Le ministre délégué au budget et à la réforme de
l’État, porte-parole du Gouvernement, a présenté un projet de loi
ratifiant l’ordonnance du 28 avril 2005 relative au service public
du changement d’adresse.
Cette ordonnance, prise sur le fondement de la loi du
9 décembre 2004 de simplification du droit, a créé un nouveau
service en ligne qui permet de simplifier les démarches
administratives des nombreux Français (environ six millions) qui
déménagent chaque année. Ceux-ci pourront en effet déclarer
par Internet, et en une seule opération, leur changement
d'adresse aux administrations, aux opérateurs de services
publics en réseau et, ultérieurement, aux banques et compagnies
d’assurance de leur choix.
Le service public de changement d’adresse est
opérationnel depuis le mois de mai
(www.changement-adresse.gouv.fr) et permet, d’ores et déjà, de
déclarer un changement d’adresse aux caisses d’allocations
familiales, aux caisses primaires d’assurance maladie, aux
caisses d’assurance chômage, aux services des impôts et aux
bureaux du service national. Deux mois après son ouverture, il a
recueilli plus de 60 000 demandes de changement d’adresse,
soit environ 12 % du nombre total des changements d'adresse
de la période. Ce succès démontre l’intérêt de nos concitoyens
pour les services permettant d'informer plusieurs administrations
en une seule fois.
Par la suite, le service public de changement
d’adresse sera progressivement élargi aux autres services
publics, notamment aux caisses d’assurance vieillesse. Il
permettra, à terme, aux citoyens de transmettre leur nouvelle
adresse aux entreprises fournissant des services postaux, aux
opérateurs de télécommunications et aux distributeurs
d’électricité, de gaz et d’eau. Une seule démarche suffira à
couvrir l’essentiel des opérateurs publics ou des prestataires
privés concernés par le changement d’adresse.
La création de ce nouveau service traduit la volonté
du Gouvernement de poursuivre la simplification des démarches
administratives. Il témoigne de l’effort d’adaptation réalisé pour
placer l’utilisateur au cœur de la modernisation des services
publics.