magnétique d’une intensité maximale de 6,3mT pendant 1 min dans une direction verticale
perpendiculaire à la direction d’orientation magnétique des billes. L’espace entre ces bobines est
d’une part réduit afin de permettre la production d’un champ magnétique uniforme au niveau du
puit cellulaire et, d’autre part, suffisamment grand (plus de 11mm) pour permettre le passage des
sondes du magnétomètre au plus près du puits ce qui permet d’augmenter le niveau du signal
mesuré (signal du champ rémanent des billes). C’est, en effet, la mesure de la projection du
champ rémanent des billes dans le plan de la culture cellulaire par les sondes reliées au
magnétomètre (Magnetoscop 1.068 Forster, Allemagne) et maintenues selon une configuration
antiparallèle (voir figure C1) qui permet d’évaluer la déviation angulaire des billes
(b(t)=b0cos((t)) où b0 est le champ rémanent initial mesuré avant l’application du couple
magnétique et b(t) le champ rémanent mesuré à l’instant t ; b b0) pendant l’application du
couple magnétique. Cette déviation dépend de la « résistance » cellulaire à la rotation des billes
reliées au cytosquelette, donc à la déformation du CSQ, reflétant ainsi les propriétés mécaniques
de la structure cytosquelettique.
Par ailleurs, si le blindage magnétique permet de s’affranchir de l’effet des bruits
magnétiques parasites extérieurs (champ magnétique terrestre, ordinateurs et autres appareils
électriques) sur le signal mesuré, il est nécessaire d’utiliser une détection synchrone afin d’éliminer
l’ensemble des bruits magnétiques perturbant le signal brut du champ rémanent des billes et dont
une partie non négligeable est d’origine interne au dispositif expérimental. En effet, malgré toutes
les précautions prises pour le montage du banc expérimental, les sondes de mesures ne sont pas
parfaitement alignées et horizontales, ce qui perturbe le signal mesuré d’une valeur dépendant
plus ou moins du champ magnétique vertical. Bien que celui-ci soit beaucoup plus grand (106fois)
que le champ rémanent des billes (de l’ordre du nanoTesla) cette perturbation est manifeste mais
peut être éliminée par la détection synchrone (dont le principe est énoncé en annexe A4). De
plus, la circulation du courant dans les bobines en échauffe les fils de cuivre, ce qui peut induire