1 VRAI-FAUX. Justifier les réponses Soit (E) l'équation différentielle : 2 y' = a y – 1, où a est un réel fixé.
1° Si a = 4 alors les solutions de (E) sur I; R sont les fonctions x
+ K e2 x où K est une constante réelle.
2 y' = 4 y – 1
y' = 2 y –
Les solutions sont de la forme x
K e2 x –
c'est à dire x
K
e2 x +
2° Si a = 0 alors les solutions de (E) sur D sont les fonctions x
+ K e– a x où K est une constante réelle.
2 y' = – 1 les solutions sont de la forme x
–
+ K.
2 Soit la fonction f définie sur I; R par : { f (x) = e–
si x > 0;f (0) = 0 Soit C sa représentation graphique dans un repère (O;
;
)
1° a) La fonction f est-elle continue en 0 ?
X = –
–
= –
donc
f (x) =
eX = 0 = f (0) donc f est continue en 0.
b) La fonction f est-elle dérivable en 0 ? Que peut-on en déduire pour la courbe C ?
=
=
X = –
–
= –
donc
=
X eX = 0 donc f est dérivable en 0.
La courbe C admet en O l'axe des abscisses comme tangente.
2° Etudier la limite de f en +
. Que peut-on en déduire pour la courbe C ?
X = –
–
= 0 donc
f (x) =
eX = 1 donc C admet la droite d'équation y = 1
comme asymptote à la courbe C en +
.
3° Etudier les variations de f .
f (x) = eu (x) avec u' (x) = –
et on sait que (eu)' = eu u'
u(x)= –
et u' (x) = –
donc f '(x) =
e–
> 0 donc f est croissante sur
3 Partie A 1° Démonstration de cours Soit (E) l'équation différentielle z' = a z . Prérequis : La fonction x
ea x est
solution de l'équation (E). Démontrer que toute solution de (E) est de la forme x
C ea x, où C est une constante réelle.
Si f est solution. On définie g sur I; R par g (x) = f (x) e– a x
g '(x) = f '(x) e– a x – f (x) a e– a x = e– a x (f '(x) – a f (x)) = 0 donc g est constante.
g (x) = C et f (x) = g (x) ea x = C ea x
2° Résoudre l'équation différentielle (E0) : y' + y = 0
y' + y = 0
y' = – y donc les solutions sont de la forme x
e– x
3° On note (E) l'équation différentielle y' + y = e– x
a) Démontrer que la fonction u' définie sur I; R par u (x) = x e– x est solution de (E)
u (x) = x e– x et u' (x) = e– x – x e– x = (1 – x) e– x
u' (x) + u (x) = (1 – x) e– x + x e– x = (1 – x + x) e– x = e– x.
b) Montrer que v est une solution de l'équation (E0) si, et seulement si, u + v est solution de (E).
u est solution de (E) donc pour tout réel x, u' + u = e– x
u + v solution de (E)
(u + v)' + (u + v) = e– x
u' + u + v + v' = e– x
e– x + v' + v = e– x
v' + v = 0.
c) En déduire l’ensemble des solutions de (E).
Les solutions sont de la forme u + v ou v solution de (E0)
Ce sont donc les fonctions de la forme x
x e– x + C e– x.
Partie B Pour tout réel k, on désigne par fk la fonction définie sur I; R par : fk (x) = (x + k) e– x et par (C k) la courbe
représentative de fk dans le repère orthonormal ( O ,
,
). 1° Déterminer la limite de fk en + et donner une
interprétation graphique du résultat.
fk (x) = x e– x + k e– x
donc
fk (x) = 0. la droite d'équation y = 0 est asymptote.
Déterminer la limite de fk en .
donc
fk (x) = –
.
2° Calculer fk ' (x) pour tout x réel. Etudier les variations de la fonction fk.
fk ' (x) = 1 e– x + (x + k) (– e– x) = e– x (1 – x – k)
1 – x – k
0
x
1 – k
4° On considère deux réels k1 et k2 tels que k1 < k2. Etudier la position de C k1 par rapport à C k2
fk1(x) – fk2 (x) = (x + k1) e– x – (x + k2) e– x = (x + k1 – x – k2) e– x = (k1 – k2) e– x
k1 < k2 donc k1 – k2 < 0;pour tout réel x
e– x > 0 donc pour tout réel x, fk1(x) – fk2 (x) < 0
Donc C k1 est au dessous de C k2
5° On considère T k la tangente à C k au point d'abscisse 0. a) Déterminer une équation de T k