A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 03 septembre 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. Turquie : « les enfants d’apostats arméniens » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Un député accomplissant son deuxième mandat au Parlement, représentant le parti au pouvoir, a utilisé l’expression « enfants d’apostats arméniens » clairement comme une insulte, avec mépris. Reconnaissons qu’utiliser le fait qu’une personne soit d’origine arménienne pour la diffamer est l’un de ces réflexes qui doivent encore être surmontés dans les codes cognitifs d’un très vaste segment de la culture sociale de la Turquie.» Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article en anglais paru sur le site turc Hurriyet Daily News le 25 août 2012. Affaire Safarov: manifestation devant l’ambassade de Hongrie à Paris Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site du CCAF (Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France) le 2 septembre 2012. "Le transfèrement en Azerbaïdjan et la libération immédiate du monstre Ramil Safarov, condamné en 2006 à la perpétuité avec une peine incompressible de 30 ans par la justice hongroise, constituent non seulement un encouragement à la barbarie, mais aussi une violation de toutes les règles du droit international en la matière, en particulier la convention de Strasbourg". Azerbaïdjan : des journalistes en danger dans les prisons Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 31 août 2012. "Reporters sans frontières fait part de sa profonde inquiétude pour deux journalistes arbitrairement emprisonnés depuis plusieurs mois, Avaz Zeynalli et Hilal Mammedov. « Les journalistes incarcérés en Azerbaïdjan sont soumis à une double peine : à la privation de liberté viennent s’ajouter des mauvais traitements, des mesures vexatoires et des privations de toutes sortes. Ce faisant, Bakou bafoue le droit azerbaïdjanais et ses obligations internationales. Nous demandons à l’administration pénitentiaire de garantir immédiatement la jouissance de leurs droits les plus élémentaires à Hilal Mammedov et Avaz Zeynalli, ainsi qu’à tous les autres journalistes actuellement détenus. Avaz Zeynalli doit pouvoir bénéficier de tous les soins dont il a besoin, hors de l’enceinte de la prison si nécessaire. Toute autre démarche serait criminelle. Nous tenons les autorités pour responsables du sort des détenus », a déclaré l’organisation". Presse arménienne : Revue du 31 août 2012 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 31 août 2012. "Manoeuvres militaires « sans précédent » en octobre en Arménie/ Les quotidiens relèvent, citant le Ministère de la Défense, qu’en octobre des exercices militaires impliquant des milliers de soldats et des réservistes auront lieu en Arménie. Ces exercices feront suite aux manoeuvres militaires des forces de réaction rapide de l’OTSC du 15 au 19 septembre. D’après le porte-parole du Ministère, ces exercices seront sans précédent compte tenu de la participation des réservistes de moins de 58 ans". Collectif VAN : l'éphéméride du 3 septembre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "3 septembre 1941 -- Première Aktion sur une grande échelle contre les juifs de Dzialoszyce (province de Cracovie) : 1 000 juifs sont tués sur place. 2 convois avec 8 000 déportés partent pour le camp d'extermination de Belzec. 1 000 autres juifs sont envoyés au camp de concentration de Plaszow, près de Cracovie. La résistance juive commence à s'organiser à Dzialoszyce. Des juifs y vivent depuis le XVIIIe siècle. Au moment de l'invasion allemande, la communauté compte 7 000 membres, soit 80 % de la population de la ville". « Le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de la Licra. "A l’occasion de la célébration des 40 ans de la loi du 1er juillet 1972, dite « Loi Pleven », à l’origine du régime juridique contre le racisme, la Licra articulera ses Universités d’été autour du thème « Le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! ». Avec pour objectif affiché de faire de cet évènement plus qu’un anniversaire, la Licra proposera, pendant trois jours et dans un cadre festif et convivial, des conférences publiques et des ateliers professionnels". L’Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la Hongrie La Hongrie met “de l’huile sur le feu”, alors qu’il était loin d‘être éteint entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Plusieurs dizaines d’Arméniens ont protesté vendredi devant l’ambassade de Hongrie à Erevan. Ils ont jeté des tomates sur le bâtiment, et piétiné le portrait d’un soldat azerbaïdjanais, condamné en avril 2006 à Budapest pour avoir décapité un officier arménien lors d’une formation de l’OTAN. Affaire Safarov : monstruosité à tous les étages Rarement une affaire politicojudiciaire n’aura réuni un tel cumul d’abjections que celle liée au nom du monstre Ramil Safarov, officier de l’armée azerbaïdjanaise rendu à son pays le 31 août. Tout d’abord l’atrocité des faits dont ce monstre s’est rendu coupable : l’assassinat de sang froid, à coups de hache, durant son sommeil, du lieutenant Kourken Markarian, un conscrit arménien de 20 ans venu comme lui assisté à un stage de formation de l’OTAN à Budapest en février 2004. La Hongrie présente une protestation à l’Azerbaïdjan La décision sur la rémission Ramil Safarov, condamné par la justice hongroise à perpétuité pour avoir tué un officier arménien est inacceptable, stipule le communiqué des autorités hongroises publié sur le site du ministère des Affaires étrangères. Turquie: les députés kurdes menacés de levée d’immunité Le gouvernement turc menace les députés du principal parti kurde BDP de levée d’immunité, tandis que la Cour de cassation a également lancé une procédure contre ce parti. Plus de 560 demandes de levé d’immunité ont été déposée contre les députés kurdes. L’argent derrière extradition par la Hongrie d’un officier azéri emprisonné pour le meurtre sauvage d’un arménien La Hongrie a extradé vers Bakou un officier de l’armée azerbaïdjanaise, qui a été condamné à la prison à vie pour le meurtre prémédité à la hache d’un lieutenant arménien alors qu’il assistait à un cours de formation de l’OTAN à Budapest en 2004. Turquie: 9 policiers tués dans des affrontements avec les rebelles kurdes Des heurts entre les forces de l'ordre et les rebelles kurdes dans le sud-est de la Turquie ont fait au moins neuf morts et huit blessés parmi les policiers, annoncent lundi les autorités locales. Wikileaks à propos des syndicats turcs : « mettez en garde, arrêtez et punissez tous les membres du KESK » Les fuites de câbles diplomatiques publiées par Wikileaks en novembre 2010, ont offert une opportunité unique d’entrapercevoir les communications diplomatiques des ambassades et des consulats américains au sujet des syndicats de travailleurs turcs. Combats meurtriers entre les forces turques et le PKK Neuf soldats et policiers turcs ont été tués dans des combats avec des rebelles kurdes dans la province de Sirnak, dans le sud-est du pays, ont annoncé lundi des sources internes aux services de sécurité. Les fans de l’équipe de football de Hongrie vont protester contre l’extradition de Ramil Safarov Le groupe officiel des fans de l’équipe de Hongrie de football, le Carpathian Brigade s’apprêterait à protester contre le gouvernement Hongrois pour exprimer son mécontentement de la libération de l’assassin Azéri Ramil Safarov. Bruxelles reconnait son rôle dans la déportation de juifs et s'excuse A l'initiative de l'association pour la mémoire de la Shoah, la cérémonie de reconnaissance officielle de l'implication des autorités de la ville de Bruxelles en place pendant la Seconde Guerre mondiale dans la déportation de Juifs, s'est tenue, ce dimanche, à 11 heures, à l'hôtel de ville. Quand la Turquie défie les tabous nationalistes En Turquie, l’identité nationale est un tabou opiniâtre. Le concept de « défense de la turquicité » a permis pendant des décennies de minimiser les atrocités commises sur le peuple arménien et la répression de la seconde communauté du pays, les Kurdes. Pourtant contre le nationalisme et le silence imposé aux minorités ethniques, des artistes, écrivains, cinéastes et universitaires essaient de raconter une histoire différente à travers le langage de l’art et de la culture, loin de la version nationaliste officielle. Erevan va accueillir un forum consacré au 100ème anniversaire du génocide arménien Du 4 au 6 septembre, le Ministère arménien de Diaspora tiendra le 6ème Forum Pan-arménien des Journalistes consacré au 100ème anniversaire du génocide arménien. L’événement est ouvert aux responsables des agences de presse et des journaux d’Arménie et de la diaspora. Bruxelles reconnaît officiellement son rôle dans la déportation de juifs A l'initiative de l'association pour la mémoire de la Shoah, la cérémonie de reconnaissance officielle de l'implication des autorités de la ville de Bruxelles en place pendant la Seconde Guerre mondiale dans la déportation de Juifs, s'est tenue, dimanche, à 11 heures, à l'hôtel de ville. L'ambassadeur d'Israël, de nombreux élus de la ville et la vice-Première ministre Joëlle Milquet (cdH) faisaient partie des 650 personnes assistant à la cérémonie. Affaire Safarov: Washington demande à Budapest de s'expliquer Washington a demandé à Budapest des explications suite à l'extradition vers l'Azerbaïdjan de Ramil Safarov, condamné par la justice hongroise à perpétuité pour avoir tué un officier arménien, a annoncé samedi soir le porte-parole du Conseil de la sécurité nationale des USA Tommy Vietor. L'Arménie n'a pas peur de la guerre avec l'Azerbaïdjan Le président arménien Serge Sargsian a fait une déclaration dans le cadre de la libération en Azerbaïdjan du soldat reconnu coupable d'assassiner de l'officier arménien .« Nous ne voulons pas la guerre, mais si elle nous serait imposée, nous allons nous battre et vaincrons » a déclaré Sargsian. Dépêche de l'APA [ 30 août 2012 13:15 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 30 août 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La loi pénalisant la négation du soi-disant génocide arménien sera lancée en automne au parlement français, a indiqué le chef du Bureau de parti Dashnaktsutyun en France, Gracia Varjapetyan, selon les médiaux arméniens." France : Les manuels scolaires et la question du génocide arménien L'annonce du nouveau programme des 3e en France a enclenché une levée de barricades des officiels Turcs, contre l'enseignement du génocide arménien (1915) à l'école. Un geste de l'ancien gouvernement qui pourrait une nouvelle fois bouleverser les relations avec la Turquie, qui avait bon espoir de reconstruire des relations alors tendues avec Paris après l'élection du nouveau président. L'Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la Hongrie L'Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la Hongrie, a annoncé vendredi le président arménien Serge Sargsian lors d'une rencontre convoquée d'urgence avec les diplomates étrangers en poste à Erevan. Syrie : Les erreurs de calcul de la Turquie Quand la Turquie s’est préparée à son rôle de « Directeur Régional pour la Recolonisation » en tant que « puissance néo-ottomane» ou « califat islamique moderne », elle a cru que son chemin serait sans encombres étant donné l’absence de stratégie arabe, l’isolement de l’Iran, et l’évolution des conditions régionales ayant rendu Israël incapable de tenir son propre rôle consistant, selon les théories de Shimon Peres, à promouvoir l’idée d’un « Nouveau ou Grand Moyen-Orient » fondée sur « la pensée sioniste » et « l’argent arabe ». Wen Jiabao rencontre le vice-Premier ministre turc Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a appelé dimanche la Chine et la Turquie à continuer à se soutenir mutuellement sur les questions majeures concernant la souveraineté et l'intégrité territoriale. Serge Sarkissian devant les ambassadeurs : « l’Arménie ne le pardonnera jamais. » Intervention du Président de la République d’Arménie, M. Serge Sarkissian, devant les Ambassadeurs accrédités en Arménie : Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs : Il s’agit malheureusement d’une occasion hors normes que celle qui nous a nous a amenée aujourd’hui à vous inviter à la Présidence. Comme vous devez le savoir, un officier de l’armée azérie qui avait assassiné l’officier arménien Gurgen Margaryan, a été extradé par la Hongrie vers l’Azerbaïdjan. Le Maroc et la Turquie soulignent à New York leur concordance de vue sur la crise syrienne Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Eddine El Otmani, et son homologue turc, Ahmet Davutoglu, ont souligné, jeudi à New York, la convergence de vue entre Rabat et Ankara s’agissant de questions internationales et régionales, notamment concernant la crise syrienne. Turquie : à Istanbul ouverture d’une ligne d’urgence contre les violences policières L’Association des Avocats Progressistes vient de lancer une ligne d’urgence téléphonique pour les victimes de violence policière appelé « Imdat Polis » (SOS Police) à cause de l’augmentation préoccupante du nombre de cas de brutalités policières signalés. Le numéro de cette « hotline » est le 444 155 9, il s’ inspire du numéro d’urgence de la police en Turquie, le 155. Pakistan : Deux meurtres au sein de communautés chrétiennes ; « épisodes isolés mais la pression sur les croyants demeure forte » Un jeune catholique assassiné à Faisalabad et un agriculteur chrétien tué à Kasur : c’est ainsi que le Punjab, cœur économique, social et culturel du Pakistan, se confirme « une terre inhospitalière » pour la communauté chrétienne. L’Arménie prépare des exercices militaires sans précédent L’Arménie organisera en octobre ce que son ministère de la Défense a décrit jeudi comme des exercices militaires sans précédent impliquant des milliers de soldats et des réservistes de l’armée. Arménie 1915: un génocide exemplaire C’est un livre difficile, paru en sa première édition en 1975, que nous recommandons aujourd’hui puisqu’il traite du génocide arménien, perpétré de 1915à 1917 par ce qui était alors l’empire ottoman. Dormez braves gens, l’islam avance : des musulmans réclament un État islamique autonome à Oslo Un groupe de musulmans norvégiens menace d’une attaque terroriste s’ils n’obtiennent pas l’Etat islamique qu’ils réclament sur une partie d’Oslo qui ressemble à Saint Denis en banlieue parisienne. Ganira Pashayeva : les pays turcophones doivent résister à la campagne française sur le génocide arménien La députée azérie Ganira Pashayeva a recommandé vivement aux journalistes des pays turcophones d’entrer en contact avec leurs collègues français et européens pour arrêter la campagne des médias française de promouvoir le « prétendu génocide arménien ». En Turquie, le procureur a confirmé que les villageois pouvaient être discernés sur les images du drone prises avant le massacre de Roboski Le Bureau du Procureur de Diyarbakır a confirmé que les villageois pouvaient qui sont morts l’année dernière dans le massacre de Roboski étaient clairement identifiables par les images obtenues d’un drone. 34 villageois avaient perdu la vie dans un bombardement mortel qui s’était produit dans la province sud est de Şırnak. INFOS COLLECTIF VAN Turquie : « les enfants d’apostats arméniens » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Un député accomplissant son deuxième mandat au Parlement, représentant le parti au pouvoir, a utilisé l’expression « enfants d’apostats arméniens » clairement comme une insulte, avec mépris. Reconnaissons qu’utiliser le fait qu’une personne soit d’origine arménienne pour la diffamer est l’un de ces réflexes qui doivent encore être surmontés dans les codes cognitifs d’un très vaste segment de la culture sociale de la Turquie.» Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article en anglais paru sur le site turc Hurriyet Daily News le 25 août 2012. Hurriyet Daily News Est-ce un crime d’être arménien ? La suggestion que le terme “butés” aurait dû être utilisé à la place de “rendus inefficaces”, en référence aux terroristes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui sont tués, a suscité plusieurs réactions. C’est le député d’Erzurum, Muhyettin Aksak, du parti au pouvoir AKP, (Parti de la justice et du développement) qui a fait cette suggestion lors des sessions du bayram mardi dernier, dans la province orientale d’Erzurum. Mais Aksak a fait d’autres déclarations problématiques pendant la même session. Il a aussi dit, après avoir affirmé : « Nos frères kurdes et les membres du PKK ne devraient pas être mis sur le même plan » : « Nous devons faire une distinction entre nos frères Kurdes et eux. Quand nous les regardons (le PKK), ils ne sont rien de plus que des gens (à qui ont a fait un lavage de cerveau), ou les enfants d’apostats arméniens, ou des lâches de Syrie ou d’Iran qui ont infiltré notre pays. » Les codes de la culture sociale Un député accomplissant son deuxième mandat au Parlement, représentant le parti au pouvoir, a utilisé l’expression « enfants d’apostats arméniens » clairement comme une insulte, avec mépris. Reconnaissons qu’utiliser le fait qu’une personne soit d’origine arménienne pour la diffamer est l’un de ces réflexes qui doivent encore être surmontés dans les codes cognitifs d’un très vaste segment de la culture sociale de la Turquie. Ceci peut aussi survenir fréquemment dans la presse. L’exemple frappant le plus récent d’utilisation des origines arméniennes comme insulte est à trouver dans la campagne de diffamation qui a frappé l’auteur Ali Bayramoglu en juin dernier, dans le quotidien Yeni Şafak. Un article paru sur le site Internet habervaktim.com, qui sert de site au journal fondamentaliste Vakit, prétendait que Bayramoglu avait des origines arméniennes et que donc il « agissait avec la motivation de sa vraie identité (cachée) » en ce qui concerne les questions kurde et arménienne. ‘Si tu es juif, tu es déjà coupable’ Les personnes ciblées par ce comportement ne sont pas seulement les Arméniens. Il est général et dirigé à l’encontre de toutes les minorités, les Grecs et particulièrement les juifs. Ainsi, quand la professeure Büsra Ersanli a été arrêtée l’année dernière dans le cadre de l’opération contre le KCK, le journal Vakit a pu considérer que le fait que son ex-mari, le professeur Cem Behar était juif, comme un des facteurs négatifs ayant mené à son arrestation. Des exemples semblables peuvent vous frapper souvent au quotidien dans notre pays, que nos hommes d’État vantent comme étant une terre de tolérance. Le problème est qu’un tel comportement n’est pas considéré moralement comme un problème dans la vie sociale, et ce, encore une fois pour un vaste segment de la population. C’est l’une des facettes les plus honteuses du racisme, que des gens qui devraient être reconnus comme des citoyens égaux, tant en ce qui concerne les considérations humaines qu’à un niveau formel, soient méprisés en raison de leur identité ethnique, ou bien que leur identité soit utilisée comme une insulte. La nécessité d’une loi contre l’incitation à la haine raciale Ces comportements constituent des délits appelés « incitations à la haine raciale » dans le monde civilisé d’aujourd’hui et ils ont des conséquences sérieuses. De tels délits sont des actes par lesquels une personne ou un groupe est attaqué verbalement ou physiquement en raison de son identité ou de son appartenance à un groupe et ils ont des conséquences différentes d’autres catégories de crimes. La différence est que lorsqu’une personne est insultée en raison de son appartenance sociale ou de son identité, la victimisation n’est pas limitée à la personne ciblée. « L'effet multiplicateur » produit pas l’élément « haine du raciale » du délit fait que toute personne appartenant au groupe se sent attaquée. Par exemple, quand un député insulte le PKK en traitant ses membres d’ « enfants d’apostats arméniens », tout Arménien vivant en Turquie se sent insulté. Quand le fait que la professeure Ersanli a eu un mari juif est cité comme une raison de son arrestation, alors tout juif vivant dans ce pays est rabaissé. Ces exemples, que nous rencontrons fréquemment, offrent un tableau très pessimiste de la distance qu’il nous reste à parcourir dans le combat contre les délits racistes en Turquie. Si une loi sur l’incitation à la haine raciale avait été adoptée en Turquie, alors les auteurs des exemples cités ci-dessus auraient probablement subi de graves conséquences. Si aucune loi ne se profile, il serait au moins approprié que le parti dirigeant fasse un geste pour rassurer les citoyens arméniens vivant dans ce pays, et indique qu’il n’accepte pas les mots de son député d’Erzurum, particulièrement directement après la Fête de Ramadan au cours duquel nous soulignons souvent la valeur de la fraternité. *Sedat Ergin est journaliste pour le journal Hürriyet, dans lequel cet article a été publié le 24 août. Il a été traduit en anglais par l’équipe du Daily News. 25 août 2012 ©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 03 septembre – 07:00 - www.collectifvan.org http://www.hurriyetdailynews.com/is-it-a-crime-to-be-an-armenian.aspx?pageID=238&nID=28557&NewsCatID=428 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66738 Lire le texte original dans la rubrique en anglais « Le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de la Licra. A l’occasion de la célébration des 40 ans de la loi du 1er juillet 1972, dite « Loi Pleven », à l’origine du régime juridique contre le racisme, la Licra articulera ses Universités d’été autour du thème « Le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! ». Avec pour objectif affiché de faire de cet évènement plus qu’un anniversaire, la Licra proposera, pendant trois jours et dans un cadre festif et convivial, des conférences publiques et des ateliers professionnels. Ces rencontres nous donneront l’opportunité de revenir sur l’adoption de ce texte fondateur dans la lutte contre le racisme, mais aussi de dresser un constat exhaustif de son application au cours des 40 dernières années. Nos débats, en présence des Gardes des Sceaux ayant exercés depuis 1972, viseront également à élaborer de nouvelles perspectives en matière de lutte contre les propos haineux dans les discours publics. L’ensemble des travaux des Universités d’été se dérouleront au Pasino du Havre : Place Jules Ferry – Tel : 02.35.26.00.00 Le programme Vendredi 7 septembre 2012 18h30-19h : Accueil des participants 19h-19h15 : Ouverture des Universités d’été 19h15-20h45 : Conférence-débat : Pourquoi le racisme n’est pas une opinion mais un délit Présentation du sondage réalisé sur ce thème par Opinion Way pour la Licra INTERVENANTS - Emmanuel Debono, professeur d’histoire, auteur d’une thèse sur l’histoire de la Licra. - Me Henri Hajdenberg, avocat, contributeur actif à la rédaction de la loi Pleven de 1972 qui a représenté la Licra, aux côtés de Me Robert Badinter, dans le premier procès intenté sur le fondement de cette loi. - Bruno Jeanbart, directeur des études politiques de l’institut de sondage Opinion Way - Me Alain Terrenoire, plus jeune député de l’Assemblée Nationale à l’âge de 25 ans, avocat et Président de l’Union Pan-européenne Internationale. Membre de la Commission des Lois puis des Affaires étrangères, il a été l’auteur et le rapporteur de la proposition de Loi sur le racisme et l’antisémitisme, dites « Loi Pleven », adoptée à l’unanimité par les députés en 1972. 20h30 : Cocktail dînatoire Samedi 8 septembre 2012 9h-9h30 : Accueil des participants 9h30-12h30 : Les apports de la loi de 1972 en matière de droit de la presse Actualisation et droit comparé Atelier gratuit réservé aux professionnels du droit, validant au titre de la formation continue des avocats et des magistrats, et animé par Me Mario Pierre Stasi, Président de la Commission juridique de la Licra. INTERVENANTS - Me Basile Ader, avocat spécialisé en droit de la presse, membre du Conseil de l’Ordre et directeur de la rédaction de Legipresse, - Nicolas Bonnal, Premier Vice-président du TGI de Bobigny et ancien Président de la 17ème chambre du TGI de Paris, - Me Christian Charrière-Bournazel, avocat, Président du Conseil National des Barreaux et ancien Bâtonnier du Barreau de Paris, - Me Marc Leyenberger, avocat, membre de la CNCDH et président de sa souscommission « Racisme-Xénophobie », membre de la Commission Européenne contre le Racisme et l’Intolérance du Conseil de l’Europe (ECRI), - Jean-Yves Monfort, Conseiller à la Cour de cassation, membre de la CNCDH et de la Commission de protection des droits, et ancien Président de la 17ème chambre du TGI de Paris. 9h30-12h30 : Sensibilisation juridique à l’accueil des victimes - Formation réservée aux militants Licra 10h-12h : Visite du Havre - Ouvert à l’ensemble des inscrits aux Universités d’été Trois parcours de visite, au départ de la Maison du Patrimoine : La ville d’Auguste Perret : Le centre reconstruit du Havre est inscrit depuis 2005 sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO pour son caractère représentatif de la Reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Partez ici à la rencontre des édifices majeurs de la ville monumentale construite sous l’égide d’Auguste Perret. Eglise St Joseph : Dans les réussites architecturales du Havre, l’église Saint Joseph figure en bonne place du fait de la qualité et de l’originalité de sa construction. Auguste Perret a signé là, avec l’active complicité du Maitre-verrier Marguerite Huré, un chef d’œuvre d’audacieuse simplicité au service de la spiritualité. La tour-clocher de 107 mètres domine la ville et sert de point de repère aux navigateurs en approche du port. L’appartement témoin Perret : Après une rapide présentation extérieure des logements reconstruits, visitez un appartement réalisé suivant les doctrines de l’Atelier Perret. Situé dans les Immeubles Sans Affectation Individuelle (ISAI), place de l’Hôtel-de-Ville, vous y trouverez des meubles de René Gabriel et de Marcel Gascoin, et milles autres détails de la vie quotidienne des années 1950. 12h30-14h30 : Cocktail déjeunatoire 14h30-16h30 : La Liberté d’expression à l’épreuve de la loi de 1972 Conférence publique INTERVENANTS : - Sophia Aram, humoriste et chroniqueuse, - Fabrice Arfi, journaliste d’investigation au service Enquêtes de Mediapart, - Charb, directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, - Thierry Guerrier, Rédacteur en chef et éditorialiste politique à Europe 1 - Jean-Yves Monfort, Conseiller à la Cour de cassation, membre de la CNCDH et de la Commission de protection des droits, et ancien Président de la 17ème chambre du TGI de Paris. 18h30 : Cocktail dînatoire à la Mairie 20h30 : Anne – le Musical Anne Franck, Hier et Aujourd’hui. Une adaptation originale et musicale du journal d’Anne Franck Dimanche 9 septembre 2012 10h-10h30 : Accueil des participants 10h30-12h15 : Quelles perspectives pour la loi de 1972 ? Invités : Gardes des Sceaux ayant exercé depuis 1972, en présence notamment de : - Michel Vauzelle Garde des Sceaux du 2 avril 1992 au 29 mars 1993. Président socialiste du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 1998 et président de l’Eurorégion Alpes-Méditerranée. Député de la 16ème circonscription des Bouches-du-Rhône. - Jacques Toubon Garde des Sceaux du 18 mai 1995 au 4 juin 1997. Président du conseil d’orientation de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, membre de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (HADOPI). - Élisabeth Guigou Garde des Sceaux du 4 juin 1997 au 18 octobre 2000. Députée de la 6ème circonscription de la Seine-Saint-Denis. - Dominique Perben Garde des Sceaux du 7 mai 2002 au 2 juin 2005. Député de la 4ème circonscription du Rhône jusque juin 2012. - Pascal Clément Garde des Sceaux du 2 juin 2005 au 18 mai 2007. Député de la 6ème circonscription de la Loire jusque juin 2012. - Michèle Alliot-Marie Garde des Sceaux du 23 juin 2009 au 14 novembre 2010 Vice-présidente du Conseil national de l’UMP - Michel Mercier Garde des Sceaux du 14 novembre 2010 au 10 mai 2012. Président du conseil général du Rhône. Prendront également part au débat Dominique Baudis, Défenseur des Droits, et Régis Guyot, Délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. 12h15-12h45 : Clôture des Universités d’été 12h45-14h : Rafraichissements TÉLÉCHARGER : Le Programme http://www.collectifvan.org/pdf/02-44-06-3-09-12.pdf http://www.licra.org/fr/d%C3%A9couvrir-toutes-infos http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66779 Affaire Safarov: manifestation devant l’ambassade de Hongrie à Paris Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site du CCAF (Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France) le 2 septembre 2012. CCAF Manifestation jeudi 6 septembre à 18h30 devant l’ambassade de Hongrie à Paris Le transfèrement en Azerbaïdjan et la libération immédiate du monstre Ramil Safarov, condamné en 2006 à la perpétuité avec une peine incompressible de 30 ans par la justice hongroise, constituent non seulement un encouragement à la barbarie, mais aussi une violation de toutes les règles du droit international en la matière, en particulier la convention de Strasbourg. Le CCAF qui a déjà exprimé sa consternation quant à tournure scandaleuse prise par cette affaire, ne saurait la considérer comme sa conclusion définitive. Il appelle en particulier les autorités hongroises, qui ont dans le meilleur des cas agi avec une extrême légèreté dans ce dossier, à faire respecter leur propre décision de justice. Il leur appartient en particulier d’exiger de l’Azerbaïdjan, pour le moins, la mise sous les verrous de ce monstre qui s’était rendu coupable de l’assassinat à coups de hache, durant son sommeil, de l’officier Kourken Markarian, dans un stage de l’OTAN à Budapest. La communauté arménienne de France, comme l’ensemble de la nation, qu’elle soit sur le sol national ou en diaspora, ne peut tolérer qu’à l’approche du centième anniversaire du génocide de 1915, le panturquisme continue à promouvoir aussi ouvertement l’entreprise d’extermination en oeuvrant pour l’impunité des crimes racistes commis contre les Arméniens. La libération de Ramil Samirof est un déni de justice envers le lieutenant Kourken Markarian. Elle est une violation du droit international. Elle est un défi au droit à l’existence et à la liberté du peuple arménien. Elle est une provocation à la récidive. Il faut dénoncer cette situation honteuse et contraire à toutes les valeurs du Conseil de l’Europe, auquel appartiennent la Hongrie comme l’Azerbaïdjan. Il faut exiger la réincarcération de Ramil Samirof et la poursuite de sa peine sous contrôle international. Manifestation devant l’ambassade de Hongrie, 78 avenue Foch jeudi 6 septembre à 18h30 Métro Porte Dauphine CCAF Paris le 2 Septembre 2012 http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=567 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66759 Azerbaïdjan : des journalistes en danger dans les prisons Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 31 août 2012. Reporters Sans Frontières Azerbaïdjan Publié le vendredi 31 août 2012. Reporters sans frontières fait part de sa profonde inquiétude pour deux journalistes arbitrairement emprisonnés depuis plusieurs mois, Avaz Zeynalli et Hilal Mammedov. « Les journalistes incarcérés en Azerbaïdjan sont soumis à une double peine : à la privation de liberté viennent s’ajouter des mauvais traitements, des mesures vexatoires et des privations de toutes sortes. Ce faisant, Bakou bafoue le droit azerbaïdjanais et ses obligations internationales. Nous demandons à l’administration pénitentiaire de garantir immédiatement la jouissance de leurs droits les plus élémentaires à Hilal Mammedov et Avaz Zeynalli, ainsi qu’à tous les autres journalistes actuellement détenus. Avaz Zeynalli doit pouvoir bénéficier de tous les soins dont il a besoin, hors de l’enceinte de la prison si nécessaire. Toute autre démarche serait criminelle. Nous tenons les autorités pour responsables du sort des détenus », a déclaré l’organisation. « Nous réitérons notre appel à la libération inconditionnelle de ces deux journalistes, qui n’auraient jamais dû se retrouver derrière les barreaux », a-telle conclu. Bien qu’il soit traité à l’hôpital du centre de détention préventive de Bakou, l’état de santé d’Avaz Zeynalli reste très préoccupant. Le département sanitaire de l’administration pénitentiaire a informé sa famille que le journaliste souffrait de calculs rénaux, de radiculite névralgique, de rhinite chronique et de trois autres affections sérieuses. En outre, selon le rédacteur en chef de Khural, Nizami Hasanov, son collègue souffre d’un grain de beauté au dos, qui a enflé et s’est infecté. Dans une lettre adressée au médiateur pour les droits de l’homme (ombudswoman), Elmira Suleymanova, Avaz Zeynalli s’est plaint de ne pouvoir recevoir de visites de sa famille qu’en échange de pots de vin de 50 à 100 manats (équivalent à environ autant en euros). L’administration pénitentiaire décline également les demandes de visites déposées par des représentants d’organisations internationales, dont l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Elle empêche régulièrement le journaliste de parler avec son avocat seul à seul. Avaz Zeynalli ne peut recevoir de journaux, et les employés de la prison lisent systématiquement son courrier. Reporters sans frontières se joint à la demande du journaliste, qui prie l’ombudswoman d’effectuer une visite inopinée à la prison. L’organisation rappelle qu’Avaz Zeynalli, arrêté le 28 octobre 2011, est maintenu en détention provisoire en attente de son jugement, dans une affaire montée de toutes pièces contre lui. Hilal Mammedov, arrêté le 21 juin 2012 pour « possession de drogues » puis inculpé pour « haute trahison » et « incitation à la haine et à la discrimination ethnique », se trouve lui aussi dans des conditions de détention déplorables. Le procès intenté par le journaliste à l’administration pénitentiaire pour « traitement inhumain » s’est tenu à huis clos, le 29 août 2012, au sous-sol du tribunal du district de Nasimi à Bakou. Les débats n’ont duré qu’une demiheure, mais le verdict s’est fait attendre durant trois heures. Sans surprise, les juges ont finalement rejeté la plainte de Hilal Mammedov, qui affirmait notamment qu’il avait été privé de nourriture et d’eau durant ses deux premiers jours de détention. Son prédécesseur à la tête du journal Tolishi Sado, Novruzali Mamedov, était mort en détention, en 2009, sans avoir pu bénéficier de soins adéquats. D’après les informations recueillies par Reporters sans frontières, aucune évolution n’est intervenue dans les conditions de détention de Zaur Guliyev, incarcéré arbitrairement depuis le 13 mars 2012. En avril dernier, l’organisation avait appris que le rédacteur en chef de Khayal TV était victime de mauvais traitements et d’humiliations de la part de ses geôliers, et faisait l’objet de fortes pressions psychologiques s’apparentant à de la torture. http://fr.rsf.org/azerbaidjan-des-journalistes-en-danger-dans-31-082012,43309.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66740 Collectif VAN : l'éphéméride du 3 septembre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 3 septembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 3 septembre 1189 -- Lors du couronnement du roi Richard Ier Cœur de Lion d'Angleterre, qui a lieu à Londres, les notables juifs venus offrir leurs vœux et faire acte d'allégeance sont maltraités et empêchés d'entrer dans le palais. La foule excitée attaque le quartier juif, en incendie les maisons et massacre une trentaine de ses habitants. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#03 3 septembre 1914 -- Empire ottoman : lorsque, par un malheureux contretemps, le parti Dachnaksoutioun tint, en juillet 1914, son huitième congrès à Erzeroum, les délégués, apprenant le déclenchement de la guerre en Europe, interrompirent l'ordre du jour et examinèrent l'attitude que devait adopter leur parti si la Turquie entrait Abdul en guerre. Les dirigeants dachnak recommandèrent à tous les membres et organismes du parti de rester des sujets loyaux de leurs pays respectifs et de remplir leurs devoirs civiques. Le congrès était terminé lorsqu'arrivèrent deux délégués de l'lttihad, Behaeddine Chakir et Omer Naji, accompagnés d'agents caucasiens venus d'Azerbaïdjan et de Géorgie. Ces agents avaient pour mission d'organiser la propagande antirusse au Caucase, dans le Nord iranien et dans les provinces orientales de l'Empire ottoman. Chakir et Naji venaient solliciter la collaboration du parti Dachnaktsoutioun. En échange, ils promettaient la création, de chaque côté de la frontière, d'un Etat autonome arménien. Ce projet s'inscrivait dans le vaste plan pangermaniste visant à expulser la Russie de Transcaucasie et à la ramener en deça du Caucase. Les délégués turcs furent catégoriques : les Arméniens n'avaient pas d'autre choix que de s'unir à eux. Les dirigeants dachnak exposèrent les conclusions de leur congrès. Leur refus de collaborer referma sur le peuple arménien le piège diabolique tendu par Chakir. Quelques semaines plus tard, le 3 septembre 1914, Chakir ordonne à ses hommes de tendre une embuscade aux délégués arméniens qui quittent Erzeroum. Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989 Imprescriptible : Les architectes du génocide http://www.imprescriptible.fr/ternon/3_chapitre3 3 septembre 1915 -- Empire ottoman : Les ordres de massacre de Talaat adressés à la préfecture d’Alep «Nous vous recommandons de soumettre les femmes et les enfants aux mêmes ordonnances que celles qui vous sont déjà prescrites pour la population masculine des personnes connues et de désigner des fonctionnaires dignes de foi pour ces besognes». Le Ministre de l’Intérieur Talaat Imprescriptible : Arménie 1915, témoignage d'un officier allemand http://www.imprescriptible.fr/documents/vierbucher/ordres 3 septembre 1915 -- Empire ottoman : Le chemin de fer de Bagdad. Journal d'un résident étranger de la ville de B. {Tarsus} sur une section de la ligne, édité par William Walter Rockwell Esq. Ph. D. et publié par le Comité Américain de Secours aux Arméniens et aux Syriens. (1916) La situation empire de jour en jour. Mr... est venu me voir la nuit dernière et me dit qu'il a vu un télégramme de U. Pacha disant : « Ne permettez pas aux Américains, aux Consuls d'aider les déportés ou de se montrer à leurs côtés aux stations et aux endroits publics. » Imprescriptible : Le livre bleu du gouvernement britannique concernant le traitement des Arméniens dans l'Empire ottoman http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d46.htm Mi-août au 3 septembre 1915 – Empire ottoman/Adana : 5 000 familles (20 000 âmes) sont déportées en huit convois à destination de la Syrie sous la supervision d’Ali Münîf, adjoint du ministre de l’Intérieur Talât et député d’Adana, et du directeur de la police, Adıl bey. ** (Kévorkian, 2006 :737-738). Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916) http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf 3 septembre 1916 -- Empire ottoman : une commission de cinq membres de Turcs arrive dans le district de Hauran pour convertir les déportés arméniens à l'islam. Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (July-December) http://www.armenian-genocide.org/1916-2.html 3 septembre 1919 -- 4 juifs sont massacrés et de nombreux autres blessés lors d'un pogrome déclenché à Tzibulev, près de Kiev, par des unités commandées par l'ataman Sokolov, allié de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#03 3 septembre 1939 -- 3 juifs sont assassinés par les nazis à Rekszowice (district de Czestochowa, Pologne). 80 juifs sont fusillés par la Wehrmacht (l'armée régulière allemande) au cours d'une Aktion de deux jours à Zloczev (district de Sieradz, Pologne). Les nazis assassinent 4 juifs à Lelow (district de Wloszczowa, Pologne). 150 juifs sont assassinés par la Wehrmacht à Czestochowa, près de Varsovie. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#03 3 septembre 1939 -- L'armée allemande entre dans la ville de Biala le 3 septembre 1939 et c’est immédiatement la terreur: Le 13 septembre 1939, le jour de Rosh Hashanah, des deux synagogues de Bielsko sont incendiées, et Les deux de Biala le sont quelques jours plus tard ; ses Juifs orthodoxes sont forcés de jeter les livres saints dans le feu. BS Encyclopédie : Les petits ghettos polonais http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=64&articl eLib=Les+petits+ghettos+polonais+%28Nazisme++2i%E8me+guerre+mondiale%29 3 septembre 1941 -- un document fait état des instructions données à la Police de Sécurité en Lituanie : « Liquider tous les Juifs ». PHDN : L’extermination au jour le jour dans les documents contemporains http://www.phdn.org/negation/documents/nazisdoc.html 3 septembre 1941 -- Début de l'internement des juifs de Sarajevo (BosnieHerzégovine, Yougoslavie centrale). 3 000 juifs environ sont conduits aux camps de Jasenovac, Loborgrad et Djakovo, où ils sont assassinés en même temps que les juifs des villages voisins. Premier gazage exécuté au camp d'extermination d'Auschwitz. Première Aktion sur une grande échelle contre les juifs de Dzialoszyce (province de Cracovie) : 1 000 juifs sont tués sur place. 2 convois avec 8 000 déportés partent pour le camp d'extermination de Belzec. 1 000 autres juifs sont envoyés au camp de concentration de Plaszow, près de Cracovie. La résistance juive commence à s'organiser à Dzialoszyce. Des juifs y vivent depuis le XVIIIe siècle. Au moment de l'invasion allemande, la communauté compte 7 000 membres, soit 80 % de la population de la ville. 500 juifs de Brzozdovce (R.S.S. d'Ukraine), 4 000 juifs de Dzialoszyn (district de Kielce, Pologne) et 2 000 juifs de Bolechov (R.S.S. d'Ukraine) sont déportés par les SS et les policiers ukrainiens au camp d'extermination de Belzec (Pologne). Les SS assassinent 1 400 juifs à Lachva (Polésie, R.S.S. de Biélorussie). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#03 3 septembre 1943 -- Un convoi de 3 000 juifs quitte le ghetto de Bochnia (Pologne) pour le camp d'extermination d'Auschwitz, où les déportés sont tués dès leur arrivée. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#03 3 septembre 1944 -- 1 019 internés juifs du camp de regroupement de Westerbork sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#03 Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org Presse arménienne : Revue du 31 août 2012 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 31 août 2012. Ambassade de France en Arménie Revue de la presse arménienne du 31 août 2012 I. Politique intérieure 1. Manoeuvres militaires « sans précédent » en octobre en Arménie/ Les quotidiens relèvent, citant le Ministère de la Défense, qu’en octobre des exercices militaires impliquant des milliers de soldats et des réservistes auront lieu en Arménie. Ces exercices feront suite aux manoeuvres militaires des forces de réaction rapide de l’OTSC du 15 au 19 septembre. D’après le porte-parole du Ministère, ces exercices seront sans précédent compte tenu de la participation des réservistes de moins de 58 ans. « Nous sommes dans une situation où nos réserves doivent toujours être prêtes à soutenir nos forces militaires. Leur potentiel doit être régulièrement testé », a-t-il déclaré, invitant à ne pas se livrer à des spéculations déplacées sur les motifs de ces exercices planifiés. Les quotidiens relèvent par ailleurs que les 28 et 29 août, le Ministre de la Défense a visité les positions au sud-ouest du pays (limitrophes du Nakhitchevan) où il a inspecté les travaux de fortifications. / Hayastani Hanrapetoutioun 2. Scénario de film d’action/ C’est ainsi que Haykakan Jamanak qualifie les incidents qui se sont produits dans une ville de la région de Lori, Akhtala, dont les habitants doivent élire un nouveau maire le 9 septembre. La maison du maire sortant, Haykaz Khatchikian, également candidat à ce scrutin, a été attaquée par un groupe, qui a renversé et détruit son mobilier. Les proches du maire sortant ont ensuite fait irruption chez le malfaiteur présumé et agressé les membres de sa famille. Ceux-ci auraient été hospitalisés avec différentes blessures. Une enquête est en cours. Il s’agirait d’escarmouches en vue des élections locales. Sur cette campagne électorale Haykakan Jamanak, Aravot, Hraparak et Joxovurd rapportent que le fils du maire de Gumri, recherché par la police pour avoir provoqué une rixe en vue des élections locales, aurait fui le pays. Haykakan Jamanak s’étonne de l’inaction des organes judiciaires qui laissent une personne recherchée franchir la frontière du pays. II. Questions régionales 1. La famille syrienne bloquée à l’aéroport de Zvartnots pendant trois jours a été refoulée en Turquie/ La famille syrienne de 9 personnes (4 femmes et 5 enfants), restée bloquée dans la zone neutre de l’aéroport Zvartnots du fait de l’absence de documents certifiant leur origine, a été renvoyée à Istanbul (cf. la revue du 30.08). Le porte-parole du Service de sécurité nationale (SSN) a indiqué aux médias que les membres de cette famille, d’origine assyrienne, ont tenté de franchir la frontière arménienne sans avoir les documents requis ni les autorisations nécessaires. Ils auraient eu comme objectif, selon le porte-parole, de partir in fine dans un pays tiers, avec le concours d’un passeur des migrants illégaux, en utilisant le territoire arménien comme une zone de transit. Leurs tentatives de partir en Europe depuis Istanbul, avant de se rendre en Arménie, avaient précédemment échoué. Les parents de la famille habitant Erevan ont récusé ces explications du SSN, affirmant que la famille a bien une origine arménienne et qu’elle a quitté la Syrie en hâte sans document d’identité. Selon Haykakan Jamanak les femmes et les enfants ont été accueillis à Istanbul par un groupe de journalistes qui ont souligné dans leurs reportages que « l’Arménie expulse les Arméniens, tandis que la Turquie les abrite ». Par ailleurs, le porte-parole du MAE, Tigran Balayan, a indiqué que l’information sur l’assassinat d’une famille arménienne de six personnes à Damas n’est pas confirmée à cette heure (cf. la revue du 30.08). 2. Le Ministère arménien de la Défense dément avoir eu des pertes humaines/ Le Ministère arménien de la Défense a démenti les informations publiées dans les médias azerbaïdjanais le 30 août, faisant état d’une attaque des forces arméniennes près de la région de Fizouli qui aurait fait deux morts et quelques blessés arméniens. Selon le Ministère arménien, il ne s’agit que d’une manipulation azerbaïdjanaise. / Hayots Achkhar III. Relations extérieures 1. Le Secrétaire général de l’OTAN à Erevan les 5 et 6 septembre dans le cadre d’une visite régionale/ Anders Fogh Rasmussen aura des entretiens avec le Chef de l’Etat arménien, les Ministres des AE et de la Défense./ Rapporté par l’ensemble de la presse Rédaction : Merie Hakobian http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20120831.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66739 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée. GENOCIDE ARMENIEN Arménie Erevan va accueillir un forum consacré au 100ème anniversaire du génocide arménien NAM Du 4 au 6 septembre, le Ministère arménien de Diaspora tiendra le 6ème Forum Pan-arménien des Journalistes consacré au 100ème anniversaire du génocide arménien. L’événement est ouvert aux responsables des agences de presse et des journaux d’Arménie et de la diaspora. Le forum sera une réunion entre les participants et des fonctionnaires du gouvernement arménien, des figures publiques et des visites dans les sites historiques et culturels du pays seront organisées. Une réunion sera consacrée à « la contribution à la maintenance de l’identité arménienne ». lundi 3 septembre 2012, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82151 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66757 Arménie 1915: un génocide exemplaire blogapares.com 26 août 2012 C’est un livre difficile, paru en sa première édition en 1975, que nous recommandons aujourd’hui puisqu’il traite du génocide arménien, perpétré de 1915à 1917 par ce qui était alors l’empire ottoman. Dans ce livre, le journaliste Jean-Marie Carzou, après un bref historique du peuple arménien, nous raconte le déroulement de cette extermination abominable qui a coûté la vie à un million et demi d’hommes, femmes, vieillards et enfants. Il nous montre en quoi ce génocide est exemplaire parce qu’il a réussi à être inexistant. Hitler s’y référera d’ailleurs en 1939 quand il ordonnera d’envahir la Pologne: « Notre force doit résider dans notre rapidité et notre brutalité. Jai donné l’ordre à des unités spéciales des SS de s rendre sur le front polonais et de tuer sans pitié hommes, femmes et enfants. Qui parle donc aujourd’hui de l’extermination des Arméniens? » Talaat Pacha, ministre de l’intérieur de l’époque signa le 9 septembre 1915 un décret qui débute ainsi: « Le droit des Arméniens de vivre et de travailler sur le territoire de la Turquie est totalement aboli; le gouvernement, assurant toutes les responsabilités à ce sujet, a ordonné de n’en même pas laisser les enfants au berceau. » Aujourd’hui encore, un mausolée lui est dédié à Istanbul ainsi qu’un important quartier. De même, un des principaux boulevards d’Ankara et une avenue à Erdine ,portent son nom. C´est par cette avenue qu´on entre en Turquie, en provenance de Bulgarie. Il va sans dire que pour nous, l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne ne se pose même pas tant qu’elle ne reconnaîtra pas ce génocide. L’Histoire ne doit pas perdre sa mémoire. http://www.blogapares.com/tag/genocide-armenien/#.UERV0paPHZ5 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66753 France France : Les manuels scolaires et la question du génocide arménien ActuaLitté Attention... touchy ! Par Ania Vercasson, le vendredi 31 août 2012 à 16:22:16 L'annonce du nouveau programme des 3e en France a enclenché une levée de barricades des officiels Turcs, contre l'enseignement du génocide arménien (1915) à l'école. Un geste de l'ancien gouvernement qui pourrait une nouvelle fois bouleverser les relations avec la Turquie, qui avait bon espoir de reconstruire des relations alors tendues avec Paris après l'élection du nouveau président. À trois ans du centenaire, voilà une question qui porte sur les arrières grandsparents des actuels enfants scolarisés. Pourtant, elle ne cesse d'attiser les foudres du parlement turc. François Hollande a dû s'expliquer, arguant que les programmes scolaires sont décidés par une commission, ayant été réunie bien avant l'élection du nouveau président. Les nouveaux programmes d'histoire sont donc le fruit de la réforme lancée par Xavier Darcos et Luc Chatel. Cependant, comme à l'habitude la nouvelle a irrité l'ambassadeur turc, Tahsin Burcuoğlu, mais aussi Egemen Bağış qui a profondément critiqué la démarche, invitant étrangement les Français à réexaminer leur conception en s'inspirant un peu plus de leur devise « Égalité, Liberté, Fraternité ». « J'espère qu'ils réaliseront rapidement leur erreur et qu'ils la corrigeront », déclare Egemen Bağış lors d'un discours organisé par la TIKA. Et d'ajouter : « La Turquie n'a jamais connu de génocide ». Mais la rentrée scolaire ne fait que soulever une énième polémique entre la Turquie et l'Arménie. D'autant plus que le génocide de 1915, décidé par l'Empire ottoman, était déjà enseigné en 3e et en terminale depuis quelques années, mais de façon plus succincte. Car aujourd'hui, ce sont deux pages complètes d'explications et de photos qui viennent appuyer l'événement. L'an dernier déjà, une polémique avait encore secoué les relations France / Turquie après que le Parlement français a voté en faveur du projet de loi censurant le négationnisme du génocide arménien. La Turquie avait annulé toutes les réunions économiques, politiques et militaires avec la France en décembre. Rapidement, le Conseil constitutionnel avait censuré, l'hiver dernier, cette même loi. Actuellement, François Hollande voudrait qu'un nouveau texte sur la pénalisation du négationnisme soit proposé à l'automne. Sources : Hurriyet Daily News History of Truth Le Monde Par Ania Vercasson, le vendredi 31 août 2012 à 16:22:1 http://www.actualitte.com/scolarite/france-les-manuels-scolaires-et-la- question-du-genocide-armenien-36403.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66747 Dépêche de l'APA [ 30 août 2012 13:15 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 30 août 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. APA La loi pénalisant la négation du soi-disant « génocide arménien » à l’ordre du jour de France [ 30 août 2012 13:15 ] Bakou. Anakhanim Hidoyatova – APA. La loi pénalisant la négation du soi-disant génocide arménien sera lancée en automne au parlement français, a indiqué le chef du Bureau de parti Dashnaktsutyun en France, Gracia Varjapetyan, selon les médiaux arméniens. Soulignant que le président français François Hollande soutient cette initiative, G. Varjapetyan a ajouté que les représentants de la Communauté arménienne travaillent avec l’administration de président français sur la loi et les déficiences de la raison de son enlèvement par le Conseil constitutionnel seront annulées. Rappelons que cette loi a été adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat. Mais elle a été considérée comme contraire à la Constitution française à la suite de l’appel d’un groupe de sénateurs et parlementaires au Conseil constitutionnel. http://fr.apa.az/news.php?id=17563 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66749 Ganira Pashayeva : les pays turcophones doivent résister à la campagne française sur le génocide arménien NAM La députée azérie Ganira Pashayeva a recommandé vivement aux journalistes des pays turcophones d’entrer en contact avec leurs collègues français et européens pour arrêter la campagne des médias française de promouvoir le « prétendu génocide arménien ». Selon elle, ce qui arrive en France n’est pas une manifestation de la liberté d’expression et de la tolérance. « Les écoles en France essayent d’induire en erreur les étudiants dont des leçons sur le prétendu génocide arménien dans les programmes d’études. C’est tout le contraire des slogans français sur la démocratie et des droits de l’homme. Donc, non seulement l’Azerbaïdjan, mais aussi tous les pays turcophones doivent résister à ces manifestations » a dit Ganira Pashayeva. lundi 3 septembre 2012, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82149 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66754 ARMENIE/AZERBAIDJAN/HONGRIE Serge Sarkissian devant les ambassadeurs : « l’Arménie ne le pardonnera jamais. » NAM Intervention du Président de la République d’Arménie, M. Serge Sarkissian, devant les Ambassadeurs accrédités en Arménie : Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs : Il s’agit malheureusement d’une occasion hors normes que celle qui nous a nous a amenée aujourd’hui à vous inviter à la Présidence. Comme vous devez le savoir, un officier de l’armée azérie qui avait assassiné l’officier arménien Gurgen Margaryan, a été extradé par la Hongrie vers l’Azerbaïdjan. Le Président de l’Azerbaïdjan - et nous l’avions mis en garde à ce sujet à plusieurs reprises - l’a immédiatement gracié. Cela s’est produit parce que le gouvernement de la Hongrie, un État membre de l’Union européenne et de l’OTAN, a conclu un marché avec les autorités de l’Azerbaïdjan. Je ne veux pas revenir sur les circonstances de l’assassinat de Gurgen Margaryan, vous en êtes très bien informé. Comme le procès l’avait démontré, cet homicide horrible a eu lieu seulement parce que Gurgen Margaryan était Arménien. Immédiatement après ce crime, les autorités hongroises ainsi que nos partenaires - les États membres de l’UE et de l’OTAN, nous ont sans cesse invités à nous abstenir de politiser cet événement. Nous avons été constamment invités à faire confiance à la justice de la Hongrie, un État membre de ces structures importantes. Nous avons suivi de près tous les développements de l’affaire relative à ce criminel. Il en a été discuté lors de chaque rencontre avec le Président, le Président du Parlement, le Ministre des Affaires étrangères et l’Ambassadeur de la Hongrie, et on nous a assuré à plusieurs reprises qu’une extradition ou un retour du criminel en Azerbaïdjan était exclu. Nous avons reçu cette même réponse à nos demandes lors de nos contacts il y a encore quelques jours avec les représentants du ministère hongrois des Affaires étrangères et du Parlement. Mais en raison d’évolutions des plus perfides, le meurtrier a été extradé à Bakou et a retrouvé la liberté. Je n’ai rien à dire au sujet de l’Azerbaïdjan - tout simplement rien. Ce pays témoigne ce qu’il est par ces démarches, et ce n’est pas à moi de les expliquer. Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs : Avec leurs actions conjointes, les autorités de la Hongrie et l’Azerbaïdjan ont ouvert la porte à la répétition de tels crimes. Avec cette décision, ils véhiculent un message clair aux assassins ; ils savent désormais qu’un assassinat pour des motifs ethniques ou religieux peut rester impuni. Je ne peux le tolérer. LA RÉPUBLIQUE D’ARMÉNIE ne peut le tolérer. La nation arménienne ne le pardonnera jamais. J’annonce officiellement qu’à partir d’aujourd’hui, nous suspendons nos relations diplomatiques et tous les contacts officiels avec la Hongrie. Nous attendons une réaction précise et sans équivoque de tous nos partenaires en ce qui concerne cet incident. Ceux qui le tolèrent en seront responsables demain devant l’histoire. Les demi-mesures et des circonlocutions ne sont pas acceptables. Nous allons juger l’attitude de nos partenaires envers la sécurité de la nation arménienne par leur réaction à cet incident. Je vous demande instamment de transmettre mon message personnel à vos chefs d’États et de gouvernements. C’est tout ce que je voulais dire. Je ne sais pas si cela aurait un sens d’entamer une séquence de question-réponse ou pas ? Je pense que non, car ce qui s’est passé peut difficilement être accepté par un esprit raisonnable. Un pays qui se considère comme développé et civilisé n’a pas le droit de se comporter de cette façon, et il mérite bien une évaluation en conséquence de ses partenaires. samedi 1er septembre 2012, Ara ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82234 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66744 L'Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la Hongrie RIA Novosti 21:04 31/08/2012 EREVAN, 31 août - RIA Novosti L'Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la Hongrie, a annoncé vendredi le président arménien Serge Sargsian lors d'une rencontre convoquée d'urgence avec les diplomates étrangers en poste à Erevan. "Je déclare officiellement que nous suspendons aujourd'hui nos relations diplomatiques et tous nos liens officiels avec la Hongrie", a déclaré le chef de l'Etat arménien cité par l'agence News-Armenia. Les relations entre les deux pays se sont aggravées suite à la décision de Budapest de rapatrier vers Bakou un officier azerbaïdjanais condamné à perpétuité par la justice hongroise pour avoir tué un ressortissant arménien. Le 20 février 2004, le lieutenant de l'armée arménienne Gurguen Margarian, envoyé à Budapest suivre des cours d'anglais dans la cadre du programme l'OTAN "Partenariat au nom de la paix", a été tué à coups de hache par l'officier azerbaïdjanais Ramil Safarov, élève des mêmes cours. Le 13 avril 2006, un tribunal de Budapest a condamné ce dernier à perpétuité. Or vendredi, l'intéressé a regagné l'Azerbaïdjan où il a été immédiatement gracié par le président Ilham Aliev. Les médias arméniens ont annoncé jeudi, citant la presse hongroise, que l'Azerbaïdjan envisageait d'acquérir des obligations gouvernementales hongroises pour un montant de deux à trois milliards d'euros. Selon les experts arméniens, Bakou a utilisé cette transaction pour réclamer le rapatriement de Safarov, indique News-Armenia. "Nous devons nécessairement réagir à cette démarche, car il s'agit d'un meurtre ethnique dont l'auteur a été disculpé par un pays membre de l'Union européenne. C'est un très mauvais signe", a conclu le président arménien. http://fr.rian.ru/world/20120831/195843233.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66748 L'Arménie n'a pas peur de la guerre avec l'Azerbaïdjan Voix de la Russie 2.09.2012, 14:43 Photo: RIA Novosti Le président arménien Serge Sargsian a fait une déclaration dans le cadre de la libération en Azerbaïdjan du soldat reconnu coupable d'assassiner de l'officier arménien. « Nous ne voulons pas la guerre, mais si elle nous serait imposée, nous allons nous battre et vaincrons » a déclaré Sargsian. Le 31 août, les autorités hongroises ont extradé vers l'Azerbaïdjan le tueur de l'officier arménien Margaryan Gurgen – le militaire de l'armée azerbaïdjanaise Ramil Safarov, qui a été condamné à la prison à vie sans possibilité de grâce pendant 30 ans à Budapest. Le même jour, Safarov a été gracié par le président de l'Azerbaïdjan Ilham Aliyev, qui lui a conféré le grade de major et remis de nombreux récompenses. http://french.ruvr.ru/2012_09_02/serge-sargsian-armenie-azerbaidjan/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66750 Affaire Safarov: Washington demande à Budapest de s'expliquer RIA Novosti 13:12 02/09/2012 WASHINGTON, 2 septembre - RIA Novosti Washington a demandé à Budapest des explications suite à l'extradition vers l'Azerbaïdjan de Ramil Safarov, condamné par la justice hongroise à perpétuité pour avoir tué un officier arménien, a annoncé samedi soir le porte-parole du Conseil de la sécurité nationale des USA Tommy Vietor. "Les Etats-Unis ont demandé à la Hongrie des explications suite à sa décision de rapatrier Safarov en Azerbaïdjan. Nous sommes en train d'exprimer aux autorités azerbaïdjanaises notre préoccupation suite à leur décision de gracier Safarov. Cette démarche est en contradiction avec les efforts visant à faire baisser la tension dans la région", a indiqué le porte-parole. Les relations entre les deux pays se sont aggravées suite à la décision de Budapest de rapatrier vers Bakou un officier azerbaïdjanais condamné à perpétuité par la justice hongroise pour avoir tué un ressortissant arménien. Vendredi 31 août, l'Arménie a suspendu ses relations diplomatiques avec la Hongrie. Le 20 février 2004, le lieutenant de l'armée arménienne Gurguen Margarian, envoyé à Budapest suivre des cours d'anglais dans la cadre du programme l'OTAN "Partenariat au nom de la paix", a été tué à coups de hache par l'officier azerbaïdjanais Ramil Safarov, élève des mêmes cours. Le 13 avril 2006, un tribunal de Budapest a condamné ce dernier à perpétuité. Or vendredi 31 août, l'intéressé a regagné l'Azerbaïdjan où il a été immédiatement gracié par le président Ilham Aliev. http://fr.rian.ru/world/20120902/195910094.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66756 L’Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la Hongrie euronews 01/09 15:03 CET La Hongrie met “de l’huile sur le feu”, alors qu’il était loin d‘être éteint entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Plusieurs dizaines d’Arméniens ont protesté vendredi devant l’ambassade de Hongrie à Erevan. Ils ont jeté des tomates sur le bâtiment, et piétiné le portrait d’un soldat azerbaïdjanais, condamné en avril 2006 à Budapest pour avoir décapité un officier arménien lors d’une formation de l’OTAN. Ramil Safarov purgeait sa peine de prison à vie en Hongrie, mais vendredi il a été brusquement extradé vers son pays, l’Azerbaïdjan. Et à peine arrivé, le président azerbaïdjanais l’a gracié. De quoi rendre furieuses les autorités d’Arménie. Elles ont, sans tarder, suspendu leurs relations diplomatiques avec la Hongrie. “Par leurs actions conjointes, a déclaré le président arménien, l’Azerbaïdjan et la Hongrie ont ouvert la voie à ce que ces crimes se répètent”. Même le président des EtatsUnis se dit préoccupé. L’extradition puis la grâce du soldat azerbaïdjanais sont contraires, pour lui, “aux efforts actuels pour réduire les tensions dans cette région”. Copyright © 2012 euronews http://fr.euronews.com/2012/09/01/l-armenie-suspend-ses-relationsdiplomatiques-avec-la-hongrie/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66737 Les fans de l’équipe de football de Hongrie vont protester contre l’extradition de Ramil Safarov NAM mais ces mêmes fans demandent aux Arméniens des excuser pour avoir brûlé le drapeau hongrois à Erévan Le groupe officiel des fans de l’équipe de Hongrie de football, le Carpathian Brigade s’apprêterait à protester contre le gouvernement Hongrois pour exprimer son mécontentement de la libération de l’assassin Azéri Ramil Safarov. Le 11 septembre à l’occasion du match de football Hongrie-Pays Bas, ces fans Hongrois devaient marquer leur protestation, selon Jozef Somoki le leader du groupe des fans du Carpathian Brigade. « Nous sommes très peinés de la décision de notre gouvernement. Ce dernier nous haie car nous disons ce que notre cœur nous dicte. Cette décision d’extrader Safarov n’était pas celle du peuple hongrois. Nous lèverons nos voix lors du match du 11 septembre, mais aujourd’hui vous les Arméniens avez brûlé notre drapeau à Erévan. Comprenez que le drapeau n’appartient pas au gouvernement mais c’est le symbole d’un pays. Vous devez vous en excuser pour cet acte et nous ferons le reste auprès de notre gouvernement. Vous entendrez nos protestation le 11 septembre liée à l’extradition de Ramil Safarov » dit à nos collègues de news.am sport le leader des fans de l’équipe nationale de football de Hongrie. Krikor Amirzayan dimanche 2 septembre 2012, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82266 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66764 L’argent derrière extradition par la Hongrie d’un officier azéri emprisonné pour le meurtre sauvage d’un arménien NAM La Hongrie a extradé vers Bakou un officier de l’armée azerbaïdjanaise, qui a été condamné à la prison à vie pour le meurtre prémédité à la hache d’un lieutenant arménien alors qu’il assistait à un cours de formation de l’OTAN à Budapest en 2004. Les agences de presse ont indiqué que l’Azéri Ramil Safarov a été gracié et libéré vendredi par le président Ilham Aliyev immédiatement après avoir été extradé vers l’Azerbaïdjan. Un tribunal hongrois avait condamné Safarov, maintenant âgé de 35 ans, en 2006, pour le meurtre d’un lieutenant arménien de 26 ans, Gurgen Markarian, d’une façon « préméditée, malveillante et exceptionnellement cruelle » en le décapitant avec une hache en Février 2004, alors que la victime dormait dans un dortoir utilisé par les participants à un cours de langue de l’OTAN. Ramil Safarov a également été reconnu coupable d’avoir planifié l’assassinat d’un autre Arménien. Il était censé être admissible à une libération conditionnelle seulement dans 30 ans. « La compassion et le remords étaient totalement absents du témoignage de [Safarov] » avait indiqué le juge de l’affaire, Andras Vaskuti en annonçant le verdict qui a été confirmée par la cour d’appel de Budapest. Ramil Safarov a déclaré lors de son procès que le conflit du Nagorno-Karabakh est à l’origine de son acte. Il a également affirmé que l’officier arménien l’avait à plusieurs reprises provoqué et se moquait de lui. Ramil Safarov a remercié Aliyev pour son « acte humain » à son retour à Bakou. « C’est un triomphe de la justice » a-t-il déclaré à l’agence APA. « C’était un peu inattendu pour moi ». « Je salue tout le peuple azerbaïdjanais » a-t-il déclaré, selon l’agence de nouvelles officielles AzerTaj. « J’exprime une profonde gratitude pour l’attention et les soins envers moimême et les membres de ma famille pendant toutes ces années ». Les officiels à Bakou, quant à eux, ont félicité les autorités hongroises d’avoir libérer Ramil Safarov. « La partie azerbaïdjanaise a travaillé dans cette voie depuis un certain temps, et nous apprécions hautement la coopération du côté hongrois sur cette question » a déclaré le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Elman Abdullayev à l’agence Trend News. Comme on pouvait s’y attendre, la libération de Safavov a suscité l’indignation en Arménie, où de nombreuses personnes avaient attribué assassinat brutale de Markarian à ce qu’ils considèrent comme une hystérie anti-arménienne attisé par le gouvernement de Bakou. Eduard Sharmazanov, le porte-parole du Parti Républicain d’Arménie (HHK), a condamné cette libération en disant que la partie hongroise savait que l’assassin de Markarian se promènerait sans entraves en cas de rapatriement. Dans une déclaration écrite, Sharmazanov a également décrit que le pardon accordé par Aliev est « épouvantable ». Il a dit « qu’une fois de plus il est prouvé que la politique fasciste anti-arménienne est mis en œuvre au niveau de l’Etat en Azerbaïdjan ». Récemment le journal arménien Golos Armenii avait publié un article avec le titre suivant, « Pourquoi l’Azerbaïdjan a besoin de la dette hongroise ? » qui annonçait que l’Azerbaïdjan cherche à acheter des obligations à terme de 2 à 3 ans du gouvernement hongrois sur une échelle de 2 à 3 milliards d’euros en citant un hebdomadaire hongrois. Le journal indiquait que la Turquie pourrait également impliquée dans l’affaire, mais le plus probablement dans un rôle d’intermédiaire seulement. La question était perçue comme offrant des avantages à la fois à la Hongrie et à l’Azerbaïdjan. Peu avant la libération de Ramil Safarov le ministère hongrois de la justice a publié un communiqué indiquant “le ministère de la Justice de l’Azerbaïdjan a en outre informé le ministère de l’Administration Publique et de la Justice de la Hongrie que la sentence de Ramil Sahib Safarov ne sera pas modifié immédiatement, mais continuera à être appliquée selon le jugement hongrois“. Le ministère a indiqué qu’il a fondé sa décision sur la Convention de 1983 de Strasbourg sur le transfèrement des personnes condamnées. Le Ministère hongrois de la Justice n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires sur la libération de Safarov. samedi 1er septembre 2012, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82212 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66772 Affaire Safarov : monstruosité à tous les étages NAM EDITORIAL Rarement une affaire politicojudiciaire n’aura réuni un tel cumul d’abjections que celle liée au nom du monstre Ramil Safarov, officier de l’armée azerbaïdjanaise rendu à son pays le 31 août. Tout d’abord l’atrocité des faits dont ce monstre s’est rendu coupable : l’assassinat de sang froid, à coups de hache, durant son sommeil, du lieutenant Kourken Markarian, un conscrit arménien de 20 ans venu comme lui assisté à un stage de formation de l’OTAN à Budapest en février 2004. Ensuite le non-respect par la justice hongroise de la peine de 30 ans incompressible qu’elle avait infligé en 2006 au monstre qui aura été finalement transféré puis libéré 6 ans plus tard... Enfin la grâce présidentielle immédiatement prononcée par Ilham Aliev et l’accueil officiel que Bakou a réservé au monstre, traité comme un héros à son arrivée. Un tel étalage d’abominations donne le vertige. Où s’arrête la colère et où commence l’indignation ? Avec la sauvagerie du mode opératoire de cet assassinat hors norme ? Avec l’immoralité et la corruption des autorités hongroises, membre de l’Union européenne, qui ont choisi l’option du déshonneur et qui en se parjurant ont aussi foulé aux pieds toutes les valeurs démocratiques ? Ou avec le délire criminel de l’Azerbaïdjan qui érige une boucherie barbare en modèle de vertu nationaliste et porte au pinacle son auteur ? Malgré le passif de l’histoire, comment ne pas être à nouveau épouvanté par la signification de ce spectacle hautement symbolique des intentions turcoazerbaïdjanaise envers le dernier carré d’Arméniens encore vivant sur ses terres. Alors que l’humanité salut les premiers pas du robot curiosity sur Mars, rien n’a changé dans la marche meurtrière du panturquisme depuis le génocide de 1915. Même haine, même sadisme, même arrogance, même sentiment d’impunité. Et l’attitude de Budapest porte bien la marque du cynisme international à l’égard de ce contexte. Le président arménien Serge Sarkissian ne s’y est pas trompé. En convoquant l’ensemble des ambassadeurs présents à Erevan et en enjoignant leurs Etats à dénoncer cette situation, il met le monde civilisé en face de ses responsabilités. Le Conseil de l’Europe peut-il encore accepter en son sein un régime comme celui de Bakou qui se solidarise ouvertement avec un assassin aussi cruel que notoire ? L’OTAN qui a été le théâtre de ce crime, peut-elle se satisfaire de l’impunité de son auteur ? Ne serait-ce pas alors renier la philosophie même de l’Alliance, sans compter les garanties de sécurité qu’elle est censée offrir à ceux qu’elle invite à ses stages ? Peut-elle se permettre, sans perdre tout crédit, de jouer les Ponce Pilate dans cette affaire. Enfin, l’enchainement de ces événements, où l’horrible le dispute à l’odieux, ne devrait-il pas amener le monde à réfléchir objectivement sur la situation de la République du Haut-Karabagh, dernier rempart d’un peuple promis par ses bourreaux à connaître le destin de Kourken Markarian ? Ara Toranian samedi 1er septembre 2012, Ara ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82251 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66775 La Hongrie présente une protestation à l’Azerbaïdjan Voix de la Russie 3.09.2012, 13:16 La décision sur la rémission Ramil Safarov, condamné par la justice hongroise à perpétuité pour avoir tué un officier arménien est inacceptable, stipule le communiqué des autorités hongroises publié sur le site du ministère des Affaires étrangères. Les relations entre les deux pays se sont aggravées suite à la décision de Budapest de rapatrier vers Bakou un officier azerbaïdjanais condamné à perpétuité par la justice hongroise pour avoir tué un ressortissant arménien. Vendredi 31 août, l'Arménie a suspendu ses relations diplomatiques avec la Hongrie. Safarov a été gracié par le président Ilham Aliev. /L http://french.ruvr.ru/2012_09_03/87034179/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66776 ARMENIE L’Arménie prépare des exercices militaires sans précédent NAM L’Arménie organisera en octobre ce que son ministère de la Défense a décrit jeudi comme des exercices militaires sans précédent impliquant des milliers de soldats et des réservistes de l’armée. Le ministère a également annoncé que les fortifications militaires arméniennes situées le long de la frontière avec l’Azerbaïdjan ont été renforcées ces derniers mois. “Ce sera un grand exercice », a déclaré à RFE / RL (Azatutyun.am)le porteparole du ministère, Artsrun Hovannisian. « Ce sera sans précédent dans le sens où nous n’avons pas eu de manoeuvres à cette échelle auparavant.“ Selon lui les exercices d’une semaine seront marqués par “ une large participation“ de réservistes. Des dizaines d’entre eux, y compris les jeunes Arméniens démobilisés des forces armées et même les hommes âgés de 50 ans ou plus, seront appelés à cet effet, a-t-il dit. “Ces dernières années, la participation de réservistes n’a cessé d’augmenter », a expliqué le responsable. « Nous sommes dans une situation où nos réservistes doivent toujours être activement engagés dans la formation militaire.“ L’armée arménienne a déjà annoncé en avril 2011 que la formation de son personnel de réserve sera plus régulière et intensive à partir de maintenant. Des milliers de réservistes ont passé une semaine dans des camps militaires depuis lors. Hovannisian a souligné que les exercices à venir ont été planifiés à l’avance et ne sont pas directement liés aux tensions actuelles à la frontière de l’Arménie avec l’Azerbaïdjan et sur la “ligne de contact“ autour du Haut-Karabakh qui accentue le risque croissant d’une nouvelle guerre arméno-azerbaïdjanaise. “Il n’y a pas lieu de paniquer et de faire des spéculations inutiles“, a-t-il dit. L’armée arménienne avait fait des déclarations similaires à la fin du mois de juin alors qu’elle s’adonnait, conjointement avec d’autres corps de l’administration, à des exercices simulant l’éclatement d’une guerre à grande échelle, et nécessitant la mobilisation générale. Pendant ce temps, un soldat azerbaïdjanais a été tué mercredi et un autre blessé le lendemain, selon des sources azerbaïdjanaises, au cours des violations du cessez-le-feu qui se sont produites dans différentes sections de la ligne de front du Karabakh. Les ministères de la Défense à Erevan et au Karabagh n’ont cependant signalé aucun combat là. L’armée arménienne du Karabakh avait eu trois jours d’exercices plus tôt ce mois-ci. Ces manoeuvres avaient pour objectif de donner une « préparation adéquate“ à ces forces dans la perspective d’une guerre possible avec l’Azerbaïdjan. Des accrochages meurtriers réguliers ont également eu lieu cette année le long de la frontière ouest de l’Arménie avec l’Azerbaïdjan. Une douzaine de soldats des deux camps ont été tués dans une série d’incidents armés début juin. Le ministre de la Défense Seyran Ohanian s’était rendu sur place le 8 août pour inspecter ce que son service de presse appelle les « travaux de construction à grande échelle » réalisés sur des postes de première ligne arméniens. Selon un communiqué du ministère de la Défense, Ohanian a également visité des postes de l’armée et des fortifications de défense dans le sud de l’Arménie en bordure l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan dans le même but, mardi et mercredi. Ohanian s’est félicité des “tendances positives“ qu’il constatait dans les rangs de l’armée, y compris une plus grande « préparation physique et spirituelle des soldats.“ Le ministre a également parlé de « réalisations remarquables » dans la lutte contre la criminalité armée que le commandement militaire semble avoir freinée depuis 2010. dimanche 2 septembre 2012, Ara ©armenews.com Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200 http://www.armenews.com/article.php3?id_article=82204 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66752 TURQUIE Quand la Turquie défie les tabous nationalistes Cafebabel par MariaTeresa Sette @ Traduction : Elise Compagnon @ 31/08/12 En Turquie, l’identité nationale est un tabou opiniâtre. Le concept de « défense de la turquicité » a permis pendant des décennies de minimiser les atrocités commises sur le peuple arménien et la répression de la seconde communauté du pays, les Kurdes. Pourtant contre le nationalisme et le silence imposé aux minorités ethniques, des artistes, écrivains, cinéastes et universitaires essaient de raconter une histoire différente à travers le langage de l’art et de la culture, loin de la version nationaliste officielle. « Le génocide arménien est un des thèmes qui me tient le plus à cœur », me dit Tayfun Serttas alors qu’il sirote son thé dans un café tranquille de Beyoglu, arrondissement d’Istanbul situé dans la partie européenne de la ville. Tayfun est un artiste et écrivain turc de 30 ans. Le thème des minorités et de l’hérédité culturelle qu’elles ont laissée dans le pays représente le leitmotiv de son travail. L’audace avec laquelle il en parle est d’une candeur désarmante. Ne l’oublions pas, nous sommes en Turquie. Un pays où la probabilité d’être présenté devant un tribunal pour « insulte à la turquicité » est extrêmement élevée. Voir la vidéo : http://youtu.be/JNxkZg_ixg4 « Le concept même d’archive est un tabou pour les autorités de mon pays » La loi turque rattrape souvent les révoltés. L’ « insulte à la turquicité » est un délit inscrit dans l’article 301 du code pénal qui depuis des années punit quiconque ose exposer ouvertement la question des minorités ou quiconque s’avise de critiquer le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan. Bien que l’article 301 aille à l’encontre de l’article 10 de la Convention Européenne des droits de l’homme (qui protège la liberté d’expression, ndlr), et bien qu’il ait été formellement modifié en 2008 (le mot « turquicité » a été remplacé par la locution « la nation turque »), le texte reste encore en vigueur. En témoigne les inculpations de plusieurs écrivains, journalistes, étudiants, citoyens et autres personnalités - comme le Prix Nobel Orhan Pamuk. Qu’importe, Tayfun vit pour l’amour du risque et celui de la vérité. « Je voulais savoir qui étaient les artistes appartenant aux minorités ethniques du pays. On ne sait rien d’eux, il n’y a pas de traces de leur existence ni dans les encyclopédies, ni dans les musées », ajoute-t-il tandis qu’il m’emmène visiter la rédaction de Aras Yayinclik. Cette maison d’édition arménienne (la dernière en activité dans le pays) a publié le fruit de ses deux années de recherches et de fouilles dans les archives. Parmi ses découvertes, Foto Galatasaray est un merveilleux recueil de 1 000 photographies d’Arméniennes prises sur une période de 50 ans par la photographe Maryam Sahinyan. « Le concept même d’archive est un tabou pour les autorités de mon pays », explique Tayfun. « Car mettre son nez dans ce type de documents signifie mettre en lumière une histoire que l’on a cherchée à démystifier et à effacer pendant des décennies. Cela dit, les nouvelles générations en sont plus conscientes et sont ouvertes au dialogue », dit-il. « Le feu de la révolution culturelle s’est allumé. J’en suis sûr. » Un film pour rompre le silence Çiğdem Mater n’est pas aussi optimiste. En pleine après-midi, dans la chaleur étouffante du quartier de Elmadag, celle qui est elle l’une des activistes les plus connues du pays (même si elle refuse de se considérer comme tel : « je suis juste réalisatrice » corrige-t-elle) est amer : « le nationalisme reste une pierre d’achoppement. Et la Turquie est un pays conservateur ». Éditorialiste de Bianet - site d’actualité indépendant - elle anime aussi une émission radio sur les droits des femmes et compte près de 19 000 followers sur Twitter. « Il y a eu un mouvement de conscience lors des funérailles de Hrant Dink » Mais Çiğdem Mater est avant tout réalisatrice et coproductrice de Cinema Platform, une société de production cinématographique turco-arménienne, où le 7ème art est utilisé pour « dire des choses que nous n’avons pas pu dire pendant des décennies, et pour nous aider à nous connaître les uns les autres. » Depuis qu’elle a été fondée en 2008, Cinema Platform soutient le travail de jeunes réalisateurs qui s’efforcent d’encourager le dialogue de réconciliation entre les deux communautés. « Il est vrai que les choses ont évolué. Les nouvelles générations descendent dans la rue pour protester. Mais la vérité, c’est que la Place Taksim est le seul lieu à Istanbul où les gens se rassemblent. C’est comme à Hyde Park, chacun a le droit d’avoir un petit bout de terrain », commente ironiquement la réalisatrice. Elle ajoute : « Il y a eu un mouvement de conscience lors des funérailles de Hrant Dink » ( journaliste et directeur du journal Agos, hebdomadaire de langue arménienne, assassiné en 2007 par un nationaliste turc pour avoir écrit des articles concernant le génocide arménien). Pourtant, Çiğdem reste prudente : « ceci ne signifie pas que les milliers de personnes qui ont participé aux funérailles en 2007 soient aujourd’hui prêtes à reconnaître le génocide arménien et l’identité kurde. Cela leur a juste servi à soulager leur conscience. » La revue féministe Sera-t-il un jour possible de dépasser cette myopie historique et encourager le dialogue entre les communautés ? « C’est ce que nous cherchons à faire en racontant la vie et les difficultés que les femmes du pays, toutes communautés confondues, doivent affronter. La violence faite aux femmes et la question kurde, pour notre revue, sont des problèmes cruciaux », m’explique Ayca Gunadin. A un peu plus de vingt ans, Ayca, avec Burcu Tokat et Esra Asan, fait partie d’un groupe de femmes militantes et membres de « Feminist Yaklasimlar Kultur ve Siyasette » (« Les approches féministes dans la culture et la politique », ndlr), une revue universitaire qui à vocation à ouvrir une brèche au sein du silence dans lequel ces thèmes été étouffés pendant des décennies. « Les artistes peuvent s’aventurer dans des endroits auxquels les hommes politiques n’ont pas accès », me disait Elif Shafak, en mars dernier à Londres. Cette auteure a elle aussi été jugée coupable d’avoir offenser l’identité nationale turque pour une simple phrase contenue dans son sixième roman, La Bâtarde d’Istanbul. Elle affirmait aussi : « l’art et la littérature ont le pouvoir d’aller audelà des barrières culturelle et identitaire. Parce que l’art peut créer des connexions entre les êtres humains. Alors que l’identité articulée autour du politique crée des divisons. » Cet article fait parti de la Cinquième édition du projet Orient Express Reporter II, de cafebabel.com, destiné à envoyer des journalistes des Balkans dans une ville de l’Union Européenne et vice-versa. http://www.cafebabel.fr/article/41886/quand-la-turquie-defie-les-tabousnationalistes.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66760 Turquie : à Istanbul ouverture d’une ligne d’urgence contre les violences policières Turquie Européenne samedi 1er septembre 2012, par Hürriyet Daily News, Trad. Aurélien Roulland L’Association des Avocats Progressistes vient de lancer une ligne d’urgence téléphonique pour les victimes de violence policière appelé « Imdat Polis » (SOS Police) à cause de l’augmentation préoccupante du nombre de cas de brutalités policières signalés. Le numéro de cette « hotline » est le 444 155 9, il s’ inspire du numéro d’urgence de la police en Turquie, le 155. Les membres de l’Association des Avocats Progressistes, parmi lesquels les avocats Taylan Tanay et Efkan Bolaç, dont le client Ahmet Koca a été passé à tabac par 7 officiers de police de la municipalité de Fatih à Istanbul, ont lancé un dispositif de ligne d’urgence pour combattre l’usage « excessif la force » par la police, explique le quotidien Akşam (Le Soir). Le projet est soutenu par l’Association du Barreau d’Istanbul et la Chambre Médicale d’Istanbul. Le Barreau d’Istanbul soutient aussi le projet connexe nommé « Conseil de la Torture », qui fournit une représentation légale aux victimes de torture. Le Conseil se composera de 5 Avocats à plein temps, et 200 Avocats issus de l’Association des Avocats Progressistes qui offriront leurs temps et leurs services bénévolement. Dés qu’une victime de brutalité policière appellera la ligne d’urgence , l’avocat le plus proche de la zone arrivera sur les lieux. La Chambre Médicale d’Istanbul aidera en remplissant des rapports de médicaux d’urgence. Le dispositif ne sera initialement implanté qu’à Istanbul, bien que l’objectif soit de l’étendre aux autres provinces. « Le conseil acceptera les interventions d’urgence. Notre numéro est le 444 155 9, parce que nous voulions qu’il rappelle celui de « Police Imdat » (SOS police) [de la police nationale turque]. Quand les gens composent le 155, ils appellent la police, quand ils feront le « 155 9 » ils nous appelleront. Les avocats seront des bénévoles. Il y a aura un constitution d’un dossier personnel et établissement d’un certificat. Le conseil accepte les demandes écrites, individuelles ou téléphoniques. La ligne d’urgence est ouverte 24 heures sur 24. Nous lancerons les procédures judiciaires en faveur des victimes en allant d’abord sur la scène du crime. Nos objectif dans un premier temps seront de protéger les individus de la torture, puis de déposer des plaintes et ensuite de suivre les affaires en cours. Nous suivrons le processus de bout en bout. Dans un second temps, la Chambre Médicale désignera des médecins et des certificats seront délivrés après l’examen des victimes. Si nécessaire, une assistance psychologique sera fournie » » a déclaré Tanay aux reporters lors de la conférence de presse. Plus tôt ce mois-ci, Emrah Barlak a été abattu par un officier de police au cours d’une altercation survenue lors d’un accident de la circulation à Izmir. Lors de l’incident du 13 août, M. Barlak, 26 ans, fut tué et 3 autres personnes ont été blessées après qu’un policier ait ouvert le feu dans une rixe entre officiers et 3 hommes dont la voiture venaient de heurter un véhicule de patrouille. Encore plus tôt cet été, 7 officiers de polices furent filmés par une caméra en train de frapper Ahmet Koca à Istanbul. L’enregistrement amateur avait été révélé le 20 juin, montrant au moins 7 policiers frappant M. Koca à coups de pieds et de matraques suite à une dispute consécutive à un accident de la circulation. M. Koca tentait d’emmener une de ses proches enceintes à l’hôpital lorsque l’incident est arrivé. Les officiers furent relâchés après avoir été interrogé par le procureur, et un procès fut intenté contre M. Koca, demandant à ce qu’il soit condamné de 1 an et demi à 5 ans de prison pour « résistance à des agents de police » et « insulte à un fonctionnaire », conformément aux plaintes déposés par les 7 policiers. « Cette vague de brutalités policières nous rappelle les années 1990. C’est pourquoi nous demandons pour qu’il ait une “tolérance zéro” pour la torture et les tortionnaires » a déclaré l’avocat de M. Koca, Efkan Bolaç. La ligne « SOS Police » sera active après les vacances de Şeker Bayramı [1] a déclaré le juriste Taylan Tanay à Hürriyet Daily News. Elle fonctionnera 24 heures sur 24 avec l’assistance d’avocats enregistrés au barreau d’Istanbul ayant au moins 5 ans d’expérience. Il a dit que le conseil publierait un communiqué sur l’ensemble des affaires traitées tous les 3 mois. Le communiqué listera les postes de police dans lesquels les cas de torture auront augmentés pour mettre en garde les citoyens. « Nous attendons du Ministre de l’Intérieur et des fonctionnaires de la sécurité de prendre les mesures nécessaires en fonction du contenu de ces rapports » a dit M. Tanay. Sources ‘Help, Police !’ to spot ‘risky’ police stations Istanbul - Hürriyet Daily News - Samedi 18 août 2012 Traduit de l’anglais par Aurélien Roulland Notes [1] ndt : Fête du Sucre correspond à la fin du ramadan http://www.turquieeuropeenne.eu/5337-turquie-a-istanbul-ouverture-d-uneligne-d-urgence-contre-les.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66735 En Turquie, le procureur a confirmé que les villageois pouvaient être discernés sur les images du drone prises avant le massacre de Roboski Turquie Européenne samedi 18 août 2012, par Bianet, Trad. Aurélien Roulland Le Bureau du Procureur de Diyarbakır a confirmé que les villageois pouvaient qui sont morts l’année dernière dans le massacre de Roboski étaient clairement identifiables par les images obtenues d’un drone. 34 villageois avaient perdu la vie dans un bombardement mortel qui s’était produit dans la province sud est de Şırnak. Le Bureau du Procureur de Diyarbakır qui est chargé de l’enquête sur le massacre qui s’est produit à Roboski l’année dernière, a confirmé l’information du Wall Street Journal qui affirmait qu’un drone américain avait aussi pris des images avant le bombardement aérien et que les villageois étaient clairement identifiables sur ces images. Un total de 34 villageois avaient perdu la vie dans le district d’Uludere (Roboski) à la suite d’un bombardement aérien qui a été perpétré dans la province sud est de Şırnak l’année dernière à la frontière irakienne. Les images examinées par le Bureau du Procureur de Diyarbakır montrent les villageois déchargeant leurs biens de camions et les emportant sur leurs mules pour faire de la contrebande avec l’Iraq, selon un rapport du journal quotidien Taraf. Le correspondant local du Wall Street Journal avait publié un article déclarant que le Predator (un drone) téléguidé par les américains avait préalablement repéré le convoi de villageois et que les autorités américaines avaient mis en garde leurs homologues turcs à son propos. L’Etat Major désapprouve le rapport du Wall Street Journal Le Bureau du Procureur dans la province sud-est de Diyarbakır a demandé les images du drone à l’État Major Turc suite à la publication du rapport du Wall Street Journal. L’État Major a accédé à la requête mais a aussi envoyé une note au Bureau du Procureur de Diyarbakır déclarant que les « images du Predator n’ont rien apporté de plus que celles obtenues par les drones turcs. » Les officiels U.S n’ont pu assurer si le convoi était constitué de civils ou de membres du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) mais ont tout de même choisi d’avertir les officiels turcs du fait que la présence du convoi dans cette zone particulière avait éveillé leurs soupçons, selon le Wall Street Journal. Les autorités américaines ont ,quant à elles, accédé à la requête de leurs collègues Turcs de retirer le Prédateur de la zone,avait ajouté le Wall Street Journal. « L’article ne reflète pas la vérité. Le convoi a été repéré d’abord par les Forces Armées Turques » a, envers et contre tout, démenti ultérieurement l’État Major Turc. Les victimes refusent toute compensation avant que justice ne leur soit rendue. Selahattin Demirtaş, la co-présidente du Parti de la Paix et de la Démocratie (BDP) a fait une déclaration après avoir rencontré les villageois de Roboski au siège provincial de son parti. Les autorités essaient d’étouffer le massacre, a dit Demirtaş qui a demandé à ce que les responsables de l’accident soient traîné devant la justice. Ubeydullah Encü qui s’est rendu au meeting avec Demirtaş au nom de familles des victimes a aussi réfuté les récentes déclarations selon lesquelles ils auraient accepté une compensation du gouvernement et a réaffirmé qu’ils n’accepteraient aucune compensation avant que justice ne soit rendue. Sources Prosecutor Confirms Villagers Could Be Discerned in UAV Footages Şırnak - BIA News Center - lundi 6 août 2012 Traduit de l’anglais par Aurélien Roulland http://www.turquieeuropeenne.eu/5316-en-turquie-le-procureur-a-confirmeque-les-villageois-pouvaient-etre.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66758 Wikileaks à propos des syndicats turcs : « mettez en garde, arrêtez et punissez tous les membres du KESK » Turquie Européenne lundi 3 septembre 2012, par Industrial Relations in Turkey, Trad. Aurélien Roulland Les fuites de câbles diplomatiques publiées par Wikileaks en novembre 2010, ont offert une opportunité unique d’entrapercevoir les communications diplomatiques des ambassades et des consulats américains au sujet des syndicats de travailleurs turcs. Ces câbles donnent dans un premier temps une idée de comment les mouvances des travailleurs turcs sont perçues par les diplomates américains, et dans un second temps, il nous fournit aussi de nouvelles informations sur l’oppression de l’État sur les syndicats turcs ainsi que sur d’autres questions relatives aux relations industrielles turques. Combien d’organisations de travailleurs turcs ? Une première et intéressante observation que nous pouvons faire, basée sur les fuites diplomatiques, est la connaissance apparemment limitée de certains diplomates sur les acteurs principaux des relations industrielles turques. Comme nous le savons, la Turquie dénombre six confédérations de syndicats majeures, 3 dans le secteur privé (Türk-Iş [1], Hak-Iş [2] et DISK [3]) et 3 dans le secteur public (Kamu-Sen [4], Memur-Sen [5] et KESK [6]) à la fois basées sur l’adhésion et la participation aux institutions de dialogue social. Néanmoins, dans différents câbles, les diplomates font allusion aux « trois » principales confédérations de syndicats, ignorant ainsi l’existence de Kamu-Sen, MemurSen et Hak-Iş. Les préjugés américains à propos des syndicats turcs : ils seraient conservateurs et sur le point de disparaître. Différents câbles diplomatiques US analysent l’état du mouvement syndical turc dans le contexte de l’accession à l’UE, après une grève majeure ou en relation avec les futures initiatives diplomatiques américaines. Ces câbles nous donnent une idée de comment les mouvements de travailleurs turcs et les principales confédérations sont perçues par les diplomates américains. Un premier câble de mars 2003 qui titrait : « Travailleurs turcs : maintenir le statut quo », décrit le mouvement ouvrier turc comme essentiellement intéressé par la préservation de ses acquis . Les raisons de ce « manque de dynamisme » seraient la législation actuelle et la politique gouvernementale qui n’encouragent pas l’activisme syndical. N’ayant discuté que les rôles de Hak-Iş et Türk-Iş, le diplomate fait le commentaire suivant : « Comme la plupart en Turquie, les organisations ouvrières sont en mode ‘attendre et voir’. Plutôt que de s’embarquer dans de nouveaux programmes, les organisations de travailleurs, comme à leur habitude, démontrent rarement une capacité à des approches innovantes aux nouvelles problématiques qui se présentent à elles. Avec la constante tendance à la déférence des ouvriers et des autres « ONG » envers les autorités de l’État, ceci montre que le ‘mouvement’ ouvrier en Turquie manque de dynamisme pour faire avancer les ‘intérêts’ des ‘travailleurs’. » Un câble de 2010 qui titrait « Grève chez Tekel : le dernier souffle du mouvement ouvrier ? », parlait de l’affaire de TEKEL et de ses implications pour le mouvement ouvrier et le gouvernement AKP. Selon ce câble, les travailleurs de TEKEL avaient gagné le soutien du public, le gouvernement AKP était sous pression car il ne voulait pas être perçu comme un parti qui est ennemi des travailleurs. Malgré cela, Erdoğan a réagi avec rien de moins qu’un ultimatum envers les grévistes les contraignant à se disperser avant le 1er mars contre la promesse d’une « rencontre » avec les dirigeants syndicaux. Rien dans le câble n’explique cependant en quoi ce puisse être « le dernier souffle » du mouvement ouvrier. De façon similaire, un câble rapportant la grève réussie du secteur public du 25 novembre 2009 titrait « Commentaires variés sur la grève du 25 novembre 2009 ». Le contenu de ce câble déclarait clairement que la grève était un succès et que le mouvement ouvrier est probablement en train de gagner son combat pour le droit à la grève et des négociations collectives dans le secteur public. Nous pouvons conclure que le mouvement des travailleurs turcs est généralement perçu comme plutôt conservateur, passif et démissionnaire. Cependant, que cette perception soit en adéquation avec la réalité est moins clair, comme le montre les titres suggestifs des différents câbles fréquemment contradictoires. Le climat syndical défavorable de Turquie et l’oppression du gouvernement sur le KESK Dans de nombreux câbles, la Turquie est présentée comme un pays dans lequel organiser les travailleurs n’est pas une activité de tout repos. Ne se contentant pas des obstacles législatifs, l’état turc et le gouvernement recourent à ce que Hak-Iş appelle « un harcèlement de premier niveau » tel que de provoquer des dysfonctionnement de son et de vidéo dans les manifestations. Un autre câble rendant compte de la situation à Antalya en 2010 déclare en outre que les travailleurs et les organisateurs des syndicats de l’industrie sont fréquemment confrontés à des menaces d’employeurs des secteurs publics et privés pour ne pas rejoindre ou fonder des syndicats. De plus, la taille énorme du marché informel du travail est aussi présenté comme une autre raison de la faiblesse de l’activisme syndical dans certains secteurs. Un câble de janvier 2010 intitulé « le comptage des (adhérents aux) syndicats de travailleurs reporté » est particulièrement intéressant car il montre le chantage et les pressions exercées par le gouvernement sur les syndicats. Le fait que le gouvernement AKP ait ajourné la publication du nombres officiels des adhérents aux différents syndicats, a été perçu par certains comme un chantage sur les syndicats. Ces chiffres sont cruciaux pour les différentes organisations de travailleurs puisqu’ils déterminent quel syndicat a le droit de participer aux négociations collectives au sein des différentes industries turques. La suspension de le publication de ces chiffres eut-être considéré comme un chantage afin de pousser les syndicats à accepter des initiatives législatives ayant besoin de leur approbation afin d’être votées. De surcroît, le report de ce recensement est favorable aux syndicats puissants pour lesquels les anciens chiffres (surévalués) restent ainsi les seuls disponibles. De cette façon, on ajoute une pression supplémentaire sur la petite mais davantage combative confédération DISK qui est bien plus férocement opposée à certaines des initiatives législatives de l’AKP que Turk- Iş et Hak-Iş. La confédération du travail du secteur public KESK est particulièrement ciblée par ces stratégies gouvernementales et étatiques en vue d’affaiblir le mouvement des travailleurs. Ainsi, deux câbles révèlent l’extrême oppression que le KESK doit subir. D’abord, une communication secrète de 2002 à propos des territoires en état d’urgence en Turquie révèle le caractère organisé de l’oppression du KESK. Ce câble détaille le contenu d’une « correspondance secrète » entre un gouverneur OHAL [7] et plusieurs autres gouverneurs. Ici, le gouverneur OHAL ordonne de « mettre en garde, arrêter et punir tout membre du KESK (…) prenant part a des arrêts ou des ralentissements du travail ». Cette note confirme la volonté de répression des militants et des représentants KESK alors qu’aucun autre syndicat n’a été mentionné dans la note. Le KESK est ainsi clairement ciblé par certaines parties de l’administration étatique. Ensuite, un câble de décembre 2004 concernant la procédure en dissolution intentée contre « Eğitim-Sen » [8] décrit comment ces affiliés du KESK ont eu à subir un procès pour avoir réclamé l’ « éducation dans la langue maternelle » comme l’une de leurs revendications statutaires. Finalement, le syndicat ne fut pas dissout par le juge. Ces câbles diplomatiques qui ont été rendu publics confirment ainsi ce que différents rapports sur les droits syndicaux de l’ ITUC [9] avait déjà constaté : L’état et le gouvernement turc interfèrent activement dans les tentatives de syndicalisation. Les confédérations syndicales de gauche KESK et DISK semblent être ciblées particulièrement par l’ingérence de l’état et du gouvernement, mais même le pieux syndicat Hak-Iş semble être confronté au harcèlement d’acteurs étatiques. Un atout ou un désavantage ? Hak-Iş, Memur-Sen et le gouvernement AKP Ainsi Hak-Iş et Memur-Sen sont considérés comme des confédérations syndicales « pieuses », « conservatrices » et « pro-gouvernementales », leurs relations avec le gouvernement d’un côté et les autres confédérations syndicales ouvrières de l’autre, sont parfois difficile. D’une part, ces deux confédérations sont fières de leurs relations de proximité avec le gouvernement, surtout que le président de Hak-Iş s’est présenté lui-même comme un « proche » d’Erdoğan. D’autre part, cette proximité a mené au retrait du soutien initial de Hak-Iş et Memur-Sen à de la grève du 4 février 2010. Sources Industrial Relations in Turkey - Turkish Unions & Wikileaks : « warn, arrest and punish any member of KESK » - Non daté Traduit de l’anglais par Aurélien Roulland L’article original contient d’autres liens menant vers des informations détaillées issues de Wikileaks sur chaque syndicat turc. Notes [1] Türk- Is : Türkiye Işçi Sendikalari Konfederasyonu (TÜRK-İŞ - Confédération des syndicats turcs) est une confédération syndicale turque affiliée à la Confédération Syndicale Internationale et à la Confédération européenne des syndicats. [2] Hak-Iş : La Confédération des syndicats turcs (HAK-İŞ) est l’un des quatre syndicats nationaux importants en Turquie. Elle a été fondé le 22 octobre 1978 et compte environ 340,000 membres. Hak-Iş est affilée à la Confédération Syndicale Internationale et à la Confédération Syndicale Européenne. [3] DISK : La Türkiye Devrimci İşçi Sendikaları Konfederasyonu (DİSK Confédération des syndicats révolutionnaires de Turquie) est une confédération syndicale turque affiliée à la Confédération syndicale internationale et à la Confédération européenne syndicale. [4] Kamu-sen : né le 24 juin 1992, la Türkiye Kamu Çalışanları Sendikaları Konfederasyonu, Confédération des syndicats de travailleurs du secteur public de Turquie. [5] Memur-Sen : Memur Sendikaları Konfedarasyonu, la confédération des syndicats de fonctionnaires. [6] KESK : Kamu Emekçileri Sendikaları Konfederasyonu (Confédération des syndicats de travailleurs du secteur public). [7] OHAL : Depuis 1942 la Turquie a fréquemment été mise sous des lois d’urgence, que ce soit tout le pays ou des provinces spécifiques. Selon les articles 119-122 de la constitution de 1982 les 4 types de lois extraordinaires sont les lois martiales (sıkıyönetim), l’état d’urgence (olağanüstü hal, OHAL), la mobilisation (seferberlik) et la situation de guerre (savaş hali). [8] Eğitim-Sen : Syndicat de l’éducation. [9] International Trade Union Confederation , nom anglophone de La CSI Confédération Internationale des syndicats http://www.turquieeuropeenne.eu/5335-wikileaks-a-propos-des-syndicatsturcs-mettez-en-garde-arretez-et.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66766 Turquie: les députés kurdes menacés de levée d’immunité MédiaPart 03 septembre 2012 Par Maxime-Azadi Le gouvernement turc menace les députés du principal parti kurde BDP de levée d’immunité, tandis que la Cour de cassation a également lancé une procédure contre ce parti. Plus de 560 demandes de levé d’immunité ont été déposée contre les députés kurdes. Refusant de négocier une solution pacifique et démocratique pour la question kurde, le régime turc est plus que jamais dans la tourmente. La politique étrangère du gouvernement est un grand fiasco, le modèle turc tant vanté par l’Occident s’est brutalement effondré et la résistance kurde s’est au contraire renforcée face à la répression sauvage du gouvernement. Dans tous ses discours, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan menace tous ceux qui critiquent le politique de son gouvernement, n’hésite pas à lancer des injures répétitifs contre les opposants. Il vise systématiquement le parti kurde BDP, en l’accusant ouvertement de « terrorisme », ce qui mobilise les procureurs turcs, sous contrôle du gouvernement. La justice existe aujourd’hui uniquement pour l’AKP, parti au pouvoir depuis 2002, et ses partisans. Preuves ? Les assassins des opposants et les violeurs sont libérés, les policiers criminels tuant en pleine rues des citoyens et l’armée qui bombarde des civils profitent d’une immunité totale, tandis que journalistes, syndicalistes, étudiants, lycéens, élus, avocats, intellectuels, défenseurs des droits de l’humain et enfants sont emprisonnés sans preuve. Le régime actuel est considéré comme un « dicta civil ». Plus de 560 demandes de levée d’immunité contre les députés kurdes S’affolant face à la résistance kurde, la seule qui n’a pas été brisée après tant de répression brutale, et après l’échec total de la politique d’Erdogan, le régime espère toujours à écraser le mouvement kurde en brandissant la menace de levé d’immunité des députés kurde et la ferme de leur parti. Les procureurs de la République ont déposé au moins 760 demandes de levée d’immunité auprès du Ministère de la Justice. Parmi elles, plus de 560 visent les 29 députés kurdes dont 180 au cours de cinq premiers mois de l’année 2012. Le 29 aout dernier, le parquet de Malatya a demandé la levée d’immunité de cinq députés BDP. Le parti kurde risque de fermeture La Cour de Cassation a également lancé le 23 aout une procédure contre le BDP, suite à une rencontre hasardeuse entre une délégation composée des dirigeants des partis politiques opposants et des organisations de la société et les combattants du PKK à Semdinli, dans la région de Hakkari, le 17 aout. A la suite de l’examen, la Cour de Cassation pourrait ouvrir une enquête pour la fermeture du parti BDP. Une vaste zone qui s'étend sur 300 à 400 km est sous contrôle du PKK dans la région de Hakkari depuis 23 juillet, a déclaré Selahattin Demirtas, co-président du principal parti légal kurde BDP. « L’armée ne peut fournir le support logistique aux postes militaires que par voix aérienne » a-t-il affirmé aux journalistes, lors d’une conférence de presse organisée le 28 aout à Diyarbakir. « Le problème kurde ne sera pas résolu avec des tanks et des canons. Le gouvernement doit abandonner sa politique sécuritaire. La guerre ne doit plus être un choix pour les deux parties et un processus de pourparlers doit être lancé » a-t-il ajouté. Les députés corrompus intouchables Défiant la demande de levée d’immunité, le co-président du BDP s’est adressé au premier ministre turc, le 1e septembre à Istanbul : « Nous nous sommes élus malgré ton barrage électoral (de 10%) et face à tant de difficulté, pas en distribuant des réfrigérateurs comme toi. Le parlement n’est pas ta société. » Le seuil électoral est une mesure destinée à limiter considérablement la représentation du peuple kurde au sein du Parlement. Le parti kémaliste CHP et le parti nationaliste-raciste MHP soutiennent aussi la levée d’immunité des députés kurdes, sans toucher leurs places. M. Demirtas affirme que 100% des demandes de levée d’immunité visant les députés kurdes sont dans le cadre de la liberté d’opinion, car elles visent les discours des députés. Par contre, 67% des demandes sont dans le cadre falsification de documents et visent l’AKP, tandis que 33% autres contre CHP et MHP et 0 % contre BDP, selon Demirtas. Il affirme également que 72% des demandes pour abus de fonction visent le parti au pouvoir, contre 28 % visant CHP+MHP et 0 % BDP. 83% des demandes de levé d’immunité déposées pour corruption concernent l’AKP, alors que 17 % visent CHP+MHP et 0% contre BPD. Six députés et plus de 30 maires en prison Le principal parti kurde BDP qui a soutenu des candidats indépendants a remporté 36 sièges lors des élections législatives du 12 juin 2011 contre 22 en 2007, malgré une campagne très inéquitable et les fraudes à travers le pays, notamment dans la région kurde. Le siège d’un député emprisonné a été retiré le 20 juin, soit huit jours après les élections, par le Haut conseil électoral (YSK), sous prétexte d'une condamnation à 20 mois de prison pour des propos relevant de la loi antiterroriste. Les autorités ont refusé de libérer cinq autres emprisonnés. Aujourd’hui, pus de 30 maires, six députés kurdes et près de 200 membres des conseils municipaux sont en prison, sans parler des milliers d’autres membres du parti. Cimetière des partis politique interdits La Turquie est un cimetière des partis politiques interdits. La Cour constitutionnelle turque avait ordonné le 12 décembre 2009 la fermeture du parti kurde du Parti de la société démocratique (DTP), aujourd’hui BDP, accusé d'être « un foyer d'activités nuisibles à l'indépendance de l'Etat et à son unité indivisible ». Il était le dernier des 25 partis interdits, mais le cinquième parti kurde du pays, depuis la fin des années 80. L'affaire du DTP est dans l'attente d'un arrêt par La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) qui avait condamné en décembre 2010 la Turquie pour l'interdiction du parti kurde Hadep (Parti démocrate populaire) en mars 2003. Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/030912/turquie-les-deputeskurdes-menaces-de-levee-d-immunite http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66773 Combats meurtriers entre les forces turques et le PKK Nouvel Obs Créé le 03-09-2012 à 08h30 - Mis à jour à 10h45 Nouvel Observateur DIYARBAKIR, Turquie (Reuters) - Neuf soldats et policiers turcs ont été tués dans des combats avec des rebelles kurdes dans la province de Sirnak, dans le sud-est du pays, ont annoncé lundi des sources internes aux services de sécurité. Au moins huit autres membres des forces de l'ordre ont été blessés au cours de ces combats qui se poursuivaient lundi matin, ont précisé ces sources. Les accrochages entre l'armée turque et les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) se sont intensifiés ces derniers mois, une dégradation en partie liée à la crise syrienne. Des responsables turcs affirment que le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne, bénéficie du soutien direct du régime de Bachar al Assad et de groupes kurdes basés en Syrie. Assad a démenti avoir autorisé les séparatistes du PKK à opérer en territoire syrien, le long de la frontière turque. Depuis juin de l'an dernier, quelque 800 personnes ont été tuées en Turquie dans des violences liées au mouvement kurde - 500 combattants du PKK, 200 membres des forces turques et quelque 85 civils -, selon les estimations du groupe de recherches International Crisis Group. "Le PKK s'est emballé au sujet des développements en Syrie et tente d'affirmer sa valeur et sa crédibilité en tentant de s'emparer, même temporairement, de portions du territoire turc", relève Soner Cagaptay, de l'Institut de Washington pour la politique au Proche-Orient. Les séparatistes du PKK ont fait étalage de leurs forces en érigeant des barrages routiers et en enlevant des fonctionnaires turcs. Ils seraient également responsables d'une série d'attentats à la bombe sur la côte occidentale de la Turquie et dans la ville de Gaziantep, près de la frontière syrienne. "L'objectif de ces opérations est de démontrer qu'aucun endroit de Turquie n'est sûr, qu'ils sont capables d'étendre le terrorisme dans toutes les régions, et de faire la preuve de leur contrôle et de leur influence", estime le général Armagan Kuloglu, analyste à Ankara. Seyhmus Cakan avec Daren Butler à Istanbul, Julien Dury et Henri-Pierre André pour le service français http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120903.REU5041/combatsmeurtriers-entre-les-forces-turques-et-le-pkk.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66767 Turquie: 9 policiers tués dans des affrontements avec les rebelles kurdes RIA Novosti 09:15 03/09/2012 ANKARA, 3 septembre - RIA Novosti Des heurts entre les forces de l'ordre et les rebelles kurdes dans le sud-est de la Turquie ont fait au moins neuf morts et huit blessés parmi les policiers, annoncent lundi les autorités locales. Selon ces dernières, des rebelles kurdes ont attaqué dimanche soir une caserne militaire et des postes de police près de la ville de Beytussebap, dans la province du Sirnak (sud-est). L'attaque a été menée simultanément depuis les quatre directions, les rebelles se servant d'armes automatiques et de lancegrenades. Selon la chaîne télévisée NTV, les heurts ont duré plusieurs heures et n'ont pris fin que lundi matin. Plus de 20 rebelles Kurdes ont été abattus au cours des affrontements. Le conflit entre la Turquie et le PKK, qui revendique l'indépendance du Kurdistan, dure depuis plus de 25 ans. Il a emporté plus de 40.000 vies humaines. Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par l'Onu ainsi que par l'Union européenne. La tension est récemment montée d'un cran dans le dossier kurde, les autorités turques ayant menacé de mener des opérations contre le PKK en territoire syrien si ce dernier était utilisé par les rebelles kurdes pour déstabiliser la Turquie. http://fr.rian.ru/world/20120903/195934912.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66768 TURQUIE/SYRIE/MAROC Syrie : Les erreurs de calcul de la Turquie MédiaPart 02 septembre 2012 Par Kafur Altundag Quand la Turquie s’est préparée à son rôle de « Directeur Régional pour la Recolonisation » en tant que « puissance néo-ottomane» ou « califat islamique moderne », elle a cru que son chemin serait sans encombres étant donné l’absence de stratégie arabe, l’isolement de l’Iran, et l’évolution des conditions régionales ayant rendu Israël incapable de tenir son propre rôle consistant, selon les théories de Shimon Peres, à promouvoir l’idée d’un « Nouveau ou Grand Moyen-Orient » fondée sur « la pensée sioniste » et « l’argent arabe ». La Turquie a vraiment cru que telle était la meilleure façon de s’assurer le leadership de la région pour commencer, puis celui du monde musulman ensuite… confortée en cela par ses atouts économiques, ses bonnes relations avec les peuples de plusieurs États indépendants d’Asie centrale, son passé Musulman doublé d’un présent qui aurait démontré la capacité des « Islamistes » à tenir les rênes de l’État turc et à neutraliser l’obstacle de son Armée « gardienne de la laïcité » instaurée par Ataturc ! Partant de cette vision, la Turquie ou plutôt le « Parti pour la Justice et le Développement » a lancé sa stratégie du « zéro problème » pensant qu’elle lui permettrait de faire sauter les frontières voisines et de faire oublier les tragédies historiques commises à l’encontre de plusieurs peuples et États de la région, avant de s’envoler vers son nouveau rêve impérial… Elle a donc « pris d’assaut » la cause palestinienne, cause centrale pour les Arabes et Musulmans [cause des peuples et non celle des régimes inféodés à l'Occident et à Israël], puis elle s’est lancée dans le tissage de relations stratégiques avec différents pays de la région en commençant par le plus proche et le plus important : la Syrie ! En effet, dans un ouvrage publié en 2001, Daoud Oglu le théoricien du « zéro problème », avait souligné que la Turquie ne pouvait mener à bien ses projets impérialistes qu’en partant de Syrie, étape préliminaire pour assurer la profondeur stratégique rêvée ! Ici, il faut noter que la Syrie a répondu favorablement à la nouvelle politique d’ouverture de la Turquie et, en toute confiance, a établi un partenariat stratégique avec un État pourtant membre de l’OTAN « cultivant des relations particulières avec Israël », pensant que cette nouvelle approche lui permettrait au minimum de s’assurer de sa neutralité dans son conflit avec l’ennemi sioniste, et éventuellement de lui confier certaines missions dans le cadre de ce même conflit où elle n’afficherait plus son soutien flagrant à Israël. Mais la Turquie n’a pas été honnête et avait prévu l’exact contraire de ce qu’elle proposait, puisque dès que l’agression occidentale sous ordres et plans US fondés sur la stratégie intelligente du « soft power » s’est abattue sur la Syrie, elle est entrée dans son rôle de « directeur de l’agression sur le terrain » et s’est posée en « donneuse de leçon » usant du langage condescendant des colonisateurs, comme si la Syrie faisait toujours partie de l’Empire ottoman ! Ce fut manifestement sa première erreur de calcul, car la nouvelle lubie néoottomane s’est heurtée à la résistance arabe syrienne qui lui a interdit de restaurer un passé révolu faisant fi de sa dignité et de sa souveraineté; ce qui a déclenché la furie et la haine des dirigeants turcs qui se sont publiquement engouffrés dans le travail de sape de l’intérieur syrien. À ce stade, la Turquie a joué le rôle de conspirateur sur deux niveaux : Au niveau politique elle a parrainé des groupes d’agents du renseignement de divers pays et des catégories de revanchards haineux ou d’assoiffés du pouvoir avant de les organiser en un soi-disant « Conseil national Syrien » [CNS] qui, en réalité, est à la solde des services et des intérêts étrangers en Syrie. Ce faisant elle a pensé que ce faux conseil serait une alternative aux autorités légitimes syriennes… Deuxième erreur de calcul, car tout comme ce CNS est né pour servir d’instrument de discorde extérieure, il a évolué vers encore plus de discorde intérieure jusqu’à se transformer en un cadavre puant devenu un fardeau pour ses concepteurs, la Turquie en premier ! Au niveau militaire elle s’est transformée en base de ralliement pour terroristes de toutes nationalités lancés à l’assaut de la Syrie, avant exécution d’une opération militaire internationale dont elle serait le fer de lance et en récolterait les bénéfices après l’avoir transformée en arrière cour de l’empire néo-ottoman ressuscité de ses cendres… Troisième erreur de calcul manifeste depuis qu’une telle opération dite « internationale » s’est révélée impossible et a poussé la Turquie à ne plus concentrer ses efforts que sur de sordides actions terroristes menées sur le sol syrien ! Le parti au pouvoir en Turquie a fini par mettre tous ses espoirs dans le terrorisme international et s’est imaginé que la Syrie allait s’effondrer en quelques semaines ouvrant le chemin de Damas au nouveau sultan ottoman… Quatrième erreur de calcul devant une Syrie dont toutes les composantes étatiques et civiles ont résisté face à la marée terroriste espérée invulnérable, ramenant la Turquie à la dure réalité qu’elle n’a pas daigné anticiper. En effet, la Turquie s’est imaginée que la défense syrienne et de ses alliés régionaux de « l’Axe de la résistance », pourtant en parfait accord avec un front du refus de pays émergents sur la scène internationale, ne pourraient résister en cas d’une confrontation si bien menée et, qu’en tous cas, elle n’aurait pas à se mouiller… Cinquième erreur de calcul particulièrement dangereuse vu l’évolution du théâtre des opérations au détriment de ses folles ambitions. Nous n’en citerons que les conséquences fondamentales : 1. Échec définitif de la Turquie dans sa guerre terroriste contre la Syrie menée conjointement avec le « camp occidental des agresseurs »… D’ailleurs, ellemême est désormais intimement convaincue qu’il lui est impossible de renverser le gouvernement syrien, le peuple syrien étant le seul capable d’en décider. 2. Échec des efforts de la Turquie en faveur d’une intervention militaire directe visant à transformer l’essai, maintenant que toutes ses tentatives pour créer des « zones de sécurité », des « zones tampons », des « couloirs humanitaires », ou tout autre prétexte autorisant une ingérence militaire étrangère en Syrie ont lamentablement échoué face à la résistance syrienne, à la fermeté iranienne, et à la constance russe dans leur refus concerté d’un tel dénouement même s’il leur fallait en arriver à une confrontation militaire internationale, alors que la Turquie et ses alliés ne se sont pas préparés à une telle possibilité. 3. L’angoisse sérieuse de la Turquie quant au devenir des groupes terroristes qu’elle a accueillis sur son sol et dirigés contre la Syrie sous supervision US ; ce qui doit nous rappeler le phénomène des « Afghans arabes » devenus un problème pour les pays qui les ont poussés à se battre contre l’Union soviétique en Afghanistan où, une fois les troupes parties, ils se sont transformés en « combattants chômeurs » menaçant de tous les dangers ; situation pas très éloignée de celle que risque de rencontrer la Turquie aujourd’hui ! C’est pour cette raison qu’elle s’est hâtée de lancer ses appels de détresse aux USA pour l’aider à prévenir ce probable fléau… C’est pour cette même raison que se sont réunies dernièrement les forces de sécurité militaire des deux pays, contrairement à ce qui a été déclaré par les médias parlant de la mise au point des derniers préparatifs pour une intervention militaire en Syrie ; alors qu’il s’agissait de défendre la Turquie craignant pour sa propre sécurité en cas d’une réplique lancée par la citadelle syrienne qui a résisté à sa violente agression par terroristes interposés. 4. L’angoisse non moins sérieuse de la Turquie devant certains dossiers qui sont sur le point d’exploser alors qu’elle a tenté de les dissimuler par sa prétendue politique du « zéro problème » transformée, en pratique, en politique de « zéro ami » ; le plus dangereux dans cette affaire étant l’hostilité des peuples dépassant de loin celle des des gouvernements. Ainsi, quatre dossiers principaux menacent l’essence même de l’État turc et hantent ses dirigeants : Le dossier sectaire : la Turquie a cru qu’en allumant le feu sectaire en Syrie elle s’épargnerait l’incendie. Elle a oublié que sa population était idéologiquement et religieusement aussi hétérogène et que les mêmes flammes pouvaient la brûler vu sa proximité géographique ; ce qu’elle semble avoir maintenant compris… Le dossier nationaliste : la Turquie a pensé qu’elle pouvait éternellement contenir le mouvement nationaliste kurde… Autre erreur de calcul, car ce mouvement est devenu tellement douloureux qu’il l’oblige à reconsidérer sérieusement l’ensemble de sa politique à son égard. Le dossier politique : la Turquie s’est imaginée qu’en s’appuyant sur l’OTAN elle pourrait négliger les positions respectives des pays de la région et leur imposer sa propre vision conçue pour ses seuls intérêts, mais voilà qu’elle se trouve de plus en plus politiquement isolée, les pays sur l’amitié desquels elle espérait pouvoir compter dans son agression contre la Syrie s’étant éloignés par crainte de son ambition démesurée, et les pays qu’elle a traité en ennemis au point de croire qu’elle pouvait leur dicter ses ordres ou les écraser s’étant révélés capables de lui résister avec une force qui l’a déroutée… et l’a laissée dans la situation inattendue de « zéro ami » ! Le dossier sécuritaire : la Turquie tente vainement de nier le recul de la sécurité sur son territoire, devenu extrêmement pénible pour ses commerçants et plus particulièrement pour ceux qui travaillent dans le secteur du tourisme et qui auraient perdu plus de 50% de leurs revenus réguliers au cours des six derniers mois ! Tout ce qui précède montre que la Turquie est à la traîne derrière les USA qu’elle supplie de la sortir du bourbier dans lequel elle s’est enfoncée ! Elle a non seulement échoué dans son agression contre la Syrie et a dévoilé la fausseté de sa politique et de toutes ses déclarations, mais elle n’est même plus sûre de sauver les cartes qu’elle pense encore détenir, maintenant que les manifestations à Antioche, les revendications arméniennes, les attaques kurdes, les opposants intérieurs de tous bords à la politique du gouvernement actuel, et le refus de coopération doublé de la méfiance des pays de la région sont devenus autant de facteurs réunis pour générer des vents contraires aux projets impérialistes d’Erdogan et de son ministre des Affaires étrangère rappelant, en la circonstance, l’anecdote de l’arroseur arrosé ! Article original : Al-Thawra http://www.thawraonline.sy/index.php/site-word/8693-2012-08-27-08-12-18 Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal [Biologiste] pour Mondialisation.ca Le Docteur Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite. http://blogs.mediapart.fr/blog/kafur-altundag/020912/syrie-les-erreurs-decalcul-de-la-turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66745 Le Maroc et la Turquie soulignent à New York leur concordance de vue sur la crise syrienne L'opinion Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Eddine El Otmani, et son homologue turc, Ahmet Davutoglu, ont souligné, jeudi à New York, la convergence de vue entre Rabat et Ankara s’agissant de questions internationales et régionales, notamment concernant la crise syrienne. Lors d’entretiens au siège des Nations Unies, en marge de la réunion ministérielle du Conseil de sécurité sur la Syrie, les deux ministres ont examiné les derniers développements dans ce pays, notamment sur le plan humanitaire. «Nous avons discuté du rôle des pays voisins de la Syrie et des efforts déployés par la Turquie dans ce domaine», a dit M. El Otmani à la MAP, en allusion à l’accueil de milliers de réfugiés syriens par Ankara. Les deux parties ont, à cet égard, abordé la question de la transition politique en Syrie pour mettre un terme aux violences qui ont fait des milliers de morts. Elles ont également discuté de la prochaine réunion du groupe des amis du peuple syrien, prévue en octobre au Maroc. Ces entretiens ont également été l’occasion de revenir sur les excellentes relations bilatérales qui sont en «progression continue», a ajouté le ministre. Les deux parties ont, dans ce contexte, souligné la nécessité de développer davantage les échanges commerciaux bilatéraux, les investissements turcs au Maroc et la coopération culturelle entre les deux pays. 1/9/2012 http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=27543&date_ar=2012 -9-1%2015:4:00 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66734 TURQUIE/CHINE Wen Jiabao rencontre le vice-Premier ministre turc CRI 2012-09-02 19:46:00 xinhua Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a appelé dimanche la Chine et la Turquie à continuer à se soutenir mutuellement sur les questions majeures concernant la souveraineté et l'intégrité territoriale. "Les deux pays doivent renforcer la confiance politique mutuelle et être plus étroitement coordonnés sur les affaires internationales majeures", a indiqué M. Wen, lors de sa rencontre avec le vice-Premier ministre turc Ali Babacan, en marge de la deuxième Exposition Chine-Eurasie qui se tient à Urumqi, capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest). M. Wen a appelé les deux pays à continuer à approfondir leur partenariat stratégique de coopération face à la crise financière mondiale et à la situation régionale complexe. Faisant écho à M. Wen, M. Babacan a indiqué que la Turquie et la Chine partageaient de larges intérêts communs. Les deux pays ont respecté et soutenu les préoccupations clés de chacun, et ont promu leur coopération globale dans les domaines politique, économique et sécuritaire depuis l'établissement des relations diplomatiques, a-t-il affirmé. http://french.cri.cn/621/2012/09/02/301s293855.htm#.UERhzVKHrxq http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66746 PAKISTAN/CHRETIENS Pakistan : Deux meurtres au sein de communautés chrétiennes ; « épisodes isolés mais la pression sur les croyants demeure forte » Chrétienté.info Agenzia Fides , le 23 août 2012 à 14:32 Lahore (Agence Fides) – Un jeune catholique assassiné à Faisalabad et un agriculteur chrétien tué à Kasur : c’est ainsi que le Punjab, cœur économique, social et culturel du Pakistan, se confirme « une terre inhospitalière » pour la communauté chrétienne. Dans la petite ville de Faisalabad, le corps d’un jeune catholique de 14 ans, Sunil Masih, orphelin, a été retrouvé par la police le 21 août atrocement mutilé, alors que l’on avait procédé à l’ablation de certains de ses organes. Le garçon avait disparu deux jours auparavant de son orphelinat après en être sorti pour se rendre au marché. C’est ce que confirme à Fides le Père Khalid Rashid Asi, Vicaire général du Diocèse de Faisalabad et Président de la Commission diocésaine chargée des jeunes. Le Père Asi exprime « l’indignation, la tristesse et la douleur de l’ensemble de la communauté locale » réclamant justice. Selon les enquêteurs, le cas pourrait être lié au trafic d’organes. Dans le cadre d’un autre incident, survenu le 22 août, un agriculteur chrétien a été tué dans la zone de Kasur, toujours au Punjab, alors que six autres chrétiens ont été grièvement blessés et se trouvent à l’hôpital suite à une attaque perpétrée par un groupe de musulmans. L’attaque en question avait pour but l’appropriation illégale de terres, dans le cas d’espèce 40 ha de terrain cultivable se trouvant en possession des paysans chrétiens, vulnérables et sans défense. Les chrétiens du lieu ont porté plainte devant les autorités de police et demandent l’arrestation des coupables. Ainsi que l’indique à Fides le pasteur Mustaq Gill, responsable de l’ONG LEAD (Legal Evangelical Association Development), « les cas de ce genre sont fréquents, surtout à l’encontre de fidèles qui disposent de terres fertiles dans les plaines du Punjab. Souvent, les chrétiens sont chassés et les coupables demeurent impunis ». La LEAD cherche de défendre leurs droits. Le Père Khalid Rashid Asi remarque pour sa part que « des épisodes de violence comme ceux-ci représentent des cas isolés même si la pression sur les chrétiens au Pakistan demeure forte et si les fidèles doivent lutter pour que leurs droits soient garantis ». (PA) (Agence Fides 23/08/2012) http://www.chretiente.info/201208233219/pakistan-deux-meurtres-au-sein-decommunautes-chretiennes-episodes-isoles-mais-la-pression-sur-les-croyantsdemeure-forte/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66732 NORVEGE Dormez braves gens, l’islam avance : des musulmans réclament un État islamique autonome à Oslo Dreuz.info 18 août 2012 | Posté par: Jean-Patrick Grumberg Un groupe de musulmans norvégiens menace d’une attaque terroriste s’ils n’obtiennent pas l’Etat islamique qu’ils réclament sur une partie d’Oslo qui ressemble à Saint Denis en banlieue parisienne. Ils ont écrit la lettre suivante à des politiciens et des médias norvégiens : Nous ne voulons pas faire partie de la société norvégienne. Nous croyons qu’il n’est pas nécessaire de quitter la Norvège, où nous sommes nés et avons grandi. Et la terre d’Allah appartient à tout le monde. Nous vous ordonnons à nous remettre le quartier de Grønland (l’équivalent de la goutte d’or, mais à Oslo), nous pouvons le gouverner totalement, avec nos propres ministres, les gardes-frontières, police et système judiciaire régis par la charia et d’interdire tout le vice que vous représentez et qui est contraire aux lois d’Allah. L’Agence de sécurité de la police a ouvert une enquête, a déclaré Siv Alsen, du service des communications de l’Agence, à VG Nett. (1) Vous pensez que ça n’arrive qu’aux autres ? Regardez de plus près : Mireille Valette a enquêté pour le site suisse les observateurs.ch (2) sur la mosquée « intégrée » et « tolérante » d’Annemasse, en France. Elle arrive à la conclusion inquiétante que les musulmans « intégrés » brillent surtout pour le : Refus de discours clair sur les préceptes enseignés, refus de condamner quel que groupe radical que ce soit : les mosquées de la tolérance… inquiètent aussi. Interrogé par la journaliste sur sa position au sujet du niqab, tout ce qu’elle obtiendra fait froid dans le dos : Personnellement, je suis opposé au port du niqab, répond Hamid Zeddoug, mais l’une des quatre écoles de l’islam sunnite l’autorise. Je ne peux moi l’interdire. Et l’interdire, c’est une atteinte à la liberté. Nous tentons d’amener les gens à l’islam du juste milieu. Laissez les musulmans dompter leurs extrémistes ! Mais le plus effrayant est sans doute cette remarque fait par Adelaziz Benjelloun, l’ex-président du centre, au sujet du terrorisme : Ce sont les Etats-Unis qui ont fabriqué les extrémistes ! Ce sont eux qui ont fabriqué Ben Laden. Mourir en tuant, ce sont les Américains qui l’on créé. Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous : © Jean-Patrick Grumberg et source citée pour www.Dreuz.info (1) http://www.republiquedebananes.com/en-manchette/norvege-desmusulmans-reclament-un-etat-islamique-autonome-a-oslo.html (2) http://www.lesobservateurs.ch/culture/mosquee-dannemasse-desmusulmans-integres-peuvent-ils-se-distancier-des-musulmans-extremistes URL originale : http://www.dreuz.info/2012/08/dormez-braves-gens-lislam-avance-desmusulmans-reclament-un-etat-islamique-autonome-a-oslo/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66755 SHOAH Bruxelles reconnaît officiellement son rôle dans la déportation de juifs 7sur7 édité par: Sophie Lapy 2/09/12 - 15h29 Source: belga.be A l'initiative de l'association pour la mémoire de la Shoah, la cérémonie de reconnaissance officielle de l'implication des autorités de la ville de Bruxelles en place pendant la Seconde Guerre mondiale dans la déportation de Juifs, s'est tenue, dimanche, à 11 heures, à l'hôtel de ville. L'ambassadeur d'Israël, de nombreux élus de la ville et la vice-Première ministre Joëlle Milquet (cdH) faisaient partie des 650 personnes assistant à la cérémonie. En 1940, le bourgmestre de Bruxelles Van De Meulebroeck a accepté d'établir un registre sur lequel ont été fichés 5.640 juifs. "Sans ce registre des juifs, jamais les arrestations progressives, puis la rafle de septembre 1942 n'auraient eu le même impact à Bruxelles", reconnaît l'actuel bourgmestre Freddy Thielemans (PS). Il a également relevé le refus en 1942 du bourgmestre Coelst de distribuer l'étoile juive et de faire participer la police de la ville aux rafles. Une cérémonie d'importance pour Selly Sapira, juive de nationalité roumaine. "Je suis extrêmement reconnaissante devant tous ces Justes car, grâce à eux, j'en suis à ma quatrième génération d'enfants". Le soir de la rafle du 3 septembre 1942 dans les Marolles, les voisins de cette jeune fille de 11 ans ont convaincu les nazis que sa maison située rue des Tanneurs était vide. Le président du comité de coordination des organisations juives de Belgique Maurice Sosnowski rappelle que cette mémoire n'a pas empêché le génocide arménien et tutsi et qu'elle doit servir à prévenir les rechutes futures. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1506/Sciences/article/detail/1494570/2012/09/02/ Bruxelles-reconnait-officiellement-son-role-dans-la-deportation-de-juifs.dhtml http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66751 Bruxelles reconnait son rôle dans la déportation de juifs et s'excuse Le Vif.be dimanche 02 septembre 2012 à 15h11 A l'initiative de l'association pour la mémoire de la Shoah, la cérémonie de reconnaissance officielle de l'implication des autorités de la ville de Bruxelles en place pendant la Seconde Guerre mondiale dans la déportation de Juifs, s'est tenue, ce dimanche, à 11 heures, à l'hôtel de ville. L'ambassadeur d'Israël, de nombreux élus de la ville et la vice-Première ministre Joëlle Milquet (cdH) faisaient partie des 650 personnes assistant à la cérémonie. En 1940, le bourgmestre de Bruxelles Van De Meulebroeck a accepté d'établir un registre sur lequel ont été fichés 5.640 juifs. "Sans ce registre des juifs, jamais les arrestations progressives, puis la rafle de septembre 1942 n'auraient eu le même impact à Bruxelles", reconnaît l'actuel bourgmestre Freddy Thielemans (PS). Il a également relevé le refus en 1942 du bourgmestre Coelst de distribuer l'étoile juive et de faire participer la police de la ville aux rafles. Une cérémonie d'importance pour Selly Sapira, juive de nationalité roumaine. "Je suis extrêmement reconnaissante devant tous ces Justes car, grâce à eux, j'en suis à ma quatrième génération d'enfants". Le soir de la rafle du 3 septembre 1942 dans les Marolles, les voisins de cette jeune fille de 11 ans ont convaincu les nazis que sa maison située rue des Tanneurs était vide. Le président du comité de coordination des organisations juives de Belgique Maurice Sosnowski rappelle que cette mémoire n'a pas empêché le génocide arménien et tutsi et qu'elle doit servir à prévenir les rechutes futures. Levif.be, avec Belga http://www.levif.be/info/actualite/belgique/bruxelles-reconnait-son-role-dansla-deportation-de-juifs-et-s-excuse/article-4000171510414.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=66762 RUBRIQUE EN ANGLAIS Is it a crime to be an Armenian? The suggestion that the phrase “bumped off” should be used instead of “rendered ineffective” to refer to Kurdistan Workers’ Party (PKK) terrorists who are killed has caused several reactions. It was Erzurum deputy Muhyettin Aksak of the ruling Justice and Development Party (AK Party) who made the suggestion at his party’s bayram greetings sessions last Tuesday in the eastern province of Erzurum. But Aksak made other problematic statements during the same session. He also said, after demanding that “PKK members and our Kurdish brothers should not be ranked equally”: “We must separate our Kurdish brothers from them. When we look at them [the PKK], they are nothing more than [brainwashed people], or children of Armenian apostates, or cowards who have infiltrated our country from Syria or Iran.” Codes of social culture A deputy serving his second term in Parliament, representing the ruling party, used the attribution “children of Armenian apostates” as an open insult, contemptuously. Let’s admit that using the fact that one is of Armenian origin in a defamatory is one of those reflexes yet to be overcome in the cognitive codes of a very wide segment of Turkey’s social culture. This may also come up frequently in the press. The most recent outstanding example of Armenian origins being used as an insult was in the campaign of defamation daily Yeni Şafak writer Ali Bayramoğlu was subjected to last June. An article appearing on the website habervaktim.com, which acts as the website of the fundamentalist daily Vakit, claimed that Bayramoğlu had Armenian origins, and that therefore he was “acting with the incentive of his real [hidden] identity” regarding Kurdish and Armenian matters. ‘If you are a Jew, you are already guilty’ The people targeted by this behavior are not only Armenians. It is general, and it is directed at all minorities, at Greeks and especially at Jews. Because this is the case, when Professor Büşra Ersanlı was arrested last year in connection with the operation against the KCK, daily Vakit was able to assess the fact that her ex-husband Professor Cem Behar was a Jew as one of the negative factors leading to her arrest. Similar examples may strike you frequently in daily life in our country, which our statesmen boast of as a land of tolerance. The issue is that such behavior is not regarded as a problem morally in social scenarios – again for a wide segment. It is one of the most disgraceful facets of racism that people who should be acknowledged as equal citizens both under human measurements and at a formal level are looked down on because of their ethnic identities, or their identities are used as insults. The need for a hate crime law These kinds of behaviors are known as “hate crimes” in the civilized world now, and have serious consequences. Hate crimes are actions where a person or a group is attacked verbally or physically because of their identity or group membership, and they have different outcomes than other categories of crime. The difference is because in hate crimes when a person is insulted because of their social belonging or identity, victimization is not limited to the targeted person. The “multiplier effect” of the hate feature of the crime makes everyone who belongs to that group feel attacked. For example, when a deputy insults the PKK as “children of Armenian apostates,” then every Armenian living in Turkey feels insulted. When Professor Ersanlı’s having had a Jewish husband is cited as a reason for her arrest, then every Jew living in this country is belittled. These examples, which we come across frequently, create a very pessimistic picture of how much distance we need to cover in the fight against hate crimes and racism in Turkey. If a law on hate crimes had been enacted in Turkey, then the perpetrators of the examples cited above would probably have met with serious consequences. If no law is in the horizon yet, at least it would be appropriate for the ruling party to make a gesture to reassure Armenian citizens living in this country that it does not acknowledge the words of its Erzurum deputy, especially right after the Ramadan Feast, when we frequently emphasize the value of fraternity. *Sedat Ergin is a columnist for daily Hürriyet, in which this piece was published on Aug. 24. It was translated into English by the Daily News staff. August/25/2012 http://www.hurriyetdailynews.com/is-it-a-crime-to-be-an-armenian.aspx?pageID=238&nID=28557&NewsCatID=428 Prosecutor Confirms Villagers Could Be Discerned in UAV Footages The Diyarbakır Prosecutor’s Office confirmed that the villagers who died in last year’s Roboski massacre were clearly discernable in footages obtained from an unmanned aerial vehicle (UAV.) 34 villagers had lost their lives in the deadly air strike that took place in the southeastern province of Şırnak. şırnak - BIA News Center 06 August 2012, Monday The Diyarbakır's Prosecutor's Office charged with investigating last year's Roboski massacre confirmed a news story by Wall Street Journal that a U.S. unmanned aerial vehicle (UAV) had also taken footages prior to the deadly air strike and that the villagers were clearly discernable in those images. A total of 34 villagers had lost their lives in the district of Uludere (Roboski) in consequence of an air strike that took place in the southeastern province of Şırnak last year by the Iraqi border. The footages examined by the Diyarbakır's Prosecutor's Office show the villagers as they unload their goods from trucks and carry them onto their mules for cross-border trade with Iraq, according to a news report that appeared on the daily Taraf. The U.S.-based Wall Street Journal had published a story claiming that an American controlled Predator (a UAV) had first spotted the convoy of villagers and that American officials had warned their Turkish counterparts about them. General Staff repudiates Wall Street Journal's report The Prosecutor's Office in the southeastern province of Diyarbakır requested the UAV footages from the Turkish General Staff following the publication of Wall Street Journal's report. The General Staff complied with the request but also sent a note to the Diyarbakır Prosecutor's Office claiming that the "Predator footages made no contribution to [footages obtained from the Turkish] UAVs." U.S. officials could not ascertion whether the convoy consisted of civilians or members of the Kurdistan Workers' Party (PKK) but still chose to warn Turkish officials due to the fact that the presence of the convoy in that particular area drew their suspicion, according to Wall Street Journal's story. The officials also complied with a request by their Turkish counterparts to withdraw the Predator from the area, Wall Street Journal had also said. "The news report does not reflect the truth. The [convoy] was first spotted by a UAV of the Turkish Armed Forces," the Turkish General Staff had later responded, however. Victims refuse compensation until justice arrives Selahattin Demirtaş, the co-chair of the Peace and Democracy Party (BDP,) also issued a statement after he met with the villagers of Roboski at his party's provincial headquarters. Authorities are trying to cover up the massacre, Demirtaş said and called for those responsible for the incident to be brought to justice. Ubeydullah Encü who attended the meeting with Demirtaş on behalf of the victims' families also denied recent claims they had accepted compensation from the government and said they were not going to take any compensation until justice has been served. (AS) http://www.bianet.org/english/human-rights/140149-prosecutor-confirmsvillagers-could-be-discerned-in-uav-footages ‘Sorry, Armenia!’: Thousands of Hungarians Apologize, Condemn Government for Safarov Extradition Hungarian Activists to hold demonstrations this week “This mistake has to be rectified by us, Hungarians!” wrote one. “Today, I am ashamed of being a Hungarian,” wrote another. “I apologize to all Armenians, and particularly to the family of Gurgen Margaryan,” said a third. They echoed the sentiments of tens of thousands of Hungarians outraged by their government’s decision to extradite Margaryan’s murderer, Ramil Safarov, to his home country Azerbaijan, where he received a hero’s welcome, was pardoned, and promoted. In 2004, Safarov murdered Margaryan, an Armenian lieutenant, in Hungary with an axe, while the latter was asleep. He was sentenced to life in prison. Politicians, religious leaders, and activists in Hungary commented on the extradition, apologizing to Armenians and criticizing the extradition. The president of the Hungarian Catholic Bishops’ Conference, Card. Péter Erdő, issued a statement expressing “full solidarity with the Armenian Christians and with the Armenian people that has so much suffered in the past.” “We ask the Almighty that through the intercession of the Blessed Virgin Mary He might lead and protect the whole Armenian people and bless them with the gift of justice and peace,” read the statement. Various newspapers and blogs published articles denouncing the Hungarian government. Demonstrations are planned for early this week in front of the Ministry of Justice and the Parliament of Hungary to express outrage at the decision to extradite Safarov. Thousands of Hungarians joined Facebook groups apologizing for their government’s action. One such group, called “Sorry, Armenia,” had close to 8,000 “Likes” as of Sept. 2. Another Facebook group, “Hungarians are sorry, Armenia,” had 2,000 “Likes.” Wreaths were placed in memory of Margaryan at Deák square in Budapest (see photo). Fifteen Hungarians lined up on a street each holding a letter of the phrase “Sorry, Armenia!” (see photo). ‘Unacceptable, amoral act’ Benedek Zsigmond, a Hungarian Armenologist, made moving statements in Yerevan, in fluent Armenian, apologizing for the “unacceptable, amoral act.” He added, “That which the Hungarian government has done flies in the face of all moral and panhuman values.” “Many Hungarians are apologizing for the government’s action. They do it both in Hungarian and in English. Moreover, some people say, ‘I feel shame that I am Hungarian,’” Zsigmond told the Armenian Weekly in an interview. Hungarians we interviewed not only expressed shame and outrage, but insisted they would continue petitioning, protesting, and demonstrating until their government did all it could to rectify the situation, and until those involved in the extradition were held accountable. Ildiko Fülep, a Hungarian living in Vienna, told the Weekly, “As someone who knows Armenia’s culture and history, I’m deeply shocked by my government’s decision. I feel like my government put a knife in the back of Armenians, and it also cheated its own nation.” ‘Please, do not burn our flag’ Some Hungarians pleaded with Armenians to refrain from burning the Hungarian flag during demonstrations against the Hungarian government. “The Hungarian flag is not a symbol of the government, but the Hungarian people!” said one. Another Hungarian blogger we interviewed noted, “Remember, that is also the flag of the tens of thousands of Hungarians who are against the actions of the government, and will demonstrate and protest against it.” “Burn the photo of [Hungarian Prime Minister] Viktor Orbán instead,” she added. The Hungarian flag was burned during a demonstration in Yerevan on Sept. 1. http://www.armenianweekly.com/2012/09/02/sorry-armenia/ RUBRIQUE EN ALLEMAND Berlin-Mitte, 8. September 2012, ab 15:00 Uhr: DAS WAR MENSCHENRECHTLICH UND POLITISCH DAS FALSCHE SIGNAL! Protest-Mahnwache vor der Ungarischen Botschaft Am 19. Februar 2004 ermordete der Aserbeidschaner Ramil Safarow auf einem Englischlehrgang im Rahmen der NATO-"Partnerschaft für Frieden" in Budapest brutal den armenischen Kursusteilnehmer Gurgen Markarjan. Die ungarische Polizei bezeichnete damals die Tat als besonders heimtückisch (siehe auch http://www.agaonline.org/news/detail.php?locale=de&newsId=1). Nur acht Jahre später lieferte Ungarn den gerichtlich verurteilten Mörder Safarow an sein Heimatland Aserbeidschan aus, wo Präsident Alijew Safarow umgehend amnestierte. In der aserbeidschanischen Gesellschaft sowie in türkisch-nationalistischen Kreisen wird er schon lange als Held und Vorbild verurteilt -- Genoziddrohungen gegen Armenier im Internet berufen sich auf Safarows ungeheuerliche Tat. Vermutlich ging der Auslieferung ein wirtschaftlich-finanzieller Deal zwischen den Staaten Aserbeidschan und Ungarn voraus. Wir protestierten gegen Ungarns Entscheidung zur Auslieferung eines besonders brutalen Mörders. Sie ist durch nichts zu rechtfertigen, verschärft die Spannungen im Südkaukasus und ermutigt weitere von ethnischem Hass geleitete Täter zur Nachahmung. AGA ruft darum zu einer Mahnwache vor der Ungarischen Botschaft Berlin auf! Kommt zahlreich mit Transparenten, Postern, Trauerflor und Kerzen! *Zeit:* 08.Sept 2012 - 15:00 bis 16:30 * Ort der Mahnwache:* _Ungarische Botschaft Berlin_, Unter den Linden 74-76, 10117 Berlin-Mitte (nahe S-Bahnhof Brandenburger Tor) http://www.aga-online.org/event/detail.php?locale=de&eventId=14 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie. Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378 Le génocide arménien et la loi : que disent les candidats ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période d'élections présidentielles, il paraît intéressant de pouvoir relire les déclarations récentes ou moins récentes - des principaux candidats, de leur parti, et des personnalités politiques - qu'elles soient ou non candidates, concernant le génocide arménien et la pénalisation de sa négation, la Turquie, la loi Gayssot, la loi sur les Harkis, etc. Un dossier préparé par le Collectif VAN et qui sera actualisé régulièrement, même au-delà des échéances d'avril et mai 2012. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63189 Revue de Presse des dépêches AFP Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie. http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725 SITES INTERESSANTS Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 RASSEMBLEMENTS EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS Agenda - Issy-les-Moulineaux : le Collectif VAN au Forum de rentrée 2012 Agenda - Issy-les-Moulineaux : le Collectif VAN au Forum de rentrée 2012 - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vendredi 7 de 14h à 21h et samedi 8 septembre de 10h à 20h aura lieu le Forum de Rentrée au Palais des Sports Robert Charpentier. Un événement incontournable qui permet aux Isséens de découvrir de nombreuses associations, de s’inscrire aux activités culturelles, de loisirs et sportives ou encore de s’engager. Placé sous le signe de l’innovation, le forum accueillera cette année un simulateur high-tech qui permettra de sensibiliser les visiteurs à l’éco-conduite. Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] sera présent lors de ce Forum de rentrée : deux jours placés sous le signe de la découverte et de l’engagement. L’association mène des actions de sensibilisation aux génocides et à leur négation. Elle lutte contre le négationnisme, le racisme et l’antisémitisme, avec le soutien de nombreuses associations des droits de l’homme. Tél. : 01 77 62 70 77, Mél : [email protected], Web : www.collectifvan.org. Le Collectif VAN vous attend sur son stand situé dans le Secteur O, Palais des Sports Robert Charpentier - 4/6, boulevard des Frères Voisin, Issy-les- Moulineaux. Ville d'Issy-les-Moulineaux 35e édition du Forum de Rentrée : plus de 200 associations à la rencontre des Isséens Consultez le dossier de Point d'Appui dédié au Forum de Rentrée Un lieu pour s’informer Musique, théâtre, danse, football, arts martiaux, accompagnement familial, secourisme, humanitaire, accompagnement des jeunes… Toutes les activités proposées par les structures de la ville d’Issy-les-Moulineaux seront réunies sur 2200 m² au Palais des Sports Robert Charpentier. Réparties en 4 pôles - Jeunesse/Animation, Culture, Sport, Démocratie locale/Vie sociale - les associations seront à disposition des visiteurs pour dialoguer et leur faire découvrir leurs actions. Ils pourront également découvrir en avant-première les nouvelles publications de la ville (le guide pratique 2012-2013, le guide des sports et de l’école à Issy…), ainsi que les évènements et les grands rendez-vous de cette nouvelle saison. Des animations et des ateliers pour tous Le Forum de Rentrée, c’est aussi un grand événement festif où les associations se mobilisent autour de démonstrations sportives et culturelles (arts martiaux, tango, escrime, boxe…) mais aussi de nombreuses animations : initiations aux premiers secours avec la Croix-Rouge, démonstration de danse, réalisation de compositions florales, ateliers de peintures, animation de guitare, animation de jazz, cours de japonais…. Un magicien-ballooneur ainsi qu’un silhouettiste accueilleront les visiteurs le vendredi dès l’ouverture. 3 expositions complèteront l’événement avec les œuvres des artistes des Arches qui fêtent leurs 10 ans cette année, les photos de voyages au Togo et en Arménie par le Conseil Communal des Jeunes (CCJ), et 3 toiles de l’association Musique et Variations. Un espace détente mis en place par le CCJ offrira aux visiteurs la possibilité de profiter d’une pause avec boissons et gourmandises et permettra ainsi de contribuer au financement du prochain voyage humanitaire au Togo. Et cette année, l’innovation est à l’honneur avec un simulateur d’éco-conduite offrant la possibilité aux conducteurs de comprendre de façon pragmatique les techniques de conduite qui lui permettront d’optimiser leur consommation, la sécurité et de préserver l’environnement. Quelques chiffres clefs… 205 associations et organismes 250 activités proposées 3 expositions Une vingtaine d’animations sur place Plus de 5000 visiteurs 35ème édition du forum de rentrée 2200 m² de stands Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme) Secteur O L’association mène des actions de sensibilisation aux génocides et à leur négation. Elle lutte contre le négationnisme, le racisme et l’antisémitisme, avec le soutien de nombreuses associations des droits de l’homme. Tél. : 01 77 62 70 77 Mél : [email protected] Web : www.collectifvan.org Voir et télécharger le dossier complet du Forum ici Palais des Sports Robert Charpentier 4-6, boulevard des Frères Voisin http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/35e_edition_du_foru m_de_rentree_plus_de_200_associations_a_la_rencontre_des_isseens http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=66781 « Le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de la Licra. A l’occasion de la célébration des 40 ans de la loi du 1er juillet 1972, dite « Loi Pleven », à l’origine du régime juridique contre le racisme, la Licra articulera ses Universités d’été autour du thème « Le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! ». Avec pour objectif affiché de faire de cet évènement plus qu’un anniversaire, la Licra proposera, pendant trois jours et dans un cadre festif et convivial, des conférences publiques et des ateliers professionnels. Ces rencontres nous donneront l’opportunité de revenir sur l’adoption de ce texte fondateur dans la lutte contre le racisme, mais aussi de dresser un constat exhaustif de son application au cours des 40 dernières années. Nos débats, en présence des Gardes des Sceaux ayant exercés depuis 1972, viseront également à élaborer de nouvelles perspectives en matière de lutte contre les propos haineux dans les discours publics. L’ensemble des travaux des Universités d’été se dérouleront au Pasino du Havre : Place Jules Ferry – Tel : 02.35.26.00.00 Le programme Vendredi 7 septembre 2012 18h30-19h : Accueil des participants 19h-19h15 : Ouverture des Universités d’été 19h15-20h45 : Conférence-débat : Pourquoi le racisme n’est pas une opinion mais un délit Présentation du sondage réalisé sur ce thème par Opinion Way pour la Licra INTERVENANTS - Emmanuel Debono, professeur d’histoire, auteur d’une thèse sur l’histoire de la Licra. - Me Henri Hajdenberg, avocat, contributeur actif à la rédaction de la loi Pleven de 1972 qui a représenté la Licra, aux côtés de Me Robert Badinter, dans le premier procès intenté sur le fondement de cette loi. - Bruno Jeanbart, directeur des études politiques de l’institut de sondage Opinion Way - Me Alain Terrenoire, plus jeune député de l’Assemblée Nationale à l’âge de 25 ans, avocat et Président de l’Union Pan-européenne Internationale. Membre de la Commission des Lois puis des Affaires étrangères, il a été l’auteur et le rapporteur de la proposition de Loi sur le racisme et l’antisémitisme, dites « Loi Pleven », adoptée à l’unanimité par les députés en 1972. 20h30 : Cocktail dînatoire Samedi 8 septembre 2012 9h-9h30 : Accueil des participants 9h30-12h30 : Les apports de la loi de 1972 en matière de droit de la presse Actualisation et droit comparé Atelier gratuit réservé aux professionnels du droit, validant au titre de la formation continue des avocats et des magistrats, et animé par Me Mario Pierre Stasi, Président de la Commission juridique de la Licra. INTERVENANTS - Me Basile Ader, avocat spécialisé en droit de la presse, membre du Conseil de l’Ordre et directeur de la rédaction de Legipresse, - Nicolas Bonnal, Premier Vice-président du TGI de Bobigny et ancien Président de la 17ème chambre du TGI de Paris, - Me Christian Charrière-Bournazel, avocat, Président du Conseil National des Barreaux et ancien Bâtonnier du Barreau de Paris, - Me Marc Leyenberger, avocat, membre de la CNCDH et président de sa souscommission « Racisme-Xénophobie », membre de la Commission Européenne contre le Racisme et l’Intolérance du Conseil de l’Europe (ECRI), - Jean-Yves Monfort, Conseiller à la Cour de cassation, membre de la CNCDH et de la Commission de protection des droits, et ancien Président de la 17ème chambre du TGI de Paris. 9h30-12h30 : Sensibilisation juridique à l’accueil des victimes - Formation réservée aux militants Licra 10h-12h : Visite du Havre - Ouvert à l’ensemble des inscrits aux Universités d’été Trois parcours de visite, au départ de la Maison du Patrimoine : La ville d’Auguste Perret : Le centre reconstruit du Havre est inscrit depuis 2005 sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO pour son caractère représentatif de la Reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Partez ici à la rencontre des édifices majeurs de la ville monumentale construite sous l’égide d’Auguste Perret. Eglise St Joseph : Dans les réussites architecturales du Havre, l’église Saint Joseph figure en bonne place du fait de la qualité et de l’originalité de sa construction. Auguste Perret a signé là, avec l’active complicité du Maitre-verrier Marguerite Huré, un chef d’œuvre d’audacieuse simplicité au service de la spiritualité. La tour-clocher de 107 mètres domine la ville et sert de point de repère aux navigateurs en approche du port. L’appartement témoin Perret : Après une rapide présentation extérieure des logements reconstruits, visitez un appartement réalisé suivant les doctrines de l’Atelier Perret. Situé dans les Immeubles Sans Affectation Individuelle (ISAI), place de l’Hôtel-de-Ville, vous y trouverez des meubles de René Gabriel et de Marcel Gascoin, et milles autres détails de la vie quotidienne des années 1950. 12h30-14h30 : Cocktail déjeunatoire 14h30-16h30 : La Liberté d’expression à l’épreuve de la loi de 1972 Conférence publique INTERVENANTS : - Sophia Aram, humoriste et chroniqueuse, - Fabrice Arfi, journaliste d’investigation au service Enquêtes de Mediapart, - Charb, directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, - Thierry Guerrier, Rédacteur en chef et éditorialiste politique à Europe 1 - Jean-Yves Monfort, Conseiller à la Cour de cassation, membre de la CNCDH et de la Commission de protection des droits, et ancien Président de la 17ème chambre du TGI de Paris. 18h30 : Cocktail dînatoire à la Mairie 20h30 : Anne – le Musical Anne Franck, Hier et Aujourd’hui. Une adaptation originale et musicale du journal d’Anne Franck Dimanche 9 septembre 2012 10h-10h30 : Accueil des participants 10h30-12h15 : Quelles perspectives pour la loi de 1972 ? Invités : Gardes des Sceaux ayant exercé depuis 1972, en présence notamment de : - Michel Vauzelle Garde des Sceaux du 2 avril 1992 au 29 mars 1993. Président socialiste du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 1998 et président de l’Eurorégion Alpes-Méditerranée. Député de la 16ème circonscription des Bouches-du-Rhône. - Jacques Toubon Garde des Sceaux du 18 mai 1995 au 4 juin 1997. Président du conseil d’orientation de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, membre de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (HADOPI). - Élisabeth Guigou Garde des Sceaux du 4 juin 1997 au 18 octobre 2000. Députée de la 6ème circonscription de la Seine-Saint-Denis. - Dominique Perben Garde des Sceaux du 7 mai 2002 au 2 juin 2005. Député de la 4ème circonscription du Rhône jusque juin 2012. - Pascal Clément Garde des Sceaux du 2 juin 2005 au 18 mai 2007. Député de la 6ème circonscription de la Loire jusque juin 2012. - Michèle Alliot-Marie Garde des Sceaux du 23 juin 2009 au 14 novembre 2010 Vice-présidente du Conseil national de l’UMP - Michel Mercier Garde des Sceaux du 14 novembre 2010 au 10 mai 2012. Président du conseil général du Rhône. Prendront également part au débat Dominique Baudis, Défenseur des Droits, et Régis Guyot, Délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. 12h15-12h45 : Clôture des Universités d’été 12h45-14h : Rafraichissements TÉLÉCHARGER : Le Programme http://www.collectifvan.org/pdf/02-44-06-3-09-12.pdf http://www.licra.org/fr/d%C3%A9couvrir-toutes-infos http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66779 Agenda - Festival d’Ile de France "Diaspora, Musiques en partance" Agenda - Festival d’Ile de France "Diaspora, Musiques en partance" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Festival d’Ile de France propose chaque année, aux mois de septembre et d’octobre, une trentaine de concerts dans des lieux du patrimoine francilien. Sa programmation variée présente des musiques classiques, de la Renaissance à la création contemporaine, des musiques du monde aux musiques actuelles, avec bien souvent des passerelles entre ces répertoires. L'édition 2012, 29 concerts dans 26 lieux, se tient du 8 septembre au 14 octobre. Elle est axée sur le thème "Diaspora, Musiques en partance" : "Hier comme aujourd’hui, des hommes, des peuples partent. Que le chemin soit celui du déracinement ou de la terre promise, de la fuite ou de la quête, la vie est devenue celle de l’exil, parcours d’une multitude ou d’un homme seul à la recherche d’une terre plus accueillante". A écouter : Claude Tchamitchian, le Choeur d'Arménie "ARMENIAN VOICES", le concert lecture L’Affiche Rouge, ODYSSEE, Création pour choeurs et orchestre, dirigée par Roland Hayrabedian, et bien d'autres événements à découvrir... En accompagnement de ces concerts, auront lieu des débats sur les diasporas ainsi que des master-classes. Komitas sera à l'honneur de l'une d'entre elles. Découvrez tout le programme ici Version simplifiée du pdf à télécharger en fin d'article, ci-dessous. Informations et réservations sur le site : http://www.festival-idf.fr/2012/blog/ Voici une sélection de quelques concerts et événements : YOM - "D'Est en Ouest" - Concerts & déambulation Yom & the Wonder Rabbis - Création avec Yom, Farid D, Claude Tchamitchian, Bijan Chemirani - Fanfare Klezmer d'Ile-de-France & Orchestre d'Harmonie de La Courneuve • Vendredi 14 septembre 2012 à 20h La Dynamo de Banlieues Bleues + Le Cabaret Sauvage, Pantin / Paris (0) • Vendredi 14 septembre 2012 à 22h Le Cabaret Sauvage, Paris (75) Choeur d'Arménie ARMENIAN VOICES - Choeur d’hommes - Solistes du Hover Chamber Choir • Dimanche 16 septembre 2012 à 16h30 Église Notre-Dame de Taverny, Taverny (95) L’Affiche Rouge - concert lecture Sylvain Kassap, clarinette - Jerôme Imard, lecture • Dimanche 16 septembre 2012 à 16h Fort du Trou d'Enfer, Forêt domaniale de Marly (78) • Vendredi 5 octobre 2012 à 20h45 Le Comptoir, Fontenay-sous-Bois (94) L'Echo du Bosphore - Dialogue entre Orient et Occident Ensemble Doulce Memoire - Ensemble Kudsi Erguner - Dir. Denis Raisin Dadre • Samedi 22 septembre 2012 à 20h45 Eglise de Saint-Sulpice-de-Favières, Saint-Sulpice-de-Favières (91) Les Voix du Rebétiko - Hommage à Roza Eskenazi Savina Yannatou, Grèce (Chants Sépharades) - Mehtap Demir, Turquie - Yota Nega, Grèce • Dimanche 23 septembre 2012 à 17h Le Cabaret Sauvage, Paris (75) "L’Appel du Levant" - Concert-lecture (Gibran, Chopin, Ravel, El Bacha) Abdel Rahman el Bacha, piano - Michael Lonsdale, lecture • Dimanche 23 septembre 2012 à 16h30 Abbaye des Vaux de Cernay, Cernay-la-Ville (78) ODYSSEE - Création pour choeurs et orchestre Ensemble Musicatreize - 200 chanteurs d’Ile-de-France - Ensemble Itinéraire Proxima Centauri - Oscar Strasnoy, composition - Roland Hayrabedian, direction • Dimanche 7 octobre 2012 à 16h30 Pavillon Baltard, Nogent-sur-Marne (94) DIPTYQUES - Paris-BeyrouthZad Moultaka - Ensembles Mezwej, Accroche Note et C.Barré - Orchestre et choeur franco-libanais • Samedi 13 octobre 2012 à 20h30 Institut du Monde Arabe, Paris (75) En accompagnement de ce programme : Débats MÉMOIRES DE DIASPORAS, ENTRE EFFACEMENT ET TRANSMISSION Lundi 17 septembre à 20h Grand auditorium du Collège des Bernardins, Paris 5e Table ronde avec Alexis Nouss, professeur à la School of European Studies de l’Université de Cardiff (Royaume-Uni), fondateur et directeur du groupe de recherche montréalais POexil, Michel Bruneau, géographe, directeur de recherche émérite au CNRS, auteur notamment de Les Grecs Pontiques: diaspora, identité, territoires, 1998, CNRS-Editions, Paul Alerini, psychanalyste, et Zad Moultaka, compositeur. Animée par Virginie Symaniec, chercheur et traductrice, docteur en Études théâtrales en 2000 de l’Université Paris III, et Alexandra Galitzine-Loumpet, anthropologue, docteur de l’Université Paris I. En partenariat avec le Collège des Bernardins et en collaboration avec les rencontres Non-lieux de l’exil (Réseau Asie, CNRS/FMSH) DIASPORAS, UNE HISTOIRE EN DEVENIR : VERS UN MONDE TRANSNATIONAL ? Mardi 2 octobre à 18h30 Auditorium du Pôle des langues et civilisations, Paris 13e Table ronde avec Stéphane Dufoix, maître de conférences HDR en sociologie (Université Paris Ouest Nanterre, laboratoire Sophiapol) et membre de l’Institut universitaire de France, auteur notamment de La Dispersion. Une histoire des usages du mot diaspora, Paris, Amsterdam, 2012, Dominique Schnapper, directrice d’études à l’EHESS, El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à Université Paris IX-Dauphine. Animée par François Durpaire, historien. En partenariat avec la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC). Dans le cadre du cycle de conférences Les Mardis de la BULAC. Réservations au 01 58 71 01 01 ou au 01 81 69 18 38. MASTERCLASS CONÇU SPÉCIFIQUEMENT POUR DES ENSEMBLES D’INSTRUMENTISTES OU DE CHANTEURS AMATEURS AFIN QU’ILS PUISSENT EXPLORER LES CULTURES MUSICALES PRÉSENTÉES LORS DES CONCERTS : LE RÉPERTOIRE SACRÉ ET PROFANE DE KOMITAS (Arménie) Masterclass de Sona Hovhanisyan, chef du Hover Chamber Choir, auprès du choeur La Chapelle du Prince de Conti, dirigé par Matthieu Boutet (L’Isle-Adam, 95). TÉLÉCHARGER : Le programme du Festival d’Ile de France http://collectifvan.org/pdf/10-42-51-19-07-12.pdf http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65758 Agenda - Paris, Mairie du IIIe : Rafle du Vel d’Hiv, les Archives de la police Agenda - Paris, Mairie du IIIe : Rafle du Vel d’Hiv, les Archives de la police - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Il y a 70 ans, la France, alors en guerre, vivait l’un des évènements les plus tragiques de son histoire. Le 16 et 17 juillet 1942, la police française, diligentée par le régime de Vichy, procède à l’arrestation de milliers de juifs à Paris et en banlieue. Au final, plus de 8 000 d’entre eux seront « parqués » aux Vélodrome d’Hiver avant d’être déportés, 5 jours plus tard, vers les camps nazis. Parce qu’il ne faut jamais oublier, parce que le futur doit se construire au regard du passé, la Mairie du 3e proposent deux expositions commémoratives exceptionnelles… Mairie du 3e De 10 juillet à 15 septembre Le 3e arrondissement pendant l’Occupation « Quelque chose se prépare, quelque chose qui sera une tragédie. La tragédie, peut-être » (Hélène Berr, Journal, mercredi 15 juillet 1942, 23 heures). Dans le cadre de la commémoration du 70ème anniversaire de la rafle des 16 et 17 juillet 1942 dite “rafle du Vel’ d'Hiv’ ”, la Mairie du 3e arrondissement et l’association « Histoire & Mémoire du IIIème » présenteront, en partenariat avec le service de la mémoire et des affaires culturelles de la Préfecture de Police, une exposition autour de cet événement dans les murs de la Mairie. La richesse des archives conservées par la Préfecture de Police confère un caractère inédit à cette exposition sur l'histoire du 3e durant l’Occupation. Des pièces uniques afférentes à cet arrondissement durant cette période sombre y seront présentées pour la première fois : registres analytiques de mainscourantes, relevés du recensement de la population juive effectué en octobre 1940, et listes d'émargement établies lors de la remise de l'étoile jaune, en juin 1942. Seront également exposés la comptabilité des biens appartenant aux personnes conduites au camp de Drancy, ainsi que d’autres éléments sur l’histoire de la période. *************************************************************** 2, rue Eugène Spuller 75003 PARIS Tél. : 01 53 01 75 03 M° Temple - ligne 3 Bus : 75, 20 Stations Vélib' n° 3006, 3007, 3005, 3003 Services municipaux Lundi à Vendredi : 8h30 -17h Jeudi : 8h30 -19h30 Samedi : 9h -12h30 *************************************************************** Rappel : "C'étaient des enfants" - Une exposition gratuite se tient également depuis le 26 juin et jusqu'au 27 octobre 2012 à la Mairie de Paris, Salon d'accueil, 29, rue de Rivoli. 75004 Paris. Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 19h. Plus d'infos sur : http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64882 Lire aussi : Expositions / Histoire: C’étaient des enfants http://agenda.paris.fr/evenement/1316/Hotel-de-Ville/C-etaient-desenfants C'étaient des enfants, exposition à l'Hotel de Ville http://www.paris.fr/cetaientdesenfants URL originale : http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65632 Exposition du 26 juin au 27 octobre: Hommage aux enfants de la Shoah Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette annonce publiée sur le site officiel de la Mairie de Paris le 13 juin 2012. Paris.fr [13/06/2012] Hommage aux enfants de la Shoah Juillet 1942, près de 14 000 Parisiens sont arrêtés par la police française et rassemblés au Vélodrome d’hiver. Parmi eux de nombreux enfants. Au travers de l'exposition "C'étaient des enfants" la Mairie de Paris honore leur souvenir et celui des milliers de leurs camarades qui ont survécu à la Shoah en présentant aux visiteurs lettres, photographies, dessins et documents officiels. Salon d'accueil de l'Hôtel de Ville. Du 26 juin au 27 octobre - Gratuit. Dans l’ensemble de l’Europe, 1 500 000 enfants juifs ont été tués. Parmi eux, 11 400, dont 2 000 qui n’avaient pas six ans ont été déportés depuis la France ou ont trouvé la mort dans l’un des camps d’internement installés sur le territoire. La majorité de ces jeunes victimes étaient de petits Parisiens. Deuxcents seulement sont revenus vivants. « Survivants », « enfants cachés » ou encore « rescapés », les termes pour désigner ces enfants qui ont échappé aux déportations sont nombreux, et invitent à s’interroger : survivre et après ? L'exposition "C'étaient des enfants" apporte un éclairage sur cette période de notre histoire, en présentant de nombreux documents inédits, issus de collections particulières, comme ce journal tenu en juillet 1942 par une adolescente juive parisienne, membre des Éclaireurs israélites, qui parcourt Paris le jour de la rafle du Vel’d’Hiv’ afin de porter secours à des enfants laissés seuls. Voir aussi le reportage sur "La médaille des Justes" qui distingue ceux qui ont secouru des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Cet article est extrait d' "à Paris+" le supplément numérique du magazine "à Paris", trimestriel de la Ville de Paris. Infos pratiques Du 26 juin au 27 octobre Salon d'accueil de la Mairie de Paris 29, rue de Rivoli. 75004 Paris Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 19h. Gratuit Métro ligne(s) 1,11 - Hôtel de Ville ligne(s) 1,4,7,11,14 - Châtelet ligne 4 - Cité ligne 4 - Saint-Michel - Notre-Dame Catalogue - Sarah Gensburger C’étaient des enfants. Déportation et sauvetage des enfants juifs à Paris. 24,90 € - 128 pages *************************************************************** Pour ne jamais oublier La population Juive à Paris en 1940 A cette époque, la population juive de France est estimée à 320 000 membres. Trés diverse, un tiers de ses membres sont nés en France, l'autre partie sont des immigrés. Ces hommes et ces femmes ont quitté leurs pays pour fuir les persécutions antisémites mais aussi afin d'améliorer leurs conditions de vie. On trouve quelques familles aisées, professions libérales ou cadres, mais surtout une majorité de ménages très modestes qui travaillent dans l’artisanat ou le commerce. À l’arrivée des soldats allemands en juin 1940, près de 200 000 Juifs vivent dans la capitale française : de Belleville à l’ouest parisien, en passant par la rue de la Roquette. Cette population juive parisienne est jeune, sur les 140 000 Juifs qui résident encore dans le département de la Seine, un quart ont moins de 15 ans. Identification et exclusion L’armistice du 22 juin 1940 divise la France en deux et dès septembre les autorités occupantes et le gouvernement de Vichy y organisent la stigmatisation des Juifs. La plupart de ces mesures concernent également les enfants. L'ordonnance allemande du 27 septembre 1940 ordonne aux juifs de zone occupée de se déclarer. Les chefs de famille ont jusqu’au 20 octobre pour faire état de leur identité. C'est sur la base de ce recensement que la préfecture de police de Paris crée finalement un fichier des enfants juifs. Le tampon « Juif » est porté sur leurs papiers d’identité, les enfants âgés de plus de 6 ans doivent porter l’étoile jaune. C'est à partir de la loi française du 3 octobre « portant statut des juifs », que leurs parents sont exclus de nombreuses professions. L’ordonnance allemande du 8 juillet 1942 interdit aux juifs l’accès aux lieux publics. L'image des petits juifs parisiens est alors utilisée par la propagande antisémite pour dénoncer le « péril » que représentent les juifs, et ce, dès leur plus jeune âge. L’École républicaine : entre continuité et rupture La Révolution nationale promue par le gouvernement de Vichy entend s’attaquer à l’école. Il s’agit de protéger la jeunesse française de « l’influence juive ». Les élèves juifs restent cependant admis dans les écoles élémentaires et les lycées où ils sont soumis au port de l’étoile jaune. Lorsque la police française arrête en juillet 1942 des enfants juifs, elle arrête d’abord des écoliers. Au total, plus de 6 100 enfants ont été arrêtés à Paris durant la Shoah , la plupart d’entre eux ont été déportés au camp d’Auschwitz en Pologne où ils furent exterminés à leur arrivée. En 1941 ont lieu les premières rafles parisiennes, elles conduisent à l’arrestation de près de 8 200 personnes, exclusivement des hommes et presque tous étrangers. L’internement de ces pères de famille plonge leur femme et enfants dans des difficultés matérielles et psychologiques supplémentaires. Il signifie parfois que les enfants sont brutalement laissés seuls. Le Vel’ d’Hiv’ : un « camp d’enfants » La grande rafle parisienne des 16 et 17 juillet 1942 est la première à concerner les enfants de plus de deux ans. Une triple épidémie de diphtérie, de scarlatine et de rougeole touche 300 enfants dont plusieurs mourront dans les jours qui suivent. En juillet 1942, le camp de Beaune-la-Rolande compte 300 petits Parisiens de 2 à 5 ans, près de 500 de 6 à 10 ans et 600 de 10 à 15 ans. Pour remplir au plus vite les convois de déportation, il est décidé de séparer les familles. À partir du 15 août 1942, les enfants du Vél’ d’Hiv’ encore vivants sont progressivement transférés à Drancy pour y être déportés en compagnie d’adultes et maintenir ainsi l’illusion que ces déportations visent à organiser des peuplements juifs à l’est de l’Europe. Aucun statut particulier n’est prévu pour ces jeunes internés et c'est entre le 14 et le 31 août 1942, que plus de 3 000 enfants sont ainsi déportés pour Auschwitz, la plupart y sont exterminés à leur arrivée. Seulement 200 des quelques 11 000 enfants juifs déportés de France sont revenus des camps d’extermination. Les Parisiens se mobilisent C’est à Paris que s’est joué le sort de la majorité des enfants juifs déportés. Les Parisiens qui constatent la disparition d’hommes, de femmes et surtout d’enfants décident de les sauver. Les réactions à la rafle du Vél’ d’Hiv’ sont en effet nombreuses. Ce sont des voisins, des amis ou encore des camarades de classe qui portent secours aux enfants juifs parisiens. Dès sa création en 1941, l’Union générale des Israélites de France (UGIF), assure la gestion de plusieurs centres d’accueil pour enfants à Paris. Plus de 3 000 enfants séjournent dans l’une de ces maisons entre juillet 1942 et août 1944. Plusieurs rafles y sont conduites jusqu’à la dernière où, durant la nuit du 20 juillet 1944, 125 petits pensionnaires sont arrêtés à Paris puis déportés à Auschwitz par le dernier convoi à quitter Drancy. Dès 1942, des réseaux interconfessionnels ou laïcs, redoutent cette issue et débutent l’évacuation clandestine et progressive des maisons de l’UGIF. Ils sauvent ainsi plusieurs centaines d’enfants. Survivre et grandir À Paris comme dans l’ensemble de la France, environ 80 % des enfants juifs ont survécu à la guerre. Du fait de leurs prises en charge par des réseaux juifs de sauvetage, épaulés par des non-juifs. Il est toutefois difficile d’établir un chiffre définitif, comme il est encore plus délicat de faire une estimation des gestes de solidarité de tel ou tel voisin, ami ou camarade. En tous les cas, la considération exclusive du sauvetage physique des enfants méconnaît les conditions de leur survie. Etre « caché » suppose souvent d’accepter d’être séparé de sa famille, de changer d’identité, parfois être baptisé dans la religion catholique, de quitter Paris enfin de se faire accepter par un nouvel entourage, entre quasi-adoption et maltraitance. Afin d'atténuer la séparation et lorsue cela est possible,les enfants écrivent à leurs parents. Lorsque ceux-çi sont « introuvables », ils leur font des dessins, préparent des cadeaux dans l’attente de les revoir, attente qui s’avèrera souvent vaine. En 1945, on dénombre en effet 10 000 orphelins juifs en France. D’autres retrouvent des parents affaiblis, sans ressources et souvent sans logement. Les oeuvres juives ouvrent alors des maisons pour accueillir temporairement et parfois élever une large part des enfants qu’elles ont contribué à sauver. La vie en collectivité dans ces maisons marque une nouvelle épreuve pour les enfants. Elle signifie qu’ils ne reverront jamais leurs parents. L’après-guerre Dans l’immédiat après-guerre, le vécu de ces enfants n’a pas sa place : ils ont eu la « chance » de survivre. À la fin des années 70, c’est d’abord comme orphelins que certains prennent publiquement la parole. Il faut attendre encore dix ans pour que ces mêmes personnes parlent d’elles. Les années 90 voient alors la multiplication des associations « d’ enfants cachés » et « d'anciens ». Ces enfants devenus grands-parents prennent souvent conscience de la dette qu’ils ont envers tel résistant juif comme envers ces non juifs qu’ils décident, parfois, de faire reconnaître comme « Juste parmi les nations » par l’État d’Israël. Autour de l'exposition - Exposition temporaire - Mémorial de la Shoah "Au coeur du génocide - Les enfants dans la shoah 1933-1945" Du 19 juin au 30 décembre - « Je pars demain… » Été 42 : les dernières lettres - CERCIL d'Orléans Exposition du 16 mai au 30 septembre En juin-juillet 1942, des milliers de Juifs étrangers sont déportés à partir des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande où ils ont été internés pendant plus d’un an. Avant le départ, ils vont écrire une lettre à leurs proches « nous partons pour une destination inconnue ». Écrites le dernier jour dans le camp, parfois même dans le train, elles seront les « dernières lettres »… - Exposition "Sauver les enfants, 1938-1945"- Archives nationales Du 2 octobre au 27 novembre - Exposition-atelier "Sur les traces d’une photo. Dix histoires d’enfants sauvés"Bibliothèque Marguerite Audoux Du 28 juin au 31 juillet - « Nous qui sommes encore vivants » – Résister dans les camps nazis. Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne Jusqu’au 31 août http://www.paris.fr/accueil/culture/c-etaient-des-enfants-une-expo-sur-lesenfants-de-la-shoah-a-l-hotel-de-ville/rub_9652_actu_115847_port_24330 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64882 Agenda - 26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien s'expose (75006) Agenda - 26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien s'expose (75006) Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org BibliObs Créé le 23-08-2012 à 12h28 - Mis à jour à 16h52 Par BibliObs L'imprimerie arménienne a 500 ans. La Bibliothèque Mazarine fête ça. La Bibliothèque Mazarine expose un ensemble méconnu de livres arméniens rares et précieux. Comme l'indique son titre, «Le livre arménien de la Renaissance aux Lumières: une culture en diaspora», l’exposition promet de rendre compte de la géographie à la fois large et éclatée de l’imprimerie arménienne des premiers siècles, et des conditions souvent difficiles dans lesquelles ont travaillé les hommes du livre de la diaspora arménienne. Une attention particulière est portée aux répertoires privilégiés de l’édition ancienne, à ses particularités ornementales, aux reliures. Au cœur des rivalités entre l’Eglise arménienne et Rome, le livre arménien apporte un éclairage fascinant sur les échanges intellectuels et techniques, politiques et commerciaux, entre l’Europe et l’Orient de la Renaissance aux Lumières. Bibliothèque Mazarine, 23 quai de Conti, 75006, Paris. Du lundi au vendredi de 10h à 18h, entrée libre. http://bibliobs.nouvelobs.com/agenda/20120823.OBS0252/26-octobre-30novembre-2012-le-livre-armenien-de-la-renaissance-aux-lumieres-une-cultureen-diaspora-exposition-a-la-bibliotheque-mazarine.html http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=66733 Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Parution le 30 Mai 2012 de l’ouvrage de Janine Altounian : De la cure à l'écriture. L'élaboration d'un héritage traumatique. « Dans ce livre sur la transmission, l’auteur illustre par des exemples personnels le rapport existant entre le travail de la cure et celui de l’écriture lors de l’élaboration d’un héritage traumatique. (…) Le parcours analytique esquissé ici cherche à témoigner de ce qui s’est transmis aux descendants des survivants, tous disparus à présent, du génocide arménien de 1915, nié par l’État turc. Aboutissant à la réappropriation et à l’amour de cette transmission, il peut être lu comme un cas clinique intéressant les psychanalystes et les héritiers de diverses catastrophes historiques. » 27€ • 240 pages – Paru aux PUF. TÉLÉCHARGER : Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique http://collectifvan.org/pdf/11-02-19-30-05-12.pdf http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=64291 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information. Quelques adresses et tél.: TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions radios où les auditeurs peuvent intervenir Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 18h55 à 20h00 Michel Field Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr. Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr Semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir. France Inter www.radiofrance.fr Semaine de 19h20 à 20h00 Le téléphone sonne Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite ! RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org Collectif VAN - BP 20083 92133 Issy-les-Moulineaux Cedex Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0