Ecole des hautes études en sciences sociales

Ecole des hautes études en sciences sociales
Centre de recherches historiques
ARCHEOLOGIE MEDIEVALE EN ILE-DE-FRANCE
Séminaire de
Jean CHAPELOT
Directeur de recherche au CNRS
Année universitaire 2003-2004
Mercredi 14 janvier 2004
Les tuyaux de terre cuite des adductions médiévales :
typologie et modes d’utilisation à propos de quelques exemples d’Ile-de-France
Intervenant :
Jean Chapelot
Directeur de recherche au CNRS,
Château de Vincennes,
Bâtiment 06,
Avenue de Paris,
94300 Vincennes
Téléphone : 01 41 93 23 96
Télécopie : 01 41 93 20 40
E-mail : [email protected]
L’eau est un besoin essentiel pour les grandes communautés humaines qui entourent les souverains
médiévaux dans leurs déplacements ainsi que pour les animaux, notamment les chevaux, qui suivent en grand nombre
le roi dans son itinéraire de résidences en résidences.
Un premier besoin est d’abord celui de poisson. Le grand nombre de jours de carême conduisaient à créer de
tels aménagements afin de s'affranchir des aléas de l'approvisionnement extérieur. Quand les résidences royales sont
proches d'une rivière, une pêcherie y est aménagée : ainsi, à l’époque de Philippe le Bel, dans la Loire près d’Orléans,
dans le Morin près de Crécy-en-Brie ou probablement dans la Marne près de Vincennes.
Dans un plus grand nombre de cas, les résidences royales disposent de retenues d'eau, appelées dans les
textes étang ou vivier (les deux termes paraissant à peu près synonymes), qui leur permettent, comme aux grands
monastères, d'élever du poisson. Un aménagement de ce genre a été créé près du manoir de Vincennes dès le début du
règne de Louis IX. En 1239, celui-ci achète sur le terroir de Saint-Mandé un terrain à l'ouest et hors du bois de
Vincennes clos d’un mur dès la fin du XIIe siècle par son grand père Philippe Auguste et y aménage un étang que l'on
suit pendant tout le reste du Moyen Age. Entre 1274 et 1276, Philippe III acquiert plusieurs dizaines de parcelles de
terrain et les entourent d'un mur : dans cette excroissance du bois se trouve l'étang établi en 1239 et pour en développer
l'approvisionnement en eau, Philippe III fait entreprendre des travaux de canalisation du ru de Montreuil qui
l’approvisionnait antérieurement en eau et il fait très vraisemblablement détourner et canaliser vers ce même étang un
autre ru qui descendait des hauteurs de Belleville-Ménilmontant. Il s'agit de vastes travaux puisque ces canalisations
sont longues de plusieurs kilomètres.
Un autre besoin très important est celui d’eau potable. Si plusieurs puits existent probablement dans le
manoir de Vincennes dès l’origine, leur débit n’est pas suffisant pour répondre à tous les besoins.
Les fouilles du manoir de Vincennes montrent l'existence ici dès le milieu du XIIIe siècle au plus tard d'un
vaste réseau qui apportait l'eau issue de deux sources situées à Montreuil, à environ trois kilomètres au nord. Nous
connaissons le tracé de ces adductions par des textes et des plans d’Ancien Régime en amont du manoir mais à
l’intérieur de celui-ci, la fouille a mis au jour cinq phases successives d’aménagement d’un réseau de distribution
d’eau, datables des XIIIe-XIVe siècle. Dans les deux premières, il s’agit de tuyaux de terre cuite noyés dans un massif
de mortier de tuileau tandis que dans les trois suivantes il s’agit de tuyaux de plomb protégés par des dalles de calcaire.
Dès le XIIIe siècle, une fontaine existe dans la cour du manoir royal : elle est remplacée par une nouvelle structure
monumentale pendant le règne de Charles V.
Lors de la construction de l'enceinte du château entre 1373 et 1379-1380, on mit en place à partir des fossés de
celui-ci, où l'eau était rejetée, un égout de huit cents mètres de long destiné à conduire le trop-plein dans l'étang de
Saint-Mandé qui a été évoqué plus haut.
Le réseau hydraulique approvisionnant le manoir de Vincennes, en place au moins dès le règne de Louis IX,
est le produit d'un essor de ce type d'aménagement en ville et dans les grandes résidences royales et seigneuriales dès la
fin du XIIe siècle. Par son ampleur, comparable à celui d'une grande abbaye ou d'une ville comme Paris, il est une
manifestation de l'importance que prend Vincennes à partir du règne du saint roi mais il est probable qu'il n'est pas, à
cette époque et plus encore à celle de Philippe le Bel, le seul exemple d'un grand réseau d'adduction approvisionnant
une résidence royale. D’autres résidences royales, Saint-Germain-en-Laye, Château-Thierry et Jaulgonne (Aisne), sont
pourvues d'une adduction sous Philippe le Bel, mais nous en ignorons la nature et l’ampleur exactes.
Des réseaux hydrauliques tout à fait comparables ont été fouillés en Ile-de-France ces vingt dernières années.
Celui de l’abbaye de Maubuisson est tout à fait comparable à celui de Vincennes par sa date, les types de tuyaux utilisés
et le mode de mise en place de ces derniers dans un massif de mortier de tuileau. Dans la fouille du château de
Chevreuse (Yvelines), plusieurs éléments d’un réseau composé de tuyaux de terre cuite noyés dans du mortier de
tuileau ont été mis au jour en 1979-1980 par Pierre-Jean Trombetta. Il s’agit très probablement d’une adduction
alimentant ce château au XIVe siècle et par ailleurs très analogue à celle de Vincennes.
Il est vraisemblable qu'il existe dès le règne de Louis IX au sein du service des œuvres royaux un ou des
spécialistes des adductions, tout comme Paris en possède un dès 1257. Néanmoins, la première mention d'un tel
officier royal spécialisé n’apparaît dans les textes qu’en 1285.
LES ADDUCTIONS DU MANOIR CAPÉTIEN DE VINCENNES
Bibliographie
(Uniquement sur l’hydraulique et les tuyaux)
Comptes-rendus de fouille
Archéologie médiévale, “ Chronique des fouilles ”, t. 23, 1993, p. 452
Archéologie médiévale, “ Chronique des fouilles ”, t. 24, 1994, p. 528-529
Service régional de l’archéologie d’Ile-de-France, Bilan scientifique régional 1994, p. 162-163
Archéologie médiévale, “ Chronique des fouilles ”,, t. 25, 1995, p. 321-324, avec plan de la fouille
Service régional de l’archéologie d’Ile-de-France, Bilan scientifique régional 1995, p. 133-135
Travaux de synthèse sur les adductions de Vincennes
Deux articles généraux, l’un récent, l’autre à paraître, traitent des adductions et des tuyaux de terre cuite du
manoir capétien médiéval de Vincennes :
CHAPELOT (Jean), “L’eau dans le manoir et le château”, dans Vincennes : du manoir capétien à la résidence de Charles
V. Vincennes; Actualité de la recherche archéologique et architecturale, Dossiers d’archéologie, n° 289, décembre
2003-janvier 2004, 144 p., 240 ill. : p. 26-31, ill. Cette publication présente par ailleurs des articles d’ensemble sur la
fouille du manoir et les résultats de celle-ci)
CHAPELOT (Jean), “ Les tuyaux de terre cuite des adductions médiévales du manoir de Vincennes (Val-de-Marne) ”,
à paraître dans CHAPELOT (Jean), CHAPELOT (Odette), RIETH (Bénédicte), éd., TERRES CUITES
ARCHITECTURALES MEDIEVALES ET MODERNES EN ILE-DE-FRANCE ET DANS LES REGIONS
VOISINES (Bourgogne, Centre, Champagne-Ardennes, Franche-Comté, Basse-Normandie, Picardie), A paraître,
Paris, éditions Errance, 2004
L’ouvrage suivant donne des indications sur les adductions approvisionnant Vincennes au départ des sources
de Montreuil :
PESIER (Sabine), “ Une ville d'Ile-de-France aux XIVe et XVe siècle : Montreuil-sous-Bois ”, Paris et
l'Ile-de-France, Mémoires, tome 47 (1996), 1996, 2 fascicules de 320 et 320 p., ill (Edition d’une maîtrise d’histoire
soutenue à Paris I en 1994 sous la direction de Claude Gauvard ; contient des éléments sur les sources alimentant le
manoir médiéval de Vincennes)
AUTRES PUBLICATIONS SUR LA FOUILLE DU MANOIR CAPETIEN DE VINCENNES
BERTRAND (J.), BOYER (F.), BUTTNER (S.), CABILLIC (I.), CHAPELOT (J et O.), RIETH (B.), TASMAN (H.),
Premier bilan de l'étude historique et architecturale du château de Vincennes. Vincennes : Equipe de recherche sur le
château de Vincennes et la banlieue est, juin 1995. 100 p. : ill. (Rapport scientifique ; 11)
BLIN (O.), CARRIERRE-DESBOIS (C.), CHAPELOT (J. et O.), Le Manoir capétien de Vincennes. Rapport de fouille
(Années 1992-1993). Vincennes : Equipe de recherche sur le château de Vincennes et la banlieue est, février 1994. 300
p. : ill. (Rapport scientifique ; 7).
BÜTTNER (S.), CAMMAS (C.), CHAPELOT (J.), CARRIERRE-DESBOIS (C.), GUILLEMIN (R.), MACINTYRE
(P.), MARMET (E.), Fouilles du manoir de Vincennes (1991-1996). Document final de synthèse. Vincennes : Equipe de
recherche sur le château de Vincennes et la banlieue est, juillet 1996. 2 vol. : 376 p. : ill. (Rapport scientifique ; 16)
CARRIERRE-DESBOIS (C.), CHAPELOT (J.), MACINTYRE (P.), Le Manoir médiéval de Vincennes. Rapport de
fouille. III. Vincennes : Equipe de recherche sur le château de Vincennes et la banlieue est, décembre 1994. 90 p. : ill.
(Rapport scientifique ; 8)
CHAPELOT (J. et O.), HEBRARD (V.), L'Enceinte du donjon de Vincennes : évolution du XIVe siècle à nos jours.
L’aménagement des lieux et la couverture. Les matériaux de couverture en Ile-de-France. Etude préalable à la
restauration des couvertures du chemin de ronde du donjon. Vincennes : Equipe de recherche sur le château de
Vincennes et la banlieue est, février 1994. 202 p. : 104 ill. (Rapport scientifique ; 6)
CHAPELOT (J.), “ Le château de Vincennes. Un grand programme architectural sous les quatre premiers Valois ”, Les
dossiers de l'archéologie, n° 219, décembre 1996-janvier 1997 : Les bâtisseurs du Moyen Age. Organisation et mode de
construction. La pierre, le bois et le métal, 132 p. ill. : p. 62-71. (présentation rapide du chantier de construction)
CHAPELOT (J.), COLLET (S.), SERNA (V.), TROMBETTA (P.-J.), VIRE (M.), Le Manoir capétien de Vincennes.
Rapport de fouille (juin-décembre 1991). Vincennes : Equipe de recherche sur le château de Vincennes et la banlieue est,
décembre 1991. 46 p. : 35 ill. (Rapport scientifique ; 4).
CHAPELOT (J.), “ Le Château de Vincennes ”, Archeologia, n° 292, juillet-août 1993, p. 46-55 : ill.
CHAPELOT (J.), Le Manoir capétien de Vincennes. Etude historique préliminaire. Vincennes : Equipe de recherche sur
le château de Vincennes et la banlieue est, décembre 1991. 99 p. : ill. (Rapport scientifique ; 3).
CHAPELOT (Jean) et CABILLIC (Isabelle), Le château de Vincennes, Editions Ouest-France, Caisse nationale des
monuments historiques et des sites, Ministère de la défense, Rennes-Paris, éd. revue, 1998, 32 pages, ill. (première éd.
1991 : deuxième éd. revue 1994) (édition anglaise en 1999)
CHAPELOT (Jean) et LALOU (Elisabeth), éd., Vincennes et la naissance de l'Etat moderne, Presses de l'Ecole normale
supérieure, Paris, octobre 1996, 426 p. ill. (Actes du colloque de Vincennes, juin 1994) (Recueil d’une vingtaine
d’articles écrits par divers spécialistes sur l’histoire et l’architecture du château de Vincennes ; ouvrage fondamental
pour l’histoire du site)
CHAPELOT (Jean), "Les résidences royales à l'époque de Philippe le Bel : ce que leur étude nous apprend sur ce règne",
à paraître au début de l’été 2001 dans les Actes du colloque sur L'art à l'époque de Philipe le Bel et de ses fils organisé
par la direction des musées de France, Grand palais, 24 juin 1998, à paraître sous les auspices de l'Ecole du Louvre
CHAPELOT (Jean), “ Genèse médiévale du nom de Vincennes ” (p. 5), “ Vincennes au Moyen Age ” (p. 8-27, ill.), “ Le
château du XIVe au XVIIIe siècle ” (p. 28-35, ill.), “ Le donjon, une prison dès la fin du Moyen Age ” (p. 35, ill.), dans
CHAPELOT (Jean), TROQUET (Claude), Kauffmann (Christine), Quérillac (Tristan), Quenet (Jean-Michel), Jauffret
(Albert), PINTA (Claude), Préface de Patrick GÉRARD, Une histoire de Vincennes, Mémoire pour l’an 2000,
Vincennes, Office municipal de l’information et des relations publiques de la ville de Vincennes, 1999, 256 p., ill.
CHAPELOT (Jean), “ Charles V maître d'ouvrage : à propos de la construction du donjon de Vincennes (1364-1370) et
de quelques chantiers contemporains ”, in Du projet au chantier. Maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre aux
XIVe-XVIe siècles, Colloque scientifique organisé les 1er, 2 et 3 octobre 1998 à Vincennes par Odette Chapelot, Paris,
Editions de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, 2001, p. 339-403, ill.
CHAPELOT (Jean), De la “maison” au “château” : les qualificatifs de Vincennes dans les sources écrites aux
XIIIe-XVe siècle, in Guerre, pouvoir et noblesse au Moyen Age. Mélanges en l’honneur de Philippe Contamine,
Textes réunis par Jacques Paviot et Jacques Verger, Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 2000, 22 cm, 696
p., ill. : p. 147-158.
CHAPELOT (Jean), Le château de Vincennes. Une résidence royale au Moyen Age, C.N.R.S.-Editions-Caisse
nationale des monuments historiques et des sites, Paris, juin 1994, in-8°, 124 p., ill. (Collection Patrimoine au Présent)
CHAPELOT (Odette), CHAPELOT (Jean), FOUCHER (Jean-Pascal), “ Un chantier et son maître d’œuvre : Raymond
du Temple et la Sainte Chapelle de Vincennes en 1395-1396 ”, dans Du projet au chantier. Maîtrise d’ouvrage et
maîtrise d’œuvre aux XIVe-XVIe siècles, Colloque scientifique organisé les 1er, 2 et 3 octobre 1998 à Vincennes par
Odette Chapelot, Paris, Editions de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, 2001, p. 433-488
COYECQUE (Ernest),"L'alimentation en eau de source du château de Vincennes. Un exemple concret
d'administration fiscale sous François 1er (1545)", Bulletin de la Société d histoire de Paris, 67e et 68e années,
1940-1941 (1942), p. 61-63
FOUCHER (Jean-Pascal), "Le bois de Vincennes du IXe au XVe siècle", dans CHAPELOT (J.) et LALOU (E.),
éd., Vincennes, aux origines de l’Etat moderne, Paris, Presses de l'Ecole normale supérieure, novembre 1996, 426
p. ill. (préface de Jacques Le Goff) : p. 23-51
FOUCHER (Jean-Pascal), “Genèse d'un espace royal. Le bois de Vincennes du IXe siècle au début du XVe siècle”,
Positions des thèses de l’école nationale des chartes, 1995, p. 109-115
FOUCHER (Jean-Pascal), Genèse d'un espace royal : le Bois de Vincennes du IXe au début du XVe siècle, Thèse de
l'Ecole nationale des chartes, 1995, un volume de texte, 309 p. ; un volume d'annexes et de pièces justificatives.
NAUDET (Georges), L'histoire de Fontenay-sous-Bois, Paris, Editions Jean Naudet (12, rue Blanche, 75009 Paris),
in-8°, 260 p. ill. (ISBN 2.86233.001.9). (Sur les fontaines de cette commune, captées pour alimenter le château de
Vincennes et le manoir de Beauté au Moyen Age)
PESIER (S.), Montreuil-sous-Bois aux XIVe et XVe siècles : mémoire de maîtrise sous la dir. de C. Gauvard et J.
Chapelot. Paris : Université Paris I, novembre 1994. 173 p. (Ed. dans Pesier (Sabine), “ Une ville d'Ile-de-France aux
XIVe et XVe siècle : Montreuil-sous-Bois ”, Paris et l'Ile-de-France, Mémoires, tome 47 (1996), 1996, 2 fascicules de
320 et 320 p., ill.)
VIDIER (A.), "Les agrandissements du parc de Vincennes en 1660", Bulletin de la Société d’histoire de Paris,
XXXVI, 1909, 119-127.
VILLETTE (V.), Vincennes : l'intégration d'un château dans son environnement. XIIIe-XVIIe siècles : mémoire de
DEA, d’histoire sous la dir. de M. Balard et J. Chapelot. Paris : Université de Paris I, 1992. 99 p. : ill.
BIBLIOGRAPHIE SUR L’HYDRAULIQUE MEDIEVALE
Etablie par Jean Chapelot
Cette bibliographie recense prioritairement les ouvrages et articles de synthèse et ce qui concerne
l’Ile-de-France ou les régions proches.
Plan de la bibliographie
1-Les ouvrages techniques sur l’hydraulique
2-Les traités antiques d’hydraulique
3-Les traités médiévaux
4-Les traités anciens d’hydraulique (Ancien régime)
5-Généralités sur l’hydraulique médiévale
6-Etudes de cas connus par la fouille ou les textes
6.1-Sites ecclésiastiques
-abbaye de Maubuisson
-abbaye de Royaumont
-autres abbayes et édifices religieux
6.2-Sites urbains
-Paris :
-Autres lieux
6.3-Sites palatiaux, seigneuriaux et autres (y compris certains hôtels parisiens)
-château de La Roche-Guyon
-château de Chevreuse
-autres sites
7-Un cas particulier : les bains et étuves
8-Un problème particulier : le plomb
1-Les ouvrages techniques sur l’hydraulique
BERTHOT (P.), Traité de l'élévation des eaux : calculs et renseignements pratiques, Paris, 1893.
DEGOVE, Utilisation des forces hydrauliques (Etudes générales et installations de chutes), Paris, Librairie de
l'enseignement technique, Léon Eyrolles, Editeur, 1928, 377 p. ill.
DUPONT, Hydraulique urbaine, Paris, Eyrolles, 1978, 2 vol.
LEVY-SALVADOR, CAUVIN, Notions élémentaires d'hydraulique, Paris, Ecole spéciale des travaux publics, 1925,
172 p. ill.
2-Les traités antiques d’hydraulique
Les ouvrages classiques comme le De architectura de Vitruve, qui traite au Livre VIII de l’hydraulique, et le
De aquaductu urbis Romae de Frontin sur les fontaines de Rome ont été connus pendant le Moyen Age : de nombreux
manuscrits, notamment du premier de ces ouvrages, existaient dans les monastères carolingiens.
L’édition de Vitruve actuellement la plus recommandable est :
VITRUVE, De Architectura, livre VIII, éd. Callebat, Paris, Les Belles lettres, 1973.
Il existe dès le XVIe siècle des éditions en latin et des traductions en langues vulgaires de l’ouvrage de
VITRUVE, la première en français étant en 1547 celle de l’humaniste Jean Martin, secrétaire du cardinal Robert de
Lenconcourt et la deuxième celle commanditée par Colbert et réalisée par Charles Perrault en 1673 :
VITRUVE, Les Dix livres d’architecture de Vitruve corrigez et traduits nouvellement en françois, avec des notes &
des figures. Seconde édition reveue, corrigée & augmentée. Par M. Perrault ..., A Paris, chez J.-B. Coignard, 1684,
in-folio, Frontispice gravé, 9 ff. n. c. (Titre, dédicace, préface), 354 pp., 8 f. de tables. Deuxième édition, plus complète
que celle de 1673, renfermant de nombreuses figures gravées sur bois et 68 planches gravées à pleine page.
Il existe plusieurs rééditions récentes, dont certaines en fac-similé (par exemple en 1995) de cette édition.
Pour l’utilisation médiévale de cet ouvrage voir plus bas.
Pour Frontin, l’édition la plus accessible est :
FRONTIN, Les aqueducs de la ville de Rome (De aquaeductibus urbi Romae commentarius), Paris, Les Belles Lettres,
1961
On trouvera une bonne mise au point sur l’hydraulique antique dans ADAM (Jean-Pierre), La construction
romaine, matériaux et techniques, Paris, 1984
3-Les traités médiévaux
Il n’existe pas à proprement parler de traités d’hydraulique du Moyen Age. Mais l’ouvrage de Vitruve est bien
connu dès l’époque carolingienne et de nombreuses copies en existent alors, notamment dans des monastères :
CONANT (K.), “ The After-Life of Vitruvius in the Middle Ages ”, Journal of the Society of Architectural Historians,
37, 1968, p. 33
MORTET (V.), “ Recherches critiques sur Vitruve et son œuvre ... ”, sept articles parus dans la Revue archéologique
de 1898 à 1908
PEETERS, "Le "Codex bruxellensis" 5253 (b) de Vitruve et la tradition manuscrite du "de architectura", Mélanges
Félix Grat, II, Paris, 1949, p. 123
Il en est probablement de même pour le texte de Frontin.
Par ailleurs dès le XIIe siècle, les lexicologues comme Alexandre Neckam dans son De nominibus
ustensilium, accordent tous quelques pages à l’eau et à l’hydraulique :
SCHELER (A.), “ Lexicographie latine ; trois traités de Jean de Garlande, Alexandre Neckam et Adam de Petit Pont ”,
Jahrbuch für romanische und englische Literatur, vol. VII, 1866, p. 58-74 et vol. VIII, 1867, p. 75--93
Au XIIIe siècle, les encyclopédistes, notamment Vincent de Beauvais et le franciscain Barthélemy l’Anglais
dans son De proprietatibus rerum, dont de très nombreux manuscrits existent, qui est traduit en français sur ordre de
Charles V dès 1372 sous le titre de Livre des propriétés des choses et qui est imprimé pratiquement dès l’apparition de
cette nouvelle technique, consacre ordinairement quelques passages à l’économie rurale et domestique et décrivent les
moyens techniques liés à l'eau : puits, moulins, aqueducs, etc. Vincent de Beauvais consacre ainsi six chapitres de son
ouvrage aux sources et Barthélemy les vingt-cinq chapitres du treizième livre de son ouvrage tout entier à l’eau, dont
une bonne part aux “ fontaines ”.
RIBÉMONT (Bernard), éd., De Natura rerum. Etudes sur les encyclopédies médiévales, Orléans, Paradigme, 1995,
472 p. (Medievalia, collection dirigée par Bernard Ribémont, n° 18) [Sur ce genre littéraire)
RIBÉMONT (Bernard), “ Physique et fiction : une mythologie “scientifique” de l’eau dans les encyclopédies
médiévales. l’exemple du Livre des propriétés des choses ”, dans RIBÉMONT (Bernard), L’eau au Moyen Age.
Symboles et usages, Actes du colloque, Orléans, mai 1994, Orléans, Paradigme, 1996, 183 p., ill. (Medievalia, n° 20) :
p. 95-109
RIBÉMONT (R.), SODIGNE-COSTES (G.), "Aqua domestica : l'eau et les techniques de l'eau dans les encyclopédies
médiévales", Sciences, techniques et Encyclopédies, Actes du colloque de Mortagne-au-Perche, 28-29 mars 1992, dir.
D. Hüe), Orléans/Caen, Paradigme, 1993, p. 301-320
Un peu plus tard apparaissent des ouvrages plus techniques, donnant des conseils d’aménagement et de
gestion des domaines agricoles et incluant donc le problème de l’eau. Le plus classique est celui de Pietro Di Crescenci,
Opus ruralium commodorum, traduit très vite en français sous le titre de Livre des prouffitz champestres et rureaulx, et
imprimé dès le début du XVIe siècle.
CALKINS (R. G.), “ Piero de' Crescenzi and the Medieval Gardens ”, dans Medieval Gardens, Dumbarton Oaks
Colloquium on the History of Landscape Architecture, 9, Washington DC, 1986, Dir. E. B. McDougall, Washington
1987 : p. 157-173
Sur les éditions incunables de cet ouvrage et leurs illustrations :
Sur la terre comme au ciel. Jardins d’Occident à la fin du Moyen Age, Catalogue d’exposition, Paris, musée national
du Moyen Age-Thermes de Cluny, 6 juin-16 septembre 2002, Paris, Réunion des musées nationaux, 2002, 256 p. ill.
Voir aussi :
MANE (Perrine), “L’iconographie des manuscrits du traité d’agriculture de Pier’ de Crescenzi”, Mélanges de l’Ecole
française de Rome. Moyen Age et Temps modernes, Rome, 97, 2, 1985, p. 727-818
4-Les traités anciens d’hydraulique (Ancien régime)
AVILER (C.-A. d’). Dictionnaire d’architecture civile et hydraulique et des arts qui en dépendent : comme la
Maçonnerie, la Charpentetrie, la Menuiserie, la Serrurerie, le Jardinage, etc., Nouvelle éd... A Paris, chez C.-A.
Jombert, 1755, in-4 veau. 14 pp.-1 f.n.c.-366 pp. à 2 col.-1 f.n.c. (approb.). [Cf. DAVILER ci-dessous]
BELIDOR (B.-F. de), Architecture hydraulique, ou l'Art de conduire, d'élever et de ménager les eaux pour les
différents besoin de la vie, A Paris, chez C.-A. Jombert, 1737-1753, 2 parties en 4 vol. in-4° demi-basane à coins
(discrète usure des coins, 2 coiffes restaurées, bon ensemble, texte et planches très frais) Première édition : -t.
1-Frontispice gravé sur cuivre-4 ff. n. c.-11 pp.- 2 ff. n. c.-412 pp.-44 pl. h.-t. ; -t. 2 : 4 ff. n. c.-423-XXVIII pp.-44 pl.
h.-t. ; -t. 3 : Frontispice (portrait)-4 ff. n. c.-XIV-412 pp.-16 ff. n. c.-60 pl. h.-t. ; -t. 4 : Frontispice-VIII-480 pp.-19 ff. n.
c.-60 pl. h. t. Deux frontispices dessinés et gravés par Rigaud, bandeaux et vignettes gravées sur cuivre. 219 planches
gravées dépliantes (t. 1-Frontispice gravé sur cuivre-4 ff. n. c.-11 pp.- 2 ff. n. c.-412 pp.-44 pl. h.-t. ; t. 2 : 4 ff. n.
c.-423-XXVIII pp.-44 pl. h.-t. ; t. 3 : Frontispice (portrait)-4 ff. n. c.-XIV-412 pp.-16 ff. n. c.-60 pl. h.-t. ; t. 4 :
Frontispice-VIII-480 pp.-19 ff. n. c.-60 pl. h. t). (Ouvrage fondamental)
Sur cet ouvrage : DUBOIS (L.), L'ingénieur hydraulicien au 18e siècle. Un précurseur : Bélidor. Notes sur
l'architecture hydraulique de Bernard Forest de Bélidor 1693-1761, Lausanne, La Concorde, 1931.
CAUS (I. de), Nouvelles inventions de lever l'eau plus hault que sa source avec quelques machines mouvantes par le
moyen de l'eau, Londres, Moxon, 1644.
CAUS (S. de), Les raisons des forces mouvantes, avec diverses machines tant utilles que plaisantes, aus quelles sont
adioints plusieurs desseings de grottes et fontaines par Salomon de Caus, ingénieur et architecte de S.A. Palatine
Electorale, A Francfort, en la boutique de Jean Norton, 1615.
CAUS (S. de), Les raisons des forces mouvantes, avec diverses machines tant utilles que plaisantes, aus quelles sont
adioints plusieurs desseings de grottes et fontaines par Salomon de Caus, ingénieur et architecte de S.A. Palatine
Electorale, augmentées de plusieurs figures, avec discours sur chacune, Paris, C. Sevestre, 1624.
DAVILER (A.C.), Cours d’Architecture qui comprend les Ordres de Vignole. Avec des Commentaires, les Figures &
descriptions de ses plus beaux Bâtimens, & de ceux de Michel-Ange. Plusieurs nouveaux desseins, ornemens &
preceptes, contenant la distribution, la matiere & la construction des edifices, la maçonnerie, la charpenterie, la
couverture, la serrurerie, la menuiserie, le jardinage & tout ce qui regarde l’art de bâtir ..., Paris, Mariette, 1710 ; 2
vol. in-4°, rel. pl. veau us. de l’époque (en part. le tome II), 44 ffnch, XII, 2 ffnch, 920 p., 103 planches gravées,
certaines doubles. Le second volume est un remarquable Dictionnaire des termes d’architecture : Explication des
Termes d’Architecture ... [Cf. AVILER (C.-A. d’) ci-dessus]
DEZALLIER D’ARGENVILLE (Antoine Joseph), La Théorie et la Pratique du Jardinage, où l’on traite à fond des
beaux jardins appelés communément les jardins de plaisance et de propreté. Avec les pratiques de Géométrie
nécessaires pour tracer sur le terrain toutes sortes de figures, et un traité d’hydraulique convenable aux jardins. Par
M. ***. Quatrième édition, revue, corrigée, augmentée considérablement et enrichie de nouvelles planches. A Paris,
chez Mariette, Paris, 1747, in-8° relié plein veau époque, dos à nerfs, orné de fleurons à double filets d’encadrement
à motifs aux quatre coins, pièce de titre, 6 ffnc+ 482 pp. illustrées de 49 planches dépliantes [Meilleure édition de cet
ouvrage classique]
DIDEROT et D’ALEMBERT. Encyclopédie, ou Dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, par une
Société de Gens de Lettres. Paris, Briasson, David, Le Breton et Durand, 1751-1781, première édition, 17 volumes plus
4 de suppléments pour le texte, 12 vol. de planches et deux vol. de tables (Divers articles traitent du sujet)
ESTIENNE (C.) et LIEBAUT (J.), L'Agriculture et Maison rustique, de Charles Estienne, docteur en médecine, en
laquelle est contenu tout ce qui peut estre requis pour bastir une maison champestre, nourrir et mediciner bestial et
volaille de toutes sortes... plus un bref recueil de la chasse et de la fauconnerie, Paris, Iaques du Puits, 1564. (Ouvrage
posthume publié par Liebaut, gendre d'Estienne) (Nombreuses éditions postérieures aux XVIe-XVIIe s.)
FRANCOIS (le Père Jean), La Science des Eaux, Rennes, 1653.
FRANCOIS (le Père Jean), L'Art des fontaines ; c'est-à-dire, pour trouver, distribuer et conduire les sources dans les
lieux publics, etc., Rennes, 1655.
LIGER (L.). La nouvelle maison rustique, ou économie générale de tous les biens de la campagne ; la manière de les
entretenir et de les multiplier... Paris, 1775. 2 forts volumes in-4, frontispice, portrait, carte et 34 planches, dont de
nombreuses dépliantes, et bois gravés dans le texte. Quatre parties divisent cet ouvrage, dont une sur les jardins, leur
composition, l’entretien, l’architecture (Nombreuses éditions au XVIIIe et encore au début du XIXe s.)
PALISSY (Bernard), Recepte véritable, par laquelle tous les hommes de la France pourront apprendre à multiplier et
augmenter leurs trésors. Item ceux qui n’ont jamais eu cognoissance des lettres pourront apprendre une philosophie
nécessaire à tous les habitants de la terre. Item en ce livre est contenu le dessein d’un jardin autant délectable et d’utile
invention qu’il en fut oncques veu. Item le dessein et ordonnance d’une ville de forteresse, la plus imprenable
qu’homme ouyt jamais parler, composé par Bernard Palissy, ouvrier de terre et inventeur des Rustiques Figulines du
Roy et de Monseigneur le duc de Montmorancy, Pair et Connestable de France, demeurant en la ville de Xaintes, A la
Rochelle, de l’imprimerie de Barthélemy Berton, 1563 (Rééd. Droz, 1988)
PALISSY (Bernard), Discours admirables de la nature des eaux et fontaines, tant naturelles qu’artificielles , des
métaux, des sels et salines, des pierres, des terres, du feu et des esmaux, avec plusieurs autres excellens secrets des
choses naturelles, plus un traité de la Marne, fort utile et nécessaire pour ceux qui se meslent de l’agriculture ; le tout
dressé par dialogues esquels sont introduits la Théorique et la Practique. Par Bernard Palissy, inventeur des
Rustiques Figulines du Roy et de la Royne sa mère, à Paris, chez Martin le Jeune, à l’enseigne du Serpent, devant le
Collège de Cambrai, 1580, 8 p.l., 361, [23] pp., petit in-8°
Ces ouvrages sont intéressants par leur date et par le fait que Bernard Palissy a réalisé des adductions,
notamment pour alimenter le palais des Tuileries à Paris mais cet aspect des choses est (volontairement) peu développé
dans ses ouvrages dont la lecture est cependant d’un grand intérêt.
Rééditions récentes (seules sont mentionnées ci-dessous les éditions des œuvres complètes : il existe des
rééditions récentes de chacun des ouvrages de Bernard Palissy) :
1) CAP (Paul-Antoine), Œuvres complètes de Bernard Palissy conformes aux textes originaux imprimés du
vivant de l’auteur avec des notes et une notice historique, Paris, J.J. Dubochet et compagnie, 1844, In-8,
broché. Faux-titre, titre, XXXX pp., 438 pp.
-Rééditions :
-CAP (Paul-Antoine) et ORCEL (Paul), Œuvres complètes de Bernard Palissy, nouveau tirage de l’édition
présentée autrefois par Paul-Antoine Cap, augmenté d’un avant-propos de Jean Orcel, Paris, Librairie
scientifique et technique, Albert Blanchard, 1961)
-CAP (Paul-Antoine), Oeuvres complètes de Bernard Palissy, Neuilly-sur-Seine, Altaïr, 1997,
XXXIX-471-13 p. ; 21 x 14 cm, index. . Reprod. en fac-sim. de l'éd. de Paris : J.-J. Dubochet, 1844
2) FRANCE (Anatole), Les œuvres de Bernard Palissy publiées d'après les textes originaux. Avec une notice
historique et bibliographique, et une table analytique par Anatole France. Paris, Charavay Frères, 1880. In-8,
XXVIII pp. dont le faux-titre et le titre, 500 pp. dont la table (Réimpression, 1969). In-8, XXVIII + 499 pp,
reliure de l'éditeur)
FRANCE (Anatole), Bernard Palissy Les œuvres de Bernard Palissy. Publiées d'après les textes originaux.
Avec une notice historique et bibliographique et une table analytique par Anatole France Elibron Classics.
Elibron Classics, 2001. This book is an Elibron Classics reprint. Paperback, 529 pages (Originally published
by Charavay, Frères, Paris, 1880) (Réédition de loin la moins chère)
3) AUDIAT (Louis), Œuvres complètes de Bernard Palissy, avec une notice historique, bibliographique et
iconologique, Niort, L. Clouzet, deux vol. 1888
Sur cet aspect de l’activité de Bernard Palissy :
MICHEL (Marguerite-Marie), Bernard Palissy, hydrologue et géologue, Thèse n° 357 de la faculté de Médecine et de
Pharmacie de Bordeaux, Delmas, Bordeaux, 1951
SERRES (Olivier de), LE THEATRE D’AGRICVULTVRE ET MESNAGE DES CHAMPS D’OLIVIER DE
SERRES, SEIGNEVR DU PRADEL, A Paris, M.D.C. [1600], Iamet Metayer, Imprimeur ordinaire du Roy, Avec
privilege de sa M. & et l’Empereur, in-fol. de 8 f. n. ch.+1004 p.+10 ff, n. ch., titre gr. sign. Mallory, vignettes et fig.
grav. dans le texte
Ouvrage de première importance pour l’hydraulique, assez longuement étudiée dans le "Chap. III. Les
Fontaines sous-terraines & Eaux cachées ; la manière de les mettre en éuidence, leur conduicte par tuiaux couuerts" qui
traite aussi des divers types de tuyaux.
Cet ouvrage a été réédité de nombreuses fois jusqu’en 1675 puis en 1802 et 1804 :
-Le théâtre d'agriculture et mesnage des champs d'Olivier de Serres,... : dans lequel est représenté tout ce qui est
requis et necessaire pour bien dresser, gouverner, enrichir et embellir la maison rustique, Nouv. éd. conforme au texte,
augmentée de notes et d'un vocabulaire, par Henri-Alexandre Tessier, Paris : Huzard, an XII-an XV [1804-1805], 2
vol. in-4°, (CXCII-672, XLIV-948 p.-pl.) : ill. ; 28 cm. Cette édition, réalisée par Henri-Alexandre Tessier, contient
notamment un vocabulaire, des notes et surtout, t. II, p. XXI à XLII, une remarquable “ Notice bibliographique des
différentes éditions du Théâtre d’agriculture ” par J.B. Huzard.
Cette édition de 1804 est considérée comme la meilleure des éditions anciennes et a été utilisé pour des
rééditions récentes notamment, la plus accessible et la moins chère :
-Le théâtre d'agriculture et mesnage des champs d'Olivier de Serres, seigneur du Pradel, dans lequel est représenté
tout ce qui est requis et nécessaire pour bien dresser, gouverner, enrichir et embellir la maison rustique, introduction
de Pierre Lieutaghi, Actes Sud, 2001, 1551 p. , 12 p. de pl. : front., couv. ill. ; 21 cm (Collection Thesaurus ) (Edition
conforme à celle de 1804-1805 ; les vignettes sont celles de l’édition de 1620).
En réalité, les éditions du XVIIe siècle, notamment l’édition originale, téléchargeable sur GALLICA, sont
tout aussi bonnes, une édition de 1620 et quelques-unes de celles du XVIIe siècle contenant des vignettes intéressantes.
5-Généralités sur l’hydraulique médiévale et des XVIe-XVIIe siècles
BERNARDI (Philippe), “ Récupération et transformations. Les produits dérivés de la brique et de la tuile dans le
bâtiment au Moyen Age ”, dans La brique antique et médiévale. Production et commercialisation d’un matériau,
Actes du colloque international organisé par le Centre d’histoire urbaine de l’Ecole normale supérieure de
Fontenay-Saint-Cloud et l’Ecole française de Rome, Saint-Cloud, 16-18 novembre 1995, édités par Patrick
Boucheron, Henri Broise et Yvon Thébart, Ecole française de Rome, 2000 (Collection de l’école française de Rome,
272) : p. 401-409
BOND (C. James), “ Mittelalterliche Wasserversorgung in England und Wales ”, dans DIE
WASSERVERSORGUNG IM MITTELALTER, Mainz am Rhein : Philipp von Zabern, 1991, 299 p., 103 fig. en
couleur, 63 ill. en noir et blanc, 74 dessins au trait, un plan h.-t : p. 147-183 (Geschichte der Wasserversorgung ; IV)
BONIN (J.), L'eau dans l'antiquité, l'hydraulique avant notre ère, Paris, Eyrolles, 1984.
BRESC-BAUTIER (Geneviève), “ Fontaines et fontainiers sous Henri IV ”, dans Avènement d'Henri IV, Quatrième
centenaire, colloque V, Fontainebleau, 1990, Association Henri IV, Colloque, 5 [J. D. éditions, 1992], 363 p., ill. en
noir et blanc et en couleur, 24 x 16 cm : p. 93-120
BUFFET (B.) et EVRARD (R.), L’Eau potable à travers les âges, 2e éd., Liège, Soledi, 1951, 244 p.
CHAMPOLLION-FIGEAC, Droit et usages concernant les travaux de construction publics ou privés sous la troisième
race des rois de France, d’après les chartes et autres documents originaux, Revue archéologique : dans cette série de
quinze articles, voir spécialement le t. XIV, 1857, sixième article : “VII. Endiguement des eaux.- Eaux.- Marais
salants.- Sources.- Fontaines.- Puits.- Ruisseaux.- Etangs.- Rivières.-Droit de pêche”, p. 509-527 ; t. XIV, 1857,
septième article : “VIII. Aqueducs.- Ecluses.- Canaux.- Ports”, p. 649-661 ; t. XV, 1858, huitième article : “IX. Ponts.Petits-Ponts.- Planches.- Les hospitaliers-pontifes.- Droits de péage”, p. 137-157 ; t. XV, 1858, neuvième article : “X.
Moulins à eau, à huile, à tan, à foulons, etc.- XI. Fours banaux et fours des particuliers.- XII. Pressoirs.- Halles.- Poids
publics.- XIII. Palais de justice.- Prisons.- Fourches patibulaires.- Piloris”, p. 637-658 ;
COCHET (André), HANSEN (Jorgen), Conduites et objets de plomb gallo-romains de Vienne (Isère), Supplément à
Gallia, éd. du CNRS, 1986, 28 x 22 cm,
COCHET (A.), Le plomb en Gaule romaine. Techniques de fabrication et produits (Monog. Instrumentum 13) (Préf.
M. Pernot), 2000, 223 p., 233 ill.
DIE WASSERVERSORGUNG IM MITTELALTER, GREWE K., dir.), Mainz am Rhein : Philipp von Zabern, 1991,
299 p., 103 fig. en couleur, 63 ill. en noir et blanc, 74 dessins au trait, un plan h.-t (Geschichte der Wasserversorgung ;
IV)
EAU DANS LA SOCIETE MEDIEVALE : FONCTIONS, ENJEUX, IMAGES (L'), Mélanges de l'Ecole française de
Rome, Moyen Age, tome 104, 2, 1992, p. 341-576
EGINARD (E.), Fontaines et alimentation en eau dans les villes de France au Moyen-Age (XIVe-XVe siècles),
Mémoire dactylographié, Paris-Sorbonne, 1975
Garden Archaeology, CBA Research Report, n° 78, Londres, 1991
GILLE(Bertrand), Les ingénieurs de la Renaissance, édition grand format illustrée, Paris, Hermann 1967, in-4° carré,
225 p., nombr. ill. dans et hors-texte (Intéressant pour la place de l’hydraulique dans les traités des ingénieurs,
notamment italiens, de cette époque)
GOUEDO-THOMAS (Catherine), "Les fontaines médiévales. Images et réalité", Mélanges de l'Ecole française de
Rome. Moyen Age, tome 104, 1992, 2, 507-517.
GOUEDO-THOMAS (C.), Usage de l’eau dans la vie privée, au Moyen Age, à travers l’iconographie des manuscrits
à peintures de l’Europe septentrionale (XIIIe-XIVe siècles), thèse, Villeneuve-d’Ascq, 1995
GOUEDO-THOMAS (Catherine), “ L’eau de tous les jours ”, dans L'Ile-de-France médiévale, tome 1 : La vie de tous
les jours, Drôle de Moyen Age ! Du producteur au consommateur, Somogy, éditions d'art, Paris, 2000, 264 p., ill. : p.
100-101, ill.
GOUEDO-THOMAS (Catherine), “ Les points d’eau en milieu urbain d’après l’iconographie des manuscrits à
peintures du nord de l’Europe (XIIIe-XVIe siècle) ”, dans COULET (Noël), GUYOTJEANNIN (Olivier), dir., La ville
au Moyen Age, actes du 120e congrès des sociétés historiques et scientifiques, Aix-en-Provence, 1995, Paris, CTHS,
1998, 608 p., ill. : p. 67-76, ill.
GREWE (Klaus), “ Wasserversorgung und -entsorgung im Mittelalter. Ein technikgeschichtlicher Überblick ”, dans
DIE WASSERVERSORGUNG IM MITTELALTER, Mainz am Rhein : Philipp von Zabern, 1991, 299 p., 103 fig. en
couleur, 63 ill. en noir et blanc, 74 dessins au trait, un plan h.-t : p. 11-86 (Geschichte der Wasserversorgung ; IV)
MAGNUSSON (Roberta J.), Water Technology in the Middle Ages, Johns Hopkins University Press, 2002, 240 p. Ill.
MILLER (Naomi), French Renaissance fountains, New York, Londres, Garland, 1977
MORTET (Victor) et DESCHAMPS (Paul), Recueil de textes relatifs à l'histoire de l'architecture et à la condition des
architectes en France, au Moyen-Age. XIe-XIIIe siècles. Paris, 1995, Editions du Comité des Travaux historiques et
scientifiques, in-8°, 1110 p. (Réédition de MORTET (Victor), Recueil de textes relatifs à l'histoire de l'architecture et
à la condition des architectes en France, au Moyen-Age. XIe-XIIe siècles. Publié avec une introduction, des notes, un
glossaire et un répertoire archéologique, Paris, 1911, Picard, in-8°, LXV-515 p. et de MORTET (Victor) et
DESCHAMPS (Paul), Recueil de textes relatifs à l'histoire de l'architecture et à la condition des architectes en
France, au Moyen-Age. XIIe-XIIIe siècles. Publié avec une introduction, des notes, un glossaire et un répertoire
archéologique, Paris, 1929, Picard, in-8°, XXXII-407 p., avec une préface de Léon Pressouyre et une bibliographie des
sources par Olivier Guyotjeannin) (Contient plusieurs textes relatifs à des adductions).
MOUSSET (Albert), "Les Francine, créateurs des eaux de Versailles, intendants des eaux et fontaines de France de
1623 à 1784", Mémoires de la Société de l’ histoire de Paris, LI, 1930, 1-201, ill., arbre généalogique (Les Francine à
Saint-Germain-en-Laye, à Fontainebleau, à Versailles, au Luxembourg)
NORDON (M.), Histoire de l'hydraulique : l'eau conquise, les origines et le monde antique, Paris, Masson, 1991.
ROCHE (D.), "Le temps de l'eau rare du Moyen Age à l'époque moderne", Annales ESC, 1984, n° 2, p. 383-399
SALZMAN (L.F.), Building in England down to 1540. A documentary history, Oxford University Press, Oxford,
Clarendon Press, éd. rev. 1967, XVI-637 p. (première éd. 1952) (Un chapitre sur l’hydraulique)
SQUATRITI (Paolo), éd., Working with Water in Medieval Europe Technology and Resource Use, Brill, 2000, Leiden,
2000. 446p.
SQUATRITI (Paolo), Water and Society in Early Medieval Italy, 400-1000, Cambridge University Press, 2002, 207 p.
WEBER (Gerold), Brunnen und Wasserkünste in Frankreich Zeitalter von Louis XIV, mit einem typengeschichtlichen
Überblick über die französischen Brunnen ab 1500, Worms, Werner,1985, VIII-355 p., 126 p. de pl., 29 cm (Sur les
fontaines et non sur l’hydraulique)
6-Etudes de cas connus par la fouille ou les textes
6.1-Sites ecclésiastiques
-abbaye de Maubuisson
L’abbaye de Maubuisson, fondée en 1236 par Blanche de Castille, mère de Louis IX, en face de la ville
royale de Pontoise et de l’autre côté de l’Oise, a été construite en quelques années et rapidement occupée par des
moniales rattachées à l’ordre de Cîteaux. Cette abbaye joua un rôle historique important dans l’histoire de la
monarchie au moins jusqu’au règne de Charles V, qui y résida souvent.
Vendus comme biens nationaux en 1793, presque entièrement détruits à partir de 1797, les bâtiments
subsistants ont été rachetés par le département du Val-d’Oise. Afin d’y abriter les archives départementales (un projet
finalement abandonné), la restauration des bâtiments encore existants fut décidée et dès 1978 et pendant plusieurs
années des fouilles archéologiques de sauvetage ont été organisées avant les travaux de restauration et pour explorer le
site afin d’en préparer la mise en valeur et l’aménagement. Une part de l’église et du cloître, avec son lavabo, situé
dans sa galerie nord, le cellier, le réfectoire et plusieurs autres bâtiments ont été fouillés, tandis que les bâtiments
encore conservés en élévation, notamment les latrines, faisaient l’objet de plusieurs études architecturales, tout
comme la grange dimière située à l’entrée du site de l’abbaye et remarquablement conservée.
Plus récemment, l’urbanisation de la commune de Saint-Ouen-l’Aumône (ZAC de Saint-Prix et de la gare
de Liesse “ Le Point-du-Jour ” et “ Le Pont-Vert ” ) a eu pour conséquence la découverte et l’exploration des
aqueducs médiévaux à plusieurs kilomètres en amont de l’abbaye.
Dès la fondation de celle-ci, un système hydraulique sophistiqué, souvent remanié ensuite, a été mis en place.
Le ru de Liesse en fut l’axe privilégié. Quatre étangs successifs ont été aménagés dans son lit dès la fondation de
l’abbaye.
Plusieurs sources, captées dans des aqueducs puis par des tuyaux de terre cuite, conduisaient l’eau dans le
lavabo du cloître qui servait de point de redistribution. Aux XVIIe et au XVIIIe siècles, ces réseaux ont été refaits.
Jean Chapelot
Bibliographie des ouvrages, articles et rapports de fouille relatifs à l’abbaye
(NB : les travaux concernant l’histoire de l’art, notamment la sculpture,
ne sont pas repris ici)
Jean Chapelot et Monique Wabont
Comptes-rendus
Sur la grange dimière de l’abbaye : Service régional de l’archéologie, Bulletin de liaison Ile-de-France, n° 6, 1997, p.
23
Archéologie médiévale, “ Chronique des fouilles ”, t. 10, 1980, p. 389
Archéologie médiévale, “ Chronique des fouilles ”, t. 28, 1998, p. 236-237, une coupe de l’aqueduc médiéval
Service régional de l’archéologie d’Ile-de-France, Bilan scientifique 1997, p. 158 (ZAC de Saint-Prix)
Ouvrages, articles et rapports
ADAINE (J.-L.), Le domaine de l’abbaye royale et cistercienne de Maubuisson : essai d’inventaire archéologique,
Mémoire de maîtrise, Université de Paris I, 1992, 309 p.
[Anonyme], “ Stratigraphie d’un lavabo ”, Sciences et avenir, n° 419, 1982
Abbaye de Maubuisson (L’), histoire de femmes, petit journal, Service départemental d’archéologie du Val-d’Oise
(SDAVO), 1997, 16 p.
AUBERT (Marcel), “ L’abbaye de Maubuisson ”, Congrès archéologique de France, 103e session, 1944, p. 175-181
BENOIT (Paul), WABONT (Monique), “ Mittelalterliche Wasserversorgung in Frankreich. Eine Fallstudie : Die
Zisterzienser ”, dans DIE WASSERVERSORGUNG IM MITTELALTER, Mainz am Rhein : Philipp von Zabern,
1991, 299 p., 103 fig. en couleur, 63 ill. en noir et blanc, 74 dessins au trait, un plan h.-t : p. 185-226 (Geschichte
der Wasserversorgung ; IV)
BONIS (Armelle), Abbaye cistercienne de Maubuisson (Saint-Ouen-l’Aumône, Val-d’Oise-) : la formation du
temporel (1236 à 1356), Cergy, 1990, in-4°, br., 109 p., 20 tabl., 3 cartes (Archéologie en Val-d’Oise.1)
BONIS (A.), DECHAVANNE (S.), WABONT (M.), COLL-SEROR (C.), “ L’abbaye de Maubuisson, histoires de
femmes ”, Vivre en Val-d’Oise, n° 44, 1997, p. 16 p.
BONIS (A.), DECHAVANNE (S.), WABONT (M.), COLL-SEROR (C.), “ L’abbaye de Maubuisson, histoires de
femmes : les riches heures de Maubuisson (XIIIe-XVIIIe s.), Vivre en Val-d’Oise, n° 52, 1998, p. 43-54
BONIS (A.), DECHAVANNE (S.), WABONT (M.), COLL-SEROR (C.), " Maubuisson, fondation de Blanche de
Castille ", Les dossiers de l’archéologie, n° 234, 1998, p. 80-81
BONIS (Armelle), LACASSIS (J.), POUTIERS (J.-Ch.), “ Quand les moines blancs deviennent des seigneurs ”, Notre
histoire, hors série n° 34, 1990, p. 10-15
BONIS (A.), WABONT (M.), L’Abbaye de Maubuisson, Ed. Ouest-France, Rennes, 1997, 32 p. ill.
BONIS (A.), WABONT (M.), “ Les fils de l’eau ”, Dossiers d’archéologie, 229, 1998, p. 70-77 (Numéro spécial
Cîteaux 1098-1998 : l’épopée cistercienne)
BONIS (A.), WABONT (M.), “ Cisterciens et cisterciennes en France du Nord-Ouest : typologie des fondations,
typologie des sites ”, dans BARRIÈRE (B.), HENNEAU (M.-E.), Cîteaux et les femmes, actes du colloque tenu à
Royaumont en novembre 1998, textes réunis par BONIS (A.), DECHAVANNE (S.), WABONT (M.), Paris, Créaphis,
2001 (Coll. Rencontres à Royaumont)
BRIDOUX (G.), “ Communication sur les fouilles entreprises dans l’église de Maubuisson et réponse de J. Depoin ”,
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BRUNET (P.), ZAC de Saint-Prix (Saint-Ouen-l’Aumône, Val-d’Oise) : réseaux extérieurs à l’abbaye de Maubuisson,
Document final de synthèse, Saint-Denis, Service régional de l’archéologie d’Ile-de-France, 1997, n. p., multigraphié
CHAMPION (J.-M.), “ L’abbaye de Maubuisson entre Dieu et le roi : esquisse historique ”, Bulletin de la Société
historique et archéologique de Pontoise, du Val-d’Oise et du Vexin, 51-54 (1990-1991), 1992, p. 10-15
CHAUVIN (B.), DESMARCHELIER (M.), “ Compte-rendu de lecture sur les rapports de fouille de 1979 et 1981 ”,
Cïteaux, com. cist., 34, 1983, p. 359-360
DANION (B.), Abbaye cistercienne de Maubuisson : étude anthropologique des sépultures de la galerie ouest du
cloître, maîtrise, université de Paris I, 1991, 130 p. multigraphiées
DANION (B.), DUMONT (C.), LANGLOIS (J.-Y.), “ Les moniales cisterciennes de l’abbaye de Maubuisson
(Val-d’Oise), à travers les différents lieux d’inhumations ”, dans BUCHET (L.), dir., La femme pendant le Moyen Age
et l’époque moderne, actes des sixièmes journées anthropologiques de Valbonne, 9 au 11 juin 1992, Paris, CNRS,
1994, p. 13-29
DECHAVANNE (S.), WABONT (M.), “ Un jour à Maubuisson, de mâtines à complies ”, Notre histoire, hors série n°
34, 1990, p. 50-55
DEGAND (H.), “ Une esthétique de l’ordre ”, Notre histoire, hors série n° 34, 1990, p. 17-19
DIETRICH (A.), GAULTIER (M.), “ La charpente de la grange abbatiale de Maubuisson (Saint-Ouen-l’Aumône,
Val-d’Oise) ”, Archéologie médiévale, t. 30-31, 2000-2001,
DIETRICH (A.), GAULTIER (M.), TOUPET (C;), " La restauration de la grange de Maubuisson à
Saint-Ouen-l’Aumône ", Vivre en Val-d’Oise, n° 51, p. 18-20
DEPOIN (J.), “ Maubuisson contre Lyre ”, Mémoires de la société historique et archéologique de l’arrondissement de
Pontoise et du Vexin, 36, 1921, p. 44-48
DOR (M.-A.), L’architecture de l’église de l’abbaye de Maubuisson, Thèse de troisième cycle de l’Ecole du Louvre
dirigée par A. Erlande-Brandenburg, 1989, 233 p. multigraphiées
DUMONT (Ch.), Etude anthropologique de la salle capitulaire de l’abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen-l’Aumône,
Val-d’Oise, université de Paris I, maîtrise, 1989, 89 p. multigraphiées
DUREY-BLARY (V.), Céramiques du XIVe siècle trouvées dans un dépotoir de l’abbaye de Maubuisson
(Saint-Ouen-L’Aumône, Val-d’Oise), Cergy, conseil général du Val-d’Oise, Service départemental d’archéologie,
1993, 148 p., nbr. ill. (Archéologie en Val-d’Oise, n° 4) (Edition de Un ensemble de céramiques du XIVe siècle
provenant d’un dépotoir de l’abbaye de Maubuisson (Val-d’Oise), Maîtrise de l’Université de Paris I, 1985, deux
volumes, 339 p. + pl., multigraphié)
DUREY-BLARY (V.), “ Céramiques culinaires ”, dans PRESSOUYRE (L.), KINDER (R.-N.), Saint Bernard et le
monde cistercien, Catalogue d’exposition, Paris, Conciergerie, 18 décembre 1990 au 28 février 1991, Paris, Caisse
nationale des monuments historiques et des sites, Sand, 1990 : p. 223 (notice 64)
DUTILLEUX (A.) ET DEPOIN (J.), L’abbaye de Maubuisson (Notre-Dame la royale). Histoire et cartulaire publiés
d'après des documents entièrement inédits, Pontoise, impr. A. Paris, 1882-1885, quatre tomes en un volume in-4°, 320
p. (documents publiés par la Société historique du Vexin) (Première partie : Histoire de l'abbaye et des abbesses
(1236-1789),1882, IV-80 p. ; deuxième partie : les bâtiments, l'église et les tombeaux (1236-1789), 1883, pp. 81-87 ;
troisième partie : le trésor et le mobilier (1236-1793), 1884, pp. 149-228 ; quatrième partie : analyse du cartulaire et
annexes, 1885, pp. 229-320)
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du Val-d’Oise ; 3)
-abbaye de Royaumont (Commune d’Asnières-sur-Oise, Val-d’Oise)
L’abbaye de Royaumont a été fondée en 1228 par Louis IX, en exécution d’un vœu de son père et affiliée à
l’ordre de Cîteaux. Plusieurs des enfants de saint Louis ont été enterrés dans cet édifice proche de la résidence royale
d’Asnières-sur-Oise et qui fut fréquenté très souvent par le saint roi, comme le rapportent ses hagiographes.
Vendus comme biens nationaux en 1791, les bâtiments ont été largement détruits, en particulier l’église, mais il
en subsiste néanmoins des éléments importants, notamment le cloître, le bâtiment des hôtes, le réfectoire, les cuisines,
les latrines.
A diverses reprises, des fouilles ont été nécessaires ces dernières années à cause des aménagements des lieux
ou de la restauration des bâtiments. C’est ainsi que l’installation d’un réseau de drainage dans le cloître a permis la
découverte d’une partie des fondations du lavabo médiéval, alimenté par une canalisation constituée de tuyaux de
plomb.
Jean Chapelot
Bibliographie des ouvrages, articles et rapports de fouille concernant l’abbaye
par Jean-Louis BERNARD et Jean CHAPELOT
(NB : les travaux concernant l’histoire de l’art, notamment la sculpture,
ne sont pas repris ici)
Comptes-rendus :
Archéologie médiévale, “ Chronique des fouilles ”, t. 20, 1990, p. 372-373
Service régional de l’archéologie d’Ile-de-France, Bilan scientifique régional 1993, p. 131
Service régional de l’archéologie d’Ile-de-France, Bilan scientifique régional 1994, p. 167-168
Archéologie médiévale, “ Chronique des fouilles ”, t. 25, 1995, p. 228
Service régional de l’archéologie d’Ile-de-France, Bilan scientifique régional 1995, p. 140
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Archéologie médiévale, “ Chronique des fouilles ”, t. 27, 1997, p. 183-184, deux dessins
Ouvrages, articles et rapports
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; IV)
6.2-Sites urbains
-Paris :
A Paris, les conditions sont très différentes entre les deux rives. Si l'on met à part les adductions
gallo-romaines, c'est seulement au début du XVIIe siècle que les eaux des sources d'Arcueil furent conduites sur la
rive gauche alors que dès la fin du XIIe siècle, à une époque d'intense croissance mais aussi d'importants travaux
publics, de fortification en particulier, les premiers réseaux d'adduction d'eau sont probablement en place sur la rive
droite.
Ces deux grands réseaux de la rive droite, sortent des hauteurs de Belleville, l'un, à partir de la pente nord-ouest
formant les eaux du Pré-Saint-Gervais, tandis que l'autre, au départ de la pente qui regarde vers Paris, constitue le
système des eaux de Belleville et de Savies. Au Moyen Age, le réseau du Pré-Saint-Gervais alimente les fontaines
publiques parisiennes situées à l'ouest de la rue Saint-Martin, celui de Belleville celles situées à l'est de la rue
Saint-Denis.
Le plus anciennement attesté de ces deux réseaux est constitué par les eaux venant du Pré-Saint-Gervais,
collectées dans une vallée ou plutôt une dépression du sol entamant la lisière du plateau entre Romainville et Paris et
conduites vers la maladrerie de Saint-Lazare en contournant, par le nord, la butte de Belleville. A la fin de l'Ancien
Régime, trois réseaux de pierrées situées en tête de ce réseau collectaient les eaux des hauteurs. A l'extrémité aval de ce
réseau, la fontaine de la maladrerie de Saint-Lazare est sans doute en place dès la fin du XIIe siècle. En effet, le 9 avril
1178, le couvent de Saint-Lazare achète à deux particuliers le droit d'établir un aqueduc (ad faciendum aqueductum) à
travers leurs vignes et le droit d'accès pour les réparations éventuelles à l'ouvrage. Les travaux furent certainement
réalisés peu après, mais la fontaine de Saint-Lazare n'est citée qu'en 1265 lorsque Louis IX accorde aux Filles-Dieu
l'autorisation d'en prélever une partie de l'eau pour alimenter leur fontaine.
Les eaux issues de Belleville, collectées à partir d'un réseau de pierrées d'une ampleur plus faible que celles du
Pré-Saint-Gervais, étaient distribuées dans Paris selon deux réseaux différents. Le plus important et le plus ancien
alimentait des fontaines publiques au moyen d'un aqueduc maçonné dont la tête se situait à la hauteur du numéro 207
de la rue de Belleville, d'une longueur de 1050 m, voûté, d'une hauteur allant jusqu'à 1,92 m et d'une largeur moyenne
de 1,18 m, couvert de dalles et dans lequel l'eau coule dans une cunette d'environ 0,40 m de largeur et de quelques
centimètres de profondeur creusée dans les dalles qui forment le sol de cet aqueduc monumental. On ne connaît pas la
date de construction de cet aqueduc mais une inscription encore conservée au regard de la Lanterne, classé monument
historique et qui constitue la tête de l'aqueduc, indique qu'une section en fut réparée sur une longueur de 98 toises en
1457. A son extrémité aval, l'eau passe dans des conduites forcées en plomb ou en poterie de petit diamètre
Le second réseau d'adduction descendant des hauteurs de Belleville, probablement plus ancien que le
précédent, était celui issu d'une source appelée Savies, située près d'une ferme du même nom appartenant à l'abbaye
Saint-Martin-des-Champs dès avant 1119, au fond de la vallée de Ménilmontant et localisable actuellement à l'est de la
rue de l'Ermitage. Il alimentait les fontaines de la commanderie du Temple et du prieuré de Saint-Martin-des-Champs.
Cette source était conduite au carrefour actuel des rues des Cascades et de Savies, par un aqueduc de 1,40 à 1,60 m de
hauteur et 0,55 à 0,70 de largeur dont certaines parties sont couvertes en dalle, d'autres voûtées et dans lequel l'eau
coule dans une cunette creusée au centre de la dalle qui sert de sol. Les eaux arrivent ainsi dans un regard qui porte
encore le nom de "Saint-Martin", lequel avait été construit à frais communs par les religieux de Saint-Martin et par les
Templiers sur les terres desquels il fallait passer pour conduire l'eau à l'abbaye Saint-Martin et au Temple. Certains
auteurs estiment sans preuves décisives que ce réseau remonte à l'époque de Philippe Auguste.
Selon plusieurs auteurs, la première fontaine publique parisienne, celle des Halles, existe entre 1182 et 1184
mais cette affirmation ne repose sur aucun texte : nous ne trouvons en fait aucune mention de cette fontaine avant
1293. Il est cependant probable qu'elle existe en 1265 : à cette date en effet est mentionnée pour la première fois la
fontaine des Saints-Innocents, située en aval et sur le même réseau que celle des Halles.
Dans sa description de Paris au début du XVe siècle, Guillebert de Metz mentionne cinq fontaines à Paris :
celle des Halles, celles, rue Saint-Denis, des Innocents et du Ponceau, toutes les trois alimentées par les eaux du
Pré-saint-Gervais, et, en la rue Saint-Martin, les fontaines Maubuée et de l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs,
alimentées par les eaux de Belleville.
Dans plusieurs cas, qui peuvent remonter au XIIIe ou au début du XIVe siècle, et au moins au départ des
adductions, l'eau était transportée dans des aqueducs maçonnés. Mais nous avons par ailleurs des mentions de
canalisattion en terre cuite et plus souvent, en plomb. Une sentence du 21 août 1293 évoque l'utilisation de tuyaux de
plomb pour les eaux conduites vers les fontaines des Innocents et des Halles.
Nous connaissons assez bien l'adduction qui conduisait en 1364 l'eau des sources du Pré-Saint-Gervais vers
la fontaine de Saint-Lazare. A la suite d'un conflit entre les religieux de cette maladrerie et la Ville, nous avons une
description assez précise de ce réseau. Tout le long de celui-ci, constitué de tuyaux de plomb uniquement, étaient
aménagées des "petites maisons appellées regars ”.
S'il nous est impossible, faute de données précises, de savoir qui a mis en place le réseau d'adductions des
abbayes parisiennes, nous avons quelques informations en ce qui concerne les réseaux de la ville de Paris. L'accord de
1364 entre Saint-Lazare et la ville de Paris montre que la municipalité parisienne disposait alors des spécialistes
capables de concevoir et d'entretenir ses adductions. Il semble en fait que très tôt, plutôt que le maître des œuvres de
maçonnerie de la ville, celle-ci confie ce type de problème à un spécialiste, un fontainier que l'on voit apparaître dans
une sentence du parloir aux bourgeois du 21 août 1293.
Il est intéressant de souligner le faible débit de ces réseaux qui alimentèrent pourtant toutes les fontaines de la
rive droite de Paris au Moyen Age. En 1669, après une grande sécheresse, le débit des deux réseaux venant du
Pré-Saint-Gervais et de Belleville (non comptée la source de Savies) est évalué à respectivement 98 et 102 mètres
cubes par jour, ces deux réseaux ayant, en plein débit, une capacité respective de 154 et 192 mètres cubes, soit 346 au
total.
Mis à part les vestiges monumentaux qui subsistent sous la forme de plusieurs regards et des aqueducs
évoqués plus haut, aucune fouille n’a permis la mise au jour des adductions médiévales parisiennes. Par contre, les
adductions du XVIe siècle, notamment celle allant de Chaillot aux Tuileries ont été observées à plusieurs reprises au
XIXe siècle et plus récemment lors des fouilles des Tuileries.
Jean Chapelot
Ouvrages, articles et rapports de fouille sur les adductions parisiennes
Jean Chapelot
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des habitants de Vitry-sur-Seine).
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(Réédition, 1991) (Ouvrage important)
GERAUD (H.), Paris sous Philippe le Bel d'après les documents originaux, Paris, 1837, in 4°, XVI-640 p. et plan
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divers projets qui ont été proposés pour en augmenter le volume, Paris, imprimerie impériale, 1812, in-4°, 329 p., 4
dépliants h.-t.
JULLIEN (Benoît), L’eau à Paris au XVIIIe siècle, thèse pour l’obtention du diplôme d’archiviste paléographe, Ecole
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numérotées, p. 293-614+ 19 p. ; t. II : Notes, pièces justificatives, plans, 95 p. + pièces justificatives et reproductions de
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TESSON (L.), “ La Fontaine Maubuée ”, Commission du Vieux-Paris, procès-verbaux, juillet 1917, p. 282-285
TESSON (L.), “ Observations au sujet d’une note de M. de Longpérier relative aux inscriptions du regard de
Belleville ”, Commission du Vieux-Paris, procès-verbaux, 1906, p. 20-22
TESSON (L.), “ Proposition tendant au classement de plusieurs regards des anciennes eaux de sources du Nord ”,
Commission du Vieux-Paris, procès-verbaux, 1899, p. 89-92
TESSON (L.), “ Rapport relatif à l’aqueduc dit de Chaillot ”, Commission du Vieux-Paris, Procès-verbaux, 1905,
séance du 9 décembre 1905, p. 225-226
TESSON (L.), “ Rapport sur l'aqueduc de Belleville ”, Commission du Vieux-Paris, Procès-verbaux, 1898, p. 6-16
TESSON (Louis), "Communication de la Société des Amis de Vincennes au sujet d'une ancienne inscription de nom de
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encastrée dans une maison de la rue de Fontenay, à Vincennes, soit conservée ; les fontaines dénommées "pissottes" ;
les différents rus de cette région).
TESSON (Louis), "Matériaux pour servir à l'établissement du Casier archéologique et artistique. Communication de
M. L. Tesson au sujet de la fontaine du Vertbois", Commission du Vieux-Paris, P.-V., 1917 (1922), 60-63 (L'eau de
cette fontaine venait de Belleville ; elle appartenait à la Commanderie du Temple et à l'abbaye de Saint-Martin des
Champs; elle fut connue sous le nom de Savy ou Savies ; cette eau coule encore dans le vieil aqueduc Saint-Martin, rue
des Cascades, n° 42; la fontaine Maubuée; la fontaine du Verbois et son inscription; la tour du Vertbois)
VIAL (H.) et CAPON (Gaston), [rapport sur les anciennes eaux de Belleville], Commission du Vieux-Paris,
procès-verbaux, 1899, 56-58 (sans intérêt)
-Autres adductions urbaines médiévales (bibliographie sommaire)
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VAL VALDIVIESO (Maria Isabel del), “ L’approvisionnement en eau dans les villes castillanes au bas Moyen Age ”,
Le Moyen Age, n° 1, 1998, r. VIC, p. 73-90
6.3-Sites palatiaux, seigneuriaux et autres (y compris certains hôtels parisiens)
-château de La Roche-Guyon (Val-d’Oise)
Le château, désormais propriété du conseil général du Val-d’Oise, fait l’objet d’un important programme de
restauration et de mise en valeur. L’aménagement du donjon par l’architecte en chef des monuments historiques a été
l’occasion à partir de 1994 d’une fouille à la base de cet édifice, de relevés topographiques précis des reliefs en place
(fossés et comblements, terrassements médiévaux et modernes), d’un dégagement de l’accès au souterrain et d’un
remodelage de l’escalier taillé dans la craie (Service régional de l’archéologie, Bulletin de liaison Ile-de-France, n°6,
1997, p. 23).
Une part des recherches porte sur l’eau dans le château. Des photographies aériennes montrant des tracés
linéaires ont conduit à réaliser en 1990 des sondages sur le plateau au-dessus du château : il a ainsi été découvert à 3,5
km du château des pierrées, un système de draînage des eaux de la nappe alimentant ce qui s’est révélé un aqueduc
utilisant les sources de Chérence et datable du début du XIVe siècle. De ce réseau qui alimentait le donjon rien d’autre
n’est connu actuellement que des pierrées et une part du tracé grâce aux photographies aériennes. En 1742, un réseau
s’alimentant aux mêmes sources et établit parallèlement à celui du Moyen Age a été établi, cette fois pour desservir le
château construit sous le donjon médiéval : il en subsiste quelques éléments, dont un réservoir creusé dans la pente et
un regard. Il utilisait des tuyaux de terre cuite d’environ soixante-dix centimètres de longueur. Un relevé systématique
du château et de ses abords a été réalisé (Archéologie médiévale, Chronique des fouilles, t. 27, 1997, p. 241-242 et t.
28, 1998, p. 296).
Jean Chapelot
Bibliographie des ouvrages, articles et rapports de fouille relatifs au château
Jean Chapelot
Comptes-rendus :
Archéologie médiévale, “ Chronique des fouilles ”, t. 27, 1997, p. 241-242
Service régional de l’archéologie, Bulletin de liaison Ile-de-France n° 6, 1997, p. 23
Service régional de l’archéologie d’Ile-de-France, Bilan scientifique régional 1998, p. 166
Archéologie médiévale, “ Chronique des fouilles ”, t. 28, 1998, p. 296
Ouvrages, articles et rapports de fouille
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Etude préalable à la restauration du château de La Roche-Guyon, Etude réalisée pour le cabinet de l’architecte en
chef des monuments historiques Pierre-André Lablaude, GRAHAL, 1993, multigraphié
GERMAL (Antoine), [Maîtrise de l’université de Paris XIII, en voie d’achèvement en novembre 2001]
QUENNEVILLE (A.), “ La Roche-Guyon : 900 ans d’histoire à travers textes et documents ”, Promenades dans La
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VIRÉ (Marc), Château de La Roche-Guyon (Val-d’Oise), réouverture du souterrain, service département
d’archéologie du Val-d’Oise, janvier-avril 1996, multigraphié
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VIRÉ (Marc), TOUPET (C.), “ Histoire secrète d’un château : pour une archéologie du château de La Roche-Guyon ”,
Vivre en Val-d’Oise, n° 49, 1998, p. 43-50
-château de Chevreuse (Yvelines)
Les vestiges de l’adduction médiévale mis au jour lors des fouilles de xxx sont présentées dans :
TROMBETTA (P.-J.), dir., Les fouilles de la Madeleine à Chevreuse : juin 1979-mars 1980 : premiers résultats, dans
Millénaire de Chevreuse, 980-1980, catalogue d’exposition, juin 1979-mars 1980, Versailles, Chevreuse, 1980,
Chevreuse, Conseil général des Yvelines, Municipalité, 1980, 51 p., 55 pl.
Pour ce qui concerne le site, fouillé et étudié depuis longtemps par le Service départemental d’archéologie des
Yvelines, il existe une abondante bibliographie : seuls les éléments récents ou les plus développés sont présentés
ci-dessous.
Bibliographie élémentaire de la fouille du château de Chevreuse dans son ensemble
DUFAY (B.). - Le château de La Madeleine à Chevreuse, histoire d'un château par l'archéologie in Connaître les
Yvelines 1990, Histoire du donjon de La Madeleine à Chevreuse in Archéologie en Yvelines, doc. de travail n° 3, ill. [2
articles faisant office de rapport de fouille]
DUFAŸ (Bruno). — Histoire du donjon de La Madeleine à Chevreuse, in : Rencontres Archéologiques des Yvelines Maisons des Dieux, Maisons des Hommes, Versailles, mars 1990, Versailles : Conseil général des Yvelines, 1990, p.
65-83 (Archéologie en Yvelines - Documents de travail ; 3)
DUFAŸ (Bruno). — Le Château de La Madeleine à Chevreuse. Histoire d'un château par l'archéologie, in : Connaître
les Yvelines - Histoire et Archéologie, Versailles : Conseil général des Yvelines, 1990, p. 23-27
DUFAŸ (Bruno). — Chevreuse : le château-fort de la Madeleine, in : Actes des Journées d'Enghien-les-Bains,
"Archéologie historique en Ile-de-France", 18-19 mai 1990, Saint-Ouen-l'Aumône : SDAVO, 1991, p. 108-112
DUFAŸ (Bruno). — Chevreuse, château de la Madeleine, in : Connaître les Yvelines - Histoire et Archéologie,
Versailles : Conseil général des Yvelines, 1992, p. 36
DUFAŸ (Bruno). — Chevreuse (Yvelines) : fouilles au château de la Madeleine, Versailles : SADY, 1993, 71 p.
(rapport de fouilles multicopié)
DUFAŸ (Bruno). — Nouvelles découvertes au château de La Madeleine à Chevreuse, in : Connaître les Yvelines Histoire et Archéologie, Versailles : Conseil général des Yvelines, 1993, p. 6-9
DUFAŸ (Bruno). — Chevreuse (Yvelines) : fouilles au château de la Madeleine, Versailles : SADY, 1994, 45 p.
(rapport de fouilles multicopié)
DUFAŸ (Bruno). — Le Château de La Madeleine à Chevreuse (Yvelines), in : DEPRAETERE-DARGERY (M.). éd.Les Châteaux Normands de Guillaume le Conquérant à Richard Coeur de Lion et les Châteaux français qui leur font
face. Exposition : Musée Archéologique du Val-d'Oise, 31 mars-29 septembre 1996, Guiry-en-Vexin : MADVO,
1996, p. 77-80
DUFAŸ (Bruno), Le Château-fort de La Madeleine à Chevreuse (Yvelines, France) : la fouille archéologique, une
approche fondamentale, in : DE BOE (Guy), VERHAEGHE (Frans), éd. - Actes du Colloque International
d’Archéologie médiévale, Bruges, 1-4 octobre 1997, 11, Asse-Zellik : Instituut voor het Archeologisch Patrimonium,
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DUFAŸ 2001 : DUFAŸ (Bruno). — Le Château-fort de La Madeleine à Chevreuse, in : DEPRAETERE-DARGERY
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DUFAŸ (B.), Chevreuse (Yvelines). Château de la Madeleine, Archéologie médiévale, t. XXIV, 1994, Chroniques de
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DUFAŸ (B.), Laporte (J.-M.), Stéphan (E.), Le château fort de Chevreuse la Madeleine, Versailles, conseil général des
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DUFAŸ (Bruno), Histoire du donjon de La Madeleine à Chevreuse, in : Rencontres Archéologiques des Yvelines Maisons des Dieux, Maisons des Hommes, Versailles, 10 mars 1990, Versailles : Conseil général des Yvelines, 1990,
p. 65-83, dessins, plans (Archéologie en Yvelines - Documents de travail ; 3)
DUFAŸ (Bruno), RAVOIRE (Fabienne), Chevreuse : derniers sondages au château de la Madeleine, in : Connaître les
Yvelines - Histoire et Archéologie, Versailles : Conseil général des Yvelines, 1994, p. 23-24, une photo
DUFAY (B.), MORIN (J.-M.), MARCILLE (C.), HAYE (F.). - Chevreuse (Yvelines), fouilles au Château de La
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MARCILLE (C.). - Chevreuse (Yvelines), fouilles au Château de La Madeleine, 21 avril - 21 juin 1994, rapport de
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DUFAŸ (Bruno), MARCILLE (C.), DERET (Stéphane), Chevreuse (Yvelines), fouilles au Château de La Madeleine,
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MOUTIE (Auguste), “Chevreuse. Recherches historiques, archéologiques et généalogiques”, Mém. et doc. publiés par
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TROMBETTA (P.-J.). — Inventaire définitif des monnaies des campagnes de fouilles 1979-1980 au château de la
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[56] f. de pl.
TROMBETTA (P.-Y.), DUFAY (B.), Chevreuse (Yvelines) : le château de la Madeleine, dans Aspects méconnus de la
Renaissance en Ile-de-France, Depraetere-Dargery (M.), Trombetta (P.-J.), dir., Guiry-en-Vexin, Musée archéologique
départemental du Val-d’Oise, Ed. d’art Somogy, 1998, p. 146-148, un plan
TROMBETTA (Pierre-Jean), "Les fouilles du château de la Madeleine à Chevreuse", Mémoires et documents de la
société historique et archéologique de Rambouillet et des Yvelines, 1981, p. 23-84.
-autres sites palatiaux ou castraux
BECK (Patrice), "Fontaines et fontainiers des ducs de Bourgogne", Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen
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BOURNON (F.), "L'hôtel royal de Saint-Pol", Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, VI,
1879, p. 54-179.
BUSCH (Ralf), “ Die Harzburg in Bad Harzburg Niedersachsen ”, dans DIE WASSERVERSORGUNG IM
MITTELALTER, Mainz am Rhein : Philipp von Zabern, 1991, 299 p., 103 fig. en couleur, 63 ill. en noir et blanc, 74
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CHAPELOT (Jean), "Les résidences royales à l'époque de Philippe le Bel : ce que leur étude nous apprend sur ce
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de Marie-Cécile Bardoz, Ecole du Louvre, Paris, 2001, p. 33-74 (XVIe Rencontres de l’Ecole du Louvre) (Un passage
sur les adductions dans les châteaux de Saint-Germain-en-Laye et Villers-Cotterêts ainsi qu’au manoir de Vincennes)
COLOMBE (Gabriel), “ Au Palais des Papes d’Avignon. Nouvelles recherches critiques et archéologiques. VIII.
Canalisation et travaux de plomberie en 1352 ”, Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 2e série, t. XXIX, 1929, p.
79-98 (tiré-à-part, Paris, Champion, p. 101-120)
COLOMBE (Gabriel), “ Au Palais des Papes d’Avignon. Recherches critiques et archéologiques. XIII. Du Rhône à la
grande Cuisine par le “souterrain” du palais ”, Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 2e série, t. XV, 1915, p. 233-252
(tiré-à-part, Paris, Champion, p. 3-20), ill.
COLOMBE (Gabriel), “ Au Palais des Papes d’Avignon. Recherches critiques et archéologiques. X. Où situer la tour
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Comptes royaux (1285-1314), publiés par M. Robert FAWTIER avec le concours de M. François MAILLARD, Tome
I : Comptes généraux, Paris, 1953 ; tome II : Comptes particuliers et comptes spéciaux ou extraordinaires, Paris,
1954 ; tome III : Introduction.- Appendice.- Supplément.- Indices, Paris, 1956 (Recueil des historiens de la France.
Documents financiers, Tome III).
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premier : livre premier : le château des Capétiens 1124-1364. Livre deuxième : Le château des Premiers Valois
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MIROT (Léon), "La formation et le démembrement de l'Hôtel Saint-Pol. A propos d'un plan des Archives Nationales",
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RENOUX (Annie), avec la collaboration de Pascal DUCHENE, Marie-Françoise HUAULT, Vincent JUHEL,
Fécamp. Du Palais ducal au palais de Dieu. Bilan historique et archéologique des recherches menées sur le site du
château des ducs de Normandie (IIe siècle A.C.-XVIIIe siècle P. C.), Paris, Ed. du CNRS, 1991, 734 p., 220 fig.
(Quelques éléments sur une canalisation de surface alimentant ce château au Moyen Age)
RIBERA-PERVILLE (Claude-, "Les hôtels parisiens de Louis 1er d'Orléans (1372-1407)", Bull. de la Soc. d’hist. de
Paris, 107e année, 1980 (1981), 23-70, ill., plans
RIBOULLEAU (Christiane), Villers-Cotterêts. Un château royal en forêt de Retz, Amiens, A.G.I.R. Pic., 1991, 208 p.
ill, 27 cm (Cahiers de l'Inventaire, 24) (Nombreuses informations sur les adductions médiévales alimentant ce château)
SAUVAL (Henri), Histoire et recherches des antiquités de la Ville de Paris, Paris, C. Moette, 1724, 3 vol. in-fol.
(réimpression Gregg International Publishers Limited, Westmead, Farnborough, Hants., England, 1969, trois volumes)
(A propos des fontaines de Paris et de l’hôtel Saint-Paul notamment)
VIARD (Jules), "Gages des officiers royaux vers 1329", Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, LI, 1890, 238-267 (dont
les gages du fontainier du roi)
VINGTAIN (Dominique), Avignon. Le Palais des Papes, (Collection Le Ciel et la terre), Zodiaque, 1998, 482 p., ill.
bbg
7-Un cas particulier : les bains et étuves
Une étude collective récente intitulé Bains privés au Moyen Age et à la Renaissance (Les), Bulletin
monumental, tome 159-I, 2001, 112 p. ill. fait le point sur ce type d’aménagement, en particulier dans les châteaux et
hôtels urbains. On y trouvera un inventaire de ces aménagements par Jean Mesqui, Christophe Amiot, Philippe Bon,
Jean Brodeur, Dominique Carru, Pierre Chevet, Nicolas Faucherre, Sylvie Marchant, et diverses études de cas (Le
château d’Angers, le palais des Papes d’Avignon, le palais Jacques Cœur de Bourges, les châteaux de Bridoré
(Indre-et-Loire) et Châteaudun (Eure-et-Loir), le manoir de Coadélan (Côtes-d’Armor, commune de Prat), les
châteaux de Cognac (Charente), Gien (Loiret), Guéméné-sur-Scorff (Morbihan), Mehun-sur-Yèvre (Cher),
Montmuran (Ille-et-Vilaine, commune Les Iffs), Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), Suscinio (Morbihan, commune
de Sarzeau) et Vitré (Ille-et-Vilaine), dans les résidences flamandes des ducs de Bourgogne, dans les châteaux de
Maulnes et d’Ecouen par Jean Brodeur, Pierre Chevet, Dominique Carru, Jean Mesqui, Nicolas Faucherre, Christophe
Amiot, Sylvie Marchant, Philippe Bon, Krista De Jonge, Fabrice Henrion et Thierry Crépin-Leblond. L’accent est
avant tout mis dans ces études sur l’aménagement plus que sur l’approvisionnement en eau.
8-Un problème particulier : le plomb
Outre plusieurs des publications précédentes, dont celles concernant les tuyaux de plomb des adductions du
manoir de Vincennes, on peut utiliser :
BENOIT (Paul), "Le plomb dans le bâtiment en France à la fin du Moyen Age : l'apport des comptes de construction et
de réparation", dans CHAPELOT (O.) et BENOIT (P.), éd., Pierre et métal dans le bâtiment au Moyen Age, Paris,
éditions de l'école des hautes études en sciences sociales, 1985, 372 p. ill. : 339-355.
COCHET (André), HANSEN (Jorgen), Conduites et objets de plomb gallo-romains de Vienne (Isère), 46e supplément
à Gallia, éd. du CNRS, 1986, 28 x 22 cm
COCHET (A.), Le plomb en Gaule romaine. Techniques de fabrication et produits (Monog. Instrumentum 13) (Préf.
M. Pernot), 2000, 223 p., 233 ill (Cet ouvrage et le précédent sont d’uniques et remarquables synthèses sur la technique
de fabrication des tuyaux de plomb)
GUILLERME, "Sur l'histoire du plomb au moyen âge", Milieux, n° 7-8, p. 58-62"
MOLENDA (D.), "Le plomb dans le bâtiment en Pologne au Moyen Age et au XVIe siècle", dans Pierre et métal dans
le bâtiment au Moyen Age, O. CHAPELOT et P. BENOIT eds, Paris, Éditions de l'EHESS, 1985 (rééd. 2001) : p.
319-329.
VAN WERVEKE (H.), “ Note sur le commerce du plomb au Moyen Age ”, Mélanges d’histoire offerts à Henri
Pirenne, t. II, Bruxelles, 1926, p. 653-662