Notions essentielles en Première ES - page 4 / 6
Un agent économique crée une externalité ou effet externe lorsqu’il
procure à autrui par son activité un avantage gratuit (externalité
positive) ou un dommage sans compensation monétaire (externa-
lité négative)
Prélèvement obligatoires
ils comprennent les impôts prélevés par l'État, les collectivités
locales et l'Union européenne ainsi que les cotisations sociales.
Impôt direct :
impôt versé directement par le contribuable à l'administration
du Trésor ; ex : impôt sur le revenu des personnes physiques
(IRPP), impôt sur le bénéfice des sociétés?
Impôts indirects :
impôt qui peut être répercuté par celui qui le verse . la TVA est
répercutée par le commerçant ou l'industriel sur le prix de vente
de sorte qu'elle est acquittée indirectement par le consomma-
teur final.
Impôt progressif : impôt dont le taux augmente avec le montant
de l'assiette (ex : IRPP).
Impôt proportionnel : impôt à taux est fixe ; le montant de l'impôt
est proportionnel au montant de l'assiette (ex : TVA)
Cotisations sociales :
contribution imposée aux assujettis à un régime de sécurité
sociale et destinées à financer les prestations sociales servies.
État-Gendarme :
État qui se limite à assurer ses fonctions régaliennes (armée,
justice, police, diplomatie) et n'intervient pas dans l'économie.
État-Providence :
sens étroit : traduction du Welfare State : financement public
des dépenses sociales
sens large : État qui intervient dans la vie économique (par
opposition à l'État-Gendarme du XIX° siècle)
Loi de Wagner :
La croissance de l’activité de l’état est plus rapide que la
croissance économique dans son ensemble
Politique économique :
ensemble des objectifs et des moyens de l'action de l'État sur la
situation économique.
Objectifs de la politique économique :
création de meilleures conditions pour la croissance et le
développement économique (fonction d'allocation) : poli-
tiques structurelles ( production de services collectifs, natio-
nalisation ou privatisation, aménagement du territoire, plani-
fication, politique industrielle...)
modification de la répartition des revenus issue du marché et
jugée inéquitable (fonction de redistribution) : protection
sociale, versement de revenus de transfert.
régulation conjoncturelle de l'activité économique (fonction de
stabilisation) ; objectifs présentés à partir du carré magique
(croissance,, équilibre extérieur, stabilité des prix, taux de
chômage)
Instruments de la politique économique
politique budgétaire : action conjoncturelle (réglage de la
demande globale) et/ou structurelle (infrastructures, éducation,
recherche ...), par les recettes (modification des taux d'imposi-
tion, création ou suppression d'impôts, dégrèvements...), les
dépenses ( (augmentation ou diminution, modification de la
structure...) et la détermination du solde budgétaire (déficit
pour stimuler la croissance, excédent pour lutter contre l'infla-
tion)
politique monétaire : action sur la quantité de monnaie et/ou
les taux d'intérêt (voir plus haut)
Efficacité économique et Justice sociale
L'État est souvent amener à choisir entre efficacité économique et
justice sociale :
Faut-il fixer un salaire minimum et le faire progresser (justice
sociale) ou laisser le marché fixer librement tous les salaires
afin d'assurer la compétitivité des entreprises (efficacité éco-
nomique) ?
Faut-il imposer surtout les titulaires de revenus faibles et
moyens qui sont nombreux et qui peuvent difficilement
échapper à l'impôt (efficacité économique) ou instituer une
forte progressivité de l'impôt sur le revenu (justice sociale) ?
Faut-il réduire les prélèvements obligatoires au nom de la
compétitivité des entreprises ou accepter de financer une pro-
tection sociale coûteuse ?
Cependant efficacité économique et justice sociale peuvent n'être
opposées qu'en apparence :
La protection sociale joue un rôle anti-dépressif en garantissant
un niveau minimum de la demande.
Les salaires minimums élevés poussent les entreprises à cher-
cher à augmenter la productivité du travail.
7/ DEFINITIONS DE BASE EN SOCIOLOGIE
Individualisme méthodologique : (Sociologie de l’action sociale)
En Sciences sociales, démarche selon laquelle un phénomène
social, quelqu’il soit, doit, pour être expliqué, être conçu comme le
produit de l’agrégation d’actions individuelles.
Holisme : (Sociologie du fait social)
Démarche en Sciences sociales qui analyse les comportements
individuels avant tout comme le produit des structures sociales.
Dotation en capital global d’un groupe social :
Capital économique (mesuré par le niveau de revenu ou de pa-
trimoine), capital culturel scolaire (mesuré par le niveau de di-
plôme) et extra-scolaire, capital social (réseau de connaissances)
Fait social :
Toute manière de penser, agir, sentir, extérieure à l’individu et qui
s’impose à lui
Culture :
Ensemble complexe de comportements, de savoirs, de savoirs-faire qui
particularise un groupe et lui donne une identité collective
Socialisation :
Processus par lequel un individu, tout au long de sa vie, apprend et
intériorise les éléments socioculturels de son groupe d’appartenance, les
intègre à la structure de sa personnalité sous l’influence d’expériences et
d’agents sociaux significatifs, s’adapte à l’environnement social où il doit
vivre. On peut distinguer trois techniques de socialisation :
Par coercition : obliger l’individu à adopter un comportement (sys-
tème de sanctions et récompenses)
Par répétition : l’apprentissage permet l’acquisition de réflexes,
d’habitudes, de savoir-faire .... (imitation, répétition, correction
d’erreurs)
Par interaction : identification par jeux de rôles
Valeur :
C’est le fait qu’un objet, une conduite, une représentation sont plus ou
moins estimés ou plus ou moins désirés par un individu ou les membres
d’un groupe. Les valeurs sont interdépendantes et forment un système
(ethos) hiérarchisé
Normes :
Elles constituent les moyens qui permettent d’atteindre les fins que sont
les valeurs ; elles peuvent être :
non écrites : coutume, tradition
écrites : elles se transforment alors en règles ; les règles institution-
nalisent les normes
On peut distinguer trois types de normes :
Normes de type axiologique : il est impératif de les respecter sous
peine de sanction (loi)