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3. A sa troisième séance, la commission a constitué un groupe de rédaction présidé par le
président de la commission et composé des membres ci-après: Mme Marianne Laxén
(membre gouvernementale, Suède), Mme Kristin Lipke (membre gouvernementale, Etats-
Unis), Mme Sophia Kavaongelwa (membre gouvernementale, Namibie), M. Paul Barker
(membre gouvernemental, Nouvelle-Zélande), M. Riyadh Mohammed Ali (membre
gouvernemental, Iraq) et Mme María Sara Payssé (membre gouvernementale, Uruguay);
Mme María Fernanda Garza (membre employeuse, Mexique), Mme Lama Abdulaziz
Alsulaiman (membre employeuse, Arabie saoudite), Mme Margaret Hart Edwards (membre
employeuse, Etats-Unis), M. Paul Mackay (membre employeur, Nouvelle-Zélande) et
Mme Marion Johannsen (membre employeuse, Allemagne) et Mme Denise Perron (membre
employeuse, Canada); Mme Toni Moore (membre travailleuse, Barbade), Mme Karin Enodd
(membre travailleuse, Norvège), Mme Margriet Kraamwinkel (membre travailleuse, Pays-
Bas), Mme Nanette Cormack (membre travailleuse, Nouvelle-Zélande), M. Francis
Wangara (membre travailleur, Kenya) et Mme Barbara Byers (membre travailleuse,
Canada). La rapporteuse était présente ex officio.
4. La commission était saisie du rapport VI intitulé L’égalité entre hommes et femmes au
cœur du travail décent, préparé par le Bureau en vue d’une discussion générale de la
sixième question à l’ordre du jour.
5. La commission a tenu 12 séances.
Introduction
6. Dans son allocution d’ouverture, le président remercie la commission pour sa nomination
qui constitue, pour lui-même et pour la Norvège, un grand honneur. Il assure à la
commission qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer au succès de ses
travaux. Expliquant le mandat et les objectifs de la commission, l’orateur précise qu’ils
incluent la soumission de conclusions à la Conférence internationale du Travail (CIT) pour
examen le 17 juin 2009. Il rappelle que le rapport du Bureau contient quatre points
suggérés pour la discussion et propose qu’ils soient utilisés comme base de la discussion à
la commission. La discussion visera à parvenir à une compréhension commune des
opportunités et des défis en jeu; à appeler l’attention sur les préoccupations et les intérêts
exprimés; à évaluer la situation en cours; et à forger un consensus pour que les mandants
puissent définir une orientation stratégique dans leurs activités visant à promouvoir et à
mettre en œuvre l’égalité femmes-hommes dans le cadre du mandat de l’OIT.
7. La représentante du Secrétaire général (Mme Jane Hodges, Directrice du Bureau de l’égalité
entre hommes et femmes) fait observer que de réels progrès ont été accomplis dans le
domaine de l’égalité femmes-hommes depuis 1985, année où la CIT a tenu sa dernière
discussion générale sur le sujet. Entre autres avancées, on mentionnera l’amélioration des
cadres politiques et législatifs nationaux pour l’égalité de chances, de même qu’un meilleur
suivi et une meilleure mise en œuvre de la législation. Les droits à l’égalité de chances et
de traitement des travailleurs sont mieux connus, et de nombreux gouvernements ont
adopté des politiques actives du marché du travail contribuant à lutter contre les inégalités
entre les sexes. L’oratrice souligne néanmoins que de grands défis subsistent. Les femmes
restent surreprésentées chez les pauvres, les écarts de rémunération entre femmes et
hommes persistent, la représentation des femmes est toujours disproportionnée dans les
emplois non qualifiés faiblement rémunérés et, dans l’économie informelle, les travailleurs
demeurent vulnérables et sans protection. Le VIH/sida reste une source du travail des
enfants dans les pays à forte prévalence et l’épidémie touche de plus en plus de jeunes, de
pauvres et de femmes. Paradoxalement, la crise économique mondiale qui fragilise les
acquis en matière d’autonomisation des femmes constitue aussi une opportunité pour lutter
contre les rapports de force inégaux entre femmes et hommes. La présente commission