[79/S/88/1/68/1] Un patient souffre depuis 3 mois d`une hanche, dont

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[79/S/88/1/68/1]
Un patient souffre depuis 3 mois d'une hanche, dont la mobilité apparaît
limitée à l'examen clinique. Les radiographies et tomographies sont
normales. Une seule des affections suivantes peut être en cause,
laquelle?
A
coxarthrose
B
coxite staphylococcique
C
coxite tuberculeuse
D
ostéonécrose aseptique de la tête fémorale
E
chondromatose synoviale
[79/S/89/1/3/3]
Quel est le premier diagnostic à évoquer devant un adolescent qui
présente brutalement, en dehors de tout traumatisme et de tout contexte
infectieux, le tableau clinique suivant: douleur aiguë de la hanche,
impotence fonctionnelle, abduction et rotation externe du membre
inférieur homolatéral?
A
ostéomyélite de l'extrémité supérieure du fémur
B
épiphysiolyse de hanche
C
fracture du col fémoral
D
ostéochondrite de hanche
E
rhumatisme articulaire aigu
[79/S/89/1/4/5]
Toutes les propositions suivantes concernant l'ostéochrondrite primitive
de la hanche de l'enfant sont exactes, sauf une. Indiquez laquelle:
A
l'ostéochrondrite touche le plus souvent le garçon
B
la condensation de la tête fémorale à la radiographie précède sa fragmentation
C la scintigraphie montre une hyperfixation au niveau de la tête fémorale au
début
D au début, l'examen de la hanche montre une diminution de l'abduction-rotation
interne
E
l'évolution de l'ostéochondrite se fait souvent vers la coxarthrose à long terme
[79/S/90/1/2/7]
Chez un sujet de 30 ans, éthylique invétéré, gros fumeur, sont apparues
des douleurs de la hanche droite, 2 ans auparavant, assez brutalement, en
l'absence de contexte traumatique. Le bilan radiologique de cette hanche
montre des contours cotyloïdiens sensiblement normaux, une tête
fémorale ayant perdu sa sphéricité, avec un aspect hétérogène de sa
moitié supérieure. En regard, l'interligne articulaire est pinçé. Vitesse de
sédimentation et hémogramme sont normaux. Devant ce tableau, le
diagnostic le plus probable est:
A
un infarctus osseux
B
une coxarthrose primitive
C
une coxarthrose secondaire à une nécrose céphalique
D
un coxite rhumatismale
E
une arthrite chronique de hanche
[79/C/89/15/81-84/0]
Une femme de 78 ans, pesant 80kg pour 1,68m, diabétique traitée par 2
comprimés quotidiens de metformine (Glucophage*), consulte pour une
douleur inguinale droite apparue spontanément 3 jours plus tôt,
lancinante, non calmée par le décubitus, d'intensité croissante,
s'accompagnant d'une fébricule à 38 °C le matin, 38,5 °C le soir, sans
frissons. Elle a pour antécédents une coxarthrose bilatérale peu
invalidante et une crise unique de chondrocalcinose articulaire, ayant
touché le poignet gauche 2 mois plus tôt et ayant évolué favorablement
sous anti-inflammatoires non stéroïdiens. L'examen clinique permet de
noter:
- l'existence d'une douleur à la pression de la tête fémorale droite;
- une limitation douloureuse des mouvements passifs de la hanche, par
comparaison au côté opposé. Il n'y a ni tuméfaction locale, ni rougeur, ni
exagération du lacis veineux;
- il existe à la plante du pied droit une excoriation cutanée que la
patiente a provoquée en procédant à l'ablation énergique d'une
hyperkératose banale.
Les radiographies du bassin et de la hanche droite sont normales. La
numération formule sanguine donne: 13,4g d'hémoglobine/100ml, 11
500 globules blancs dont 78% de polynucléaires neutrophiles, 3%
d'éosinophiles, 19% de lymphocytes. La vitesse de sédimentation est à
34mm à la première heure.
[79/C/89/15/81-84/1]
Quel(s) diagnostic(s) peut (peuvent) être envisagé(s)? (CM)
A
crise de chondrocalcinose
B
monoarthrite rhumatismale de début aigu
C
poussée de coxarthrose
D
arthrite septique
E
ostéonécrose aseptique de la tête fémorale
[79/C/89/15/81-84/2]
Parmi les examens suivants, lequel vous semble utile pour préciser en
urgence l'étiologie? (CS)
A
test au latex et réaction de Waaler-Rose
B
scintigraphie osseuse
C
tomographies de l'articulation coxo-fémorale
D
dosage de la calcémie
E
ponction articulaire de la hanche droite
[79/C/89/15/81-84/3]
Si la patiente vous demande un délai de réflexion de 48 heures, vous
pouvez prescrire, parmi les médicaments suivants: (CM)
A
sels d'or
B
antibiotiques antistaphylococciques
C
antibiotiques à large spectre
D
antalgiques purs
E
corticoïdes
[79/C/89/15/81-84/4]
Pour ce délai de 48 heures, quelle attitude faut-il recommander à la
patiente? (CS)
A
faire de la rééducation en décharge
B
faire de l'électrothérapie
C
marcher avec des cannes anglaises sans appuyer sur le membre inférieur droit
D
marcher à sa convenance
E
s'obliger à marcher
[79/S/89/1/59/1]
Une douleur de l'épaule déclenchée par l'abduction du bras, réveillée par
la pression sur un point sous-acromial, sans aucun signe clinique
associé, sans signe radiologique, ni biologique évoque:
A
une tendinite simple
B
une bursite sous-deltoïdienne
C
une capsulite rétractile
D
une arthrose omo-humérale
E
une rupture de la coiffe des rotateurs
[79/M/89/2/71/3]
Une épaule douloureuse aiguë fébrile peut correspondre à:
A
une arthrite infectieuse
B
une crise de chondrocalcinose
C
une périarthrite scapulo-humérale calcifiante
D
une rétraction capsulaire algodystrophique
E
une rupture de la coiffe des rotateurs
[79/M/89/1/116/4]
Dans la rupture ancienne de la coiffe des rotateurs de l'épaule, les
radiographies montrent typiquement:
A
une diminution ou disparition de l'espace interacromio-trochantérien
B
une calcification tendineuse constante
C
un diastasis gléno-huméral inférieur
D
une abrasion du trochiter
E à l'arthrographie, une diffusion du produit à la bourse séreuse
sous-acromio-deltoïdienne
[79/M/90/2/111/6]
Le diagnostic de tendinite du muscle sus-épineux doit être plus
particulièrement évoqué devant un (plusieurs) des signes suivants, lequel
(lesquels)?
A
douleur à l'abduction contrariée
B
douleur à la pression de la face antérieure de la tête humérale
C
accrochage douloureux dans l'abduction active vers 45°
D
tuméfaction de la face antérieure de l'articulation scapulo-humérale
E
limitation de la rotation interne passive de l'épaule
[79/C/89/3/13-18/0]
Une femme de 50 ans consulte pour une douleur de l'épaule survenant à
l'effort pendant la journée, réveillant la patiente lors du décubitus latéral
prolongé. Un récent bilan biologique est normal.
[79/C/89/3/13-18/1]
Une pathologie de la coiffe des rotateurs se traduit par: (CM)
A
amyotrophie du deltoïde
B
arc douloureux dans l'abduction vers 60°
C
ascension de l'épaule lors de l'abduction active
D
décollement unilatéral de l'omoplate
E
limitation globale des mouvements passifs de l'épaule
[79/C/89/3/13-18/2]
Quel signe radiologique permet de détecter précocement une rupture de
la coiffe des rotateurs? (CS)
A
déminéralisation hétérogène de la tête humérale
B
calcification se projetant dans l'espace sous-acromial
C
ascension de la tête humérale en abduction contre résistance
D
trop bonne visualisation du trochiter
E
subluxation inférieure de la tête humérale
[79/C/89/3/13-18/3]
Vous réalisez une arthrographie. Quel(s) signe(s) radiographique(s)
témoigne(nt) d'une rupture de la coiffe des rotateurs? (CM)
A
une rupture du récessus interne sous-scapulaire
B
une fuite de produit de contraste dans la gouttière bicipitale
C
une opacification de la bourse sous-acromio-deltoïdienne
D
une disparition du récessus articulaire inférieur
E
une déchirure du bourrelet glénoïdien
[79/C/89/3/13-18/4]
La patiente vous apprend que, quelques mois plus tôt, elle a consulté un
autre rhumatologue pour des douleurs scapulaires très importantes.
Celui-ci aurait parlé d'épaule aiguë hyperalgique. Que désigne ce terme?
(CS)
A
rupture franche de la coiffe des rotateurs
B
bursite aiguë sous-deltoïdienne microcristalline
C
fissure des bourrelets glénoïdiens
D
arrachement trochitérien
E
hémarthrose
[79/C/89/3/13-18/5]
En faveur d'une lésion ancienne de rupture de la coiffe des rotateurs,
vous pouvez retrouver sur les radios standards: (CM)
A
une déminéralisation hétérogène de la tête humorale
B
une calcification se projetant dans l'espace sous-acromial
C
une ascension permanente de la tête humérale
D
un remaniement trochitérien avec condensation et structure hétérogène
E
une rupture du cintre scapulo-huméral
[79/C/89/3/13-18/6]
Vous proposez une thérapeutique médicale. Quelle est la modalité non
acceptable? (CS)
A
anti-inflammatoires non stéroïdiens lors des poussées douloureuses
B infiltrations de dérivés retard à la cortisone dans l'espace
sous-acromio-deltoïdien
C
mobilisation active de l'épaule en abduction
D
rééducation dans les mouvements de décoaptation
E
antalgiques simples en dehors des poussées douloureuses
[80/S/89/1/55/1]
Dans le résultat suivant de l'analyse d'un liquide synovial, un résultat est
discordant, lequel?
A
aspect trouble
B
faible viscosité
C
présence de staphylocoques
D
présence de polynucléaires altérés
E
présence de 300 cellules parmm3
[80/M/89/2/65/5]
Au genou, un épanchement intra-articulaire abondant entraîne:
A
un signe du rabot
B
un signe de Smillie
C
un choc rotulien
D
un effacement des méplats latéro-rotuliens
E
une perte de la flexion complète
[82/S/88/1/115/1]
L'une des affections suivantes ne peut pas être cause de dorsalgies,
laquelle?
A
polyarthrite rhumatoïde
B
spondylodiscite
C
métastase osseuse
D
tumeur intrarachidienne
E
spondylarthrite ankylosante
[82/M/94/2/1/3]
Le spondylolisthésis vrai:
A
est lié à une arthrose interapophysaire postérieure
B
favorise la dégénérescence discale
C
ne s'observe que chez la femme
D
finit généralement par provoquer une sciatique chronique bilatérale
E
finit généralement par nécessiter une intervention chirurgicale
[82/M/88/2/79/4]
L'examen tomodensitométrique du rachis a, par rapport à l'opacification
par produit de constaste, un (plusieurs) avantage(s), lequel (lesquels)?
A
il n'est pas traumatisant
B
il ne comporte pas de risque d'allergie ou de sepsis
C
il permet une mensuration précise du canal lombaire
D
il permet une exploration plus étendue en hauteur
E
aucune des propositions ci-dessus est exacte
[82/M/88/2/113/6]
L'examen tomodensitométrique du rachis a, par rapport à la radiographie
conventionnelle, un (plusieurs) avantage(s), lequel (lesquels) parmi les
suivants?
A
une meilleure définition des contours
B
une meilleure définition de la densité
C
une rapidité de l'examen
D
une possibilité de mensuration précise
E une possibilité de réaliser toutes les incidences désirées (frontale, sagittale,
horizontale)
[82/M/91/1/100/8]
Parmi les affections suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) être
responsable(s) de dorsalgies?
A
une spondylarthrite ankylosante
B
un infarctus du myocarde
C
un ulcère gastrique
D
un neurinome
E
une dissection aortique
[82/M/92/1/86/10]
Parmi les affections suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) être
cause de dorsalgies?
A
polyarthrite rhumatoïde
B
spondylodiscite
C
métastase osseuse
D
tumeur intrarachidienne
E
spondylarthrite ankylosante
[82/M/94/2/79/12]
Parmi les caractères cliniques suivants, lequel (lesquels) va (vont) contre
le diagnostic de dorsalgies essentielles?
A
douleur de rythme mécanique
B
présence d'une irradiation intercostale
C
raideur rachidienne globale
D
impulsion à la toux
E
asthénies
[82/C/91/10/46-49/3]
Quel examen, parmi les suivants, vous permettra de dire qu'il s'agit d'un
tassement récent? (CS)
A
absorptiométrie biophotonique lombaire
B
densité osseuse lombaire mesurée au scanner
C
scintigraphie osseuse
D
calcémie augmentée
E
diminution de l'hydroxyprolinurie des 24 heures
[83/S/88/1/3/1]
Quel est l'organe dont la lésion (désinsertion ou rupture) est le plus
souvent associée à une luxation récidivante de l'épaule?
A
longue portion du biceps
B
courte portion du biceps
C
bourrelet glénoïdien
D
tendon du sus-épineux
E
tendon du sous-scapulaire
[83/S/88/1/11/3]
La complication la plus fréquente de la luxation de l'épaule touche:
A
le nerf radial
B
le nerf musculo-cutané
C
le plexus brachial
D
le nerf circonflexe
E
le nerf cubital
[83/S/88/1/4/5]
Les lésions suivantes s'observent souvent dans les luxations récidivantes
de l'épaule, sauf une, laquelle?
A
désinsertion du bourrelet glénoïdien
B
décollement préglénoïdien sous-capsulo-périosté
C
éculement du bord antérieur de la glène
D
encoche postérieure de la tête humérale
E
pseudarthrose de l'apophyse coracoïdienne
[83/S/90/1/91/7]
Parmi les signes cliniques suivants, quel est celui en faveur d'une
luxation postérieure de l'épaule?
A
l'abduction irréductible du bras
B
la rotation interne fixée du bras
C
le signe de l'épaulette
D
le coup de hanche externe
E
l'ecchymose brachio-thoracique
[83/M/88/1/92/11]
En cas de luxation antérieure du semi-lunaire la réduction doit être
urgente parce que:
A
le nerf médian peut être comprimé
B
la luxation devient irréductible rapidement
C
l'artère radiale est comprimée
D
la nécrose du semi-lunaire est à prévenir
E
la réduction est le meilleur traitement de la douleur
[83/M/88/1/110/12]
La luxation postérieure de l'épaule se caractérise par:
A
une rotation externe du bras
B
une rotation interne irréductible du bras
C
un coup de hache externe
D
un signe de l'épaulette
E
une abduction du bras
[83/M/88/1/113/14]
La fracture du col chirurgical de l'humérus:
A
entraîne peu de nécrose de la tête humérale
B
sa pseudarthrose est fréquente
C
sa principale complication est une paralysie du nerf radial
D
son mécanisme lésionnel fait qu'elle est très souvent une fracture ouverte
E
une ostéosynthèse est indiquée chez le veillard
[83/M/88/1/115/16]
Une fracture du tiers moyen de la clavicule:
A
entraîne souvent des lésions de la veine sous-clavière
B
consolide en moyenne en 60 jours
C
laisse dans la règle un gros cal en baïonnette
D
relève d'une réduction anatomique avec une contention interne solide
E
est traitée par un bandage coude au corps
[83/M/89/1/98/18]
Une luxation acromio-claviculaire de stade III se définit par:
A
une lésion des ligaments conoïdes et trapézoïdes
B
une lésion de la sangle musculaire delto-trapézienne
C
une lésion du ligament acromio-coracoïdien
D une lésion des moyens d'union intrinsèque de l'articulation
acromio-claviculaire
E
une atteinte des insertions claviculaires des petit et grand pectoral
[83/M/90/2/100/20]
Les complications des fractures de la diaphyse humérale comportent:
A
l'ouverture du foyer
B
la paralysie du nerf circonflexe
C
la luxation de l'épaule
D
la paralysie du nerf radial
E
la pseudarthrose
[83/M/90/1/93/22]
Au cours d'une fracture de la diaphyse humérale au tiers moyen, un
blessé présente un déficit dans le territoire du nerf radial. Le déficit
s'exprime sur:
A
le long supinateur
B
le cubital postérieur
C
le triceps brachial
D
l'opposant du pouce
E
le court abducteur du 5e doigt
[83/M/91/2/69/24]
Une luxation antéro-interne de l'épaule:
A
crée un vide sous-acromial externe
B
bloque le bras en rotation interne
C
entraîne une abduction irréductible du bras
D
comprime souvent le nerf radial
E
se voit surtout chez le vieillard
[83/M/91/2/2/26]
Indiquez, parmi les suivants, les signes cliniques qui permettent
d'affirmer l'existence d'une luxation acromio-claviculaire:
A
le signe de l'épaulette
B
un tiroir antérieur claviculaire
C
la mobilité de la clavicule en touche de piano
D
la douleur exquise à l'extrémité externe de la clavicule
E
le vide sous-acromial antérieur
[83/M/91/2/21/28]
Parmi ces signes, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui permet(tent)
d'affirmer le diagnostic de luxation antéro-interne de l'épaule?
A
un signe de l'épaulette
B
un coup de hache externe
C
un vide sous-acromial externe
D
une perte d'adduction de l'épaule
E
une attitude vicieuse en rotation interne
[83/M/93/2/25/30]
La fracture engrenée, peu déplacée du col chirurgical de l'humérus chez
le vieillard:
A
est la conséquence habituelle d'une chute sur le moignon de l'épaule
B
nécessite un traitement chirurgical par ostéosynthèse
C
nécessite une immobilisation de 45 jours
D
est habituellement de bon pronostic
E
est souvent compliquée de nécrose de la tête humérale
[83/C/93/8/34-77/5]
Après réduction, vous conseillez: (CM)
A
1 semaine d'immobilisation
B
3 semaines d'immobilisation
C
une rééducation immédiate en rotation externe
D
un plâtre thoraco-brachial pour 1 mois
E
une écharpe coude au corps
[83/C/90/4/18-21/0]
Lors d'un match de rugby, un joueur de 24 ans, pilier droit, est victime
lors d'un placage d'un traumatisme de l'épaule droite entraînant une
luxation antéro-interne. Sa réduction immédiate sur le terrain est réalisée
puis une écharpe simple est mise en place pour 3 semaines coude au
corps. Aucun bilan radiographique n'est réalisé. 1 an après, en se
coiffant, il présente une récidive de la luxation antérieure qui fait l'objet
d'une nouvelle réduction, et consulte ultérieurement un médecin.
[83/C/90/4/18-21/1]
Lors de l'examen clinique, devant ce tableau d'instabilité antéro-interne
récidivante, quels signes recherchez-vous? (CM)
A
test d'appréhension
B
abduction irréductible
C
douleur provoquée par l'abduction active contrariée
D
tiroir antérieur
E
amyotrophie du grand pectoral
[83/C/90/4/18-21/2]
Un bilan radiographique est réalisé pour le bilan de la luxation
récidivante, il est utile de demander: (CM)
A
face en double obliquité
B
profil axillaire
C
profil glénoïdien
D
incidence de l'encoche de Strycker
E
abduction contrariée
[83/C/90/4/18-21/3]
Le bilan radiographique standard est normal, mais l'interrogatoire
retrouve plusieurs épisodes de subluxation antérieure spontanément
réductibles avec impression de ressaut laissant suspecter une atteinte du
bourrelet glénoïdien. Celle-ci sera affirmée par: (CM)
A
arthrographie avec incidence de Bernageau
B
échographie
C
IRM
D
arthroscanner
E
tomographie
[83/C/90/4/18-21/4]
Cet examen complémentaire montre une lésion du bourrelet avec
décollement sous-capsulo-périosté antérieur. Votre proposition
thérapeutique doit être: (CM)
A
rééducation de la sangle musculaire axée sur les rotateurs externes
B
physiothérapie locale anti-inflammatoire
C
stabilisation antérieure chirurgicale
D
acromioplastie chirurgicale
E
abstention et surveillance
[83/C/92/10/51-56/0]
Pierre, 21 ans, est amené aux urgences après une chute en vélo sur le
moignon de l'épaule droite. Il se plaint d'une violente douleur à ce
niveau et d'une impotence fonctionnelle du membre supérieur.
[83/C/92/10/51-56/1]
Vous suspectez en premier lieu une fracture de la clavicule sur: (CM)
A la présence d'une angulation apparente de la clavicule avec saillie de
l'extrémité distale du fragment interne
B
un abaissement et une antépulsion discrète du moignon de l'épaule
C
un écartement du bord spinal de l'omoplate de la ligne des épineuses
D
une diminution de la distance acromio-sternale
E
un hématome pulsatile
[83/C/92/10/51-56/2]
Le siège anatomique le plus fréquent des fractures de la clavicule se
situe: (CS)
A
au tiers interne
B
au tiers moyen
C
au quart externe
D
à la plaque coracoïdienne
E
à la zone d'insertion du ligament costo-chondro-claviculaire
[83/C/92/10/51-56/3]
La radiographie de la clavicule de face vous confirme le diagnostic en
montrant: (CM)
A
un trait simple, oblique en bas, en dedans et en arrière
B
une communication fréquente du foyer de fracture
C
un fragment claviculaire interne déplacé en haut et en avant
D
un fragment claviculaire externe déplacé en bas et en arrière
E
un chevauchement (fréquent) des deux fragments claviculaires
[83/C/92/10/51-56/4]
Votre orientation thérapeutique est fondée sur le principe: (CS)
A
d'abstention thérapeutique systématique car le sujet est jeune
B
d'ostéosynthèse systématique car le sujet est jeune
C
de mise en place d'un bandage simple pour une durée de 3 semaines
D
de pose d'anneaux claviculaires pour une durée de 4 semaines
E
de confection d'un boléro plâtré pour une durée de 2 mois
[83/C/92/10/51-56/5]
Le délai habituel de consolidation d'une fracture de la clavicule est: (CS)
A
1 semaine
B
2 semaines
C
4 semaines
D
8 semaines
E
10 semaines
[83/C/92/10/51-56/6]
Ce jeune homme bénéficie d'un traitement orthopédique. Il vous
demande alors quelle(s) est (sont) la (les) séquelle(s) possible(s)
ultérieure(s): (CM)
A
une ostéonécrose
B
une pseudarthrose
C
un cal vicieux
D
une périarthrite scapulo-humérale
E
une ostéite
[277/M/89/1/91/1]
La fracture de l'extrémité inférieure du radius:
A répond dans sa forme la plus fréquente à un mécanisme de
compression-flexion
B
crée une baïonnette interne par déplacement cubital de la main
C
se réduit facilement mais se déplace aussi facilement
D
a pour principale complication un syndrome algodystrophique
E
consolide entre 40 et 60 jours
[277/M/88/1/102/2]
Une fracture de l'extrémité inférieure du radius :
A résulte plus souvent d'une chute en hyperflexion qu'en hyperextension du
poignet
B
se complique habituellement d'une paralysie par compression du nerf médian
C annule, dans sa forme typique, l'obliquité postérieure et externe de l'auvent
radial
D
donne souvent des pseudarthroses
E
donne souvent une algodystrophie
[277/M/88/1/110/4]
Le traitement chirurgical de la fracture de la tête radiale chez l'adulte:
A
est indiqué à tous les stades
B
ne s'applique qu'aux stades II et III
C
peut comporter la résection de la tête radiale
D
peut être réalisé par vissage
E
peut comporter l'arthrodèse du coude
[277/M/89/1/103/6]
Sur une radiographie de face du poignet:
A
la styloïde radiale est plus distale que la styloïde cubitale
B la surface articulaire inférieure du radius regarde vers en bas, en avant et en
dedans
C la surface articulaire inférieure du radius s'articule avec le scaphoïde et le
pyramidal
D l'index radio-cubital situe la position relative de la tête cubitale-extrémité du
radius
E le ligament triangulaire complète en dedans la surface articulaire
radiocarpienne
[277/M/90/2/26/8]
La fracture de l'extrémité inférieure du radius:
A
répond dans sa forme habituelle à un mécanisme de compression-flexion
B
crée une baïonnette interne par déplacement cubital de la main
C
se déplace facilement après réduction
D
a pour principale complication un syndrome algodystrophique
E
consolide entre 30 et 45 jours
[277/M/91/2/75/10]
Une fracture de l'extrémité inférieure du radius:
A résulte plus souvent d'une chute en hyperflexion qu'en hyperextension du
poignet
B
se complique fréquemment d'une paralysie par compression du nerf médian
C entraîne typiquement un déplacement postérieur et externe de l'épiphyse
radiale
D
donne souvent des pseudarthroses
E
peut évoluer vers l'algodystrophie
[277/M/93/1/80/12]
Une fracture de l'extrémité inférieure du radius par
compression-extension:
A entraîne, lorsqu'elle est déplacée, une translation externe de la main et du
poignet
B crée au cours de son déplacement une bascule antérieure de l'épiphyse radiale
inférieure
C
est très souvent aggravée par une compression du nerf médian dans le canal
carpien
D doit être réduite de manière à ce que la surface articulaire inférieure du radius
soit à nouveau orientée en bas et en avant
E
est un facteur fréquent d'algodystrophie
[277/D/89/1/2/0]
Mme L., 33 ans, est admise à l'hôpital d'urgence 2 heures après une
chute sur la main droite en patinant. Elle souffre de la région du poignet
droit. A l'examen, vous notez une voussure dorsale et une attitude de la
main en inclinaison radiale. Les tentatives de mobilisation permettent de
se rendre compte que les mouvements de flexion dorsale et flexion
palmaire sont un peu limités par la douleur ceux de pronation et
supination sont beaucoup plus douloureux. La palpation précise un point
douloureux à 2cm au-dessus de la ligne styloïde radiale se continuant sur
la face dorsale du radius. La ligne styloïde cubitale se projette au même
niveau que la ligne styloïde radiale. Le pouls radial est bien perçu, la
sensibilité des doigts est conservée. Leur mobilité active est limitée alors
que leur mobilisation passive est un peu sensible mais d'amplitude
normale. La radiographie de face montre un trait de fracture siégeant sur
l'extrémité inférieure du radius, à environ 1,5cm au-dessus de l'interligne
radio-carpienne. Le massif épiphysaire, qui ne présente pas de trait de
refend, est décalé en dehors avec une image de pénétration de la
diaphyse dans l'épiphyse, il existe un diastasis de 5-6mm entre la face
interne du radius et la tête cubitale. Sur le cliché de profil, l'épiphyse
radiale est basculée en arrière et en haut.
[277/D/89/1/2/1]
L'examen clinique vous permet-il d'évoquer un diagnostic, lequel? Sur
quels éléments
[277/D/89/1/2/2]
L'examen radiologique vous permet-il de préciser le type de cette
fracture? Quel est-il? Pourquoi
[277/D/89/1/2/3]
Donnez une explication anatomique des constatations cliniques et
radiologiques concernant la position de la tête cubitale. Quel est l'état du
ligament triangulaire
[277/D/89/1/2/4]
Quels sont les différents éléments du traitement de cette fracture
[277/D/89/1/2/5]
Quels conseils donnez-vous lors du retour à domicile? Dans quels délais
reconvoquez-vous la blessée et pourquoi
[278/S/89/1/3/1]
Une fracture du col fémoral Pauwels I, Garden I:
A
est une fracture dont le trait est horizontal, la tête se déplaçant en coxa valga
B
est une fracture dont le trait est vertical, la tête se déplaçant en coxa vara
C
est une fracture dont le trait est vertical sans déplacement de la tête
D est une fracture de trait vertical, la tête n'a plus de rapport avec le moignon
cervical
E a un trait qui se poursuit sur la diaphyse fémorale, la tête étant en rotation
externe
[278/M/90/1/102/3]
Une fracture transcervicale du fémur chez le vieillard, type Garden IV:
A
consolide habituellement en 3 mois
B
crée souvent un cal vicieux
C
nécessite en général une arthroplastie céphalique
D
entraîne un pourcentage moyen de decès de 20%
E
est très thrombogène
[278/M/88/1/100/4]
Un cal vicieux du fémur peut se définir par un (plusieurs) des éléments
suivants, lequel (lesquels)?
A
une consolidation avec hypertrophie du cal
B
une absence de consolidation
C
une consolidation avec un raccourcissement de 3cm
D
une consolidation avec angulation en valgus de 10°
E
une consolidation avec un décalage de 30° en rotation interne
[278/M/89/1/100/6]
La nécrose de la tête fémorale après fracture du col du fémur:
A
est favorisée par un trait de fracture intra-articulaire
B
est favorisée par une fracture à grand déplacement
C
peut être diagnostiquée par scintigraphie
D
se manifeste habituellement 3 mois après la fracture
E
doit être traitée le plus souvent par prothèse si telle est mal tolérée
[278/M/89/1/101/8]
Les complications les plus fréquentes d'une fracture pertrochantérienne
comportent:
A
la nécrose de la tête fémorale
B
la pseudarthrose du col fémoral
C
les complications thrombo-emboliques
D
le cal vicieux
E
l'algodystrophie de hanche
[278/M/90/2/98/10]
Une fracture du fémur pertrochantérienne:
A
entraîne 50% de nécroses et pseudarthroses de la tête fémorale
B se traduit cliniquement par un membre inférieur en abduction et rotation
interne
C
se traite par une ostéosynthèse
D
entraîne à 3 mois, chez le vieillard, une mortalité moyenne de 15 à 20%
E
est opérée en extrême urgence
[278/M/91/2/81/12]
Le bilan radiologique d'une fracture du cotyle au décours d'un
polytraumatisme doit comporter des clichés:
A
du bassin de face
B
du trois quarts obturateur
C
du trois quarts alaire
D
un faux profil de la hanche
E
une urographie intraveineuse
[278/C/89/8/34-39/0]
Mme Fernande E., 70 ans, vivant seule chez elle, est retrouvée sur le sol
dans sa cuisine par ses voisins, 24 heures après une chute d'un escabeau.
Elle est consciente mais déshydratée. Elle est incapable de se relever, du
fait d'une impotence fonctionnelle totale du membre inférieur droit.
Celui-ci paraît raccourci, en adduction et rotation externe. La
température est à 38,5°C.
Le médecin habituel de cette malade, appelé en urgence, demande
l'hospitalisation et note sur son certificat ses antécédents:
- varices volumineuses bilatérales;
- insuffisance respiratoire chronique;
- coxarthrose droite évoluée.
[278/C/89/8/34-39/1]
Quel est le diagnostic clinique le plus probable? (CS)
A
luxation postéro-supérieure de hanche
B
fracture de l'ischion
C
fracture du cotyle
D
fracture par arrachement du grand trochanter
E
fracture du col du fémur
[278/C/89/8/34-39/2]
Le bilan radiologique que vous demandez en urgence comporte: (CM)
A
des clichés du bassin de face
B
des clichés des grands axes des membres inférieurs
C
des clichés de la hanche droite de face et de profil
D
des clichés dynamiques de la hanche droite en abduction et adduction
E
une radiographie pulmonaire
[278/C/89/8/34-39/3]
Quel(s) autre(s) examen(s) vous paraît (paraissent) utile(s), parmi
ceux-ci? (CM)
A
épreuve cardiaque d'effort
B
gaz du sang
C
recherche d'un facteur rhumatoïde
D
tests de coagulation
E
scintigraphie osseuse
[278/C/89/8/34-39/4]
Parmi les prescriptions suivantes, il faut mettre immédiatement en
œuvre: (CM)
A
une transfusion sanguine
B
une rééquilibration ionique
C
un anticoagulant
D
une traction du membre
E
une antibiothérapie à large spectre
[278/C/89/8/34-39/5]
Si un acte chirurgical est nécessaire, il devrait être logiquement pour
vous: (CS)
A
une abstention chirurgicale
B
une ostéosynthèse par vis
C
une ostéosynthèse par clous de Ender
D
une prothèse totale
E
une prothèse céphalique
[278/C/89/8/34-39/6]
Si un acte chirurgical est effectué, il devient alors justifié d'instituer:
(CM)
A
une lutte antiescarre
B
une kinésithérapie respiratoire
C
un traitement anticoagulant
D
des bandages élastiques des membres
E
un lever précoce
[278/C/88/1/1-4/0]
Mme Elise M., 65 ans, active, présente, à la suite d'une chute de
motocyclette, une fracture cervicale vraie du fémur dont le trait est
oblique en bas et en dedans. Le déplacement ouvre l'angle
cervico-céphalique (20°).
De profil, le déplacement est pratiquement nul. Il n'y a pas d'arthrose
associée.
L'impotence fonctionnelle est d'ailleurs modérée et permet à cette
femme de décoller le talon du lit. La marche cependant est très
douloureuse. L'état général de la blessée est bon et permet une
anesthésie générale de longue durée.
[278/C/88/1/1-4/1]
Il s'agit d'une fracture: (CM)
A
Garden I, Pauwels I
B
Garden I, Pauwels II
C
Garden II, Pauwels I
D
Garden II, Pauwels II
E
Garden III, Pauwels III
[278/C/88/1/1-4/2]
Cette fracture est d'un bon pronostic: (CM)
A
car elle est stable
B
car elle prédispose à la consolidation
C
car elle ne se complique habituellement pas de nécrose
D
car la réduction est facile sur table orthopédique
E
car elle survient chez une femme en bon état général
[278/C/88/1/1-4/3]
La fracture de cette blessée pourrait faire l'objet: (CS)
A
d'une ostéosynthèse en place par vis
B
d'une ostéosynthèse après réduction par vis
C
d'une arthroplastie d'emblée
D d'une abstention thérapeutique sans autoriser l'appui avec surveillance
radiologique régulière
E
d'une ostéosynthèse en place par clous de Ender
[278/C/88/1/1-4/4]
Dans l'hypothèse de la survenue d'une nécrose aseptique de la tête
fémorale fonctionnellement très gênante: (CM)
A
il faut réaliser une arthroplastie par prothèse totale
B
il faut réaliser une ostéotomie de Stewart
C
il faut réaliser une résection tête et col
D
il faut réaliser une simple ablation du matériel et attendre l'évolution
E
il faut attendre la consolidation de la fracture et surveiller l'évolution
[279/S/91/1/71/1]
Un jeune homme de 20 ans, après un accident de motocyclette, présente
une fracture plurifragmentaire de deux os de la jambe, ouverte, de type
3, sans lésion vasculo-nerveuse des axes jambiers. Quel traitement local
est justifié?
A
ostéosynthèse par plaque vissée
B
parage et fixateur externe
C
plâtre fermé cruro-pédieux
D
enclouage verrouillé
E
traction continue
[279/M/91/2/71/3]
Une fracture ouverte de jambe:
A
exige un parage des parties molles
B
peut demander la mise en place d'un fixateur externe
C
consolide moins vite qu'une fracture équivalente fermée
D
nécessite souvent la pose immédiate d'une plaque vissée
E
peut conduire à l'amputation
[279/M/92/2/1/4]
Quelle(s) est (sont) l'(les) artère(s) dont la rupture associée à un foyer de
fracture créent un risque ischémique majeur?
A
l'artère iliaque externe
B
l'artère fémorale commune
C
l'artère fémorale superficielle
D
l'artère poplitée
E
l'artère axillaire basse
[279/M/93/2/83/6]
Par rapport au traitement orthopédique, le traitement chirurgical d'une
fracture de jambe à foyer ouvert a les inconvénients suivants:
A
nécessité de contrôles radiographiques répétés
B
consolidation retardée
C
risque de raideur
D
risque infectieux
E
risque thrombo-embolique
[279/C/92/2/6-10/0]
M. Jean P., jeune militaire, parachutiste, récemment incorporé et à jour
de ses vaccinations, est victime d'un accident de saut. Il présente une
fracture ouverte du tibia droit.
[279/C/92/2/6-10/1]
Le médecin du SAMU fait le diagnostic d'ouverture au stade II parce
que: (CS)
A
la plaie n'atteint pas les plans musculaires
B
la peau paraît suturable
C
l'ouverture s'est effectuée de dedans en dehors
D
le tibia fait partiellement issue à travers la plaie
E
il n'y a pas de pouls distaux
[279/C/92/2/6-10/2]
Parmi les gestes d'urgence suivants, lequel (lesquels) est (sont)
indiqué(s)? (CM)
A
établir une traction axiale sur le membre
B
réintégrer immédiatement l'os souillé sous la peau de voisinage
C
laver abondamment le foyer
D
emballer, en l'état, le membre dans un pansement stérile
E
débuter sur le terrain une antibiothérapie
[279/C/92/2/6-10/3]
A son arrivée au service d'urgence, l'absence clinique de pouls
périphériques implique, de la part de l'interne de garde, la (les)
conduite(s) à tenir suivante(s): (CM)
A
rechercher immédiatement un syndrome de loge débutant
B
se contenter de mesurer régulièrement et attentivement la température du pied
C
utiliser un appareil Doppler à signal auditif
D
rechercher une hypotension
E
envisager en urgence une artériographie
[279/C/92/2/6-10/4]
Le blessé est transféré au bloc opératoire où le chirurgien de garde va
décider d'une (plusieurs) des conduites à tenir suivantes: (CM)
A
parer la peau et les plans profonds
B
mettre une plaque d'ostéosynthèse sur le tibia
C
prescrire un antibiotique à spectre ciblé antistaphylococcique
D
installer un plâtre cruro-pédieux bien moulé pour maintenir le foyer
E
demander à l'anesthésiste de débuter une prévention antitétanique
[279/C/92/2/6-10/5]
A la sortie du bloc opératoire, la feuille de prescription doit comporter la
(les) consigne(s) suivante(s): (CM)
A
poursuivre la prévention antitétanique
B
installer une perfusion journalière de pénicilline
C
injecter une fois par 24 heures une héparine de bas poidsmoléculaire
D
ne pas refaire le premier pansement avant 6 à 8 jours
E
surveiller les pouls pédieux et tibial postérieur toutes les 2 heures
[279/D/89/1/7/0]
Un patient de 27 ans est hospitalisé à la suite d'un accident de mobylette
avec le diagnostic de fracture ouverte de la jambe droite.
A l'examen clinique, il existe une importante déformation de la jambe et
une effraction cutanée à travers laquelle fait issue le fragment proximal.
La peau, autour, est contuse et décollée sur la face antéro-interne. La
loge musculaire antéro-externe apparaît déchiquetée.
Le pied est chaud et sensible, et les pouls distaux sont perçus.
Les radiothérapies confirment le diagnostic de fracture des deux os de la
jambe au tiers moyen avec un troisième fragment en aile de papillon sur
le tibia.
Le traitement entrepris immédiatement comporte, après prévention
antitétanique et anti-infectieuse, un parage avec fermeture cutanée suivi
d'une ostéosynthèse. Les suites opératoires immédiates sont simples, la
prévention thrombo-embolique assurée par une calcithérapie
sous-cutanée initialement à raison de 0,1ml/10kg de poids en trois
injections par 24 heures et correctement.
Au 1e jour postopératoire, survient une tension douloureuse vive
aumol~let, accompagnée d'un œdème distal du membre et d'une douleur
provoquée par la dorsiflexion dorsale des orteils qui font évoquer le
diagnostic de phlébite. Après modification du traitement, l'évolution
s'avèrera favorable, le patient regagnant son domicile au 4e jour et suivi
par la suite régulièrement en consultation jusqu'à la consolidation
osseuse.
[279/D/89/1/7/1]
Comment a dû être conduit le traitement préventif antitétanique
[279/D/89/1/7/2]
Peu après l'admission, un traitement antibiotique a été entrepris. Donnez
un exemple d'une telle antibiothérapie et justifiez votre choix?
[279/D/89/1/7/3]
Donnez succinctement les divers temps du parage de cette fracture
ouverte
[279/D/89/1/7/4]
Quelle ostéosynthèse doit être ici adoptée, et sur quels arguments
[279/D/89/1/7/5]
Le diagnostic de phlébite surale ayant été confirmé (Doppler et phlébo),
quelle modification a-t-on dû apporter au traitement initial pour les jours
suivants
[279/D/89/2/2/0]
M. Antoine M., 19 ans, présente, après un accident de motocyclette, une
fracture ouverte de jambe droite au tiers moyen. Les extrémités osseuses
font issue par la plaie dont la peau est contuse et décollée, les muscles
déchiquetés et contus. Les pouls sont perçus et il n'y a pas de paralysie.
La radio montre un trait transversal avec un fragment en aile de papillon.
Après le traitement préventif antitétanique et anti-infectieux, la plaie est
parée et suturée. Une ostéosynthèse est effectuée. Les suites locales sont
simples. Une prévention thrombo-embolique à la calciparine
(0,1ml/10kg/3µ/24h) est instaurée, mais le 1e jour, le mollet devient
œdémateux et douloureux et le diagnostic de phlébite surale est posé.
Après le traitement, le malade rentre chez lui au 4e jour.
[279/D/89/2/2/1]
Quelles sont les modalités de la prévention antitétanique
[279/D/89/2/2/2]
Quelles sont les modalités de la prévention anti-infectieuse? Justifiez
votre choix
[279/D/89/2/2/3]
Quel est le stade d'ouverture de cette fracture dans la classification de
Cauchoix et Duparc
[279/D/89/2/2/4]
Quels sont les différents temps que comportera le parage de cette
fracture
[279/D/89/2/2/5]
Quel mode de synthèse proposez-vous
[279/D/89/2/2/6]
Le diagnostic de phlébite étant affirmé, quel traitement proposez-vous
[279/D/89/2/2/7]
Quel traitement proposeriez-vous pour traiter cette phlébite surale
[280/S/88/1/70/1]
Quel est le signe nettement évocateur d'une lésion méniscale?
A
douleur diffuse après un match de football
B
gonflement du genou après l'effort
C
sensation de dérobement lors de l'appui unipodal pour un "shoot"
D
impossibilité momentanée d'extension complète avec froissement douloureux
E
douleur postéro-interne en position "à genoux"
[280/S/90/1/25/3]
Le blocage méniscal:
A
survient toujours immédiatement après une entorse du genou
B
débute progressivement et finit brutalement
C
limite la flexion et permet l'extension normale
D
limite l'extension et cesse brutalement
E
débute brutalement et limite la flexion
[280/M/88/1/105/5]
Les blocages du genou sont symptomatiques d'une (plusieurs) des
lésions suivantes, indiquez laquelle (lesquelles):
A
d'une distension ligamentaire
B
d'une lésion méniscale
C
d'un épanchement intra-articulaire
D
d'un corps étranger intra-articulaire
E
d'une inégalité de longueur des membres inférieurs
[280/M/90/1/97/6]
La lésion du ménisque interne est provoqué par:
A
une rotation externe forcée
B
une hyperflexion
C
un choc direct sur le genou
D
une rotation interne forcée
E
une lésion du ligament interne
[280/M/93/2/84/8]
Dans l'entorse grave du genou, quels sont les éléments anatomiques les
plus fréquemment atteints, avec le ligament croisé antérieur?
A
ménisque interne
B
ménisque externe
C
ligament latéral interne
D
ligament croisé postérieur
E
ligament latéral externe
[280/C/89/15/79-84/0]
Un garçon de 18 ans consulte le lendemain d'un accident survenu lors
d'un match de football. Il vous explique avoir ressenti, sans choc sur le
genou, une vive douleur dans ce même genou, accompagnée d'une
sensation fugace de déboîtement. Une tentative de reprise de jeu,
quelques instants plus tard, a entraîné un accident identique. Le genou a
gonflé en quelques minutes.
L'examen révèle:
- un épanchement intra-articulaire avec choc rotulien;
- une perte douloureuse de l'extension complète;
- une limitation douloureuse de la flexion à 120°;
- une sensibilité de l'interligne articulaire externe;
- l'absence de douleur sur le trajet du LLI;
- l'absence de laxité interne et externe en légère flexion;
- l'absence de signe de Smillie;
- l'absence de signe de Trillat-Lachman.
[280/C/89/15/79-84/1]
Au terme de cet examen, vous concluez: (CS)
A
à la possibilité d'une lésion méniscale externe
B
au diagnostic d'entorse bénigne puisque la stabilité du genou est conservée
C
à la possibilité d'une rupture isolée du ligament croisé antérieur
D
à la possibilité d'une luxation rotulienne spontanément réduite
E
à la possibilité d'une entorse grave du LLE
[280/C/89/15/79-84/2]
L'épanchement intra-articulaire actuel: (CM)
A
justifie une ponction articulaire pour affirmer sa nature
B est certainement de nature hémorragique (hémarthrose) car il s'est rapidement
constitué
C
peut suffire pour expliquer la perte douloureuse de l'extension complète
D
peut suffire pour expliquer la limitation de la flexion à 120°
E
traduit l'existence d'une lésion intra-articulaire grave
[280/C/89/15/79-84/3]
Il n'y avait pas de signe de Smillie, mais comment l'avez-vous
recherché? (CS)
A
en flexion du genou à 90°en exerçant une traction antérieure du tibia
B
en légère flexion et en luxant la rotule en dehors
C
en recherchant un point douloureux au bord interne de la rotule
D à plat ventre genou fléchi à 60°en imprimant des mouvements de rotation au
tibia
E en appréciant la continuité de la rotule, du tendon rotulien et de la tubérosité
tibiale antérieure
[280/C/89/15/79-84/4]
Votre recherche du tiroir antérieur à 90°de flexion a été gênée par la
douleur et la difficulté d'obtenir un relâchement musculaire correct.
Parmi les manœuvres suivantes, laquelle permet de tester plus sûrement
le ligament croisé antérieur? (CS)
A
la manœuvre de Trillat-Lachman
B
la manœuvre d'Oudart
C
la recherche d'un ressaut rotatoire
D
la manœuvre de Lasègue
E
la manœuvre de Cabot
[280/C/89/15/79-84/5]
Vous faites préciser par l'interrogatoire le mécanisme de l'accident.
Parmi les mécanismes suivants, lequel (lesquels) aurait (auraient) été
susceptible(s) d'avoir entraîné une lésion isolée du ligament croisé
antérieur? (CM)
A
valgus
B
varus
C
rotation externe du tibia sous le fémur
D
rotation interne du tibia sous le fémur
E
"shoot" dans le vide
[280/C/89/15/79-84/6]
Pour compléter votre bilan clinique, quelle est la première prescription à
effectuer aux urgences? (CS)
A
une ponction articulaire
B une radiographie face et profil du genou et un défilé fémoro-patellaire à 30°de
flexion
C
une épreuve radiographique dynamique en varus-valgus
D
une arthrographie
E
une arthroscopie
[280/C/92/12/61-66/0]
M. B., âgé de 23 ans, a présenté il y a 1 semaine environ, lors d'un match
de football, une douleur du genou droit. Le genou a gonflé. Un
diagnostic d'entorse a alors été évoqué et un strapping mis en place. M.
B., ayant toujours des douleurs, vient consulter pour bilan.
[280/C/92/12/61-66/1]
Lors du traumatisme, le diagnostic de rupture du ligament croisé
antérieur peut être envisagé sur un mouvement forcé du genou en: (CM)
A
valgus-flexion-rotation externe
B
varus-flexion-rotation interne
C
rotation interne isolée
D
hyperflexion
E
hyperextension
[280/C/92/12/61-66/2]
Cliniquement, à la suite du traumatisme, vous retenez en faveur d'une
entorse grave du genou: (CM)
A
la notion de craquement à l'interrogatoire
B
la sensation franche d'instabilité à la reprise de la marche
C
une douleur vive
D
la présence d'un épanchement intra-articulaire
E
une impotence fonctionnelle
[280/C/92/12/61-66/3]
L'examen clinique du genou peut retrouver lors d'une rupture isolée du
ligament croisé antéro-interne: (CM)
A
un test de Lachman positif (tiroir antérieur à 10° de flexion)
B
un tiroir antérieur de grande importance à 90° de flexion
C
un tiroir postérieur
D
un ressaut rotatoire antérieur en valgus-flexion-rotation interne
E
une laxité latérale interne
[280/C/92/12/61-66/4]
La présence d'une hémarthrose du genou peut faire évoquer comme
diagnostic(s): (CM)
A
une rupture du ligament croisé antérieur
B
une rupture de plica
C
une désinsertion ménisco-synoviale
D
une fracture ostéochondrale
E
une rupture du ligament croisé postérieur
[280/C/92/12/61-66/5]
Chez ce sportif, quel(s) est (sont) l'(les) examen(s) complémentaire(s)
que vous allez pratiquer dans l'immédiat? (CM)
A
radiographies standards du genou face, profil et vues axiales
B
analyse bactériologique du liquide de ponction du genou
C
scanner du genou
D
arthrographie du genou
E
aucun de ces examens
[280/C/92/12/61-66/6]
Par la suite, le diagnostic de certitude sera apporté par: (CS)
A
radiographies standards du genou droit face et profil
B
arthrographie du genou
C
arthroscopie du genou
D
scanner du genou
E
analyse bactériologique du liquide de ponction du genou
[280/D/89/1/6/0]
Un garçon de 18 ans consulte le lendemain d'un accident survenu lors
d'un match de rugby. Il vous explique avoir ressenti une vive douleur
dans le genou, accompagnée d'une sensation fugace de déboîtement.
Une tentative de reprise du jeu, quelques instants plus tard, a entraîné un
accident identique. Le genou a gonflé très rapidement. Parmi les signes
relevés lors de l'examen clinique, on note:
- un épanchement intra-articulaire
[280/D/89/1/6/1]
Quelle est la nature de l'épanchement intra-articulaire constaté
[280/D/89/1/6/2]
Quelles sont les explications possibles de la perte d'extension complète
du genou
[280/D/89/1/6/3]
Quelle(s) manœuvre(s) manque(nt) à l'examen clinique décrit dans
l'énoncé pour compléter celui-ci
[280/D/89/1/6/4]
Sur quel argument éliminez-vous la possibilité d'une entorse grave du
LLE
[280/D/89/1/6/5]
Sur quels arguments cliniques peut-on porter le diagnostic de rupture du
ligament croisé antéro-externe? Discutez-les éventuellement
[290/S/89/1/92/1]
Parmi les signes radiologiques suivants, un n'appartient pas à la
coxarthrose, lequel?
A
pincement de l'interligne articulaire
B
ostéophytose céphalique
C
géodes de la tête fémorale
D
décalcification diffuse de la tête fémorale
E
ostéosclérose de part et d'autre du pincement articulaire
[290/S/89/1/94/3]
L'intérêt de préciser qu'une coxarthrose est secondaire réside:
A
dans le fait qu'elle évolue plus lentement qu'une coxarthrose primitive
B
dans sa meilleure tolérance fonctionnelle
C
dans son habituelle unilatéralité
D
dans son association à des vices architecturaux atteignant d'autres articulations
E
dans sa curabilité par une chirurgie précoce
[290/S/91/1/45/5]
Le moyen le plus utile pour dépister un descellement d'une prothèse
totale de hanche après coxarthrose est:
A
l'IRM
B
la scintigraphie osseuse
C
la radiographie standard
D
l'examen tomodensitométrique
E
l'échotomographie
[290/M/88/1/116/7]
La douleur liée à une coxopathie mécanique chronique comporte:
A
la boiterie qui l'accompagne est toujours tardive
B
la douleur peut être ressentie uniquement au genou
C
la douleur cède classiquement au repos
D
la douleur est impulsive à la toux
E
la douleur peut, à long terme, empêcher totalement la marche
[290/M/89/1/102/8]
Une coxarthrose primitive débutante chez un homme de 50 ans se traite
par:
A
une ostéotomie de valgisation
B
une prothèse totale
C
une rééducation fonctionnelle adaptée
D
une réduction pondérale éventuelle
E
la calcitonine
[290/M/89/2/113/10]
Parmi les causes classiques de la coxarthrose, figurent:
A
la dysplasie luxante de la hanche
B
l'ostéonécrose de la tête fémorale
C
l'algodystrophie de la hanche
D
le genu varum
E
la protusion acétabulaire
[290/M/91/2/18/12]
Parmi les affections suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui peut
(peuvent) se compliquer d'une coxarthrose secondaire?
A
algodystrophie de hanche
B
ostéonécrose de la tête fémorale
C
fracture de cotyle
D
coxite infectieuse
E
ostéome ostéoïde du col fémoral
[290/M/91/2/36/14]
Une femme de 50 ans vient pour douleur de l'aine droite
A
une ostéotomie de valgisation
B
une cupule céphalique
C
une prothèse totale
D
une intervention pour mise en place d'une butée cotyloïdienne
E
une ostéotomie de varisation
[290/M/93/2/39/16]
Un homme âgé de 53 ans se plaint d'une douleur du pli de l'aine et de la
face antérieure de la cuisse, évoluant depuis 1 mois. Cette topographie
douloureuse est compatible avec:
A
névralgie crurale
B
névralgie sciatique
C
sacro-iliite
D
ostéonécrose de la tête fémorale
E
coxite
[290/C/89/12/58-61/0]
Une jeune femme de 29 ans, qui est enceinte de 8 mois, se plaint depuis
1 mois de douleurs de la hanche et de la cuisse droites, survenant à la
marche et calmées par le repos. Elles irradient sur la face antérieure de la
cuisse jusqu'au genou. Sa mère et sa soeur aînée auraient été traitées
pour un syndrome douloureux comparable. Tous les mouvements de la
hanche sont douloureux mais les amplitudes sont normales. La palpation
révèle un point douloureux inguinal et fessier. La fosse iliaque droite est
souple et l'utérus gravide est mobile. Le signe de Lasègue droit est
positif à 80°. L'état général est bon. La température est à 37,5°C.
[290/C/89/12/58-61/1]
Parmi les résultats des examens complémentaires systématiquement
demandés, lequel (lesquels) vous paraît (paraissent) pathologique(s)?
(CM)
A
radiographie de la hanche droite de face: angle de couverture de la tête, 5°
B
radiographie de la hanche droite de profil: angle de couverture de la tête, 5°
C
vitesse de conduction sensitive du nerf sciatique: ralentissement droit de 5%
par rapport au côté gauche
D
analyse du liquide de ponction: 500 éléments/mm3
E
angle d'inclinaison extrémité supérieure du fémur droit: 135°
[290/C/89/12/58-61/2]
En fait, on aurait donc dû se contenter de demander l'(les) examen(s)
suivant(s): (CM)
A
radiographie du bassin de face
B
hanche droite face et profil
C
faux profil de Lequesne
D
ponction de hanche
E
EMG et mesure des vitesses de conduction du nerf crural
[290/C/89/12/58-61/3]
Quelle orientation diagnostique pouvez-vous en déduire? (CS)
A
sciatique gravidique à irradiation inguinale
B
hernie crurale de la femme enceinte
C
décompensation d'une dysplasie de hanche
D
arthrite aiguë de hanche
E
chondrocalcinose de la femme enceinte
[290/C/89/12/58-61/4]
Quelle conduite thérapeutique doit-on adopter? (CM)
A
proposer des antalgiques et un repos relatif jusqu'à la fin de la grossesse
B
effectuer une infiltration épidurale de corticoïdes
C effectuer rapidement une ostéotomie de varisation de l'extrémité supérieure du
fémur droit
D programmer la réalisation d'une intervention chirurgicale après
l'accouchement
E
effectuer rapidement une arthrotomie de la hanche droite
[290/D/88/1/5/0]
Une femme de 29 ans consulte pour des douleurs de la hanche droite
existant depuis 6 mois et aggravées depuis 3 semaines. Les douleurs sont
provoquées par la marche et la station debout prolongée, elles
disparaissent au repos, il y a parfois réveil nocturne lors d'un
changement de position. Ces douleurs ont débuté alors que la patiente
était au 6e mois de sa première grossesse: c'est en raison de celle-ci
qu'aucune radiographie n'a encore été pratiquée. Le siège des douleurs
est au pli de l'aine. Il n'existe pas de gêne réelle dans les mouvements,
mais la douleur est réveillée aussi par l'accroupissement prolongé ou
bien par les soins d'hygiène des orteils. L'interrogatoire révèle que la
patiente a une soeur aînée qui souffre également de douleurs de hanche
et elle sait qu'elle-même a été traitée étant bébé pour ses hanches par une
orthèse qui la maintenait en abduction pendant plusieurs mois. Elle n'a
pas été opérée jusqu'à présent. La patiente pèse 75kg pour 1,65m. La
hanche droite a une mobilité subnormale, mais avec diminution de
l'amplitude de rotation interne. La flexion croisée est limitée et les
mouvements de rotation interne et d'abduction sont douloureux en fin de
course. Il n'y a pas de boiterie audible ou visible à la marche lors de
l'examen, mais à l'appui monopodal droit on note une légère déviation
du tronc vers la droite (signe de l'épaule). Le reste de l'appareil
locomoteur est cliniquement normal. Il n'y a pas d'anomalie biologique.
[290/D/88/1/5/1]
Quel diagnostic évoquez-vous
[290/D/88/1/5/2]
Quelles sont les données issues de l'observation qui justifient cette
hypothèse diagnostique
[290/D/88/1/5/3]
Par quels moyens paracliniques pourra-t-on affirmer le diagnostic
[290/D/88/1/5/4]
Quels traitements conservateurs, non médicamenteux, pourra-t-on
proposer avant une décision chirurgicale
[290/D/88/1/5/5]
Quelles orientations chirurgicales peut-on envisager chez cette patiente à
court terme? Justifiez votre choix
[291/S/89/1/40/1]
Parmi les circonstances suivantes, laquelle n'entraîne pas de syndrome
épaule-main (algodystrophie du membre supérieur)?
A
chute sur l'épaule au cours d'une crise comitiale
B
prise régulière de Gardénal*
C
ablation neurochirurgicale d'un méningiome intracrânien
D
exploration thyroïdienne par iode radioactif
E
prise quotidienne de Mogadon* pour insomnies
[291/S/91/1/28/3]
Au cours des algodystrophies post-traumatiques, l'efficacité de la
calcitonine:
A
semble prédominer à la phase inflammatoire initiale
B
prédomine au stade des troubles trophiques
C
est indépendante du stade évolutif de la maladie
D
est moindre que dans les algodystrophies d'origine iatrogène
E
ne se manifeste qu'en association avec un bêta-bloquant
[301/S/88/1/7/1]
Quelques 6 mois après une fracture de Pouteau-Colles dont la réduction
ne fut pas parfaite, une femme de 65 ans vous consulte pour des
paresthésies à recrudescence nocturne intéressant les trois doigts
externes avec amyotrophie de l'éminence thénar et perte de la force
d'opposition du pouce. Quel est le diagnostic le plus probable?
A
un syndrome de compression du nerf cubital dans le canal de Guyon
B
un syndrome algoneurodystrophique
C
un syndrome de compression du nerf médian dans le canal carpien
D
un début de syndrome de Volkmann
E
une compression du nerf médian dans la gouttière épitrochlé-olécrânienne
[301/S/89/1/10/3]
Le syndrome du canal carpien peut résulter des causes suivantes, sauf
une, laquelle?
A
la polyarthrite rhumatoïde
B
la ténosynovite infectieuse des fléchisseurs des doigts
C
un traumatisme du carpe
D
une amylose
E
la maladie de Raynaud
[301/S/91/1/53/5]
Quelle est l'étiologie la plus fréquemment rencontrée dans le syndrome
du canal carpien?
A
la goutte
B
la polyarthrite rhumatoïde
C
la luxation du semi-lunaire
D
le syndrome du canal carpien idiopathique
E
la fracture de l'extrémité inférieure du radius
[301/S/92/1/34/7]
Une patiente de 55 ans présente un syndrome du canal carpien essentiel
avec une atrophie des muscles thénariens externes et des troubles
objectifs de la sensibilité de la pulpe du pouce, de l'index et du médius.
La proposition thérapeutique doit être:
A
le repos par orthèse
B
des corticoïdes locaux
C
un traitement chirurgical
D
un anti-inflammatoire non stéroïdien par voie générale
E
une physiothérapie
[301/M/88/2/44/9]
Concernant le syndrome du canal carpien:
A les paresthésies peuvent être provoquées par percussion de la face antérieure
du poignet
B
les paresthésies siègent au niveau des trois premiers doigts
C
le réflexe bicipital est aboli
D
l'éminence thénar peut être atrophiée
E
il existe des troubles vasomoteurs à la main
[301/M/92/2/31/10]
Un syndrome de souffrance du nerf médian au canal carpien se traduit
par une:
A
atrophie du 1er espace interosseux
B dysesthésie dans les trois premiers doigts de la main lors de la percussion du
canal carpien
C
douleur de la paume de la main remontant sur la face antérieure de l'avant-bras
D
hypoesthésie du 4e et 5e doigts de la main au froid
E
paralysie de l'extension des doigts
[301/M/89/2/56/12]
Le syndrome du canal carpien peut comprendre:
A
une paresthésie des trois premiers doigts
B
une griffe des 4e et 5e doigts
C
une faiblesse des muscles interosseux
D
une atrophie de l'éminence hypothénar
E
un déficit de l'opposition du pouce
[301/M/91/2/15/14]
Quels sont, parmi les résultats des examens complémentaires suivants,
ceux qui sont compatibles avec le diagnostic d'un syndrome du canal
carpien droit postménopausique chez une femme de 55 ans?
A
un aspect normal des radiographies du poignet
B
des images d'arthrose sur les radiographies du rachis cervical
C une latence de reprise du nerf médian en aval du canal carpien supérieure à 6
millisecondes
D
des fibrillations à l'électromyogramme des muscles interosseux du côté droit
E
des fibrillations à l'électromyogramme dans le court abducteur du pouce droit
[301/M/90/2/97/16]
Un syndrome du canal carpien peut expliquer:
A
une parésie de l'adduction du pouce
B
une parésie de la flexion du pouce
C
une parésie de l'opposition du pouce
D
une parésie des interosseux
E
une parésie de la flexion de l'index et du médius
[301/M/93/2/77/18]
Au cours d'un syndrome du canal carpien, vous pouvez découvrir un
déficit de la force musculaire d'un (plusieurs) des muscles suivants,
lequel (lesquels)?
A
court abducteur du pouce
B
opposant du pouce
C
adducteur du pouce
D
chef profond du court fléchisseur du pouce
E
palmaire cutané
[301/M/94/2/7/20]
L'atteinte du nerf médian au canal carpien peut se traduire par:
A
des paresthésies frappant les deux derniers doigts de la main
B
une amyotrophie intéressant l'éminence thénar
C
une amyotrophie des interosseux
D
une atteinte du court abducteur du pouce
E
une atteinte de l'adducteur du pouce
[301/C/89/11/49-54/5]
Si un déficit moteur s'installait ultérieurement, au niveau de quel(s)
muscle(s) faudrait-il le rechercher? (CM)
A
1er interosseux dorsal
B
opposant du pouce
C
adducteur du pouce
D
abducteur du 5e doigt
E
court fléchisseur du pouce
[79/S/88/1/2/1]
La déformation tibiale la plus fréquemment en cause dans la genèse
d'une gonarthrose douloureuse est:
A
en valgus
B
en varus
C
en flessum
D
en recurvatum
E
en torsion interne
[79/S/89/1/84/3]
Une gonarthrose sur genu varum chez un homme de la quarantaine avec
pincement débutant de l'interligne interne justifie:
A
une arthroscopie avec lavage articulaire
B
une arthroplastie unicompartimentaire
C
une ostéotomie fémorale de valgisation
D
une ostéotomie de valgisation
E
un traitement médical d'attente et une arthroplastie le plus tard possible
[81/S/88/1/5/1]
Indiquez, parmi les germes suivants, celui qui est le plus fréquemment
rencontré dans les arthrites septiques à germes banals de l'adulte:
A
Pseudomonas
B
staphylocoque
C
Escherichia coli
D
streptocoque A
E
entérocoque
[81/S/89/1/74/3]
Chez un sujet suspect d'arthrite septique du genou dans les suites d'une
infiltration de corticoïdes, quel est le premier geste à visée diagnostique
que l'on doit réaliser?
A
faire une NFS, VS
B
faire des radiographies et en particulier des tomographies
C évacuer l'articulation par ponction pour vérifier l'aspect puriforme du liquide
d'épanchement
D
faire une scintigraphie osseuse
E faire une ponction articulaire et demander un examen cytobactériologique du
liquide d'épanchement
[81/S/92/1/9/13]
Chez une jeune femme de 25 ans, polyarthralgique et fébrile, la
découverte d'une protéinurie à 4g/24h avec hématurie microscopique et
créatininémie à 180 µmol/l, 3 mois après un accouchement normal, fait
évoquer surtout:
A
une glomérulonéphrite virale
B
une maladie périodique familiale
C
une pyélonéphrite
D
les suites d'une toxémie gravidique
E
une glomérulonéphrite lupique
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