de risques cardiaques chez de tels patients.
- Switch d’un I.P.(inhibiteur de protéase) par un N.N.R.T.I (analogues non nucléosidiques).
Plusieurs Žquipes ont ŽtudiŽ lÕamŽlioration des troubles apr•s changement de l'inhibiteur de
protŽase (Indinavir ou Ritonavir/Saquinavir) pour la NŽvirapine ou le Sustiva.
La première note chez 20 patients de son étude une amélioration significative des troubles
(augmentation de la graisse en périphérie et diminution de l’obésité tronculaire) à 3 mois, et se
poursuit à 6 mois.
La seconde rapporte aussi une amélioration chez ces patients à 3 mois.
Une différence significative est apparue sur les critères de qualité de vie et l’estimation du
patient et du médecin sur l’amélioration du trouble.
En revanche, sur aucune mesure objective (anthropométrique, absorptiométrique, biologique),
une différence statistique n’est apparue.
Une troisième étude rapporte un bénéfice aussi chez presque la totalité de ses patients (19/20)
dans la redistribution des graisses sans mesure objective et une amélioration de la biologie
(cholestérol, triglycérides, insulino-résistance) chez près de la moitié des patients, après 6 mois.
Enfin, une dernière étude a présenté les résultats préliminaires d’un essai de modification de l’I.P.
par de l’Efavirenz. Sur 12 patients inclus, 6 avaient atteint 3 mois de suivi.
Ils constatent une amélioration modeste sur la redistribution des graisses (circonférence
abdominale) et une augmentation significative des paramètres biologiques (cholestérol,
triglycérides). L’HGPO était en revanche améliorée.
Il apparaît, au décours de ces études, une méthodologie critiquable (absence de randomisation,
nombre restreint de patients, absence de mesure quantifiable) et ne permet donc pas de conclure
sur l’intérêt de ces changements thérapeutiques.
CONCLUSION
Plusieurs problèmes demeurent dans l’analyse de ces données concernant les troubles de la
répartition des graisses chez les patients HIV.
Une dÈfinition prÈcise pour Ítre reproductible est nÈcessaire
La physiopathologie reste inconnue
La relation entre les troubles cliniques et biologiques reste obscure
La prise en charge de ces anomalies n’est pas encore dÈfinie
De plus le rôle des analogues nucléosidiques récemment évoqué rend plus complexe l’analyse de
l’imputabilité des molécules dans la genèse de ces troubles. Ils seraient incriminés dans l’atrophie