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INTRODUCTION
Le Conseil européen a souligné, en octobre 2013, que dans le cadre de la stratégie Europe 2020, il était
nécessaire de mobiliser toutes les parties concernées par la mise en œuvre de la stratégie, le semestre
européen inclus, pour une meilleure appropriation des réformes.
Le nouvel examen annuel de la croissance 2014 a été publié le 13 novembre. Il souligne également la
nécessité d’impliquer les parties prenantes de manière efficace dans la conception et la mise en
œuvre des programmes nationaux de réforme et des programmes de stabilité et de convergence. En
outre, pour la première fois, la Commission a publié l’avis des partenaires sociaux européens, en même
temps que l’examen annuel de la croissance.
Le présent rapport rassemble les 13 contributions reçues des conseils économiques et sociaux
nationaux (CES) et institutions similaires, des organisations de la société civile et conseillers du
Comité économique et social européen (CESE) en ce qui concerne leurs incidences et activités
concernant le semestre européen 2013. Son but est de réunir un apport utile aux institutions européennes
et aux autorités nationales en vue de l’exercice 2014 (les programmes nationaux de réforme, les
recommandations par pays). Le rapport donne également l’occasion aux conseils économiques et sociaux
et organisations similaires de mettre en évidence les goulots d’étranglement et les bonnes pratiques.
En ce qui concerne les programmes nationaux de réforme (PNR), les contributions contiennent des
propositions spécifiques pour améliorer la formulation et la mise en œuvre de ces programmes. Par
exemple, les problèmes de surveillance sont mis en évidence. Il existe une proposition visant à inclure
dans le prochain examen annuel de la croissance un rapport sur l’état d’avancement des initiatives phares
d’Europe 2020. Il existe également une suggestion visant à améliorer le suivi grâce à un organigramme et
le tableau de bord conduit par la société civile, qui a déjà été fait dans un État membre. En outre, de
nombreux contributeurs proposent de réviser les objectifs de la stratégie, et peut-être même en ajoutant un
objectif supplémentaire pour l’emploi des jeunes.
En ce qui concerne les recommandations par pays le rapport montre qu’il existe une grande diversité de
points de vue parmi les partenaires sociaux et la société civile sur la façon dont les recommandations
devraient être réexaminées. Certains considèrent que les États membres ne suivent pas assez la mise en
œuvre des recommandations, et d’aucuns estiment qu’une plus grande marge de manœuvre doit être
laissée aux pays et les recommandations ne devraient donc pas être trop rigides.
Étant donné le besoin constant de l’amélioration de la gouvernance du semestre européen, le CESE et son
réseau de conseils économiques et sociaux nationaux et les organisations partenaires espèrent que ces
évaluations seront utiles pour la préparation de l’évaluation à mi-parcours de la stratégie Europe 2020.
Les parties prenantes au niveau national sont une source précieuse d’informations pour apprécier les
effets de la stratégie dans les États membres.
En effet, comme le Comité l’a indiqué dans ses avis Europe 2020, il appelle à un renforcement de la
participation de la société civile organisée à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques et des
réformes dans le cadre de la stratégie Europe 2020. Tenir compte de la grande qualité des propositions de
la société civile qui sont rassemblées dans le présent rapport ne peut que conduire à une meilleure
appropriation de la stratégie et à un examen à mi-parcours.