Notice de sélection Consultant International pour l’appui au montage du dispositif institutionnel pour la mise en œuvre des processus NAMAs et changement climatique en RDC. Référence du dossier : IC/NAMA/120/2013 Date: 09 juillet 2013 Pays : République Démocratique du Congo – RDC Intitulé de la mission : Sélection d’un Consultant international pour l’appui au montage du dispositif institutionnel pour la mise en œuvre des processus NAMAs et changement climatique en RDC. Durée de la mission La durée de la mission sera de 30 jours à compter de la date de signature du contrat. Prière envoyer vos propositions (propositions technique et propositions financières) dûment signée à l’adresse e-mail [email protected] avec mention de la référence et intitulé du dossier. Votre proposition devra être reçue au plus tard le 17 Juillet 2013 à 12h00 TU+1. Le PNUD répondra à toutes demandes de clarification lui parvenant au plus tard le 15 juillet 2013 à 12h00 TU+1 à l’adresse de messagerie [email protected] ; merci d’indiquer la Reference du dossier. 1. Contexte Le réchauffement climatique est considéré aujourd’hui comme un des défis majeurs du siècle. Son intensité s’est accélérée durant les trente dernières années. Il compromet déjà à court terme les conditions de vie et du développement durable dans tous les pays, et plus particulièrement dans ceux en voie de développement dont les populations sont en majorité vulnérables face aux méfaits qui en résultent. En ce qui concerne la RD Congo, on note que les effets du changement climatique sont et seront perçus dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau, de l’énergie et auront des incidences non négligeables sur la santé et la pauvreté. Un programme expérimental d’adaptation visant spécifiquement le secteur agricole (PANA-ASA) a été mis en place en guise de réponse. Ce programme renforcera les capacités d’un certain nombre des communautés de base, essentiellement constituées de petits producteurs agricoles, ainsi que de leurs institutions et principaux acteurs impliqués dans la production agricole dans le cadre de la sécurité alimentaire. 2ème étage, Immeuble Losonia Boulevard du 30 juin Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Ne seront contactées que les personnes dont la candidature sera prise en considération. Page 1 Dans l’entre temps, le pays s’est résolument engagé à participer aux efforts mondiaux visant la stabilisation, à défaut de la réduction, des émissions de gaz à effet de serre. A cet égard, la RDC s’est dotée récemment d’une stratégie nationale REDD qui nourrit l’ambition de servir de catalyseur aux politiques et stratégies sectorielles ainsi qu’aux programmes qui en seront issues en vue de bâtir le développement du pays sur des bases qui soient durables. L’approche de travail qui a débouché sur la formulation de la stratégie nationale REDD+ s’est fortement appuyée sur des groupes thématiques de travail (30 groupes au total ont été constitués) qui ont traité des questions sectorielles ( agriculture, énergie, mines, etc.) liés essentiellement à la déforestation ainsi que des questions habilitantes (problématique foncier, le genre, etc.) qui y ont une incidence. Constitués de manière formelle ou informelle, ces groupes ont été d’une contribution remarquable dans la compréhension des dynamiques et enjeux rattachés à la question REDD+. La stratégie nationale REDD se focalise sur les émissions dues à la déforestation et à la dégradation et dont les principaux moteurs sont l’agriculture et l’énergie. Ces deux secteurs majeurs dans la déforestation observée en RD Congo, constituent donc les principaux piliers d’atténuation sur lesquels repose la stratégie nationale REDD+. Ils sont par ailleurs considérés comme leviers importants de croissance économique, retenus dans le DSCRP-2 comme piliers et moyens de lutte contre la pauvreté qui sévit en milieu rural. Aider le pays à canaliser ses perspectives de croissance et à concilier ses ambitions de développement dans une vision long terme est apparu comme un axe stratégique de l’appui du PNUD à la RDC. Dans cette logique, le PNUD appuie en ce moment la RDC à monter son fonds national REDD+ et à le rendre efficacement opérationnel pour le financement de programmes de développement qui concourent aux objectifs de la stratégie REDD+. En complément aux efforts engagés du côté de la REDD+, le PNUD a aidé la RDC à formuler son « programme de renforcement des capacités sur les faibles émissions » (LECB) dans le cadre de l’initiative conjointe «bâtir des économies sobres en carbone » du PNUD-Union Européenne qui bénéficie des financements issus des gouvernements de l’Allemagne et de l’Australie. Le programme renforcement des capacités sur les faibles émissions (LECB) a pour objectif d’aider la RDC à construire, par lui-même, sa stratégie nationale de développement sobre en carbone et à se préparer à sa mise en œuvre prochaine. Il s’agit très concrètement d’aider à construire des systèmes solides de préparation des inventaires d’émission et à formuler des Mesures d’Atténuation Appropriées à l’échelle Nationale (dont le sigle en anglais est NAMAs) pour les secteurs de l’Energie et de l’Agriculture et de lancer les bases d’une stratégie globale sobre en carbone, soutenue par des systèmes MRV adaptés et performants. La réalisation de cette initiative requiert que soient prises en compte, dans un cadre collaborateur, les autres initiatives similaires en cours au niveau du pays, notamment le programme REDD+, l’élaboration de la troisième communication nationale et du plan national climat. Le programme LECB a été lancé en aout 2012 pour une durée de 36 mois (dans sa première phase). Il est exécuté sous le leadership du Ministère de l’environnement, conservation de la nature et tourisme (MECNT). Dans sa conception, le succès du projet repose sur un montage institutionnel qui puisse faciliter le dialogue entre les secteurs vitaux de l’économie nationale, différents acteurs ainsi que différents projets et programmes développés et mis en œuvre dans ces secteurs. Les jalons de ce cadre de dialogue viennent d’être lancés avec la tenue d’un atelier national d’information sur le processus NAMAs en RDC, réunion tenue en mai 2013 et qui a 2ème étage, Immeuble Losonia Boulevard du 30 juin Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Ne seront contactées que les personnes dont la candidature sera prise en considération. Page 2 permis : i) de mettre en place les groupes techniques de travail (GTT) « Agriculture » et « Energie » tels que visés par le document de projet (il est prévu que ces groupes se muent plus tard en cellules du développement durable « CDD » au sein des ministères respectifs qui en ont mandat) ; ii) d’initier l’identification des membres du comité de pilotage afin de pouvoir organiser formellement une réunion en juillet-aout 2013 qui devrait consacrer le processus de la reconnaissance formelle de ce comité. Ces deux cadres de dialogue constituent à cet égard le creuset du montage institutionnel à mettre en place pour favoriser le dialogue de politique intersectoriel ainsi que la formulation et la mise en œuvre des programmes pertinents répondant à la vision du développement du pays. Ils devront tenir compte de l’ensemble des mécanismes existants à ce jour ainsi que des défis et opportunités qui se présentent de manière à les considérer en bloc. Ce processus nécessite donc une assistance technique pointue et efficace, objet de ce recrutement d’un Consultant International. 2. Responsabilités Sous la coordination du team leader de l’unité Croissance Inclusive et Développement Durable (CIDD) du PNUD, le consultant travaillera directement avec le Directeur du Développement Durable du MECNT, les Secrétaires Généraux de l’environnement (MECNT), de l’Energie (Ministères des Ressources hydrauliques et électricité, Ministère des hydrocarbures,) de l’agriculture et du développement rural, l’équipe de la Coordination nationale REDD et diverses autres institutions relevant du secteur tant public que privé et sera plus particulièrement requis pour : 1. Approfondir l’analyse du contexte local face aux enjeux liés au changement climatique (parcours effectué par le pays sur la voie du changement climatique, capacités développées, gap persistants, programmes en cours et leur pertinence, situation du secteur privé et autres acteurs face aux questions de changements climatiques, etc.) ; 2. Suggérer des recommandations pertinentes (cadres pertinents et durables de dialogue à mettre en place, proposition d’outils de travail et des mécanismes de collaboration) ; 3. Appuyer le montage du dispositif institutionnel : a. Aider les groupes techniques de travail (GTT) à s’asseoir (qu’ils se dotent des textes règlementaires, des indicateurs de performance, des outils qui facilitent leur travail en lien avec les orientations du document de programme LECB); b. Mettre en place les mécanismes de collaboration et de synergie, voire d’intégration, avec des différents autres cadres pertinents existants comme la REDD+, l’initiative « Energies Durables pour Tous », l’adaptation, le mécanisme de développement propre (MDP) et le processus du Plan National Climat; c. Aider à construire un cadre de dialogue avec les institutions législatives (Assemblée Nationale et Senat) et les provinces ; Pour mener à bien cette mission, le consultant devra effectuer les tâches suivantes : 2ème étage, Immeuble Losonia Boulevard du 30 juin Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Ne seront contactées que les personnes dont la candidature sera prise en considération. Page 3 - Préparer une note méthodologique montrant clairement la démarche qui sera utilisée et le calendrier de consultations de toutes les parties prenantes (en bilatérale et lors des ateliers de travail ad hoc) dans une approche de renforcement des capacités; Organiser des séances de travail avec les différentes parties et institutions concernées ; Produire des notes d’analyse et de réflexion sur le type de montage institutionnel d’ensemble sur le climat à mettre en place ainsi que les mécanismes de collaboration; Produire différents outils et documents de travail ; Fournir des recommandations sur la façon d’impliquer les législateurs et les provinces dans le processus NAMAs ; Produire le rapport finale de la mission ; La mission est appelée à se dérouler sur une période de 30 jours répartis comme suit : - Travail à domicile de documentation sur le contexte général de la mission et cadrage opérationnel (3 jours); Mission de terrain en RD Congo (24 jours) y compris le temps de voyage ; Rédaction, à domicile, du rapport final de la mission (3 jours). 3. Modalités de mise en œuvre, résultats et Impacts attendus Il s’agit donc essentiellement d’une mission d’appui à la mise en place d’un cadres de coordination multisectoriel dans le domaine de l’environnement et du changement climatique en RDC et par conséquent d’appui au renforcement des capacités, à la suite d’une analyse du contexte et la définition des priorités, qui nécessite une forte implication du secteur public, privé, de la société civile ainsi que de tous les autres partenaires pertinents au développement. Dans ce sens, le montage institutionnel à proposer devra résulter d’un processus largement participatif. Les résultats attendus au terme de cette mission sont : - - Un rapport synthétique (30 pages maximum) sur l’analyse du contexte institutionnel (points forts et points faibles) de la situation de la RDC du point de vue des enjeux liés au changement climatique et formulation des recommandations pour rationaliser les arrangements inter-institutionnels; Des groupes techniques de travail (GTT) sont établis légalement et rendus opérationnels sur des bases solides (cadres hiérarchiques et de collaboration définis, outils de base et documents de travail disponibles, etc.) ; Un rapport final de mission qui rend compte de l’ensemble du processus mis en place et des résultats atteints. IMPACTS ATTENDUS : L’impact attendu au terme de cette mission peut être décliné comme suit : « la RDC dispose d’un cadre de travail qui permet de rationaliser le dialogue interinstitutionnel et intersectoriel en vue d’aboutir à des propositions de programmes bancables et portées par toutes les parties en présence ». 2ème étage, Immeuble Losonia Boulevard du 30 juin Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Ne seront contactées que les personnes dont la candidature sera prise en considération. Page 4 4. Qualifications Education : Etre détenteur d’un master ou équivalent en sciences politiques, économie et gestion, sciences de la nature ou dans une discipline de développement y relative. Compétences - - Leadership et aptitude à entreprendre ; Capacité avérée à planifier, organiser et mettre en œuvre efficacement des activités ; Grande capacité à coordonner et à travailler en équipe, y compris dans des environnements complexes; Expérience avérée dans les processus participatifs, et dans la facilitation du dialogue entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile ; Bonne aptitude à communiquer ; Maîtrise des enjeux, problématiques et défis liés au changement climatique (notamment REDD+) à l’échelle internationale, nationale et locale ; Compréhension du fonctionnement de l’administration du pays; Connaissance des procédures et valeurs essentielles des Nations Unies ; Solides compétences orales et écrites en communication. Expérience : - Langues requises : Un minimum de 5 ans d’expérience professionnelle en matière de développement international, avec au moins 2 ans dans l’appui au dialogue de politique, ou l’appui institutionnel ; Compréhension des enjeux et des processus sur les changements climatiques et sur les défis liés de la coordination et du dialogue de politique ; Avoir 2 années de pratique en Afrique subsaharienne, une expérience en RDC serait un atout ; Avoir une bonne compréhension du contexte institutionnel de la RDC. Une excellente maîtrise de la langue française est exigée. Une bonne connaissance de l’anglais écrit et parlé serait considérée comme un avantage 5. Documents constitutifs de l’Offre Pour démontrer leurs qualifications, les consultants devront soumettre une offre qui comprendra les documents suivants : 2ème étage, Immeuble Losonia Boulevard du 30 juin Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Ne seront contactées que les personnes dont la candidature sera prise en considération. Page 5 Document Description Forme Une note de motivation dans laquelle vous démontrez que vous êtes le meilleur candidat Note méthodologique pour le poste. pour l’exécution de la la démarche ou approche, mission attendue les outils ainsi que les tâches que vous comptez mettre en œuvre pour réaliser la mission. Remplir le formulaire de P11 en annexe en y incluant surtout Curriculum Vitae/P11 votre expérience des missions similaires et indiquant au moins 3 (trois) personnes de référence. Soumettre les copies de vos Diplômes diplômes Tableau des coûts Remplir le tableau Pas de formulaire spécifique Formulaire P11 (SC& IC/annexe 4) - (Cliquer sur « P11 (SC&IC) » pour télécharger le document) Annexe « Tableau des coûts (annexe 3) ». (Cliquer sur « Tableau des coûts » pour télécharger le document) 6. La proposition financière Le consultant fait sa proposition financière suivant le Tableau des coûts. Il doit proposer un montant forfaitaire et présenter dans le Tableau des coûts la ventilation de ce montant forfaitaire (en y incluant les éléments qui le composent à savoir les frais de voyage, les indemnités journalières/perdiems et le nombre de jours de prestation). Frais de Transport Le consultant est tenu d’inclure dans sa proposition tous les frais de voyages liés à la mission, y compris les voyages de ralliement au poste/rapatriement (voyages pour rejoindre ou quitter le pays où la ville de la mission). En général, le PNUD n’acceptera pas des frais de voyage excédant ceux d'un billet de classe économique. Si le (la) Consultant(e) souhaite voyager sur une classe plus haute il (elle) devrait recourir à l'utilisation de leurs propres ressources. Dans le cas de voyage imprévisible à l’intérieur de la RDC, le paiement de frais de déplacement incluant des billets, logement et des dépenses terminales devrait être convenu, entre l'unité opérationnelle et le Consultant Individuel, avant le voyage. 7. Evaluation L’évaluation des offres se déroule en deux temps. L’évaluation des propositions techniques est achevée avant l’ouverture et la comparaison des propositions financières. 2ème étage, Immeuble Losonia Boulevard du 30 juin Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Ne seront contactées que les personnes dont la candidature sera prise en considération. Page 6 Le marché sera attribué au Consultant ayant présenté le meilleur score combiné (rapport qualité/prix, évaluation cumulative). a. Les propositions techniques La proposition technique sera évaluée sur son degré de réponse par rapport aux termes de référence et sur la base des critères suivants : Critères Points Niveau d’étude, expérience et compétence du candidat 30 Compréhension des objectives de la mission et méthodologie et plan d’approche de travail proposés pour la réalisation de la mission. 50 Une excellente maîtrise de la langue française est exigée. Une bonne connaissance de l’anglais écrit et parlé sera considérée comme un avantage. Total note technique 20 100 Seront jugées qualifiées, les propositions techniques qui obtiendront 70% de la note maximale de 100 point ; cette note technique sera pondérée a 70%. b. Les propositions financières Dans une deuxième étape du processus d’évaluation, les enveloppes financières seront ouvertes et les offres financières comparées ; une note financière sera calculée pour chaque proposition sur la base de la formule : Note financière A = [(Offre financière la moins disante)/Offre financière de A] x 30 Le consultant avec le cumul de notes (Technique pondérée + Financière) le plus élevé sera retenu pour le contrat. N.B. Les consultants sont tenus de se renseigner sur les Conditions Générales des Contrats Individuels (annexe 2). (Cliquer sur « Conditions Générales des Contrats Individuels » pour télécharger le document) ANNEXES Annexe 1 - Terme de Références de la mission Annexe 2 - Conditions générales des Contrats Individuels Annexe 3 – Tableau des Coûts Annexe 4 – P11 (SC & IC) 2ème étage, Immeuble Losonia Boulevard du 30 juin Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Ne seront contactées que les personnes dont la candidature sera prise en considération. Page 7 Annexe 1 PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT TERMES DE REFERENCE I. Information sur la mission Intitulé de la mission: Consultant international pour l’appui au montage du dispositif institutionnel pour la mise en œuvre des processus NAMAs et changement climatique en RDC. Type de contrat Lieu d'affectation Durée du contrat Entrée en fonction Dépôt des candidatures Date limite de dépôt : Consultant : Kinshasa : 30 jours : : : II. Contexte Le réchauffement climatique est considéré aujourd’hui comme un des défis majeurs du siècle. Son intensité s’est accélérée durant les trente dernières années. Il compromet déjà à court terme les conditions de vie et du développement durable dans tous les pays, et plus particulièrement dans ceux en voie de développement dont les populations sont en majorité vulnérables face aux méfaits qui en résultent. En ce qui concerne la RD Congo, on note que les effets du changement climatique sont et seront perçus dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau, de l’énergie et auront des incidences non négligeables sur la santé et la pauvreté. Un programme expérimental d’adaptation visant spécifiquement le secteur agricole (PANAASA) a été mis en place en guise de réponse. Ce programme renforcera les capacités d’un certain nombre des communautés de base, essentiellement constituées de petits producteurs agricoles, ainsi que de de leurs institutions et principaux acteurs impliqués dans la production agricole dans le cadre de la sécurité alimentaire. Dans l’entre temps, le pays s’est résolument engagé à participer aux efforts mondiaux visant la stabilisation, à défaut de la réduction, des émissions de gaz à effet de serre. A cet égard, la RDC s’est dotée récemment d’une stratégie nationale REDD qui nourrit l’ambition de servir de catalyseur aux politiques et stratégies sectorielles ainsi qu’aux programmes qui en seront issues en vue de bâtir le développement du pays sur des bases qui soient durables. L’approche de travail qui a débouché sur la formulation de la stratégie nationale REDD+ s’est fortement appuyée sur des groupes thématiques de travail (30 groupes au total ont été constitués) qui ont traité des questions sectorielles ( agriculture, énergie, mines, etc.) liés essentiellement à la déforestation ainsi que des questions habilitantes (problématique foncier, le genre, etc.) qui y ont une incidence. Constitués de manière formelle ou informelle, ces groupes ont été d’une contribution remarquable dans la compréhension des dynamiques et enjeux rattachés à la question REDD+. 2ème étage, Immeuble Losonia Boulevard du 30 juin Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Ne seront contactées que les personnes dont la candidature sera prise en considération. Page 8 La stratégie nationale REDD se focalise sur les émissions dues à la déforestation et à la dégradation et dont les principaux moteurs sont l’agriculture et l’énergie. Ces deux secteurs majeurs dans la déforestation observée en RD Congo, constituent donc les principaux piliers d’atténuation sur lesquels repose la stratégie nationale REDD+. Ils sont par ailleurs considérés comme leviers importants de croissance économique, retenus dans le DSCRP-2 comme piliers et moyens de lutte contre la pauvreté qui sévit en milieu rural. Aider le pays à canaliser ses perspectives de croissance et à concilier ses ambitions de développement dans une vision long terme est apparu comme un axe stratégique de l’appui du PNUD à la RDC. Dans cette logique, le PNUD appuie en ce moment la RDC à monter son fonds national REDD+ et à le rendre efficacement opérationnel pour le financement de programmes de développement qui concourent aux objectifs de la stratégie REDD+. En complément aux efforts engagés du côté de la REDD+, le PNUD a aidé la RDC à formuler son « programme de renforcement des capacités sur les faibles émissions » (LECB) dans le cadre de l’initiative conjointe «bâtir des économies sobres en carbone » du PNUD-Union Européenne qui bénéficie des financements issus des gouvernements de l’Allemagne et de l’Australie. Le programme renforcement des capacités sur les faibles émissions (LECB) a pour objectif d’aider la RDC à construire, par lui-même, sa stratégie nationale de développement sobre en carbone et à se préparer à sa mise en œuvre prochaine. Il s’agit très concrètement d’aider à construire des systèmes solides de préparation des inventaires d’émission et à formuler des Mesures d’Atténuation Appropriées à l’échelle Nationale (dont le sigle en anglais est NAMAs) pour les secteurs de l’Energie et de l’Agriculture et de lancer les bases d’une stratégie globale sobre en carbone, soutenue par des systèmes MRV adaptés et performants. La réalisation de cette initiative requiert que soient prises en compte, dans un cadre collaborateur, les autres initiatives similaires en cours au niveau du pays, notamment le programme REDD+, l’élaboration de la troisième communication nationale et du plan national climat. Le programme LECB a été lancé en aout 2012 pour une durée de 36 mois (dans sa première phase). Il est exécuté sous le leadership du Ministère de l’environnement, conservation de la nature et tourisme (MECNT). Dans sa conception, le succès du projet repose sur un montage institutionnel qui puisse faciliter le dialogue entre les secteurs vitaux de l’économie nationale, différents acteurs ainsi que différents projets et programmes développés et mis en œuvre dans ces secteurs. Les jalons de ce cadre de dialogue viennent d’être lancés avec la tenue d’un atelier national d’information sur le processus NAMAs en RDC, réunion tenue en mai 2013 et qui a permis : i) de mettre en place les groupes techniques de travail (GTT) « Agriculture » et « Energie » tels que visés par le document de projet (il est prévu que ces groupes se muent plus tard en cellules du développement durable « CDD » au sein des ministères respectifs qui en ont mandat) ; ii) d’initier l’identification des membres du comité de pilotage afin de pouvoir organiser formellement une réunion en juillet-aout 2013 qui devrait consacrer le processus de la reconnaissance formelle de ce comité. Ces deux cadres de dialogue constituent à cet égard le creuset du montage institutionnel à mettre en place pour favoriser le dialogue de politique intersectoriel ainsi que la formulation et la mise en œuvre des programmes pertinents répondant à la vision du développement du pays. Ils devront tenir compte de l’ensemble des mécanismes existants à ce jour ainsi que des défis et opportunités qui se présentent de manière à les considérer en bloc. Ce processus nécessite donc une assistance technique pointue et efficace, objet des présents termes de référence. 2ème étage, Immeuble Losonia Boulevard du 30 juin Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Ne seront contactées que les personnes dont la candidature sera prise en considération. Page 9 III. Fonctions et responsabilités Sous la supervision directe du Ministre de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme, du Point Focal National de la CCNUCC, et sous la coordination Générale du PNUD, le consultant fournira des services d’appui conseil à l’équipe du projet NAMAs pour aider à construire un montage institutionnel qui permette de rationaliser le cadre de dialogue entre toutes les initiatives existantes en vue d’aboutir à des propositions de programme (NAMAs) portées par toutes les parties prenantes. Sous la coordination du team leader de l’unité Croissance Inclusive et Développement Durable (CIDD) du PNUD, le consultant travaillera directement avec le Directeur du Développement Durable du MECNT, les Secrétaires Généraux de l’environnement (MECNT), de l’Energie (Ministères des Ressources hydrauliques et électricité, Ministère des hydrocarbures,) de l’agriculture et du développement rural, l’équipe de la Coordination nationale REDD et diverses autres institutions relevant du secteur tant public que privé et sera plus particulièrement requis pour : 8. Approfondir l’analyse du contexte local face aux enjeux liés au changement climatique (parcours effectué par le pays sur la voie du changement climatique, capacités développées, gap persistants, programmes en cours et leur pertinence, situation du secteur privé et autres acteurs face aux questions de changements climatiques, etc.) ; 9. Suggérer des recommandations pertinentes (cadres pertinents et durables de dialogue à mettre en place, proposition d’outils de travail et des mécanismes de collaboration) ; 10. Appuyer le montage du dispositif institutionnel : a. Aider les groupes techniques de travail (GTT) à s’asseoir (qu’ils se dotent des textes règlementaires, des indicateurs de performance, des outils qui facilitent leur travail en lien avec les orientations du document de programme LECB); b. Mettre en place les mécanismes de collaboration et de synergie, voire d’intégration, avec des différents autres cadres pertinents existants comme la REDD+, l’initiative « Energies Durables pour Tous », l’adaptation, le mécanisme de développement propre (MDP) et le processus du Plan National Climat; c. Aider à construire un cadre de dialogue avec les institutions législatives (Assemblée Nationale et Senat) et les provinces ; Pour mener à bien cette mission, le consultant devra effectuer les tâches suivantes : - Préparer une note méthodologique montrant clairement la démarche qui sera utilisée et le calendrier de consultations de toutes les parties prenantes (en bilatérale et lors des ateliers de travail ad hoc) dans une approche de renforcement des capacités; Organiser des séances de travail avec les différentes parties et institutions concernées ; Produire des notes d’analyse et de réflexion sur le type de montage institutionnel d’ensemble sur le climat à mettre en place ainsi que les mécanismes de collaboration; Produire différents outils et documents de travail ; Fournir des recommandations sur la façon d’impliquer les législateurs et les provinces dans le processus NAMAs ; Produire le rapport finale de la mission ; 2ème étage, Immeuble Losonia Boulevard du 30 juin Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Ne seront contactées que les personnes dont la candidature sera prise en considération. Page 10 La mission est appelée à se dérouler sur une période de 30 jours répartis comme suit : - Travail à domicile de documentation sur le contexte général de la mission et cadrage opérationnel (3 jours); Mission de terrain en RD Congo (24 jours) y compris le temps de voyage ; Rédaction, à domicile, du rapport final de la mission (3 jours). IV. Modalités de mise en œuvre, résultats et Impacts attendus Il s’agit donc essentiellement d’une mission d’appui à la mise en place d’un cadres de coordination multisectoriel dans le domaine de l’environnement et du changement climatique en RDC et par conséquent d’appui au renforcement des capacités, à la suite d’une analyse du contexte et la définition des priorités, qui nécessite une forte implication du secteur public, privé, de la société civile ainsi que de tous les autres partenaires pertinents au développement. Dans ce sens, le montage institutionnel à proposer devra résulter d’un processus largement participatif. Les résultats attendus au terme de cette mission sont : - - Un rapport synthétique (30 pages maximum) sur l’analyse du contexte institutionnel (points forts et points faibles) de la situation de la RDC du point de vue des enjeux liés au changement climatique et formulation des recommandations pour rationaliser les arrangements interinstitutionnels; Des groupes techniques de travail (GTT) sont établis légalement et rendus opérationnels sur des bases solides (cadres hiérarchiques et de collaboration définis, outils de base et documents de travail disponibles, etc.) ; Un rapport final de mission qui rend compte de l’ensemble du processus mis en place et des résultats atteints. IMPACTS ATTENDUS : L’impact attendu au terme de cette mission peut être décliné comme suit : « la RDC dispose d’un cadre de travail qui permet de rationaliser le dialogue interinstitutionnel et intersectoriel en vue d’aboutir à des propositions de programmes bancables et portées par toutes les parties en présence ». V. Compétences requises Les principales aptitudes, compétences exigées se résument comme suit : - Leadership et aptitude à entreprendre ; - Capacité avérée à planifier, organiser et mettre en œuvre efficacement des activités ; - Grande capacité à coordonner et à travailler en équipe, y compris dans des environnements complexes; Expérience avérée dans les processus participatifs, et dans la facilitation du dialogue entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile ; - Bonne aptitude à communiquer ; - Maîtrise des enjeux, problématiques et défis liés au changement climatique (notamment REDD+) à l’échelle internationale, nationale et locale ; - Compréhension du fonctionnement de l’administration du pays; - Connaissance des procédures et valeurs essentielles des Nations Unies ; - Solides compétences orales et écrites en communication. 2ème étage, Immeuble Losonia Boulevard du 30 juin Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Ne seront contactées que les personnes dont la candidature sera prise en considération. Page 11 VI. Qualifications requises Education - Expérience - Langues requises - Master ou équivalent en sciences politiques, économie et gestion, sciences de la nature ou dans une discipline de développement y relative. Minimum de 5 ans d’expérience professionnelle en matière de développement international, avec au moins 2 ans dans l’appui au dialogue de politique, ou l’appui institutionnel ; Compréhension des enjeux et des processus sur les changements climatiques et sur les défis liés de la coordination et du dialogue de politique ; Avoir 2 années de pratique en Afrique subsaharienne, une expérience en RDC serait un atout ; Avoir une bonne compréhension du contexte institutionnel de la RDC. Une bonne capacité de rédaction et de communication en français est exigée. Une bonne connaissance de l’anglais écrit et parlé serait considérée comme un avantage. 2ème étage, Immeuble Losonia Boulevard du 30 juin Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Ne seront contactées que les personnes dont la candidature sera prise en considération. Page 12