Le mouvement c’est Macron en marche …arrière Jamais une élection présidentielle n’aura volé aussi bas. La campagne a été prise en otage par des donneurs de leçons de petite envergure qui font partie du petit monde médiatique parisien. Ils ont décidé très tôt que la présidentielle serait un duel Le Pen/Macron, à moins que ce ne soit finalement un duel Le Pen/Mélenchon… Les indécis pourraient bousculer ces scénario écrits d’avance. Ce ne serait pas la première fois. Ce qui est sûr dans cette élection, c’est que les abstentionnistes et les votes blancs pourraient largement l’emporter au second tour… La qualité du programme de François Fillon devrait être finalement reconnue Pour François Fillon, tout aura été bon pour attaquer le candidat bourgeois, catholique et provincial…. Les nombreuses passerelles entre les media et une justice empêtrée par la politique ont été évidents pendant toute la campagne. N’oublions pas que le « mur des cons » composé de clichés de personnalités des mondes politiques , médiatiques et judiciaires qu’il convenait d’attaquer par tous les moyens avait été découvert en 2013 dans les locaux du syndicat de la magistrature, hébergé par le ministère de la justice ! On ne peut dès lors que s’étonner du calendrier et de la rapidité avec laquelle les faits se sont enchainés. Il y a eu manipulation du temps politique. Il fallait tout faire pour abattre une droite qui était désormais majoritaire idéologiquement dans le pays. Après avoir exprimé leur opinion sur les maladresses de François Fillon, les électeurs devraient prendre en compte la qualité de son programme. Est ce que cela sera suffisant pour regagner suffisamment de points sur Macron ? Parallèlement le Parquet National Financier d’Eliane Houlette, n’enquêtera pas sur « le cabinet noir », décrit pourtant dans le livre « Bienvenue Place Beauvau, police : les secrets inavouables d’un quinquennat », d’Olivia Recasens, Didier Hassoux et Christophe Labbé. Il a été considéré comme comportant « des affirmations trop imprécises pour justifier l’ouverture d’une enquête préliminaire » ! Par ailleurs, on constate que l’enquête sur Bruno Le Roux, ex ministre de l’intérieur, qui a employé ses filles quand il était député progresse très très lentement… Macron C’est la hausse des dépenses tout de suite Emmanuel Macron souffre du syndrome des favoris. Quand on gagne à un moment sur tous les tableaux, l’histoire de France montre souvent que l’on finit par perdre sur tous les tableaux. Etre l’idole des temps nouveaux est une position dangereuse. Le plus dur commence pour lui. Il n’a pas de socle, car il vit de la chute des autres. Avoir adopté au début de sa campagne un positionnement anti-système, alors qu’il en était le pur produit relève de l’acrobatie. Prétendre être le créateur d’un nouveau centrisme qui devrait prendre la place de l’alternance gauchedroite risque de favoriser un peu plus le FN. On ne peut pas gouverner la France pas en creux… Emmanuel Macron c’est un peu comme une voiture d’occasion, cela a l’air beau de loin, mais dès que l’on soulève le capot, on se rend compte que ce n’est pas du tout une bonne idée d’acheter le véhicule qu’on vous propose. Il est le dernier avatar d’un système dont les français ne veulent plus. Son programme économique n’est pas clairement financé, car le modèle de Macron c’est Hollande, dont il est le fils spirituel. La politique économique de François Hollande si largement rejetée, c’est Emmanuel Macron qui l’a mise en œuvre comme ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée, conseiller économique du président, puis comme ministre de l’économie. On est dans le rafistolage d’un modèle périmé. En matière de dépenses publiques il n’ y aura pas de diminution effective. Avec les mesures qu’il envisage sur la sécurité sociale il n’y en aura plus dans dix ans. Dans le domaine des retraites on ne comprend pas comment il va pouvoir assurer l’équilibre à long terme du régime. Cerise sur le gâteau, la nouvelle taxe d’habitation sera payée par 20% de « petits riches » qui paieront la taxe d’habitation de 80% de « pseudo pauvres »…Le candidat hors parti qui refusait de dire qu’il était socialiste voit comme par hasard se rassembler autour de lui une majorité de soutiens de gauche. On se passionne beaucoup moins pour l’évolution du patrimoine d’Emmanuel Macron, les robes de Brigitte Macron qui lui seraient prêtées par LVMH. La condamnation de Jean Marc Borello, pilier de la campagne de Macron a fait l’objet de peu de commentaires… L’extrême droite et l’extrême gauche représentent la moitié du corps électoral. Le programme économique de Marine Le Pen c’est le repli mortifère inspiré du poujadisme. Son problème est que les français sont plus attachés à l’Europe et à l’Euro qu’elle ne le pense… Le régime que Jean Luc Mélenchon ressemble beaucoup à celui de la Corée du Nord. Il faut dire que les économistes qui le conseillent appartiennent à l’école des économistes atterrés (= Philippe Askenazy, Eric Berr, Frédéric Lordon, André Orléan, Henri Steyrdiniak…). La revalorisation proposée du SMIC à 1326€ net par mois tout de suite attire bien évidemment des voix. Tout ceux qui veulent plus peuvent voter pour Nathalie Arthaud la candidate de Lutte Ouvrière qui propose 1800€ net par mois ! Il y aurait sous estimation du vote Le Pen… comme du vote Fillon… Soixante ans après le Traité de Rome le décalage entre les nations en Europe et les institutions européennes est devenu immense. On ne peut plus enthousiasmer « les membres » de l’Union avec une commission technocratique qui souhaite que tout le monde adhère aux dogmes bruxellois. Ce constat a été très bien développé dans un livre de Hans-Magnus Enzenberger « Le doux monstre de Bruxelles ou l’Europe sous tutelle ». On ne peut pas apporter la prospérité aux européens avec une monnaie qui avantage beaucoup les « pays sérieux » comme l’Allemagne et évite aux pays « non sérieux » comme la France de prendre les décisions de réformes qui s’imposent. Il faut donc vite modifier profondément le fonctionnement de l’Europe d’aujourd’hui pour éviter que l’anniversaire ne se transforme en funérailles. Au lieu de regarder la réalité telle qu’elle est, la France préfère s’engager dans une entreprise d’auto-destruction nationale où l’obscurantisme en matière économique atteint désormais des sommets : 45% des français soutiennent des candidats anti-européens, mais 72% souhaitent rester dans l’Euro… ! La démondialisation mise en avant par plusieurs candidats à l’élection présidentielle passe complétement à côté du fait que depuis 25 ans, 1,2 Md d’hommes et de femmes sont sortis de la grande pauvreté. La mondialisation a réussi tout ce que le tiers-mondisme a totalement échoué à réaliser. Ce n’est pas parce que les riches deviennent plus riches que les pauvres deviennent plus pauvres. Même les Chinois, experts en lénino-capitalisme ont compris que « c’est plutôt quand les gros maigrissent que les maigres crèvent de faim ». On veut nous resservir en France, une fois de plus, le vieux concept marxiste de la « paupérisation inéluctable du prolétariat ». L’histoire des 200 dernières années ainsi que l’émergence de milliards de personnes de la pauvreté la plus absolue à une honnête aisance montrent à quel point nous ne sommes pas ici dans l’analyse des faits mais dans des incantations de nature religieuse. Rien d’étonnant donc à ce que Thomas Piketty, économiste de nature jalouse, soit fêté dans le monde entier par tous ceux qui haïssent la liberté. Relisez « Histoire du libéralisme en Europe » de Philippe Nemo. Il montre très bien comment la droite se laisse dicter ses valeurs par la gauche, délaissant les siennes qui sont pourtant celles du véritable humanisme… La France fait peur aux étrangers La classe politique française est globalement incompétente. Elle a pris le pouvoir dans les milieux éducatifs et culturels il y a cinquante ans. Le cœur du cancer qui ronge la France, c’est l’éducation nationale et le ministère de la culture. Toute cette classe hait le libéralisme, car elle sait fort bien, comme l’a souvent expliqué Raymond Boudon notamment dans « Pourquoi les intellectuels n’aiment pas le libéralisme », que dans un système libéral, cette cléricature serait payée à sa juste valeur. Marine Le Pen intrigue autant qu’elle inquiète. Le coût et surtout les modalités de la sortie de l’Euro qu’elle propose ne sont pas documentés. Il faut tout de même rappeler que 40% de la dette émise par L’Agence de financement du Trésor est assortie d’une clause imposant l’accord de 75% des créanciers pour toute modification des termes du contrat ! Le coût de sortie de Shengen ne fait pas non plus l’objet d’un chiffrage sérieux. Le FN conjugue donc deux tendances du populisme : le discours antimarchés avec le discours anti immigrés. Aucun des grands thèmes n’a fait l’objet d’un véritable débat : l’endettement de la France qui atteint désormais 2150 Md€, l’immigration, les moyens efficaces pour enrayer le développement de l’islamisme radical, les engagements militaires de la France, l’Euro. Le feuilleton judiciaire organisé avec soin par « le cabinet noir » aura permis d’occulter le vrai débat sur le quinquennat catastrophique de François Hollande. La déstabilisation du candidat de la droite aura été très efficace pendant la campagne puisque les jugements ne permettront de connaitre la vérité que beaucoup plus tard. Cette affaire rejoindra probablement pour François Falletti , ancien procureur général de Paris, « la longue liste des affaires lancées sous les hurlements de la meute et qui se sont dégonflées » La fin de campagne d’Emmanuel Macron va être très compliquée Les sondages réalisés par Ipsos , Ifop etc … lui attribuent plus de 25% des voix au premier tour, pratiquement au même niveau que Marines Le Pen. Depuis plusieurs semaines, toutes les « analyses big data » donnent invariablement François Fillon vainqueur de cette présidentielle, qu’il s’agisse de Filteris, ElectionScope, YouGov et Multivote, ou plus simplement des sondages appelant les internautes à faire un choix… Même si elles ont déjà démontré leur pertinence (élection de Trump, Brexit, primaires de la droite et du centre), ces analyses attirent systématiquement les critiques des sondeurs officiels et celles des partisans d’Emmanuel Macron. Elles restent néanmoins révélatrices d’une réalité : les partisans d’En Marche sont particulièrement rares quand il s’agit de défendre leur candidat sur Internet. Rappelons que en France les scrutins de 1995 et de 2002 ont été largement contredits par les sondages… Il prétend incarner la fin de l’opposition gauche droite alors que le « macronisme » n’est que le cheval de Troie du Hollandisme avec les mêmes acteurs et quelques transfuges. Le général Bertrand Soubelet a d’ailleurs eu le courage de claquer la porte dès l’arrivée de Manuel Valls. On ne peut en effet pas prétendre renier le hollandisme et recruter ceux qui ont été les acteurs de cet échec. Avec le couple Macron/ Valls le changement ce serait pour plus tard. Cette élection présidentielle aura donc dynamité le parti socialiste. Emmanuel Macron et Jean Luc Mélenchon ont un objectif commun qui est d’en finir avec le PS. La gauche de Mitterrand aura débarrassé la France du parti communiste, celle de François Hollande aura fait la même chose avec le parti socialiste… Le doute grandit sur son programme économique. C’est l’impression d’un grand flou qui ne relancera pas l’économie et coûtera beaucoup plus cher que prévu. Mélenchon est très populaire sans le vote populaire Jean Luc Mélenchon a un problème. Il n’attire le vote, selon l’IFOP, que de 13% des ouvriers contre 51% pour Marine LePen. Il n’ y a qu’auprès des cadres supérieurs que le candidat soutenu par le PC attire plus de voix (18%) que le FN (12%) ! Ce sont ses indéniables talents de débatteur et de tribun qui lui attirent des sympathies dans les sondages. En tout cas, pour le moment, il affaiblit beaucoup plus Benoit Hamon que Marine Le Pen. Le PS est exclu du second tour. Benoit Hamon, pourtant soutenu par Martin Schulz en Allemagne pourrait tomber en dessous de 10% alors que Mélenchon serait à 15% François Fillon n’a pas encore perdu La façon dont le déplacement de François Fillon au Pays Basque a été couverte par le journal Le Monde est emblématique. Tous ceux qui ont assisté le 24 mars dernier à ses réunions et que j’ai rencontré n’ont pas du tout eu l’impression d’un « déplacement cauchemardesque » et de « meeting sans ferveur ». Ils n’ont pas vu non plus le « Regard de François Fillon dans le vide ». François Fillon reprend du poil de la bête. Selon un sondage BVA-Salesforce pour la presse régionale et Orange diffusé, le candidat Les Républicains redresse la tête dans les intentions de vote en vue de la présidentielle. Désormais crédité de 19% (soit une augmentation de deux points), il réduit l’écart avec Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Toujours en tête des intentions de vote, le leader d’En marche ! (25 %) et la présidente du Front national (24 %) perdent cependant un point chacun. Le désir d’alternance a encore des chances de l’emporter dans le secret de l’isoloir. François Fillon souhaite supprimer l’ISF, abaisser l’impôt sur les sociétés, réduire les taxes sur les plus values du capital et imposer les revenus du patrimoine au taux unique de 30%. En clair tout ce qu’il faudrait faire pour créer de l’emploi et augmenter le pouvoir d’achat des français, assurer leur sécurité en restaurant l’autorité de l’Etat. Sa victoire serait particulièrement favorable aux actions françaises… La balance des risques est en train de redevenir favorable à l’Europe Cela fait huit années que les marchés actions montent sans que cela se produise avec une croissance significative des bénéfices des entreprises. Une très grande partie de la hausse a eu lieu grâce à la baisse des taux d’intérêts provoquée par des politiques de « quantitative easing » pratiqué par toutes les banques centrales. Elles ont consisté pour l’essentiel à racheter dans le marché des obligations souveraines et privées. La Banque du Japon détient aujourd’hui 42% de l’encours d’obligations émises par le gouvernement japonais. Comme l’essentiel de la dette japonaise est détenue par des japonais, cette situation est moins inquiétante que pour la France où plus de 60% de l’encours est détenu par des étrangers. C’est un petit détail qui a l’air d’échapper à plusieurs candidats à l’élection présidentielle française. L’environnement politique et géopolitique mondial a rarement été aussi incertain depuis 1945, avec la remise en cause de la mondialisation et la perspective de restauration de droits de douane. Cette évolution remet en cause le fonctionnement de tous les modèles d’évaluation des entreprises qui sont censées fonctionner dans une économie de marché. Depuis l’arrivée de Donal Trump à la Maison Blanche, la balance des risques est en train de pencher en faveur de l’Europe, malgré un calendrier électoral à haut risque. Pour le moment les élections en Hollande n’ont pas permis à Geert Wilders d’arriver au pouvoir, Angela Merkel a bien résisté face à Martin Scultz le candidat du SPD dont le souhait est voir Benoit Hamon élu en France. Quand à Marine Le Pen les sondages du premier tour qui la donnent largement en tête au premier tour ne la voient pas gagner le deuxième tour. Il reste encore l’Italie qui n’a plus de gouvernement légitime depuis quatre ans… Le Japon, la Grande Bretagne et la France font partie maintenant des marchés sous évalués Si l’on regarde les niveaux de valorisation des différentes classes d’actif, on peut faire le point suivant : Aux Etats Unis l’échec de Donald Trump sur la remise en cause de « Obamacare » montre que le nouveau président aura du mal à appliquer la totalité de son programme qui était très favorable aux entreprises. Le dollar est surévalué selon le critère de la parité de pouvoir d’achat. Cependant, si le commerce international ralentit fortement, les emprunteurs en dollar non américains (environ 10 000 Md$ soit l’équivalent de la masse monétaire US M2) auront du mal à rembourser leurs crédits, provoquant une forte hausse de la devise américaine. C’est la raison pour laquelle, chaque fois que c’est possible, il faut acheter des protections permettant de profiter d’une forte hausse du dollar qui compenserait en partie la perte sur les actions américaines que l’on détient. Le marché action (indice S&P 500) est proche de la surévaluation. En Grande Bretagne, la livre est sous évaluée, elle peut le rester encore un certain temps, tant que l’on aura pas une idée claire sur le rythme d’avancement des négociations sur le Brexit. Pour le moment cela profite aux sociétés exportatrices anglaises mais commence à se refléter négativement dans les résultats des entreprises orientées sur l’économie domestique. Les entreprises qui seront le plus affectées sont celles qui réalisent la quasi totalité de leur chiffre d’affaire en Grande Bretagne notamment : Baratt Developments (immobilier résidentiel ), F&C Commercial Property (immobilier), Hargreaves Lansdown( société de gestion),ITV (media), Legal & General (assurance), Lloyds Banking Group (banque commerciale), Whitbread(loisirs), William Hill (paris sur les courses et le sport) Parmi les sociétés qui vont le plus profiter de la baisse de la livre il y a notamment : Shanks Group (74% du CA en Europe), Man Group (66%), Thomas Cook Group (65%), Vodafone (58%), Bodycote (57%), Computacenter (54%), Sthree (43%), Kingfisher (40%), Imperial Tobacco (40%), WPP (34%) Au Japon, le yen est sous évalué. On assiste à la plus forte progression des exportations depuis deux ans. Les entreprises ont beaucoup de liquidités. Le marché japonais n’a jamais été aussi bon marché depuis 1975. C’est un argument que l’on a souvent entendu dans le passé et qui a fait perdre beaucoup d’argent aux investisseurs. Parmi les valeurs que l’on retrouve le plus souvent sur les listes d’achat des investisseurs figurent : Nippon Steel & Sumitomo Metals, Toyota Motor.,Gulliver International (vente de voitures d’occasion) , Sumitomo Mitsui Financial Group Fanuc, Hitachi Kokusai Electric ( Video et réseaux wifi ) ,Konica Minolta , En France, le marché français est théoriquement sous évalué, mais le véritable sujet ce n’est pas le retour à la moyenne, mais l’avenir de l’industrie française qui ne représente plus que 12,5% du PIB contre 40% il y a quarante ans. Les nouvelles usines se créent pour moitié en Asie. La France attire les investissements étrangers mais le nombre d’emplois créés sera peu important tant que l’on n’aura pas fait évoluer le droit du travail et la fiscalité. Au Mexique le Peso mexicain a beaucoup baissé et les obligations souveraines rapportent autour de 7%. Si la tension entre Donald Trump et le Mexique s’apaise le retour sur investissement pourrait être supérieur à 10% à un horizon de cinq ans Ce sont les Etats Unis qui fixent désormais le prix mondial du pétrole Parmi les secteurs, les tendances sont les suivantes : Les banques ont surperformé depuis le 30 septembre dernier ; L’immobilier a cédé du terrain (Klépierre, Gecina, Unibail Rodamco) ; Les valeurs pharmaceutiques sont une cible de choix permanente pour les candidats populistes ; La publicité ciblée a le vent en poupe. Altice vient de racheter Teads La crise du rail s’aggrave. Tout le monde est en train de s’apercevoir que « Les bus Macron » ne sont ni plus ni moins un doublon du TGV ! Les matières premières profitent d’une relance modérée de l’inflation. Le pétrole extrait aux Etats Unis à partir de gaz de schistes déstabilise la fixation des prix du pétrole, car le coût d’extraction d’un baril se rapproche de 30$ avec une très grande flexibilité dans la mise en production ou la mise en sommeil de l’exploitation des gisements. L’Etat producteur qui va maintenant régulariser l’offre de pétrole est les Etats Unis. La bataille des cartes fait rage. Gemalto le spécialiste de la puce électronique pour les cartes s’est diversifié dans la cybersécurité, le paiement en ligne a racheté en 2014 l’américain SafeNet leader mondial de la protection des données numériques. La carte à puce ne se développe pas aussi vite que prévu aux Etats Unis. La mesure de l’émotion des électeurs est un exercice difficile Le corps électoral est plus sensible aux émotions qu’aux arguments. C’est pourquoi il est très difficile de mesurer par des sondages l’évolution et la traduction électorale de ces émotions. Le débat sur TF1 et les commentaires qu’il a suscité montre bien que les sujets ne peuvent être traités que de façon superficielle à la télévision. Marine Le Pen aura un groupe parlementaire fort Marine Le Pen est pratiquement sûre d’atteindre le deuxième tour. On a du mal à comprendre comment « la mise en place d’un protectionnisme intelligent et le rétablissement d’une monnaie nationale » peuvent constituer la base d’une stratégie pour redresser l’économie. Même si elle explique que le prix des produits importés sera taxé à 3% pour financer une prime de pouvoir d’achat… Pour déclencher un « Frexit », soit une sortie de l’Euro , il lui sera très difficile d’ utiliser l’article 89 de la constitution (= sur proposition du gouvernement réunion du Congrès sur un texte voté par les deux assemblées en termes identiques). Elle utiliserait plutôt l’article 11 qui est le référendum d’initiative populaire, dont on a du mal à voir comment sont récoltés et contrôlés les engagements des citoyens qui demandent le référendum. Même l’Obs publie cette semaine un long papier sur « Les 100 premiers jours de Marine Le Pen à l’Elysée ». Dans tous les scénario, même si Marine Le Pen n’est pas élue, elle aura suffisamment de députés dans la prochaine assemblée pour constituer la principale force d’opposition. Geert Wilders à la tête de son parti d’extrême droite aux Pays Bas n’est pas arrivé à remporter les dernières élections législatives. les sociaux démocrates naguère géants de la scène politique perdent d’un coup les trois quarts de leurs députés. Les marchés ont soufflé car les électeurs néerlandais ont clairement voté pour des partis pro-européens. Il y aura un nouveau gouvernement de coalition composé du centre droit VVD, des démocrates chrétiens conservateurs et du parti libéral de gauche… Emmanuel Macron fait figure de candidat idéal Emmanuel Macron représente pour le moment le candidat idéal. Il est le candidat raisonnable pour la gauche de gouvernement, le candidat idéal pour le centre et le candidat de remplacement pour la droite déstabilisée par François Fillon. C’est un peu l’homme de la « Grande Marche » une sorte de MAO français de 2017. La quasi totalité des médias bien pensant considèrent qu’il représente « le vote utile » pour la gauche. Pourtant, il s’inscrit dans le hollandisme le plus pur. Il a le même programme et quasiment les mêmes hommes pour l’ appliquer. Son programme pour relever la France, est un amalgame d’idées qu’il nous vend comme « l’alternance profonde que la France appelle de ses voeux ». Comme la gauche se déplace vers le centre, les « Hollandais » penchent pour Macron. Certains d’entre eux estiment que Hamon aura du mal à faire 10% au premier tour. De toute façon, François Hollande apporte son soutien implicite à, Emmanuel Macron sans pour le moment prononcer son nom. S’il est élu, il lui faudra trouver une majorité parlementaire pour soutenir son projet présenté comme réformateur. Recomposer une majorité présidentielle n’est pas un exercice facile. D’autres que lui s’y sont essayés comme Valéry Giscard d’Estaing et Pierre Mendès France. Dans les deux cas l’histoire s’est mal terminée. François Fillon a fait la prestation qui lui a déjà réussi François Fillon a été digne dans un débat où les cadeaux de noël étaient distribués à tous les étages. Sa prestation s’inscrit dans celle qui lui a réussi dans les débats des primaires de la droite. Il est le seul candidat à vouloir supprimer totalement l’ISF. Quand on voit le nombre d’exilés fiscaux qui sont obligés de quitter leur pays pour ne plus payer d’ISF progresse de 10 à 20% chaque année depuis 2011, il est curieux que ce phénomène économique majeur ne fasse l’objet de la art de nos économistes distingués d’aucune étude d’impact. Il n’est pourtant pas très compliqué de chiffrer exactement le montant d’impôt qui n’est plus payé en France, le nombre d’emplois détruits, la consommation réduite et surtout les investissements non réalisés…. Ce que les média appellent « L’affaire Fillion » n’a pas été évoqué. Si un candidat du camp du bien a minoré sa déclaration de patrimoine à la Haute Autorité de la Transparence de la Vie Politique, Jean-Louis Nadal, son président, saura être impartial. Il a un parcours tout à fait clair. Il avait requis en 2011, l’ouverture d’une enquête à l’encontre de Christine Lagarde devant la Cour de Justice de la République en marge de la contestation de l’arbitrage rendu en 2008 dans l’affaire Tapie. Il s’est exprimé à plusieurs reprises contre le gouvernement de Nicolas Sarkozy et s’est engagé politiquement aux côtés de Martine Aubry lors de la primaire présidentielle socialiste de 2011 en lui apportant son soutien public. En 2012, il soutient ouvertement le candidat François Hollande. Si Bruno Le Roux, actuel ministre de l’intérieur, a fait profiter ses filles de son enveloppe parlementaire, on peut être sûr qu’Eliane Houlette procureur du Parquet National Financier va invoquer la séparation des pouvoirs législatifs et judiciaires qui interdit au PNF de mener l’enquête, car les faits allégués contre le ministre n’entrent pas dans les chefs de compétence du PNF. Selon le droit parlementaire, c’est au bureau de l’Assemblée nationale de se saisir de ce type d’affaire et d’enquêter. Eliane Houlette nommée par François Hollande sur recommandation de Christiane Taubira saura faire preuve avec Bruno Le Roux de la même impartialité que celle qu’elle montrée avec François Fillon. Les deux candidats d’une gauche rétrécie Benoit Hamon patine. Il est prisonnier de son alliance avec Yannick Jadot et les écologistes pro-Duflot. Il a emprunté à Arnaud Montebourg sa défense du « made in France ». Revu par lui cela devient « poser des écluses aux frontières de l’UE ». S’in continue sur la même lancée il risque d’offrir au Parti Socialiste son plus mauvais score depuis Gaston Deferre en 1969. Jean Luc Mélenchon nous a rappelé le Georges Marchais de la grande époque. Il ne semble pas avoir bien compris que la chute des exportations était la démonstration du recul français. Avec 48 Md€ de déficit en 2016 ce déficit devrait sonner comme une alarme et éviter à un candidat à la présidence de la république de proposer des mesures comme « un droit opposable à l’emploi » et le partage du travail comme solutions pour faire baisser le chômage… Allocation d’actif Avant le premier tour des élections présidentielles, il vaut mieux réduire son exposition aux banques européennes (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale …). Les valeurs de défense vont continuer à bien se porter dans tous les cas de figure ((Dassault Aviation, Safran, Thales…) . Les valeurs de consommation domestiques constitueront un bon amortisseur dans un scenario d’incertitude politique ( Danone, Carrefour, Casino …). Les obligations émises par l’Etat seront bien évidemment les victimes naturelles de toute remontée des taux d’intérêt. Avant le déclenchement de la procédure de Brexit, il faut réaliser que l’économie britannique ne fonctionne pas si mal. L’idée d’acheter des sociétés qui deviendront plus compétitives avec la baisse de la Livre parait bonne notamment : Easyjet, IAG, Travis Perkins … La grande illusion du centrisme Dans une vie politique rythmée par les petites phrases, les fausses nouvelles, « la postvérité », « le gouvernement des juges », « la révolte du peuple contre le politiquement correct » est difficile à mesurer avec la technique classique des sondages. C’est bien ce que nous avons vu récemment dans le vote sur le Brexit en Grande Bretagne et dans l’élection présidentielle aux Etats Unis. Malgré un monde des media qui lui était hostile à plus de 90%, Donald Trump a été élu… Il y a une malédiction des candidats centristes en France qui n’a pas laissé que des bons souvenirs. Ni Lecanuet, ni Poher, ni Bayrou n’y sont parvenus. Le centrisme entraine forcément vers les négociations de partis. Le centrisme de Valéry Giscard d’Estaing qui consistait à regrouper deux français sur trois à partir de « majorité d’idées » chère à Edgar Faure, ne s’est pas durablement installé. N’oublions pas que François Bayrou a reçu l’UDF des mains de Valéry Giscard d’Estaing à la fin des années 90. Cette formation comptait à l’époque 120 députés. Il n’en reste plus rien aujourd’hui. Ce n’est donc pas un hasard si François Bayrou s’est rallié à Emmanuel Macron à condition d’introduire la proportionnelle dans le système électoral français. Ce serait la fin du bipartisme qui régit la plupart des grandes démocraties et permet des alternances claires… Dans l’ élection législative les partis reprendront leur hégémonie. Si Emmanuel Macron l’emporte aux présidentielles, c’est la victoire quasiment assurée de la droite aux législatives, car il y aura des candidats Macron , du PS, d’ EELV, des insoumis mélenchonistes etc… L’élection d’une majorité macroniste est donc improbable. On a la recette pour revenir aux combinaisons d’appareils, or les institutions de la cinquième république ne peuvent fonctionner que dans un système bipolarisé. Emmanuel Macron ne sera pas le Schröder français Par un joli tour de passe passe, Emmanuel Macron, pour le moment, est arrivé à effacer sa responsabilité dans le bilan de François Hollande, dont il a été le grand inspirateur sur le plan économique. Il propose à la place son « futur désirable » au nom de ce que la politique ne se résumerait pas à l’affrontement permanent de deux erreurs celle de gauche et celle de droite… L’image du candidat réformiste non socialiste lui réussit bien pour le moment, lui permettant de rassembler autour de lui un éventail allant de Robert Hue, ancien membre du Parti Communiste Français à Alain Madelin grand partisan d’un libéralisme qui réinvente l’économie pour libérer la créativité. On voit bien les ingrédients que Macron veut utiliser mais on ne sait pas quel goût va avoir la sauce. A ce jour, Il n’est pas encore le « Schröder français », il est dans la perpétuation de ce qui existe déjà, qui n’a pas marché et qui ne marchera pas. La stratégie du « ni droite-ni gauche » au delà du côté marketing qu’elle présente est impossible à conduire, dans le cadre des institutions de la cinquième république, si l’on a pas de majorité à l’assemblée. L’impuissance parlementaire peut revenir très vite. Etre le candidat du post- national suppose l’avènement d’une société sans mémoire. Il est pour l’adaptation de la France à la marche du monde à condition que la nation française soit définitivement convertie au multiculturalisme. Il a d’ailleurs brillamment défendu son « imaginaire historique » le 9 mars dernier dans le cadre de l’émission « La fabrique de l’histoire » d’Emmanuel Laurentin sur France Culture. Le problème c’est que sur le terrain, l’islamisme radical ne peut être vaincu à coups d’atelier sur « l’engagement citoyen »… Tous les concurrents de Macron ont été affaiblis par les primaires Benoit Hamon, le candidat radical identitaire du PS est consterné. L’ancien frondeur, peine à rassembler son camp, sauf les écologistes. Avec ses 400 Md€ de « Revenu Universel » non financé et ses 32 heures payées 35, tout le monde comprend que cela signifie des dépenses astronomiques et des dettes abyssales. Jean Luc Mélenchon de son côté a bien identifié « Macron qui reprend les vieilles recettes libérales en les saupoudrant de formules marketing attrape-tout ». Montebourg prévient : « il y aura de l’austérité à tous les étages ». Martine Aubry y voit un « programme des libéraux anglo-saxons des années 80 » Quant à Jean-Christophe Cambadélis à la tête de ce qui reste du PS, il explique bien que « Macron mène une campagne au centre droit pour tenter d’enrôler l’électorat filloniste en déshérence ». Ambiance… Marine Le Pen attire les désespérés de la démocratie La démagogie économique est devenue la caractéristique principale de la candidate du Front National. La valse des milliards de son programme ne fait pas bouger d’un pouce les convictions de son électorat qui est prêt à tout pour que « les leaders traditionnels dégagent ». Le chiffrage sur la sortie de l’Euro fait même l’objet d’un calcul savant : 30 Md€ pour « l’effet spread »+ 54 sur le montant de l’encours de la dette + 60 sur les ménages = 144 Md€ au total après abandon de l’Euro, retour au franc pour une valeur de 1 pour 1 et dévaluation de 20%. Les principales victimes de ces décisions seraient terribles pour une très grande partie de la base électorale de Marine Le Pen. Le discours anti Euro fait tache d’huile dans les media. Cela a au moins le grand mérite de permettre d’ouvrir un débat où une critique implacable du fonctionnement de la zone Euro n’est pas incompatible avec un vibrant appel à ne pas la quitter. Malheureusement, pour sortir de l’Euro dans l’état actuel des traités il faut sortir de l’Europe. Paradoxalement, la majorité des français est toujours en faveur de l’Europe. Cela constitue la plus grande contradiction de la candidature de Marine Le Pen. Les surprises abondent dans les campagnes présidentielles. A droite les républicains ont une chance de constituer le premier groupe parlementaire de la prochaine assemblée. C’est pourquoi on nous explique déjà que nous aurons Emmanuel Macron à l’Elysée et François Baroin à Matignon ! Rien n’est joué. Macron n’a pas encore gagné. Fillon n’a pas encore perdu. Marine Le Pen n’a pas encore été éliminée… Les électeurs ont maintenant besoin de régler leurs comptes avec leurs élites. Pratiquement tous les marchés actions sont au plus haut alors que le niveau d’incertitudes dans tous les domaines n’a jamais été aussi élevé. Les marchés se comportent comme s’ils considéraient que le risque politique n’est pas aussi important qu’on ne le pense. Regardons la réalité. Dans une démocratie qui fonctionne normalement, pendant une campagne présidentielle, il y a débat sur le bilan de celui qui a dirigé la France pendant cinq ans, on évalue les programmes des différents candidats qui expliquent pédagogiquement aux électeurs les réformes qu’ils comptent mettre en oeuvre. Dans une démocratie qui ne fonctionne pas, le sommet de l’Etat organise de toute pièce un véritable complot pour déstabiliser l’opposition. On comprend bien maintenant qu’au moment où François Hollande pensait encore se représenter, des « dossiers » avaient été préparés sur les opposants. C’est ce qui a été fait notamment en partant pour François Fillon des bulletins de salaire de Pénélope Fillon… Diligenter une enquête sur un opposant en pleine campagne électorale est une pratique courante qui appartenait aux régimes totalitaires. François Mitterrand le premier avait bien instrumentalisé le Front National pour déstabiliser la droite et éviter à l’époque de parler de son bilan… Le résultat est clair. On ne parle pas de l’Euro pour sauver ce qui reste d’Europe. Toutes les réformes qu’il faudrait entreprendre rapidement pour remettre notre pays dans la bonne direction (éducation, apprentissage, travail, sécurité, justice, police, classes moyennes, retraites, compétitivité des entreprises, fiscalité, place de l’islam en France etc..) ne font l’objet d’aucune explication et d’aucun débat. Le gauchisme culturel est en train de vivre ses derniers jours Le gauchisme culturel est un subtil engrenage qui part de l’école passe par l’université, se trouve ensuite relayé par les grands médias, le tout étant récupéré par certains politiques. On ne peut pas comprendre la situation dans la quelle se trouve la France sans évoquer les deux livres phare du « Camp du bien ». Sous une apparence de rigueur et d’objectivité scientifique ces ouvrages dissimulent à peine les partis pris qui se trouvent derrière. L’éducation nationale a méthodiquement entrepris de déconstruire l’histoire de France en méprisant les chronologies, les grands hommes. Le livre « Histoire Mondiale de la France » a été rédigé par des mandarins de l’université française sous la direction de Patrick Boucheron professeur au Collège de France. Il s’agit ni plus ni moins de faire la promotion du progressisme, du cosmopolitisme, de l’antiracisme, du multiculturalisme… En un mot tout ce qui vient de l’étranger est bon, les conquérants arabes notamment. Tout ce qui est français n’a aucun intérêt puisque « nous sommes tous des migrants ». Il ne faut pas réveiller « la vieille opposition entre enracinés stables et les cosmopolites voire les apatrides ». La terreur de 1793-1994 ne serait que « la modalité française d’une histoire européenne ». Le génocide vendéen ne mérite même pas que l’on s’y arrête. Le seul événement marquant de l’année 1917 est « la lutte anticoloniale des kanaks ». Tous ceux qui ont eu dans leur famille un ou plusieurs morts au Chemin des Dames apprécieront… L’éducation nationale a ensuite dressé une nouvelle géographie de la mondialisation. Michel Lussault, géographe est le grand architecte de la réforme du collège de Najat VallaudBelkacem. Une référence. Dans son livre « Hyper-Lieux » il fait l’éloge du Monde, avec une majuscule, qui est « un nouveau monde de spatialisation des sociétés humaines, une mutation dans l’ordre de l’habitation humaine de la planète… ». Le capitalisme globalisé et financiarisé explique que « un hyper-lieux est un fermé-ouvert, un point d’accroche de rhizomes mobilitaires où les humains viennent ancrer leur existence… » ! L’utopie multiculturelle dévoilée par Mehdi Meklat Mehdi Meklat, enfant du gauchisme culturel est le triste résultat de ces forces qui veulent à tout prix dissoudre la France. Il représente pour eux « la culture de banlieue » qui peut impunément tenir des propos racistes, antisémites, francophobes et homophobes. Le spectacle d’une gauche intolérante et violente. Adulé par la gauche, une grande partie de la clase médiatique a été complice de ce rapeur qui jouait un double jeux. Ce n’était pas « un gamin qui tweetait des blagues » mais un fanatique de la lutte des races : « les blancs vous devez mourir asap », « Faites entrer Hitler pour tuer les juifs » etc…Tout membre d’une minorité ethnique est forcément « victime du mâle blanc ». Il a été invité par France Inter, a eu droit à la couverture de Télérama avec son compère Badroudine Saïd Abdallah. Madame Taubira n’a pas hésité à poser avec eux pour la couverture des Inrocks. Téléramadan leur revue qui fait la promotion « du grand remplacement » a été financée par Pierre Bergé. Même François Busnel le talentueux animateur de La Grande Librairie sur France 5 est tombé dans le panneau en les invitant dans son émission pour la sortie de leur dernier livre « Minute ». Il est le seul à s’être excusé de l’avoir fait. Cette affaire met en lumière une forêt de haine et de complaisance médiatique sur laquelle il faut ouvrir les yeux. Il y a des convergences curieuses entre l’islamisme et la culture de banlieue totalement mise en place par le gauchisme culturel ambiant. Grâce à eux, la banlieue est toujours plus un lieu de haine… Emmanuel Macron fait du clientélisme électoral La boucle est bouclée avec Emmanuel Macron qui explique que « la colonisation est un crime contre l’humanité ». Il aurait du savoir que ce concept était inapplicable en l’occurrence, car il avait été utilisé pour juger spécifiquement les crimes nazis. Mais pour lui, il s’agissait de gagner des voix à gauche et chez les franco-algériens. Cette forme de clientélisme éhonté est odieuse quand elle se pare de morale. Falsifier l’histoire de la colonisation pour quelques voix de plus est tout à fait condamnable. Rappelons que la présence française en Algérie ne se résume ni à la guerre de conquête des années 1840, ni à la guerre d’indépendance des années 1950. Qualifier la colonisation de crime contre l’humanité est un non sens historique. Les harkis en revanche ont été victime d’actes de barbarie de la part de certains algériens. Si on veut vraiment faire de l’histoire il faut tout mettre à plat. A ce rythme il ne faudra pas s’étonner si « des jeunes des banlieues » traitent la police française de « force d’occupation de leurs territoire ». Rappelons enfin, que pour tous ceux qui s’intéressent à juste titre aux crimes contre l’humanité, que les persécutions chrétiennes en pays musulmans existent encore aujourd’hui. Selon l’ONG Portes Ouvertes, 948 chrétiens ont été assassinés l’année dernière dans le monde ! Les jours de l’hégémonie du camp du bien semblent comptés. Le verrou des élites va sauter. La classe politique se confond en France avec la fonction publique. Dans aucune autre démocratie n’existe un tel biais de représentation. Les élites sont normalement ouvertes, plurielles, diverses, en concurrence. Chez nous, la société est verrouillée par le haut. La France éclate entre des mondes et des communautés qui ne se parlent pas et ne se comprennent plus. Si on continue dans cette direction, la France sera confrontée bientôt à son propre mur de la dette et ce seront le FMI et la Commission Européenne qui la réformeront… Les français sont installés dans le déni depuis 30 ans. Ils ont abusé du modèle de nation providence jusqu’à ruiner son appareil de production. La société française est rongée par le corporatisme et l’étatisme. Le premier engendre des inégalités et des rentes de situation au profit de certains groupes. Le deuxième affaiblit la société civile et suscite des formes diverses de corruption pour tourner les règles ou en tirer parti. Tous deux nourrissent un climat de défiance qui, tout à la fois, réduit la croissance, accroît le chômage, accentue la demande d’Etat. Si les grands décideurs politiques n’écoutent pas les citoyens , il faut s’attendre au retour des « Césars » et de leur version de pacotille, les populistes. Nous assistons probablement à la fin d’un cycle historique, car si l’avenir est porteur d’espérance, il ne peut emprunter encore longtemps ces chemins organisés autour d’un système de connivence et d’autoprotection des élites. C’est donc le moment de réinventer la démocratie et surtout selon Marcel Gauchet de « dominer le flux désordonné du monde en mouvement sans en interrompre l’invention ». C’est peut être ce que les marchés anticipent déjà… C’est la justice qui a pris les commandes de l’élection présidentielle. L’avenir de la France se joue à pile ou face. C’est bien le triste constat que l’on doit faire en regardant la scène politique française. Des chasseurs de sorcières encouragent des magistrats à accélérer leurs enquêtes sur certains candidats pour de présumés emplois fictifs. Curieux, quand tout le monde sait qu’un bon tiers des 3000 assistants employés par les 577 députés et les 348 sénateurs Français doivent leur emploi à d’autres critères que leur talent professionnel. Il est exact de dire que dans l’état actuel des textes les députés font ce qu’ils veulent de l’enveloppe mensuelle d’environ 9 000 euros qui leur est accordée pour s’entourer de collaborateurs à Paris et dans leurs circonscriptions. On a le droit de vouloir changer cette pratique mais le véritable scandale provient de l’acharnement du « Camp du bien » à faire taire celui qui était il n’y a pas si longtemps le favori dans les sondages de la campagne présidentielle. Dans cet environnement, la France est à la merci des banlieues en guerre. La encore le « Camp du bien » s’emploie spectaculairement à mettre de l’huile sur le feu avec les affaires Théo et Mehdi Meklat … Personne ne commente le désastre économique des cinq années d’Hollande Avec toute cette agitation aucun débat sur les dettes de la France n’a lieu. La remontée des taux va fragiliser les pays endettés. Avec des déficits parmi les plus dégradés de la zone Euro, la France risque de payer bientôt des taux d’intérêt supérieurs à ceux de l’Espagne… Tous les grands sujets qui devraient être abordés dans le cadre d’une campagne sont délibérément mis de côté. Le déficit commercial repart à la hausse de façon inquiétante. Le déficit budgétaire reste entouré de commentaires alambiqués pour nous expliquer qu’il faut « mettre fin à l’austérité » alors que le seul pays où aucun effort n’a été entrepris est la France. La Cour des comptes constate que le gaspillage d’argent public n’a jamais été aussi important et que l’Etat actionnaire compte tenu de ses performances médiocres est prié de réduire sa voilure. Circulez il n’y a pas matière à débat. L’Euro est paradoxalement un sujet qui peut désormais être abordé. L’idée que « L’économie en question » l’émission de France Culture consacrée à l’économie, animée chaque samedi par Dominique Rousset puisse avoir comme sujet « L’Euro peut il disparaître ? » aurait été impensable il n’y a pas si longtemps. Presque tout le monde se rend compte maintenant que l’Euro est une monnaie sans support politique et sans relais social L’Italie est dans une situation particulièrement difficile. La Grèce est arrivée au bout de la patience de ses créanciers. On est dans un grand moment de vérité pour l’Europe. Ce n’est pas grave, il vaut mieux continuer à disserter sur la feuille de paie de Pénélope Fillon. Le problème de la défense de l’Europe est aussi un vrai sujet au moment où les frontières de l’Europe sont de véritables passoires, où la Turquie est en train de devenir un sultanat et les Balkans risquent de s’enflammer à nouveau. Thiery Breton le patron d’Atos avait proposé l’année dernière un plan pour refinancer l’ensemble des dettes liées à la défense en créant un fonds européen. Il faut cesser le double discours de l’augmentation du budget de la défense et de la réduction des déficits publics. Il faudrait une vraie réflexion sur le rôle de l’Etat dans les sociétés de défense. L’Etat est encore notamment présent dans la défense avec EADS (15%), Safran (39%), Thalès (27%), GIAT Industries… Emmanuel Macron recrute Emmanuel Macron arrive à se faire passer pour un candidat de l’anti-système alors qu’il a effectué 80% du mandat de François Hollande en ayant pris une grande part dans les erreurs commises en matière économique. Il est devenu « l’homme providentiel » qui se réclamant du gaullisme le plus pur, se présente devant le peuple au delà des partis. Sentant le vent tourner une partie de la droite lorgne du côté d’Emmanuel Macron. Les médias nous expliquent qu’il serait arrivé après Daniel Cohn-Bendit à séduire Pierre Gattaz, Dominique de Villepin, Alain Madelin, Renaud Dutreil …. La collaboration des radicaux démocrates chrétiens et des socialistes modérés s’appelait sous la IVème république « La troisième force ». Le centrisme sous la cinquième république a toujours été dominé par la bipolarisation de la vie politique française. Les centristes ont toujours été contraints de participer à des alliances de circonstance ou à se faire laminer malgré des scores électoraux à la présidentielle tout à fait convenables : Jean Lecanuet 15,5% en 1965, Alain Poher 23,3% en 1969, Raymond Barre 16,5% en 1988, François Bayrou 18, 5% en 2007 et 9,1% en 2012… Les économistes sont en train d’examiner le programme de Macron élaboré en grande partie par Jean Pisani-Ferry fils d’Edgard Pisani ministre du Général de Gaulle et de François Mitterrand. Le symbole est parfait mais la route sera difficile pour démontrer la cohérence de l’ensemble des mesures de son programme. Les médias nous ont annoncé cette semaine que Jean Yves Le Drian serait sa prochaine grosse prise. Tout cela serait ensuite suivi par trente députés PS qui seraient prêts à sauter le pas en sa faveur…. Le programme économique de Marine le Pen est incohérent Marine Le Pen travaille son programme économique qui fait dans l’attrape tout. Après avoir été largement inspiré par la gauche, il ajoute des mesures estampillées à droite et surtout non financées. On est dans une incohérence idéologique qui relève de la quête effrénée des suffrages. Les média et les juges ont découvert que les six partis nationalistes européens percevait des subventions du Parlement de Strasbourg. Le discours anti euro de Marine Le Pen fait tache d’huile chez les élites. L’argument qui consiste à revenir au un retour au franc faible a l’air de faire recette. Les réseaux sociaux sont en train de préparer les médias au ralliement de plusieurs poids lourds de la politique et de l’économie en faveur de Marine Le Pen… Benoit Hamon fantasme sur la fin du travail Benoit Hamon est à la peine dans les sondages. Il veut reparler aux français. Il fait partie d’une gauche qui s’accroche à ses œillères alors que l’ancien parti majoritaire de la gauche française risque de disparaître. Solférino, le siège du Parti Socialiste, est un véritable champ de ruines. Le revenu universel est le nouveau rêve qui nourrit l’utopie de la gauche. On mélange tout en mettant dans le même panier : le revenu de base, le revenu d’existence, le Revenu de Solidarité Active (RSA), l’allocation universelle, l’allocation sociale unique Véritable lubie démagogique Benoit Hamon nous a expliqué « le revenu universel sera la protection de tous par tous » avant d’ajouter régulièrement dans ses réuinions « je pense que l’islam a toute sa place dans la république » Jean Luc Mélenchon a un passé de trotskiste lambertiste qui ne comprend que le rapport de force. Il croit toujours au multiplicateur keynésien puisqu’il compte mettre en place un plan d’investissement de 100Md€ et augmenter les dépenses publiques de 175Md€. Quand au déficit, ce n’est pas grave… François Fillon poursuit sa campagne difficilement. Les sondages sont contre lui mais la campagne n’est pas encore terminée. Il a survécu à des attaques extrêmement violentes. A défaut de le tuer cette épreuve l’a révélé. Les sondages semblent montrer une stabilisation autour d’un socle assez fort de 20%. A cette heure rien n’interdit de penser que le jour du scrutin il s’approche des 30%… Même si la France va mal cela ne veut pas dire qu’il faut négliger les valeurs françaises. Dans les périodes de forte agitation les obligations émises par l’Etat français risquent d’être malmenées. Le seul actif qui résiste plutôt bien dans la durée se trouve être les actions de sociétés du CAC 40 dont l’essentiel du chiffre d’affaire est réalisé à l’étranger. Les programmes des candidats pour casser l’économie française L’enseignement de l’économie en France est, comme on le sait, pathétique. En classe de seconde, il se réduit actuellement à une heure trente par semaine sous la forme d’exploration ne donnant pas nécessairement lieu à notation. Afin d’alléger encore un programme jugé trop ambitieux par les syndicats d’enseignant, en regard du volume horaire alloué, le ministère de l’Education Nationale a rendu facultatif le thème du marché (« Comment se forment les prix sur un marché ? »). En revanche, on peut s’étonner que parmi les cinq thèmes obligatoires qui subsistent « Comment devenons nous des acteurs sociaux » reste obligatoire ! Cette éducation est encore marquée par idéologie fausse, de caractère utopique et parareligieux qui imprègne toutes nos institutions. On la voit à l’œuvre dans l’oligarchie des fonctionnaires qui gouverne, réglemente, légifère à son seul profit et aux syndicats qui imposent leur loi. On ne peut qu’espérer que les français se déprendront un jour de ces idéologies hostiles à la liberté pour la bonne raison qu’ils sont un vieux peuple libre. Des programmes qui sont des machines à casser l’économie française Pour le moment, on peut être inquiet quand près de 50% des français ont l’intention de voter pour des candidats au programme économique farfelu (Le Pen, Hamon, Mélenchon …) dont le résultat sera de créer un peu plus de chômeurs. Augmenter systématiquement le SMIC, c’est empêcher tous ceux qui ne sont pas qualifiés de trouver un emploi. Limiter les salaires, c’est encourager les entreprises à déménager leur siège social en dehors de France. Nationaliser la Banque de France, c’est tuer irrémédiablement l’assurance-vie et rendre pratiquement impossible tout financement normal sur les marchés internationaux… Toutes ces idées qui ont déjà échoué partout, permettront de transformer la France en grande SNCF dont les résultats ne sont pas particulièrement probants. Pour tous ceux qui souhaitent comprendre ce qui peut se passer sur l’Euro, le protectionnisme et le revenu universel, voilà quelques éléments : La sortie de l’Euro proposée par Marine Le Pen mériterait un vrai débat Le constat que l’Euro ne fonctionne pas est facile à faire. Il a favorisé une partie de l’Europe du nord (Allemagne) au détriment d’une Europe du sud et nous en payons le prix avec la création à Bruxelles d’un monstre technocratique non élu qui ne perdure que par la force monétaire de la Banque Centrale Européenne. L’euro n’est pas le seul responsable de tout ce qui ne fonctionne pas mais il y contribue largement car il permet à des pays, comme la France de ne pas faire les réformes indispensables pour relancer notre économie. La monnaie européenne détruit l’Europe que nous aimons tous, celle de la diversité, et viole les souverainetés nationales pour forcer chaque nation à se fondre dans un monstre technocratique que les peuples rejettent. Partout le populisme progresse en Europe. La sortie de l’Euro, si elle est concertée et organisée et surtout accompagnée de réformes courageuses n’amènera aucune catastrophe. Ce ne serait pas la fin de l’idée européenne mais peut être une renaissance. Il vaut mieux que l’Euro s’arrête avant qu’il ait détruit totalement l’Europe. J’invite le lecteur, du reste, à feuilleter notre excellent dossier mis à jour sur le sujet « Pourquoi et comment l’Euro détruit l’Europe » Le protectionnisme de Marine le Pen est une mauvaise idée La France a déjà expérimenté dans le passé une tentative de protectionnisme qui n’a pas duré très longtemps. Napoléon avait déclaré « les îles britanniques en état de blocus » en 1806. C’était le début de la guerre économique que l’Empereur entendait mener contre la Grande-Bretagne. Pratiquement, cela interdisait toute importation anglaise sur le territoire français. Une foule de règlements douaniers instaure « un système continental » censé servir d’instrument d’attaque et de conquête économique. Face à ce blocus, les anglais décident en 1809 d’interdire à tout navire britannique d’accoster en Europe. La France et l’Europe dominée par Napoléon n’a plus accès aux denrées qualifiées à l’époque de « coloniales » (coton, sucre,café, indigo) Dans un premier temps, l’économie française est confortée par la suppression de la concurrence anglaise. L’industrie du coton prospère en particulier les entreprises Oberkampf (les toiles de Jouy) et Richard Lenoir, mais très vite les matières premières viennent à manquer et il devient impossible d’importer de nouvelles machines textiles que seuls les anglais savent fabriquer ni évidemment les pièces de rechange. La consommation augmente entre 1807 et 1810. Malheureusement, avec la concurrence des « fabriques allemandes », les chiffres du commerce extérieur se dégradent très vite. La stratégie qui consiste à « punir » l’Angleterre qui va quitter l’Union Européenne serait une mauvaise stratégie. Le revenu universel de Benoit Hamon est un miroir aux alouettes Le revenu universel sans condition est un nouvel avatar des 35 heures qui va s’ajouter à l’ensemble des aides du Père Noël étatique, miroir aux alouettes qui dispense chacun de se sentir responsable de son destin. Prétendre que l’on va instituer l’autonomie universelle grâce à une allocation universelle, c’est militer pour la dislocation du corps social C’est dommage qu’il n’y ait pas de débat, car les dépenses de protection sociale explosent. Elles atteignent aujourd’hui 620Md€. Ces dépenses sont financées par les cotisations sociales, par l’impôt mais aussi par le déficit de la dette publique. Une centaine d’aides sociales différentes sont versées par une multitude d’acteurs publics, ce qui double le coût de distribution des aides (1,46% du PIB contre 0,88% en moyenne dans l’UE. Le Royaume Uni a décidé d’unifier ses 51 aides sociales en un « crédit universel » plafonné au niveau du revenu moyen. En France, réunir le RSA, les allocations logement, la PPE, l’AAH en une seule allocation plafonnée avec un seul guichet et un seul fichier permettrait au minimum d’économiser 800M€ par an. Une allocation sociale unique qui aurait pour objectif d’ancrer dans la société la conviction qu’il est plus intéressant de travailler que de vivre de minimum sociaux serait une bonne idée. L’exemple vénézuélien est devant nous Les programmes économiques des candidats farfelus suivent dans les grandes lignes ce qui a été mis en place en Argentine, au Venezuela ou à Cuba. Les résultats, seront un appauvrissement généralisé et une fuite de tous les cerveaux sur fonds de démagogie sociale. Inutile de dire que dans ces conditions, il est illusoire d’espérer que nous puissions conserver un taux de change fixe avec qui que ce soit. Il faut regarder l’évolution du cours des monnaies des trois pays mentionnés plus haut, ainsi que l’évolution de leurs niveaux de vie. L’immobilier à Caracas ou à Buenos Aires n’a pas été un très bon placement, sans parler de La Havane, si chère à la gauche Française. Tocqueville constatait déjà que « Les Français préfèrent l’égalité dans la misère à la prospérité dans l’inégalité » Rappelons tout de même que en mars 2013, Victorin Lurel, le ministre des Outre-mer de François Hollande a représenté la France aux obsèques du président vénézuélien Hugo Chávez. Il a transmis à cette occasion un message d’amitié de la France aux autorités et au peuple vénézuéliens conclut le bref texte (Le Point 07/03/2013) En revanche, quand le Royaume-Uni a enterré le mercredi 17 avril 2013 Margaret Thatcher, aucun ministre français n’a traversé la Manche pour assister aux funérailles du premier ministre anglais de 1979 à 1990. Quelle tristesse…