2009-05-08 courrier

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1- Samedi 9 mai – L’Europe face à la crise
2- Jeudi 14 mai – débat avec les partis - Transformer l’économie avant
de la relancer
3- Vendredi 15 mai : manifestation européenne à 12h30
1- Samedi 9 mai – L’Europe face à la crise
L'Association Culturelle Joseph Jacquemotte, Kamian K'En Argos,
Associazione Culturale Antonio Gramsci-Bruxelles et Izquerdia Unida
vous invitent à participer à leur débats dans le cadre du cycle
Europe des citoyens
Citoyenneté européenne
Le 9 mai 2009 de 14h à 18h30
Salle Culturelle Espace Marx
Rue Rouppe 4 – 1000 Bruxelles
L'Europe face à la crise
Évoquer les éventuelles alternatives,
quelles attitudes à l'égard de la crise et de ses
répercussions?
Débats
13h – Ouverture des portes
14h – Face à la crise sociale, politique et économique actuelle,
quelle place la gauche doit-elle aujourd'hui accorder à l'enjeu
européen?
Avec Sophie Heine, docteure en science politique et chargée de
recherches FNRS
14h15 – La crise et les nationalisations
Jusqu'à présent, les gouvernements ont pris diverses mesures
pour tenter de minimiser l'impact de la crise financière sur
l'économie réelle. Dans un premier temps, ils sont intervenus sur
les marchés financiers pour racheter les créances douteuses,
garantir les dépôts, recapitaliser les banques, voire les
nationaliser. A l'issue du G20 de Londres début avril, ils se sont
également engagés à prendre une série de dispositions pour
mieux contrôler les marchés financiers.
Ces initiatives sont-elles suffisantes pour prévenir l'émergence de
nouvelles crises dans le future? S'attaquent-elles réellement aux
causes profondes de la crise financière actuelle?
Visent-elles à relancer le modèle néolibéral existant ou, au
contraire, à refonder un nouveau système financier international?
Avec Gaspard Denis, chargé de recherche au CNCD, il est
également l'auteur de La
finance décomplexée : 10 propositions pour s'en débarrasser
15h15 – La crise et l'emploi
Face à la destruction d'emploi, existe-t-il une sortie créatrice
d'emploi en maintenant la solidarité entre travailleurs de différents
pays ?
Avec Pierre Eyben, chercheur, ingénieur physicien et docteur en
sciences appliquées.
Coauteur du Manifeste « Être de gauche pour refuser la marche
actuelle du monde » et cofondateur de « A contre courant »,
plateforme de réflexion et d'action anticapitaliste.
Membre du PC. Marxiste, objecteur de croissance, écologiste,
anticapitaliste, sensible aux options libertaires.
16h15 – La crise et la démocratie
Le parti irlandais Sinn Féin, encouragé par l’expérience française
et hollandaise, décide de mettre en avant un « Non » progressiste
et de travailler avec les forces de gauche, écologistes, pacifistes,
avec l’objectif de construire une alternative à l’Europe existante.
Position claire : il ne s’agissait pas de voter contre l’Union
européenne, mais contre le texte du Traité de Lisbonne en
expliquant qu’un traité meilleur pour toute l’Europe et pour
l’Irlande était possible…
Ce ‘non’ n’est pas spécifique à l’Irlande, il est l’expression de
quelque chose de très fort qui doit toucher le traité lui-même.
Comment une campagne citoyenne peut-elle amener un nouveau
traité ?
Nous sommes face à un moment où la gauche doit pouvoir faire
face à de nouveaux défis.
Comment nous citoyens pouvons nous de façon pratique marquer
notre volonté d’avoir une Europe plus sociale ?
Avec Bryan Carty, représentant du Sin Fein (Irlande) au
Parlement européen, a dénoncé les manoeuvres du
gouvernement irlandais pour contourner le vote Non du peuple
irlandais lors du référendum sur le Traité de Lisbonne.
17h15 – La crise et la paix
Grille de lecture des risques de guerres actuels. En quoi la crise
peut-elle en exacerber certains ?
Avec Eric Remacle, docteur en Sciences politiques, Master of
Arts in International Politics et Licencié en Philologie Classique. Il
est Professeur de Science politique à l’Université libre de
Bruxelles où il enseigne notamment l’Histoire des Relations
internationales et la Politique extérieure de l’Union européenne. Il
est également Président du Réseau d’Études en Politique
internationale et Directeur du Pôle Bernheim d’Études sur la Paix
et la Citoyenneté. Il est l’auteur de publications consacrées aux
questions européennes contemporaines, à la sécurité européenne
et aux questions de la guerre et de la paix.
18h – Mot de la fin par Roberto Galtieri, secrétaire de la
fédération europa du PDCI
P.A.F. : 3 €/1,5 € (étudiants/demandeurs d'emploi/pensionnés)
2- Jeudi 14 mai – débat avec les partis - Transformer l’économie avant
de la relancer
Face à la crise, relancer
l’économie ?
Oui mais, la transformer avant !
Le 14 mai, 20h à Bruxelles
La crise actuelle rend plus nécessaire que jamais l’invention de nouveaux modèles pour résoudre les
problèmes sociaux et environnementaux. Des modèles qui placent l’humain et non le capital au centre
de l’activité économique. Ces alternatives économiques existent déjà !
Des entreprises réinvestissent leur profi t au service de la collectivité : pour l’emploi, la solidarité locale,
la protection de l’environnement, etc. Au coeur de ces entreprises, des hommes et des femmes décidés
à changer le modèle économique et à renouveller les modes de gestion de l’entreprise.
Comment soutenir et multiplier ces alternatives économiques ? Quelles sont les pistes proposées par nos
dirigeants de demain pour encourager l’économie sociale ?
DÉBAT AVEC LES PARTIS POLITIQUES

ISABELLE DURANT, sénatrice et co-présidente d’Ecolo

JEAN-CLAUDE MARCOURT, ministre wallon de l’Economie, Emploi, Commerce extérieur et
Patrimoine

JOËLLE MILQUET, présidente du CDH et ministre fédérale de l’Emploi et de l’Egalité des chances

DIDIER GOSUIN, vice-président du Parlement bruxellois et Bourgmestre d’Auderghem
Programme
Des alternatives économiques existent déjà… Marie-Caroline Collard, directrice SAW-B
…face à la crise financière Bernard Bayot, directeur du RFA
…face à la crise de l’emploi Thierry Jacques, président du MOC
…face au capitalisme Thierry Bodson, secrétaire général de l’interrégionale wallonne de la FGTB
Nous vous invitons à venir en débattre ce jeudi 14 mai 2009 à 20h à l’auberge de jeunesse Sleep Well
(rue du Damier, 23 à 1000 Bruxelles). Inscription obligatoire au 071 53 28 30
ou [email protected].
Invitation mise en page disponible en annexe et en ligne <http://www.financite.be/rfa/rendez-vousrfa/14-mai-transformer-l-economie-pour-la-relancer,fr,10,2,2009,24.html>
3- Vendredi 15 mai : manifestation européenne à 12h30
Manifestation Européenne : LE 15 MAI 2009
12H30 GARE DU NORD - BRUXELLES
Pour l'Europe autrement et mieux.
Une meilleur Europe, une autre Europe!

Relancer l'emploi par une action européenne forte

Contrôler les marchés financiers.

Renforcer les droits sociaux au lieu des les détricoter

Créer des emplois grâce au développement durable

Développer les services publics collectifs au lieu de les commercialiser
Les travailleurs ne doivent pas payer la crise!
Les travailleurs et les assures sociaux sont les victimes de cette crise, ils n'y sont
pour rien!

Non aux économies sur les allocations sociales

Non au démentèlement des services publics collectifs

Oui à des impôts justes, payés en fonction de la capacité contributive

Non à un nouveau Pacte des générations
Avec la CES, nous voulons plus d’Europe mais pas de celle qui nous est imposée actuellement. Nous
voulons une autre Europe, qui fait passer le social avant l’économie, le climat et l’environnement avant le
profit et l’économie réelle avant la finance.
1. Les marchés financiers nous ont ensevelis sous des décombres sans précédents : restructurations et fermetures,
chômage complet et temporaire, allégement des charges sur tous les fronts... Il faut résolument lutter contre cette
crise. Pour éviter le pire et accélérer la relance, pour éviter la politique nationale du « chacun pour soi ». Il faut placer
l’Europe aux commandes afin qu’elle s’oppose au protectionnisme. Elle doit investir afin de relancer l’industrie en
donnant un avenir aux secteurs lourdement touchés comme l’automobile et le textile, parallèlement au secteur des
services
2. Nous voulons que l’Europe mette tout en oeuvre pour éviter que pareille crise ne se répète. Les marchés
financiers doivent être contrôlés. Par des règles strictes, par un renforcement de la surveillance et par
l’engagement européen en faveur d’une régulation et contrôle au niveau mondial.
3. Les travailleurs et les allocataires sociaux sont les premières victimes mais ils risquent de devoir assumer le coût
de la sortie
de cette crise par des coupes sombres dans les salaires, la sécurité sociale et les services publics collectifs. Nous
demandons
que l’Europe perçoive l’argent chez ceux qui ont peu contribué jusqu’ici. Grâce à une politique fiscale européenne
rigoureuse,
qui combat le dumping fiscal, qui lutte contre la fraude fiscale et qui empêche la fuite d’argent vers les paradis
fiscaux.
4. Jusqu’ici, l’Europe sociale s’est peu concrétisée. Les droits sociaux ont à peine été renforcés. Ils risquent plutôt
d’être démantelés par l’ingérence de la Cour européenne de Justice dans la liberté de négociation et d’action
syndicale. La Banque centrale européenne tire également à boulets rouges sur les salaires et leur indexation. Sans
parler des attaques à peine voilées à la protection contre le licenciement au travers de la “flexicurité”, ou encore du
manque de volonté pour lutter contre le dumping social. L’Europe doit se recentrer sur le renforcement des droits
sociaux qui protègent les travailleurs. Contre les dérives et abus en matière de temps de travail (amélioration de la
directive sur les temps de travail). Pour des droits qui obligent les employeurs étrangers à appliquer un salaire égal
pour un travail égal (adaptation de la directive sur le détachement), qui luttent radicalement contre le fossé salarial
entre hommes et femmes, et qui prônent davantage d’emplois mais des emplois décents.
5. L’économie et l’écologie ne sont pas inconciliables. L’Europe doit se positionner radicalement en faveur du
développement durable et prendre la tête de la lutte mondiale contre le réchauffement climatique. Pour une
croissance verte et des emplois verts.
6. L’Europe a été synonyme de privatisations, de commercialisation et de démantèlement des services collectifs.
Elle doit cesser de restreindre le rôle des pouvoirs publics, du non-marchand et de l’économie sociale, au
profit du commerce. Et dans ce sens, nous refusons toute utilisation abusive de la directive services et nous
continuons à réclamer une directive spécifique pour les services d’intérêt général.
Nous vous attendons nombreux(ses) à toutes ces activités !
Le bureau
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