[289/M/96/1/58/9] Devant un pincement discal isolŽ et rŽcent, on

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[289/M/96/1/58/9]
Devant un pincement discal isolé et récent, on retient comme
argument(s) en faveur d'une spondylodiscite infectieuse :
A
un flou des plateaux vertébraux adjacents
B
une géode intracorporéale
C
un fuseau paravertébral
D
une hyperfixation scintigraphique
E
une vertèbre borgne
[289/M/97/2/51/10]
A propos des spondylodiscites à staphylocoques la (les) proposition(s)
suivante(s) est (sont) exacte(s) :
A
le diagnostic ne peut être affirmé que par une ponction intrafocale
B une image radiologique de géode centrocorporéale est très évocatrice de
spondylodiscite
C au niveau du rachis lombaire le tableau clinique peut être une lombo-sciatique
de type radiculaire
D
le rachis cervical est atteint deux fois plus souvent que le rachis lombaire
E le traitement chirurgical par curetage est un complément obligatoire au
traitement antibiotique
[289/M/97/2/72/11]
Parmi les examens suivants d'imagerie médicale, citez celui (ceux)
permettant de faire en même temps que le diagnostic positif de
spondylodiscite infectieuse le diagnostic d'abcès intrarachidien :
A
radiographie simple
B
tomographies
C
scintigraphie osseuse
D
tomodensitométrie
E
IRM
[292/S/97/2/32/12]
Un sujet s'est fait une plaie de la face palmaire de l'index. La flexion
active de la troisième phalange est impossible. Quel est le diagnostic
lésionnel ?
A
section du fléchisseur profond
B
section du fléchisseur superficiel
C
section de l'extenseur
D
section du fléchisseur propre de l'index
E
section d'un muscle interosseux
[293/S/97/1/19/13]
Indiquez, parmi les suivants, le signe le plus caractéristique du
phlegmon de la gaine des fléchisseurs du médius à un stade de début :
A
douleur du dessus du poignet
B
anesthésie du médius
C
douleur dans le pli palmaire distal
D
crochet irréductible
E
cyanose du médius
[293/M/96/2/50/14]
Devant une évolution traînante d'un panaris de la pulpe du pouce,
laquelle (lesquelles) des hypothèses suivantes est (sont) à envisager ?
A
le panaris a été incisé et non excisé
B
il s'agissait d'une forme en "bouton de chemise"
C
la phalange distale présente une ostéite
D
la gaine digito-carpienne est envahie
E
le tendon extenseur est atteint
[294/S/97/1/39/15]
A propos des brûlures, quelle est la proposition exacte ?
A les brûlures du deuxième degré, caractérisées par des phlyctènes, sont
indolores
B la localisation des brûlures du deuxième degré aux mains, à la face ou au
périnée ne représente pas un caractère particulier de gravité
C l'existence de brûlures de l'arbre trachéo-bronchique associées constitue un
élément déterminant du pronostic des brûlés
D l'évaluation initiale de la surface brûlée ne doit tenir compte que des brûlures
au troisième degré
E
les brûlures au troisième degré ont toujours un aspect carbonisé
[292/D/96/1/10/0]
Un homme de 53 ans, droitier, est admis aux urgences pour une plaie de
la main droite par fragment de verre datant de 2 heures avant son entrée
à l'hôpital.
Les plaies cutanées sont franches sans perte de substance cutanée. Les
plaies siègent au niveau de la paume de la main et à la base de l'index et
au niveau de la face dorsale de l'articulation interphalangienne
proximale du troisième doigt.
Le pouls capillaire est présent partout. Le patient présente une
déformation du troisième doigt. Il peut fléchir les articulations
interphalangiennes proximale et distale de l'index. On note enfin une
hypoesthésie de l'émipulpe radiale de l'index.
[292/D/96/1/10/1]
Quelle lésion nerveuse peut-on craindre ? Quel traitement proposez-vous
pour cette lésion ?
[292/D/96/1/10/2]
Quelle lésion tendineuse peut-on craindre au niveau des tendons
extenseurs ? Quel est le type de la déformation du troisième doigt ?
[292/D/96/1/10/3]
Quelle lésion tendineuse peut-on suspecter au niveau des tendons
fléchisseurs ? Justifiez votre réponse. Comment la rechercher ?
[292/D/96/1/10/4]
Les lésions tendineuses sont suturées. Combien de temps prendra la
cicatrisation de ces sutures tendineuses ?
[292/D/96/1/10/5]
Quelles autres lésions pouvez-vous craindre compte tenu de la
localisation des plaies ?
[294/M/96/2/43/1]
Une brûlure du premier degré :
A
ne dépasse pas la couche cornée de l'épiderme
B
respecte les corps muqueux
C
s'accompagne souvent de phlyctènes
D
guérit par desquamation
E
est insensible
[294/M/96/2/32/1]
Lors de l'examen initial d'un brûlé, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
A une atteinte globale du membre supérieur représente une brûlure de 9 % de la
surface corporelle
B une atteinte globale du membre inférieur représente une brûlure de 18 % de la
surface corporelle
C si le pourcentage de surface brûlée additionné à l'âge du brûlé dépasse 100, le
pronostic est quasi fatal
D
les brûlures électriques sont les plus douloureuses
E dans les brûlures du deuxième degré, le derme et ses formations annexes sont
détruits
[294/M/97/2/9/1]
Parmi les propositions suivantes concernant les circonstances
d'apparition d'une brûlure, une (plusieurs) est (sont) vraie(s), laquelle
(lesquelles) ?
A
chez l'enfant les brûlures surviennent le plus souvent au domicile
B
les brûlures domestiques sont les plus rares
C les brûlures survenant au cours du travail frappent électivement certaines
professions
D
une brûlure sur deux survient à moins de 15 ans
E
les milieux défavorisés sont les plus souvent atteints
[295/S/96/1/54/1]
Une lésion pagétique débutante du crâne se manifeste sur une
radiographie standard :
A
par de nombreuses lacunes disséminées "à l'emporte-pièce"
B
par une hyperostose frontale interne
C
par une ostéoporose circonscrite
D
par une ostéolyse du bord interne de l'orbite
E
par un agrandissement de la selle turcique
[295/M/96/2/18/1]
Une ostéocondensation radiologique localisée peut se voir en cas de :
A
maladie de Paget
B
métastase d'un cancer de la prostate
C
métastase d'un cancer de la thyroïde
D
certaines formes rares de myélome
E
aucune des propositions énoncées ci-dessus
[295/M/97/1/59/1]
La maladie osseuse de Paget peut comporter les signes radiologiques
suivants :
A
amincissement des corticales
B
lacunes à l'emporte-pièce du crâne
C
ostéolyse circonscrite du tibia
D
structure fibrillaire des os
E
condensation en cadre d'une vertèbre
[296/S/96/1/8/1]
Du point de vue immunologique, les facteurs rhumatoïdes responsables
des réactions de Waaler-Rose et du latex sont :
A
des IgA anti-IgM
B
des IgG anti-IgA
C
des IgM anti-IgG
D
des IgA anti-IgG
E
des IgM anti-IgA
[296/S/97/1/1/1]
On trouve généralement au cours de la polyarthrite rhumatoïde les
signes suivants sauf un, lequel ?
A
une anémie
B
une augmentation de la vitesse de sédimentation
C
la positivité de la réaction de Waaler-Rose
D
une baisse du complément dans le liquide synovial
E
une baisse du complément sérique
[296/M/97/1/58/1]
La présence de facteur rhumatoïde à un taux significatif peut s'observer,
en dehors de la polyarthrite rhumatoïde :
A
dans la goutte
B
dans la cirrhose hépatite
C
dans l'endocardite d'Osler
D
dans l'arthrose de la hanche
E
dans la chondrocalcinose articulaire
[297/M/96/2/25/1]
Vous prescrivez à un patient présentant une pelvispondylite
rhumatismale :
A
de dormir sur un matelas ferme, avec un oreiller peu épais
B
des exercices d'auto-étirement axial
C
une kinésithérapie respiratoire
D
une kinésithérapie avec renforcement des muscles spinaux
E
l'arrêt de toute activité sportive
[297/M/96/1/73/1]
Parmi les signes radiologiques suivants, lequel (lesquels) rencontre-t-on
au cours de la spondylarthrite ankylosante ?
A
syndesmophytose
B
ossification des ligaments jaunes
C
arthrite interapophysaire postérieure
D
calcanéite postérieure
E
disparition d'un pédicule vertébral
[297/M/97/1/72/15]
Devant un rhumatisme inflammatoire, rassemblez le(s) élément(s) en
faveur d'une spondylarthrite ankylosante :
A
antécédents de toxoplasmose
B
talalgies invalidantes dans l'adolescence
C
uvéite antérieure
D
syndrome du canal carpien
E
syndrome de Raynaud
[298/S/96/1/18/1]
Madame V., 60 ans, présente des arthralgies, des céphalées, une baisse
de l'acuité visuelle. Quel moyen vous paraît le plus utile pour formuler
une hypothèse de diagnostic ?
A
la VS
B
la biopsie temporale
C
l'interrogatoire
D
la réaction de Waaler-Rose
E
la radiographie pulmonaire
[296/C/96/8/37-40/0]
Vous avez porté, chez une jeune femme de 29 ans, le diagnostic de
polyarthrite rhumatoïde et institué un traitement par AINS et sels d'or
(Allochrysine*).
[296/C/96/8/37-40/1]
Vous devez prévenir cette patiente des manisfestations d'intolérance aux
sels d'or, afin qu'elle puisse aussitôt cesser son traitement, dans le cas où
l'une d'elles surviendrait. Quelles sont-elles ? (CM)
A
protéinurie avec néphropathie
B
sécheresse buccale et oculaire
C
diarrhée
D
prurit ou éruption
E
troubles de la vision
[296/C/96/8/37-40/2]
Ce traitement a été bien toléré et a amélioré grandement l'état de la
malade. Toutes les arthrites se sont éteintes sauf deux : une
radiocarpienne et un genou. Parmi les propositions thérapeutiques
suivantes, laquelle devez-vous adopter d'abord ? (CS)
A
kinésithérapie
B
repos presque complet pendant une semaine
C
renforcement du traitement AINS
D
injection intra-articulaire de corticoïdes dans les deux arthrites résiduelles
E
synoviorthèse isotopique de ces deux articulations
[296/C/96/8/37-40/3]
Le traitement choisi a eu un effet favorable. Cette patiente souhaite un
3ème enfant et vous interroge sur l'effet de la grossesse sur la
polyarthrite et sur l'avenir de l'enfant. Que lui répondez-vous ? (CS)
A
la polyarthrite a fréquemment un effet défavorable sur la grossesse
B
la grossesse agrave la polyarthrite dès les premières semaines
C la grossesse a de grandes chances d'améliorer la polyarthrite au moins jusqu'au
retour de couches
D
la grossesse est sans effet sur la polyarthrite
E l'enfant d'une femme atteinte d'une polyarthrite rhumatoïde en évolution a de
très grandes chances (plus de 30 %) d'être atteint de la même maladie
[296/C/96/8/37-40/4]
Une dizaine d'années ont passé au cours desquelles la maladie a été
assez bien contrôlée par le traitement. Puis une nouvelle poussée
évolutive est survenue. Vous constatez alors une nette saillie de la tête
cubitale droite. Que devez-vous craindre ? (CS)
A
une paralysie cubitale
B une rétraction des tendons fléchisseurs des deux derniers doigts, avec
formation d'une griffe irréductible
C
une rupture des tendons extenseurs des quatrième et cinquième doigts
D
la constitution rapide d'un coup de vent cubital des doigts
E
une simple gêne fonctionnelle du poignet
[299/C/96/2/6-9/0]
Une femme de 68 ans a dans ses antécédents lointains un ulcère
bulbaire. Elle se plaint depuis 2 mois de douleurs inflammatoires des
ceintures scapulaire et pelvienne avec impotence fonctionnelle majeure.
Il existe une asthénie, un amaigrissement de 4 kg. Depuis une semaine,
des céphalées bitemporales sont apparues.
La mobilisation passive des articulations est peu douloureuse, il existe
une tuméfaction inflammatoire des deux artères temporales don’t les
pouls ne sont pas perçus. Elle pèse 60 kg. Les radiographies sont
normales, la vitesse de sédimentation à 90 mn à la première heure. A la
NFS, il existe une anémie inflammatoire modérée.
[299/C/96/2/6-9/1]
Quel est le diagnostic le plus probable ? (CS)
A
polyarthrite rhumatoïde
B
polymyosite
C
myélome
D
maladie de Horton
E
métastases osseuses
[299/C/96/2/6-9/2]
Quel examen allez-vous demander en urgence devant ce tableau ? (CS)
A
sérologie rhumatoïde
B
électromyogramme
C
scintigraphie oeso-gastro-duodénale
D
fibroscopie osseuse
E
dosage des enzymes musculaires
[299/C/96/2/6-9/3]
Quel traitement allez-vous instituer ? (CS)
A
diclofénac (Voltarène*)
B
hydroxychloroquine (Plaquenil*)
C
prednisone (Cortancyl*)
D
D-pénicillamine (Trolovol*)
E
méthotrexate
[299/C/96/2/6-9/4]
Sur quel(s) critère(s) allez-vous apprécier l'efficacité du traitement ?
(CM)
A
symptomatologie douloureuse
B
électromyogramme
C
biopsie de l'artère temporale de contrôle
D
vitesse de sédimentation
E
sérologie rhumatoïde
[299/D/96/1/8/0]
Une femme de 68 ans est traitée depuis 24 mois pour une artérite
temporale de Horton. Elle est actuellement sous 5 mg/j de prednisone,
elle est asymptomatique, la VS est de 15 mn à la première heure. A la
corticothérapie sont associés de la vitamine D et du calcium.
[299/D/96/1/8/1]
Quelle est votre stratégie pour le mois qui vient ?
[299/D/96/1/8/2]
Avant que votre stratégie ait pu être appliquée, votre patiente présente
une grippe typique début février. Quelle est votre attitude thérapeutique
vis-à-vis de la corticothérapie ?
[299/D/96/1/8/3]
La patiente accuse une douleur mécanique de la hanche gauche sans
anomalie radiologique. Quelle est l'hypothèse diagnostique la plus
vraisemblable ? Comment la confirmez-vous ?
[299/D/96/1/8/4]
A l'arrêt de la corticothérapie, la patiente accuse une asthénie marquée.
Indiquez brièvement vos hypothèses diagnostiques.
[299/D/96/1/8/5]
A cette phase du traitement, quelle attitude adoptez-vous pour la
vitamine D et le calcium ?
[300/M/97/2/70/1]
Lors d'un accès de goutte du gros orteil inaugural et typique :
A
la température centrale peut atteindre 38,5 °C
B
les ganglions poplités et inguinaux sont hypertrophiés et douloureux
C
la vitesse de sédimentation peut dépasser 50 mm à la 1ère heure
D
une hyperleucocytose avec polynucléose élevée est habituelle
E
la radiographie du pied montre ni érosion ni ostéophytose
[302/M/96/1/68/1]
Parmi les éléments suivants, indiquez celui (ceux) qui est (sont)
évocateur(s) d'une sciatique de topographie SI :
A douleur de la face postéro-externe de la cuisse, postérieure de la jambe, en
arrière de la malléole externe
B
hypoesthésie du dos du pied
C
abolition du réflexe achilléen
D
marche sur les talons impossible
E
diminution de la force des muscles péroniers latéraux
[302/M/96/2/1/1]
On peut traiter par chimionucléolyse :
A
les sciatiques par sténose lombaire latérale
B
les sciatiques par spondylolisthésis
C
les lombalgies récidivantes
D
certaines sciatiques par hernie discale
E
les sciatiques par hernie discale persistant après une chimionucléolyse
[302/M/97/2/61/1]
Devant lequel (lesquels) des signes suivants doit-on évoquer une
sciatique non discale ?
A
exacerbation nocturne de la douleur
B
installation insidieuse sans effort déclenchant
C
altération de l'état général avec VS élevée
D
augmentation de la douleur à la toux
E
paresthésies continues
[303/S/96/1/28/1]
Une femme se plaint de douleurs osseuses diffuses. Le bilan biologique
révèle : calcémie, 2,0 mmol (80 mg/l) ; phosphatases alcalines, cinq fois
le taux normal. Le diagnostic probable est :
A
ostéoporose
B
ostéomalacie
C
maladie osseuse de Paget
D
cancer secondaire des os
E
myélome multiple des os
[303/M/96/1/69/1]
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) radiologique(s) qu'on rencontre dans
l'ostéoporose ?
A
tassements vertébraux
B
lyse d'une épineuse
C
raréfaction osseuse diffuse
D
déformation en cupule des plateaux vertébraux
E
pincement discal
[303/M/97/2/19/1]
Dans l'ostéomalacie pure, existe(nt) habituellement :
A
une hypocalcémie
B
une hypophosphatémie
C
une augmentation des phosphatases alcalines
D
une hypercalciurie
E
une diminution de la sécrétion de parathormone
[303/C/97/6/23-26/0]
Une femme de 55 ans souffre de lombalgies intenses rendant la station
debout difficile, apparues brutalement à l'occasion d'un effort de
soulèvement. A l'examen le rachis lombaire est très raide. Il n'y a pas
d'anomalie neurologique. On ne constate ni hépatosplénomégalie, ni
adénopathie, ni fièvre. Le poids est de 70 kg pour 1,60 m. Les
radiographies montrent un tassement cunéiforme de la troisième vertèbre
lombaire. Parmi les antécédents, on note : une hystérectomie avec
annexectomie à l'âge de 35 ans, une hypothyroïdie bien contrôlée par
l'hormonothérapie substitutive à faible posologie et une intoxication
tabagique ancienne chiffrée à 40 paquets-année.
[303/C/97/6/23-26/1]
Parmi les signes radiologiques suivants, indiquez celui (ceux) qui est
(sont) en faveur de l'origine ostéoporotique du tassement vertébral. (CM)
A
absence de pincement discal L2-L3 et L3-L4
B
respect du mur postérieur de L3
C
arthrose interapophysaire postérieure L2-L3 et L3-L4
D
aspect homogène de la trame osseuse
E
respect des contours osseux de L3
[303/C/97/6/23-26/2]
Parmi les examens biologiques suivants indiquez celui (ceux) qui, dans
l'immédiat, vous semble(nt) indispensable(s) devant ce tassement
vertébral. (CM)
A
dosage de l'antigène carcinoembryonnaire
B
vitesse de sédimentation globulaire
C
électrophorèse des protides
D
calcémie
E
dosage de la parathormone circulante
[303/C/97/6/23-26/3]
Après avoir obtenu confirmation du diagnostic de tassement
ostéoporotique et alors que les douleurs restent très vives, quelle(s)
proposition(s) peut-on retenir ? (CM)
A
repos au lit
B
prescription de biphosphonate
C
confection d'un corset plâtré thoraco-lombaire
D
prescription d'antalgiques
E
prescription de corticoïdes
[303/C/97/6/23-26/4]
Parmi les facteurs suivants lequel ou lesquels peut-on incriminer dans
l'apparition de cette ostéoporose ? (CM)
A
l'obésité
B
l'annexectomie
C
l'hystérectomie
D
l'hypothyroïdie
E
l'intoxition tabagique
[328/D/96/1/12/0]
Madame V. consulte pour une polyarthrite distale. Elle a 33 ans et a
accouché 3 mois plus tôt à terme d'un petit garçon de 3,750 kg qu'elle
continue d'allaiter.
Dans ses antécédents, on note : deux grossesses normales : les enfants
ont respectivement 4 et 3 ans ; la contraception après la deuxième
grossesse était assurée par un stérilet, la dernière grossesse est survenue
sous stérilet ; deux phlébites, l'une au décours d'un accouchement, l'autre
sans facteur favorisant, et l'apparition depuis 3 ans d'une
photosensibilité.
La TA est à 100/70 mmHg.
Elle est apyrétique et présente une polyarthrite distale symétrique,
prédominant sur les poignets, les métacarpo-phalangiennes et les
interphalangiennes proximales. Le reste de l'examen clinique est normal
en dehors d'une pâleur conjonctivale.
Le bilan biologique indique : VS, 68 mm à la première heure ; glycémie,
5,2 mmol/l ; créatininémie, 88 mmol/l ; hypergammaglobulinémie, 28
g/l ; ferritine, 15 ng/ml (normales 20 à 300) ; hémoglobine, 9 g/dl ;
VGM, 70 min (normales 81-98) ; formule blanche, 3 500 leucocytes par
mm3 dont 70 % de PNN et 30 % de lymphocytes.
[328/D/96/1/12/1]
Quelle affection systémique évoquez-vous ? Sur quels arguments vous
fondez-vous ? Quels examens biologiques vous permettent d'en faire le
diagnostic ?
[328/D/96/1/12/2]
Quelle est l'étiologie la plus vraisemblable de l'anémie ? Donnez vos
arguments anamnestiques et biologiques.
[328/D/96/1/12/3]
Quelle contraception proposez-vous au retour de couches ?
[328/D/96/1/12/4]
Le malade souhaite continuer d'allaiter. Son poids avant la grossesse
était de 51 kg pour 1,60 m. Après l'accouchement, elle pesait 54 kg. Elle
a perdu 2 kg dans le mois qui a suivi l'accouchement. Depuis 2 mois, son
poids est stable. Une enquête alimentaire est réalisée. Elle montre que
son apport énergétique se situe entre 1 800 et 2 000 calories ; l'apport de
fer est estimé à 18 mg/j et l'apport de calcium à 600 mg/j.
Commentez cette enquête en vous référant aux apports conseillés.
[328/D/96/1/12/5]
Dans cette situation, quels conseils nutritionnels donnez-vous à cette
patiente ?
[329/M/96/2/31/1]
La périartérite noueuse :
A
est une angéite nécrosante
B
est une maladie systémique multiviscérale
C
est souvent associée au virus de l'hépatite B
D
peut être responsible de micro-anévrismes
E
peut être révélée par un érythème noueux
[79/S/88/1/62/2]
Quel est le siège le plus évocateur de l'origine coxo-fémorale d'une
douleur
A
le milieu du pli de l'aine
B
le genou, à sa face antérieure
C
la partie supéro-externe de la fesse
D
la région trochantérienne
E
la face interne de la cuisse
[79/S/89/1/2/4]
Toutes les propositions suivantes concernant l'épiphysiolyse de hanche
sont exactes, sauf une. Indiquez laquelle
A
la coxite laminaire est une complication grave de l'épiphysiolyse
B
la nécrose de la tête fémorale ne complique jamais l'épiphysiolyse
C
l'épiphysiolyse évolue volontiers à long terme vers la coxarthrose
D
l'épiphysiolyse progressive est plus fréquente que l'épiphysiolyse aiguë
E
l'épiphysiolyse survient volontiers entre 11 et 16 ans
[79/S/90/1/30/6]
Un greffé rénal de 28 ans, traité par corticothérapie au long cours, vient
consulter pour une douleur mécanique de hanche, unilatérale et
d'installation progressive. Quel diagnostic doit être envisagé en premier
lieu
A
chondrocalcinose
B
désinsertion du bourrelet cotyloïdien
C
ostéonécrose aseptique de la tête fémorale
D
coxarthrose primitive
E
spondylarthrite ankylosante
[79/M/89/2/45/8]
Parmi les affections suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont)
responsable(s) d'ostéonécrose de la tête fémorale?
A
l'insuffisance rénale chronique avant greffe rénale
B
la corticothérapie par voie générale
C
la maladie de Gaucher
D
la drépanocytose
E
les barotraumatismes
[79/M/88/2/37/9]
Un homme de 40 ans se plaint depuis 15 jours d'une douleur de hanche,
irradiant à la face antérieure de la cuisse. La mobilité de la hanche est
limitée, l'appui monopodal est douloureux. Quel(s) diagnostic(s)
envisagez-vous
A
algodystrophie de hanche
B
coxite infectieuse
C
nécrose de la tête fémorale
D
névralgie crurale
E
coxarthrose
[79/M/88/2/76/10]
Chez un malade présentant des douleurs de la hanche, sans lésions
radiologiques évidentes, la scintigraphie
A
peut révéler une tumeur osseuse de voisinage
B
peut révéler une ostéonécrose débutante
C
peut révéler une algodystrophie débutante
D
permet de faire à elle seule le diagnostic de coxite
E
ne montre une hyperfixation que s'il s'agit d'une coxarthrose
[79/M/88/2/77/11]
Chez un malade présentant une douleur du pli de l'aine irradiant à la face
antérieure de la cuisse et ne dépassant pas le genou, on peut évoquer
A
une cruralgie
B
une coxarthrose
C
une lésion osseuse d'une branche pubienne
D
une méralgie paresthésique
E
une tendinite du moyen fessier
[79/M/89/2/45/12]
Parmi les affections suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont)
responsable(s) d'ostéonécrose de la tête fémorale
A
l'insuffisance rénale chronique avant greffe rénale
B
la corticothérapie par voie générale
C
la maladie de Gaucher
D
la drépanocytose
E
les barotraumatismes
[79/M/90/2/29/13]
Une douleur de hanche avec radiographie strictement normale et
hyperfixation scintigraphique peut correspondre à
A
une ostéonécrose de la tête fémorale
B
une algodystrophie de hanche
C
une coxarthrose débutante sur dysplasie
D
une maladie de Paget
E
une coxite débutante au cours de la polyarthrite rhumatoïde
[79/M/90/2/35/14]
Devant une prothèse totale de hanche scellée, implantée depuis plusieurs
année et qui devient douloureuse, il faut évoquer
A
un sepsis
B
un descellement
C
un syndrome d'adaptation de l'os aux contraintes
D
une subluxation récidivante de la prothèse
E
des ossifications périarticulaires
[79/S/91/1/72/2]
La tendinite du sus-épineux peut se compliquer
A
d'une rupture de la coiffe des rotateurs
B
d'une capsulite hyperthrophiante
C
d'une ostéonécrose de la tête humérale
D
d'une luxation acromio-claviculaire
E
d'une ostéolyse de la tête humérale
[79/M/90/2/43/5]
Dans la capsulite rétractile isolée de l'épaule, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
A
la douleur est modérée lorsque l'épaule est raide
B
les mouvements actifs sont très limités
C
la mobilité passive est normale
D
l'amyotrophie deltoïdienne est très rapide
E
l'interligne articulaire gléno-huméral est pincé
[79/M/91/2/77/7]
Laquelle (lesquelles) de ces classes de médicaments peut (peuvent) être
à l'origine d'une périarthrite scapulo-humérale par rétraction capsulaire
A
les antimitotiques
B
les digitaliques
C
les barbituriques
D
les diurétiques
E
l'isoniazide
[80/M/88/2/1/2]
Une arthrite du genou évoluant depuis 6 mois sans aucune lésion
radiologique doit faire évoquer:
A
une tuberculose
B
une monoarthrite rhumatoïde
C
une poussée congestive d'arthrose
D
une arthropathie tabétique
E
aucune des propositions précédentes
[80/M/88/2/74/3]
La ponction d'un genou douloureux ramène un liquide trouble et non
visqueux, contenant 15 000 cellules parmm3, sans cristaux. Parmi les
diagnostic suivants, lequel (lesquels) est (sont) à envisager
A
arthrose
B
arthrite staphylococcique
C
arthrite tuberculeuse
D
arthrite rhumatismale
E
goutte
[80/M/88/2/74/4]
En faveur du diagnostic d'arthrite du genou, vous retenez
A
des douleurs permanentes et nocturnes
B
une instabilité et des craquements articulaires
C
un genou enflé et chaud
D
un signe du rabot
E
des blocages articulaires
[80/M/91/2/24/6]
L'existence d'une hydarthrose chronique du genou est compatible avec
un (plusieurs) des diagnostics suivants, lequel (lesquels)
A
nécrose du condyle interne
B
lésion méniscale
C
patella bipartita
D
chondromalacie rotulienne
E
ostéochondrite disséquante
[80/M/91/2/84/7]
L'étude cytologique d'un liquide articulaire de genou donne les résultats
suivants: éléments par mm3, 450
A
hydarthrose par lésion du ménisque interne
B
arthrose fémoro-patellaire
C
algoneurodystrophie
D
crise aiguë de chondrocalcinose
E
polyarthrite rhumatoïde
[80/M/92/2/12/8]
L'épanchement articulaire de type inflammatoire est caractérisé par
A
une viscosité accrue
B
une leucocytose supérieure à 1000 cellules parmm3
C
une augmentation du taux du glucose synovial
D
un pourcentage de polynucléaires supérieur à 50%
E
présence de sang
[82/S/89/1/62/2]
Laquelle des définitions suivantes du spondylolisthésis lombaire est
fausse
A
il est le plus fréquent en L5-S1
B
c'est une instabilité rachidienne
C
il existe dès la naissance
D
il est plus fréquent au Japon qu'en Europe
E
il peut se compliquer de radiculalgie sciatique
[82/M/88/2/6/5]
Parmi les causes suivantes de dorsalgies, indiquez celle(s) qui peut
(peuvent) concerner un adolescent
A
scoliose
B
ostéoporose
C
épiphysite de croissance
D
maladie de Kahler
E
douleur psychogène
[82/M/89/2/111/7]
En présence d'une lombalgie récente chez une femme âgée de 62 ans,
vous devez demander systématiquement
A
une vitesse de sédimentation
B
un scanner lombaire
C
une radiographie du rachis lombaire de profil
D
une radiographie du rachis lombaire de trois quarts
E
une mammographie
[82/M/91/2/63/9]
La découverte, sur une radiographie standard de face du rachis dorsal
chez une femme d'une cinquantaine d'années, d'une vertèbre "ivoire"
unique doit faire recherche une (plusieurs) des affections suivantes,
laquelle (lesquelles)
A
maladie de Hodgkin
B
ostéomalacie
C
cancer du sein
D
séquelle de maladie de Scheuermann
E
rhumatisme psoriasique
[82/M/92/2/16/11]
Un homme de 32 ans a depuis 4 mois une lombalgie diurne et nocturne
l'obligeant à se lever souvent dans la seconde partie de la nuit. Son
rachis lombaire est très raide. Le reste de l'examen clinique et
radiologique est normal. Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) évoqué(s)
A
hernie discale
B
neurinome intrarachidien
C
spondylodiscite microbienne
D
spondylarthrite ankylosante
E
polyarthrite rhumatoïde
[82/C/91/10/46-49/0]
Une patiente de 60 ans, sans antécédent particulier, est hospitalisée pour
lombalgies basses aiguës, survenues alors qu'elle bordait son lit. La
douleur est vive, le rachis lombaire est enraidi. Au repos, elle ne souffre
pas; elle est apyrétique. Les hanches sont libres, l'examen neurologique
est normal. On note dans ses antécédents des lumbagos à répétition dans
le jeune âge et une ménopause naturelle à 47 ans.
[82/C/91/10/46-49/1]
Quel(s) examen(s) morphologique(s) demandez-vous devant un tel
tableau? (CM)
A
radiographie du bassin de face
B
radiographie du crâne face et profil
C
scintigraphie osseuse du corps entier
D
radiographie du rachis lombaire debout, face et profil
E
scanner lombaire centré sur L4, l'espace L4-L5, L5, l'espace L5-S1
[82/C/91/10/46-49/2]
Vous diagnostiquez un tassement du plateau supérieur de L4, des
discopathies étagées L4-L5 et L5-S1, avec arthrose articulaire
postérieure. Parmi les examens suivants, lequel (lesquels)
demandez-vous? (CM)
A
calcémie, phosphorémie, phosphatases alcalines
B
électrophorèse des protéines sériques
C
vitesse de sédimentation, numération formule sanguine
D
uricémie
E
aucun des examens précédents
[82/C/91/10/46-49/4]
Pour rechercher une étiologie différente de la postménopause à cette
ostéoporose, il faut demander: (CS)
A
calciurie des 24 heures
B
fer sérique
C
T3-T4
D
phosphaturie des 24 heures
E
cortisolémie
[83/S/88/1/7/2]
La luxation de l'épaule est le plus souvent
A
antéro-interne sous-claviculaire
B
inférieure sous-glénoïdienne
C
antéro-interne sous-coracoïdienne
D
postérieure
E
supérieure
[83/S/88/1/3/4]
Une luxation postérieure de l'épaule se voit plus spécialement chez
A
un sportif
B
un alcoolique
C
un ostéoporotique
D
un comitial
E
un motocycliste
[83/S/90/1/9/6]
Quelle est la complication neurologique la plus fréquente dans les
luxations rétrolunaires du carpe
A
la paralysie du nerf médian
B
la paralysie du nerf cubital
C
la paralysie isolée du rameau thénarien du nerf médian
D
la paralysie isolée de la branche motrice du nerf cubital
E
aucune des propositions précédentes
[83/S/92/1/47/8]
Une lésion du nerf circonflexe ou axillaire au cours d'une luxation de
l'épaule se recherche en urgence
A
en explorant la flexion active du coude
B
en explorant la sensibilité superficielle de l'aisselle
C
en explorant la sensibilité de la convexité de l'épaule
D
par l'examen électrique
E
par aucune des méthodes ci-dessus
[83/S/91/1/74/10]
Dans la luxation postérieure de l'épaule, indiquez le signe très évocateur
du diagnostic
A
comblement du sillon delto-pectoral
B
impossibilité de rotation externe du bras
C
adduction du bras impossible
D
coup de hanche externe
E
signe de l'épaulette
[83/M/88/1/107/13]
Une fracture du tiers moyen de la clavicule
A
entraîne souvent des lésions de la veine sous-clavière
B
consolide en moyenne en 90 jours
C
laisse dans la règle un cal en baïonnette exubérant
D
relève d'une réduction anatomique avec une contention interne solide
E
est traitée par un bandage coude au corps
[83/M/88/1/103/15]
La récidive de la luxation antéro-interne de l'épaule est favorisée par
A
la disproportion anatomique entre tête humérale et glène
B
l'existence d'une déformation de la tête humérale
C
la dysplasie ou l'usure de la glène
D
une fracture de l'apophyse coracoïde
E
la désinsertion capsulo-périostée scapulo-humérale antérieure
[83/M/88/1/104/17]
La fracture du col chirurgical de l'humérus
A
entraîne peu de nécrose de la tête humérale
B
se complique souvent de pseudarthrose
C
se complique fréquemment d'une paralysie du nerf radial
D
est très souvent une fracture ouverte
E
nécessite un simple coude au corps chez le vieillard
[83/M/89/1/100/19]
La luxation antéro-interne de l'épaule entraîne
A
une adduction irréductible
B
un coup de hache externe
C
un déficit de l'élévation du bras
D
un comblement du sillon delto-pectoral
E
un vide sous-acromial antérieur
[83/M/89/1/91/21]
Une luxation acromico-claviculaire est grave s'il existe une rupture de
A
ligament acromio-claviculaire
B
ligament acromio-coracoïdien
C
ligaments coraco-claviculaires
D
ligament coraco-huméral
E
ligament coraco-huméral supérieur
[83/M/90/2/38/23]
La fracture du col chirurgical de l'humérus
A
n'entraîne pas de nécrose de la tête humérale
B
évolue souvent vers la pseudarthrose
C
a pour principale complication une paralysie du nerf radial
D
est très souvent une fracture ouverte
E
est traitée chez le vieillard par une ostéosynthèse
[83/M/91/2/73/25]
Dans la luxation récidivante antéro-interne de l'épaule, que peut-on
observer
A
un décollement capsulo-périosté (lésion de Broca-Hartmann)
B
une désinsertion du bourrelet glénoïdien
C
un éculement du rebord antérieur de la glène
D
une nécrose de la tête humérale
E
une encoche sur la tête humérale
[83/M/91/2/87/27]
Une fracture du tiers moyen de la clavicule au cours d'un traumatisme du
thorax
A
entraîne souvent des lésions de la veine sous-clavière
B
consolide en moyenne en 90 jours
C
laisse dans la règle un gros cal en baïonnette
D
relève d'une réduction anatomique avec une contention interne solide
E
est traitée par un plâtre thoraco-brachial
[83/M/93/2/59/29]
Quelles sont les deux complications les plus fréquentes des luxations
antéro-internes de l'épaule
A
fracture du trochiter
B
fracture du col de l'humérus
C
fracture parcellaire de la tête humérale
D
paralysie du nerf circonflexe
E
paralysie radiale
[83/C/93/8/34-77/0]
Un skieur fait une chute qui entraîne son bras en abduction rotation
externe. La douleur est violente, il ressent un engourdissement du
moignon de l'épaule: au cours du transfert au poste de secours, sa main
enfle et se cyanose.
[83/C/93/8/34-77/1]
Le diagnostic de luxation antéro-interne de la scapulo-humérale est
orienté par: (CM)
A
il est possible de ramener le coude contre le corps
B
il est impossible d'effectuer une rotation interne
C
une rotation imprimée au coude ne se transmet pas à la tête humérale
D
il y a un vide sous-acromial externe
E
il y a précocement une importante ecchymose de la paroi thoracique
[83/C/93/8/34-77/2]
Vous retrouvez, lors d'un examen systématique régional, une
insensibilité à la piqûre au moignon de l'épaule, sur sa face externe.
Vous évoquez alors une atteinte: (CS)
A
du nerf sus-scapulaire
B
de la racine C7 du plexus brachial
C
du nerf circonflexe
D
du nerf musculo-cutané
E
de la branche superficielle du nerf spinal
[83/C/93/8/34-77/3]
La constatation d'un œdème avec cyanose fait rechercher: (CS)
A
un arrachement du confluent veineux jugulo-sous-clavier
B
une compression de la veine céphalique
C
une ischémie par rupture de l'artère axillaire
D
une compression de l'artère axillaire
E
un réflexe vasoconstricteur distal
[83/C/93/8/34-77/4]
Quelle(s) association(s) lésionnelle(s) fréquente(s) allez-vous rechercher
sur la radiographie de la face de l'épaule droite? (CM)
A
une fracture de la clavicule
B
une fracture du trochiter
C
une fracture de l'acromion
D
une fracture de la coracoïde
E
une fracture de la glène de l'omoplate
[83/C/93/8/34-77/6]
Ce blessé est suivi régulièrement. Au 4e mois, son deltoïde bien
rééduqué se contracte très correctement, l'abduction active reste limitée à
15°, alors qu'en passif elle atteint 90° sans difficulté. Quel diagnostic
évoquez-vous? (CS)
A
une capsulite rétractile inférieure
B
une rupture du tendon sus-épineux
C
une rupture du bourrelet glénoïdien
D
une rupture du tendon du long biceps
E
une séquelle de paralysie circonflexe
[83/D/91/1/3/0]
A la suite d'une fracture fermée par choc direct du tiers moyen de
l'humérus droit, M. Louis V. signale qu'il ne peut pas relever son poignet
activement.
[83/D/91/1/3/1]
A quelle complication habituelle de ce type de fracture devez-vous
immédiatement penser ?
[83/D/91/1/3/2]
Quels groupes musculaires allez-vous tester ?
[83/D/91/1/3/3]
Au cours de cet examen, on note qu'il est capable d'étendre ses
articulations interphalangiennes lorsque ses métacarpo-phalangiennes
sont fléchies. Pourquoi ?
[83/D/91/1/3/4]
La fracture fait l'objet d'un traitement orthopédique. Le chirurgien décide
de ne pas réaliser de geste chirurgical concernant la complication
neurologique. Justifiez son attitude.
[83/D/91/1/3/5]
Quelle(s) complication(s) ultérieure(s) faut-il redouter chez ce malade ?
[277/M/88/1/114/3]
Une fracture de l'extrémité inférieure du radius
A résulte plus souvent d'une chute en hyperflexion qu'en hyperextension du
poignet
B
se complique fréquemment d'une paralysie par compression du nerf médian
C entraîne dans sa forme typique un déplacement postérieur et externe de
l'épiphyse radiale
D
donne souvent des pseudarthroses
E
donne souvent une algodystrophie
[277/M/90/2/24/7]
Quelles sont les deux complications les plus fréquemment observées
chez la femme âgée après fractures extra-articulaires de l'extrémité
inférieure des deux os de l'avant-bras
A
le syndrome de compression du nerf médian
B
le syndrome algodystrophique
C
le cal vicieux
D
la pseudarthrose
E
l'ouverture des téguments
[277/M/90/1/92/9]
A propos de la fracture du scaphoïde carpien
A elle est de diagnostic aisé car on constate cliniquement un tableau de "main
clouée"
B
la rupture de l'artère radiale dans la tabatière anatomique est fréquente
C l'examen radiologique est souvent plus démonstratif entre les 1e et 1e jours,
qu'immédiatement
D
elle entraîne rarement une nécrose
E
elle consolide en moyenne en 3 mois
[277/M/92/2/48/11]
L'instabilité des fractures de l'extrémité inférieure du radius est fréquente
et la surveillance radiographique doit être stricte après réduction. Quels
éléments doivent être vérifiés systématiquement sur les clichés de
contrôle
A
l'orientation de la glène radiale sur le profil
B
les rappports scapho-lunariens
C
le rétablissement de l'obliquité de la ligne bistyloïdienne sur la tête
D
la position du pyramidal
E
les rapports de l'articulation radio-cubitale inférieure
[277/M/94/2/54/13]
Une fracture de l'extrémité inférieure du radius par compression-flexion
A
représente la variété habituelle des fractures de l'extrémité inférieure du radius
B entraîne, lorsqu'elle est déplacée, une bascule postérieure de l'épiphyse radiale
inférieure
C
est particulièrement instable et nécessite une ostéosynthèse après réduction
D
consolide entre 45 et 60 jours
E
est un facteur fréquent d'algodystrophie
[278/S/93/1/64/2]
Quel traitement doit-on proposer à une femme de 40 ans, en bon état
général, victime d'une fracture déplacée, sous-capitale, du col fémoral
A
extension continue
B
vissage
C
enclouage de Ender
D
prothèse totale
E
plâtre pelvi-pédieux après réduction
[278/M/89/1/97/5]
Dans les fractures du col fémoral Garden III, les radiographies pourront
mettre en évidence :
A
une rupture du cintre cervico-obturateur
B
une fermeture de l'angle cervico-céphalique de face
C
une visualisation plus nette du petit trochanter sur le cliché de face
D
des travées osseuses (de la tête) déviées en valgus
E
des travées osseuses (de la tête) dans le prolongement de celles du cotyle
[278/M/89/1/109/7]
La pseudarthrose après fracture du col du fémur
A
est favorisée par un trait de fracture vertical
B est plus fréquente après fracture de la région trochantérienne qu'après fracture
cervicale
C
peut s'accompagner de nécrose de la tête fémorale
D
est habituellement traitée par mise en place d'une prothèse
E
est de plus en plus fréquente avec le vieillissement
[278/M/89/1/95/9]
Une fracture de la diaphyse fémorale au tiers moyen avant tout
traitement
A
se présente avec une déformation en crosse de la cuisse
B
se présente avec une rotation externe du membre inférieur
C
peut entraîner par elle-même un choc hémorragique
D
entraînera souvent une paralysie sciatique
E
peut se compliquer d'embolie graisseuse
[278/M/91/2/95/11]
La pseudarthrose après fracture du col du fémur
A
est favorisée par un trait de fracture vertical
B est plus fréquente après fracture trochantérienne qu'après fracture cervicale
vraie
C
peut s'accompagner de nécrose de la tête fémorale
D
est habituellement traitée chez le vieillard par mise en place d'une prothèse
E
est traitée chez le jeune par une ostéotomie
[278/M/94/2/5/13]
A propos des fractures de l'extrémité supérieure du fémur, quelle(s) est
(sont) la (les) propositions(s) exacte(s)
A
les fractures pertrochantériennes consolident bien
B
les fractures transcervicales consolident avec des cals vicieux fréquents
C la fracture transcervicale du vieillard est traitée par la mise en place d'une
prothèse cervicocéphalique
D
la vis-plaque est un des meilleurs traitements des fractures pertrochantériennes
E on situe entre 10 et 20% le taux de mortalité à 3 mois postopératoires des
fractures de l'extrémité supérieure du fémur chez le vieillard
[279/S/92/1/3/2]
Parmi ces défauts de réduction d'une fracture de jambe, quel est celui
qui, chez l'enfant, est inacceptable
A
chevauchement
B
angulation frontale
C
angulation sagittale
D
défaut de rotation
E
translation
[279/M/93/2/58/5]
Une femme de 50 ans est traitée par réduction et plâtre cruro-pédieux
pour une fracture diaphysaire fermée des deux os de la jambe. Quelles
sont, au 1e jour après réduction, les deux complications les plus
fréquentes
A
épanchement intra-articulaire du genou
B
phlébite sous plâtre
C
suppuration du foyer de fracture
D
ouverture secondaire du foyer de fracture
E
déplacement secondaire sous plâtre
[279/M/94/2/47/7]
On considère que le traitement d'une fracture du tibia entraîne un cal
vicieux s'il y a
A
une consolidation avec hypertrophie du cal
B
une absence de consolidation
C
une consolidation avec raccourcissement de 3cm ou plus
D
une consolidation avec angulation en valgus de 10° ou plus
E
une consolidation avec un décalage de 10° en rotation interne
[280/S/89/1/7/2]
Le signe de Lachman indique une lésion :
A
de l'appareil extenseur du genou
B
du ligament croisé antérieur
C
du ligament latéral interne
D
de l'aileron rotulien externe
E
du ménisque interne
[280/S/92/1/44/4]
Immédiatement après une entorse du genou, lequel des signes suivants
témoigne le mieux de la gravité de l'entorse
A
douleur
B
impotence fonctionnelle
C
existence d'un tiroir
D
choc rotulien
E
ecchymose locale
[280/M/91/2/55/7]
Les lésions traumatiques du ligament croisé antérieur du genou :
A
peuvent être isolées
B
peuvent être partielles et ne porter que sur un faisceau du ligament
C
entraînent toujours une instabilité du genou
D
peuvent être associées à une lésion du ménisque interne
E
peuvent porter sur l'insertion condylienne du ligament
[280/M/94/1/100/9]
Après un traumatisme du genou, on constate par ponction l'existence
d'une hémarthrose de sang pur ; il peut s'agir :
A
d'une rupture du ligament croisé antérieur
B
d'une luxation de rotule
C
d'une fracture articulaire
D
d'une anse de seau méniscale
E
d'une ostéochondrite disséquante stade III
[280/C/93/2/6-10/0]
Un jeune footballeur vous consulte pour une gonalgie interne,
s'accompagnant de gonflement. L'examen réveille une douleur vive à la
pression de l'interligne et retrouve un léger flessum irréductible.
[280/C/93/2/6-10/1]
Quel diagnostic évoquez vous? (CS)
A
tendinite de la patte d'oie
B
lésion du LCA
C
lésion méniscale interne
D
entorse du LLI
E
ostéochondrite disséquante
[280/C/93/2/6-10/2]
Les radiographies standards qu'apporte le patient sont normales. Quel(s)
examen(s) réclamez-vous pour confirmer votre diagnostic? (CM)
A
échographie
B
arthrographie
C
scanner du genou
D
défilé fémoro-patellaire
E
IRM
[280/C/93/2/6-10/3]
Le malade est opéré par arthroscopie. Au cours de son examen sous
anesthésie le chirurgien retrouve un ressaut en rotation interne. De quelle
lésion souffre-t-il en plus de la lésion qui avait motivé l'arthroscopie?
(CS)
A
lésion du LLI
B
lésion du LCA
C
lésion du LCP
D
lésion du poplité
E
lésion de la patte d'oie
[280/C/93/2/6-10/4]
Si le patient refuse le traitement complémentaire de cette seconde lésion,
l'évolution spontanée peut se faire vers: (CM)
A
arthrose à long terme
B
décompensation de la laxité
C
dérobements à répétition
D
algodystrophie
E
amélioration spontanée
[280/C/93/2/6-10/5]
Le sujet voulant reprendre son sport favori décide de se faire traiter. Que
lui conseillez-vous? (CM)
A
rééducation intensive
B
otéotomie de valgisation
C
plastie ligamentaire intra-articulaire
D
lavage arthroscopique
E
transposition de la rotule
[290/S/89/1/64/2]
Devant une coxarthrose unilatérale droite d'allure primitive commençant
à devenir invalidante, quelle est la mesure d'hygiène articulaire visant à
alléger les contraintes sur la hanche malade que vous choisirez, parmi
les propositions suivantes ?
A rehausser par une talonnette le côté sain pour faciliter le passage du pas du
côté malade
B
utiliser une canne ordinaire tenue par la main gauche
C
prescrire un repos au lit strict pendant 4 semaines
D
utiliser une orthèse du membre inférieur gauche avec appui ischiatique
E
utiliser une canne béquille tenue par la main droite
[290/S/91/1/70/4]
Une femme de 50 ans consulte pour douleur de l'aine droite, la
radiographie de l'articulation coxo-fémorale révèle un pincement discret
de l'interligne, un angle cervico-diaphysaire de 160° et une tête fémorale
insuffisamment couverte par le cotyle. Quel est votre diagnostic ?
A
ostéonécrose de la tête fémorale droite
B
chondrocalcinose
C
coxarthrose postérieure
D
coxarthrose sur dysplasie subluxante
E
algodystrophie
[290/S/93/1/66/6]
Une femme de 50 ans vient consulter pour douleur de l'aine droite, la
radiographie de l'articulation coxo-fémorale révèle un pincement discret
de l'interligne, un angle cervico-diaphysaire de 160° et une tête fémorale
insuffisamment couverte par le cotyle. Quel diagnostic évoquez-vous ?
A
ostéonécrose de la tête fémorale droite
B
chondrocalcinose
C
coxarthrose postérieure
D
coxarthrose sur dysplasie subluxante
E
algodystrophie
[290/M/89/2/72/9]
L'interligne de la hanche est pincé au cours de
A
la nécrose de la tête fémorale
B
la coxite rhumatoïde
C
l'algodystrophie de hanche
D
la coxarthrose
E
la coxalgie
[290/M/91/1/80/11]
La dysplasie de hanche, génératrice de coxarthrose secondaire polaire
supérieure, se caractérise par
A
une obliquité exagérée du toit du cotyle
B
un excès de couverture de la tête par le toit du cotyle
C
une coxa vara
D
une rupture du cintre cervico-obturateur
E
une coxa valga
[290/M/91/2/57/13]
Dans l'ostéonécrose de la tête fémorale au début, l'image radiographique
standard peut comporter
A
une densification osseuse sous-chondrale
B
un interligne articulaire normal
C
une déminéralisation osseuse de la tête fémorale
D
l'absence d'anomalie radiologique
E
une déminéralisation du toit du cotyle
[290/M/91/2/36/15]
Vous pouvez conseiller à un malade atteint de coxarthrose traité
médicalement
A
le port d'une canne
B
la suppression des longues marches
C
la poursuite du vélo sur terrain plat
D
la réduction de la surcharge pondérale
E
les manipulations de la hanche
[290/C/89/2/7-10/0]
Un homme de 55 ans, obèse, en préretraite, présente depuis plusieurs
mois une douleur mécanique de l'aine, irradiant au genou, limitant à
moins de 1 kilomètre son périmètre de marche. Il monte difficilement les
escaliers et boite à la fatigue.
[290/C/89/2/7-10/1]
Le diagnostic de coxarthrose primitive est compatible avec la
constatation de: (CM)
A
limitation des amplitudes en rotation externe
B
adénopathie de l'aine
C
flexum de hanche
D
absence de tout antécédent traumatique ou médical de cette articulation
E
VS, CRP, formule sanguine, normales
[290/C/89/2/7-10/2]
Quel est le meilleur examen complémentaire pour affirmer le diagnostic
de coxarthrose? (CS)
A
arthrographie de hanche
B
scanner
C
RMN
D radiographies du bassin de face et centrées sur l'articulation de face et de faux
profil
E
scintigraphie au technétium
[290/C/89/2/7-10/3]
Chez ce patient, quelle est l'attitude thérapeutique immédiate? (CS)
A
arthroplastie totale
B
ostéotomie fémorale pour retarder au maximum l'heure de l'arthroplastie
C cure d'amaigrissement, hygiène orthopédique de hanche, rééducation,
traitement médical
D
infiltration de corticoïdes dans la coxo-fémorale
E
ostéotomie du bassin
[290/C/89/2/7-10/4]
L'évolution peut se faire vers: (CM)
A
une stabilisation
B
une attitude vicieuse
C
une restitution ad integrum
D
une coxopathie destructrice
E
une luxation antérieure de la tête fémorale
[290/C/94/13/55-58/0]
Une femme de 26 ans consulte 2 ans après la naissance de son second
enfant du fait de douleurs de la cuisse et du genou gauches. Les douleurs
ont débuté il y a 4 mois, d'abord vespérales, en fin de journée,
rapidement aggravées et depuis 2 semaines la réveillent la nuit.
Il n'existe ni fièvre ni atteinte de l'état général. Il n'y a pas de surcharge
pondérale. A l'interrogatoire, on apprend qu'elle a souffert brutalement
de cette même hanche à l'âge de 11 ans et avait été traitée alors en milieu
hospitalier: elle se souvient qu'on l'avait opérée des deux hanches et
montre une cicatrice trochantérienne bilatérale et qu'on l'avait réopérée 1
an plus tard pour, croit-elle, enlever les vis. A l'examen, les mobilités de
la hanche gauche sont de 110° en flexion douloureuse en fin de course,
0° en extension douloureuse également, 30° en abduction, 30° en
adduction, 50° en rotation externe, 10° en rotation interne. La palpation
appuyée inguinocrurale antérieure est douloureuse.
[290/C/94/13/55-58/1]
Parmi les propositions suivantes sur les antécédents, laquelle vous paraît
être en rapport avec l'affection actuelle? (CS)
A
dysplasie de hanche congénitale
B
ostéochondrite de hanche
C
épiphysiolyse
D
coxalgie
E
ostéomyélite de hanche
[290/C/94/13/55-58/2]
Parmi les diagnostics suivants, auquel pensez-vous? (CS)
A
coxarthrose sur dysplasie congénitale
B
ostéonécrose aseptique de la tête fémorale
C
coxite septique
D
coxarthrose sur épiphysiolyse
E
coxite laminaire
[290/C/94/13/55-58/3]
Quel(s) signe(s) radiologique(s) est (sont) spécifique(s) du diagnostic
retenu? (CS)
A
ovalisation de la tête fémorale
B
pincement polaire supérieur
C
protusion acétabulaire
D
coxa valga
E
coxa retrorsa
[290/C/94/13/55-58/4]
La malade refusant une intervention chirurgicale, quelle(s)
proposition(s) médicale(s) et hygiénique(s) retiendrez-vous? (CM)
A
éviter la prise de poids
B
pratique de la bicyclette
C
anti-inflammatoire non stéroïdien au long cours
D
infiltrations itératives de dérivés corticoïdes
E
corticostéroïdes par voie générale
[291/S/91/1/64/2]
Un homme de 45 ans souffre brutalement de sa cheville gauche qui est
tuméfiée, rouge et chaude. L'élément qui va contre le diagnostic
d'algodystrophie est
A
VS à 52mm à la 1expre heure
B
radiographies de la cheville normales
C
mobilisation douloureuse de la tibio-tarsienne
D
température à 37,2°C
E
aspect rouge et œdématié de la cheville et du dos du pied
[291/M/93/1/92/4]
Quelles mesures thérapeutiques sont préconisées en cas d'algodystrophie
du pied et de la cheville récentes?
A
un traitement par calcitonine
B
une mise en décharge du côté atteint
C
une kinébalnéothérapie des articulations touchées
D
des massages de drainage veineux et lymphatique
E
l'immobilisation dans une attelle plâtrée
[301/S/89/1/63/2]
La cause habituelle du syndrome du canal carpien chez la femme en
période ménopausique est
A
une tumeur de la synoviale
B
une luxation du semi-lunaire
C
une séquelle de fracture de l'extrémité inférieure du radius
D
un tophus goutteux
E
une ténosynovite aspécifique des fléchisseurs
[301/S/89/1/24/4]
Une patiente de 55 ans se présente avec un syndrome du canal carpien
essentiel associant une atrophie des muscles thénariens externes et un
test de Weber à 9mm au niveau de la pulpe du pouce, de l'index et du
médius. La thérapeutique à proposer est
A
le repos par orthèse et surveillance électromyographique
B
des corticoïdes locaux
C
un traitement chirurgical
D
un anti-inflammatoire non stéroïdien par voie générale
E
une physiothérapie
[301/S/91/1/51/6]
Une femme de 50 ans consulte pour un "engourdissement douloureux"
nocturne des deux mains intéressant le pouce, la face palmaire de
l'index, du majeur et de la moitié de l'annulaire. Quelle affection
évoquez-vous
A
une acrodynie
B
un syndrome du canal carpien
C
une maladie de Raynaud
D
un syndrome des scalènes
E
une compression des nerfs cubitaux au coude
[301/S/94/1/43/8]
Une patiente de 55 ans se présente avec un syndrome du canal carpien
essentiel associant une atrophie des muscles thénariens externes et une
hypoesthésie superficielle de la pulpe du pouce, de l'index et du médius.
La proposition thérapeutique doit être :
A
repos par orthèse et surveillance électromyographique
B
corticoïdes locaux
C
traitement chirurgical
D
anti-inflammatoire non stéroïdien par voie générale
E
physiothérapie
[301/M/89/2/5/11]
Au cours de l'atteinte du nerf médian au canal carpien, il y a
A
des paresthésies frappant les deux derniers doigts de la main
B
une amyotrophie intéressant l'éminence thénar
C
une amyotrophie des interosseux
D
une atteinte du court abducteur du pouce
E
une atteinte de l'adducteur du pouce
[301/M/91/2/93/13]
Parmi les propositions suivantes, certaine(s) s'applique(nt) au syndrome
du canal carpien, laquelle (lesquelles) ?
A
la fréquence des paresthésies nocturnes
B
la prédominance dans le sexe masculin
C
l'amélioration de quelques semaines par une infiltration locale de corticoïdes
D
l'apparition au cours de l'évolution d'une amyotrophie des thénariens externes
E
le fait qu'il peut nécessiter une libération chirurgicale du nerf
[301/M/91/2/57/15]
Quels sont les signes qui peuvent s'observer lors d'une compression du
nerf médian au poignet
A
une amyotrophie de l'éminence thénar
B
une parésie de l'opposition du pouce
C
une hypoesthésie de la pulpe de l'index
D
des paresthésies de la pulpe de l'index et du médius
E
une paralysie des interosseux palmaires
[301/M/91/2/34/17]
Parmi les manifestations suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent)
être observée(s) lors d'un syndrome du canal carpien ?
A
brûlures de la face palmaire de l'index
B
paresthésies nocturnes
C
déficit du court abducteur du pouce
D
atrophie des muscles interosseux de la main
E
amyotrophie de l'éminence hypothénar
[301/M/94/1/79/19]
Le syndrome du canal carpien peut résulter de laquelle (desquelles) des
causes suivantes ?
A
polyarthrite rhumatoïde
B
ténosynovite infectieuse des fléchisseurs des doigts
C
traumatisme du carpe
D
amylose
E
maladie de Raynaud
[301/C/89/11/49-54/0]
Mme F., 45 ans, est réveillée depuis 3 mois chaque nuit à 2 ou 3 heures
d'intervalle par des dysesthésies des mains, surtout à droite. Depuis 1 ou
2 semaines elle est gênée pour effectuer les mouvements fins (prendre
une épingle par exemple). L'examen clinique ne montre ni déficit moteur
ni amyotrophie de la main, mais permet de constater un déficit de la
sensibilité discriminative de la pulpe de l'index et du médius. Un
syndrome du canal carpien est suspecté.
[301/C/89/11/49-54/1]
Quel signe clinique est évocateur du diagnostic? (CS)
A
accentuation des douleurs par élévation du bras
B
dysesthésies reproduites par la flexion ou l'extension forcée du poignet
C
aggravation par le froid
D
cyanose des doigts
E
abolition du pouls radial
[301/C/89/11/49-54/2]
L'examen neurophysiologique peut confirmer ce diagnostic en montrant:
(CM)
A
une dénervation complète
B
un allongement de la latence distale de la réponse motrice
C
un bloc neuromusculaire
D
un ralentissement de la VCN sensitive
E
une dénervation débutante
[301/C/89/11/49-54/3]
Parmi les étiologies générales suivantes, deux doivent être recherchées,
lesquelles? (CM)
A
hypercorticisme
B
polyarthrite rhumatoïde
C
carence vitaminique
D
myxœdème
E
lupus érythémateux disséminé
[301/C/89/11/49-54/4]
Le syndrome du canal carpien étant confirmé, vous proposez: (CS)
A
une libération d'emblée du nerf médian
B
une rééducation active
C
un traitement anti-inflammatoire par voie générale
D
une infiltration locale de corticoïdes suivie de surveillance
E
une immobilisation du poignet
[301/C/89/11/49-54/6]
L'apparition d'un déficit moteur avec amyotrophie dans le territoire du
nerf médian indique: (CS)
A
la répétition des injections locales de corticoïdes
B
le recours à une biopsie synoviale
C
une décompression chirurgicale sans délai du canal carpien
D
une surveillance neurophysiologique accrue
E
une corticothérapie générale à forte dose
[79/S/88/1/38/2]
Parmi les éléments suivants, quel est celui qui est évocateur d'un
syndrome rotulien
A
douleur à la descente des escaliers
B
instabilité du genou
C
boiterie franche lors de la marche en terrain plat
D
épanchement intra-articulaire
E
douleur en hyperextension
[79/M/89/2/105/4]
Dans l'arthrose fémoro-tibiale, le traitement fait appel à:
A
une réduction d'un excès pondéral
B
une tonification musculaire (muscles stabilisateurs du genou)
C
une physiothérapie sédative
D
une prescription d'AINS lors des poussées
E
des infiltrations intra-articulaires au rythme de trois par mois
[79/M/91/2/59/5]
Parmi les caractères énoncés, lequel (lesquels) évoque(nt) l'origine
fémoro-patellaire d'une douleur
A
des douleurs à la descente des escaliers
B
des douleurs à la position assise prolongée
C
un signe du rabot
D
des douleurs lors d'un varus forcé du genou
E
un signe de Lachman
[81/S/88/1/72/2]
Lequel des résultats d'examens paracliniques est difficilement
compatible avec un diagnostic d'arthrite septique à staphylocoques
A
la vitesse de sédimentation: 30 minutes à la 1expre heure
B
les hémocultures négatives
C
la numérotation globulaire du sang: 6 000 polynucléaires/mm3
D
la numérotation globulaire du liquide synovial: 700 polynucléaires/mm3
E
les taux d'antistaphylolysines: 8 unités par litre
[81/S/94/1/26/4]
Un genou est suspect d'arthrite tuberculeuse. Quel est, des cinq examens
complémentaires suivants, celui qui vous donnera le plus rapidement le
diagnostic
A
radiographie
B
culture du liquide articulaire
C
biopsie synoviale
D
vitesse de sédimentation
E
scintigraphie
[81/M/88/1/74/6]
En faveur du diagnostic d'arthrite du genou, vous retenez:
A
des douleurs permanentes et nocturnes
B
une instabilité et des craquements articulaires
C
un genou enflé et chaud
D
un signe du rabot
E
des blocages articulaires
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