Rapport 3ème Atelier EESS
Du Lundi 7 au 10 décembre à Bohicon / BENIN
Parole aux différents groupes thématiques et par structure
1-Groupe thématique sur l’entreprenariat
Chef de fil du groupe thématique sur l’Entreprenariat
L’animateur de ce groupe thématique, qui se trouve être la représentante du CEBEDES, a eu à
échanger les informations avec solidarité mondiale et le CAO sur la Matrice Intégrale de
Développement Entrepreneuriale (MIDE). Ce qui a permis l’application de cet outil de diagnostique
présenté lors du précédent atelier par ces structures. Ces échanges ont permis de réduire les
composantes de la matrice de 10 à 4 (pour le CEBEDES) et 5 (pour le CAO). Seulement les échanges
n’ont pas été ouverts aux autres membres du groupe thématique.
- Le CEBEDES : a pu exploiter la matrice adaptée aux IES qu’il appuie et les résultats de ce travail
ont été présentés. Aussi, les quelques contraintes survenues lors de l’application de la matrice
ont été rappelé et qui sont entre autres : la compréhension des cases de la matrice et donc la
difficulté à administrer l’outil en langue locale. Toujours dans le domaine de l’entreprenariat, le
CEBEDES a pu aider au moins 4 IES à élaborer le plan d’Action et quelques outils d’auto
évaluation.
- Le CAO : a également pu appliquer la matrice et ce, adaptée aux IES qu’il appuie. Les résultats de
ce travail ont été aussi présentés, tout en mentionnant les mêmes contraintes que ceux
mentionnées par le CEBEDES.
- Le DEDRAS : n’a pas pu nous faire un point de ce qui a été fait sur le thème entreprenariat car le
représentant à cet atelier n’avait pas participé aux différents ateliers précédents et donc, n’a pas
pu être briffé sur ce qui a été fait.
- Le CBDIBA :
- Les SUO :
- Le CIRAPIP :
2-Groupe thématique « Relation avec les autorités locales » :
Le chef de fil de ce groupe thématique étant absent, ainsi que la majorité de ses membres, il n’a pas
été possible d’avoir le point de ce groupe thématique. Néanmoins les autres structures présentes ont
partagés leurs expériences en la matière :
Le CEBEDES : Le maire a été sensibilisé par l’initiative des activités. Il a promis d’intégrer les
activités et doléances dans le PDC de la commune et que Solidarité Mondiale à travers CEBEDES
viennent sensibiliser le conseil communal. Le CEBEDES doit faire un suivi à ce niveau.
Aussi dans la mise en place d’un champ démonstratif de production de semences améliorées, la
CEBEDES a initié un partenariat avec le CeCPA qui suit à travers un agent technique le champ et
plus tard les IES pourront fournir de la semence améliorée au PUASA via le CeCPA pour toute la
commune.
CIRAPIP : Collaboration avec la mairie, la gendarmerie (contentieux entre agriculteurs et
éleveurs), la direction de l’Alphabétisation, le service hydraulique. Mise en place d’un cadre de
concertation mairie-groupement de production éleveur.
SUO : Echange avec la commune de Dogbo, par rapport aux activités menées dans le cadre de la
mise en place d’une unité de transformation de manioc.
LE chef d’arrondissement (C.A.) de Lokogohoué est toujours à nos côtés et lors de la visite des
partenaires belges, c’est le C.A qui a présenté les activités de SUO. Intégrer le réseau d’IES dans
ces activités. Voir comment la mairie peut avoir un budget pour répliquer les activités vers
d’autres localités de la commune.
CAO : Accompagnement de la mise en place de 25 IES pour la mise en place d’une caisse
d’épargne-crédit. Introduction d’une lettre sur ce qui se fait et ce que nous comptons faire dans
la localité de la mairie. Echange avec le responsable de l’alphabétisation de la mairie pour les
appuyer dans cette activité ce qui a permis de faire le choix des maîtres alphabétiseurs.
Le CA a aussi été sensibilisé pour la mise en place de l’unité de transformation de manioc dans la
localité. Il a promis de défendre les activités des IES dans la section budgétaire de la mairie pour
novembre.
Suggestion de la mise en place d’un cadre de concertation au niveau de la mairie car beaucoup
d’ONG interviennent dans la localité, mais pas en synergie afin de mieux orienter les actions de
tous et savoir qui fait quoi.
Démarrage d’un stage de fin de formation à la mairie de Houeyogbé dans une administration :
constat la commune peut beaucoup apporter et c’est au niveau des élus que nous constatons
qu’ils n’ont pas intériorisé cela. C’est également une piste pour développer des actions de
relations avec les autorités locales.
CEBDIBA : Organisation des journées de réflexion pour les groupements de femmes mis en
réseau. Augmentation de la caisse du réseau des femmes qui est passé de 300 mille et 3 millions.
Le chef village est impliqué dans les activités avec aussi le C.A de Tokanmè-kpodji (Commune de
Kloukanmè). Sensibilisation sur le Lévira et les maladies sexuellement transmissibles avec un
résultat de 35%. Amener les groupements à savoir comment faire le plaidoyer envers les
autorités locales. Mise en place d’un champ d’un hectare pour la production de manioc par les
groupements, mais le titre de donation n’est pas définitif.
Présentation des travaux des autres pays
Un petit document fut distribué reprenant des élémenst des autres pays.
Au Niger et au Sénégal les participants ont agancé les différents éléments de EESS dans des figures.
L’effet de ces formes de présentation permet d’avoir à l’idée les six quatre facteurs et comment elles
interagissent/
Dans le schéma du Niger il est mis l’accent sur l’équilibre entre l’association et l’entreprise. Dans le
schéma du Sénégal c’est la culture démocratique qui châpaute le tout. L’entreprise doit avoir un
statut d’entreprise mais en même temps d’un collectif. Mais ce qui garantit la finalité sociale c’est la
culture démocratique.
Chacun est donc libre de produire d’autres formes qui visualisent les différents aspects et leur
interdépendence.
Au Congo R.D. le groupe est travaille surtout sur l’approche filière. Mais elle constate que si
l’ensemble de la chaîne est capital (pour bien produire et vendre à profit) chaque segment doit être
rentable et géré comme une entreprise. Un partage de rôles entre différents acteurs permet de se
professionaliser sur un segment. Elle s’est aussi penché sur l’aspect genre. Le constat est que dès que
l’on transforme une culture en culture de rente (vente commerciale de surplus) ce sont les hommes
qui s’accaparent du bénéfice.
Le dennier atelier en Belgique traitait du financement des EESS.
Ce fut le sujet de présentation et de débat entre des gestionnaires de dossiers en Belgique travaillant
sur des projets de développement en faveur de l’économie sociale. (voir le rapport sur le site)
Acteurs
Ressources
ONG
N/S
Entités
décentralisées
Institutions
de finances
N/S
Clients
Filières
N/S
EESS
Dimensionner
Affecter
V
0
X
Préfinancement
X
Co-Actionnaires
X
X
Leasing 1
X
X
Dons et sponsors locaux
X
X
?
?
Lignes de crédit
(Payement des intérêts
est à prendre en
compte ici)
X
0
X
Subventions
X
L’idée étant que plusieurs stratégies sont possibles.mais qu’ilfaut d’abord bien fiare son travail de
dimensionnement des besoins financiers. Trop souvent les budgets sont surdimensionnés et ne
permettent pas de rentabiliser les fonds de roulement et investissements faits. Il faut croître
lentement mais surement et ce en grande partie sur base des bénéfices réinvesties. Le cas contraire
on vit vite au dessus de ses moyens et on consomme des ressources sur des charges fixes sans
productivité y relative.
ECHANGE SUR LA MATRICE MIDE
La matrice MIDE basée sur l’original Espagnol traduit par ATOL, a été expérimentée au Bénin par
deux partenaires de WSM avec l’appui-conseil de Rémi. AU Sénégal un partenaire de Broederlijk
Delen l’a également expérimenté. Les participants en ont eu la copie.
Elle distingue trois niveaux :
1
Système de location vente d’équipements à payer par tranche) ce qui permet de répartir le coût d’achat de
l’équipement sur toute la période et donc permet de ranger ce coût parmi les coûts variables.
1. Entrées : est-ce que les outils et analyses sont en place, est ce que les ressources ou bases sont
pour pouvoir produire ? Il s’agit donc pratiquement de préalables.
2. Opérateurs de changements : Comment est-ce que cela fonctionne en réalité.
3. Sorties : Quels sont les effets, résultats ou encore incidences
Analyse : l’usage de couleurs permet d’avoir une vue d’ensemble des points forts et points faibles.
En effet, différents niveaux ou degrés de mise en place corespondent avec différents couleurs.
Le tableau ou matrice de synthèse sert donc à comparer les compartiments (Entrée ou références,
O.C ou mise en œuvre, sortie ou résultats)
Nous avons procédé à l’étude de la matrice de MIDE (Modèle Intégral de Développement
Entrepreneurial). Cet outil permet de mesurer la performance entrepreneuriale.
L’étude détaillée des différentes composantes de la matrice nous a amenés à une meilleure
compréhension de l’outil afin de nous en servir au niveau de nos organisations.
Après l’interprétation des quatre colonnes déjà expérimentées par CEBEDES les participants
se sont penchés sur l’élaboration d’une colonne en lien avec l’apprentissage organisationnel.
Pour que les associations puissent évoluer vers de entreprises de type EESS, il leur faut
mettre en place des pratiques d’apprentissage.
En annexe nous reprenons les élemnts de contenu plus détaillé et concret des différentes cases.
Présentation des plans d’action de CEBEDES
Nous avons terminé la journée par la présentation du plan d’action 2010 de l’IES GANTCHE
HO de Domè, dans la Commune de Zogbodomey, réalisé par Madame Mireille HOUINSOU.
Par le biais de cette présentation, le facilitateur de l’atelier a eu à nous montrer comment
nous pouvons nous servir de l’outil SEPO dans nos IESS (Initiatives d’Economie Sociale et
Solidaire).
LES RELATIONS AVEC LES AUTORITES LOCALES
Lors dela présentation il s’est avéré que chaque participant a travaillé dans ce domaine. L’atelier
précédent a aidé à prendre conscience que l’économie sociale et solidaire est une responsabilité
partagée des ONGD et des autorités locales. Chacun de son coté peut y jouer un rôle. Les thèmes
abordés avec elles sont par exemple relatifs à :
- la gestion des conflits entre éleveurs et agriculteur,
- la fourniture de semence améliorée
- l’élaboration de label pour les produits
- l’invitation aux séances de rencontre avec la délégation des bailleurs
- le choix des alphabétiseurs
- l’octroi de parcelles et de locaux
Un rappel est fait sur le MINDMAP élaboré ensemble lors la séance précédente. Ainsi, pour travailler
avec les autorités locales, il faut tenir compte des aspects stratégiques suivants :
- plaidoyer/lobbying pour qu’elles s’impliquent
- sensibilisation pour qu’elles comprennent l’intérêt
- communication pour que l’on valorise les informations et opportuniéts
- travailler avec les techniciens de la Commune pour plus d’efficience
En se basant sur l’expérience du CANADA, les éléments ci-après ont été abordés pour compléter les
éléments de relation avec les autorités locales du Mindmap. En effet au Canada les autorités ont des
budgets spécifiques pour subventionner les initiatives dans le domaine de EESS. Ellesont élaborés des
grilels d’analyse pour pouvoir juger de la pertinence relative d’un programme EESS par rapport à un
autre et ainsi faire des choix judicieux à qui donner des fonds publics et sous quelles conditions.
Un élément important est l’ANCRAGE DES EESS
L’ancrage comme apprécié en annexe (avec des témoignages et appuis bénévoles et financiers) reste
un peu subjectif. Il faut faire un effort d’une part de quantifier et d’autre part de démontrer de par la
nature des services rendus qui ne sont intéressantes, accessibles et disponibles (que) pour certaines
couches.
Faire la nuance entre le taux de pénétration (élément d’analyse de sa part dans le marché potentiel)
et le taux d’ancrage (niveau social). Pour les politiciens, sensibles aux aspects de régionalisme, le taux
de couverture et même la répartition géographique sont également importantes.
Un autre paramètre est l’UTILITE SOCIALE DES EESS (cfr annexe)
L’utilité sociale est importante puisqu’elle permet d’apprécier l’incidence et l’impact de l’action de
l’EESS. C’est cet impact social que l’on peut tenter de “convertir” dans un gain économique (pour le
budget de l’Etat) et ainsi justifier les subventions éventuelles reçues.
Les éléments suivant peuvent jouer:
Accessibilité des offres et service
Revitalisation économique et sociale du territoire
Amélioration des conditions de vie des individus ou communautés
Effet sur la cohésion sociale et le renforcement des solidarités
Qualité des services offerts
Renforcement des liens d’appartenance à un territoire ou à une communau
Le niveau de démonstration de l’utilité sociale part du service rendu, pour apprécier ensuite l’emploi
(ou employabilité) crée. Viennent ensuite des effets indirects comme ceux dus au mode de gestion,
et enfin l’impact a proprement parler.
Par rapport aux éléments de la grille du dit document (voir en annexe)
1 / 21 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !