-Décret n°93-221 du 16 février 1993 relatif aux règles professionnelles et infirmières
Titre I chapitre II (devoirs envers les patients)
Dès lors qu’il accepte d’effectuer des soins, l’infirmier ou l’infirmière est tenue d’en
assurer la continuité, sous réserve de l’article 41 ci-après.
La loi nous dit que tout patient à le droit de s’adresser au professionnel de santé de son choix
et que l’infirmier ne peut s’opposer à son opinion ou lui imposer la sienne. Dans la situation
on constate que la patiente a choisi de faire appel uniquement à l’étudiante et on s’aperçoit
qu’il n’y a pas d’opposition a cette relation de soins de la part du personnel soignant qui
encadrait celle-ci. On peut donc constater que sur ce point il n’y a pas d’écart entre la loi et la
situation.
Ensuite, selon Alexandre Manoukian et Anne Masseboeuf
« les facteurs de relation sont
nombreux : -La communication verbale avec les paroles et le ton
- La communication non verbale avec les gestes, les mimiques, les positions
corporelles, les attitudes, les accessoires (tel que les vêtements, les instruments ou les
bijoux) »
Dans la situation on s’aperçoit que les moments de soins tel que la toilette où les gestes ont
une importance primordiale, ont installé une communication non verbale entre les deux
personnes alors que les temps de promenade ont permis de mettre en place une relation
verbale. On peut voir à travers ça que les gestes ont donc un rôle important dans la
communication car cela a permis a la patiente de cerner l’étudiante, comme le dit Alexandre
Manoukian et Anne Masseboeuf
« c’est avec le corps, sa parole et son affectivité que l’on
entre en relation » et Hélène Dazure
ajoute que « l’infirmière qui veut écouter ne perd
jamais de vue que le langage non verbal est souvent aussi riche sinon plus que le langage
verbal ».
La relation soignant/soigné page 11
La relation soignant/soigné page 9
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