TGV Sud Europe Atlantique
L’Aquitaine à grande vitesse
Dessinons notre destin
Unis et déterminés. C'est ainsi, seulement ainsi, que nous obtiendrons des autorités
nationales et européennes le respect des engagements pris pour la réalisation du TGV
Sud Europe Atlantique. Voici plusieurs années déjà que nous apportons la
démonstration de l'utilité et du caractère prioritaire de cette ligne. En terme
d'aménagement du territoire européen tout d'abord, puisqu'il s'agit d'assurer la liaison
avec la péninsule ibérique par l'Ouest des Pyrénées et de doter ainsi l'Arc Atlantique
d'une indispensable épine dorsale. En terme de développement durable et de report
modal, dès lors qu'il nous faut faire face sur ce corridor à un doublement du trafic
marchandise tous les huit ans et à une croissance supérieure à celle du trafic transalpin.
La voie nouvelle dédiée aux transports de passagers à grande vitesse permettra de
transformer la voie existante en une véritable autoroute de fret ferroviaire. À l'heure où
les choix s'opèrent et où la raréfaction des crédits accroît la concurrence entre les
différents projets de ligne à grande vitesse, il est indispensable que nous affichions notre
mobilisation et notre détermination. C'est ainsi que nous pourrons dessiner notre propre
destin.
Alain Rousset,
Président du Conseil régional d'Aquitaine
Faire sauter le bouchon ferroviaire de Bordeaux. Cette opération est le préalable
à la mise en service du TGV SEA sur Tours - Bordeaux, puisqu'il faut que le complexe
ferroviaire de Bordeaux ait la capacité nécessaire pour doubler le nombre de trains
arrivant et partant de la gare Saint-Jean. Son coût devrait être au final de 375 millions
d'euros. Les travaux consistent à doubler les voies existantes entre la gare Saint-Jean et
la bifurcation de Cenon, à réaliser un nouveau pont ferroviaire sur la Garonne à 4 voies
et à réaménager entièrement le plan de voies permettant aux trains d'accéder aux
différents quais de la gare. En outre, un nouveau pôle d'échanges Ter/tramway sera
créé à Cenon, au-dessus de l'avenue Thiers.
Vingt-cinq ans après la mise en service du TGV Paris-Lyon, cinq ans après celle du
TGV Pans-Marseille, le Sud Ouest de la France est. le dernier territoire métropolitain à
être exclu du circuit des lignes à grande vitesse. De l'autre côté des Pyrénées, les
régions espagnoles voient au contraire leurs moyens de communication se développer à
un rythme accéléré, ce qui accroît le déséquilibre au détriment du territoire national dans
son ensemble. Mettre l'Aquitaine à grande vitesse, c'est la mettre à l'heure européenne.
Tours-Bordeaux : le préalable absolu. La liaison entre Tours et Bordeaux du TGV
Sud Europe Atlantique est le préalable indispensable pour connecter Bordeaux,
Angoulême, Poitiers, Tours. Toulouse, Montauban, Agen, les territoires de l'intérieur et
de la façade atlantique, au réseau Sud et Nord européen à grande vitesse, en direction
de Madrid, Bilbao. Lisbonne, Paris, Londres, Bruxelles, Amsterdam... Le TGV