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DOSSIER DE PRESSE
Moustique tigre, dengue et chikungunya :
quelle est la situation en Languedoc-Roussillon ?
Conférence de presse
Mardi 16 juin 2015, Montpellier
Contact presse
Sébastien PAGEAU : 04 67 07 20 14 ; [email protected]
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Crédit photo : JB Ferré, EID Méditerranée
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SOMMAIRE
I- Point de situation en région Languedoc-Roussillon p. 4
II- Focus sur les 12 personnes infectées par le chikungunya
à Montpellier en 2014 p. 5
III- Quelle prévention de la dengue et du chikungunya en métropole et notamment
en Languedoc-Roussillon p. 6
1) La sensibilisation des voyageurs de retour de séjours en zones endémique est
prioritaire
2) L’information des professionnels de santé
3) Les moyens de prévention
IV- Les contextes épidémiologiques de la dengue et du chikungunya p. 12
1) Dans le monde
2) En métropole
3) En Languedoc-Roussillon
V- Le dispositif de lutte contre la dengue et le chikungunya p. 14
1) Principal objectif : réduire la circulation des virus de la dengue et du chikungunya afin
de limiter le risque de déclenchement d’une épidémie autochtone
2) La surveillance entomologique
3) La surveillance épidémiologique
VI- Dengue et chikungunya : ce qu’il faut savoir et retenir p. 16
1) Des maladies infectieuses à transmission vectorielle
2) Les symptômes
3) Les traitements
Contacts et informations complémentaires p. 19
Glossaire p. 20
Annexe : Le cycle de transmission de la dengue et du chikungunya p. 21
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I - Point de situation en Languedoc-Roussillon
Le moustique tigre (Aedes albopictus), vecteur potentiel de la dengue et du
chikungunya est définitivement implanté en Languedoc-Roussillon dans quatre
départements : le Gard, l’Hérault, l’Aude et les Pyrénées-Orientales. Ces départements
sont placés en « niveau albopictus 1 », ce qui signifie qu’une surveillance entomologique
et épidémiologique spécifique est déclenchée pour la période du 1er mai au 30
novembre, période d’activité du moustique.
L’objectif de cette surveillance est de prévenir l’introduction et la transmission de ces
maladies dans la région et plus globalement, en France métropolitaine.
Les messages de sensibilisation et d’information ciblent tout particulièrement les
voyageurs en partance ou de retour des zones endémiques et/ou en situation
d’épidémie, afin de leur donner des conseils efficaces pour limiter les piqûres et le risque
de survenue et de dissémination de la maladie. Les professionnels de santé sont les
relais incontournables de ces messages auprès de leurs patients.
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II - Focus sur les 12 personnes infectées par le chikungunya
à Montpellier en 2014
En octobre 2014, la survenue de 12 cas autochtones de chikungunya (11 cas confirmés
et 1 cas probable) a été observée à Montpellier, ville colonisée par le moustique vecteur
Aedes albopictus depuis 2010.
Un cas importé – un voyageur de retour du Cameroun – vivant dans le même quartier
que les cas autochtones (personnes n’ayant pas voyagé), a été identifié comme le cas
index. Les investigations épidémiologiques et les nombreux traitements de lutte anti
vectorielle réalisés dans le quartier et autour des lieux fréquentés par les cas lors de leur
période virémique ont contribué à contenir l’épidémie.
Cette situation correspondait au niveau 3 du plan national anti-dissémination de la
dengue et du chikungunya en métropole. Le plan compte 6 niveaux.
Il s’agissait du premier épisode important de transmission autochtone de chikungunya en
France métropolitaine, suite au retour d’un voyageur d’Afrique sub-saharienne.
Une telle circulation localisée de ce virus n’était pas inattendue et le plan national anti-
dissémination a prouvé son efficacité dans la mise en place rapide d’une réponse
coordonnée et le contrôle de l’épidémie.
Sous des conditions climatiques et entomologiques favorables, de nouveaux épisodes de
transmission du virus du chikungunya ou de la dengue pourront se produire en région, et
ce d’autant plus que le vecteur étend toujours davantage sa zone de colonisation.
3 conseils de prévention :
- Détruire les gîtes potentiels de reproduction et de développement des moustiques
autour et dans l’habitat en supprimant les eaux stagnantes où se développent les larves :
assécher régulièrement toutes les soucoupes des pots de fleurs, mettre à l’abri tous les
objets susceptibles de se remplir d’eau de pluie ou d’arrosage et nettoyer au moins une
fois par semaine tous les endroits où l’eau peut stagner (gouttières, siphons, vases,
détritus, etc).
- Se protéger individuellement des piqûres de moustiques : porter des vêtements longs,
appliquer sur la peau des produits anti-moustiques, surtout la journée (en respectant les
précautions d’emploi, en particulier chez l’enfant et la femme enceinte) et installer des
moustiquaires de berceau chez le nouveau-né et le nourrisson.
- Protéger l’habitat : utiliser des diffuseurs d’insecticide à l’intérieur et des serpentins à
l’extérieur, installer des moustiquaires et allumer la climatisation au besoin car les
moustiques fuient les endroits frais.
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