François Garczynski Grenoble, octobre 2005
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e-adresse alias adrel : f.garczy[email protected]
Notes de lecture avec en caractères gras des mots, expressions et phrases à discuter, sur :
La Terre sur un fil,
Éric Lambin, professeur au département de géographie université catholique de Louvain (Belgique)
Le Pommier 2004
Présentation au dos du livre
Observez le funambule sur son fil : il adapte sans cesse ses mouvements pour conserver son équilibre.
Ainsi va la Terre ! Mais l’humanité () cause désormais au système terrestre des modifications
d’une ampleur sans précédent (). Éric Lambin met à notre portée une synthèse des données
scientifiques récentes, des théories actuelles, optimistes ou pessimistes, et des enseignements que
l’on peut tirer du passé (…) pour que la Terre continue d’avancer sur son fil.
Introduction p. 13-28
-p. 15 : Le feu a été le premier outil utilipour modifier à grande échelle le couvert végétal ().
L’irrigation et le drainage ont permis le contrôle de l’apport en eau et favorisé l’affranchissement
des aléas climatiques (…). L’extinction de nombreuses espèces de grands mammifères en Amérique
du Nord, il y a 10 000 à 12 000 ans, aurait été en partie () causée par une chasse excessive, lors de
la première colonisation humaine du Nouveau monde. De même, certaines civilisations ont
profondément dégradé les sols qu’elles cultivaient, soit parce qu’elles ont irrigué à l’excès,
entraînant la formation d’une couche de sel qui a stérilisé le sol (ce fut le cas en Mésopotamie, entre
2400 et 1700 avant Jésus-Christ), soit parce qu’elles ont collecté de manière excessive le bois pour la
construction ou la cuisson, entraînant une gradation du couvert végétal donc l’érosion des sols
(ce fut le cas dans la vallée de l’Indus vers 1800 avant Jésus-Christ, en Éthiopie vers 1000 après
Jésus-Christ, en Grèce vers 600 avant Jésus-Christ puis en Italie quelques siècles plus tard, ainsi
qu’au sud-ouest de l’Amérique du Nord, sur les territoires des sociétés Anasazi, de 600 à 900 après
Jésus-Christ, et Hokokam, jusque 1400 après Jésus-Christ).
-p. 22-24 : Le débat environnemental actuel porte sur trois problématiques distinctes : l’ampleur
des changements environnementaux (…), les causes de ces changements, et l’évaluation de la
vulnérabilité des sociétés humaines face à ces changements. La première question est un problème de
mesure (). Des progrès considérables ont été accomplis (), et, bien que des incertitudes
persistent sur () certains changements comme la désertification , seule une () mauvaise foi
amènerait à nier l’existence de changements environnementaux majeurs, depuis 300 ans (). De
nombreuses informations () sont anecdotiques, peu représentatives d’une situation mondiale
et ne couvrent pas des riodes suffisamment longues. Pourtant () depuis le début des années 70,
les satellite d’observation fournissent des données sur l’état de la végétation, des sols, des zones
tières, de l’atmosphère, des océans et des glaciers (), spécifiques à chaque zone géographique.
Chapitre III. Les mécanismes de la dégradation environnementale p. 93-140
-p. 95 : Les forêts régulent le cycle de l’eau et offrent un habitat pour des espèces animales et
végétales potentiellement utiles pour () de nouveaux produits pharmaceutiques. Les éléments
nutritifs du sol permettent une production agricole indispensable à la survie des sociétés
humaines.
-p. 97 : La forestation de l’entièreté de la forêt amazonienne aurait des conséquences climatiques
telles qu’au mieux une savane à la végétation clairsemée pourrait repousser.
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-p. 99 : L’agroforesterie est une technique de production agricole () mélangeant des cultures
avec un couvert arboré (). Une plantation d’arbres dont on exploite les fruits ou le bois projette
de l’ombre () à leurs pieds, ce qui favorise () certaines cultures.
-p. 100 : Les plantations (…) d’arbres ou arbustes utiles peuvent être disposées en haies le long des
champs afin de protéger du vent les parcelles cultivées et offrir un habitat favorable à certaines
espèces animales et à des insectes pollinisateurs (…). L’écotourisme est un autre exemple dans
lequel la protection de la nature va de pair avec le développement économique. Des exemples de
situations win-win parfaites sont rares.
-p. 103 : Le concept de capacité de charge représente la limite qu’impose l’environnement
naturel à la population qui utilise () cet environnement (). Cette notion a été développée par
les gestionnaires de pâturages pour estimer le nombre de têtes de bétail qu’ils pouvaient maintenir
par hectare (), capacité de charge écologique pour crire le nombre maximum d’animaux
au-delà duquel le pâturage se dégrade.
-p. 104 : Les nombreuses estimations de la population humaine que la planète peut supporter de
manière durable varient () entre 7,7 et 12 milliards de personnes.
-p. 106 : Si la croissance de la population humaine est () la cause principale de la dégradation de
l’environnement (), il faut multiplier chaque individu par sa consommation pour estimer son
impact environnemental.
-p. 110 : Certains pays montrent () une tendance à la déforestation causée par l’expansion
agricole (…), suivie d’une période de stabilisation du couvert forestier qui sulte d’une
augmentation des rendements agricoles plutôt que des surfaces cultivées. Ensuite, les terres
agricoles sont abandonnées et une reforestation a lieu lorsque l’économie s’industrialise.
-p. 111 : La diminution de certaines formes de dégradation environnementale () est () la
conséquence de politiques environnementales vigoureuses et () de technologies moins
polluantes (). Elle résulte également de la délocalisation de certaines industries polluantes des
pays riches vers les pays pauvres (). Échappent cependant à cette délocalisation de la pollution
() la production d’électricité et du transport local des personnes et des marchandises.
-p. 114 : Chacun cultive les sols les plus fertiles et génère une production élevée.
-p. 115 : Cercle vicieux : un nombre croissant d’agriculteurs vit sur un espace limité, en utilisant les
mêmes techniques agricoles, sur des terres de plus en plus dégradées
-p. 115-116 : Lîle de Pâques, dont la population atteignait 7000 habitants vers 1400, a ensuite subi
une déforestation complète, une érosion des sols et une quasi extinction des espèces locales
d’oiseaux marins et de coquillages. La société sophistiquée () qui avait sculpté () près de 900
statues géantes dont 200 dressées selon un alignement astronomique précis, était réduite à une
poignée de cannibales primitifs et ignorants lorsque l’explorateur hollandais Jacob Roggeveen
couvrit l’île en 1722 (). Cette société a investi () son capital humain () et son capital naturel
(une espèce de palmier, le Jubaea, qui produit de grands arbres) dans des compétitions de prestige
entre clans, concrétisées par l’érection de statues (). Cette société n’a apparemment pas perçu vers
quel désastre écologique cette économie ostentatoire conduisait l’île et ses habitants (). Une fois
le dernier arbre coupé, ceux qui avaient été d’habiles navigateurs (…) vers l’an 400 (…) n’eurent
me plus de quoi construire une embarcation pour quitter l’île ou pour pêcher.
-p. 117 : Angleterre. La raréfaction du combustible extrait des forêts surexploitées a incité à
l’exploitation du charbon, point de départ d’une série d’innovations technologiques, dont la machine
à vapeur utilisée pour le pompage de l’eau des mines de charbon.
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-p. 121 : Si un utilisateur extrait quotidiennement une grande quantité d’eau d’un puits, le niveau
d’eau diminue dans le puits des voisins, et le coût d’extraction de l’eau augmente pour eux.
-p. 122 : Dans les régions semi-arides, limiter l’accès aux puits () permet de contrôler ()
l’utilisation de vastes pâturages entourant ces puits.
-p. 125 : Dès le Moyen Âge, les forêts seigneuriales étaient l’objet de braconnage et d’une collecte
illégale par les paysans affamés : l’inégalité dans la partition des droits d’accès aux ressources
rendait le respect de la propriété privée impossible à contrôler.
-p. 128-129 : Les sociétés des pays industrialisés ont construit de vastes réseaux de digues et de
barrages pour protéger leurs plaines alluviales et leurs grands villes contre les inondations. La
fertilisation naturelle des sols par les inondations a être remplacée par un apport important
d’engrais chimiques. Lorsque () les inondations atteignent un niveau tel que les digues cèdent
(), le système a perdu sa résilience face à des conditions extrêmes (). Le Bangladesh, en
revanche, un des pays les plus pauvres du monde, a appris à vivre avec les inondations ().
L’habitat est regroupé sur les points les plus hauts. Les maisons ont des toits plats sur lesquels les
familles trouvent refuge (). Les toits en chaume peuvent même se détacher des murs et être
emportés par les eaux comme des radeaux. À la décrue, il n’y a qu’à réinstaller le toit-radeau sur ses
murs (). L’agriculture profite du limon déposé sur les champs (). Les espèces de riz cultivés
dans les plaines tolèrent bien les inondations grâce à de longues tiges et solides racines.
-p. 132 : Feux dans les forêts boréales et dans certaines forêts naturelles tempérées (telles que les
forêts d’eucalyptus) (). Les feuilles et les branches mortes s’accumulent sur le sol, créant un
combustible pour des feux potentiellement destructeurs () allumés par la foudre. Le meilleur
moyen de diminuer le risque () est de supprimer ce combustible (). De petits feux fréquents
remplissent cette fonction (). Seuls les arbres les plus résistants aux feux se développent (). Les
jeunes arbres () profitent de la fertilisation du sol par les cendres.
Chapitre IV Les causes des changements environnementaux p. 141 à 184
-p. 141 : Sénèque le Jeune * observait une relation entre la population et la pollution à Rome ().
L’accroissement du nombre de feux de cuisine, la poussière soulevée par le trafic () et la crémation
des corps des défunts () contribuait à rendre l’air de moins en moins respirable.
Quid 2005 p. 496c : Sénèque le Philosophe (4 av. J.-C.-65 ap. J.-C.), suicide sur ordre de Néron.
-p. 145 : Une politique d’expansion de la frontière agricole et de colonisation d’un territoire couvert
par la forêt tropicale choisit () la conquête de nouvelles terres agricoles plutôt qu’(…) un
écosystème naturel riche en biodiversité(), sur la conviction que les effets positifs à court terme
liés à la forestation, du fait d’une augmentation de la production alimentaire, de l’extraction de
ressources forestières et de l’augmentation du niveau de vie, seront supérieurs aux effets négatifs
(). Les impacts à l’échelle mondiale sont généralement ignorés. En revanche, une politique de
subventions à la production agricole a () des effets néfastes (). La pollution chimique des eaux
et du sol n’est pas l’objectif visé et affecte une large population.
-p. 146 : La plupart des habitants des pays occidentaux prennent chaque matin la décision d’utiliser
leur voiture pour conduire leurs enfants à l’école ou pour se rendre à leur travail.
-p. 147 : Les décisions prises par les divers agents privés et publics ont des effets directs ou indirects
sur l’environnement (…). Défricher une parcelle forestière, déverser des déchets toxiques (),
harponner une baleine.
-p. 148 : Le paysan de la forêt amazonienne qui coupe un arbre, le camionneur qui vide sa benne
de déchets toxiques et le marin qui lance son harpon vers la baleine ne sont que les soldats
répondant aux ordres de leurs généraux (). Dans le domaine environnemental, ces ordres ou
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signaux () proviennent des sphères économique, sociale, politique, technologique, scientifique et
culturelle de la société (), issus des niveaux mondial, gional, national et local (). À chaque
niveau, ces signaux sont enrichis ou appauvris, amplifiés ou atténués, et se mélangent à d’autres
signaux, cohérents ou contradictoires. Les agents au bout de la chaîne qui tiennent la hache, le
levier ou le harpon interprètent le signal () en fonction de leurs propres valeurs () et de leur
histoire personnelle. L’impact environnemental de l’agriculture intensive () est conditionné par
le cours mondial des céréales, les politiques () de subvention, le niveau de la demande et des
stocks (), les politiques environnementales locales qui () imposent des restrictions sur
l’épandage de lisier, les pratiques agricoles (), les caractéristiques de chaque exploitation
agricole et les attributs agro-écologiques des parcelles cultivées.
-p. 150-151 : Raréfaction des ressources naturelles () en un cercle vicieux de dégradation
environnementale. Ce syndrome touche les sociétés affaiblies (). Il correspond () à une
surexploitation des sols ou des ressources forestières et minérales () par une communauté rurale.
-p. 151-152 : Une nation, une entreprise, une communauté ou un individu voient leur vulnérabilité
augmenter et leur résilience diminuer. Cette entité perd alors sa capacité à gérer son environnement
d’une manière durable (). Un syndrome de pays pauvre (…) qui s’est passé dans le parc des
Virunga au Kivu (), dramatiquement dégradé avec l’implantation d’un million de réfugiés
ruandais, quotidiennement à la recherche de bois de feu.
-p. 153 : L’économie est en expansion. Les impacts environnementaux sont connus () mais perçus
comme négligeables (). Pays industrialisés : pollution de l’air ou de l’eau, changement climatique,
destruction de la couche d’ozone, expansion de l’agriculture commerciale aux dépens
d’écosystèmes naturels, diminution des stocks de poissons à l’échelle mondial...Ce syndrome a le
plus affecté l’environnement planétaire au XXe siècle.
-p. 156 : Un grand nombre de politiques ayant un impact sur l’environnement sont conçues en dehors
des communautés qui () gèrent cet environnement . Ces politiques ne prennent pas toujours en
compte les connaissances environnementales développées par ces communautés. La
surexploitation des océans, forêts et ressources en eau (…), l’assèchement de la mer d’Aral,
l’impact environnemental des grands barrages ou les programmes de colonisation de la forêt tropicale
au Brésil ou en Indonésie sont des exemples de ce syndrome, d’ampleur mondiale.
-p. 157 : Intensification agricole qui contamine () les sols et les nappes phréatiques, affecte la santé
par un excès de pesticides et exacerbe l’érosion des sols.
-p. 161 : Des décennies de construction de parkings asphaltés, d’arrachage des haies et de pratiques
agricoles qui compactent la terre et la laissent nue en hiver ont conduit à une imperméabilisation
des sols et à une augmentation du ruissellement.
-p. 165-166 : Jusque dans les années 60, les vastes forêts d’Amazonie étaient occupées par des
populations indigènes et des colons qui collectaient le latex (). La décision () en particulier au
Brésil, de développer le front pionnier agricole a déclenché des invasions massives ().
Développement régional () fondé sur l’industrie extractive du bois et des minerais, sur la
construction de grands barrages, sur des programmes gouvernementaux de réinstallation de migrants
le long de nouvelles routes () et sur des projets agricoles (). 81% de la déforestation dans
l’Amazonie brésilienne entre 1991 et 1994 a eu lieu à moins de 50 km de 4 grandes routes.
-p. 170 : Les forêts tropicales d’Asie du Sud-Est ont été gradées pour produire du mobilier en
bois tropical apprécié des pays industrialisés.
-p. 175 : Toutes les grandes civilisations ont ainsi modifié leur environnement naturel au cours de
l’histoire, de l’Extrême-Orient à la Méso-Amérique. Ce n’est pas un privilège des civilisations
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judéo-chrétiennes, même si ces dernières ont, de loin, surpassé toutes les autres par leur impact
environnemental.
-p. 181 : État permanent d’insatisfaction (…), dialectique des besoins relatifs (), frustration
structurelle (), impossible () saturation des besoins et croissance sans fin de la consommation des
individus (…). C’est la tragédie de la société de consommation moderne, qui trouve sa limite
écologique avec la formule de Gandhi : La Terre a assez de ressources pour satisfaire les besoins de
chacun, mais pas assez pour l’avidité de chacun.
-p. 188-189 : La civilisation maya a été la civilisation ancienne la plus novatrice de toute l’Amérique
(). À la fin du VIIIe siècle, 3 à 10 millions de personnes () avec des densités de 300 () par km2
dans certaines régions (). Au moment de la conquête espagnole, elles nétaient plus que quelques
centaines de milliers : cet effondrement démographique a débuté 700 ans avant (). Les premiers
établissements d’agriculteurs sédentaires remontent à 2500 avant Jésus-Christ. L’essentiel des
défrichements () 1000 ans plus tard (…). Amorce d’une organisation sociale et politique complexe
() entre 650 et 400 avant Jésus-Christ (). Changements spectaculaires, entre 400 avant
Jésus-Christ et 250 après (). La population augmente rapidement, le commerce se développe, le
style architectural maya s’impose et les symboles religieux et royaux ainsi que les premiers signes
d’écriture (). Traces de conflits datant de cette époque (). Premières modifications importantes
du paysage, notamment sous forme d’aménagements hydrauliques (). La civilisation maya
classique était bien établie dès 300 après Jésus-Christ (). Maturité entre 600 et 800.
-p. 190 : Les trois quarts du territoire étaient défrichés pour l’agriculture. Entre 40 à 50 centres
autonomes mais interagissant et partageant la même culture avaient leurs propres lignes dinastiques
(). Les paysans () 80 à 90% de la population, étaient dispersés dans un rayon de quelques
dizaines de km autour de ces centres. Dès 550, () alliances mouvantes et () guerres
interminables (). Au IXe siècle, () effondrement social, politique et démographique.
-p. 191 : Fin de l’utilisation des systèmes d’écriture et des calendriers () ; dissolution de la classe
dirigeante ; diminution rapide de la population dans les centres et les campagnes (). La disparition
de la population paysanne a été plus progressive (). La forêt tropicale a recouvert les ruines et
les terres auparavant cultivées (). Au nord-ouest et à l’est, quelques nouveaux centres se sont
établis (). Le dernier petit royaume maya indépendant a perduré jusqu’à la fin du XVIIe siècle, au
cœur de la forêt du Guatemala.
-p. 192-193 : Pour expliquer l’effondrement de la civilisation maya () : une érosion des sols, une
surpopulation, une agriculture inadaptée (). Une série de sécheresses particulièrement sévères
au IXe et Xe siècles (). La croissance de la population a conduit à une déforestation rapide et à une
mise en culture de terres aux sols plus ou moins fragiles et de moins en moins fertiles, après que
tous les sols riches des vallées eurent été occupés (). Le système traditionnel d’agriculture
itinérante sur brûlis, fondé sur de longues jachères pour permettre une restauration naturelle
de la fertilité du sol, a nécessairement été abandonné au profit d’une agriculture presque
permanente (…). L’absence de grands animaux domestique rendait impossible l’utilisation du
fumier animal comme engrais organique. Une importante érosion a affecté le sols tropicaux, par
nature pauvres et fragiles, après qu’ils eurent été dénudés de leur couvert forestier (). Des
terrasses ont été construites à flanc de colline pour lutter contre l’érosion (). Des marécages ont
été drainés et aménagés pour étendre l’agriculture à ces zones humides.
-p. 194 : L’étude des sédiments anciens dans des lacs () révèle une érosion rapide et un
appauvrissement en éléments nutritifs des sols agricoles, qui coïncident avec la déforestation ().
Raréfaction des ressources en bois pour la construction et la cuisson (), disparition du gibier,
unique source de protéines animales.
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