programme_CULTURHISTO_2010

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CULTURHISTO 2010, la journée d’étude des doctorants du CHCSC
Économie et Culture
(XIXe-XXe siècles)
Mercredi 5 mai 2010,
de 14h à 18h
UVSQ, bâtiment Vauban, 47 boulevard Vauban à Guyancourt, salle 414
La journée sera suivie d'un pot.
Cette journée d’étude vise à donner aux doctorants l’occasion d’étudier les liens tissés
entre économie et culture, ceux-ci nous éclairant sur l’insertion du capitalisme dans
l’histoire économique et sociale des industries culturelles. Ces dernières connaissent
depuis la fin des années quatre-vingt d’importantes mutations. Elles sont aussi au cœur
de débats qui mettent en cause la définition même de leurs produits (dérogent-ils, par
nature, au principe du libre échange, sont-ils réductibles à leur seule dimension
marchande…?). A l’heure des débats autour d’Hadopi, alors que de nouveaux usages
remettent en cause les modèles juridiques et économiques anciens, il semble pertinent de
remettre en perspective les conditions de production des biens culturels.
EN PRÉSENCE DE FRÉDÉRIC MARTEL, qui présentera son dernier ouvrage :
Mainstream. Enquête sur cette culture qui plaît à tout le monde, Flammarion, 2010
Comment fabrique-t-on un best-seller, un hit ou un
blockbuster ? Pourquoi le pop-corn et le Coca-Cola jouentils un rôle majeur dans l’industrie du cinéma ? Après avoir
échoué en Chine, Disney et Murdoch réussiront-ils à
exporter leur production en Inde ? Comment Bollywood
séduit-il les Africains et les telenovelas brésiliennes, les
Russes ?
Pour répondre à ces questions, Frédéric Martel a mené une
longue enquête de Hollywood à Bollywood, du quartier
général d’Al Jazeera au Qatar jusqu’au siège du géant
Televisa au Mexique. Ce qu’il nous rapporte est à la fois
inédit, fascinant et inquiétant : la nouvelle guerre mondiale
pour les contenus a commencé. Au cœur de cette guerre :
la culture « mainstream ». De nouveaux pays émergent
avec leurs médias et leur divertissement de masse. Internet
décuple leur puissance. Tout s’accélère. En Inde, au Brésil,
au Arabie saoudite, on se bat pour dominer le Web et pour
gagner la bataille du « soft power ». Mainstream raconte
cette guerre globale des médias et de la culture.
Frédéric Martel est écrivain et journaliste. Docteur en sociologie, il a été attaché culturel aux
Etats-Unis (2001-2005). Il est l’auteur de cinq livres dont Le Rose et le Noir, Les Homosexuels en
France depuis 1968 (Le Seuil, 1996). Depuis octobre 2007, il dirige la rédaction du site
nonfiction.fr et est chercheur associé à l’Institut National de l’Audiovisuel (INA). Il anime chaque
dimanche de 19h à 20h sur France Culture l’émission Masse Critique, le magazine des industries
créatives et des médias. Il enseigne à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Sciences-Po) et au
MBA d’HEC.
PROGRAMME
Anaïs ALBERT, doctorante en histoire, Université de Paris 1, ENS-LSH :
Les classes populaires parisiennes face aux nouveaux divertissements commerciaux (des
années 1880 aux années 1930)
Audrey ORILLARD, doctorante en histoire, Université de Paris 1 :
Éléments pour une histoire économique du Scopitone
Lerice de CASTRO GARZONI, doctorante en histoire, UNICAMP (Universidade Estadual
de Campinas – SP), Brésil :
La presse autant qu'entreprise: une comparaison entre Le Matin (Paris, 1883) et Correio
da Manhã (Rio de Janeiro, 1901).
Pandji
Kawe Guy ROSTAND, doctorant Histoire, Université de Ngaoundéré,
Cameroun :
« Le cinéma au détail : Analyse de l’influence culturelle sur le marketing, la production et
le succès des vidéoclubs au Cameroun depuis 1990 »
Frédéric ROLLAND, docteur en cinéma, Université de Versailles-Saint-Quentin :
Quelles limites à la marchandisation des archives filmiques ?
Sylvain LESAGE, doctorant en histoire, Université de Versailles-Saint-Quentin :
L'édition de bande dessinée : un marché atypique (1950-1990)
Géraldine POELS, doctorante en histoire, Université de Versailles-Saint-Quentin :
A l’origine de la « dictature de l’audimat » : la montée des impératifs économiques à la
télévision française de service public, des années cinquante aux années quatre-vingt
Accès à l'université
Bâtiment Vauban
UFR des Sciences Sociales et des Humanités
47 boulevard Vauban
78280 Guyancourt (Saint-Quentin-en-Yvelines)
Accès en transports en commun :
Depuis Paris, vous pouvez prendre un train SNCF banlieue ou le RER (zone 5).
3 lignes de train relient Paris à St Quentin en Yvelines (Montigny-le-Bretonneux). Il faut
compter dix minutes de marche entre la gare de St Quentin et l’université.
RER C: Les trains dont les noms commencent par S (SVEN, SARA...) vont tous à St
Quentin en Yvelines. Avec un train tous les quarts d'heure, compter 35 à 40 minutes
depuis le centre de Paris.
De la Gare Montparnasse (au sud de Paris): Les trains qui ont pour destination
Rambouillet s’arrêtent à Saint Quentin en Yvelines. Avec un train toutes les demi-heures,
compter 28 minutes de trajet.
De La Défense (à l’est de Paris, ligne RER A): Les trains qui ont pour destination La
Verrière s’arrêtent à Saint Quentin en Yvelines. Avec un train tous les quarts d'heure,
compter 26 minutes.
Accès en voiture :
De Paris
de la Porte de St
Yvelines/Rambouillet
Cloud,
prendre
l'A13,
puis
l'A12
direction
St-Quentin-en-
Sortie St-Quentin-en-Yvelines Centre Cial régional
De Rambouillet
Prendre la N10 direction Paris. Sortie St-Quentin-en-Yvelines Centre Commercial régional
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