
o Il est nécessaire de penser aux moyens à mettre en œuvre pour rendre efficiente l’articulation entre
Pays, Secteur et Région. Si le “ projet médical de territoire ” produit à l’échelon du secteur sanitaire
devrait intégrer les “ projets territoriaux de santé ” produits par les pays correspondants, d’autres
moyens doivent être proposés.
Le secteur sanitaire, tel qu’anciennement défini par la carte sanitaire, doit être maintenu :
o Certes, des aménagements doivent être réalisés, tenant compte notamment des remarques
contenues dans le rapport “ Territoires et Santé en Bretagne ”.
o La conférence sanitaire de secteur est stratégique dans ce dispositif. En effet, ce devrait être l’outil
de régulation de l’offre territoriale ; l’ARH devrait largement s’appuyer sur ses propositions ou
recommandations. C’est le lieu privilégié d’échanges en matière de planification de l’offre et de
l’organisation des soins : il devrait tenir compte du résultat des projets territoriaux de santé et être garant
d’une homogénéité de réponse et de réduction des écarts entre pays.
o A noter que chaque conférence de secteur devrait associer les élus, d’une part, dans sa composition,
outil de concertation, et, d’autre part, dans ses prises de positions, outil de régulation. C’est un des
moyens d’aider les élus à participer plus avant dans le processus d’appropriation des problèmes de
santé et de réponses effectives à apporter qui dépassent le seul secteur des soins.
o Le projet médical de territoire (déclinaison du SROS) doit nécessairement intégrer le résultat de la
production des différents projets territoriaux de santé (élaboré par les pays). C’est un moyen
nécessaire de réponse à l’articulation efficiente entre échelons territoriaux.
La participation du citoyen et de l’élu
o Elle doit se poursuivre, même si elle reste difficile, tout en tenant compte des enseignements de la
participation citoyenne telle qu’initiée dans les conférences de santé et surtout déroulée au cours des
états généraux de la santé…
o Elle doit être de principe effective au moins dans tous les Pays, en les associant notamment aux
projets territoriaux de santé.
o La difficulté de la place de l’élu dans le dispositif a été précédemment évoquée. Sa participation
princeps doit être induite aux différents niveaux territoriaux (le pays représentant le 1er niveau
d’accroche) et par leur participation aux projets de territoires de santé et/ou médicaux si nous voulons
concrétiser en Bretagne l’intégration de la dimension santé dans les politiques publiques.
Des articulations territoriales doivent être pensées et des modèles de coopération proposés
o Ente Pays et secteur : ceci a été évoqué précédemment.
o Avec l’échelon départemental et son conseil général : au minimum en associant de principe l’élu aux
conférences sanitaires de secteur.
Il faut noter que les territoires de l’action sociale ne sont pas nécessairement superposables aux
territoires de santé tel que proposé dans le rapport “ Territoires et Santé en Bretagne ”.
o Avec les secteurs psychiatriques : certains découpages doivent peut-être être proposés.
Niveaux territoriaux et hôpital
o Chaque échelon territorial devrait présenter “ un panier minimal de services ”, en particulier de soins
médico-techniques hospitaliers (MCO, SSR…), qu’il reste à déterminer.
o L’hôpital reste toujours la structure de référence en matière d’offre de soins, c’est lui qui structure
l’offre de soins de proximité, et qui reste l’élément majeur d’attractivité pour les professionnels du
soin (médicaux et paramédicaux)…