 8 septembre 1915 -- Empire ottoman : même la communauté arménienne de Constantinople, que bien des historiens considèrent encore comme ayant été épargnée, est touchée, quoique plus partiellement, par les ordres de déportation. Outre l’élite intellectuelle arménienne de la capitale qui fut envoyée à la mort dès le 24 avril 1915, plusieurs vagues de déportation touchèrent les Stambouliotes. Le 8 septembre 1915, alors que les premiers convois étaient partis, l’ambassadeur Pallavicini note que « les expulsions des Arméniens de Constantinople subissent un arrêt, par suite, dit-on dans les milieux du Comité Union et Progrès, des démarches énergiques de l’ambassadeur d’Amérique. Des membres dudit Comité ont cependant déclaré: “Nous nous sommes arrêtés pour le moment, mais nous trouverons toujours moyen de nous défaire de tous les Arméniens”». Quelques semaines après, ces menaces sont mises à exécution. « Selon une source digne de foi, écrit le chargé d’affaires allemand Neurath, le gouvernement turc, contrairement à toutes les assurances, a décidé de déporter également les Arméniens de Constantinople ». Imprescriptible.fr : axes de déportation et camps de concentration en Syrie-Mésopotamie (1915-1916) ; LA DEUXIÈME PHASE DU GÉNOCIDE http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p1a 8 septembre 1915 -- Empire ottoman : journal d'un résident étranger de la ville de B. {Tarsus} sur une section de la ligne. La marmite bout de plus en plus fort. Un autre train spécial emporte presque tout ce qu'il restait d'Arméniens de B.... a été avec sa famille brutalement emmené, ce matin, « étant un homme dangereux qui avait tenté de secourir des déportés. » Les habitants de Tallas sont arrivés ici la nuit dernière. Ils racontent des choses bien tristes. Imprescriptible.fr : Le chemin de fer d'Anatolie http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d46.htm 8 septembre 1915 -- Empire ottoman : il a été rapporté qu’ à Bozanti il y avait 5000 déportés arméniens. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (July-September) http://www.armenian-genocide.org/1915-3.html 8 septembre 1919 -- Empire ottoman : en juin 1916, une statistique, très approximative, fait état de 2 400 survivants pour le Sassoun, de 4 à 5 000 pour la plaine de Mouch, mais presque aucun survivant pour la ville de Mouch. Ces chiffres traduisent l'ampleur des massacres de masse et les conséquences irréversibles de la catastrophe qui s'est abattue sur la région. C'est ce que confirme le nombre peu élevé de réfugiés arméniens originaires du vilayet de Bitlis et présents, en 1919, dans les camps et les casernes d'Alep et de Beyrouth déversoirs de la déportation. Le 8 septembre 1919 dans la caserne de Beyrouth, sur 3 780 réfugiés, 33 sont de Bitlis et 56 de Mouch. CDCA, Actualité du génocide des Arméniens, préface de Jack Lang, Paris, Edipol, 1999. Imprescriptible.fr : colloque CDCA (1998) / L'actualité du génocide des Arméniens http://www.imprescriptible.fr/cdca/mouch 8 septembre 1922 -- Empire ottoman : Smyrne était majoritairement turc et opposé à la domination grecque. Les monarchistes au gouvernement renièrent leur programme électoral et sous couvert de maintien de l'ordre entamèrent une politique expansionniste. Ce fut une nouvelle guerre gréco-turque. Cependant, depuis le retour au pouvoir de Constantin, les Occidentaux se méfiaient de la Grèce. Celle-ci ne pouvait plus compter sur la même aide qu'en 1918. Toutes les demandes de prêts, d'armes, de munitions, voire de vivres furent rejetées. La Turquie, menée par Mustafa Kemal opposa une forte résistance. Le nationalisme grec se heurtait au nationalisme turc. L'offensive grecque sur Ankara en mars 1921 fut un désastre. En mars 1922, la Grèce se déclara prête à accepter la médiation de la Société des Nations. L'attaque menée par Mustafa Kemal le 26 août 1922 obligea l'armée grecque à se replier devant l'armée turque, en pratiquant la politique de la terre brûlée et ravageant les villes et les campagnes. Les Turcs commirent à leur tour des atrocités contre les populations grecques. Smyrne, évacuée le 8 septembre, fut incendiée. On estime que 30.000 Chrétiens furent alors tués. ******* Extrait du 4ème chapitre du livre de E. Dourmoussis, La vérité sur un drame historique, la catastrophe de Smyrne. « Le matin du 9, alors que la cavalerie turque entrait dans Smyrne, les tchetés étaient à Bournabat, dans la banlieue de Smyrne. Le correspondant spécial du Daily Mail M. Wara Price, télégraphiait le 9 que les tchetés tuaient, brûlaient, pillaient. La veille, 8 septembre, au moment où la cavalerie turque avait traversé Bournabat (qui est à une dizaine de kilomètres de Smyrne), deux coups de feu avaient été tirés sur elle du jardin de la maison de M. Lafontaine, une des plus vieilles et importantes familles franco-françaises de Smyrne. Les agresseurs n'avaient pas été retrouvés, mais, en représailles, la maison avait été saccagée. Imprescriptible.fr : La Catastrophe de Smyrne http://www.imprescriptible.fr/documents/smyrne1922.htm Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Id%C3%A9e 8 septembre 1939 -- Les Allemands occupent la ville de Lodz (Pologne centrale), où vivent 233 000 juifs. Beaucoup d'entre eux parviennent à fuir vers la partie de la Pologne occupée par l'U.R.S.S. Les habitants juifs constituaient le tiers de la population totale de la ville. Toutes les organisations juives y étaient actives, et Lodz possédait ses propres journaux juifs. 60 personnes, des juifs pour la plupart, sont assassinées par les nazis à Konskie (Pologne). La Wehrmacht assassine 150 juifs à Trzebinia (district de Cracovie). La Wehrmacht fusille 41 juifs dans le village de Krasnosiele Lesny (district de Makov Mazoviecki, Pologne). L'armée allemande occupe la ville de Skiernievice (province de Lodz, Pologne centrale), où vivent 4 500 juifs. Des juifs ont habité la ville à partir de la seconde moitié du XVIe siècle. On compte parmi eux des érudits célèbres, tel Rabbi Meïr Yahiel Levi Holzstock. Les Allemands occupent Ostrov Mazoviecki (province de Varsovie), où vivent 7 000 juifs. Ils se livrent à un pogrome au cours duquel 50 juifs sont assassinés. Plusieurs juifs sont fusillés lors de l'entrée des troupes allemandes à Zyrardov (province de Varsovie), dont la communauté compte 3 000 âmes. 150 juifs sont assassinés et la synagogue est brûlée quand les troupes allemandes occupent Rypin (province de Bydgoszcz, Pologne), où vivent 2 500 juifs. Rypin se trouve incorporé dans le Reich allemand et fait désormais partie de la province de Dantzig (Prusse occidentale, aujourd'hui Gdansk). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#08 8 septembre 1942 -- 2 000 juifs de Horodenka (Galicie, R.S.S. d'Ukraine) sont assassinés au cours d'une Aktion de trois jours déclenchée par la Schutzpolizei aidée par la police ukrainienne. Un convoi de 1 000 juifs quitte le camp de concentration de Theresienstadt pour Minsk¬Trostinets (R.S.S. de Biélorussie), où les déportés sont fusillés dès leur arrivée. Un deuxième convoi de 1 000 juifs, hommes et femmes, quitte le ghetto de Theresienstadt pour Brest-Litovsk. Là, ils montent dans des wagons à ciel ouvert qui les conduisent 10 kilomètres après la gare de Minsk. Des SS armés entourent le convoi. Les juifs doivent descendre et sont dépouillés de tous leurs biens. 44 juifs vigoureux sont choisis pour décharger les bagages. Tous les autres montent à bord de camions où ils sont asphyxiés par les gaz d'échappement. Leurs cadavres sont enterrés dans des fosses communes creusées dans la forêt de Maly Trostinets. Les 44 juifs restants sont conduits au camp de Maly Trostinets, où des centaines de juifs se trouvent déjà internés. Ils sont soit fusillés, soit pendus, soit assassinés d'une autre manière par les SS. Quand l'armée soviétique approche du camp, il est incendié. 25 prisonniers parviennent à s'enfuir, mais 4 seulement survivront. Un huitième transport de 1 000 juifs, dont 238 enfants, quitte le camp de regroupement de Malines (Belgique) pour le camp d'extermination d'Auschwitz. 34 déportés seulement survivront jusqu'à la libération du camp, en 1945. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#08 8 septembre 1943 -- Invasion par les troupes allemandes de la zone italienne où les juifs étaient protégés (grandes rafles sur la Côte d'Azur) : l'Italie fasciste de Mussolini se voit généralement gratifiée d'avoir protégé les Juifs dans ses zones d'occupation. Ainsi, dans les sept départements français occupés par l'armée italienne entre novembre 1942 et le 8 septembre 1943, l'administration militaire a refusé toute déportation et n'a pas hésité à rappeler à l'ordre les autorités du régime de Vichy quand elles s'en prenaient à des Israélites. De ce fait, de nombreux Juifs de France affluent dans la zone italienne, où les rafles et les déportations commencent en revanche à leur tour dès l’arrivée des Allemands. La nouvelle de l’armistice italien, survenu le 8 septembre 1943, attise la détermination des nazis à passer à l’action et à étendre les mesures antijuives dans les derniers lieux de retraite de l’armée italienne. Il s’agit de mettre en application les instructions du S.S. Röthke dont les grandes lignes sont les suivantes : - les arrestations doivent toucher tous les Juifs sans exception : Français et étrangers. - Pour la réussite de l’opération, des antisémites français doivent être utilisés pour dénoncer des Juifs « camouflés » ou « planqués ». Des rémunérations sont proposées pour encourager les dénonciateurs. - Aucune intervention de la part des autorités françaises ne doit être acceptée, sauf si celles-ci participent à l’opération. Les Alpes-Maritimes représentent, par ailleurs, un symbole de résistance à la « solution finale ». Les réfugiés juifs qui y viennent, trouvent souvent accueil, protection et secours. La « chasse aux Juifs » dans les Alpes-Maritimes prend, ainsi, une importance majeure pour les autorités allemandes qui dépêchent l’un des grands experts de la question: le Hauptsturmführer Aloïs Brunner, commandant de Drancy, lequel a déjà « réussi pleinement sa mission » en Autriche, en Grèce et en Allemagne. Dans ce cadre, tout un dispositif -de recherche, d’arrestation et de déportation de Juifsminutieusement préparé par les nazis, est exécuté. Les fortifications en Moselle http://lesfortsenmoselle.perso.sfr.fr/1939_1945_chronologie.htm JUIFS ET NAZIS DANS LES ALPES-MARITIMES (SEPTEMBRE 1943-AOÛT 1944) http://www.cg06.fr/cms/cg06/upload/decouvrir-les-am/fr/files/rr182juifsnazis.pdf Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Shoah 8 septembre 1943 -- Un convoi de 3 442 juifs quitte, Moravska Ostrava (Moravie, Tchécoslovaquie) pour le camp d'extermination d'Auschwitz, où les déportés sont assassinés à leur arrivée. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#08 8 septembre 2004 -- Turquie : dans un communiqué daté du 8 septembre 2004, la Fédération Internationale des Droits de l'Homme dresse un bilan de la situation des droits de l'Homme en Turquie. Elle évoque notamment la non reconnaissance du Génocide Arménien de 1915, insistant sur le renforcement des "pratiques étatiques négationnistes". CDCA http://www.cdca.asso.fr/s/rubrique.php?page=4&r=11 Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=56886 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée. GENOCIDE ARMENIEN Mostra de Venise: jour 3, salade de poulpe Les Inrocks 01/09/2014 | 09h42 Un gros navet, un bon Larry Clark, un film italien entre Mediapart et Groland et une fête digne d’”Eyes Wide Shut”: troisième jour à la Mostra de Venise, par Serge Kaganski. Spécimens Il existe un spécimen de film très populaire en festival – surtout à Berlin, mais désormais, hélas, aussi à Venise : l’équation grand sujet, nobles intentions, gros navet. Après le médiocre Loin des hommes d’hier, une purge bien pire nous guettait ce dimanche matin : The Cut, de Fatih Akin. Pour raconter le génocide arménien, ce qui ne manque pas de panache pour ce cinéaste allemand d’origine turque, Akin appuie (c’est le mot) sur tous les mauvais boutons : souci de l’image ripolinée, sentiments surjoués, scènes obligées, invraisemblances scénaristiques, musique surlignant tout au cas où ne comprendrait pas qui sont les bons et les méchants pourtant dessinés au gros feutre… On dirait du mauvais cinéma des années cinquante. Dès la première séquence, quand les Arméniens parlent anglais (alors que les Turcs s’expriment en… turc, allez comprendre), on sait que le film est mort. Et que la compète s’enlise. Heureusement, pour nous remettre, on enchainait avec Belluscone, Una storia siciliana, de Franco Maresco, présenté dans la section Orizzonti (équivalent de la Quinzaine). Désormais séparé de son compère Cipri, le trublion du ciné italien nous a bien vengé de la croûte de Fatih Akin, avec son humour, son mauvais esprit et son ironie mordante. Le film raconte les liens anciens entre Berlusconi et la mafia sicilienne et pour s’en faire une idée exacte, il faut imaginer un croisement entre Mediapart et Groland. Un éminent critique français a pourtant quitté le film au bout d’une demi-heure, me murmurant à l’oreille “pour l’analyse de la politique italienne au cinéma, je préfère de loin Francesco Rosi”. Non, je ne dirai pas son nom, mais il a tort : toujours à la limite de ployer sous son énergie, sa tchatche et sa drôlerie débordantes, Belluscone est un film revigorant, flippant et salvateur. Et Maresco est un spécimen unique en son genre. L’éminent critique m’a aussi fait part de son enthousiasme pour Retour à Ithaque de Laurent Cantet, présenté par les Giornate degli auteuri (Un certain regard version vénitienne). J’aime bien aussi ce mix franco-cubain de La Terrasse, Les copains d’abord et Marie Octobre, mais avec plus de réserve. Bien écrit et bien joué, le film décrit cinquante ans d’histoire cubaine à travers quelques personnages, comme Entre les murs sondait la France bien au-delà d’une salle de classe. Mais le dispositif de la bande de quinquas qui fait son bilan existentiel et règle quelques comptes est tellement éculé qu’il en devient un peu ingrat. Le film du jour Si j’en crois le sondage express effectué auprès de deux ou trois confrères français, je suis le seul à aimer The Smell of Us de Larry Clark, présenté aux Giornate degli auteuri. Ils me disent grosso modo, “c’est en roue libre, y a pas de scénar, on ne comprend pas la sociologie de ces jeunes Parisiens”. Je rétorque : hormis le fait que le film est tourné à Paris avec des comédiens français, The Smell of Us est du Larry Clark chimiquement pur que l’on pourrait résumer par youth&sex&drugs&rock’n’roll. Clark ne fait pas un cinéma sociologique mais existentiel et sensualiste : jeune ou vieux, fille ou garçon, hétéro ou homo, à Paris ou à Tulsa, l’énergie et le malêtre sont les mêmes. Les jeunes Parisiens qu’il filme glandent, font du skate, baisent, se prostituent, c’est sûr que c’est un sujet moins sérieux ou moral que la guerre d’Algérie ou le massacre des Arméniens, mais The Smell of Us est tellement plus vibrant et talentueux que Loin des hommes ou The Cut. Clark possède toujours la même puissance pour filmer des jeunes gens, des états, des sensations, érotiser ses plans (ce n’est pas qu’une question de nudité, mais aussi de cadrage, de grain d’image, de mise en sons…). En filmant le temps qui passe, les jeux, le sexe, la fatigue, la lassitude, le détachement, les corps, les visages d’angelots, la glissante chorégraphie des skate, il saisit une jeunesse belle, triste, poétique, mystérieuse, sombre, vivace, sauvage, suicidaire… C’est sûr, y a pas beaucoup de scénar, ni de bonne morale, dans The Smell of Us, mais le film évoque Genet, Fassbinder, Garrel, Pasolini… Lequel Pasolini est attendu dans les valises de Ferrara. Clark, Ferrara… heureusement que les irréductibles du ciné US viennent un peu secouer le cocotier de la Mostra. Sinon Ça y est, je me suis rendu à une fête, une vraie. Une teuf étonnante à tous points de vue. D’abord parce que les organisateurs étaient Unifrance et Variety. Hein ? L’institution publique française et la bible du showbiz ricain ? La carpe et le lapin ? Oui. Quelle position sur l’exception culturelle fallait-il tenir sans froisser personne ? Espérons que c’est Variety qui réglait l’addition, qui devait représenter quelque chose comme le budget annuel du ministère de la Culture selon nos estimations bourrées. Oui, parce que je l’ai pas encore dit, mais la sauterie avait lieu au Saint Regis San Clemente, un palace gigantesque et somptueux comme sorti du Gatsby de Baz Luhrman, édifié à la place d’un ancien asile de fous filmé en son temps par Raymond Depardon : de vastes jardins, des enfilades de petits salons, des couloirs de 20 m de large et 2 km de long… Il y avait aussi un côté Shining, ou Eyes Wide Shut. Quel invité allait être sacrifié ? Les fantômes des fous de l’ex-asile allaient-ils surgir sanguinolents des ascenseurs, ou ramper sous les moquettes ? Brrr… Là-dessus, un orage d’une extrême violence s’abat sur la lagune, donnant à San Clemente des airs de Shutter Island. Adieu la garden party et la promenade autour de l’île, tout le monde bloqué à l’intérieur. J’ai tenu bon grâce à la mousse au chocolat, au prosecco, à un bouquet de bimbos et aux facéties des producteurs de Larry Clark. Le retour fut épique : pas tant le bateau que le kilomètre en vélo de la station de vaporetto à l’hôtel, sous les bourrasques. Venise serait-il en train de couler définitivement ? par Serge Kaganski le 01 septembre 2014 à 09h42 http://www.lesinrocks.com/2014/09/01/cinema/mostra-venise-jour-3-saladepoulpe-11521764/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82413 Mostra de Venise 2014 : The Cut Criticat dimanche 31 août 2014 16:51 De Charybde en Scylla, par Josué Morel On ne sait pas trop ce qui a incité Alberto Barbera, le directeur artistique de la Mostra, à sélectionner et surtout à placer en Compétition The Cut, le nouveau film de Fatih Akin. Peut-être est-ce par fidélité à un auteur récompensé auparavant au Lido (Soul Kitchen en 2009) ? Ou bien encore à cause de la gravité du sujet – le génocide arménien ? En tous cas ce n’est pas probablement pas pour son originalité. Akin avait pourtant vu les choses en grand : Kazan, Malick, Leone, Scorsese seraient ses influences, son film une fresque s’étalant sur dix ans et trois continents. Eh bien c’est raté. Et sérieusement. Pendant plus de deux heures, Nazaret (Tahar Rahim, d’abord un peu embarrassant en jeune forgeron baragouinant un anglais hésitant, puis insipide en muet plein d’abnégation) survit d’abord à l’horreur de la Première Guerre mondiale avant de partir à la recherche de ses deux filles dont il a été séparé suite à son enrôlement de force par l’armée turque. Le film repose sur une superposition de tranches narratives qui favorisent la synthèse des évènements tout en visant très certainement à restituer le sentiment de lassitude du héros, dont l’odyssée semble sans fin. Mais c’est aussi le défaut principal de The Cut : chaque segment est un bloc replié sur lui-même auquel Akin greffe un brin laborieusement une relance, pour prolonger l’avancée du récit. En découle le sentiment d’être face à un pudding scénaristique au rythme saccadé qui tente péniblement de réanimer la machine narrative, essoufflée à la conclusion de ses différentes étapes. Cette incapacité à pouvoir insuffler l’ambitieux projet d’un souffle épique n’est toutefois pas de la seule responsabilité de la narration : la mise en scène n’est pas en reste, et si le choix d’un sujet-mastodonte peut expliquer, à défaut de justifier, l’adoption d’un académisme lénifiant, rien n’excuse la laideur de l’ensemble, partagé entre petites horreurs plus drôles que navrantes (le début du film, situé dans un décor ressemblant davantage à Disneyland qu’à la Mésopotamie) et légères pointes d’abjection. Ainsi lorsque Nazaret prend dans ses bras sa belle-sœur agonisante, au milieu d’un camp de réfugiés assez lourdement reconstitué (on sent vraiment à l’écran un désir de faire sale), le chef opérateur s’amuse à composer un joli coucher de soleil bleuâtre, teinté de rose. Plus grave, le film alterne dans sa première partie l’anglais, le turc et l’arabe selon une logique pour le moins contestable : les Arméniens dialoguent en anglais, les Turcs vocifèrent dans leur propre langue, et le sauveur de Nazaret, sorte de Schindler avant l’heure, est le seul non-anglophone des personnages à ne pas apparaître comme un vil individu. Et lorsque quelques années plus tard, le héros se retrouve à Cuba face à un compatriote qui a refusé d’épouser sa fille à cause de sa jambe boiteuse, que fait-il ? Il cède à la pulsion de la vengeance, sort de son calme impérieux et tabasse puis détrousse le gaillard. Tout cela ne sent pas très bon, fermons donc les yeux et bouchonsnous le nez. http://www.critikat.com/panorama/festival/mostra-de-venise-2014/thecut.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82414 Mostra de Venise : le réalisateur Fatih Akin menacé de mort Le Figaro Par Pauline Le Gall Publié le 01/09/2014 à 12:38 Présenté ce week-end en compétition, le film du réalisateur germano-turc The Cut, qui traite du génocide arménien, n'a pas plu aux ultranationalistes turcs. Le magazine nationaliste Ötüken, a même lancé un appel au boycott en Turquie. Le réalisateur allemand d'origine turc Fatih Akin (Soul Kitchen) s'attaque, dans The Cut à un sujet peu traité au cinéma: le génocide arménien. Dans ce film présenté en sélection à la Mostra de Venise, il raconte l'histoire d'un père (Tahar Rahim) qui, ayant survécu aux massacres des Arméniens en 1915, se lance à la recherche de ses deux filles à travers le monde. Un sujet qui n'a pas plu aux ultranationalistes turcs. En conférence de presse, le réalisateur a expliqué avoir reçu des menaces de mort lui promettant le même sort que Hrant Dink, journaliste turc d'origine arménienne assassiné devant les locaux du journal Agos, à qui Akin voulait d'ailleurs consacrer un long métrage. Ces menaces sont le point culminant de la tension qui entoure le film depuis plusieurs semaines. La Turquie n'a jamais reconnu le génocide arménien, perpétué entre avril 1915 et juillet 1916, qui a tué un million deux cent mille personnes. La Turquie est «mûre pour ce film.» Selon les autorités turques, le massacre a décimé cinq cent mille personnes. Mais pour le réalisateur Fatih Akin, qui s'est confié dans les colonnes de Der Spiegel, la Turquie est «mûre pour ce film.» Des déclarations immédiatement suivies par une riposte du magazine nationaliste Ötüken, qui a déclaré que le film ne serait montré dans aucun cinéma en Turquie. Ces derniers affirment que le film serait «la première d'une série d'initiatives destinées à pousser la Turquie à accepter le mensonge du génocide arménien.» Projeté à la Mostra de Venise, le sujet du film a été salué par le Guardian. S'il a déploré une certaine «simplicité émotionnelle», le journaliste Peter Bradshaw a rappelé que «cet épisode horrible de l'histoire [était] négligé au cinéma.» http://www.lefigaro.fr/culture/2014/09/01/03004-20140901ARTFIG00141mostra-de-venise-le-realisateur-fatih-akin-menace-de-mort.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82416 Palmarès académique à la Mostra de Venise "La faiblesse du cru vénitien 2014 est-elle le signe d'un recul de la place de la Mostra dans la géopolitique festivalière, ou celui d'une relative faiblesse du niveau des films cette année ? Le niveau de la compétition était certes faible, et le palmarès a au moins eu le mérite d'ignorer ses plus indignes représentants [dont] The Cut, la fresque historique de Fatih Akin sur le génocide arménien". Le Monde.fr | 06.09.2014 à 20h54 • Mis à jour le 08.09.2014 à 08h16 | Par Isabelle Regnier (Venise, envoyée spéciale) En décernant, samedi 6 septembre au soir, le Lion d'or à A Pigeon Sat on a Branch Reflecting on Existence de Roy Andersson (« Un pigeon s'assit sur une branche pour réfléchir à l'existence »), et le prix du meilleur réalisateur à Andreï Kontchalovski pour The Postman's White Nights (« Les Nuits blanches du postier »), le jury, présidé par le compositeur Alexandre Desplat, a primé à Venise un cinéma de la maîtrise. Auteurs d'œuvres qui leur ont valu par le passé honneurs des festivals et de la critique, le Suédois Andersson et le Russe Kontchalovski ont présenté, à cette 71e Mostra, des films plastiquement impressionnants, mais dont les scénarios, sans véritable tension, à la limite de l'encéphalogramme plat, ne traduisaient pas la moindre nécessité, pas la moindre inscription ni dans le présent, ni même dans quelque chose de plus intime qui relèverait d'une vision personnelle. Récompensé par le prix spécial du jury, Sivas, premier film du Turc Kaan Müdjeci, relève de la même catégorie, à ceci près que l'auteur n'a pas encore une œuvre derrière lui. ERRANCE À TÉHÉRAN Aux échelons intermédiaires du palmarès, le jury a visiblement privilégié les sujets sur la forme. Prix du scénario, Ghesse-ha (Tales), de Rakhshan BaniEtemad, se présente comme une errance dans les rues de Téhéran, qui tisse en pointillé un portrait de la société iranienne d'aujourd'hui. La réalisatrice la met en scène en collant aux canons du cinéma de Jafar Panahi et d'Abbas Kiarostami, mais sans jamais approcher la rigueur formelle de ses maîtres. En gratifiant le jeune Romain Paul du prix Marcello Mastroianni de la révélation masculine, le jury a mis un coup de projecteur sur Le Dernier Coup de marteau, deuxième long-métrage de la Française Alix Delaporte (la réalisatrice d'Angèle et Tony), qui relate sur un mode naturaliste, dégoulinant de bons sentiments, mais cadré par un scénario très scolaire, l'histoire d'un garçon qui vit avec sa mère, atteinte d'un cancer, dans une caravane, et qui voit arriver en ville son père, un chef d'orchestre, qu'il n'a jamais connu. FILM « À SUJET » Deuxième volet du travail du documentariste américain Joshua Oppenheimer sur les massacres des sympathisants communistes par l'armée indonésienne en 1965, The Look of Silence est par la force des choses, lui aussi, un film « à sujet », bien que sa mise en scène, sobre et intelligente, soit absolument irréprochable. En lui remettant le Grand Prix du jury, Tim Roth a pris la parole pour évoquer, d'un ton exalté, « l'expérience unique » que constitue selon lui la vision de ce film, en la comparant avec le fait de voir naître son enfant… Et puis il y a eu le doublé Adam Driver et Alba Rohrwacher, respectivement prix d'interprétation masculine et féminine pour Hungry Hearts, film italien tourné à New York par Saverio Constanzo. Ces prix sont les seuls à distinguer un cinéma en quête d'une forme d'expression un peu nouvelle, un peu contemporaine. UN CRU FAIBLE Le niveau de la compétition était certes faible, et le palmarès a au moins eu le mérite d'ignorer ses plus indignes représentants – The Cut, la fresque historique de Fatih Akin sur le génocide arménien, Fires on the Plain, le film de guerre hystérique de Shinya Tsukamoto, Manglehorn, de David Gordon Green, ou le lamentable Good Kill, d'Andrew Niccol. On regrette qu'elle n'ait pas intégré, au lieu de ceux-là, des films comme Hill of Freedom, délicate variation sentimentale du Coréen Hong Sang-soo dont la légèreté, la drôlerie, le suspense ont ravi, ou le formidable « Olive Kitteridge », mini-série de quatre heures produite pour la chaîne HBO. La faiblesse du cru vénitien 2014 est-elle le signe d'un recul de la place de la Mostra dans la géopolitique festivalière, ou celui d'une relative faiblesse du niveau des films cette année ? L'avenir le dira. Le jury avait en tout cas la possibilité de défendre d'autres options que celles qu'il a choisies, de raconter une autre histoire. En occultant totalement le Pasolini, d'Abel Ferrara, le Leopardi, de Mario Martone, 3 Cœurs, de Benoît Jacquot, La Rançon de la gloire, de Xavier Beauvois, 99 Homes, de Ramin Bahrani, il a tourné le dos à la frange la plus romanesque, la plus vibrante, la plus habitée de la compétition. http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/09/06/mostra-de-venise-lion-d-orau-realisateur-suedois-roy-anderson_4483251_3246.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82422 Edouard Nalbandian publie une tribune dans le Figaro NAM La tribune publiée samedi 6 septembre 2014 est intitulée “Génocide des Arméniens : Erdogan doit dire la vérité“. TRIBUNE - À l’occasion des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens de 1915, Ankara a l’obligation morale de reconnaître les faits, souligne le ministre arménien des Affaires étrangères. Edward Nalbandian est le ministre arménien des Affaires étrangères. Les opportunités manquées jalonnent l’histoire des relations internationales. La déclaration de Recep Tayyip Erdogan, à la veille du 99e anniversaire du génocide des Arméniens en est un exemple malheureux. Les notions artificieuses de « douleur commune » et de « mémoire juste » sont trompeuses. Ahmet Davutoglu n’a-t-il pas déclaré que « l’objectif principal de la déclaration d’Erdogan est de prévenir les efforts internationaux en vue de la reconnaissance du génocide » ? Au lieu d’étapes concrètes vers la réconciliation, voilà donc un appel visant à contrer la reconnaissance internationale du génocide des Arméniens. M. Davutoglu reprend aussi le refrain éculé de la commission d’historiens « afin de dégager la vérité ». Une institution compétente en la matière, l’Association internationale des chercheurs sur les génocides, a écarté cette idée en appelant Ankara à accepter des faits établis depuis longtemps. Nous avons besoin de progrès concrets et non pas de tactiques usées. La ratification des protocoles de Zurich, la normalisation des relations arméno-turques, l’ouverture de la frontière pourraient ouvrir la voie au difficile processus de réconciliation. La sous-commission sur la dimension historique qu’envisagent ces protocoles mettrait en œuvre un processus de dialogue débouchant sur la restauration de la confiance mutuelle entre nos deux nations. Il est impossible de le faire en remettant en question la réalité du génocide des Arméniens. M. Erdogan a encore souligné qu’en 1915 « de nombreux citoyens ottomans perdirent la vie, indistinctement de leur religion ou de leur origine », tentant par là d’égaliser moralement des pertes de guerre et un anéantissement systématique de civils ciblés sur leur origine ethnique ; en réalité, l’anéantissement systématique de civils arméniens perpétré en 1915 dans l’Empire ottoman est un génocide au sens de la Convention de 1948 sur la prévention et la répression du crime de génocide. Le président turc aurait-il donc oublié l’acte d’accusation du tribunal militaire turc de 1919 qui établit formellement que les massacres à grande échelle d’Arméniens furent une politique d’État et qui condamna à mort ses instigateurs ? N’aurait-il pas noté que Raphael Lemkin se référa à l’exemple arménien pour dégager le concept de génocide ? Dois-je rappeler que le 24 mai 1915, la France, la Grande-Bretagne et la Russie publiaient un communiqué conjoint avertissant ceux qui perpétraient ces atrocités qu’ils engageaient leur responsabilité personnelle pour « ces nouveaux crimes contre l’humanité et la civilisation » ? Le génocide des Arméniens fut bien planifié avec une intention génocidaire au-delà de tout doute raisonnable. Erdogan pose la question rhétorique de savoir « si un génocide s’était déroulé, y aurait-il encore des Arméniens vivant dans ce pays » ? Aujourd’hui, un grand nombre de Juifs vivent en Allemagne mais personne n’oserait remettre en question la réalité de la Shoah. Qu’il y ait encore quelques personnes pour le nier ne signifie pas qu’il y ait une « controverse ». Le négationnisme officiel imposé par l’État turc n’oblitère pas la factualité d’un génocide dont personne ne doute. La Turquie controverse avec elle-même. Esther Mujawayo, survivante du génocide des Tutsis, a rappelé devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU qu’aujourd’hui « la quatrième génération d’Arméniens attend encore ». Toute la communauté internationale attend que la Turquie reconnaisse le génocide des Arméniens. Le désir sincère de réconciliation doit être prouvé par la reconnaissance et la condamnation de ce crime. Le gouvernement turc ne doit pas s’empêcher d’emprunter ce chemin que des milliers de citoyens turcs ont déjà choisi. Ahmet Davutoglu a pris le compositeur Komitas comme exemple de l’action créatrice des Arméniens dans l’Empire ottoman. La « mémoire juste » devrait contribuer à faire connaître la vie de Komitas qui fut témoin du génocide. Elle devrait rappeler les horreurs qui le conduisirent à dire que « cette détresse nous rendra fou ». Elle devrait souligner qu’à partir de 1916 et pendant vingt ans, cette détresse l’amena à finir sa vie en hôpital psychiatrique. Le 24 avril 2003, lorsque nous avons inauguré la statue de Komitas à Paris, j’ai exprimé l’espoir que ce mémorial aux victimes du génocide des Arméniens puisse rappeler la mémoire des victimes de tous les génocides du XXe siècle, qu’il devienne un lieu de recueillement pour tous ceux qui considèrent que la tolérance, le respect de la vie et de la dignité humaine constituent un devoir permanent, que pourraient s’y incliner les enfants de ceux qui souffrirent dans leur chair et dans leur âme mais aussi les enfants de ceux qui causèrent ces souffrances. La route vers la réconciliation n’emprunte pas les sentiers tortueux de la négation mais les chemins droits et clairs de la mémoire et de la conscience car la réconciliation authentique ne signifie ni l’oubli du passé ni l’intoxication des jeunes générations par les fables négationnistes. La Turquie doit se réconcilier avec son propre passé afin de pouvoir construire son futur. Le président arménien a invité son homologue turc le 24 avril 2015, à l’occasion des commémorations du centième anniversaire du génocide des Arméniens. Nous formulons sincèrement le vœu que cette opportunité ne soit pas manquée et que le président turc sera bien à Erevan ce jour-là. dimanche 7 septembre 2014, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=103095 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82421 CONFLIT DU HAUT-KARABAKH Bakou satisfait de la position de l’OTAN sur le Karabagh NAM Le gouvernement azerbaïdjanais a félicité l’OTAN pour la réaffirmation de son soutien à l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan dans le conflit du Haut-Karabagh lors de son dernier sommet tenu au Pays de Galles. “Les alliés restent dans la même ligne concernant leur soutien à l’intégrité territoriale, l’indépendance et la souveraineté de l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la République de Moldovie“, ont affirmé le président américain Barack Obama et les dirigeants des 27 autres Etats membres de l’OTAN dans une déclaration commune adoptée vendredi. “Dans ce contexte, nous allons continuer à soutenir les efforts en vue d’un règlement pacifique des conflits dans le Caucase du Sud, ainsi que dans la République de Moldovie, sur la base de ces principes et des normes du droit international, la Charte des Nations Unies “ ajoutait la déclaration. L’OTAN avait adopté des termes pratiquement identiques lors de ses précédents sommets. Serge Sarkissian a évité de prendre part à ces rassemblements pour protester contre la non-utilisation de l’OTAN du principe de l’autodétermination des peuples défendue par l’Arménie dans le conflit du Karabagh. Une combinaison de l’autodétermination et de l’intégrité territoriale a été au cœur des propositions de paix du Karabagh faites par les États-Unis, la France et la Russie au cours de la dernière décennie. S’adressant au sommet jeudi, Sarkissian a mis en garde les dirigeants de l’OTAN contre l’inclusion de formulations pro-azerbaïdjanaises dans leur déclaration, soufflées par la Turquie. Il les a exhortés à adopter à la place “la langue du Groupe de Minsk de l’OSCE“, co-présidé par les Etats-Unis, la Russie et la France. L’appel de Sarkissian est clairement tombé dans l’oreille d’un sourd. L’Arménie n’a pas encore réagi à la déclaration de l’OTAN. L’Azerbaïdjan, en revanche, n’a pas tardé à se féliciter de ce document. Le chef de la politique étrangère du président Ilham Aliev, Novruz Mammadov, a déclaré vendredi soir que “la position de l’OTAN n’a pas changé.“ “Étant donné que l’OTAN est aujourd’hui l’organisme politico-militaire numéro 1, son soutien est très important“. lundi 8 septembre 2014, Claire ©armenews.com Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200 http://www.armenews.com/article.php3?id_article=103084 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82430 Un Azéri traverse la frontière et se constitue prisonnier auprès des forces du Haut Karabagh NAM Le 5 septembre à 18h10 sur la ligne frontalière arméno-azérie du nord-est de la République du Haut Karabagh, près du village de Verin Tchaïlou, un Azéri a franchi la ligne de contact pour se rendre aux forces arméniennes. Il s’agit d’un citoyen d’Azerbaïdjan du nom de Mamedov Zavit Samiroglu. Les autorités arméniennes ont informé à Stepanakert, le Comité de la Croix Rouge internationale. Nous avons appris quelques heures plus tard que Zavit Samiroglu habite dans la région de Tartar et qu’il serait le fis d’un des responsables de la police routière de la région de Tartar. Aurait-il perdu sa route ? Krikor Amirzayan dimanche 7 septembre 2014, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=103088 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82437 ARMENIE La chaude géopolitique du mois d’août ouvre la voie à un automne mouvementée en Arménie NAM Août 2014 s’est avéré être un mois chaud, non seulement dans le sens de la sécheresse sans précédent, mais aussi sur le plan géopolitique. L’Arménie est entrée dans le mois de Septembre avec un grand corps de questions cruciales qui exigent des solutions immédiates. Tout d’abord, il s’agit du règlement du conflit du Haut-Karabagh. L’escalade de la situation dans la zone du conflit du Karabagh et à la frontière arménoazerbaïdjanais à la fin de Juillet-début Août a continué jusqu’à ce que les forces arméniennes aient réussi à livrer des contre-attaques puissantes. Des experts arméniens, cité par les experts russes ont écrit que la dernière escalade des tensions a été inspirée par la Russie dans le but d’introduire des troupes dans la région. Par exemple, un membre de la Chambre publique pour les droits de l’homme auprès du Président de la Russie Maxim Shevchenko a écrit que les tensions au Karabagh étaient de montrer à l’Europe que la Russie a tous les leviers d’influence sur la situation au Haut-Karabagh. Le côté arménien, au niveau du ministre de la Défense, a déclaré qu’il n’a pas besoin de gardiens de la paix, et il a considéré comme de la prévention les tentatives de la Russie de “monopoliser“ le règlement du Karabagh. Le fait que Moscou n’ait pas réussi à atteindre cet objectif présumé a également été démontrée par la réunion des présidents de la Russie, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan qui a eu lieu à Sotchi le 10 Août et au cours de laquelle aucune résolution n’a été émise et aucune autre mesure n’a été exposée. Cependant, en tant que co-président américain du Groupe de Minsk James Warlick a déclaré à la fin du mois, que les présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan ont accepté l’invitation du président français François Hollande de se réunir à Paris à la fin Octobre. Mais avant cela, ils pourraient se voir au Pays de Galles, en marge d’un sommet de l’OTAN. C’est la deuxième question que l’Arménie devra résoudre - si le président Serge Sarkissian se déplace pour assister au sommet de l’OTAN ou non. Cette question est particulièrement importante dans le contexte de tensions entre l’Occident et la Russie. Moscou n’a pas été invité au sommet, et un voyage à Cardiff par Serge Sarkissian pourrait être mal perçu par Moscou. Toutefois, les experts disent que le refus du Sarkissian de faire le voyage sera une renonciation à de plus grandes possibilités. Il est à noter qu’il y a quelques jours, le Sénat californien a adopté une résolution en faveur de l’indépendance et du développement du Haut-Karabagh. Il existe des preuves que les États-Unis considèrent la possibilité de reconnaître l’indépendance de la NKR au niveau fédéral. Et l’échec de Sarkissian d’ assister au sommet de l’OTAN pourrait être interprété comme une renonciation de cette « proposition ». La transformation de Serge Sarkissian de « M. Oui » à « M. Non » est considérée par l’Occident et l’Iran voisin comme l’absence d’une politique étrangère souveraine en Arménie. En conséquence, les chefs d’Etat, qui sont invités à Erevan le 24 Avril 2015 pour les manifestations commémoratives à l’occasion du 100e anniversaire du génocide arménien, hésiteront d’accepter l’invitation ou non. Par ailleurs, le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian le 28 Août a assisté à l’investiture du président turc nouvellement élu Recep Tayyip Erdogan et lui a remis une invitation officielle. La réponse de M. Erdogan n’est pas encore connue - le plus probable est qu’elle dépendra aussi de savoir si l’Arménie est en mesure de mener une politique étrangère souveraine ou continuera à être dans la gamme de la politique russe. La réponse à cette question pourrait être déjà donnée en Octobre. Comme l’a dit le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev, la question de l’adhésion de l’Arménie à l’Union eurasienne sera résolue le 10 Octobre et le président Sarkissian a reconnu que tous les membres de l’Union eurasienne étaient heureux de l’adhésion de l’Arménie. Il y a aussi beaucoup de problèmes techniques, en particulier, ceux qui sont liés au fait que la Géorgie pourrait reconsidérer son régime de libre-échange avec l’Arménie, ne permettant pas le passage en franchise de droits de marchandises entre l’Arménie et la Russie. Apparemment, cette question n’est toujours pas résolue. Ce n’est pas sans raison que la visite du Premier ministre russe Dmitri Medvedev en Arménie a annoncé pour le 8 Septembre semble avoir été reportée. Lors de la visite, M. Medvedev devait confirmer que toutes les conditions pour l’adhésion de l’Arménie à l’Union eurasienne étaient créés. Mais, apparemment, un accord avec la Géorgie a échoué. À cet égard, il semble logique que Serge Sarkissian ait décidé de convoquer la réunion du conseil d’administration du Parti Républicain d’Arménie le 6 Septembre et les questions d’une importance cruciale pour l’Arménie sont susceptibles d’être à l’ordre du jour, y compris les relations avec les autres forces politiques de l’Arménie, qui plus tôt dans l’été ont fait une série de demandes au gouvernement, menaçant d’un “automne chaud“. La coalition minoritaire informel connu sous le nom des « Quatre » cependant, n’a pas encore mis au point un programme commun. Néanmoins, le deuxième président de l’Arménie Robert Kotcharian, qui est officieusement considéré comme le « conservateur » de l’opposition modérée en Arménie, a donné une interview dans laquelle il a de nouveau critiqué la politique du président Sarkissian. Dans la presse arménienne, cela a été évalué comme presque un appel d’offres ouvert pour revenir à la politique active. Par Naira Hayrumyan Correspondant ArmeniaNow lundi 8 septembre 2014, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=102935 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82423 TURQUIE Les articles anti-arméniens augmentent dans les médias turcs NAM Un nouveau rapport a été rendu public dans la presse turque étudiant la xénophobie et la discrimination en Turquie. Le résultat d’une étude qui a été menée de Janvier à Avril 2014, nous apprend que les Arméniens ont de nouveau été les plus ciblés dans la presse turque en termes de xénophobie, a rapporté le site turc Haberdar. Après les Arméniens, les deuxièmes dans cette liste sont les Juifs, suivis par des articles incitant à la haine envers les chrétiens, les Grecs et les Kurdes. Au cours de la période spécifiée, il y a eu 188 articles incitant à la haine envers les groupes ethniques et religieux et des nations. Ce nombre dépasse celui d’articles qui ont été publiés dans la presse turque dans le passé. lundi 8 septembre 2014, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=102852 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82432 La Turquie membre discret de la coalition contre l'Etat islamique Boursorama Reuters le 06/09/2014 à 03:38 * La Turquie veut protéger ses otages en Irak * Elle devrait avoir un rôle à part dans la coalition * Centré sur le blocage des candidats au djihad en Syrie par Arshad Mohammed WASHINGTON, 6 septembre (Reuters) - La Turquie risque d'avoir du mal à assumer un rôle public dans la coalition mise en place par les Etats-Unis pour lutter contre l'Etat islamique, compte tenu de la cinquantaine d'otages turcs détenus en Irak par l'organisation djihadiste. Membre de l'Otan depuis 1952, la Turquie est le seul pays musulman dans la coalition des dix pays qui ont décidé de se battre contre les ultra-radicaux sunnites de l'Etat islamique (EI) et dont les noms ont été révélés vendredi au sommet de l'Otan à Newport, au Pays-de-Galles. L'EI détient en otage 46 ressortissants turcs en Irak, parmi lesquels des diplomates capturés lors de la prise du consulat de Turquie à Mossoul quand les djihadistes se sont emparés de la ville en juin. "Tout le monde comprend que les Turcs sont dans une catégorie spéciale", déclare un responsable américain sous le sceau de l'anonymat. "La Turquie fera partie de la coalition mais qu'est-ce que cela signifie ? Cela ne coûte pas grand chose de mettre son drapeau sur le mur." Pour tenir compte de la situation délicate de la Turquie, Washington souhaite qu'Ankara travaille à endiguer le flot de musulmans étrangers, en provenance notamment des Etats-Unis et d'Europe occidentale, qui traversent son territoire pour aller combattre en Syrie, déclare un deuxième responsable américain. Le message a été transmis diplomatiquement vendredi par Barack Obama au sommet de l'Otan où il a rencontré le nouveau président turc Recep Tayyip Erdogan. ENCORE DU TRAVAIL "Je veux exprimer ma reconnaissance pour la coopération entre les Etats-Unis et la Turquie, aussi bien entre les services de défense que de renseignements, en ce qui concerne le traitement de la question des combattants étrangers, un domaine où il y a encore du travail à faire", a déclaré le président des EtatsUnis. Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel devrait abonder dans ce sens lors d'un déplacement en Turquie la semaine prochaine. La Turquie a expliqué avoir établi une liste d'interdiction d'entrée sur son territoire concernant 6.000 personnes soupçonnées de vouloir rejoindre "les extrémistes en Syrie", à partir des informations données par les services de renseignements étrangers. "La question des combattants étrangers est bien connue. C'est un problème. (...)", commente le second responsable américain. "C'est bien sûr une chose pour laquelle nous voudrions avoir de l'aide de la Turquie." Le dilemme turc illustre la difficulté à mettre sur pied une coalition entre Etats aux intérêts très différents à laquelle est confrontée le chef de la diplomatie américaine John Kerry, attendu également au Proche-Orient la semaine prochaine. Reflet de la sensibilité de cette question en Turquie, les autorités turques ne manquent pas de souligner en privé qu'aucun des avions américains ayant attaqué l'Irak depuis le début des frappes américaines en août ne venait de la base aérienne d'Incirlik dans le sud de la Turquie. La Turquie, estime Henri Barkey, professeur à l'université de Lehigh et ancien membre du département d'Etat, n'autorisera pas l'utilisation de la base d'Incirlik pour des frappes aériennes visant à tuer. UN MESSAGE POUR LES TURCS "L'exécution de Foley était un message, pas seulement pour nous, mais aussi pour les Turcs", ajoute-t-il, en référence à une vidéo diffusée le 19 août par l'EI qui montrait un bourreau masqué en train de décapiter le journaliste américain James Foley. Une vidéo montrant l'exécution d'un deuxième journaliste, l'Israélo-Américain Steven Sotloff, a été rendue publique mardi. Tout en soulignant son engagement dans l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, le gouvernement turc ne veut pas mettre en danger la vie de ses concitoyens. "Nous sommes un allié de l'Otan. Nous partageons les mêmes principes et valeur que l'Occident. Mais nous avons nos 46 otages", commente un responsable turc sous le sceau de l'anonymat. "Ils sont paralysés", dit un diplomate occidental à Ankara. "Ils ne peuvent pas, c'est compréhensible, signer avec enthousiasme pour une action militaire. Je suis sûr qu'en privé ils la soutiennent mais ils (...) n'ont pas le sentiment de pouvoir en convenir en public." Selon le général américain à la retraite David Barno, la Turquie pourrait aider en coulisses en autorisant des avions de reconnaissance et des drones à opérer à partir de son territoire. "Il est plus probable qu'elle souhaite utiliser ces bases pour des activités ne visant pas à tuer (...) par opposition à des avions transportant des bombes", estime David Barno, qui travaille aujourd'hui pour le cercle de réflexion Center for a New American Security à Washington. Par ailleurs, pour se laisser entraîner dans une éventuelle traque de l'EI en Syrie, les pays comme la Turquie, l'Arabie saoudite ou la Jordanie vont sans doute d'abord devoir être convaincus de la volonté des Etats-Unis de rester dans la région malgré la réticence de Barack Obama à s'impliquer dans une nouvelle guerre dans la région. "Quiconque est prêt à réfléchir sérieusement et à finalement accepter de participer à une coalition, devra être tout à fait convaincu par le président des Etats-Unis que les Etats-Unis sont là sur la durée", déclare Fred Hof, ancien spécialiste de la Syrie pour le département d'Etat. (Avec Mark Hosenball et Phil Stewart à Washington et Nick Tattersall et Jonny Hogg à Ankara; Danielle Rouquié pour le service français) http://www.boursorama.com/actualites/la-turquie-membre-discret-de-lacoalition-contre-l-etat-islamique-6bcf7099094cb825f027dfbb0b9a15ad http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82433 Ankara prêt à acheter des missiles à la France Le Monde.fr avec Reuters | 08.09.2014 à 11h36 • Mis à jour le 08.09.2014 à 11h58 Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, est en discussion avec la France pour l'achat d'un système de missiles de défense de longue portée à la suite de désaccords avec la Chine, pays auquel le contrat avait initialement été attribué. En choisissant China Precision Machinery Import and Export Corp (CPMIEC) l'année dernière, la Turquie avait froissé ses alliés de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN). La société chinoise fait l'objet de sanctions américaines pour « violation de l'acte de non-prolifération » visant l'Iran, la Corée du Nord et la Syrie. « Certains désaccords sont apparus avec la Chine, sur des questions telles que la production en commun et le savoir-faire, au cours des négociations sur le système de missiles de défense », a déclaré M. Erdogan aux journalistes lors de son retour du sommet de l'OTAN organisé au pays de Galles, a rapporté dimanche la chaîne de télévision privée NTV. « Les discussions se poursuivent malgré cela, mais la France, qui était arrivée deuxième, a fait de nouvelles propositions. A ce stade, nos pourparlers avec la France se poursuivent. Pour nous, le partage de la production, c'est très, très important. » Ces propos ont été confirmés lundi par les services de la présidence. PROLONGATION DE L'APPEL D'OFFRES Le mois dernier, la Turquie a invité les participants à l'appel d'offres – derrière CPMIEC et Eurosam, l'américain Raytheon est arrivé en troisième position – à prolonger la validité de leurs propositions, suggérant alors qu'il était encore prêt à envisager des alternatives à CPMIEC. Par ailleurs, le secrétaire à la défense américain, Chuck Hagel, s'est rendu à Ankara lundi 8 septembre. Eurosam, un consortium franco-italien détenu par la compagnie Missile Systems Defence Systems (MBDA – coentreprise regroupant BAE Systemes, Airbus et Finmeccanica ) et Thales, avait terminé en deuxième position lors de l'appel d'offres organisé en septembre, remporté par CPMIEC avec une proposition à 3,4 milliards de dollars (2,6 milliards d'euros). http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/08/ankara-pret-a-acheterdes-missiles-a-la-france_4483588_3234.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82436 Turquie: manifestations après un nouvel accident du travail meurtrier Publié le 07-09-2014 Modifié le 07-09-2014 à 19:50 par RFI En Turquie, dans le centre d’Istanbul, un terrible accident a coûté la vie à 10 personnes la nuit dernière. Elles sont mortes dans la chute d'un ascenseur du 32e étage d'une tour en construction. Après un premier rassemblement sur le lieu du drame, en milieu de nuit, les travailleurs ont manifesté ce dimanche 7 septembre dans l'après-midi devant le chantier pour dénoncer leurs conditions de travail. La police les a brutalement dispersés mais d’autres rassemblements se poursuivaient en début de soirée. Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion Plus d'un millier de victimes d’accidents du travail depuis le début de l'année, dans le bâtiment, la mine et les chantiers navals essentiellement, c’est le dramatique bilan de la sécurité professionnelle en Turquie, faute de respect des règles de sécurité et surtout de contrôle par les autorités. Selon les ouvriers du chantier endeuillé, l’ascenseur défectueux tombait en panne chaque jour. « La Turquie est au premier rang des soi-disant accidents professionnels en Europe, et au troisième rang au niveau mondial, déplore Arzu Çerkezoğlu, secrétaire générale de la confédération syndicale. Chaque jour, nous perdons 2, 3 ou 4 camarades dans ces " assassinats ", car ce sont des assassinats, c'est un véritable massacre ». Syndicalistes et députés de l’opposition ont tout juste eu le temps de faire une brève déclaration, et la police a chargé les manifestants à coups de canons à eau, de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes, alors qu’ils dénonçaient le capital sans scrupule allié au parti de gouvernement AKP. Le propriétaire de la société de construction incriminée est en effet un proche du président de la République Recep Tayyip Erdogan ; annonçant il y a trois semaines des bénéfices nets en hausse de 965% par rapport au 1er semestre 2013, il a largement bénéficié du boom immobilier de la dernière décennie. Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a promis que le Conseil des ministres, lundi, se saisirait de cette question. http://www.rfi.fr/europe/20140907-turquie-manifestations-apres-nouvelaccident-travail-meurtrier/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82424 Turquie : le patronat et le gouvernement mis en accusation à la suite de la mort de dix ouvriers du bâtiment Euronews 07/09 22:02 CET La mort, samedi soir, de dix ouvriers sur un chantier à Istanbul (Turquie) a conduit un millier de personnes à descendre dans la rue dimanche, pour protester contre les mauvaises conditions de vie imposées aux travailleurs du bâtiment. En particulier en matière de sécurité. L’accident s’est produit sur un chantier de construction d’une tour de 42 étages dans un quartier très commerçant de la plus grande ville du pays. L’ascenseur dans lequel ils se trouvaient a chuté de 32 étages. “Le principal souci des patrons du bâtiment, c’est de gagner toujours plus d’argent et de réaliser toujours plus de profit, alors, ils s’en fichent que des travailleurs meurent ou pas, a dénoncé un manifestant, Salih Unay. En ce sens, ce qui vient de se passer est un massacre. C’est même pire qu’un meurtre car ils savent bien que les normes de sécurité ne sont pas respectées.” Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’accident. La presse turque a publié des témoignages selon lesquels l’ascenseur aurait été réparé à la va-vite il y a deux semaines après une panne. Huit personnes, dont le chef de la sécurité du chantier, avaient été placées en garde à vue à la suite de l’accident. Elles ont toutes été remises en liberté dimanche. La manifestation, à l’appel des principaux syndicats de gauche, visait, au-delà du patronat du bâtiment, le gouvernement turc et son nouveau président, Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2003. Pouvoirs politique et économique étant en l’occurrence accusés de collusion. Un classement de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur le taux de mortalité sur le lieu de travail place la Turquie au troisième rang mondial… Copyright © 2014 euronews http://fr.euronews.com/2014/09/07/turquie-le-patronat-et-le-gouvernement-mis-enaccusation-a-la-suite-de-la-mort-/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82428 Turquie : la République se présidentialise OVIPOT 7 septembre 2014 Par Jean Marcou Le 6 septembre, le gouvernement d’Ahmet Davutoğlu a obtenu la confiance du parlement par 306 voix contre 133. Ainsi s’achève les phases essentielles de la transition politique provoquée en Turquie par l’élection de Recep Tayyip Erdoğan à la présidence de la République, le 10 août dernier. Mais plus qu’à un changement de personnes, nous venons d’assister à un véritable changement de régime. L’intérim de deux présidents et de deux premiers ministres Élu président dès le premier tour avec près de 52% des suffrages, Recep Tayyip Erdoğan, dont le résultat a été consacré par le YSK (Conseil supérieur des élections) dès le 15 août, n’a pas abandonné pour autant ses fonctions gouvernementales. L’aspirant président a attendu pour le faire, la veille de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur, Abdullah Gül. Entretemps, il s’est employé à mettre en place son successeur à la tête du gouvernement, annonçant lui-même, dès le 21 août, le choix d’Ahmet Davutoğlu après la réunion des instances dirigeantes du parti et le faisant ratifier par un congrès extraordinaire, le 27 août. Ce n’est que le 28 août, jour de son intronisation à la présidence, que le Journal officiel a annoncé son élection. En dépit de son caractère inédit, cette transition s’est déroulée presque sans anicroches. La seule contestation majeure est venue des partis d’opposition, dénonçant une atteinte à la Constitution et plaidant que Recep Tayyip Erdoğan aurait du cesser d’être premier ministre dès le 15 août (annonce des résultats par le YSK). Ce constant a conduit le leader du CHP, Kemal Kılıçdaroğlu, à refuser de participer aux cérémonies d’investiture du nouveau président et a vu les parlementaires du CHP protester avant la prestation de serment de ce dernier au parlement. L’incident n’a pourtant pas empêché les cérémonies de suivre leur cours et de s’achever par une passation de pouvoirs en grandes pompes à Çankaya. La tête et les jambes ! De toute évidence cette transition a débouché, comme l’avait laissé entendre les déclarations de campagne du candidat Erdoğan, sur une nouvelle configuration de l’exécutif qui voit le président choisir son premier ministre, même si ce choix a du être formellement consacré par les instances du parti. Au soir des cérémonies d’investiture en effet, le nouveau président a nommé Ahmet Davutoğlu à la tête du gouvernement, et celui-ci a présenté son gouvernement dès le lendemain. Ce gouvernement est très largement la copie du précédent. Seuls 4 nouveaux noms apparaissent. Les vice-premiers ministres, Beşir Atalay et Emrullah İşler, sont remplacés par Yalçın Akdoğan (l’un des plus proches conseillers de Recep Tayyip Erdoğan) et Numan Kurtulmuş (l’ex-leader du Saadet Partisi, rallié à l’AKP, cf. notre édition du 1er octobre 2010). Mevlüt Çavusoğlu (l’ancien président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, devenu ministre des affaires européennes dans le gouvernement Erdoğan) prend la succession d’Ahmet Davutoğlu à la tête de la diplomatie turque. Il est remplacé aux affaires européennes par Volkan Bozkır. Aux douanes, Hayati Yazıcı laisse sa place à Nurettin Canikli. Ainsi, la nomination du gouvernement Davutoğlu a pris toutes les apparences d’un remaniement du gouvernement Erdoğan. De toute évidence, nous ne sommes plus dans un régime parlementaire, mais dans une sorte de régime semi-présidentiel où le président de la République définit les grandes orientations de la politique du pays et où le premier ministre les met en œuvre. En choisissant rapidement Ahmet Davutoğlu, son ancien ministre des affaires étrangères, pour lui succéder à la tête du parti majoritaire et du gouvernement, Recep Tayyip Erdoğan a étouffé dans l’œuf les velléités d’Abdullah Gül de se maintenir au plus haut niveau. Alors que l’ancien président avait tergiversé et fait savoir qu’il ne souhaitait pas être un premier ministre aux ordres, l’ancien chef de la diplomatie turque n’a pas fait mystère de son allégeance au nouveau président de la République. À elle seule la reconduite du gouvernement Erdoğan et l’acceptation de cette situation par le nouveau premier ministre montrent à quel point ce dernier est désormais soumis à la tutelle présidentielle. Kemal Kılıçdaroğlu en a conclu qu’était venue l’époque des «premiers ministres marionnettes». Dans les années 1970, Michel Jobert, un de nos anciens ministres des affaires étrangères, évoquant le couple président-premier ministre en régime semi-présidentiel, avait eu cette expression évocatrice : «C’est la tête et les jambes !». Ahmet Davutoğlu n’a pas été nommé premier ministre pour avoir des idées plein la tête et s’en servir pour disposer d’une marge manœuvre à l’égard de Recep Tayyip Erdoğan, mais surtout pour faire la preuve qu’il a des mollets d’acier lui permettant de courir vite et longtemps pour «son président». Osmanlı Cumhuriyeti Sans révision de la Constitution, le régime a donc changé du fait de la logique nouvelle qui domine les relations président-premier ministre, au sein de l’exécutif. Par rapport à ce qui existait en régime parlementaire, cette logique s’est inversée. Celui qui dominait (le chef du gouvernement) est devenu l’exécutant de celui qui antérieurement n’exerçait qu’une magistrature morale hors de la dynamique politique essentielle. Cette nouvelle logique n’est pas simplement lisible à travers les événements de la transition politique que nous venons de relater, mais aussi dans la symbolique qui domine désormais l’exercice du pouvoir. Nous avions relevé dans une précédente édition qu’au soir du 10 août, le premier geste du leader et fondateur de l’AKP, après avoir eu confirmation de son élection, avait été de se rendre à la mosquée d’Eyüp, comme le faisait naguère les sultans ottomans dès l’annonce de leur intronisation. D’autres événements symboliques sont intervenus depuis. Ainsi, à peine un jour après son investiture, le nouveau président a pris possession d’un nouvel avion officiel, un Airbus A330-200 Prestige, commandé comme par hasard par lui-même il y a 3 ans et conçu sur le modèle des avions présidentiels des grands Etats. Recep Tayyip Erdoğan a étrenné son nouvel avion, repeint aux couleurs de la Turquie, dès son premier déplacement officiel qui l’a conduit (via une escale en Azerbaïdjan) au sommet de l’OTAN à Cardiff, où il a retrouvé les grands de ce monde. Plus impressionnant encore, le nouveau président a annoncé qu’il allait délaisser la traditionnelle résidence des chefs d’Etat turcs à Çankaya depuis Atatürk (le fameux Köşk) pour s’installer dans un nouveau palais construit récemment (non sans polémiques d’ailleurs) dans la forêt de la ferme d’Atatürk à Ankara. Cet édifice que Recep Tayyip Erdoğan avait fait bâtir comme par hasard pour le premier ministre, ces dernières années, deviendra la nouvelle résidence présidentielle, tandis que Ahmet Davutoğlu héritera de… Çankaya. Cette décision a été très mal accueillie par le leader du parti kémaliste Kemal Kılıçdaroğlu qui a déclaré : «Les sociétés sont attirées vers le chaos quand on les coupe de leurs traditions.» Le sultan et son grand vizir installés, il ne restait plus qu’à rétablir le califat… À cet égard, on pouvait compter sur Ahmet Davutoğlu qui a fait savoir qu’il estimait que le Diyanet (direction des affaires religieuses qui a pris la succession du califat après sa suppression en 1924 mais qui ne joue qu’un rôle essentiellement bureaucratique consistant à organiser la religion majoritaire sunnite hanéfite) devait retrouver un rôle spirituel et ne pas demeurer qu’une simple structure administrative. La mesure ne surprendra pas dans une république présidentialisée qui s’ottomanise chaque jour un peu plus…. JM http://ovipot.hypotheses.org/10459 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82429 Le pape François est attendu en Turquie La-Croix Plusieurs sources vaticanes indiquent que le pape effectuera une visite en Turquie à la fin novembre prochain 7/9/14 - 15 H 24 Il l’avait mentionné dès sa conférence de presse du 28 juillet 2013 dans le vol retour de Rio. Il pourrait l’annoncer en public prochainement. Le pape François va effectuer un voyage apostolique en Turquie à la fin du mois de novembre prochain, à l’occasion de la fête de saint André (30 novembre), apôtre considéré fondateur de l’Église d’orient. Le voyage aurait pour étapes Istanbul, Ankara et Izmir. Rome attend l’invitation officielle d’Ankara Le Saint-Siège s’est refusé vendredi 5 septembre à confirmer publiquement l’information, sans la démentir, indiquant qu’un tel voyage était « à l’étude ». En pratique, Rome attend l’invitation officielle d’Ankara, où le nouveau président et homme fort du pays, Recep Tayyip Erdogan, a pris officiellement ses fonctions le 28 août dernier seulement. Le gouvernement de son successeur comme premier ministre, Ahmet Davutoglu, vient tout juste d’être mis en place. Dans sa dernière conférence de presse, lors de son vol retour de Séoul, le 18 août, le pape s’est d’ailleurs gardé d’évoquer le projet de ce voyage alors que l’élection présidentielle turque venait de s’achever. Bartholomeos interlocuteur privilégié du monde orthodoxe À Istanbul toutefois, la nouvelle du voyage du pape n’est pas une surprise pour la petite communauté catholique. « Le patriarcat orthodoxe, qui l’a invité, nous assure de sa venue depuis longtemps », indique un prêtre sur place. Accueillir le pape représente de fait un nouveau cadeau pour le patriarche œcuménique, Bartholomeos, dont cette visite pontificale confirme la place d’interlocuteur privilégié du monde orthodoxe vis-à-vis des catholiques. Ce que les orthodoxes russes acceptent mal. Le voyage devrait approfondir des relations déjà étroites entre le pape François et son « ami » Bartholomeos à la suite de leurs retrouvailles à Jérusalem, au Saint-Sépulcre, en mai dernier, puis dans les jardins du Vatican pour l’invocation à la paix le mois suivant. Bartholomeos avait aussi été présent à Rome dès l’intronisation du nouveau pape François, le 19 mars 2013 ; un geste historiquement remarqué. En se déroulant de surcroît à la Saint-André, le pape, comme ses prédécesseurs venus en Turquie à cette occasion, honorera un saint patron de l’orthodoxie, dans un pays où la reconnaissance de la place – et du patrimoine – des chrétiens reste sujet à controverse. un pays musulman Car, outre cette dimension œcuménique, le voyage promet d’être une nouvelle visite dans un pays à population avant tout musulmane. L’occasion ici de poursuivre un dialogue interreligieux précieux alors que, dans l’Irak voisine, les sunnites ultra-radicaux d' « État islamique » poursuivent leur violente offensive. Lieu de passage des migrants, la Turquie est aussi confrontée à la guerre se déroulant à ses portes en Syrie. En Turquie toutefois, le dialogue avec l’Islam attendu durant ce voyage survient dans un contexte qui devrait être nettement moins tendu que lors de celui de Benoît en 2006. Sa visite s’était déroulée environ deux mois après son discours à Ratisbonne (Allemagne), qui avait été très mal reçu dans le monde musulman. Le sujet délicat pour les Turcs reste la manière dont le pape abordera ou non le génocide arménien, non reconnu comme tel par Ankara. D’autant que la visite se déroulera à l’approche du centenaire de cette tragédie, à laquelle Jorge Bergoglio n’a pas caché sa sensibilité. Il a évoqué ces persécutions passées devant le patriarche arménien Aram Ier Kechichian en juin dernier. Albanie, le prochain voyage Le gouvernement turc devrait en revanche apprécier que le pape François se rende à Ankara alors que Paul VI, qui en deux jours en 1967 s’était rendu – une première pour un pontife – à Istanbul, Ephese et Izmir (ex-Smyrne), n’avait pas prolongé son voyage jusqu’à la capitale de la République fondée par Atatürk. Jean-Paul II, lui, s’y était rendu, visitant la Turquie dès le début de son pontificat en 1979, à l’occasion également de la Saint André. Benoît XVI avait commencé son voyage de 2006 par une visite au mausolée d’Atatürk à Ankara. Avant la Turquie, le prochain voyage annoncé du pape est prévu le 21 septembre en Albanie, autre pays à majorité musulmane. Un aller-retour à Tirana se déroulera dans la journée. Au-delà, les autres déplacements prévus du pape prévus seront au Sri Lanka et aux Philippines, à la mi-janvier 2015, puis au Mexique et aux États-Unis, fin septembre 2015. Une visite en Espagne est aussi évoquée pour l’année prochaine. Mais le pape, qui ne souhaite pas multiplier les voyages, privilégie des déplacements courts au programme dense. Sébastien Maillard (à Rome) http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-pape-Francois-est-attendu-enTurquie-2014-09-07-1202482 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82431 L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT Erdoğan est à Istanbul après sa rencontre avec Obama Publié 06.09.2014 Mis à jour 06.09.2014 Les deux hommes avaient l'Irak, la Syrie et la Palestine à l'agenda Le président de la République Recep Tayyip Erdoğan est retourné à Istanbul à l'issue de la réunion. Recep Tayyip Erdoğan et Barack Obama se sont retrouvés dans le pays de Galles en Grande-Bretagne en marge du sommet de l'OTAN. Les deux hommes ont fait part de leur identité de vue sur le soutien à apporter aux efforts déployés pour un cessez-le-feu permanent en Palestine, et se sont entendus pour rester en contact et pour se retrouver à New York à l'occasion de l'assemblée générale de l'ONU. Les deux dirigeants ont signalé que la création dans l'urgence d'un gouvernement en Irak englobant tous les fragments de la société et la réalisation d'une réelle transition politique en Syrie dans le sens du communiqué de Genève, revêtaient une grande importance. Recep Tayyip Erdoğan est retourné en Turquie à la fin de la réunion. Le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu et le ministre de la Défense nationale Ismet Yılmaz sont également arrivés à Istanbul. http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2014/09/06/erdo%C4%9Fan-est%C3%A0-%C4%B1stanbul-apr%C3%A8s-sa-rencontre-avec-obama-74097 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82427 L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT Adresse au peuple du Premier ministre Ahmet Davutoğlu Publié 07.09.2014 Mis à jour 07.09.2014 Ahmet Davutoğlu a mis en évidence la volonté nationale et la liberté dans son adresse au peuple à Konya Le Premier ministre s'est adressé au peuple depuis Konya, sa ville natale. Ahmet Davutoğlu a mis en évidence la volonté nationale et la liberté dans son adresse au peuple à Konya, sa ville natale où il se rend pour la première fois après son élection au poste de Premier ministre. Participant à quelques cérémonies de pose de la première pierre et d'inauguration, le Premier ministre Ahmet Davutoğlu a signalé que les voies du dialogue avec les différents fragments de la société seraient ouvertes. Il a relevé que le champ des libertés serait élargi. "Dans ce pays, plus personne ne sera rabaissé en raison de sa croyance, de sa tenue vestimentaire, de ses origines ethniques et confessionnelles" a-t-il dit. Relevant que la première chose à faire après les élections était de modifier la Constitution, le Premier ministre a annoncé que le processus de résolution pour mettre un terme au terrorisme aboutirait à un succès. M. Davutoğlu a signalé que la lutte contre la structure parallèle définissant des personnes ou des groupes n'agissant pas conformément aux règles de l'Etat en étant au sein de l'Etat, serait maintenue. Il s'est aussi adressé aux hommes d'affaires et précisé qu'ils avaient tenu leur promesse de stabilité. "Nous attendons de vous du dynamisme, de l'épargne, de l'investissement et de l'emploi" leur a-t-il dit. Il s'est enfin rendu au tombeau de Mevlana. http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2014/09/07/adresse-au-peuple-dupremier-ministre-ahmet-davuto%C4%9Flu-74263 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=82435 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie. Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378 Revue de Presse des dépêches AFP Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie. http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725 SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 AGENDA RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS Agenda - Péniche Anako à Paris : Concert du Collectif Medz Bazar le 26 septembre Agenda - Péniche Anako à Paris : Concert du Collectif Medz Bazar le 26 septembre - www.collectifvan.org - Concert exceptionnel du Collectif Medz Bazar le 26 septembre sur la Péniche Anako : les musiciens reviennent d'une belle tournée en Turquie, qui les a menés d'Istanbul à Diyarbekir, en passant par le Dersim, avant de gagner ensuite la République d'Arménie. Publié le 22 août 2014 Leur périple est à consulter sur Facebook: https://www.facebook.com/CollectifMedzBazar Petit rappel de la programmation de septembre et octobre 2014 : Dimanche 7 septembre à 16h : - Vernissage de l'expo, "Reflets et rivages" Du 12 au 22 septembre : - "Journées Romantiques", avec un concert par la violoniste Saténik Khourdoïan Samedi 19 septembre à 20h30 Samedi 26 septembre à 20h30 : Collectif Medz Bazar Moments forts de la programmation du mois d'octobre : - Dimanche 19 octobre : Journée Artsakh (Karabagh) - Vendredi 31 octobre, samedi 1er et dimanche 2 novembre : Rencontre avec Vahé Tachjian, fondateur du site Houshamadyan. http://www.houshamadyan.org/en/home.html -Visitez le site de la Péniche Anako : http://penicheanako.org TÉLÉCHARGER : Le Programme http://www.collectifvan.org/pdf/08-58-02-22-08-14.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=82129 Agenda - CNMA : Mémoires croisées sur l’esclavage et la colonisation Agenda - CNMA : Mémoires croisées sur l’esclavage et la colonisation www.collectifvan.org - Le Centre national de la mémoire arménienne, situé à Décines (Grand Lyon) a choisi cette exposition car son propos est comme un écho dans la mémoire arménienne de siècles de prédation subie jusqu’à l’anéantissement, il est comme une passerelle vers la défense d’une commune et universelle Humanité qui est un chemin sur lequel la conscience arménienne ne peut être qu’engagée. En la matière, la Fraternité des victimes dément toute concurrence. Du 19.09.14 au 20.12.14. Publié le 3 septembre 2014 Traité des noirs et colonisation: une blessure ancienne, des conséquences actuelles... Du 19.09.14 au 20.12.14. vernissage jeudi 02.10.14 > 18h3 Nous avons choisi cette exposition car son propos est comme un écho dans la mémoire arménienne de siècles de prédation subie jusqu’à l’anéantissement, il est comme une passerelle vers la défense d’une commune et universelle Humanité qui est un chemin sur lequel la conscience arménienne ne peut être qu’engagée. En la matière, la Fraternité des victimes dément toute concurrence. Cette nouvelle exposition permettra, nous l’espérons, de considérer les conséquences sociétales de faits historiques que l’on croit aujourd’hui anciens : comment la construction intentionnelle de représentations raciales a permis d’institutionnaliser une domination considérée comme tellement « naturelle » qu’elle s’est perpétuée jusqu’à nos jours dans les représentations collectives comme individuelles ? Comment reconstruire une vision commune à partir d’une mémoire partagée ? du 15ème au 19ème siècle, des dizaines de millions de noirs sont morts ou ont été déportés. Les évaluations chiffrées fluctuent mais l’ampleur est vertigineuse et les conséquences toujours actuelles. L’Afrique privée de développement. Pendant plusieurs siècles, les ponctions de population (particulièrement des jeunes valides) ont créé un déséquilibre démographique majeur pour l’Histoire de l’Afrique : désagrégation de ses structures sociales ancestrales, manque de main d’œuvre et de consommateurs... Avec une économie organisée autour du commerce des esclaves, l’Afrique se détourne malgré elle d’autres leviers de croissance, un frein durable au développement. La fin de l’esclavagisme voit l’arrivée de l’ère colonialiste, d’autant plus impérialiste que l’Afrique est exsangue, vidée depuis si longtemps de ses ressources et de ses richesses. Une Afrique qui ne trouve son salut temporaire que dans une dépendance docile à l’occident. Les racines du capitalisme moderne. Au milieu du XIXème siècle, le commerce des esclaves a enrichi durablement tous les pays responsables de la traite, le travail gratuit des esclaves correspond à plus de 60 % des recettes d’exportation des Etats-Unis. C’est cette accumulation primitive des capitaux qui sera, selon les économistes, à l’origine du décollage de l’Amérique et du développement du capitalisme moderne. Après l’abolition de l’esclavagisme, les pays colonisateurs tirent une grande part de leurs revenus de l’appropriation des matières premières africaines, générant des capitaux qui renforcent le mouvement de la révolution industrielle. Des traces indélébiles dans l’inconscient collectif Quand on plonge dans les racines de l’esclavagisme, jusqu’à l’antiquité, on constate que le racisme n’a pas précédé l’esclavagisme, mais l’a justifié a posteriori, parfois de façon institutionnelle. Ainsi, l’esclavage a laissé des traces indélébiles dans les esprits. Justifié par le concept de l’infériorité d’une race sur une autre, il influe encore aujourd’hui le regard de l’autre, des «blancs» sur les «noirs», et des «noirs» comme des «blancs» sur eux-mêmes. Tocqueville écrivait: «il y a un préjugé naturel qui porte l’homme à mépriser celui qui lui a été inférieur, longtemps après qu’il est devenu son égal ; à l’inégalité réelle que produit la fortune ou la loi succède toujours une inégalité imaginaire qui a ses racines dans les mœurs ». vernissage jeudi 02.10.14 > 18h3 Un regard sans concession Cette exposition est comme un écho dans la mémoire arménienne de siècles de prédation subie jusqu’à l’anéantissement, il est comme une passerelle vers la défense d’une commune et universelle Humanité qui est un chemin sur lequel la conscience arménienne ne peut être qu’engagée. Elle propose un panorama complet pour mieux comprendre la problématique de l’esclavage et de la colonisation : voyage historique depuis l’antiquité jusqu’à la traite transatlantique et aux mouvements abolitionnistes, regards croisés sur un phénomène de société, depuis le code noir instituant l’asservissement jusqu’à la pensée émancipatrice des lumières. Ce regard sans concession illustre l’aliénation politique et culturelle construite par un pouvoir dominant, subie par les minorités. Visite guidée par le concepteur de l’exposition Daniel Meguerditchian, suivie d’un apéritif dînatoire. Entrée libre Exposition produite par le Collectif reconnaissance et réalisée par Daniel Meguerditchian, avec le concours de Liliane Thimonier. CNMA 32 RUE DU 24 AVRIL 1915 69150 DECINES TEL. 04 72 05 13 13 [email protected] WWW.CNMA.FR http://www.cnma.fr/wordpress/wp-content/uploads/2014/08/Livret-CNMA-septdecembre-2014.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=82348 Agenda - "Vivre à en mourir" : Rayman, de l'Affiche rouge, en BD Agenda - "Vivre à en mourir" : Rayman, de l'Affiche rouge, en BD www.collectifvan.org - Parution d'un très bel album de BD cartonné : "Vivre à en mourir" conte le destin de Marcel Rayman, ce jeune juif polonais pacifiste, qui, face à l'abomination nazie, prendra les armes auprès de Missak Manouchian et d'autres résistants. Le Lombard Hors Collection Le Lombard | Vivre à en mourir Parution d'un très bel album de BD cartonné : "Vivre à en mourir" conte le destin de Marcel Rayman, ce jeune juif polonais pacifiste, qui, face à l'abomination nazie, prendra les armes auprès de Missak Manouchian et d'autres résistants. Pendant deux éprouvantes années, durant lesquelles il verra sa famille déportée, Marcel Rayman fait l'apprentissage de la clandestinité, de la « guérilla urbaine », de la mort, de la peur... et de la trahison. Son visage apparaîtra sur l'infamante Affiche Rouge, propagande de l'occupant destinée à discréditer les actions de la résistance parisienne. Nota CVAN : Notons quelques scènes avec le chef du commando, Missak Manouchian. Celui-ci y fait référence au massacre de sa famille par les Turcs. Pour mémoire Laurent Galandon est l'auteur de l'Album Le Cahier à fleurs, consacré au génocide arménien. Scénariste : Laurent Galandon Dessinatrice : Jeanne Puchol Couleurs : Laurence Croix L'album est paru le 9 mai 2014 aux éditions du Lombard. Prix de vente : 17€95 Public : Ado - Adultes Lire aussi : Jeanne Puchol et Laurent Galandon ("Vivre à en mourir") : « Peu de livres d’histoire nous offrent la dimension humaine des protagonistes. » http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80817 Lettre ouverte à Robert Guédiguian http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=38063 URL originale : http://www.lelombard.com/albums-fiche-bd/vivre-amourir/vivre-a-mourir,2869.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80818 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Inter www.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0