lotes belges et, en août, le Squadron 131 en comptait un également. Puis, on constitua le Squadron 350 qui était entièrement belge. L'année suivante, au début de 1943, on mit sur pied, une seconde escadrille nationale, le Squadron 349. Sans cesse au combat, les aviateurs belges participèrent à toutes les opérations du Fighter Commando Jour et nuit, ils exécutèrent des missions au-dessus du continent, notamment lors du raid sur Dieppe, combattant l'aviation ennemie ou attaquant les objectifs les plus divers, participant activement à la désorganisation des transports et des communications de l'ennemi en apportant leur concours à la protection des bombardiers. Chaque jour, le nombre d'avions allemands détruits devint plus important. Le 10 janvier 1944, le pilote Georges Jaspis remporta la 100e victoire aérienne des aviateurs belges en Grande-Bretagne en abattant un Ju 88 dans [es environs de Bruxelles 19. D'autres pilotes belges, dispersés dans les escadrilles britanniques, s'illustrèrent à Malte, en Afrique, au Moyen-Orient et aux Indes. En Egypte, un flight belge faisait partie du Squadron 272. De sa base d'Alexandrie, cette unité rayonnait sur la Crète, Malte et la Sicile. Le premier aviateur belge tombé sur [e théâtre méditerranéen fut le pilote Georges Reuter, tué le 19 mai 1941, près d'Agedabia. Les pilotes Christian Ortmans, Lucien Javaux, Zeger Van Riel, Pierre Arend et Caryn combattirent en Extrême-Orient. Les trois premiers y furent tués en action. Outre cette présence d'aviateurs belges sur tous les fronts du globe, il fallait remarquer que plusieurs d'entre eux reçurent le commandement d'escadrilles, voire de wings britanniques. Ce fut d'ai[leurs un belge, le Squadron-Leader Leroy du Vivier, qui fut le premier aviateur étranger à commander une unité britannique. Une mention particulière devrait souligner l'action des équipages belges du Bomber Command qui participèrent aux bombardements d'objectifs en France, en Belgique, en Hollande, à Berlin, Hambourg, Leipzig, la Ruhr, Turin, Milan, etc ... Parmi eux, le Wing Commander Florent van Rollegem, qui commanda une escadrille britannique de " Lancaster ". Les exploits des équipages de bombardiers moyens et légers ne furent pas moins importants. Ils participèrent aux actions au-dessus du continent européen ou sur les rivages de la Méditerranée, au-dessus de la Libye, de la Tunisie, de la Crête de la Grèce ou de l'Italie. Les aviateurs belges prirent également part aux missions du Coastal Command, à bord de "Blenheim" ou de "Beaufighter". Volant de jour comme de nuit, franchissant des milliers de kilomètres à la rencontre des convois qu'ils devaient escorter et protéger, ils menèrent sans relâche une chasse tenace et implacable aux sous-marins allemands. Quelques pilotes belges firent partie des " Photographic Reconnaissance Units", chargés de réunir les renseignements nécessaires à la préparation des raids de bombardement et à l'estimation des résultats obtenus sur les objectifs attaqués. Il y eut également des Belges au Transport Commando Ceux-ci assurèrent notamment des liaisons vers le Canada, l'Afrique ou les Indes. A la fin de la guerre, le Squadron 525 était exclusivement constitué d'équipages belges. Les "Wa[rus" du Sea Air Rescue furent également montés par des Belges. Ils avaient pour mission de rechercher et de recueillir les aviateurs alliés tombés en mer. En bref, durant toutes les années de guerre, de juillet 1940 à mai 1945, il Y eut des aviateurs belges dispersés sur toute l'étendue du Royaume-Uni et sur tous les fronts du globe, non seulement à la Royal Air Force, mais également à la Royal Canadian Air Force, à la South African Air Force, voire à la United States Air Force. Deux belges servirent dans cette dernière. Le premier, Charles Goffin, pilote de "Fiat" en 1940, refusé à la RAF pour un défaut de vision, s'engagea à l'U S A F et fut tué à Mersch (G.-D. Luxembourg) le 8 septembre 1944 à bord d'un "Thunderbolt". Le second, Ledure, ancien aviateur de la première guerre mondiale, termina la seconde avec le grade de major de l'armée américaine. 49