François Garczynski mai 2006
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Notes de lecture – en caractères gras mots, expressions et phrases remarquables ou à discuter – sur :
Planète Vie, Planète Mort
L’heure des choix
Préface par Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes président de Pax Christi France
avant-propos par Nicolas Hulot, président de la Fondation Nicolas-Hulot pour la natutre et l’homme
Cerf 2005
-p. 7-9 Préface : L’antenne “ Environnement et modes de vie ” est une création de Pax Christi France,
mouvement catholique pour la paix (…) en lien avec la Commission sociale de l’épiscopat (…).
“ Environnement et modes de vie ” : (…) cette association de deux termes (…) veut dire (…) combien
notre “ environnement ”, pour être au service de “ modes de vie ” dignes de l’homme, appelle des
“ modes de vie ” qui respectent et préservent son épanouissement. Dans cette association de termes qui
ne subordonne pas ces derniers l’un à l’autre mais les rend indépendants pour la mis en œuvre de
ce que nous appelons “ le projet créateur de Dieu ”, nous disons ce qui est une bonne économie du
déploiement de l’homme à l’image de Dieu au cœur d’une nature qui n’est pas son esclave, mais la
compagne de son épanouissement (…). Comment se fait-il alors que ce ne soit pas du tout l’image que
beaucoup ont des relations entre les chrétiens et l’environnement ? (…) Le christianisme est quelques
fois présenté comme ayant contribué (…) à une exploitation sans limites des ressources naturelles
(…). Il appartient aux chrétiens eux-mêmes de dissiper les malentendus (…) du fait d’une lecture trop
primaire du texte biblique. Diverses déclarations du Magistère (…) invitent à une prise de conscience
sérieuse de notre responsabilité par rapport à ce que sera le monde de demain. Ce livre (…) voudrait être
un outil (…) pour permettre aux chrétiens de découvrir la “ beauté du monde (…) ” (Jean Bastaire) et
son instrumentalisation comme une trahison du projet créateur de Dieu. (…) Tout discours idolâtre sur
la nature serait vain (…). Et il ne saurait rendre compte (…) que l’homme est au plus central de création,
non pour réduire en esclavage la nature qui l’environne, mais pour être gérant d’une création qui doit
tout entière rendre gloire à Dieu.
-p. 11-13 Avant-propos : Les religions ont toujours cherché à donner la clef de la relation de l’homme à
la nature (…). Sans doute les chrétiens se sont-ils (…) rendus quelquefois complices ou coupables de
mépris de la création, d’égocentrisme anthropologique conduisant à une exploitation sans frein des
ressources naturelles. Mais la spiritualité franciscaine (…) est loin d’être un phénomène isolé et
s’enracine dans la tradition biblique de la complémentarité entre l’homme et la nature (…). Les
religions, et au premier chef le christianisme demeurent, une source de sens en ce qui concerne
l’avenir de nos relations à la nature. Cet ouvrage (…) nous montre la nécessité et les enjeux du
partenariat (…) entre l’homme et la nature pour assurer l’avenir (…). Pour des croyants (…) s’agit
de déjouer (…) toutes les sacralisations excessives et de donner leur juste valeur aux protagonistes de
cette nouvelle alliance. (…). Prendre conscience que cette terre est le champ dans lequel l’homme est
appelé à se déployer et qu’il n’en est pas d’autres, c’est donner des contours précis à ce “ monde
nouveau ” (…). La maîtrise de l’homme sur la nature qui l’environne n’est ni un don ni une fatalité,
mais une responsabilité (…). Je me demande si une mission essentielle de l’homme n’est pas
d’accompagner l’évolution du vivant jusqu’à son terme et ensemble de cheminer vers l’enchantement
(…). Culture et Nature n’ont d’autre choix que faire cause commune.
p. 153-167 Dérive vers une écologie sacralisante, Père Joseph-Marie Verlinde, enseigne la philosophie
de la nature à l’Université catholique de Lyon, Fraternité monastique de la Famille de Saint-Joseph