TPE en classe de première et ce n’est sans doute pas un hasard. Ainsi, ils ont eu
l’opportunité de travailler avec un docteur en médecine et un ingénieur en
télécommunication du bassin de Sophia.
La démarche s’est faite en trois étapes mais n’a pas pu totalement aboutir faute de temps.
Une première partie de l’année a été consacrée à une recherche permettant de faire le
point sur le débat politique et scientifique.
Ensuite, les élèves ont alors pris contact avec un scientifique afin d’approfondir leurs
connaissances et d’envisager la question davantage sous l’angle éthique. Cette démarche a
été plus longue que prévue car il a fallu trouver les personnes disposées à donner de leur
temps et de leur savoir.
Enfin, la dernière partie a été consacrée à la production finale -en l’occurrence une
interview radiophonique- et au débat. Celle-ci a été écourtée et la production n’a pu être
mise en forme de façon aboutie.
Cependant, la démarche est prometteuse : elle est d’abord une source de motivation et
surtout de réflexion pour les élèves.
Par exemple, Clotilde, une élève se destinant aux carrières médicales en a profité pour
mener une réflexion sur son orientation. Luc, pour sa part, se destinant à la carrière
d’architecte a pu découvrir quelques enjeux urbanistiques autour de l’implantation des
antennes relais...
Il n’en demeure pas moins que l’intervention du scientifique est intervenue tardivement
dans la démarche et cela s’est ressentie sur le résultat final, contrairement à ce qui se
passe dans le cadre des TPE, le partenariat n’existe pas au départ, il est donc à créer et
cela change considérablement la perspective et surtout allonge le travail. Entre une
démarche qui est celle de favoriser et d’entretenir des relations avec une équipe qui se
propose d’établir un partenariat comme Science participative et une démarche qui
consiste à prospecter un bassin scientifique comme celui de Sophia pour nouer d’éventuel
partenariat, les délais sont bien différents.
La reconduction du projet dans les années à venir devrait éclaircir ce point. Soit une vraie
dynamique se met en place, des réseaux se tissent et des habitudes se créent. Soit, il faut
systématiquement reconstruire et donc ne jamais parvenir à établir un partenariat digne
de ce nom. Un an est un délai trop court pour répondre sur ce point.
3.4 En classe de 2nde, vers une propédeutique au TPE :
Dans l’optique de la reconquête du mois de juin, nous avons proposé aux élèves de 2ndes
de travailler avec des chercheurs sur des thèmes proposés par eux.
Cinq demi-journées ont été consacrées à des entretiens et des ateliers avec des chercheurs
de l’INRIA sur le terrain : Calculer et penser, de la grenouille à Turing ; Comment « tuer
les Sudoku » ? La théorie des graphes ou comment faire des mathématiques vivantes. La
robotique ? Etc.… Ces demi- journées étaient complétées par un travail personnel à
l’extérieur qui était exposé la séance suivante. Ils doivent rendre un rapport écrit de
l’ensemble de leur travail.
Cette année, seulement 9 élèves ont participé à cette action, et nous avons organisé le
travail un peu « à vue » par un manque d’anticipation,
Le premier bilan est totalement positif, les élèves ont été enthousiasmés par l’accueil qui
leur a été fait. Ils ont apprécié une pédagogie différente. Il est vrai qu’ils étaient tous
très motivés, très impliqués déjà, en informatique ou en sciences. Une fiche d’évaluation a
été distribuée qui nous permettra de rectifier et d’améliorer le fond et la forme du projet.
L’expérimentation a reçu un retour extrêmement favorable des chercheurs eux –même, qui
sont prêts à renouveler l’expérience l’année prochaine à une plus grande échelle.