veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
97 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Lundi 03 septembre 2012
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur les
thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne,
Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de
lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans
notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs,
certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que
dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la
recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez
le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.
Turquie : « les enfants d’apostats arméniens »
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Un député accomplissant son
deuxième mandat au Parlement, représentant le parti au pouvoir, a utilisé
l’expression « enfants d’apostats arméniens » clairement comme une insulte,
avec mépris. Reconnaissons qu’utiliser le fait qu’une personne soit d’origine
arménienne pour la diffamer est l’un de ces réflexes qui doivent encore être
surmontés dans les codes cognitifs d’un très vaste segment de la culture sociale
de la Turquie.» Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article en anglais
paru sur le site turc Hurriyet Daily News le 25 août 2012.
Affaire Safarov: manifestation devant l’ambassade de Hongrie à Paris
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose cette
information publiée sur le site du CCAF (Conseil de Coordination des
organisations Arméniennes de France) le 2 septembre 2012. "Le transfèrement
en Azerbaïdjan et la libération immédiate du monstre Ramil Safarov, condamné
en 2006 à la perpétuité avec une peine incompressible de 30 ans par la justice
hongroise, constituent non seulement un encouragement à la barbarie, mais
aussi une violation de toutes les règles du droit international en la matière, en
particulier la convention de Strasbourg".
Azerbaïdjan : des journalistes en danger dans les prisons
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire
cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 31 août
2012. "Reporters sans frontières fait part de sa profonde inquiétude pour deux
journalistes arbitrairement emprisonnés depuis plusieurs mois, Avaz Zeynalli et
Hilal Mammedov. « Les journalistes incarcérés en Azerbaïdjan sont soumis à une
double peine : à la privation de liberté viennent s’ajouter des mauvais
traitements, des mesures vexatoires et des privations de toutes sortes. Ce
faisant, Bakou bafoue le droit azerbaïdjanais et ses obligations internationales.
Nous demandons à l’administration pénitentiaire de garantir immédiatement la
jouissance de leurs droits les plus élémentaires à Hilal Mammedov et Avaz
Zeynalli, ainsi qu’à tous les autres journalistes actuellement détenus. Avaz
Zeynalli doit pouvoir bénéficier de tous les soins dont il a besoin, hors de
l’enceinte de la prison si nécessaire. Toute autre démarche serait criminelle.
Nous tenons les autorités pour responsables du sort des détenus », a déclaré
l’organisation".
Presse arménienne : Revue du 31 août 2012
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette
Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 31
août 2012. "Manoeuvres militaires « sans précédent » en octobre en Arménie/
Les quotidiens relèvent, citant le Ministère de la Défense, qu’en octobre des
exercices militaires impliquant des milliers de soldats et des réservistes auront
lieu en Arménie. Ces exercices feront suite aux manoeuvres militaires des forces
de réaction rapide de l’OTSC du 15 au 19 septembre. D’après le porte-parole du
Ministère, ces exercices seront sans précédent compte tenu de la participation
des réservistes de moins de 58 ans".
Collectif VAN : l'éphéméride du 3 septembre
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif
VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements
survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN
repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont
spécifiées sous chaque entrée). "3 septembre 1941 -- Première Aktion sur une
grande échelle contre les juifs de Dzialoszyce (province de Cracovie) : 1 000
juifs sont tués sur place. 2 convois avec 8 000 déportés partent pour le camp
d'extermination de Belzec. 1 000 autres juifs sont envoyés au camp de
concentration de Plaszow, près de Cracovie. La résistance juive commence à
s'organiser à Dzialoszyce. Des juifs y vivent depuis le XVIIIe siècle. Au moment
de l'invasion allemande, la communauté compte 7 000 membres, soit 80 % de
la population de la ville".
« Le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! »
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire
cette information publiée sur le site de la Licra. "A l’occasion de la célébration
des 40 ans de la loi du 1er juillet 1972, dite « Loi Pleven », à l’origine du régime
juridique contre le racisme, la Licra articulera ses Universités d’été autour du
thème « Le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! ». Avec pour objectif
affiché de faire de cet évènement plus qu’un anniversaire, la Licra proposera,
pendant trois jours et dans un cadre festif et convivial, des conférences
publiques et des ateliers professionnels".
L’Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la Hongrie
La Hongrie met “de l’huile sur le feu”, alors qu’il était loin d‘être éteint entre
l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Plusieurs dizaines d’Arméniens ont protesté vendredi
devant l’ambassade de Hongrie à Erevan. Ils ont jeté des tomates sur le
bâtiment, et piétiné le portrait d’un soldat azerbaïdjanais, condamné en avril
2006 à Budapest pour avoir décapité un officier arménien lors d’une formation
de l’OTAN.
Affaire Safarov : monstruosité à tous les étages
Rarement une affaire politicojudiciaire n’aura réuni un tel cumul d’abjections
que celle liée au nom du monstre Ramil Safarov, officier de l’armée
azerbaïdjanaise rendu à son pays le 31 août. Tout d’abord l’atrocité des faits
dont ce monstre s’est rendu coupable : l’assassinat de sang froid, à coups de
hache, durant son sommeil, du lieutenant Kourken Markarian, un conscrit
arménien de 20 ans venu comme lui assisté à un stage de formation de l’OTAN
à Budapest en février 2004.
La Hongrie présente une protestation à l’Azerbaïdjan
La décision sur la rémission Ramil Safarov, condamné par la justice hongroise à
perpétuité pour avoir tué un officier arménien est inacceptable, stipule le
communiqué des autorités hongroises publié sur le site du ministère des Affaires
étrangères.
Turquie: les députés kurdes menacés de levée d’immunité
Le gouvernement turc menace les députés du principal parti kurde BDP de levée
d’immunité, tandis que la Cour de cassation a également lancé une procédure
contre ce parti. Plus de 560 demandes de levé d’immunité ont été déposée
contre les députés kurdes.
L’argent derrière extradition par la Hongrie d’un officier azéri
emprisonné pour le meurtre sauvage d’un arménien
La Hongrie a extradé vers Bakou un officier de l’armée azerbaïdjanaise, qui a
été condamné à la prison à vie pour le meurtre prémédité à la hache d’un
lieutenant arménien alors qu’il assistait à un cours de formation de l’OTAN à
Budapest en 2004.
Turquie: 9 policiers tués dans des affrontements avec les rebelles
kurdes
Des heurts entre les forces de l'ordre et les rebelles kurdes dans le sud-est de la
Turquie ont fait au moins neuf morts et huit blessés parmi les policiers,
annoncent lundi les autorités locales.
Wikileaks à propos des syndicats turcs : « mettez en garde, arrêtez et
punissez tous les membres du KESK »
Les fuites de câbles diplomatiques publiées par Wikileaks en novembre 2010,
ont offert une opportunité unique d’entrapercevoir les communications
diplomatiques des ambassades et des consulats américains au sujet des
syndicats de travailleurs turcs.
Combats meurtriers entre les forces turques et le PKK
Neuf soldats et policiers turcs ont été tués dans des combats avec des rebelles
kurdes dans la province de Sirnak, dans le sud-est du pays, ont annoncé lundi
des sources internes aux services de sécurité.
Les fans de l’équipe de football de Hongrie vont protester contre
l’extradition de Ramil Safarov
Le groupe officiel des fans de l’équipe de Hongrie de football, le Carpathian
Brigade s’apprêterait à protester contre le gouvernement Hongrois pour
exprimer son mécontentement de la libération de l’assassin Azéri Ramil Safarov.
Bruxelles reconnait son rôle dans la déportation de juifs et s'excuse
A l'initiative de l'association pour la mémoire de la Shoah, la cérémonie de
reconnaissance officielle de l'implication des autorités de la ville de Bruxelles en
place pendant la Seconde Guerre mondiale dans la déportation de Juifs, s'est
tenue, ce dimanche, à 11 heures, à l'hôtel de ville.
Quand la Turquie défie les tabous nationalistes
En Turquie, l’identité nationale est un tabou opiniâtre. Le concept de « défense
de la turquicité » a permis pendant des décennies de minimiser les atrocités
commises sur le peuple arménien et la répression de la seconde communauté
du pays, les Kurdes. Pourtant contre le nationalisme et le silence imposé aux
minorités ethniques, des artistes, écrivains, cinéastes et universitaires essaient
de raconter une histoire différente à travers le langage de l’art et de la culture,
loin de la version nationaliste officielle.
Erevan va accueillir un forum consacré au 100ème anniversaire du
génocide arménien
Du 4 au 6 septembre, le Ministère arménien de Diaspora tiendra le 6ème Forum
Pan-arménien des Journalistes consacré au 100ème anniversaire du génocide
arménien. L’événement est ouvert aux responsables des agences de presse et
des journaux d’Arménie et de la diaspora.
Bruxelles reconnaît officiellement son rôle dans la déportation de juifs
A l'initiative de l'association pour la mémoire de la Shoah, la cérémonie de
reconnaissance officielle de l'implication des autorités de la ville de Bruxelles en
place pendant la Seconde Guerre mondiale dans la déportation de Juifs, s'est
tenue, dimanche, à 11 heures, à l'hôtel de ville. L'ambassadeur d'Israël, de
nombreux élus de la ville et la vice-Première ministre Joëlle Milquet (cdH)
faisaient partie des 650 personnes assistant à la cérémonie.
Affaire Safarov: Washington demande à Budapest de s'expliquer
Washington a demandé à Budapest des explications suite à l'extradition vers
l'Azerbaïdjan de Ramil Safarov, condamné par la justice hongroise à perpétuité
pour avoir tué un officier arménien, a annoncé samedi soir le porte-parole du
Conseil de la sécurité nationale des USA Tommy Vietor.
L'Arménie n'a pas peur de la guerre avec l'Azerbaïdjan
Le président arménien Serge Sargsian a fait une déclaration dans le cadre de la
libération en Azerbaïdjan du soldat reconnu coupable d'assassiner de l'officier
arménien .« Nous ne voulons pas la guerre, mais si elle nous serait imposée,
nous allons nous battre et vaincrons » a déclaré Sargsian.
Dépêche de l'APA [ 30 août 2012 13:15 ] - Agence de Presse
d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté
du 30 août 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français
rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des
propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à
prendre sous toute réserve. "La loi pénalisant la négation du soi-disant génocide
arménien sera lancée en automne au parlement français, a indiqué le chef du
Bureau de parti Dashnaktsutyun en France, Gracia Varjapetyan, selon les
médiaux arméniens."
France : Les manuels scolaires et la question du génocide arménien
L'annonce du nouveau programme des 3e en France a enclenché une levée de
barricades des officiels Turcs, contre l'enseignement du génocide arménien
(1915) à l'école. Un geste de l'ancien gouvernement qui pourrait une nouvelle
fois bouleverser les relations avec la Turquie, qui avait bon espoir de
reconstruire des relations alors tendues avec Paris après l'élection du nouveau
président.
L'Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la Hongrie
L'Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la Hongrie, a annoncé
vendredi le président arménien Serge Sargsian lors d'une rencontre convoquée
d'urgence avec les diplomates étrangers en poste à Erevan.
Syrie : Les erreurs de calcul de la Turquie
Quand la Turquie s’est préparée à son rôle de « Directeur Régional pour la
Recolonisation » en tant que « puissance néo-ottomane» ou « califat islamique
moderne », elle a cru que son chemin serait sans encombres étant donné
l’absence de stratégie arabe, l’isolement de l’Iran, et l’évolution des conditions
régionales ayant rendu Israël incapable de tenir son propre rôle consistant,
selon les théories de Shimon Peres, à promouvoir l’idée d’un « Nouveau ou
Grand Moyen-Orient » fondée sur « la pensée sioniste » et « l’argent arabe ».
Wen Jiabao rencontre le vice-Premier ministre turc
Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a appelé dimanche la Chine et la Turquie
à continuer à se soutenir mutuellement sur les questions majeures concernant
la souveraineté et l'intégrité territoriale.
Serge Sarkissian devant les ambassadeurs : « l’Arménie ne le
pardonnera jamais. »
Intervention du Président de la République d’Arménie, M. Serge Sarkissian,
devant les Ambassadeurs accrédités en Arménie : Mesdames et Messieurs les
Ambassadeurs : Il s’agit malheureusement d’une occasion hors normes que
celle qui nous a nous a amenée aujourd’hui à vous inviter à la Présidence.
Comme vous devez le savoir, un officier de l’armée azérie qui avait assassiné
l’officier arménien Gurgen Margaryan, a été extradé par la Hongrie vers
l’Azerbaïdjan.
Le Maroc et la Turquie soulignent à New York leur concordance de vue
sur la crise syrienne
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Eddine El Otmani,
et son homologue turc, Ahmet Davutoglu, ont souligné, jeudi à New York, la
convergence de vue entre Rabat et Ankara s’agissant de questions
internationales et régionales, notamment concernant la crise syrienne.
Turquie : à Istanbul ouverture d’une ligne d’urgence contre les
violences policières
L’Association des Avocats Progressistes vient de lancer une ligne d’urgence
téléphonique pour les victimes de violence policière appelé « Imdat Polis » (SOS
Police) à cause de l’augmentation préoccupante du nombre de cas de brutalités
policières signalés. Le numéro de cette « hotline » est le 444 155 9, il s’ inspire
du numéro d’urgence de la police en Turquie, le 155.
Pakistan : Deux meurtres au sein de communautés chrétiennes ; «
épisodes isolés mais la pression sur les croyants demeure forte »
Un jeune catholique assassiné à Faisalabad et un agriculteur chrétien tué à
Kasur : c’est ainsi que le Punjab, cœur économique, social et culturel du
Pakistan, se confirme « une terre inhospitalière » pour la communauté
chrétienne.
L’Arménie prépare des exercices militaires sans précédent
L’Arménie organisera en octobre ce que son ministère de la Défense a décrit
jeudi comme des exercices militaires sans précédent impliquant des milliers de
soldats et des réservistes de l’armée.
Arménie 1915: un génocide exemplaire
C’est un livre difficile, paru en sa première édition en 1975, que nous
recommandons aujourd’hui puisqu’il traite du génocide arménien, perpétré de
1915à 1917 par ce qui était alors l’empire ottoman.
Dormez braves gens, l’islam avance : des musulmans réclament un État
islamique autonome à Oslo
Un groupe de musulmans norvégiens menace d’une attaque terroriste s’ils
n’obtiennent pas l’Etat islamique qu’ils réclament sur une partie d’Oslo qui
ressemble à Saint Denis en banlieue parisienne.
Ganira Pashayeva : les pays turcophones doivent résister à la campagne
française sur le génocide arménien
La députée azérie Ganira Pashayeva a recommandé vivement aux journalistes
des pays turcophones d’entrer en contact avec leurs collègues français et
européens pour arrêter la campagne des médias française de promouvoir le «
prétendu génocide arménien ».
En Turquie, le procureur a confirmé que les villageois pouvaient être
discernés sur les images du drone prises avant le massacre de Roboski
Le Bureau du Procureur de Diyarbakır a confirmé que les villageois pouvaient
qui sont morts l’année dernière dans le massacre de Roboski étaient clairement
identifiables par les images obtenues d’un drone. 34 villageois avaient perdu la
vie dans un bombardement mortel qui s’était produit dans la province sud est
de Şırnak.
INFOS COLLECTIF VAN
Turquie : « les enfants d’apostats arméniens »
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Un député accomplissant
son deuxième mandat au Parlement, représentant le parti au pouvoir, a
utilisé l’expression « enfants d’apostats arméniens » clairement comme
une insulte, avec mépris. Reconnaissons qu’utiliser le fait qu’une
personne soit d’origine arménienne pour la diffamer est l’un de ces
réflexes qui doivent encore être surmontés dans les codes cognitifs
d’un très vaste segment de la culture sociale de la Turquie.» Le Collectif
VAN vous livre la traduction d’un article en anglais paru sur le site turc
Hurriyet Daily News le 25 août 2012.
Hurriyet Daily News
Est-ce un crime d’être arménien ?
La suggestion que le terme “butés” aurait dû être utilisé à la place de “rendus
inefficaces”, en référence aux terroristes du Parti des travailleurs du Kurdistan
(PKK) qui sont tués, a suscité plusieurs réactions. C’est le député d’Erzurum,
Muhyettin Aksak, du parti au pouvoir AKP, (Parti de la justice et du
développement) qui a fait cette suggestion lors des sessions du bayram mardi
dernier, dans la province orientale d’Erzurum.
Mais Aksak a fait d’autres déclarations problématiques pendant la même
session. Il a aussi dit, après avoir affirmé : « Nos frères kurdes et les membres
du PKK ne devraient pas être mis sur le même plan » : « Nous devons faire une
distinction entre nos frères Kurdes et eux. Quand nous les regardons (le PKK),
ils ne sont rien de plus que des gens (à qui ont a fait un lavage de cerveau), ou
les enfants d’apostats arméniens, ou des lâches de Syrie ou d’Iran qui ont
infiltré notre pays. »
Les codes de la culture sociale
Un député accomplissant son deuxième mandat au Parlement, représentant le
parti au pouvoir, a utilisé l’expression « enfants d’apostats arméniens »
clairement comme une insulte, avec mépris.
Reconnaissons qu’utiliser le fait qu’une personne soit d’origine arménienne pour
la diffamer est l’un de ces réflexes qui doivent encore être surmontés dans les
codes cognitifs d’un très vaste segment de la culture sociale de la Turquie.
Ceci peut aussi survenir fréquemment dans la presse. L’exemple frappant le
plus récent d’utilisation des origines arméniennes comme insulte est à trouver
dans la campagne de diffamation qui a frappé l’auteur Ali Bayramoglu en juin
dernier, dans le quotidien Yeni Şafak.
Un article paru sur le site Internet habervaktim.com, qui sert de site au journal
fondamentaliste Vakit, prétendait que Bayramoglu avait des origines
arméniennes et que donc il « agissait avec la motivation de sa vraie identité
(cachée) » en ce qui concerne les questions kurde et arménienne.
‘Si tu es juif, tu es déjà coupable’
Les personnes ciblées par ce comportement ne sont pas seulement les
Arméniens. Il est général et dirigé à l’encontre de toutes les minorités, les Grecs
et particulièrement les juifs.
Ainsi, quand la professeure Büsra Ersanli a été arrêtée l’année dernière dans le
cadre de l’opération contre le KCK, le journal Vakit a pu considérer que le fait
que son ex-mari, le professeur Cem Behar était juif, comme un des facteurs
négatifs ayant mené à son arrestation.
Des exemples semblables peuvent vous frapper souvent au quotidien dans notre
pays, que nos hommes d’État vantent comme étant une terre de tolérance. Le
problème est qu’un tel comportement n’est pas considéré moralement comme
un problème dans la vie sociale, et ce, encore une fois pour un vaste segment
de la population.
C’est l’une des facettes les plus honteuses du racisme, que des gens qui
devraient être reconnus comme des citoyens égaux, tant en ce qui concerne les
considérations humaines qu’à un niveau formel, soient méprisés en raison de
leur identité ethnique, ou bien que leur identité soit utilisée comme une insulte.
La nécessité d’une loi contre l’incitation à la haine raciale
Ces comportements constituent des délits appelés « incitations à la haine raciale
» dans le monde civilisé d’aujourd’hui et ils ont des conséquences sérieuses. De
tels délits sont des actes par lesquels une personne ou un groupe est attaqué
verbalement ou physiquement en raison de son identité ou de son appartenance
à un groupe et ils ont des conséquences différentes d’autres catégories de
crimes.
La différence est que lorsqu’une personne est insultée en raison de son
appartenance sociale ou de son identité, la victimisation n’est pas limitée à la
personne ciblée. « L'effet multiplicateur » produit pas l’élément « haine du
raciale » du délit fait que toute personne appartenant au groupe se sent
attaquée.
Par exemple, quand un député insulte le PKK en traitant ses membres d’ «
enfants d’apostats arméniens », tout Arménien vivant en Turquie se sent
insulté. Quand le fait que la professeure Ersanli a eu un mari juif est cité comme
une raison de son arrestation, alors tout juif vivant dans ce pays est rabaissé.
Ces exemples, que nous rencontrons fréquemment, offrent un tableau très
pessimiste de la distance qu’il nous reste à parcourir dans le combat contre les
délits racistes en Turquie. Si une loi sur l’incitation à la haine raciale avait été
adoptée en Turquie, alors les auteurs des exemples cités ci-dessus auraient
probablement subi de graves conséquences. Si aucune loi ne se profile, il serait
au moins approprié que le parti dirigeant fasse un geste pour rassurer les
citoyens arméniens vivant dans ce pays, et indique qu’il n’accepte pas les mots
de son député d’Erzurum, particulièrement directement après la Fête de
Ramadan au cours duquel nous soulignons souvent la valeur de la fraternité.
*Sedat Ergin est journaliste pour le journal Hürriyet, dans lequel cet article a
été publié le 24 août. Il a été traduit en anglais par l’équipe du Daily News.
25 août 2012
©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 03 septembre – 07:00
- www.collectifvan.org
http://www.hurriyetdailynews.com/is-it-a-crime-to-be-an-armenian.aspx?pageID=238&nID=28557&NewsCatID=428
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66738
Lire le texte original dans la rubrique en anglais
« Le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! »
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite
à lire cette information publiée sur le site de la Licra.
A l’occasion de la célébration des 40 ans de la loi du 1er juillet 1972, dite « Loi
Pleven », à l’origine du régime juridique contre le racisme, la Licra articulera ses
Universités d’été autour du thème « Le racisme n’est pas une opinion mais un
délit ! ».
Avec pour objectif affiché de faire de cet évènement plus qu’un anniversaire, la
Licra proposera, pendant trois jours et dans un cadre festif et convivial, des
conférences publiques et des ateliers professionnels. Ces rencontres nous
donneront l’opportunité de revenir sur l’adoption de ce texte fondateur dans la
lutte contre le racisme, mais aussi de dresser un constat exhaustif de son
application au cours des 40 dernières années.
Nos débats, en présence des Gardes des Sceaux ayant exercés depuis 1972,
viseront également à élaborer de nouvelles perspectives en matière de lutte
contre les propos haineux dans les discours publics.
L’ensemble des travaux des Universités d’été se dérouleront au Pasino du Havre
: Place Jules Ferry – Tel : 02.35.26.00.00
Le programme
Vendredi 7 septembre 2012
18h30-19h : Accueil des participants
19h-19h15 : Ouverture des Universités d’été
19h15-20h45 : Conférence-débat : Pourquoi le racisme n’est pas une opinion
mais un délit
Présentation du sondage réalisé sur ce thème par Opinion Way pour la Licra
INTERVENANTS
- Emmanuel Debono, professeur d’histoire, auteur d’une thèse sur l’histoire de
la Licra.
- Me Henri Hajdenberg, avocat, contributeur actif à la rédaction de la loi Pleven
de 1972 qui a représenté la Licra, aux côtés de Me Robert Badinter, dans le
premier procès intenté sur le fondement de cette loi.
- Bruno Jeanbart, directeur des études politiques de l’institut de sondage
Opinion Way
- Me Alain Terrenoire, plus jeune député de l’Assemblée Nationale à l’âge de 25
ans, avocat et Président de l’Union Pan-européenne Internationale. Membre de
la Commission des Lois puis des Affaires étrangères, il a été l’auteur et le
rapporteur de la proposition de Loi sur le racisme et l’antisémitisme, dites « Loi
Pleven », adoptée à l’unanimité par les députés en 1972.
20h30 : Cocktail dînatoire
Samedi 8 septembre 2012
9h-9h30 : Accueil des participants
9h30-12h30 : Les apports de la loi de 1972 en matière de droit de la presse Actualisation et droit comparé
Atelier gratuit réservé aux professionnels du droit, validant au titre de la
formation continue des avocats et des magistrats, et animé par Me Mario Pierre
Stasi, Président de la Commission juridique de la Licra.
INTERVENANTS
- Me Basile Ader, avocat spécialisé en droit de la presse, membre du Conseil de
l’Ordre et directeur de la rédaction de Legipresse,
- Nicolas Bonnal, Premier Vice-président du TGI de Bobigny et ancien Président
de la 17ème chambre du TGI de Paris,
- Me Christian Charrière-Bournazel, avocat, Président du Conseil National des
Barreaux et ancien Bâtonnier du Barreau de Paris,
- Me Marc Leyenberger, avocat, membre de la CNCDH et président de sa souscommission « Racisme-Xénophobie », membre de la Commission Européenne
contre le Racisme et l’Intolérance du Conseil de l’Europe (ECRI),
- Jean-Yves Monfort, Conseiller à la Cour de cassation, membre de la CNCDH et
de la Commission de protection des droits, et ancien Président de la 17ème
chambre du TGI de Paris.
9h30-12h30 : Sensibilisation juridique à l’accueil des victimes - Formation
réservée aux militants Licra
10h-12h : Visite du Havre - Ouvert à l’ensemble des inscrits aux Universités
d’été
Trois parcours de visite, au départ de la Maison du Patrimoine :
La ville d’Auguste Perret : Le centre reconstruit du Havre est inscrit depuis 2005
sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO pour son caractère
représentatif de la Reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Partez ici
à la rencontre des édifices majeurs de la ville monumentale construite sous
l’égide d’Auguste Perret.
Eglise St Joseph : Dans les réussites architecturales du Havre, l’église Saint
Joseph figure en bonne place du fait de la qualité et de l’originalité de sa
construction. Auguste Perret a signé là, avec l’active complicité du Maitre-verrier
Marguerite Huré, un chef d’œuvre d’audacieuse simplicité au service de la
spiritualité. La tour-clocher de 107 mètres domine la ville et sert de point de
repère aux navigateurs en approche du port.
L’appartement témoin Perret : Après une rapide présentation extérieure des
logements reconstruits, visitez un appartement réalisé suivant les doctrines de
l’Atelier Perret. Situé dans les Immeubles Sans Affectation Individuelle (ISAI),
place de l’Hôtel-de-Ville, vous y trouverez des meubles de René Gabriel et de
Marcel Gascoin, et milles autres détails de la vie quotidienne des années 1950.
12h30-14h30 : Cocktail déjeunatoire
14h30-16h30 : La Liberté d’expression à l’épreuve de la loi de 1972 Conférence publique
INTERVENANTS :
- Sophia Aram, humoriste et chroniqueuse,
- Fabrice Arfi, journaliste d’investigation au service Enquêtes de Mediapart,
- Charb, directeur de la rédaction de Charlie Hebdo,
- Thierry Guerrier, Rédacteur en chef et éditorialiste politique à Europe 1
- Jean-Yves Monfort, Conseiller à la Cour de cassation, membre de la CNCDH et
de la Commission de protection des droits, et ancien Président de la 17ème
chambre du TGI de Paris.
18h30 : Cocktail dînatoire à la Mairie
20h30 : Anne – le Musical
Anne Franck, Hier et Aujourd’hui. Une adaptation originale et musicale du
journal d’Anne Franck
Dimanche 9 septembre 2012
10h-10h30 : Accueil des participants
10h30-12h15 : Quelles perspectives pour la loi de 1972 ?
Invités : Gardes des Sceaux ayant exercé depuis 1972, en présence notamment
de :
- Michel Vauzelle
Garde des Sceaux du 2 avril 1992 au 29 mars 1993.
Président socialiste du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis
1998 et président de l’Eurorégion Alpes-Méditerranée.
Député de la 16ème circonscription des Bouches-du-Rhône.
- Jacques Toubon
Garde des Sceaux du 18 mai 1995 au 4 juin 1997.
Président du conseil d’orientation de la Cité nationale de l’histoire de
l’immigration, membre de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la
protection des droits sur internet (HADOPI).
- Élisabeth Guigou
Garde des Sceaux du 4 juin 1997 au 18 octobre 2000.
Députée de la 6ème circonscription de la Seine-Saint-Denis.
- Dominique Perben
Garde des Sceaux du 7 mai 2002 au 2 juin 2005.
Député de la 4ème circonscription du Rhône jusque juin 2012.
- Pascal Clément
Garde des Sceaux du 2 juin 2005 au 18 mai 2007.
Député de la 6ème circonscription de la Loire jusque juin 2012.
- Michèle Alliot-Marie
Garde des Sceaux du 23 juin 2009 au 14 novembre 2010
Vice-présidente du Conseil national de l’UMP
- Michel Mercier
Garde des Sceaux du 14 novembre 2010 au 10 mai 2012.
Président du conseil général du Rhône.
Prendront également part au débat Dominique Baudis, Défenseur des Droits, et
Régis Guyot, Délégué interministériel à la lutte contre le racisme et
l’antisémitisme.
12h15-12h45 : Clôture des Universités d’été
12h45-14h : Rafraichissements
TÉLÉCHARGER :
Le Programme
http://www.collectifvan.org/pdf/02-44-06-3-09-12.pdf
http://www.licra.org/fr/d%C3%A9couvrir-toutes-infos
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66779
Affaire Safarov: manifestation devant l’ambassade de
Hongrie à Paris
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose cette information publiée sur le site du CCAF (Conseil de
Coordination des organisations Arméniennes de France) le 2 septembre
2012.
CCAF
Manifestation jeudi 6 septembre à 18h30 devant l’ambassade
de Hongrie à Paris
Le transfèrement en Azerbaïdjan et la libération immédiate du monstre Ramil
Safarov, condamné en 2006 à la perpétuité avec une peine incompressible de
30 ans par la justice hongroise, constituent non seulement un encouragement à
la barbarie, mais aussi une violation de toutes les règles du droit international
en la matière, en particulier la convention de Strasbourg.
Le CCAF qui a déjà exprimé sa consternation quant à tournure scandaleuse prise
par cette affaire, ne saurait la considérer comme sa conclusion définitive. Il
appelle en particulier les autorités hongroises, qui ont dans le meilleur des cas
agi avec une extrême légèreté dans ce dossier, à faire respecter leur propre
décision de justice. Il leur appartient en particulier d’exiger de l’Azerbaïdjan,
pour le moins, la mise sous les verrous de ce monstre qui s’était rendu coupable
de l’assassinat à coups de hache, durant son sommeil, de l’officier Kourken
Markarian, dans un stage de l’OTAN à Budapest.
La communauté arménienne de France, comme l’ensemble de la nation, qu’elle
soit sur le sol national ou en diaspora, ne peut tolérer qu’à l’approche du
centième anniversaire du génocide de 1915, le panturquisme continue à
promouvoir aussi ouvertement l’entreprise d’extermination en oeuvrant pour
l’impunité des crimes racistes commis contre les Arméniens.
La libération de Ramil Samirof est un déni de justice envers le lieutenant
Kourken Markarian.
Elle est une violation du droit international.
Elle est un défi au droit à l’existence et à la liberté du peuple arménien.
Elle est une provocation à la récidive.
Il faut dénoncer cette situation honteuse et contraire à toutes les valeurs du
Conseil de l’Europe, auquel appartiennent la Hongrie comme l’Azerbaïdjan.
Il faut exiger la réincarcération de Ramil Samirof et la poursuite de sa peine
sous contrôle international.
Manifestation devant l’ambassade de Hongrie,
78 avenue Foch
jeudi 6 septembre à 18h30
Métro Porte Dauphine
CCAF
Paris le 2 Septembre 2012
http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=567
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66759
Azerbaïdjan : des journalistes en danger dans les prisons
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite
à lire cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières
le 31 août 2012.
Reporters Sans Frontières
Azerbaïdjan
Publié le vendredi 31 août 2012.
Reporters sans frontières fait part de sa profonde inquiétude pour deux
journalistes arbitrairement emprisonnés depuis plusieurs mois, Avaz Zeynalli
et Hilal Mammedov.
« Les journalistes incarcérés en Azerbaïdjan sont soumis à une double peine : à
la privation de liberté viennent s’ajouter des mauvais traitements, des mesures
vexatoires et des privations de toutes sortes. Ce faisant, Bakou bafoue le droit
azerbaïdjanais et ses obligations internationales. Nous demandons à
l’administration pénitentiaire de garantir immédiatement la jouissance de leurs
droits les plus élémentaires à Hilal Mammedov et Avaz Zeynalli, ainsi qu’à tous
les autres journalistes actuellement détenus. Avaz Zeynalli doit pouvoir
bénéficier de tous les soins dont il a besoin, hors de l’enceinte de la prison si
nécessaire. Toute autre démarche serait criminelle. Nous tenons les autorités
pour responsables du sort des détenus », a déclaré l’organisation.
« Nous réitérons notre appel à la libération inconditionnelle de ces deux
journalistes, qui n’auraient jamais dû se retrouver derrière les barreaux », a-telle conclu.
Bien qu’il soit traité à l’hôpital du centre de détention préventive de Bakou,
l’état de santé d’Avaz Zeynalli reste très préoccupant. Le département sanitaire
de l’administration pénitentiaire a informé sa famille que le journaliste souffrait
de calculs rénaux, de radiculite névralgique, de rhinite chronique et de trois
autres affections sérieuses. En outre, selon le rédacteur en chef de Khural,
Nizami Hasanov, son collègue souffre d’un grain de beauté au dos, qui a enflé
et s’est infecté.
Dans une lettre adressée au médiateur pour les droits de l’homme
(ombudswoman), Elmira Suleymanova, Avaz Zeynalli s’est plaint de ne pouvoir
recevoir de visites de sa famille qu’en échange de pots de vin de 50 à 100
manats (équivalent à environ autant en euros). L’administration pénitentiaire
décline également les demandes de visites déposées par des représentants
d’organisations internationales, dont l’Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE). Elle empêche régulièrement le journaliste de
parler avec son avocat seul à seul. Avaz Zeynalli ne peut recevoir de journaux,
et les employés de la prison lisent systématiquement son courrier. Reporters
sans frontières se joint à la demande du journaliste, qui prie l’ombudswoman
d’effectuer une visite inopinée à la prison.
L’organisation rappelle qu’Avaz Zeynalli, arrêté le 28 octobre 2011, est
maintenu en détention provisoire en attente de son jugement, dans une affaire
montée de toutes pièces contre lui.
Hilal Mammedov, arrêté le 21 juin 2012 pour « possession de drogues » puis
inculpé pour « haute trahison » et « incitation à la haine et à la discrimination
ethnique », se trouve lui aussi dans des conditions de détention déplorables. Le
procès intenté par le journaliste à l’administration pénitentiaire pour «
traitement inhumain » s’est tenu à huis clos, le 29 août 2012, au sous-sol du
tribunal du district de Nasimi à Bakou. Les débats n’ont duré qu’une demiheure, mais le verdict s’est fait attendre durant trois heures. Sans surprise, les
juges ont finalement rejeté la plainte de Hilal Mammedov, qui affirmait
notamment qu’il avait été privé de nourriture et d’eau durant ses deux premiers
jours de détention.
Son prédécesseur à la tête du journal Tolishi Sado, Novruzali Mamedov, était
mort en détention, en 2009, sans avoir pu bénéficier de soins adéquats.
D’après les informations recueillies par Reporters sans frontières, aucune
évolution n’est intervenue dans les conditions de détention de Zaur Guliyev,
incarcéré arbitrairement depuis le 13 mars 2012. En avril dernier, l’organisation
avait appris que le rédacteur en chef de Khayal TV était victime de mauvais
traitements et d’humiliations de la part de ses geôliers, et faisait l’objet de
fortes pressions psychologiques s’apparentant à de la torture.
http://fr.rsf.org/azerbaidjan-des-journalistes-en-danger-dans-31-082012,43309.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66740
Collectif VAN : l'éphéméride du 3 septembre
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est
à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la
liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques
de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur
de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque
entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN
dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 3 septembre (les événements sont classés du plus
ancien au plus récent) :
3 septembre 1189 -- Lors du couronnement du roi Richard Ier Cœur de Lion
d'Angleterre, qui a lieu à Londres, les notables juifs venus offrir leurs vœux et
faire acte d'allégeance sont maltraités et empêchés d'entrer dans le palais. La
foule excitée attaque le quartier juif, en incendie les maisons et massacre une
trentaine de ses habitants.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#03
3 septembre 1914 -- Empire ottoman : lorsque, par un malheureux
contretemps, le parti Dachnaksoutioun tint, en juillet 1914, son huitième
congrès à Erzeroum, les délégués, apprenant le déclenchement de la guerre en
Europe, interrompirent l'ordre du jour et examinèrent l'attitude que devait
adopter leur parti si la Turquie entrait Abdul en guerre. Les dirigeants dachnak
recommandèrent à tous les membres et organismes du parti de rester des
sujets loyaux de leurs pays respectifs et de remplir leurs devoirs civiques. Le
congrès était terminé lorsqu'arrivèrent deux délégués de l'lttihad, Behaeddine
Chakir et Omer Naji, accompagnés d'agents caucasiens venus d'Azerbaïdjan et
de Géorgie. Ces agents avaient pour mission d'organiser la propagande antirusse au Caucase, dans le Nord iranien et dans les provinces orientales de
l'Empire ottoman. Chakir et Naji venaient solliciter la collaboration du parti
Dachnaktsoutioun. En échange, ils promettaient la création, de chaque côté de
la frontière, d'un Etat autonome arménien. Ce projet s'inscrivait dans le vaste
plan pangermaniste visant à expulser la Russie de Transcaucasie et à la
ramener en deça du Caucase. Les délégués turcs furent catégoriques : les
Arméniens n'avaient pas d'autre choix que de s'unir à eux. Les dirigeants
dachnak exposèrent les conclusions de leur congrès. Leur refus de collaborer
referma sur le peuple arménien le piège diabolique tendu par Chakir. Quelques
semaines plus tard, le 3 septembre 1914, Chakir ordonne à ses hommes de
tendre une embuscade aux délégués arméniens qui quittent Erzeroum.
Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses,
1989
Imprescriptible : Les architectes du génocide
http://www.imprescriptible.fr/ternon/3_chapitre3
3 septembre 1915 -- Empire ottoman : Les ordres de massacre de Talaat
adressés à la préfecture d’Alep
«Nous vous recommandons de soumettre les femmes et les enfants aux mêmes
ordonnances que celles qui vous sont déjà prescrites pour la population
masculine des personnes connues et de désigner des fonctionnaires dignes de
foi pour ces besognes».
Le Ministre de l’Intérieur Talaat
Imprescriptible : Arménie 1915, témoignage d'un officier allemand
http://www.imprescriptible.fr/documents/vierbucher/ordres
3 septembre 1915 -- Empire ottoman : Le chemin de fer de Bagdad. Journal
d'un résident étranger de la ville de B. {Tarsus} sur une section de la ligne,
édité par William Walter Rockwell Esq. Ph. D. et publié par le Comité Américain
de Secours aux Arméniens et aux Syriens. (1916)
La situation empire de jour en jour.
Mr... est venu me voir la nuit dernière et me dit qu'il a vu un télégramme de U.
Pacha disant : « Ne permettez pas aux Américains, aux Consuls d'aider les
déportés ou de se montrer à leurs côtés aux stations et aux endroits publics. »
Imprescriptible : Le livre bleu du gouvernement britannique concernant
le traitement des Arméniens dans l'Empire ottoman
http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d46.htm
Mi-août au 3 septembre 1915 – Empire ottoman/Adana : 5 000 familles
(20 000 âmes) sont déportées en huit convois à destination de la Syrie sous la
supervision d’Ali Münîf, adjoint du ministre de l’Intérieur Talât et député
d’Adana, et du directeur de la police, Adıl bey.
** (Kévorkian, 2006 :737-738).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de
l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf
3 septembre 1916 -- Empire ottoman : une commission de cinq membres
de Turcs arrive dans le district de Hauran pour convertir les déportés arméniens
à l'islam.
Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (July-December)
http://www.armenian-genocide.org/1916-2.html
3 septembre 1919 -- 4 juifs sont massacrés et de nombreux autres blessés
lors d'un pogrome déclenché à Tzibulev, près de Kiev, par des unités
commandées par l'ataman Sokolov, allié de l'Armée nationale ukrainienne de
Simon Petlioura.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#03
3 septembre 1939 -- 3 juifs sont assassinés par les nazis à Rekszowice
(district de Czestochowa, Pologne).
80 juifs sont fusillés par la Wehrmacht (l'armée régulière allemande) au cours
d'une Aktion de deux jours à Zloczev (district de Sieradz, Pologne).
Les nazis assassinent 4 juifs à Lelow (district de Wloszczowa, Pologne).
150 juifs sont assassinés par la Wehrmacht à Czestochowa, près de Varsovie.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#03
3 septembre 1939 -- L'armée allemande entre dans la ville de Biala le 3
septembre 1939 et c’est immédiatement la terreur: Le 13 septembre 1939, le
jour de Rosh Hashanah, des deux synagogues de Bielsko sont incendiées, et Les
deux de Biala le sont quelques jours plus tard ; ses Juifs orthodoxes sont forcés
de jeter les livres saints dans le feu.
BS Encyclopédie : Les petits ghettos polonais
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=64&articl
eLib=Les+petits+ghettos+polonais+%28Nazisme++2i%E8me+guerre+mondiale%29
3 septembre 1941 -- un document fait état des instructions données à la
Police de Sécurité en Lituanie : « Liquider tous les Juifs ».
PHDN : L’extermination au jour le jour dans les documents
contemporains
http://www.phdn.org/negation/documents/nazisdoc.html
3 septembre 1941 -- Début de l'internement des juifs de Sarajevo (BosnieHerzégovine, Yougoslavie centrale). 3 000 juifs environ sont conduits aux camps
de Jasenovac, Loborgrad et Djakovo, où ils sont assassinés en même temps que
les juifs des villages voisins.
Premier gazage exécuté au camp d'extermination d'Auschwitz.
Première Aktion sur une grande échelle contre les juifs de Dzialoszyce (province
de Cracovie) : 1 000 juifs sont tués sur place. 2 convois avec 8 000 déportés
partent pour le camp d'extermination de Belzec. 1 000 autres juifs sont envoyés
au camp de concentration de Plaszow, près de Cracovie. La résistance juive
commence à s'organiser à Dzialoszyce. Des juifs y vivent depuis le XVIIIe siècle.
Au moment de l'invasion allemande, la communauté compte 7 000 membres,
soit 80 % de la population de la ville.
500 juifs de Brzozdovce (R.S.S. d'Ukraine), 4 000 juifs de Dzialoszyn (district de
Kielce, Pologne) et 2 000 juifs de Bolechov (R.S.S. d'Ukraine) sont déportés par
les SS et les policiers ukrainiens au camp d'extermination de Belzec (Pologne).
Les SS assassinent 1 400 juifs à Lachva (Polésie, R.S.S. de Biélorussie).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#03
3 septembre 1943 -- Un convoi de 3 000 juifs quitte le ghetto de Bochnia
(Pologne) pour le camp d'extermination d'Auschwitz, où les déportés sont tués
dès leur arrivée.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#03
3 septembre 1944 -- 1 019 internés juifs du camp de regroupement de
Westerbork sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#03
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
Presse arménienne : Revue du 31 août 2012
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de
France en Arménie le 31 août 2012.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 31 août 2012
I. Politique intérieure
1. Manoeuvres militaires « sans précédent » en octobre en Arménie/ Les
quotidiens relèvent, citant le Ministère de la Défense, qu’en octobre des
exercices militaires impliquant des milliers de soldats et des réservistes auront
lieu en Arménie. Ces exercices feront suite aux manoeuvres militaires des forces
de réaction rapide de l’OTSC du 15 au 19 septembre. D’après le porte-parole du
Ministère, ces exercices seront sans précédent compte tenu de la participation
des réservistes de moins de 58 ans. « Nous sommes dans une situation où nos
réserves doivent toujours être prêtes à soutenir nos forces militaires. Leur
potentiel doit être régulièrement testé », a-t-il déclaré, invitant à ne pas se
livrer à des spéculations déplacées sur les motifs de ces exercices planifiés. Les
quotidiens relèvent par ailleurs que les 28 et 29 août, le Ministre de la Défense
a visité les positions au sud-ouest du pays (limitrophes du Nakhitchevan) où il a
inspecté les travaux de fortifications. / Hayastani Hanrapetoutioun
2. Scénario de film d’action/ C’est ainsi que Haykakan Jamanak qualifie les
incidents qui se sont produits dans une ville de la région de Lori, Akhtala, dont
les habitants doivent élire un nouveau maire le 9 septembre. La maison du
maire sortant, Haykaz Khatchikian, également candidat à ce scrutin, a été
attaquée par un groupe, qui a renversé et détruit son mobilier. Les proches du
maire sortant ont ensuite fait irruption chez le malfaiteur présumé et agressé
les membres de sa famille. Ceux-ci auraient été hospitalisés avec différentes
blessures. Une enquête est en cours. Il s’agirait d’escarmouches en vue des
élections locales.
Sur cette campagne électorale Haykakan Jamanak, Aravot, Hraparak et
Joxovurd rapportent que le fils du maire de Gumri, recherché par la police pour
avoir provoqué une rixe en vue des élections locales, aurait fui le pays.
Haykakan Jamanak s’étonne de l’inaction des organes judiciaires qui laissent
une personne recherchée franchir la frontière du pays.
II. Questions régionales
1. La famille syrienne bloquée à l’aéroport de Zvartnots pendant trois
jours a été refoulée en Turquie/ La famille syrienne de 9 personnes (4
femmes et 5 enfants), restée bloquée dans la zone neutre de l’aéroport
Zvartnots du fait de l’absence de documents certifiant leur origine, a été
renvoyée à Istanbul (cf. la revue du 30.08). Le porte-parole du Service de
sécurité nationale (SSN) a indiqué aux médias que les membres de cette
famille, d’origine assyrienne, ont tenté de franchir la frontière arménienne sans
avoir les documents requis ni les autorisations nécessaires. Ils auraient eu
comme objectif, selon le porte-parole, de partir in fine dans un pays tiers, avec
le concours d’un passeur des migrants illégaux, en utilisant le territoire
arménien comme une zone de transit. Leurs tentatives de partir en Europe
depuis Istanbul, avant de se rendre en Arménie, avaient précédemment échoué.
Les parents de la famille habitant Erevan ont récusé ces explications du SSN,
affirmant que la famille a bien une origine arménienne et qu’elle a quitté la
Syrie en hâte sans document d’identité. Selon Haykakan Jamanak les femmes
et les enfants ont été accueillis à Istanbul par un groupe de journalistes qui ont
souligné dans leurs reportages que « l’Arménie expulse les Arméniens, tandis
que la Turquie les abrite ».
Par ailleurs, le porte-parole du MAE, Tigran Balayan, a indiqué que l’information
sur l’assassinat d’une famille arménienne de six personnes à Damas n’est pas
confirmée à cette heure (cf. la revue du 30.08).
2. Le Ministère arménien de la Défense dément avoir eu des pertes
humaines/ Le Ministère arménien de la Défense a démenti les informations
publiées dans les médias azerbaïdjanais le 30 août, faisant état d’une attaque
des forces arméniennes près de la région de Fizouli qui aurait fait deux morts et
quelques blessés arméniens. Selon le Ministère arménien, il ne s’agit que d’une
manipulation azerbaïdjanaise. / Hayots Achkhar
III. Relations extérieures
1. Le Secrétaire général de l’OTAN à Erevan les 5 et 6 septembre dans le
cadre d’une visite régionale/ Anders Fogh Rasmussen aura des entretiens
avec le Chef de l’Etat arménien, les Ministres des AE et de la Défense./ Rapporté
par l’ensemble de la presse
Rédaction : Merie Hakobian
http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20120831.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66739
Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles
parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au
quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion
de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour
éventuellement y réagir de manière appropriée.
GENOCIDE ARMENIEN
Arménie
Erevan va accueillir un forum consacré au 100ème
anniversaire du génocide arménien
NAM
Du 4 au 6 septembre, le Ministère arménien de Diaspora tiendra le 6ème Forum
Pan-arménien des Journalistes consacré au 100ème anniversaire du génocide
arménien.
L’événement est ouvert aux responsables des agences de presse et des
journaux d’Arménie et de la diaspora.
Le forum sera une réunion entre les participants et des fonctionnaires du
gouvernement arménien, des figures publiques et des visites dans les sites
historiques et culturels du pays seront organisées.
Une réunion sera consacrée à « la contribution à la maintenance de l’identité
arménienne ».
lundi 3 septembre 2012,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82151
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66757
Arménie 1915: un génocide exemplaire
blogapares.com
26 août 2012
C’est un livre difficile, paru en sa première édition en 1975, que nous
recommandons aujourd’hui puisqu’il traite du génocide arménien, perpétré de
1915à 1917 par ce qui était alors l’empire ottoman.
Dans ce livre, le journaliste Jean-Marie Carzou, après un bref historique du
peuple arménien, nous raconte le déroulement de cette extermination
abominable qui a coûté la vie à un million et demi d’hommes, femmes, vieillards
et enfants. Il nous montre en quoi ce génocide est exemplaire parce qu’il a
réussi à être inexistant. Hitler s’y référera d’ailleurs en 1939 quand il ordonnera
d’envahir la Pologne: « Notre force doit résider dans notre rapidité et notre
brutalité. Jai donné l’ordre à des unités spéciales des SS de s rendre sur le front
polonais et de tuer sans pitié hommes, femmes et enfants. Qui parle donc
aujourd’hui de l’extermination des Arméniens? »
Talaat Pacha, ministre de l’intérieur de l’époque signa le 9 septembre 1915 un
décret qui débute ainsi: « Le droit des Arméniens de vivre et de travailler sur le
territoire de la Turquie est totalement aboli; le gouvernement, assurant toutes
les responsabilités à ce sujet, a ordonné de n’en même pas laisser les enfants
au berceau. »
Aujourd’hui encore, un mausolée lui est dédié à Istanbul ainsi qu’un important
quartier. De même, un des principaux boulevards d’Ankara et une avenue à
Erdine ,portent son nom. C´est par cette avenue qu´on entre en Turquie, en
provenance de Bulgarie.
Il va sans dire que pour nous, l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne ne
se pose même pas tant qu’elle ne reconnaîtra pas ce génocide. L’Histoire ne doit
pas perdre sa mémoire.
http://www.blogapares.com/tag/genocide-armenien/#.UERV0paPHZ5
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66753
France
France : Les manuels scolaires et la question du génocide
arménien
ActuaLitté
Attention... touchy !
Par Ania Vercasson, le vendredi 31 août 2012 à 16:22:16
L'annonce du nouveau programme des 3e en France a enclenché une levée de
barricades des officiels Turcs, contre l'enseignement du génocide arménien
(1915) à l'école. Un geste de l'ancien gouvernement qui pourrait une nouvelle
fois bouleverser les relations avec la Turquie, qui avait bon espoir de
reconstruire des relations alors tendues avec Paris après l'élection du nouveau
président.
À trois ans du centenaire, voilà une question qui porte sur les arrières grandsparents des actuels enfants scolarisés. Pourtant, elle ne cesse d'attiser les
foudres du parlement turc.
François Hollande a dû s'expliquer, arguant que les programmes scolaires sont
décidés par une commission, ayant été réunie bien avant l'élection du nouveau
président. Les nouveaux programmes d'histoire sont donc le fruit de la réforme
lancée par Xavier Darcos et Luc Chatel.
Cependant, comme à l'habitude la nouvelle a irrité l'ambassadeur turc, Tahsin
Burcuoğlu, mais aussi Egemen Bağış qui a profondément critiqué la démarche,
invitant étrangement les Français à réexaminer leur conception en s'inspirant un
peu plus de leur devise « Égalité, Liberté, Fraternité ».
« J'espère qu'ils réaliseront rapidement leur erreur et qu'ils la corrigeront »,
déclare Egemen Bağış lors d'un discours organisé par la TIKA. Et d'ajouter : «
La Turquie n'a jamais connu de génocide ».
Mais la rentrée scolaire ne fait que soulever une énième polémique entre la
Turquie et l'Arménie. D'autant plus que le génocide de 1915, décidé par l'Empire
ottoman, était déjà enseigné en 3e et en terminale depuis quelques années,
mais de façon plus succincte. Car aujourd'hui, ce sont deux pages complètes
d'explications et de photos qui viennent appuyer l'événement.
L'an dernier déjà, une polémique avait encore secoué les relations France /
Turquie après que le Parlement français a voté en faveur du projet de loi
censurant le négationnisme du génocide arménien. La Turquie avait annulé
toutes les réunions économiques, politiques et militaires avec la France en
décembre. Rapidement, le Conseil constitutionnel avait censuré, l'hiver dernier,
cette même loi. Actuellement, François Hollande voudrait qu'un nouveau texte
sur la pénalisation du négationnisme soit proposé à l'automne.
Sources :
Hurriyet Daily News
History of Truth
Le Monde
Par Ania Vercasson, le vendredi 31 août 2012 à 16:22:1
http://www.actualitte.com/scolarite/france-les-manuels-scolaires-et-la-
question-du-genocide-armenien-36403.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66747
Dépêche de l'APA [ 30 août 2012 13:15 ] - Agence de
Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse
azérie) daté du 30 août 2012. Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés
de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
APA
La loi pénalisant la négation du soi-disant « génocide arménien » à
l’ordre du jour de France
[ 30 août 2012 13:15 ]
Bakou. Anakhanim Hidoyatova – APA. La loi pénalisant la négation du soi-disant
génocide arménien sera lancée en automne au parlement français, a indiqué le
chef du Bureau de parti Dashnaktsutyun en France, Gracia Varjapetyan, selon
les médiaux arméniens.
Soulignant que le président français François Hollande soutient cette initiative,
G. Varjapetyan a ajouté que les représentants de la Communauté arménienne
travaillent avec l’administration de président français sur la loi et les déficiences
de la raison de son enlèvement par le Conseil constitutionnel seront annulées.
Rappelons que cette loi a été adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat.
Mais elle a été considérée comme contraire à la Constitution française à la suite
de l’appel d’un groupe de sénateurs et parlementaires au Conseil
constitutionnel.
http://fr.apa.az/news.php?id=17563
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66749
Ganira Pashayeva : les pays turcophones doivent résister
à la campagne française sur le génocide arménien
NAM
La députée azérie Ganira Pashayeva a recommandé vivement aux journalistes
des pays turcophones d’entrer en contact avec leurs collègues français et
européens pour arrêter la campagne des médias française de promouvoir le «
prétendu génocide arménien ».
Selon elle, ce qui arrive en France n’est pas une manifestation de la liberté
d’expression et de la tolérance.
« Les écoles en France essayent d’induire en erreur les étudiants dont des
leçons sur le prétendu génocide arménien dans les programmes d’études. C’est
tout le contraire des slogans français sur la démocratie et des droits de
l’homme. Donc, non seulement l’Azerbaïdjan, mais aussi tous les pays
turcophones doivent résister à ces manifestations » a dit Ganira Pashayeva.
lundi 3 septembre 2012,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82149
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66754
ARMENIE/AZERBAIDJAN/HONGRIE
Serge Sarkissian devant les ambassadeurs : « l’Arménie
ne le pardonnera jamais. »
NAM
Intervention du Président de la République d’Arménie, M. Serge Sarkissian,
devant les Ambassadeurs accrédités en Arménie : Mesdames et Messieurs les
Ambassadeurs : Il s’agit malheureusement d’une occasion hors normes que
celle qui nous a nous a amenée aujourd’hui à vous inviter à la Présidence.
Comme vous devez le savoir, un officier de l’armée azérie qui avait assassiné
l’officier arménien Gurgen Margaryan, a été extradé par la Hongrie vers
l’Azerbaïdjan. Le Président de l’Azerbaïdjan - et nous l’avions mis en garde à ce
sujet à plusieurs reprises - l’a immédiatement gracié.
Cela s’est produit parce que le gouvernement de la Hongrie, un État membre de
l’Union européenne et de l’OTAN, a conclu un marché avec les autorités de
l’Azerbaïdjan.
Je ne veux pas revenir sur les circonstances de l’assassinat de Gurgen
Margaryan, vous en êtes très bien informé. Comme le procès l’avait démontré,
cet homicide horrible a eu lieu seulement parce que Gurgen Margaryan était
Arménien.
Immédiatement après ce crime, les autorités hongroises ainsi que nos
partenaires - les États membres de l’UE et de l’OTAN, nous ont sans cesse
invités à nous abstenir de politiser cet événement. Nous avons été
constamment invités à faire confiance à la justice de la Hongrie, un État
membre de ces structures importantes.
Nous avons suivi de près tous les développements de l’affaire relative à ce
criminel. Il en a été discuté lors de chaque rencontre avec le Président, le
Président du Parlement, le Ministre des Affaires étrangères et l’Ambassadeur de
la Hongrie, et on nous a assuré à plusieurs reprises qu’une extradition ou un
retour du criminel en Azerbaïdjan était exclu. Nous avons reçu cette même
réponse à nos demandes lors de nos contacts il y a encore quelques jours avec
les représentants du ministère hongrois des Affaires étrangères et du
Parlement. Mais en raison d’évolutions des plus perfides, le meurtrier a été
extradé à Bakou et a retrouvé la liberté.
Je n’ai rien à dire au sujet de l’Azerbaïdjan - tout simplement rien. Ce pays
témoigne ce qu’il est par ces démarches, et ce n’est pas à moi de les expliquer.
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs :
Avec leurs actions conjointes, les autorités de la Hongrie et l’Azerbaïdjan ont
ouvert la porte à la répétition de tels crimes. Avec cette décision, ils véhiculent
un message clair aux assassins ; ils savent désormais qu’un assassinat pour des
motifs ethniques ou religieux peut rester impuni.
Je ne peux le tolérer.
LA RÉPUBLIQUE D’ARMÉNIE ne peut le tolérer.
La nation arménienne ne le pardonnera jamais.
J’annonce officiellement qu’à partir d’aujourd’hui, nous suspendons nos relations
diplomatiques et tous les contacts officiels avec la Hongrie.
Nous attendons une réaction précise et sans équivoque de tous nos partenaires
en ce qui concerne cet incident.
Ceux qui le tolèrent en seront responsables demain devant l’histoire.
Les demi-mesures et des circonlocutions ne sont pas acceptables.
Nous allons juger l’attitude de nos partenaires envers la sécurité de la nation
arménienne par leur réaction à cet incident.
Je vous demande instamment de transmettre mon message personnel à vos
chefs d’États et de gouvernements.
C’est tout ce que je voulais dire. Je ne sais pas si cela aurait un sens d’entamer
une séquence de question-réponse ou pas ? Je pense que non, car ce qui s’est
passé peut difficilement être accepté par un esprit raisonnable. Un pays qui se
considère comme développé et civilisé n’a pas le droit de se comporter de cette
façon, et il mérite bien une évaluation en conséquence de ses partenaires.
samedi 1er septembre 2012,
Ara ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82234
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66744
L'Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la
Hongrie
RIA Novosti
21:04 31/08/2012
EREVAN, 31 août - RIA Novosti
L'Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la Hongrie, a annoncé
vendredi le président arménien Serge Sargsian lors d'une rencontre convoquée
d'urgence avec les diplomates étrangers en poste à Erevan.
"Je déclare officiellement que nous suspendons aujourd'hui nos relations
diplomatiques et tous nos liens officiels avec la Hongrie", a déclaré le chef de
l'Etat arménien cité par l'agence News-Armenia.
Les relations entre les deux pays se sont aggravées suite à la décision de
Budapest de rapatrier vers Bakou un officier azerbaïdjanais condamné à
perpétuité par la justice hongroise pour avoir tué un ressortissant arménien.
Le 20 février 2004, le lieutenant de l'armée arménienne Gurguen Margarian,
envoyé à Budapest suivre des cours d'anglais dans la cadre du programme
l'OTAN "Partenariat au nom de la paix", a été tué à coups de hache par l'officier
azerbaïdjanais Ramil Safarov, élève des mêmes cours. Le 13 avril 2006, un
tribunal de Budapest a condamné ce dernier à perpétuité. Or vendredi,
l'intéressé a regagné l'Azerbaïdjan où il a été immédiatement gracié par le
président Ilham Aliev.
Les médias arméniens ont annoncé jeudi, citant la presse hongroise, que
l'Azerbaïdjan envisageait d'acquérir des obligations gouvernementales
hongroises pour un montant de deux à trois milliards d'euros. Selon les experts
arméniens, Bakou a utilisé cette transaction pour réclamer le rapatriement de
Safarov, indique News-Armenia.
"Nous devons nécessairement réagir à cette démarche, car il s'agit d'un meurtre
ethnique dont l'auteur a été disculpé par un pays membre de l'Union
européenne. C'est un très mauvais signe", a conclu le président arménien.
http://fr.rian.ru/world/20120831/195843233.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66748
L'Arménie n'a pas peur de la guerre avec l'Azerbaïdjan
Voix de la Russie
2.09.2012, 14:43
Photo: RIA Novosti
Le président arménien Serge Sargsian a fait une déclaration dans le cadre de la
libération en Azerbaïdjan du soldat reconnu coupable d'assassiner de l'officier
arménien.
« Nous ne voulons pas la guerre, mais si elle nous serait imposée, nous allons
nous battre et vaincrons » a déclaré Sargsian.
Le 31 août, les autorités hongroises ont extradé vers l'Azerbaïdjan le tueur de
l'officier arménien Margaryan Gurgen – le militaire de l'armée azerbaïdjanaise
Ramil Safarov, qui a été condamné à la prison à vie sans possibilité de grâce
pendant 30 ans à Budapest. Le même jour, Safarov a été gracié par le président
de l'Azerbaïdjan Ilham Aliyev, qui lui a conféré le grade de major et remis de
nombreux récompenses.
http://french.ruvr.ru/2012_09_02/serge-sargsian-armenie-azerbaidjan/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66750
Affaire Safarov: Washington demande à Budapest de
s'expliquer
RIA Novosti
13:12 02/09/2012
WASHINGTON, 2 septembre - RIA Novosti
Washington a demandé à Budapest des explications suite à l'extradition vers
l'Azerbaïdjan de Ramil Safarov, condamné par la justice hongroise à perpétuité
pour avoir tué un officier arménien, a annoncé samedi soir le porte-parole du
Conseil de la sécurité nationale des USA Tommy Vietor.
"Les Etats-Unis ont demandé à la Hongrie des explications suite à sa décision de
rapatrier Safarov en Azerbaïdjan. Nous sommes en train d'exprimer aux
autorités azerbaïdjanaises notre préoccupation suite à leur décision de gracier
Safarov. Cette démarche est en contradiction avec les efforts visant à faire
baisser la tension dans la région", a indiqué le porte-parole.
Les relations entre les deux pays se sont aggravées suite à la décision de
Budapest de rapatrier vers Bakou un officier azerbaïdjanais condamné à
perpétuité par la justice hongroise pour avoir tué un ressortissant arménien.
Vendredi 31 août, l'Arménie a suspendu ses relations diplomatiques avec la
Hongrie.
Le 20 février 2004, le lieutenant de l'armée arménienne Gurguen Margarian,
envoyé à Budapest suivre des cours d'anglais dans la cadre du programme
l'OTAN "Partenariat au nom de la paix", a été tué à coups de hache par l'officier
azerbaïdjanais Ramil Safarov, élève des mêmes cours. Le 13 avril 2006, un
tribunal de Budapest a condamné ce dernier à perpétuité. Or vendredi 31 août,
l'intéressé a regagné l'Azerbaïdjan où il a été immédiatement gracié par le
président Ilham Aliev.
http://fr.rian.ru/world/20120902/195910094.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66756
L’Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la
Hongrie
euronews
01/09 15:03 CET
La Hongrie met “de l’huile sur le feu”, alors qu’il était loin d‘être éteint entre
l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Plusieurs dizaines d’Arméniens ont protesté vendredi
devant l’ambassade de Hongrie à Erevan. Ils ont jeté des tomates sur le
bâtiment, et piétiné le portrait d’un soldat azerbaïdjanais, condamné en avril
2006 à Budapest pour avoir décapité un officier arménien lors d’une formation
de l’OTAN.
Ramil Safarov purgeait sa peine de prison à vie en Hongrie, mais vendredi il a
été brusquement extradé vers son pays, l’Azerbaïdjan. Et à peine arrivé, le
président azerbaïdjanais l’a gracié.
De quoi rendre furieuses les autorités d’Arménie. Elles ont, sans tarder,
suspendu leurs relations diplomatiques avec la Hongrie. “Par leurs actions
conjointes, a déclaré le président arménien, l’Azerbaïdjan et la Hongrie ont
ouvert la voie à ce que ces crimes se répètent”. Même le président des EtatsUnis se dit préoccupé. L’extradition puis la grâce du soldat azerbaïdjanais sont
contraires, pour lui, “aux efforts actuels pour réduire les tensions dans cette
région”.
Copyright © 2012 euronews
http://fr.euronews.com/2012/09/01/l-armenie-suspend-ses-relationsdiplomatiques-avec-la-hongrie/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66737
Les fans de l’équipe de football de Hongrie vont protester
contre l’extradition de Ramil Safarov
NAM
mais ces mêmes fans demandent aux Arméniens des excuser pour avoir brûlé le
drapeau hongrois à Erévan
Le groupe officiel des fans de l’équipe de Hongrie de football, le Carpathian
Brigade s’apprêterait à protester contre le gouvernement Hongrois pour
exprimer son mécontentement de la libération de l’assassin Azéri Ramil Safarov.
Le 11 septembre à l’occasion du match de football Hongrie-Pays Bas, ces fans
Hongrois devaient marquer leur protestation, selon Jozef Somoki le leader du
groupe des fans du Carpathian Brigade.
« Nous sommes très peinés de la décision de notre gouvernement. Ce dernier
nous haie car nous disons ce que notre cœur nous dicte. Cette décision
d’extrader Safarov n’était pas celle du peuple hongrois. Nous lèverons nos voix
lors du match du 11 septembre, mais aujourd’hui vous les Arméniens avez brûlé
notre drapeau à Erévan. Comprenez que le drapeau n’appartient pas au
gouvernement mais c’est le symbole d’un pays. Vous devez vous en excuser
pour cet acte et nous ferons le reste auprès de notre gouvernement. Vous
entendrez nos protestation le 11 septembre liée à l’extradition de Ramil Safarov
» dit à nos collègues de news.am sport le leader des fans de l’équipe nationale
de football de Hongrie.
Krikor Amirzayan
dimanche 2 septembre 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82266
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66764
L’argent derrière extradition par la Hongrie d’un officier
azéri emprisonné pour le meurtre sauvage d’un arménien
NAM
La Hongrie a extradé vers Bakou un officier de l’armée azerbaïdjanaise, qui a
été condamné à la prison à vie pour le meurtre prémédité à la hache d’un
lieutenant arménien alors qu’il assistait à un cours de formation de l’OTAN à
Budapest en 2004.
Les agences de presse ont indiqué que l’Azéri Ramil Safarov a été gracié et
libéré vendredi par le président Ilham Aliyev immédiatement après avoir été
extradé vers l’Azerbaïdjan.
Un tribunal hongrois avait condamné Safarov, maintenant âgé de 35 ans, en
2006, pour le meurtre d’un lieutenant arménien de 26 ans, Gurgen Markarian,
d’une façon « préméditée, malveillante et exceptionnellement cruelle » en le
décapitant avec une hache en Février 2004, alors que la victime dormait dans
un dortoir utilisé par les participants à un cours de langue de l’OTAN.
Ramil Safarov a également été reconnu coupable d’avoir planifié l’assassinat
d’un autre Arménien. Il était censé être admissible à une libération
conditionnelle seulement dans 30 ans.
« La compassion et le remords étaient totalement absents du témoignage de
[Safarov] » avait indiqué le juge de l’affaire, Andras Vaskuti en annonçant le
verdict qui a été confirmée par la cour d’appel de Budapest.
Ramil Safarov a déclaré lors de son procès que le conflit du Nagorno-Karabakh
est à l’origine de son acte. Il a également affirmé que l’officier arménien l’avait à
plusieurs reprises provoqué et se moquait de lui.
Ramil Safarov a remercié Aliyev pour son « acte humain » à son retour à Bakou.
« C’est un triomphe de la justice » a-t-il déclaré à l’agence APA. « C’était un peu
inattendu pour moi ». « Je salue tout le peuple azerbaïdjanais » a-t-il déclaré,
selon l’agence de nouvelles officielles AzerTaj.
« J’exprime une profonde gratitude pour l’attention et les soins envers moimême et les membres de ma famille pendant toutes ces années ».
Les officiels à Bakou, quant à eux, ont félicité les autorités hongroises d’avoir
libérer Ramil Safarov.
« La partie azerbaïdjanaise a travaillé dans cette voie depuis un certain temps,
et nous apprécions hautement la coopération du côté hongrois sur cette
question » a déclaré le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Elman
Abdullayev à l’agence Trend News.
Comme on pouvait s’y attendre, la libération de Safavov a suscité l’indignation
en Arménie, où de nombreuses personnes avaient attribué assassinat brutale de
Markarian à ce qu’ils considèrent comme une hystérie anti-arménienne attisé
par le gouvernement de Bakou.
Eduard Sharmazanov, le porte-parole du Parti Républicain d’Arménie (HHK), a
condamné cette libération en disant que la partie hongroise savait que l’assassin
de Markarian se promènerait sans entraves en cas de rapatriement. Dans une
déclaration écrite, Sharmazanov a également décrit que le pardon accordé par
Aliev est « épouvantable ». Il a dit « qu’une fois de plus il est prouvé que la
politique fasciste anti-arménienne est mis en œuvre au niveau de l’Etat en
Azerbaïdjan ».
Récemment le journal arménien Golos Armenii avait publié un article avec le
titre suivant, « Pourquoi l’Azerbaïdjan a besoin de la dette hongroise ? » qui
annonçait que l’Azerbaïdjan cherche à acheter des obligations à terme de 2 à 3
ans du gouvernement hongrois sur une échelle de 2 à 3 milliards d’euros en
citant un hebdomadaire hongrois.
Le journal indiquait que la Turquie pourrait également impliquée dans l’affaire,
mais le plus probablement dans un rôle d’intermédiaire seulement.
La question était perçue comme offrant des avantages à la fois à la Hongrie et à
l’Azerbaïdjan.
Peu avant la libération de Ramil Safarov le ministère hongrois de la justice a
publié un communiqué indiquant “le ministère de la Justice de l’Azerbaïdjan a en
outre informé le ministère de l’Administration Publique et de la Justice de la
Hongrie que la sentence de Ramil Sahib Safarov ne sera pas modifié
immédiatement, mais continuera à être appliquée selon le jugement hongrois“.
Le ministère a indiqué qu’il a fondé sa décision sur la Convention de 1983 de
Strasbourg sur le transfèrement des personnes condamnées.
Le Ministère hongrois de la Justice n’a pas immédiatement répondu à une
demande de commentaires sur la libération de Safarov.
samedi 1er septembre 2012,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82212
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66772
Affaire Safarov : monstruosité à tous les étages
NAM
EDITORIAL
Rarement une affaire politicojudiciaire n’aura réuni un tel cumul d’abjections
que celle liée au nom du monstre Ramil Safarov, officier de l’armée
azerbaïdjanaise rendu à son pays le 31 août.
Tout d’abord l’atrocité des faits dont ce monstre s’est rendu coupable :
l’assassinat de sang froid, à coups de hache, durant son sommeil, du lieutenant
Kourken Markarian, un conscrit arménien de 20 ans venu comme lui assisté à
un stage de formation de l’OTAN à Budapest en février 2004.
Ensuite le non-respect par la justice hongroise de la peine de 30 ans
incompressible qu’elle avait infligé en 2006 au monstre qui aura été finalement
transféré puis libéré 6 ans plus tard...
Enfin la grâce présidentielle immédiatement prononcée par Ilham Aliev et
l’accueil officiel que Bakou a réservé au monstre, traité comme un héros à son
arrivée.
Un tel étalage d’abominations donne le vertige. Où s’arrête la colère et où
commence l’indignation ? Avec la sauvagerie du mode opératoire de cet
assassinat hors norme ? Avec l’immoralité et la corruption des autorités
hongroises, membre de l’Union européenne, qui ont choisi l’option du
déshonneur et qui en se parjurant ont aussi foulé aux pieds toutes les valeurs
démocratiques ? Ou avec le délire criminel de l’Azerbaïdjan qui érige une
boucherie barbare en modèle de vertu nationaliste et porte au pinacle son
auteur ?
Malgré le passif de l’histoire, comment ne pas être à nouveau épouvanté par la
signification de ce spectacle hautement symbolique des intentions turcoazerbaïdjanaise envers le dernier carré d’Arméniens encore vivant sur ses
terres. Alors que l’humanité salut les premiers pas du robot curiosity sur Mars,
rien n’a changé dans la marche meurtrière du panturquisme depuis le génocide
de 1915. Même haine, même sadisme, même arrogance, même sentiment
d’impunité. Et l’attitude de Budapest porte bien la marque du cynisme
international à l’égard de ce contexte.
Le président arménien Serge Sarkissian ne s’y est pas trompé. En convoquant
l’ensemble des ambassadeurs présents à Erevan et en enjoignant leurs Etats à
dénoncer cette situation, il met le monde civilisé en face de ses responsabilités.
Le Conseil de l’Europe peut-il encore accepter en son sein un régime comme
celui de Bakou qui se solidarise ouvertement avec un assassin aussi cruel que
notoire ? L’OTAN qui a été le théâtre de ce crime, peut-elle se satisfaire de
l’impunité de son auteur ? Ne serait-ce pas alors renier la philosophie même de
l’Alliance, sans compter les garanties de sécurité qu’elle est censée offrir à ceux
qu’elle invite à ses stages ? Peut-elle se permettre, sans perdre tout crédit, de
jouer les Ponce Pilate dans cette affaire.
Enfin, l’enchainement de ces événements, où l’horrible le dispute à l’odieux, ne
devrait-il pas amener le monde à réfléchir objectivement sur la situation de la
République du Haut-Karabagh, dernier rempart d’un peuple promis par ses
bourreaux à connaître le destin de Kourken Markarian ?
Ara Toranian
samedi 1er septembre 2012,
Ara ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82251
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66775
La Hongrie présente une protestation à l’Azerbaïdjan
Voix de la Russie
3.09.2012, 13:16
La décision sur la rémission Ramil Safarov, condamné par la justice hongroise à
perpétuité pour avoir tué un officier arménien est inacceptable, stipule le
communiqué des autorités hongroises publié sur le site du ministère des Affaires
étrangères.
Les relations entre les deux pays se sont aggravées suite à la décision de
Budapest de rapatrier vers Bakou un officier azerbaïdjanais condamné à
perpétuité par la justice hongroise pour avoir tué un ressortissant arménien.
Vendredi 31 août, l'Arménie a suspendu ses relations diplomatiques avec la
Hongrie. Safarov a été gracié par le président Ilham Aliev. /L
http://french.ruvr.ru/2012_09_03/87034179/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66776
ARMENIE
L’Arménie prépare des exercices militaires sans
précédent
NAM
L’Arménie organisera en octobre ce que son ministère de la Défense a décrit
jeudi comme des exercices militaires sans précédent impliquant des milliers de
soldats et des réservistes de l’armée.
Le ministère a également annoncé que les fortifications militaires arméniennes
situées le long de la frontière avec l’Azerbaïdjan ont été renforcées ces derniers
mois.
“Ce sera un grand exercice », a déclaré à RFE / RL (Azatutyun.am)le porteparole du ministère, Artsrun Hovannisian. « Ce sera sans précédent dans le sens
où nous n’avons pas eu de manoeuvres à cette échelle auparavant.“
Selon lui les exercices d’une semaine seront marqués par “ une large
participation“ de réservistes. Des dizaines d’entre eux, y compris les jeunes
Arméniens démobilisés des forces armées et même les hommes âgés de 50 ans
ou plus, seront appelés à cet effet, a-t-il dit.
“Ces dernières années, la participation de réservistes n’a cessé d’augmenter »,
a expliqué le responsable. « Nous sommes dans une situation où nos réservistes
doivent toujours être activement engagés dans la formation militaire.“
L’armée arménienne a déjà annoncé en avril 2011 que la formation de son
personnel de réserve sera plus régulière et intensive à partir de maintenant.
Des milliers de réservistes ont passé une semaine dans des camps militaires
depuis lors.
Hovannisian a souligné que les exercices à venir ont été planifiés à l’avance et
ne sont pas directement liés aux tensions actuelles à la frontière de l’Arménie
avec l’Azerbaïdjan et sur la “ligne de contact“ autour du Haut-Karabakh qui
accentue le risque croissant d’une nouvelle guerre arméno-azerbaïdjanaise. “Il
n’y a pas lieu de paniquer et de faire des spéculations inutiles“, a-t-il dit.
L’armée arménienne avait fait des déclarations similaires à la fin du mois de juin
alors qu’elle s’adonnait, conjointement avec d’autres corps de l’administration, à
des exercices simulant l’éclatement d’une guerre à grande échelle, et
nécessitant la mobilisation générale.
Pendant ce temps, un soldat azerbaïdjanais a été tué mercredi et un autre
blessé le lendemain, selon des sources azerbaïdjanaises, au cours des violations
du cessez-le-feu qui se sont produites dans différentes sections de la ligne de
front du Karabakh. Les ministères de la Défense à Erevan et au Karabagh n’ont
cependant signalé aucun combat là.
L’armée arménienne du Karabakh avait eu trois jours d’exercices plus tôt ce
mois-ci. Ces manoeuvres avaient pour objectif de donner une « préparation
adéquate“ à ces forces dans la perspective d’une guerre possible avec
l’Azerbaïdjan.
Des accrochages meurtriers réguliers ont également eu lieu cette année le long
de la frontière ouest de l’Arménie avec l’Azerbaïdjan. Une douzaine de soldats
des deux camps ont été tués dans une série d’incidents armés début juin. Le
ministre de la Défense Seyran Ohanian s’était rendu sur place le 8 août pour
inspecter ce que son service de presse appelle les « travaux de construction à
grande échelle » réalisés sur des postes de première ligne arméniens.
Selon un communiqué du ministère de la Défense, Ohanian a également visité
des postes de l’armée et des fortifications de défense dans le sud de l’Arménie
en bordure l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan dans le même but, mardi
et mercredi.
Ohanian s’est félicité des “tendances positives“ qu’il constatait dans les rangs de
l’armée, y compris une plus grande « préparation physique et spirituelle des
soldats.“ Le ministre a également parlé de « réalisations remarquables » dans la
lutte contre la criminalité armée que le commandement militaire semble avoir
freinée depuis 2010.
dimanche 2 septembre 2012,
Ara ©armenews.com
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http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82204
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66752
TURQUIE
Quand la Turquie défie les tabous nationalistes
Cafebabel
par MariaTeresa Sette @ Traduction : Elise Compagnon @
31/08/12
En Turquie, l’identité nationale est un tabou opiniâtre. Le concept de « défense
de la turquicité » a permis pendant des décennies de minimiser les atrocités
commises sur le peuple arménien et la répression de la seconde communauté
du pays, les Kurdes. Pourtant contre le nationalisme et le silence imposé aux
minorités ethniques, des artistes, écrivains, cinéastes et universitaires essaient
de raconter une histoire différente à travers le langage de l’art et de la culture,
loin de la version nationaliste officielle.
« Le génocide arménien est un des thèmes qui me tient le plus à cœur », me dit
Tayfun Serttas alors qu’il sirote son thé dans un café tranquille de Beyoglu,
arrondissement d’Istanbul situé dans la partie européenne de la ville. Tayfun est
un artiste et écrivain turc de 30 ans. Le thème des minorités et de l’hérédité
culturelle qu’elles ont laissée dans le pays représente le leitmotiv de son travail.
L’audace avec laquelle il en parle est d’une candeur désarmante. Ne l’oublions
pas, nous sommes en Turquie. Un pays où la probabilité d’être présenté devant
un tribunal pour « insulte à la turquicité » est extrêmement élevée.
Voir la vidéo :
http://youtu.be/JNxkZg_ixg4
« Le concept même d’archive est un tabou pour les autorités de mon pays »
La loi turque rattrape souvent les révoltés. L’ « insulte à la turquicité » est un
délit inscrit dans l’article 301 du code pénal qui depuis des années punit
quiconque ose exposer ouvertement la question des minorités ou quiconque
s’avise de critiquer le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan.
Bien que l’article 301 aille à l’encontre de l’article 10 de la Convention
Européenne des droits de l’homme (qui protège la liberté d’expression, ndlr), et
bien qu’il ait été formellement modifié en 2008 (le mot « turquicité » a été
remplacé par la locution « la nation turque »), le texte reste encore en vigueur.
En témoigne les inculpations de plusieurs écrivains, journalistes, étudiants,
citoyens et autres personnalités - comme le Prix Nobel Orhan Pamuk.
Qu’importe, Tayfun vit pour l’amour du risque et celui de la vérité. « Je voulais
savoir qui étaient les artistes appartenant aux minorités ethniques du pays. On
ne sait rien d’eux, il n’y a pas de traces de leur existence ni dans les
encyclopédies, ni dans les musées », ajoute-t-il tandis qu’il m’emmène visiter la
rédaction de Aras Yayinclik. Cette maison d’édition arménienne (la dernière en
activité dans le pays) a publié le fruit de ses deux années de recherches et de
fouilles dans les archives. Parmi ses découvertes, Foto Galatasaray est un
merveilleux recueil de 1 000 photographies d’Arméniennes prises sur une
période de 50 ans par la photographe Maryam Sahinyan. « Le concept même
d’archive est un tabou pour les autorités de mon pays », explique Tayfun. « Car
mettre son nez dans ce type de documents signifie mettre en lumière une
histoire que l’on a cherchée à démystifier et à effacer pendant des décennies.
Cela dit, les nouvelles générations en sont plus conscientes et sont ouvertes au
dialogue », dit-il. « Le feu de la révolution culturelle s’est allumé. J’en suis sûr. »
Un film pour rompre le silence
Çiğdem Mater n’est pas aussi optimiste. En pleine après-midi, dans la chaleur
étouffante du quartier de Elmadag, celle qui est elle l’une des activistes les plus
connues du pays (même si elle refuse de se considérer comme tel : « je suis
juste réalisatrice » corrige-t-elle) est amer : « le nationalisme reste une pierre
d’achoppement. Et la Turquie est un pays conservateur ». Éditorialiste de Bianet
- site d’actualité indépendant - elle anime aussi une émission radio sur les droits
des femmes et compte près de 19 000 followers sur Twitter.
« Il y a eu un mouvement de conscience lors des funérailles de Hrant
Dink »
Mais Çiğdem Mater est avant tout réalisatrice et coproductrice de Cinema
Platform, une société de production cinématographique turco-arménienne, où le
7ème art est utilisé pour « dire des choses que nous n’avons pas pu dire
pendant des décennies, et pour nous aider à nous connaître les uns les autres. »
Depuis qu’elle a été fondée en 2008, Cinema Platform soutient le travail de
jeunes réalisateurs qui s’efforcent d’encourager le dialogue de réconciliation
entre les deux communautés.
« Il est vrai que les choses ont évolué. Les nouvelles générations descendent
dans la rue pour protester. Mais la vérité, c’est que la Place Taksim est le seul
lieu à Istanbul où les gens se rassemblent. C’est comme à Hyde Park, chacun a
le droit d’avoir un petit bout de terrain », commente ironiquement la
réalisatrice. Elle ajoute : « Il y a eu un mouvement de conscience lors des
funérailles de Hrant Dink » ( journaliste et directeur du journal Agos,
hebdomadaire de langue arménienne, assassiné en 2007 par un nationaliste
turc pour avoir écrit des articles concernant le génocide arménien). Pourtant,
Çiğdem reste prudente : « ceci ne signifie pas que les milliers de personnes qui
ont participé aux funérailles en 2007 soient aujourd’hui prêtes à reconnaître le
génocide arménien et l’identité kurde. Cela leur a juste servi à soulager leur
conscience. »
La revue féministe
Sera-t-il un jour possible de dépasser cette myopie historique et encourager le
dialogue entre les communautés ? « C’est ce que nous cherchons à faire en
racontant la vie et les difficultés que les femmes du pays, toutes communautés
confondues, doivent affronter. La violence faite aux femmes et la question
kurde, pour notre revue, sont des problèmes cruciaux », m’explique Ayca
Gunadin. A un peu plus de vingt ans, Ayca, avec Burcu Tokat et Esra Asan, fait
partie d’un groupe de femmes militantes et membres de « Feminist Yaklasimlar
Kultur ve Siyasette » (« Les approches féministes dans la culture et la politique
», ndlr), une revue universitaire qui à vocation à ouvrir une brèche au sein du
silence dans lequel ces thèmes été étouffés pendant des décennies.
« Les artistes peuvent s’aventurer dans des endroits auxquels les hommes
politiques n’ont pas accès », me disait Elif Shafak, en mars dernier à Londres.
Cette auteure a elle aussi été jugée coupable d’avoir offenser l’identité nationale
turque pour une simple phrase contenue dans son sixième roman, La Bâtarde
d’Istanbul. Elle affirmait aussi : « l’art et la littérature ont le pouvoir d’aller audelà des barrières culturelle et identitaire. Parce que l’art peut créer des
connexions entre les êtres humains. Alors que l’identité articulée autour du
politique crée des divisons. »
Cet article fait parti de la Cinquième édition du projet Orient Express Reporter
II, de cafebabel.com, destiné à envoyer des journalistes des Balkans dans une
ville de l’Union Européenne et vice-versa.
http://www.cafebabel.fr/article/41886/quand-la-turquie-defie-les-tabousnationalistes.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66760
Turquie : à Istanbul ouverture d’une ligne d’urgence
contre les violences policières
Turquie Européenne
samedi 1er septembre 2012, par Hürriyet Daily News, Trad. Aurélien Roulland
L’Association des Avocats Progressistes vient de lancer une ligne d’urgence
téléphonique pour les victimes de violence policière appelé « Imdat Polis » (SOS
Police) à cause de l’augmentation préoccupante du nombre de cas de brutalités
policières signalés. Le numéro de cette « hotline » est le 444 155 9, il s’ inspire
du numéro d’urgence de la police en Turquie, le 155.
Les membres de l’Association des Avocats Progressistes, parmi lesquels les
avocats Taylan Tanay et Efkan Bolaç, dont le client Ahmet Koca a été passé à
tabac par 7 officiers de police de la municipalité de Fatih à Istanbul, ont lancé un
dispositif de ligne d’urgence pour combattre l’usage « excessif la force » par la
police, explique le quotidien Akşam (Le Soir). Le projet est soutenu par
l’Association du Barreau d’Istanbul et la Chambre Médicale d’Istanbul. Le
Barreau d’Istanbul soutient aussi le projet connexe nommé « Conseil de la
Torture », qui fournit une représentation légale aux victimes de torture.
Le Conseil se composera de 5 Avocats à plein temps, et 200 Avocats issus de
l’Association des Avocats Progressistes qui offriront leurs temps et leurs services
bénévolement. Dés qu’une victime de brutalité policière appellera la ligne
d’urgence , l’avocat le plus proche de la zone arrivera sur les lieux. La Chambre
Médicale d’Istanbul aidera en remplissant des rapports de médicaux d’urgence.
Le dispositif ne sera initialement implanté qu’à Istanbul, bien que l’objectif soit
de l’étendre aux autres provinces.
« Le conseil acceptera les interventions d’urgence. Notre numéro est le 444 155
9, parce que nous voulions qu’il rappelle celui de « Police Imdat » (SOS police)
[de la police nationale turque]. Quand les gens composent le 155, ils appellent
la police, quand ils feront le « 155 9 » ils nous appelleront. Les avocats seront
des bénévoles. Il y a aura un constitution d’un dossier personnel et
établissement d’un certificat. Le conseil accepte les demandes écrites,
individuelles ou téléphoniques. La ligne d’urgence est ouverte 24 heures sur 24.
Nous lancerons les procédures judiciaires en faveur des victimes en allant
d’abord sur la scène du crime. Nos objectif dans un premier temps seront de
protéger les individus de la torture, puis de déposer des plaintes et ensuite de
suivre les affaires en cours. Nous suivrons le processus de bout en bout. Dans
un second temps, la Chambre Médicale désignera des médecins et des
certificats seront délivrés après l’examen des victimes. Si nécessaire, une
assistance psychologique sera fournie » » a déclaré Tanay aux reporters lors de
la conférence de presse.
Plus tôt ce mois-ci, Emrah Barlak a été abattu par un officier de police au cours
d’une altercation survenue lors d’un accident de la circulation à Izmir. Lors de
l’incident du 13 août, M. Barlak, 26 ans, fut tué et 3 autres personnes ont été
blessées après qu’un policier ait ouvert le feu dans une rixe entre officiers et 3
hommes dont la voiture venaient de heurter un véhicule de patrouille.
Encore plus tôt cet été, 7 officiers de polices furent filmés par une caméra en
train de frapper Ahmet Koca à Istanbul. L’enregistrement amateur avait été
révélé le 20 juin, montrant au moins 7 policiers frappant M. Koca à coups de
pieds et de matraques suite à une dispute consécutive à un accident de la
circulation. M. Koca tentait d’emmener une de ses proches enceintes à l’hôpital
lorsque l’incident est arrivé. Les officiers furent relâchés après avoir été
interrogé par le procureur, et un procès fut intenté contre M. Koca, demandant à
ce qu’il soit condamné de 1 an et demi à 5 ans de prison pour « résistance à des
agents de police » et « insulte à un fonctionnaire », conformément aux plaintes
déposés par les 7 policiers.
« Cette vague de brutalités policières nous rappelle les années 1990. C’est
pourquoi nous demandons pour qu’il ait une “tolérance zéro” pour la torture et
les tortionnaires » a déclaré l’avocat de M. Koca, Efkan Bolaç.
La ligne « SOS Police » sera active après les vacances de Şeker Bayramı [1] a
déclaré le juriste Taylan Tanay à Hürriyet Daily News. Elle fonctionnera 24
heures sur 24 avec l’assistance d’avocats enregistrés au barreau d’Istanbul
ayant au moins 5 ans d’expérience. Il a dit que le conseil publierait un
communiqué sur l’ensemble des affaires traitées tous les 3 mois. Le
communiqué listera les postes de police dans lesquels les cas de torture auront
augmentés pour mettre en garde les citoyens. « Nous attendons du Ministre de
l’Intérieur et des fonctionnaires de la sécurité de prendre les mesures
nécessaires en fonction du contenu de ces rapports » a dit M. Tanay.
Sources
‘Help, Police !’ to spot ‘risky’ police stations
Istanbul - Hürriyet Daily News - Samedi 18 août 2012
Traduit de l’anglais par Aurélien Roulland
Notes
[1] ndt : Fête du Sucre correspond à la fin du ramadan
http://www.turquieeuropeenne.eu/5337-turquie-a-istanbul-ouverture-d-uneligne-d-urgence-contre-les.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66735
En Turquie, le procureur a confirmé que les villageois
pouvaient être discernés sur les images du drone prises
avant le massacre de Roboski
Turquie Européenne
samedi 18 août 2012, par Bianet, Trad. Aurélien Roulland
Le Bureau du Procureur de Diyarbakır a confirmé que les villageois pouvaient
qui sont morts l’année dernière dans le massacre de Roboski étaient clairement
identifiables par les images obtenues d’un drone. 34 villageois avaient perdu la
vie dans un bombardement mortel qui s’était produit dans la province sud est
de Şırnak.
Le Bureau du Procureur de Diyarbakır qui est chargé de l’enquête sur le
massacre qui s’est produit à Roboski l’année dernière, a confirmé l’information
du Wall Street Journal qui affirmait qu’un drone américain avait aussi pris des
images avant le bombardement aérien et que les villageois étaient clairement
identifiables sur ces images.
Un total de 34 villageois avaient perdu la vie dans le district d’Uludere (Roboski)
à la suite d’un bombardement aérien qui a été perpétré dans la province sud est
de Şırnak l’année dernière à la frontière irakienne.
Les images examinées par le Bureau du Procureur de Diyarbakır montrent les
villageois déchargeant leurs biens de camions et les emportant sur leurs mules
pour faire de la contrebande avec l’Iraq, selon un rapport du journal quotidien
Taraf.
Le correspondant local du Wall Street Journal avait publié un article déclarant
que le Predator (un drone) téléguidé par les américains avait préalablement
repéré le convoi de villageois et que les autorités américaines avaient mis en
garde leurs homologues turcs à son propos.
L’Etat Major désapprouve le rapport du Wall Street Journal
Le Bureau du Procureur dans la province sud-est de Diyarbakır a demandé les
images du drone à l’État Major Turc suite à la publication du rapport du Wall
Street Journal. L’État Major a accédé à la requête mais a aussi envoyé une note
au Bureau du Procureur de Diyarbakır déclarant que les « images du Predator
n’ont rien apporté de plus que celles obtenues par les drones turcs. »
Les officiels U.S n’ont pu assurer si le convoi était constitué de civils ou de
membres du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) mais ont tout de même
choisi d’avertir les officiels turcs du fait que la présence du convoi dans cette
zone particulière avait éveillé leurs soupçons, selon le Wall Street Journal. Les
autorités américaines ont ,quant à elles, accédé à la requête de leurs collègues
Turcs de retirer le Prédateur de la zone,avait ajouté le Wall Street Journal.
« L’article ne reflète pas la vérité. Le convoi a été repéré d’abord par les Forces
Armées Turques » a, envers et contre tout, démenti ultérieurement l’État Major
Turc.
Les victimes refusent toute compensation avant que justice ne leur soit rendue.
Selahattin Demirtaş, la co-présidente du Parti de la Paix et de la Démocratie
(BDP) a fait une déclaration après avoir rencontré les villageois de Roboski au
siège provincial de son parti.
Les autorités essaient d’étouffer le massacre, a dit Demirtaş qui a demandé à ce
que les responsables de l’accident soient traîné devant la justice.
Ubeydullah Encü qui s’est rendu au meeting avec Demirtaş au nom de familles
des victimes a aussi réfuté les récentes déclarations selon lesquelles ils auraient
accepté une compensation du gouvernement et a réaffirmé qu’ils
n’accepteraient aucune compensation avant que justice ne soit rendue.
Sources
Prosecutor Confirms Villagers Could Be Discerned in UAV Footages
Şırnak - BIA News Center - lundi 6 août 2012
Traduit de l’anglais par Aurélien Roulland
http://www.turquieeuropeenne.eu/5316-en-turquie-le-procureur-a-confirmeque-les-villageois-pouvaient-etre.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66758
Wikileaks à propos des syndicats turcs : « mettez en
garde, arrêtez et punissez tous les membres du KESK »
Turquie Européenne
lundi 3 septembre 2012, par Industrial Relations in Turkey, Trad. Aurélien
Roulland
Les fuites de câbles diplomatiques publiées par Wikileaks en novembre 2010,
ont offert une opportunité unique d’entrapercevoir les communications
diplomatiques des ambassades et des consulats américains au sujet des
syndicats de travailleurs turcs. Ces câbles donnent dans un premier temps une
idée de comment les mouvances des travailleurs turcs sont perçues par les
diplomates américains, et dans un second temps, il nous fournit aussi de
nouvelles informations sur l’oppression de l’État sur les syndicats turcs ainsi que
sur d’autres questions relatives aux relations industrielles turques.
Combien d’organisations de travailleurs turcs ?
Une première et intéressante observation que nous pouvons faire, basée sur les
fuites diplomatiques, est la connaissance apparemment limitée de certains
diplomates sur les acteurs principaux des relations industrielles turques. Comme
nous le savons, la Turquie dénombre six confédérations de syndicats majeures,
3 dans le secteur privé (Türk-Iş [1], Hak-Iş [2] et DISK [3]) et 3 dans le secteur
public (Kamu-Sen [4], Memur-Sen [5] et KESK [6]) à la fois basées sur
l’adhésion et la participation aux institutions de dialogue social. Néanmoins,
dans différents câbles, les diplomates font allusion aux « trois » principales
confédérations de syndicats, ignorant ainsi l’existence de Kamu-Sen, MemurSen et Hak-Iş.
Les préjugés américains à propos des syndicats turcs : ils seraient
conservateurs et sur le point de disparaître.
Différents câbles diplomatiques US analysent l’état du mouvement syndical turc
dans le contexte de l’accession à l’UE, après une grève majeure ou en relation
avec les futures initiatives diplomatiques américaines. Ces câbles nous donnent
une idée de comment les mouvements de travailleurs turcs et les principales
confédérations sont perçues par les diplomates américains. Un premier câble de
mars 2003 qui titrait : « Travailleurs turcs : maintenir le statut quo », décrit le
mouvement ouvrier turc comme essentiellement intéressé par la préservation
de ses acquis . Les raisons de ce « manque de dynamisme » seraient la
législation actuelle et la politique gouvernementale qui n’encouragent pas
l’activisme syndical. N’ayant discuté que les rôles de Hak-Iş et Türk-Iş, le
diplomate fait le commentaire suivant : « Comme la plupart en Turquie, les
organisations ouvrières sont en mode ‘attendre et voir’. Plutôt que de
s’embarquer dans de nouveaux programmes, les organisations de travailleurs,
comme à leur habitude, démontrent rarement une capacité à des approches
innovantes aux nouvelles problématiques qui se présentent à elles. Avec la
constante tendance à la déférence des ouvriers et des autres « ONG » envers
les autorités de l’État, ceci montre que le ‘mouvement’ ouvrier en Turquie
manque de dynamisme pour faire avancer les ‘intérêts’ des ‘travailleurs’. »
Un câble de 2010 qui titrait « Grève chez Tekel : le dernier souffle du
mouvement ouvrier ? », parlait de l’affaire de TEKEL et de ses implications pour
le mouvement ouvrier et le gouvernement AKP. Selon ce câble, les travailleurs
de TEKEL avaient gagné le soutien du public, le gouvernement AKP était sous
pression car il ne voulait pas être perçu comme un parti qui est ennemi des
travailleurs. Malgré cela, Erdoğan a réagi avec rien de moins qu’un ultimatum
envers les grévistes les contraignant à se disperser avant le 1er mars contre la
promesse d’une « rencontre » avec les dirigeants syndicaux. Rien dans le câble
n’explique cependant en quoi ce puisse être « le dernier souffle » du
mouvement ouvrier. De façon similaire, un câble rapportant la grève réussie du
secteur public du 25 novembre 2009 titrait « Commentaires variés sur la grève
du 25 novembre 2009 ». Le contenu de ce câble déclarait clairement que la
grève était un succès et que le mouvement ouvrier est probablement en train de
gagner son combat pour le droit à la grève et des négociations collectives dans
le secteur public.
Nous pouvons conclure que le mouvement des travailleurs turcs est
généralement perçu comme plutôt conservateur, passif et démissionnaire.
Cependant, que cette perception soit en adéquation avec la réalité est moins
clair, comme le montre les titres suggestifs des différents câbles fréquemment
contradictoires.
Le climat syndical défavorable de Turquie et l’oppression du
gouvernement sur le KESK
Dans de nombreux câbles, la Turquie est présentée comme un pays dans lequel
organiser les travailleurs n’est pas une activité de tout repos. Ne se contentant
pas des obstacles législatifs, l’état turc et le gouvernement recourent à ce que
Hak-Iş appelle « un harcèlement de premier niveau » tel que de provoquer des
dysfonctionnement de son et de vidéo dans les manifestations. Un autre câble
rendant compte de la situation à Antalya en 2010 déclare en outre que les
travailleurs et les organisateurs des syndicats de l’industrie sont fréquemment
confrontés à des menaces d’employeurs des secteurs publics et privés pour ne
pas rejoindre ou fonder des syndicats. De plus, la taille énorme du marché
informel du travail est aussi présenté comme une autre raison de la faiblesse de
l’activisme syndical dans certains secteurs.
Un câble de janvier 2010 intitulé « le comptage des (adhérents aux) syndicats
de travailleurs reporté » est particulièrement intéressant car il montre le
chantage et les pressions exercées par le gouvernement sur les syndicats. Le
fait que le gouvernement AKP ait ajourné la publication du nombres officiels des
adhérents aux différents syndicats, a été perçu par certains comme un chantage
sur les syndicats. Ces chiffres sont cruciaux pour les différentes organisations de
travailleurs puisqu’ils déterminent quel syndicat a le droit de participer aux
négociations collectives au sein des différentes industries turques. La
suspension de le publication de ces chiffres eut-être considéré comme un
chantage afin de pousser les syndicats à accepter des initiatives législatives
ayant besoin de leur approbation afin d’être votées. De surcroît, le report de ce
recensement est favorable aux syndicats puissants pour lesquels les anciens
chiffres (surévalués) restent ainsi les seuls disponibles. De cette façon, on
ajoute une pression supplémentaire sur la petite mais davantage combative
confédération DISK qui est bien plus férocement opposée à certaines des
initiatives législatives de l’AKP que Turk- Iş et Hak-Iş.
La confédération du travail du secteur public KESK est particulièrement ciblée
par ces stratégies gouvernementales et étatiques en vue d’affaiblir le
mouvement des travailleurs. Ainsi, deux câbles révèlent l’extrême oppression
que le KESK doit subir. D’abord, une communication secrète de 2002 à propos
des territoires en état d’urgence en Turquie révèle le caractère organisé de
l’oppression du KESK. Ce câble détaille le contenu d’une « correspondance
secrète » entre un gouverneur OHAL [7] et plusieurs autres gouverneurs. Ici, le
gouverneur OHAL ordonne de « mettre en garde, arrêter et punir tout membre
du KESK (…) prenant part a des arrêts ou des ralentissements du travail ».
Cette note confirme la volonté de répression des militants et des représentants
KESK alors qu’aucun autre syndicat n’a été mentionné dans la note. Le KESK est
ainsi clairement ciblé par certaines parties de l’administration étatique. Ensuite,
un câble de décembre 2004 concernant la procédure en dissolution intentée
contre « Eğitim-Sen » [8] décrit comment ces affiliés du KESK ont eu à subir un
procès pour avoir réclamé l’ « éducation dans la langue maternelle » comme
l’une de leurs revendications statutaires. Finalement, le syndicat ne fut pas
dissout par le juge.
Ces câbles diplomatiques qui ont été rendu publics confirment ainsi ce que
différents rapports sur les droits syndicaux de l’ ITUC [9] avait déjà constaté :
L’état et le gouvernement turc interfèrent activement dans les tentatives de
syndicalisation.
Les confédérations syndicales de gauche KESK et DISK semblent être ciblées
particulièrement par l’ingérence de l’état et du gouvernement, mais même le
pieux syndicat Hak-Iş semble être confronté au harcèlement d’acteurs étatiques.
Un atout ou un désavantage ? Hak-Iş, Memur-Sen et le gouvernement
AKP
Ainsi Hak-Iş et Memur-Sen sont considérés comme des confédérations
syndicales « pieuses », « conservatrices » et « pro-gouvernementales », leurs
relations avec le gouvernement d’un côté et les autres confédérations syndicales
ouvrières de l’autre, sont parfois difficile. D’une part, ces deux confédérations
sont fières de leurs relations de proximité avec le gouvernement, surtout que le
président de Hak-Iş s’est présenté lui-même comme un « proche » d’Erdoğan.
D’autre part, cette proximité a mené au retrait du soutien initial de Hak-Iş et
Memur-Sen à de la grève du 4 février 2010.
Sources
Industrial Relations in Turkey - Turkish Unions & Wikileaks : « warn, arrest and
punish any member of KESK » - Non daté
Traduit de l’anglais par Aurélien Roulland
L’article original contient d’autres liens menant vers des informations détaillées
issues de Wikileaks sur chaque syndicat turc.
Notes
[1] Türk- Is : Türkiye Işçi Sendikalari Konfederasyonu (TÜRK-İŞ - Confédération
des syndicats turcs) est une confédération syndicale turque affiliée à la
Confédération Syndicale Internationale et à la Confédération européenne des
syndicats.
[2] Hak-Iş : La Confédération des syndicats turcs (HAK-İŞ) est l’un des quatre
syndicats nationaux importants en Turquie. Elle a été fondé le 22 octobre 1978
et compte environ 340,000 membres. Hak-Iş est affilée à la Confédération
Syndicale Internationale et à la Confédération Syndicale Européenne.
[3] DISK : La Türkiye Devrimci İşçi Sendikaları Konfederasyonu (DİSK Confédération des syndicats révolutionnaires de Turquie) est une confédération
syndicale turque affiliée à la Confédération syndicale internationale et à la
Confédération européenne syndicale.
[4] Kamu-sen : né le 24 juin 1992, la Türkiye Kamu Çalışanları Sendikaları
Konfederasyonu, Confédération des syndicats de travailleurs du secteur public
de Turquie.
[5] Memur-Sen : Memur Sendikaları Konfedarasyonu, la confédération des
syndicats de fonctionnaires.
[6] KESK : Kamu Emekçileri Sendikaları Konfederasyonu (Confédération des
syndicats de travailleurs du secteur public).
[7] OHAL : Depuis 1942 la Turquie a fréquemment été mise sous des lois
d’urgence, que ce soit tout le pays ou des provinces spécifiques. Selon les
articles 119-122 de la constitution de 1982 les 4 types de lois extraordinaires
sont les lois martiales (sıkıyönetim), l’état d’urgence (olağanüstü hal, OHAL), la
mobilisation (seferberlik) et la situation de guerre (savaş hali).
[8] Eğitim-Sen : Syndicat de l’éducation.
[9] International Trade Union Confederation , nom anglophone de La CSI Confédération Internationale des syndicats
http://www.turquieeuropeenne.eu/5335-wikileaks-a-propos-des-syndicatsturcs-mettez-en-garde-arretez-et.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66766
Turquie: les députés kurdes menacés de levée
d’immunité
MédiaPart
03 septembre 2012 Par Maxime-Azadi
Le gouvernement turc menace les députés du principal parti kurde BDP de levée
d’immunité, tandis que la Cour de cassation a également lancé une procédure
contre ce parti. Plus de 560 demandes de levé d’immunité ont été déposée
contre les députés kurdes.
Refusant de négocier une solution pacifique et démocratique pour la question
kurde, le régime turc est plus que jamais dans la tourmente. La politique
étrangère du gouvernement est un grand fiasco, le modèle turc tant vanté par
l’Occident s’est brutalement effondré et la résistance kurde s’est au contraire
renforcée face à la répression sauvage du gouvernement.
Dans tous ses discours, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan menace
tous ceux qui critiquent le politique de son gouvernement, n’hésite pas à lancer
des injures répétitifs contre les opposants. Il vise systématiquement le parti
kurde BDP, en l’accusant ouvertement de « terrorisme », ce qui mobilise les
procureurs turcs, sous contrôle du gouvernement.
La justice existe aujourd’hui uniquement pour l’AKP, parti au pouvoir depuis
2002, et ses partisans. Preuves ? Les assassins des opposants et les violeurs
sont libérés, les policiers criminels tuant en pleine rues des citoyens et l’armée
qui bombarde des civils profitent d’une immunité totale, tandis que journalistes,
syndicalistes, étudiants, lycéens, élus, avocats, intellectuels, défenseurs des
droits de l’humain et enfants sont emprisonnés sans preuve. Le régime actuel
est considéré comme un « dicta civil ».
Plus de 560 demandes de levée d’immunité contre les députés kurdes
S’affolant face à la résistance kurde, la seule qui n’a pas été brisée après tant
de répression brutale, et après l’échec total de la politique d’Erdogan, le régime
espère toujours à écraser le mouvement kurde en brandissant la menace de
levé d’immunité des députés kurde et la ferme de leur parti.
Les procureurs de la République ont déposé au moins 760 demandes de levée
d’immunité auprès du Ministère de la Justice. Parmi elles, plus de 560 visent les
29 députés kurdes dont 180 au cours de cinq premiers mois de l’année 2012. Le
29 aout dernier, le parquet de Malatya a demandé la levée d’immunité de cinq
députés BDP.
Le parti kurde risque de fermeture
La Cour de Cassation a également lancé le 23 aout une procédure contre le
BDP, suite à une rencontre hasardeuse entre une délégation composée des
dirigeants des partis politiques opposants et des organisations de la société et
les combattants du PKK à Semdinli, dans la région de Hakkari, le 17 aout. A la
suite de l’examen, la Cour de Cassation pourrait ouvrir une enquête pour la
fermeture du parti BDP.
Une vaste zone qui s'étend sur 300 à 400 km est sous contrôle du PKK dans la
région de Hakkari depuis 23 juillet, a déclaré Selahattin Demirtas, co-président
du principal parti légal kurde BDP. « L’armée ne peut fournir le support
logistique aux postes militaires que par voix aérienne » a-t-il affirmé aux
journalistes, lors d’une conférence de presse organisée le 28 aout à Diyarbakir.
« Le problème kurde ne sera pas résolu avec des tanks et des canons. Le
gouvernement doit abandonner sa politique sécuritaire. La guerre ne doit plus
être un choix pour les deux parties et un processus de pourparlers doit être
lancé » a-t-il ajouté.
Les députés corrompus intouchables
Défiant la demande de levée d’immunité, le co-président du BDP s’est adressé
au premier ministre turc, le 1e septembre à Istanbul : « Nous nous sommes
élus malgré ton barrage électoral (de 10%) et face à tant de difficulté, pas en
distribuant des réfrigérateurs comme toi. Le parlement n’est pas ta société. » Le
seuil électoral est une mesure destinée à limiter considérablement la
représentation du peuple kurde au sein du Parlement.
Le parti kémaliste CHP et le parti nationaliste-raciste MHP soutiennent aussi la
levée d’immunité des députés kurdes, sans toucher leurs places. M. Demirtas
affirme que 100% des demandes de levée d’immunité visant les députés kurdes
sont dans le cadre de la liberté d’opinion, car elles visent les discours des
députés.
Par contre, 67% des demandes sont dans le cadre falsification de documents et
visent l’AKP, tandis que 33% autres contre CHP et MHP et 0 % contre BDP,
selon Demirtas. Il affirme également que 72% des demandes pour abus de
fonction visent le parti au pouvoir, contre 28 % visant CHP+MHP et 0 % BDP.
83% des demandes de levé d’immunité déposées pour corruption concernent
l’AKP, alors que 17 % visent CHP+MHP et 0% contre BPD.
Six députés et plus de 30 maires en prison
Le principal parti kurde BDP qui a soutenu des candidats indépendants a
remporté 36 sièges lors des élections législatives du 12 juin 2011 contre 22 en
2007, malgré une campagne très inéquitable et les fraudes à travers le pays,
notamment dans la région kurde. Le siège d’un député emprisonné a été retiré
le 20 juin, soit huit jours après les élections, par le Haut conseil électoral (YSK),
sous prétexte d'une condamnation à 20 mois de prison pour des propos relevant
de la loi antiterroriste. Les autorités ont refusé de libérer cinq autres
emprisonnés. Aujourd’hui, pus de 30 maires, six députés kurdes et près de 200
membres des conseils municipaux sont en prison, sans parler des milliers
d’autres membres du parti.
Cimetière des partis politique interdits
La Turquie est un cimetière des partis politiques interdits. La Cour
constitutionnelle turque avait ordonné le 12 décembre 2009 la fermeture du
parti kurde du Parti de la société démocratique (DTP), aujourd’hui BDP, accusé
d'être « un foyer d'activités nuisibles à l'indépendance de l'Etat et à son unité
indivisible ». Il était le dernier des 25 partis interdits, mais le cinquième parti
kurde du pays, depuis la fin des années 80. L'affaire du DTP est dans l'attente
d'un arrêt par La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) qui avait
condamné en décembre 2010 la Turquie pour l'interdiction du parti kurde Hadep
(Parti démocrate populaire) en mars 2003.
Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde
http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/030912/turquie-les-deputeskurdes-menaces-de-levee-d-immunite
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66773
Combats meurtriers entre les forces turques et le PKK
Nouvel Obs
Créé le 03-09-2012 à 08h30 - Mis à jour à 10h45
Nouvel Observateur
DIYARBAKIR, Turquie (Reuters) - Neuf soldats et policiers turcs ont été tués
dans des combats avec des rebelles kurdes dans la province de Sirnak, dans le
sud-est du pays, ont annoncé lundi des sources internes aux services de
sécurité.
Au moins huit autres membres des forces de l'ordre ont été blessés au cours de
ces combats qui se poursuivaient lundi matin, ont précisé ces sources.
Les accrochages entre l'armée turque et les rebelles du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK) se sont intensifiés ces derniers mois, une dégradation en partie
liée à la crise syrienne.
Des responsables turcs affirment que le PKK, considéré comme une organisation
terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne, bénéficie du
soutien direct du régime de Bachar al Assad et de groupes kurdes basés en
Syrie.
Assad a démenti avoir autorisé les séparatistes du PKK à opérer en territoire
syrien, le long de la frontière turque.
Depuis juin de l'an dernier, quelque 800 personnes ont été tuées en Turquie
dans des violences liées au mouvement kurde - 500 combattants du PKK, 200
membres des forces turques et quelque 85 civils -, selon les estimations du
groupe de recherches International Crisis Group.
"Le PKK s'est emballé au sujet des développements en Syrie et tente d'affirmer
sa valeur et sa crédibilité en tentant de s'emparer, même temporairement, de
portions du territoire turc", relève Soner Cagaptay, de l'Institut de Washington
pour la politique au Proche-Orient.
Les séparatistes du PKK ont fait étalage de leurs forces en érigeant des barrages
routiers et en enlevant des fonctionnaires turcs. Ils seraient également
responsables d'une série d'attentats à la bombe sur la côte occidentale de la
Turquie et dans la ville de Gaziantep, près de la frontière syrienne.
"L'objectif de ces opérations est de démontrer qu'aucun endroit de Turquie n'est
sûr, qu'ils sont capables d'étendre le terrorisme dans toutes les régions, et de
faire la preuve de leur contrôle et de leur influence", estime le général Armagan
Kuloglu, analyste à Ankara.
Seyhmus Cakan avec Daren Butler à Istanbul, Julien Dury et Henri-Pierre André
pour le service français
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120903.REU5041/combatsmeurtriers-entre-les-forces-turques-et-le-pkk.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66767
Turquie: 9 policiers tués dans des affrontements avec les
rebelles kurdes
RIA Novosti
09:15 03/09/2012
ANKARA, 3 septembre - RIA Novosti
Des heurts entre les forces de l'ordre et les rebelles kurdes dans le sud-est de la
Turquie ont fait au moins neuf morts et huit blessés parmi les policiers,
annoncent lundi les autorités locales.
Selon ces dernières, des rebelles kurdes ont attaqué dimanche soir une caserne
militaire et des postes de police près de la ville de Beytussebap, dans la
province du Sirnak (sud-est). L'attaque a été menée simultanément depuis les
quatre directions, les rebelles se servant d'armes automatiques et de lancegrenades.
Selon la chaîne télévisée NTV, les heurts ont duré plusieurs heures et n'ont pris
fin que lundi matin. Plus de 20 rebelles Kurdes ont été abattus au cours des
affrontements.
Le conflit entre la Turquie et le PKK, qui revendique l'indépendance du
Kurdistan, dure depuis plus de 25 ans. Il a emporté plus de 40.000 vies
humaines. Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par l'Onu
ainsi que par l'Union européenne.
La tension est récemment montée d'un cran dans le dossier kurde, les autorités
turques ayant menacé de mener des opérations contre le PKK en territoire
syrien si ce dernier était utilisé par les rebelles kurdes pour déstabiliser la
Turquie.
http://fr.rian.ru/world/20120903/195934912.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66768
TURQUIE/SYRIE/MAROC
Syrie : Les erreurs de calcul de la Turquie
MédiaPart
02 septembre 2012 Par Kafur Altundag
Quand la Turquie s’est préparée à son rôle de « Directeur Régional pour la
Recolonisation » en tant que « puissance néo-ottomane» ou « califat islamique
moderne », elle a cru que son chemin serait sans encombres étant donné
l’absence de stratégie arabe, l’isolement de l’Iran, et l’évolution des conditions
régionales ayant rendu Israël incapable de tenir son propre rôle consistant,
selon les théories de Shimon Peres, à promouvoir l’idée d’un « Nouveau ou
Grand Moyen-Orient » fondée sur « la pensée sioniste » et « l’argent arabe ».
La Turquie a vraiment cru que telle était la meilleure façon de s’assurer le
leadership de la région pour commencer, puis celui du monde musulman
ensuite… confortée en cela par ses atouts économiques, ses bonnes relations
avec les peuples de plusieurs États indépendants d’Asie centrale, son passé
Musulman doublé d’un présent qui aurait démontré la capacité des « Islamistes
» à tenir les rênes de l’État turc et à neutraliser l’obstacle de son Armée «
gardienne de la laïcité » instaurée par Ataturc !
Partant de cette vision, la Turquie ou plutôt le « Parti pour la Justice et le
Développement » a lancé sa stratégie du « zéro problème » pensant qu’elle lui
permettrait de faire sauter les frontières voisines et de faire oublier les tragédies
historiques commises à l’encontre de plusieurs peuples et États de la région,
avant de s’envoler vers son nouveau rêve impérial… Elle a donc « pris d’assaut »
la cause palestinienne, cause centrale pour les Arabes et Musulmans [cause des
peuples et non celle des régimes inféodés à l'Occident et à Israël], puis elle s’est
lancée dans le tissage de relations stratégiques avec différents pays de la région
en commençant par le plus proche et le plus important : la Syrie ! En effet, dans
un ouvrage publié en 2001, Daoud Oglu le théoricien du « zéro problème »,
avait souligné que la Turquie ne pouvait mener à bien ses projets impérialistes
qu’en partant de Syrie, étape préliminaire pour assurer la profondeur
stratégique rêvée !
Ici, il faut noter que la Syrie a répondu favorablement à la nouvelle politique
d’ouverture de la Turquie et, en toute confiance, a établi un partenariat
stratégique avec un État pourtant membre de l’OTAN « cultivant des relations
particulières avec Israël », pensant que cette nouvelle approche lui permettrait
au minimum de s’assurer de sa neutralité dans son conflit avec l’ennemi
sioniste, et éventuellement de lui confier certaines missions dans le cadre de ce
même conflit où elle n’afficherait plus son soutien flagrant à Israël.
Mais la Turquie n’a pas été honnête et avait prévu l’exact contraire de ce qu’elle
proposait, puisque dès que l’agression occidentale sous ordres et plans US
fondés sur la stratégie intelligente du « soft power » s’est abattue sur la Syrie,
elle est entrée dans son rôle de « directeur de l’agression sur le terrain » et
s’est posée en « donneuse de leçon » usant du langage condescendant des
colonisateurs, comme si la Syrie faisait toujours partie de l’Empire ottoman ! Ce
fut manifestement sa première erreur de calcul, car la nouvelle lubie néoottomane s’est heurtée à la résistance arabe syrienne qui lui a interdit de
restaurer un passé révolu faisant fi de sa dignité et de sa souveraineté; ce qui a
déclenché la furie et la haine des dirigeants turcs qui se sont publiquement
engouffrés dans le travail de sape de l’intérieur syrien.
À ce stade, la Turquie a joué le rôle de conspirateur sur deux niveaux :
Au niveau politique elle a parrainé des groupes d’agents du renseignement de
divers pays et des catégories de revanchards haineux ou d’assoiffés du pouvoir
avant de les organiser en un soi-disant « Conseil national Syrien » [CNS] qui, en
réalité, est à la solde des services et des intérêts étrangers en Syrie. Ce faisant
elle a pensé que ce faux conseil serait une alternative aux autorités légitimes
syriennes… Deuxième erreur de calcul, car tout comme ce CNS est né pour
servir d’instrument de discorde extérieure, il a évolué vers encore plus de
discorde intérieure jusqu’à se transformer en un cadavre puant devenu un
fardeau pour ses concepteurs, la Turquie en premier !
Au niveau militaire elle s’est transformée en base de ralliement pour terroristes
de toutes nationalités lancés à l’assaut de la Syrie, avant exécution d’une
opération militaire internationale dont elle serait le fer de lance et en récolterait
les bénéfices après l’avoir transformée en arrière cour de l’empire néo-ottoman
ressuscité de ses cendres… Troisième erreur de calcul manifeste depuis qu’une
telle opération dite « internationale » s’est révélée impossible et a poussé la
Turquie à ne plus concentrer ses efforts que sur de sordides actions terroristes
menées sur le sol syrien !
Le parti au pouvoir en Turquie a fini par mettre tous ses espoirs dans le
terrorisme international et s’est imaginé que la Syrie allait s’effondrer en
quelques semaines ouvrant le chemin de Damas au nouveau sultan ottoman…
Quatrième erreur de calcul devant une Syrie dont toutes les composantes
étatiques et civiles ont résisté face à la marée terroriste espérée invulnérable,
ramenant la Turquie à la dure réalité qu’elle n’a pas daigné anticiper.
En effet, la Turquie s’est imaginée que la défense syrienne et de ses alliés
régionaux de « l’Axe de la résistance », pourtant en parfait accord avec un front
du refus de pays émergents sur la scène internationale, ne pourraient résister
en cas d’une confrontation si bien menée et, qu’en tous cas, elle n’aurait pas à
se mouiller… Cinquième erreur de calcul particulièrement dangereuse vu
l’évolution du théâtre des opérations au détriment de ses folles ambitions. Nous
n’en citerons que les conséquences fondamentales :
1. Échec définitif de la Turquie dans sa guerre terroriste contre la Syrie menée
conjointement avec le « camp occidental des agresseurs »… D’ailleurs, ellemême est désormais intimement convaincue qu’il lui est impossible de renverser
le gouvernement syrien, le peuple syrien étant le seul capable d’en décider.
2. Échec des efforts de la Turquie en faveur d’une intervention militaire directe
visant à transformer l’essai, maintenant que toutes ses tentatives pour créer
des « zones de sécurité », des « zones tampons », des « couloirs humanitaires
», ou tout autre prétexte autorisant une ingérence militaire étrangère en Syrie
ont lamentablement échoué face à la résistance syrienne, à la fermeté
iranienne, et à la constance russe dans leur refus concerté d’un tel dénouement
même s’il leur fallait en arriver à une confrontation militaire internationale, alors
que la Turquie et ses alliés ne se sont pas préparés à une telle possibilité.
3. L’angoisse sérieuse de la Turquie quant au devenir des groupes terroristes
qu’elle a accueillis sur son sol et dirigés contre la Syrie sous supervision US ; ce
qui doit nous rappeler le phénomène des « Afghans arabes » devenus un
problème pour les pays qui les ont poussés à se battre contre l’Union soviétique
en Afghanistan où, une fois les troupes parties, ils se sont transformés en «
combattants chômeurs » menaçant de tous les dangers ; situation pas très
éloignée de celle que risque de rencontrer la Turquie aujourd’hui ! C’est pour
cette raison qu’elle s’est hâtée de lancer ses appels de détresse aux USA pour
l’aider à prévenir ce probable fléau… C’est pour cette même raison que se sont
réunies dernièrement les forces de sécurité militaire des deux pays,
contrairement à ce qui a été déclaré par les médias parlant de la mise au point
des derniers préparatifs pour une intervention militaire en Syrie ; alors qu’il
s’agissait de défendre la Turquie craignant pour sa propre sécurité en cas d’une
réplique lancée par la citadelle syrienne qui a résisté à sa violente agression par
terroristes interposés.
4. L’angoisse non moins sérieuse de la Turquie devant certains dossiers qui sont
sur le point d’exploser alors qu’elle a tenté de les dissimuler par sa prétendue
politique du « zéro problème » transformée, en pratique, en politique de « zéro
ami » ; le plus dangereux dans cette affaire étant l’hostilité des peuples
dépassant de loin celle des des gouvernements. Ainsi, quatre dossiers
principaux menacent l’essence même de l’État turc et hantent ses dirigeants :
Le dossier sectaire : la Turquie a cru qu’en allumant le feu sectaire en Syrie elle
s’épargnerait l’incendie. Elle a oublié que sa population était idéologiquement et
religieusement aussi hétérogène et que les mêmes flammes pouvaient la brûler
vu sa proximité géographique ; ce qu’elle semble avoir maintenant compris…
Le dossier nationaliste : la Turquie a pensé qu’elle pouvait éternellement
contenir le mouvement nationaliste kurde… Autre erreur de calcul, car ce
mouvement est devenu tellement douloureux qu’il l’oblige à reconsidérer
sérieusement l’ensemble de sa politique à son égard.
Le dossier politique : la Turquie s’est imaginée qu’en s’appuyant sur l’OTAN elle
pourrait négliger les positions respectives des pays de la région et leur imposer
sa propre vision conçue pour ses seuls intérêts, mais voilà qu’elle se trouve de
plus en plus politiquement isolée, les pays sur l’amitié desquels elle espérait
pouvoir compter dans son agression contre la Syrie s’étant éloignés par crainte
de son ambition démesurée, et les pays qu’elle a traité en ennemis au point de
croire qu’elle pouvait leur dicter ses ordres ou les écraser s’étant révélés
capables de lui résister avec une force qui l’a déroutée… et l’a laissée dans la
situation inattendue de « zéro ami » !
Le dossier sécuritaire : la Turquie tente vainement de nier le recul de la sécurité
sur son territoire, devenu extrêmement pénible pour ses commerçants et plus
particulièrement pour ceux qui travaillent dans le secteur du tourisme et qui
auraient perdu plus de 50% de leurs revenus réguliers au cours des six derniers
mois !
Tout ce qui précède montre que la Turquie est à la traîne derrière les USA qu’elle
supplie de la sortir du bourbier dans lequel elle s’est enfoncée ! Elle a non
seulement échoué dans son agression contre la Syrie et a dévoilé la fausseté de
sa politique et de toutes ses déclarations, mais elle n’est même plus sûre de
sauver les cartes qu’elle pense encore détenir, maintenant que les
manifestations à Antioche, les revendications arméniennes, les attaques kurdes,
les opposants intérieurs de tous bords à la politique du gouvernement actuel, et
le refus de coopération doublé de la méfiance des pays de la région sont
devenus autant de facteurs réunis pour générer des vents contraires aux projets
impérialistes d’Erdogan et de son ministre des Affaires étrangère rappelant, en
la circonstance, l’anecdote de l’arroseur arrosé !
Article original : Al-Thawra
http://www.thawraonline.sy/index.php/site-word/8693-2012-08-27-08-12-18
Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal [Biologiste] pour
Mondialisation.ca
Le Docteur Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en
stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.
http://blogs.mediapart.fr/blog/kafur-altundag/020912/syrie-les-erreurs-decalcul-de-la-turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66745
Le Maroc et la Turquie soulignent à New York leur
concordance de vue sur la crise syrienne
L'opinion
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Eddine El
Otmani, et son homologue turc, Ahmet Davutoglu, ont souligné, jeudi à New
York, la convergence de vue entre Rabat et Ankara s’agissant de questions
internationales et régionales, notamment concernant la crise syrienne.
Lors d’entretiens au siège des Nations Unies, en marge de la réunion
ministérielle du Conseil de sécurité sur la Syrie, les deux ministres ont examiné
les derniers développements dans ce pays, notamment sur le plan humanitaire.
«Nous avons discuté du rôle des pays voisins de la Syrie et des efforts déployés
par la Turquie dans ce domaine», a dit M. El Otmani à la MAP, en allusion à
l’accueil de milliers de réfugiés syriens par Ankara.
Les deux parties ont, à cet égard, abordé la question de la transition politique
en Syrie pour mettre un terme aux violences qui ont fait des milliers de morts.
Elles ont également discuté de la prochaine réunion du groupe des amis du
peuple syrien, prévue en octobre au Maroc.
Ces entretiens ont également été l’occasion de revenir sur les excellentes
relations bilatérales qui sont en «progression continue», a ajouté le ministre.
Les deux parties ont, dans ce contexte, souligné la nécessité de développer
davantage les échanges commerciaux bilatéraux, les investissements turcs au
Maroc et la coopération culturelle entre les deux pays.
1/9/2012
http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=27543&date_ar=2012
-9-1%2015:4:00
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66734
TURQUIE/CHINE
Wen Jiabao rencontre le vice-Premier ministre turc
CRI
2012-09-02 19:46:00 xinhua
Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a appelé dimanche la Chine et la Turquie
à continuer à se soutenir mutuellement sur les questions majeures concernant
la souveraineté et l'intégrité territoriale.
"Les deux pays doivent renforcer la confiance politique mutuelle et être plus
étroitement coordonnés sur les affaires internationales majeures", a indiqué M.
Wen, lors de sa rencontre avec le vice-Premier ministre turc Ali Babacan, en
marge de la deuxième Exposition Chine-Eurasie qui se tient à Urumqi, capitale
de la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest).
M. Wen a appelé les deux pays à continuer à approfondir leur partenariat
stratégique de coopération face à la crise financière mondiale et à la situation
régionale complexe.
Faisant écho à M. Wen, M. Babacan a indiqué que la Turquie et la Chine
partageaient de larges intérêts communs. Les deux pays ont respecté et
soutenu les préoccupations clés de chacun, et ont promu leur coopération
globale dans les domaines politique, économique et sécuritaire depuis
l'établissement des relations diplomatiques, a-t-il affirmé.
http://french.cri.cn/621/2012/09/02/301s293855.htm#.UERhzVKHrxq
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66746
PAKISTAN/CHRETIENS
Pakistan : Deux meurtres au sein de communautés
chrétiennes ; « épisodes isolés mais la pression sur les
croyants demeure forte »
Chrétienté.info
Agenzia Fides , le 23 août 2012 à 14:32
Lahore (Agence Fides) – Un jeune catholique assassiné à Faisalabad et un
agriculteur chrétien tué à Kasur : c’est ainsi que le Punjab, cœur économique,
social et culturel du Pakistan, se confirme « une terre inhospitalière » pour la
communauté chrétienne. Dans la petite ville de Faisalabad, le corps d’un jeune
catholique de 14 ans, Sunil Masih, orphelin, a été retrouvé par la police le 21
août atrocement mutilé, alors que l’on avait procédé à l’ablation de certains de
ses organes. Le garçon avait disparu deux jours auparavant de son orphelinat
après en être sorti pour se rendre au marché. C’est ce que confirme à Fides le
Père Khalid Rashid Asi, Vicaire général du Diocèse de Faisalabad et Président de
la Commission diocésaine chargée des jeunes.
Le Père Asi exprime « l’indignation, la tristesse et la douleur de l’ensemble de la
communauté locale » réclamant justice. Selon les enquêteurs, le cas pourrait
être lié au trafic d’organes. Dans le cadre d’un autre incident, survenu le 22
août, un agriculteur chrétien a été tué dans la zone de Kasur, toujours au
Punjab, alors que six autres chrétiens ont été grièvement blessés et se trouvent
à l’hôpital suite à une attaque perpétrée par un groupe de musulmans.
L’attaque en question avait pour but l’appropriation illégale de terres, dans le
cas d’espèce 40 ha de terrain cultivable se trouvant en possession des paysans
chrétiens, vulnérables et sans défense. Les chrétiens du lieu ont porté plainte
devant les autorités de police et demandent l’arrestation des coupables. Ainsi
que l’indique à Fides le pasteur Mustaq Gill, responsable de l’ONG LEAD (Legal
Evangelical Association Development), « les cas de ce genre sont fréquents,
surtout à l’encontre de fidèles qui disposent de terres fertiles dans les plaines du
Punjab.
Souvent, les chrétiens sont chassés et les coupables demeurent impunis ». La
LEAD cherche de défendre leurs droits. Le Père Khalid Rashid Asi remarque pour
sa part que « des épisodes de violence comme ceux-ci représentent des cas
isolés même si la pression sur les chrétiens au Pakistan demeure forte et si les
fidèles doivent lutter pour que leurs droits soient garantis ». (PA) (Agence Fides
23/08/2012)
http://www.chretiente.info/201208233219/pakistan-deux-meurtres-au-sein-decommunautes-chretiennes-episodes-isoles-mais-la-pression-sur-les-croyantsdemeure-forte/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66732
NORVEGE
Dormez braves gens, l’islam avance : des musulmans
réclament un État islamique autonome à Oslo
Dreuz.info
18 août 2012 | Posté par: Jean-Patrick Grumberg
Un groupe de musulmans norvégiens menace d’une attaque terroriste s’ils
n’obtiennent pas l’Etat islamique qu’ils réclament sur une partie d’Oslo qui
ressemble à Saint Denis en banlieue parisienne.
Ils ont écrit la lettre suivante à des politiciens et des médias norvégiens :
Nous ne voulons pas faire partie de la société norvégienne. Nous croyons qu’il
n’est pas nécessaire de quitter la Norvège, où nous sommes nés et avons
grandi. Et la terre d’Allah appartient à tout le monde. Nous vous ordonnons à
nous remettre le quartier de Grønland (l’équivalent de la goutte d’or, mais à
Oslo), nous pouvons le gouverner totalement, avec nos propres ministres, les
gardes-frontières, police et système judiciaire régis par la charia et d’interdire
tout le vice que vous représentez et qui est contraire aux lois d’Allah.
L’Agence de sécurité de la police a ouvert une enquête, a déclaré Siv Alsen, du
service des communications de l’Agence, à VG Nett. (1)
Vous pensez que ça n’arrive qu’aux autres ? Regardez de plus près : Mireille
Valette a enquêté pour le site suisse les observateurs.ch (2) sur la mosquée «
intégrée » et « tolérante » d’Annemasse, en France. Elle arrive à la conclusion
inquiétante que les musulmans « intégrés » brillent surtout pour le :
Refus de discours clair sur les préceptes enseignés, refus de condamner quel
que groupe radical que ce soit : les mosquées de la tolérance… inquiètent aussi.
Interrogé par la journaliste sur sa position au sujet du niqab, tout ce qu’elle
obtiendra fait froid dans le dos :
Personnellement, je suis opposé au port du niqab, répond Hamid Zeddoug, mais
l’une des quatre écoles de l’islam sunnite l’autorise. Je ne peux moi l’interdire.
Et l’interdire, c’est une atteinte à la liberté. Nous tentons d’amener les gens à
l’islam du juste milieu. Laissez les musulmans dompter leurs extrémistes !
Mais le plus effrayant est sans doute cette remarque fait par Adelaziz
Benjelloun, l’ex-président du centre, au sujet du terrorisme :
Ce sont les Etats-Unis qui ont fabriqué les extrémistes ! Ce sont eux qui ont
fabriqué Ben Laden. Mourir en tuant, ce sont les Américains qui l’on créé.
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le
lien ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg et source citée pour www.Dreuz.info
(1) http://www.republiquedebananes.com/en-manchette/norvege-desmusulmans-reclament-un-etat-islamique-autonome-a-oslo.html
(2) http://www.lesobservateurs.ch/culture/mosquee-dannemasse-desmusulmans-integres-peuvent-ils-se-distancier-des-musulmans-extremistes
URL originale :
http://www.dreuz.info/2012/08/dormez-braves-gens-lislam-avance-desmusulmans-reclament-un-etat-islamique-autonome-a-oslo/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66755
SHOAH
Bruxelles reconnaît officiellement son rôle dans la
déportation de juifs
7sur7
édité par: Sophie Lapy
2/09/12 - 15h29 Source: belga.be
A l'initiative de l'association pour la mémoire de la Shoah, la cérémonie de
reconnaissance officielle de l'implication des autorités de la ville de Bruxelles en
place pendant la Seconde Guerre mondiale dans la déportation de Juifs, s'est
tenue, dimanche, à 11 heures, à l'hôtel de ville. L'ambassadeur d'Israël, de
nombreux élus de la ville et la vice-Première ministre Joëlle Milquet (cdH)
faisaient partie des 650 personnes assistant à la cérémonie.
En 1940, le bourgmestre de Bruxelles Van De Meulebroeck a accepté d'établir
un registre sur lequel ont été fichés 5.640 juifs. "Sans ce registre des juifs,
jamais les arrestations progressives, puis la rafle de septembre 1942 n'auraient
eu le même impact à Bruxelles", reconnaît l'actuel bourgmestre Freddy
Thielemans (PS). Il a également relevé le refus en 1942 du bourgmestre Coelst
de distribuer l'étoile juive et de faire participer la police de la ville aux rafles.
Une cérémonie d'importance pour Selly Sapira, juive de nationalité roumaine.
"Je suis extrêmement reconnaissante devant tous ces Justes car, grâce à eux,
j'en suis à ma quatrième génération d'enfants". Le soir de la rafle du 3
septembre 1942 dans les Marolles, les voisins de cette jeune fille de 11 ans ont
convaincu les nazis que sa maison située rue des Tanneurs était vide.
Le président du comité de coordination des organisations juives de Belgique
Maurice Sosnowski rappelle que cette mémoire n'a pas empêché le génocide
arménien et tutsi et qu'elle doit servir à prévenir les rechutes futures.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1506/Sciences/article/detail/1494570/2012/09/02/
Bruxelles-reconnait-officiellement-son-role-dans-la-deportation-de-juifs.dhtml
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66751
Bruxelles reconnait son rôle dans la déportation de juifs
et s'excuse
Le Vif.be
dimanche 02 septembre 2012 à 15h11
A l'initiative de l'association pour la mémoire de la Shoah, la cérémonie de
reconnaissance officielle de l'implication des autorités de la ville de Bruxelles en
place pendant la Seconde Guerre mondiale dans la déportation de Juifs, s'est
tenue, ce dimanche, à 11 heures, à l'hôtel de ville.
L'ambassadeur d'Israël, de nombreux élus de la ville et la vice-Première ministre
Joëlle Milquet (cdH) faisaient partie des 650 personnes assistant à la cérémonie.
En 1940, le bourgmestre de Bruxelles Van De Meulebroeck a accepté d'établir
un registre sur lequel ont été fichés 5.640 juifs. "Sans ce registre des juifs,
jamais les arrestations progressives, puis la rafle de septembre 1942 n'auraient
eu le même impact à Bruxelles", reconnaît l'actuel bourgmestre Freddy
Thielemans (PS). Il a également relevé le refus en 1942 du bourgmestre Coelst
de distribuer l'étoile juive et de faire participer la police de la ville aux rafles.
Une cérémonie d'importance pour Selly Sapira, juive de nationalité roumaine.
"Je suis extrêmement reconnaissante devant tous ces Justes car, grâce à eux,
j'en suis à ma quatrième génération d'enfants". Le soir de la rafle du 3
septembre 1942 dans les Marolles, les voisins de cette jeune fille de 11 ans ont
convaincu les nazis que sa maison située rue des Tanneurs était vide.
Le président du comité de coordination des organisations juives de Belgique
Maurice Sosnowski rappelle que cette mémoire n'a pas empêché le génocide
arménien et tutsi et qu'elle doit servir à prévenir les rechutes futures.
Levif.be, avec Belga
http://www.levif.be/info/actualite/belgique/bruxelles-reconnait-son-role-dansla-deportation-de-juifs-et-s-excuse/article-4000171510414.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66762
RUBRIQUE EN ANGLAIS
Is it a crime to be an Armenian?
The suggestion that the phrase “bumped off” should be used instead of
“rendered ineffective” to refer to Kurdistan Workers’ Party (PKK) terrorists who
are killed has caused several reactions. It was Erzurum deputy Muhyettin Aksak
of the ruling Justice and Development Party (AK Party) who made the
suggestion at his party’s bayram greetings sessions last Tuesday in the eastern
province of Erzurum.
But Aksak made other problematic statements during the same session. He also
said, after demanding that “PKK members and our Kurdish brothers should not
be ranked equally”: “We must separate our Kurdish brothers from them. When
we look at them [the PKK], they are nothing more than [brainwashed people],
or children of Armenian apostates, or cowards who have infiltrated our country
from Syria or Iran.”
Codes of social culture
A deputy serving his second term in Parliament, representing the ruling party,
used the attribution “children of Armenian apostates” as an open insult,
contemptuously.
Let’s admit that using the fact that one is of Armenian origin in a defamatory is
one of those reflexes yet to be overcome in the cognitive codes of a very wide
segment of Turkey’s social culture.
This may also come up frequently in the press. The most recent outstanding
example of Armenian origins being used as an insult was in the campaign of
defamation daily Yeni Şafak writer Ali Bayramoğlu was subjected to last June.
An article appearing on the website habervaktim.com, which acts as the website
of the fundamentalist daily Vakit, claimed that Bayramoğlu had Armenian
origins, and that therefore he was “acting with the incentive of his real [hidden]
identity” regarding Kurdish and Armenian matters.
‘If you are a Jew, you are already guilty’
The people targeted by this behavior are not only Armenians. It is general, and
it is directed at all minorities, at Greeks and especially at Jews.
Because this is the case, when Professor Büşra Ersanlı was arrested last year in
connection with the operation against the KCK, daily Vakit was able to assess
the fact that her ex-husband Professor Cem Behar was a Jew as one of the
negative factors leading to her arrest.
Similar examples may strike you frequently in daily life in our country, which
our statesmen boast of as a land of tolerance. The issue is that such behavior is
not regarded as a problem morally in social scenarios – again for a wide
segment.
It is one of the most disgraceful facets of racism that people who should be
acknowledged as equal citizens both under human measurements and at a
formal level are looked down on because of their ethnic identities, or their
identities are used as insults.
The need for a hate crime law
These kinds of behaviors are known as “hate crimes” in the civilized world now,
and have serious consequences. Hate crimes are actions where a person or a
group is attacked verbally or physically because of their identity or group
membership, and they have different outcomes than other categories of crime.
The difference is because in hate crimes when a person is insulted because of
their social belonging or identity, victimization is not limited to the targeted
person. The “multiplier effect” of the hate feature of the crime makes everyone
who belongs to that group feel attacked.
For example, when a deputy insults the PKK as “children of Armenian
apostates,” then every Armenian living in Turkey feels insulted. When Professor
Ersanlı’s having had a Jewish husband is cited as a reason for her arrest, then
every Jew living in this country is belittled.
These examples, which we come across frequently, create a very pessimistic
picture of how much distance we need to cover in the fight against hate crimes
and racism in Turkey. If a law on hate crimes had been enacted in Turkey, then
the perpetrators of the examples cited above would probably have met with
serious consequences. If no law is in the horizon yet, at least it would be
appropriate for the ruling party to make a gesture to reassure Armenian citizens
living in this country that it does not acknowledge the words of its Erzurum
deputy, especially right after the Ramadan Feast, when we frequently
emphasize the value of fraternity.
*Sedat Ergin is a columnist for daily Hürriyet, in which this piece was published
on Aug. 24. It was translated into English by the Daily News staff.
August/25/2012
http://www.hurriyetdailynews.com/is-it-a-crime-to-be-an-armenian.aspx?pageID=238&nID=28557&NewsCatID=428
Prosecutor Confirms Villagers Could Be Discerned in UAV
Footages
The Diyarbakır Prosecutor’s Office confirmed that the villagers who died in last
year’s Roboski massacre were clearly discernable in footages obtained from an
unmanned aerial vehicle (UAV.) 34 villagers had lost their lives in the deadly air
strike that took place in the southeastern province of Şırnak.
şırnak - BIA News Center
06 August 2012, Monday
The Diyarbakır's Prosecutor's Office charged with investigating last year's
Roboski massacre confirmed a news story by Wall Street Journal that a U.S.
unmanned aerial vehicle (UAV) had also taken footages prior to the deadly air
strike and that the villagers were clearly discernable in those images.
A total of 34 villagers had lost their lives in the district of Uludere (Roboski) in
consequence of an air strike that took place in the southeastern province of
Şırnak last year by the Iraqi border.
The footages examined by the Diyarbakır's Prosecutor's Office show the villagers
as they unload their goods from trucks and carry them onto their mules for
cross-border trade with Iraq, according to a news report that appeared on the
daily Taraf.
The U.S.-based Wall Street Journal had published a story claiming that an
American controlled Predator (a UAV) had first spotted the convoy of villagers
and that American officials had warned their Turkish counterparts about them.
General Staff repudiates Wall Street Journal's
report
The Prosecutor's Office in the southeastern province of Diyarbakır requested the
UAV footages from the Turkish General Staff following the publication of Wall
Street Journal's report. The General Staff complied with the request but also
sent a note to the Diyarbakır Prosecutor's Office claiming that the "Predator
footages made no contribution to [footages obtained from the Turkish] UAVs."
U.S. officials could not ascertion whether the convoy consisted of civilians or
members of the Kurdistan Workers' Party (PKK) but still chose to warn Turkish
officials due to the fact that the presence of the convoy in that particular area
drew their suspicion, according to Wall Street Journal's story.
The officials also complied with a request by their Turkish counterparts to
withdraw the Predator from the area, Wall Street Journal had also said.
"The news report does not reflect the truth. The [convoy] was first spotted by a
UAV of the Turkish Armed Forces," the Turkish General Staff had later
responded, however.
Victims refuse compensation until justice
arrives
Selahattin Demirtaş, the co-chair of the Peace and Democracy Party (BDP,)
also issued a statement after he met with the villagers of Roboski at his party's
provincial headquarters.
Authorities are trying to cover up the massacre, Demirtaş said and called for
those responsible for the incident to be brought to justice.
Ubeydullah Encü who attended the meeting with Demirtaş on behalf of the
victims' families also denied recent claims they had accepted compensation
from the government and said they were not going to take any compensation
until justice has been served. (AS)
http://www.bianet.org/english/human-rights/140149-prosecutor-confirmsvillagers-could-be-discerned-in-uav-footages
‘Sorry, Armenia!’: Thousands of Hungarians Apologize,
Condemn Government for Safarov Extradition
Hungarian Activists to hold demonstrations this week
“This mistake has to be rectified by us, Hungarians!” wrote one. “Today, I am
ashamed of being a Hungarian,” wrote another. “I apologize to all Armenians,
and particularly to the family of Gurgen Margaryan,” said a third.
They echoed the sentiments of tens of thousands of Hungarians outraged by
their government’s decision to extradite Margaryan’s murderer, Ramil Safarov,
to his home country Azerbaijan, where he received a hero’s welcome, was
pardoned, and promoted.
In 2004, Safarov murdered Margaryan, an Armenian lieutenant, in Hungary with
an axe, while the latter was asleep. He was sentenced to life in prison.
Politicians, religious leaders, and activists in Hungary commented on the
extradition, apologizing to Armenians and criticizing the extradition.
The president of the Hungarian Catholic Bishops’ Conference, Card. Péter Erdő,
issued a statement expressing “full solidarity with the Armenian Christians and
with the Armenian people that has so much suffered in the past.”
“We ask the Almighty that through the intercession of the Blessed Virgin Mary
He might lead and protect the whole Armenian people and bless them with the
gift of justice and peace,” read the statement.
Various newspapers and blogs published articles denouncing the Hungarian
government.
Demonstrations are planned for early this week in front of the Ministry of Justice
and the Parliament of Hungary to express outrage at the decision to extradite
Safarov.
Thousands of Hungarians joined Facebook groups apologizing for their
government’s action. One such group, called “Sorry, Armenia,” had close to
8,000 “Likes” as of Sept. 2.
Another Facebook group, “Hungarians are sorry, Armenia,” had 2,000 “Likes.”
Wreaths were placed in memory of Margaryan at Deák square in Budapest (see
photo).
Fifteen Hungarians lined up on a street each holding a letter of the phrase
“Sorry, Armenia!” (see photo).
‘Unacceptable, amoral act’
Benedek Zsigmond, a Hungarian Armenologist, made moving statements in
Yerevan, in fluent Armenian, apologizing for the “unacceptable, amoral act.” He
added, “That which the Hungarian government has done flies in the face of all
moral and panhuman values.”
“Many Hungarians are apologizing for the government’s action. They do it both
in Hungarian and in English. Moreover, some people say, ‘I feel shame that I am
Hungarian,’” Zsigmond told the Armenian Weekly in an interview.
Hungarians we interviewed not only expressed shame and outrage, but insisted
they would continue petitioning, protesting, and demonstrating until their
government did all it could to rectify the situation, and until those involved in
the extradition were held accountable.
Ildiko Fülep, a Hungarian living in Vienna, told the Weekly, “As someone who
knows Armenia’s culture and history, I’m deeply shocked by my government’s
decision. I feel like my government put a knife in the back of Armenians, and it
also cheated its own nation.”
‘Please, do not burn our flag’
Some Hungarians pleaded with Armenians to refrain from burning the
Hungarian flag during demonstrations against the Hungarian government. “The
Hungarian flag is not a symbol of the government, but the Hungarian people!”
said one.
Another Hungarian blogger we interviewed noted, “Remember, that is also the
flag of the tens of thousands of Hungarians who are against the actions of the
government, and will demonstrate and protest against it.”
“Burn the photo of [Hungarian Prime Minister] Viktor Orbán instead,” she
added.
The Hungarian flag was burned during a demonstration in Yerevan on Sept. 1.
http://www.armenianweekly.com/2012/09/02/sorry-armenia/
RUBRIQUE EN ALLEMAND
Berlin-Mitte, 8. September 2012, ab 15:00 Uhr: DAS WAR
MENSCHENRECHTLICH UND POLITISCH DAS FALSCHE
SIGNAL!
Protest-Mahnwache vor der Ungarischen Botschaft
Am 19. Februar 2004 ermordete der Aserbeidschaner Ramil Safarow auf einem
Englischlehrgang im Rahmen der NATO-"Partnerschaft für Frieden" in Budapest
brutal den armenischen Kursusteilnehmer Gurgen Markarjan. Die
ungarische Polizei bezeichnete damals die Tat als besonders
heimtückisch (siehe auch http://www.agaonline.org/news/detail.php?locale=de&newsId=1).
Nur acht Jahre später lieferte Ungarn den gerichtlich verurteilten Mörder
Safarow an sein Heimatland Aserbeidschan aus, wo Präsident Alijew Safarow
umgehend amnestierte. In der aserbeidschanischen Gesellschaft sowie in
türkisch-nationalistischen Kreisen wird er schon lange als Held und Vorbild
verurteilt -- Genoziddrohungen gegen Armenier im Internet berufen sich auf
Safarows ungeheuerliche Tat. Vermutlich ging der Auslieferung ein
wirtschaftlich-finanzieller Deal zwischen den Staaten Aserbeidschan und
Ungarn voraus.
Wir protestierten gegen Ungarns Entscheidung zur Auslieferung
eines besonders brutalen Mörders. Sie ist durch nichts zu
rechtfertigen, verschärft die Spannungen im Südkaukasus und ermutigt
weitere von ethnischem Hass geleitete Täter zur Nachahmung. AGA ruft darum
zu einer Mahnwache vor der Ungarischen Botschaft Berlin auf! Kommt zahlreich
mit
Transparenten, Postern, Trauerflor und Kerzen!
*Zeit:* 08.Sept 2012 - 15:00 bis 16:30
*
Ort der Mahnwache:* _Ungarische Botschaft Berlin_, Unter den Linden
74-76, 10117 Berlin-Mitte (nahe S-Bahnhof Brandenburger Tor)
http://www.aga-online.org/event/detail.php?locale=de&eventId=14
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre
2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à
différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association
suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des
informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées
sous chaque entrée).
"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du
Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu,
éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à
Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli,
inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un
groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de
haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de
journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous
pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre
des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à
signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et
kurdes détenus arbitrairement en Turquie.
Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici
http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378
Le génocide arménien et la loi : que disent les candidats ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période d'élections
présidentielles, il paraît intéressant de pouvoir relire les déclarations récentes ou moins récentes - des principaux candidats, de leur parti, et
des personnalités politiques - qu'elles soient ou non candidates,
concernant le génocide arménien et la pénalisation de sa négation, la
Turquie, la loi Gayssot, la loi sur les Harkis, etc. Un dossier préparé par
le Collectif VAN et qui sera actualisé régulièrement, même au-delà des
échéances d'avril et mai 2012.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63189
Revue de Presse des dépêches AFP
Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en
lien avec le génocide arménien et la Turquie.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725
SITES INTERESSANTS
Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
RASSEMBLEMENTS
EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS
Agenda - Issy-les-Moulineaux : le Collectif VAN au Forum
de rentrée 2012
Agenda - Issy-les-Moulineaux : le Collectif VAN au Forum de rentrée
2012 - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vendredi 7 de 14h
à 21h et samedi 8 septembre de 10h à 20h aura lieu le Forum de
Rentrée au Palais des Sports Robert Charpentier. Un événement
incontournable qui permet aux Isséens de découvrir de nombreuses
associations, de s’inscrire aux activités culturelles, de loisirs et
sportives ou encore de s’engager. Placé sous le signe de l’innovation, le
forum accueillera cette année un simulateur high-tech qui permettra de
sensibiliser les visiteurs à l’éco-conduite. Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] sera présent lors de ce Forum de
rentrée : deux jours placés sous le signe de la découverte et de
l’engagement. L’association mène des actions de sensibilisation aux
génocides et à leur négation. Elle lutte contre le négationnisme, le
racisme et l’antisémitisme, avec le soutien de nombreuses associations
des droits de l’homme. Tél. : 01 77 62 70 77, Mél :
[email protected], Web : www.collectifvan.org. Le Collectif VAN
vous attend sur son stand situé dans le Secteur O, Palais des Sports
Robert Charpentier - 4/6, boulevard des Frères Voisin, Issy-les-
Moulineaux.
Ville d'Issy-les-Moulineaux
35e édition du Forum de Rentrée : plus de 200 associations à la
rencontre des Isséens
Consultez le dossier de Point d'Appui dédié au Forum de Rentrée
Un lieu pour s’informer
Musique, théâtre, danse, football, arts martiaux, accompagnement familial,
secourisme, humanitaire, accompagnement des jeunes…
Toutes les activités proposées par les structures de la ville d’Issy-les-Moulineaux
seront réunies sur 2200 m² au Palais des Sports Robert Charpentier.
Réparties en 4 pôles - Jeunesse/Animation, Culture, Sport, Démocratie
locale/Vie sociale - les associations seront à disposition des visiteurs pour
dialoguer et leur faire découvrir leurs actions.
Ils pourront également découvrir en avant-première les nouvelles publications
de la ville (le guide pratique 2012-2013, le guide des sports et de l’école à
Issy…), ainsi que les évènements et les grands rendez-vous de cette nouvelle
saison.
Des animations et des ateliers pour tous
Le Forum de Rentrée, c’est aussi un grand événement festif où les associations
se mobilisent autour de démonstrations sportives et culturelles (arts martiaux,
tango, escrime, boxe…) mais aussi de nombreuses animations : initiations aux
premiers secours avec la Croix-Rouge, démonstration de danse, réalisation de
compositions florales, ateliers de peintures, animation de guitare, animation de
jazz, cours de japonais….
Un magicien-ballooneur ainsi qu’un silhouettiste accueilleront les visiteurs le
vendredi dès l’ouverture.
3 expositions complèteront l’événement avec les œuvres des artistes des Arches
qui fêtent leurs 10 ans cette année, les photos de voyages au Togo et en
Arménie par le Conseil Communal des Jeunes (CCJ), et 3 toiles de l’association
Musique et Variations. Un espace détente mis en place par le CCJ offrira aux
visiteurs la possibilité de profiter d’une pause avec boissons et gourmandises et
permettra ainsi de contribuer au financement du prochain voyage humanitaire
au Togo.
Et cette année, l’innovation est à l’honneur avec un simulateur d’éco-conduite
offrant la possibilité aux conducteurs de comprendre de façon pragmatique les
techniques de conduite qui lui permettront d’optimiser leur consommation, la
sécurité et de préserver l’environnement.
Quelques chiffres clefs…
205 associations et organismes
250 activités proposées 3 expositions
Une vingtaine d’animations sur place
Plus de 5000 visiteurs
35ème édition du forum de rentrée
2200 m² de stands
Collectif VAN
(Vigilance Arménienne contre le Négationnisme) Secteur O
L’association mène des actions de sensibilisation aux génocides et à leur
négation. Elle lutte contre le négationnisme, le racisme et
l’antisémitisme, avec le soutien de nombreuses associations des droits de
l’homme.
Tél. : 01 77 62 70 77
Mél : [email protected]
Web : www.collectifvan.org
Voir et télécharger le dossier complet du Forum ici
Palais des Sports Robert Charpentier
4-6, boulevard des Frères Voisin
http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/35e_edition_du_foru
m_de_rentree_plus_de_200_associations_a_la_rencontre_des_isseens
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=66781
« Le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! »
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite
à lire cette information publiée sur le site de la Licra.
A l’occasion de la célébration des 40 ans de la loi du 1er juillet 1972, dite « Loi
Pleven », à l’origine du régime juridique contre le racisme, la Licra articulera ses
Universités d’été autour du thème « Le racisme n’est pas une opinion mais un
délit ! ».
Avec pour objectif affiché de faire de cet évènement plus qu’un anniversaire, la
Licra proposera, pendant trois jours et dans un cadre festif et convivial, des
conférences publiques et des ateliers professionnels. Ces rencontres nous
donneront l’opportunité de revenir sur l’adoption de ce texte fondateur dans la
lutte contre le racisme, mais aussi de dresser un constat exhaustif de son
application au cours des 40 dernières années.
Nos débats, en présence des Gardes des Sceaux ayant exercés depuis 1972,
viseront également à élaborer de nouvelles perspectives en matière de lutte
contre les propos haineux dans les discours publics.
L’ensemble des travaux des Universités d’été se dérouleront au Pasino du Havre
: Place Jules Ferry – Tel : 02.35.26.00.00
Le programme
Vendredi 7 septembre 2012
18h30-19h : Accueil des participants
19h-19h15 : Ouverture des Universités d’été
19h15-20h45 : Conférence-débat : Pourquoi le racisme n’est pas une opinion
mais un délit
Présentation du sondage réalisé sur ce thème par Opinion Way pour la Licra
INTERVENANTS
- Emmanuel Debono, professeur d’histoire, auteur d’une thèse sur l’histoire de
la Licra.
- Me Henri Hajdenberg, avocat, contributeur actif à la rédaction de la loi Pleven
de 1972 qui a représenté la Licra, aux côtés de Me Robert Badinter, dans le
premier procès intenté sur le fondement de cette loi.
- Bruno Jeanbart, directeur des études politiques de l’institut de sondage
Opinion Way
- Me Alain Terrenoire, plus jeune député de l’Assemblée Nationale à l’âge de 25
ans, avocat et Président de l’Union Pan-européenne Internationale. Membre de
la Commission des Lois puis des Affaires étrangères, il a été l’auteur et le
rapporteur de la proposition de Loi sur le racisme et l’antisémitisme, dites « Loi
Pleven », adoptée à l’unanimité par les députés en 1972.
20h30 : Cocktail dînatoire
Samedi 8 septembre 2012
9h-9h30 : Accueil des participants
9h30-12h30 : Les apports de la loi de 1972 en matière de droit de la presse Actualisation et droit comparé
Atelier gratuit réservé aux professionnels du droit, validant au titre de la
formation continue des avocats et des magistrats, et animé par Me Mario Pierre
Stasi, Président de la Commission juridique de la Licra.
INTERVENANTS
- Me Basile Ader, avocat spécialisé en droit de la presse, membre du Conseil de
l’Ordre et directeur de la rédaction de Legipresse,
- Nicolas Bonnal, Premier Vice-président du TGI de Bobigny et ancien Président
de la 17ème chambre du TGI de Paris,
- Me Christian Charrière-Bournazel, avocat, Président du Conseil National des
Barreaux et ancien Bâtonnier du Barreau de Paris,
- Me Marc Leyenberger, avocat, membre de la CNCDH et président de sa souscommission « Racisme-Xénophobie », membre de la Commission Européenne
contre le Racisme et l’Intolérance du Conseil de l’Europe (ECRI),
- Jean-Yves Monfort, Conseiller à la Cour de cassation, membre de la CNCDH et
de la Commission de protection des droits, et ancien Président de la 17ème
chambre du TGI de Paris.
9h30-12h30 : Sensibilisation juridique à l’accueil des victimes - Formation
réservée aux militants Licra
10h-12h : Visite du Havre - Ouvert à l’ensemble des inscrits aux Universités
d’été
Trois parcours de visite, au départ de la Maison du Patrimoine :
La ville d’Auguste Perret : Le centre reconstruit du Havre est inscrit depuis 2005
sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO pour son caractère
représentatif de la Reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Partez ici
à la rencontre des édifices majeurs de la ville monumentale construite sous
l’égide d’Auguste Perret.
Eglise St Joseph : Dans les réussites architecturales du Havre, l’église Saint
Joseph figure en bonne place du fait de la qualité et de l’originalité de sa
construction. Auguste Perret a signé là, avec l’active complicité du Maitre-verrier
Marguerite Huré, un chef d’œuvre d’audacieuse simplicité au service de la
spiritualité. La tour-clocher de 107 mètres domine la ville et sert de point de
repère aux navigateurs en approche du port.
L’appartement témoin Perret : Après une rapide présentation extérieure des
logements reconstruits, visitez un appartement réalisé suivant les doctrines de
l’Atelier Perret. Situé dans les Immeubles Sans Affectation Individuelle (ISAI),
place de l’Hôtel-de-Ville, vous y trouverez des meubles de René Gabriel et de
Marcel Gascoin, et milles autres détails de la vie quotidienne des années 1950.
12h30-14h30 : Cocktail déjeunatoire
14h30-16h30 : La Liberté d’expression à l’épreuve de la loi de 1972 Conférence publique
INTERVENANTS :
- Sophia Aram, humoriste et chroniqueuse,
- Fabrice Arfi, journaliste d’investigation au service Enquêtes de Mediapart,
- Charb, directeur de la rédaction de Charlie Hebdo,
- Thierry Guerrier, Rédacteur en chef et éditorialiste politique à Europe 1
- Jean-Yves Monfort, Conseiller à la Cour de cassation, membre de la CNCDH et
de la Commission de protection des droits, et ancien Président de la 17ème
chambre du TGI de Paris.
18h30 : Cocktail dînatoire à la Mairie
20h30 : Anne – le Musical
Anne Franck, Hier et Aujourd’hui. Une adaptation originale et musicale du
journal d’Anne Franck
Dimanche 9 septembre 2012
10h-10h30 : Accueil des participants
10h30-12h15 : Quelles perspectives pour la loi de 1972 ?
Invités : Gardes des Sceaux ayant exercé depuis 1972, en présence notamment
de :
- Michel Vauzelle
Garde des Sceaux du 2 avril 1992 au 29 mars 1993.
Président socialiste du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis
1998 et président de l’Eurorégion Alpes-Méditerranée.
Député de la 16ème circonscription des Bouches-du-Rhône.
- Jacques Toubon
Garde des Sceaux du 18 mai 1995 au 4 juin 1997.
Président du conseil d’orientation de la Cité nationale de l’histoire de
l’immigration, membre de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la
protection des droits sur internet (HADOPI).
- Élisabeth Guigou
Garde des Sceaux du 4 juin 1997 au 18 octobre 2000.
Députée de la 6ème circonscription de la Seine-Saint-Denis.
- Dominique Perben
Garde des Sceaux du 7 mai 2002 au 2 juin 2005.
Député de la 4ème circonscription du Rhône jusque juin 2012.
- Pascal Clément
Garde des Sceaux du 2 juin 2005 au 18 mai 2007.
Député de la 6ème circonscription de la Loire jusque juin 2012.
- Michèle Alliot-Marie
Garde des Sceaux du 23 juin 2009 au 14 novembre 2010
Vice-présidente du Conseil national de l’UMP
- Michel Mercier
Garde des Sceaux du 14 novembre 2010 au 10 mai 2012.
Président du conseil général du Rhône.
Prendront également part au débat Dominique Baudis, Défenseur des Droits, et
Régis Guyot, Délégué interministériel à la lutte contre le racisme et
l’antisémitisme.
12h15-12h45 : Clôture des Universités d’été
12h45-14h : Rafraichissements
TÉLÉCHARGER :
Le Programme
http://www.collectifvan.org/pdf/02-44-06-3-09-12.pdf
http://www.licra.org/fr/d%C3%A9couvrir-toutes-infos
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66779
Agenda - Festival d’Ile de France "Diaspora, Musiques en
partance"
Agenda - Festival d’Ile de France "Diaspora, Musiques en partance" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Festival d’Ile de
France propose chaque année, aux mois de septembre et d’octobre, une
trentaine de concerts dans des lieux du patrimoine francilien. Sa
programmation variée présente des musiques classiques, de la
Renaissance à la création contemporaine, des musiques du monde aux
musiques actuelles, avec bien souvent des passerelles entre ces
répertoires. L'édition 2012, 29 concerts dans 26 lieux, se tient du 8
septembre au 14 octobre. Elle est axée sur le thème "Diaspora,
Musiques en partance" : "Hier comme aujourd’hui, des hommes, des
peuples partent. Que le chemin soit celui du déracinement ou de la terre
promise, de la fuite ou de la quête, la vie est devenue celle de l’exil,
parcours d’une multitude ou d’un homme seul à la recherche d’une
terre plus accueillante". A écouter : Claude Tchamitchian, le Choeur
d'Arménie "ARMENIAN VOICES", le concert lecture L’Affiche Rouge,
ODYSSEE, Création pour choeurs et orchestre, dirigée par Roland
Hayrabedian, et bien d'autres événements à découvrir... En
accompagnement de ces concerts, auront lieu des débats sur les
diasporas ainsi que des master-classes. Komitas sera à l'honneur de
l'une d'entre elles.
Découvrez tout le programme ici
Version simplifiée du pdf à télécharger en fin d'article, ci-dessous.
Informations et réservations sur le site :
http://www.festival-idf.fr/2012/blog/
Voici une sélection de quelques concerts et événements :
YOM - "D'Est en Ouest" - Concerts & déambulation
Yom & the Wonder Rabbis - Création avec Yom, Farid D, Claude Tchamitchian,
Bijan Chemirani - Fanfare Klezmer d'Ile-de-France & Orchestre d'Harmonie de
La Courneuve
• Vendredi 14 septembre 2012 à 20h
La Dynamo de Banlieues Bleues + Le Cabaret Sauvage, Pantin / Paris (0)
• Vendredi 14 septembre 2012 à 22h
Le Cabaret Sauvage, Paris (75)
Choeur d'Arménie
ARMENIAN VOICES - Choeur d’hommes - Solistes du Hover Chamber Choir
• Dimanche 16 septembre 2012 à 16h30
Église Notre-Dame de Taverny, Taverny (95)
L’Affiche Rouge - concert lecture
Sylvain Kassap, clarinette - Jerôme Imard, lecture
• Dimanche 16 septembre 2012 à 16h
Fort du Trou d'Enfer, Forêt domaniale de Marly (78)
• Vendredi 5 octobre 2012 à 20h45
Le Comptoir, Fontenay-sous-Bois (94)
L'Echo du Bosphore - Dialogue entre Orient et Occident
Ensemble Doulce Memoire - Ensemble Kudsi Erguner - Dir. Denis Raisin Dadre
• Samedi 22 septembre 2012 à 20h45
Eglise de Saint-Sulpice-de-Favières, Saint-Sulpice-de-Favières (91)
Les Voix du Rebétiko - Hommage à Roza Eskenazi
Savina Yannatou, Grèce (Chants Sépharades) - Mehtap Demir, Turquie - Yota
Nega, Grèce
• Dimanche 23 septembre 2012 à 17h
Le Cabaret Sauvage, Paris (75)
"L’Appel du Levant" - Concert-lecture (Gibran, Chopin, Ravel, El Bacha)
Abdel Rahman el Bacha, piano - Michael Lonsdale, lecture
• Dimanche 23 septembre 2012 à 16h30
Abbaye des Vaux de Cernay, Cernay-la-Ville (78)
ODYSSEE - Création pour choeurs et orchestre
Ensemble Musicatreize - 200 chanteurs d’Ile-de-France - Ensemble Itinéraire Proxima Centauri - Oscar Strasnoy, composition - Roland Hayrabedian,
direction
• Dimanche 7 octobre 2012 à 16h30
Pavillon Baltard, Nogent-sur-Marne (94)
DIPTYQUES - Paris-BeyrouthZad Moultaka - Ensembles Mezwej, Accroche
Note et C.Barré - Orchestre et choeur franco-libanais
• Samedi 13 octobre 2012 à 20h30
Institut du Monde Arabe, Paris (75)
En accompagnement de ce programme :
Débats
MÉMOIRES DE DIASPORAS,
ENTRE EFFACEMENT ET TRANSMISSION
Lundi 17 septembre à 20h
Grand auditorium du Collège
des Bernardins, Paris 5e
Table ronde avec Alexis Nouss,
professeur à la School of European Studies
de l’Université de Cardiff (Royaume-Uni),
fondateur et directeur du groupe
de recherche montréalais POexil, Michel Bruneau,
géographe, directeur de recherche émérite
au CNRS, auteur notamment de Les Grecs
Pontiques: diaspora, identité, territoires,
1998, CNRS-Editions, Paul Alerini,
psychanalyste, et Zad Moultaka, compositeur.
Animée par Virginie Symaniec, chercheur
et traductrice, docteur en Études théâtrales
en 2000 de l’Université Paris III, et
Alexandra Galitzine-Loumpet, anthropologue,
docteur de l’Université Paris I.
En partenariat avec le Collège des Bernardins
et en collaboration avec les rencontres
Non-lieux de l’exil (Réseau Asie, CNRS/FMSH)
DIASPORAS, UNE HISTOIRE EN DEVENIR :
VERS UN MONDE TRANSNATIONAL ?
Mardi 2 octobre à 18h30
Auditorium du Pôle des langues
et civilisations, Paris 13e
Table ronde avec Stéphane Dufoix,
maître de conférences HDR
en sociologie (Université Paris
Ouest Nanterre, laboratoire Sophiapol)
et membre de l’Institut universitaire de France,
auteur notamment de La Dispersion.
Une histoire des usages du mot diaspora,
Paris, Amsterdam, 2012, Dominique Schnapper,
directrice d’études à l’EHESS,
El Mouhoub Mouhoud, professeur
d’économie à Université Paris IX-Dauphine.
Animée par François Durpaire, historien.
En partenariat avec la Bibliothèque
universitaire des langues et civilisations
(BULAC). Dans le cadre du cycle
de conférences Les Mardis de la BULAC.
Réservations au 01 58 71 01 01
ou au 01 81 69 18 38.
MASTERCLASS
CONÇU SPÉCIFIQUEMENT POUR DES ENSEMBLES
D’INSTRUMENTISTES OU DE CHANTEURS AMATEURS
AFIN QU’ILS PUISSENT EXPLORER LES CULTURES MUSICALES
PRÉSENTÉES LORS DES CONCERTS :
LE RÉPERTOIRE SACRÉ ET PROFANE DE KOMITAS
(Arménie)
Masterclass de Sona Hovhanisyan,
chef du Hover Chamber Choir, auprès
du choeur La Chapelle du Prince de Conti,
dirigé par Matthieu Boutet
(L’Isle-Adam, 95).
TÉLÉCHARGER :
Le programme du Festival d’Ile de France
http://collectifvan.org/pdf/10-42-51-19-07-12.pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65758
Agenda - Paris, Mairie du IIIe : Rafle du Vel d’Hiv, les
Archives de la police
Agenda - Paris, Mairie du IIIe : Rafle du Vel d’Hiv, les Archives de la
police - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Il y a 70 ans, la
France, alors en guerre, vivait l’un des évènements les plus tragiques
de son histoire. Le 16 et 17 juillet 1942, la police française, diligentée
par le régime de Vichy, procède à l’arrestation de milliers de juifs à
Paris et en banlieue. Au final, plus de 8 000 d’entre eux seront «
parqués » aux Vélodrome d’Hiver avant d’être déportés, 5 jours plus
tard, vers les camps nazis. Parce qu’il ne faut jamais oublier, parce que
le futur doit se construire au regard du passé, la Mairie du 3e proposent
deux expositions commémoratives exceptionnelles…
Mairie du 3e
De 10 juillet à 15 septembre
Le 3e arrondissement pendant l’Occupation
« Quelque chose se prépare, quelque chose qui sera une tragédie. La tragédie,
peut-être » (Hélène Berr, Journal, mercredi 15 juillet 1942, 23 heures). Dans le
cadre de la commémoration du 70ème anniversaire de la rafle des 16 et 17
juillet 1942 dite “rafle du Vel’ d'Hiv’ ”, la Mairie du 3e arrondissement et
l’association « Histoire & Mémoire du IIIème » présenteront, en partenariat avec
le service de la mémoire et des affaires culturelles de la Préfecture de Police,
une exposition autour de cet événement dans les murs de la Mairie.
La richesse des archives conservées par la Préfecture de Police confère un
caractère inédit à cette exposition sur l'histoire du 3e durant l’Occupation. Des
pièces uniques afférentes à cet arrondissement durant cette période sombre y
seront présentées pour la première fois : registres analytiques de mainscourantes, relevés du recensement de la population juive effectué en octobre
1940, et listes d'émargement établies lors de la remise de l'étoile jaune, en juin
1942. Seront également exposés la comptabilité des biens appartenant aux
personnes conduites au camp de Drancy, ainsi que d’autres éléments sur
l’histoire de la période.
***************************************************************
2, rue Eugène Spuller
75003 PARIS
Tél. : 01 53 01 75 03
M° Temple - ligne 3
Bus : 75, 20
Stations Vélib' n° 3006, 3007, 3005, 3003
Services municipaux
Lundi à Vendredi : 8h30 -17h
Jeudi : 8h30 -19h30
Samedi : 9h -12h30
***************************************************************
Rappel : "C'étaient des enfants" - Une exposition gratuite se tient
également depuis le 26 juin et jusqu'au 27 octobre 2012 à la Mairie de
Paris, Salon d'accueil, 29, rue de Rivoli. 75004 Paris. Ouvert tous les
jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 19h. Plus d'infos sur :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64882
Lire aussi :
Expositions / Histoire: C’étaient des enfants
http://agenda.paris.fr/evenement/1316/Hotel-de-Ville/C-etaient-desenfants
C'étaient des enfants, exposition à l'Hotel de Ville
http://www.paris.fr/cetaientdesenfants
URL originale :
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65632
Exposition du 26 juin au 27 octobre: Hommage aux
enfants de la Shoah
Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire cette annonce publiée sur le site officiel de la Mairie de
Paris le 13 juin 2012.
Paris.fr
[13/06/2012]
Hommage aux enfants de la Shoah
Juillet 1942, près de 14 000 Parisiens sont arrêtés par la police
française et rassemblés au Vélodrome d’hiver. Parmi eux de nombreux
enfants. Au travers de l'exposition "C'étaient des enfants" la Mairie de
Paris honore leur souvenir et celui des milliers de leurs camarades qui
ont survécu à la Shoah en présentant aux visiteurs lettres,
photographies, dessins et documents officiels. Salon d'accueil de l'Hôtel
de Ville. Du 26 juin au 27 octobre - Gratuit.
Dans l’ensemble de l’Europe, 1 500 000 enfants juifs ont été tués. Parmi eux,
11 400, dont 2 000 qui n’avaient pas six ans ont été déportés depuis la France
ou ont trouvé la mort dans l’un des camps d’internement installés sur le
territoire. La majorité de ces jeunes victimes étaient de petits Parisiens. Deuxcents seulement sont revenus vivants.
« Survivants », « enfants cachés » ou encore « rescapés », les termes pour
désigner ces enfants qui ont échappé aux déportations sont nombreux, et
invitent à s’interroger : survivre et après ?
L'exposition "C'étaient des enfants" apporte un éclairage sur cette période de
notre histoire, en présentant de nombreux documents inédits, issus de
collections particulières, comme ce journal tenu en juillet 1942 par une
adolescente juive parisienne, membre des Éclaireurs israélites, qui parcourt
Paris le jour de la rafle du Vel’d’Hiv’ afin de porter secours à des enfants laissés
seuls.
Voir aussi le reportage sur "La médaille des Justes" qui distingue ceux qui ont
secouru des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Cet article est extrait d'
"à Paris+" le supplément numérique du magazine "à Paris", trimestriel de la
Ville de Paris.
Infos pratiques
Du 26 juin au 27 octobre
Salon d'accueil de la Mairie de Paris
29, rue de Rivoli. 75004 Paris
Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 19h.
Gratuit
Métro
ligne(s) 1,11 - Hôtel de Ville
ligne(s) 1,4,7,11,14 - Châtelet
ligne 4 - Cité
ligne 4 - Saint-Michel - Notre-Dame
Catalogue - Sarah Gensburger
C’étaient des enfants. Déportation et sauvetage des enfants juifs à Paris.
24,90 € - 128 pages
***************************************************************
Pour ne jamais oublier
La population Juive à Paris en 1940
A cette époque, la population juive de France est estimée à 320 000 membres.
Trés diverse, un tiers de ses membres sont nés en France, l'autre partie sont
des immigrés. Ces hommes et ces femmes ont quitté leurs pays pour fuir les
persécutions antisémites mais aussi afin d'améliorer leurs conditions de vie. On
trouve quelques familles aisées, professions libérales ou cadres, mais surtout
une majorité de ménages très modestes qui travaillent dans l’artisanat ou le
commerce.
À l’arrivée des soldats allemands en juin 1940, près de 200 000 Juifs vivent
dans la capitale française : de Belleville à l’ouest parisien, en passant par la rue
de la Roquette. Cette population juive parisienne est jeune, sur les 140 000
Juifs qui résident encore dans le département de la Seine, un quart ont moins
de 15 ans.
Identification et exclusion
L’armistice du 22 juin 1940 divise la France en deux et dès septembre les
autorités occupantes et le gouvernement de Vichy y organisent la stigmatisation
des Juifs. La plupart de ces mesures concernent également les enfants.
L'ordonnance allemande du 27 septembre 1940 ordonne aux juifs de zone
occupée de se déclarer. Les chefs de famille ont jusqu’au 20 octobre pour faire
état de leur identité. C'est sur la base de ce recensement que la préfecture de
police de Paris crée finalement un fichier des enfants juifs. Le tampon « Juif »
est porté sur leurs papiers d’identité, les enfants âgés de plus de 6 ans doivent
porter l’étoile jaune. C'est à partir de la loi française du 3 octobre « portant
statut des juifs », que leurs parents sont exclus de nombreuses professions.
L’ordonnance allemande du 8 juillet 1942 interdit aux juifs l’accès aux lieux
publics. L'image des petits juifs parisiens est alors utilisée par la propagande
antisémite pour dénoncer le « péril » que représentent les juifs, et ce, dès leur
plus jeune âge.
L’École républicaine : entre continuité et rupture
La Révolution nationale promue par le gouvernement de Vichy entend s’attaquer
à l’école. Il s’agit de protéger la jeunesse française de « l’influence juive ». Les
élèves juifs restent cependant admis dans les écoles élémentaires et les lycées
où ils sont soumis au port de l’étoile jaune. Lorsque la police française arrête en
juillet 1942 des enfants juifs, elle arrête d’abord des écoliers.
Au total, plus de 6 100 enfants ont été arrêtés à Paris durant la Shoah , la
plupart d’entre eux ont été déportés au camp d’Auschwitz en Pologne où ils
furent exterminés à leur arrivée.
En 1941 ont lieu les premières rafles parisiennes, elles conduisent à l’arrestation
de près de 8 200 personnes, exclusivement des hommes et presque tous
étrangers. L’internement de ces pères de famille plonge leur femme et enfants
dans des difficultés matérielles et psychologiques supplémentaires. Il signifie
parfois que les enfants sont brutalement laissés seuls.
Le Vel’ d’Hiv’ : un « camp d’enfants »
La grande rafle parisienne des 16 et 17 juillet 1942 est la première à concerner
les enfants de plus de deux ans. Une triple épidémie de diphtérie, de scarlatine
et de rougeole touche 300 enfants dont plusieurs mourront dans les jours qui
suivent.
En juillet 1942, le camp de Beaune-la-Rolande compte 300 petits Parisiens de 2
à 5 ans, près de 500 de 6 à 10 ans et 600 de 10 à 15 ans. Pour remplir au plus
vite les convois de déportation, il est décidé de séparer les familles. À partir du
15 août 1942, les enfants du Vél’ d’Hiv’ encore vivants sont progressivement
transférés à Drancy pour y être déportés en compagnie d’adultes et maintenir
ainsi l’illusion que ces déportations visent à organiser des peuplements juifs à
l’est de l’Europe.
Aucun statut particulier n’est prévu pour ces jeunes internés et c'est entre le 14
et le 31 août 1942, que plus de 3 000 enfants sont ainsi déportés pour
Auschwitz, la plupart y sont exterminés à leur arrivée. Seulement 200 des
quelques 11 000 enfants juifs déportés de France sont revenus des camps
d’extermination.
Les Parisiens se mobilisent
C’est à Paris que s’est joué le sort de la majorité des enfants juifs déportés. Les
Parisiens qui constatent la disparition d’hommes, de femmes et surtout
d’enfants décident de les sauver. Les réactions à la rafle du Vél’ d’Hiv’ sont en
effet nombreuses. Ce sont des voisins, des amis ou encore des camarades de
classe qui portent secours aux enfants juifs parisiens.
Dès sa création en 1941, l’Union générale des Israélites de France (UGIF),
assure la gestion de plusieurs centres d’accueil pour enfants à Paris. Plus de 3
000 enfants séjournent dans l’une de ces maisons entre juillet 1942 et août
1944. Plusieurs rafles y sont conduites jusqu’à la dernière où, durant la nuit du
20 juillet 1944, 125 petits pensionnaires sont arrêtés à Paris puis déportés à
Auschwitz par le dernier convoi à quitter Drancy. Dès 1942, des réseaux
interconfessionnels ou laïcs, redoutent cette issue et débutent l’évacuation
clandestine et progressive des maisons de l’UGIF. Ils sauvent ainsi plusieurs
centaines d’enfants.
Survivre et grandir
À Paris comme dans l’ensemble de la France, environ 80 % des enfants juifs ont
survécu à la guerre. Du fait de leurs prises en charge par des réseaux juifs de
sauvetage, épaulés par des non-juifs. Il est toutefois difficile d’établir un chiffre
définitif, comme il est encore plus délicat de faire une estimation des gestes de
solidarité de tel ou tel voisin, ami ou camarade. En tous les cas, la considération
exclusive du sauvetage physique des enfants méconnaît les conditions de leur
survie. Etre « caché » suppose souvent d’accepter d’être séparé de sa famille,
de changer d’identité, parfois être baptisé dans la religion catholique, de quitter
Paris enfin de se faire accepter par un nouvel entourage, entre quasi-adoption
et maltraitance.
Afin d'atténuer la séparation et lorsue cela est possible,les enfants écrivent à
leurs parents. Lorsque ceux-çi sont « introuvables », ils leur font des dessins,
préparent des cadeaux dans l’attente de les revoir, attente qui s’avèrera
souvent vaine.
En 1945, on dénombre en effet 10 000 orphelins juifs en France. D’autres
retrouvent des parents affaiblis, sans ressources et souvent sans logement. Les
oeuvres juives ouvrent alors des maisons pour accueillir temporairement et
parfois élever une large part des enfants qu’elles ont contribué à sauver. La vie
en collectivité dans ces maisons marque une nouvelle épreuve pour les enfants.
Elle signifie qu’ils ne reverront jamais leurs parents.
L’après-guerre
Dans l’immédiat après-guerre, le vécu de ces enfants n’a pas sa place : ils ont
eu la « chance » de survivre. À la fin des années 70, c’est d’abord comme
orphelins que certains prennent publiquement la parole. Il faut attendre encore
dix ans pour que ces mêmes personnes parlent d’elles. Les années 90 voient
alors la multiplication des associations « d’ enfants cachés » et « d'anciens ».
Ces enfants devenus grands-parents prennent souvent conscience de la dette
qu’ils ont envers tel résistant juif comme envers ces non juifs qu’ils décident,
parfois, de faire reconnaître comme « Juste parmi les nations » par l’État
d’Israël.
Autour de l'exposition
- Exposition temporaire - Mémorial de la Shoah
"Au coeur du génocide - Les enfants dans la shoah 1933-1945"
Du 19 juin au 30 décembre
- « Je pars demain… » Été 42 : les dernières lettres - CERCIL d'Orléans
Exposition du 16 mai au 30 septembre
En juin-juillet 1942, des milliers de Juifs étrangers sont déportés à partir des
camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande où ils ont été internés pendant plus
d’un an. Avant le départ, ils vont écrire une lettre à leurs proches « nous
partons pour une destination inconnue ». Écrites le dernier jour dans le camp,
parfois même dans le train, elles seront les « dernières lettres »…
- Exposition "Sauver les enfants, 1938-1945"- Archives nationales
Du 2 octobre au 27 novembre
- Exposition-atelier "Sur les traces d’une photo. Dix histoires d’enfants
sauvés"Bibliothèque Marguerite Audoux
Du 28 juin au 31 juillet
- « Nous qui sommes encore vivants » – Résister dans les camps nazis.
Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne
Jusqu’au 31 août
http://www.paris.fr/accueil/culture/c-etaient-des-enfants-une-expo-sur-lesenfants-de-la-shoah-a-l-hotel-de-ville/rub_9652_actu_115847_port_24330
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64882
Agenda - 26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien
s'expose (75006)
Agenda - 26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien s'expose (75006) Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
BibliObs
Créé le 23-08-2012 à 12h28 - Mis à jour à 16h52
Par BibliObs
L'imprimerie arménienne a 500 ans. La Bibliothèque Mazarine fête ça.
La Bibliothèque Mazarine expose un ensemble méconnu de livres arméniens
rares et précieux. Comme l'indique son titre, «Le livre arménien de la
Renaissance aux Lumières: une culture en diaspora», l’exposition promet de
rendre compte de la géographie à la fois large et éclatée de l’imprimerie
arménienne des premiers siècles, et des conditions souvent difficiles dans
lesquelles ont travaillé les hommes du livre de la diaspora arménienne.
Une attention particulière est portée aux répertoires privilégiés de l’édition
ancienne, à ses particularités ornementales, aux reliures. Au cœur des rivalités
entre l’Eglise arménienne et Rome, le livre arménien apporte un éclairage
fascinant sur les échanges intellectuels et techniques, politiques et
commerciaux, entre l’Europe et l’Orient de la Renaissance aux Lumières.
Bibliothèque Mazarine, 23 quai de Conti, 75006, Paris.
Du lundi au vendredi de 10h à 18h, entrée libre.
http://bibliobs.nouvelobs.com/agenda/20120823.OBS0252/26-octobre-30novembre-2012-le-livre-armenien-de-la-renaissance-aux-lumieres-une-cultureen-diaspora-exposition-a-la-bibliotheque-mazarine.html
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=66733
Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage
traumatique
Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - Parution le 30 Mai 2012 de
l’ouvrage de Janine Altounian : De la cure à l'écriture. L'élaboration
d'un héritage traumatique. « Dans ce livre sur la transmission, l’auteur
illustre par des exemples personnels le rapport existant entre le travail
de la cure et celui de l’écriture lors de l’élaboration d’un héritage
traumatique. (…) Le parcours analytique esquissé ici cherche à
témoigner de ce qui s’est transmis aux descendants des survivants,
tous disparus à présent, du génocide arménien de 1915, nié par l’État
turc. Aboutissant à la réappropriation et à l’amour de cette
transmission, il peut être lu comme un cas clinique intéressant les
psychanalystes et les héritiers de diverses catastrophes historiques. »
27€ • 240 pages – Paru aux PUF.
TÉLÉCHARGER :
Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique
http://collectifvan.org/pdf/11-02-19-30-05-12.pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=64291
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nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous
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temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en
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Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche”
en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et
du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi
eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des
sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du
compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque
jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi
légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec
Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier
électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur
le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les
coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran
ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des
auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les
commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de
gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42
32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau
présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe
Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée.
Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H
et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous
pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos
coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque
vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs
sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la
rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin
dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou
des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne.
Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son
intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais
attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais
toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble
les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont
les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour
favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et
indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et
philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
Boîte vocale : 09 50 72 33 46
[email protected] - www.collectifvan.org
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0
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