Elle y ajoute la honte des mots glorieux («Qu’il est grand, le Seigneur !») enveloppant un
culte où l’attention vacille sur la certitude du sacrifice, sur celle de la Présence réelle,
comme elle vacille sur la notion de péché, de pureté, de Vie, de Résurrection ou des anges.
Elle préfère le «gars Jésus» à Jésus-Roi, nullement élu par la base...
L’Eglise rougit de son Chef :
- en Le dépossédant de Sa tiare intellectuelle, signe de son Pontificat éternel : la doctrine;
- en Lui enlevant Ses privilèges glorieux : les clous, le vinaigre et les épines;
- en socialisant Ses béatitudes dépouillées de leur secret spirituel pour vivre la pauvreté,
pour finalement en faire le «gars Jésus», qui fait qu’on se bécote à l’Ite Missa Est, avec la
confiance bêtasse qu’aimer Jésus-Christ, c’est aimer une humanité supérieure, avec
dispense d’ailleurs d’imiter ce qu’elle a de supérieure, puisque le supérieur ne provient que
d’une divinité à laquelle on interdit de parler !
On parle du catholicisme-syndicat et du catholicisme-démocratie.
On prépare les croyants à croire que l’autorité vient du peuple, ce que l’Eglise a toujours
condamné.
«En vérité, en vérité, Je vous le dis...»
Malgré vos messes appauvries, démunies de l’essentiel que l’Eglise y trouvait, avec vos
communions sans confessions, vos confessions sans aveux, vos catéchismes sans
précisions... «à Mon tour, Je rougirai de vous devant Mon Père...»
Evêques, prêtres, religieux, supérieurs, religieuses, laïcs, écartez-vous de Moi; Je ne vous
reconnais pas là, dans le tam-tam où vous M’appelez... Je ne vous reconnais pas dans une
liturgie dont vous Me chassez ! Allez-vous-en là où on ne Me trouve plus jamais...
Vous vous êtes servis de Moi pour faire la place au contraire de Moi !
La rencontre - que dis-je... - l’affrontement des deux visages :
- visage de Judas et Visage de Jésus, quelle position poignante !
- visage de Festus et visage de Paul,
- visage des Césars et visage des Vierges,
- visage de Cauchon et visage de Jeanne d’Arc,
- visages des fusillés et visages des dictateurs,
... quelle mise au point définitive... la mise au point des visages : le nôtre et le SIEN :
- Visage dévoré par la lumière de Dieu,
- Visage d’homme construit par Sa Mère pour beaucoup pleurer,
- Visage d’intelligence impérieuse et certaine,