étaient de nouveaux clients du magasin, qui
a, ainsi, vu grandir sa clientèle.
Cette année-là, ils ont vendu 7,5 millions de
doses de HIN1 contre 1,2 million l'année
précédente.
Il en est de même au Royaume-Uni où, malgré
une publicité outrancière, le vaccin contre le
papillomavirus (c'est le Cervarix® qui est le
plus utilisé dans ce pays) n'est pas aussi
populaire que les laboratoires pouvaient
l'espérer. Il est vrai que la publication de
nombreux accidents, advenus "par hasard" après
l'injection car aucun lien n'a pu "être trouvé" a
inquiété, à bon escient, de nombreuses mères.
Aussi, les marchands de vaccins ont-ils inventé
un nouveau subterfuge qui ressemble davantage
à des pratiques mafieuses qu'à la médecine. En
effet, le 16 février 2010, le Mail on line nous
apprenait que les filles âgées de 16 à 18 ans
empocheraient un bon de 45 livres si elles
acceptaient de recevoir les trois injections du
vaccin, le consentement des parents n'étant pas
nécessaire. Non seulement le vaccin est
remboursé avec l'argent des contribuables, mais
il génère des pots-de-vin !
En France, comme toujours, nous avançons à
visage plus couvert. A part les publicités payées
par les laboratoires et publiées dans certains
journaux comme des articles médicaux, les
"contrats d'amélioration des pratiques
individuelles" (Copi) inventés par Madame
Bachelot qui en est très fière, sont souscrits de
manière volontaire et individuelle par les
praticiens, pour une durée de trois ans. Entre
autres, les médecins signataires s'engagent à
atteindre 16 objectifs de santé publique et les
incitations à la vaccination en font partie. 10
000 praticiens, soit plus d'un sur six, ont ainsi
signé un contrat avec l'Assurance Maladie et
recevront jusqu'à 7 euros par an et par patient
s'ils atteignent certains objectifs, par exemple un
nombre de patients âgés vaccinés contre la
grippe ou de patientes ayant effectué une
mammographie.
On savait déjà que la recherche de rentabilité se
retrouve partout, toute profession confondue.
On le savait pour la Police, la Gendarmerie, les
impôts et autres administrations, mais il est
invraisemblable qu'un médecin touche, en
dehors de ses honoraires, une prime au
rendement des dépenses de santé, alors qu'on
crie sur tous les toits qu'il faut réduire ces
dépenses.
Ce marketing outrancier et mondial n'a,
évidemment, rien à voir avec la médecine ou la
science, ce qui est d'une extrême gravité car,
non seulement il coûte cher à la Sécurité Sociale
que nous finançons, mais il fait croire aux
consommateurs qu'il s'agit de préserver leur
santé alors qu'on ne préserve en vérité que la
santé financière des investisseurs. Quand les
gens vont-ils se réveiller et comprendre enfin
que c'est l'argent, seul, qui mène le monde et
surtout, le mène à sa perte ?Je n'ai rien contre
l'argent, bien au contraire, mais il doit servir à
améliorer la vie de chacun et non à la détruire
pour le bénéfice d'une minorité cupide qui veut
"toujours plus".
Sylvie Simon, auteur de
« Votre santé n'intéresse que vous» (voir
N° 135)
Article extrait de la revue re-belle santé du
N° 141 - Décembre Janvier 2012