nourrir deux classes de modèles qui vont servir de référents à
l'analytique et la volontaire pour élaborer de nouvelles recherches.
Ces modèles sont du sens qu'elle finit par exercer d'une façon
instinctive à la limite de la conscience qu'ils soient bons ou mauvais,
et il est certain que le refoulement est parmi d'autres un mauvais
modèle. Ce mode opératif qui peut nous paraître relativement simple
possède un potentiel illimité de réalisations. Enfin, il faut souligner que
la volontaire, du fait de son principe de liberté-choix-doute peut à tout
instant différer voire même ne jamais faire exécuter une opération,
même après qu 'elle l'ait totalement validée.
Gestion des objectifs du tableau de bord
Le tableau de bord regroupe tous les objectifs de la volontaire. Je les
ai classés en trois catégories : nécessaires, triviaux et nobles, noble
ne voulant pas dire obligatoirement privilégié mais témoigne
seulement de sa relation aux aspirations de la foi. La volontaire se
trouve dans la situation de devoir arbitrer en permanence entre les
nécessités de l’alimentation et du repos, la poursuite d’ambitions
sociales et économiques qu’elle juge légitimes et ses aspirations les
plus nobles. Sa tâche est d’autant plus aisée que son tableau de bord
est sobre et bien rangé, elle les gère donc en les chargeant d’énergie
et en les désactivant. Dans ce dernier cas, elle décide de ne plus s’en
préoccuper tout en les conservant en attente d’une éventuelle
transformation ultérieure. Désactiver ne veut pas dire supprimer, c’est
une nuance que les informaticiens comprennent bien, une intention
qui serait stupide de sa part puisque notre mémoire conserve tout et
que notre analytique ne perd jamais rien.
Cependant, sa liberté pourrait lui permettre de choisir le refoulement,
une opportunité malsaine de gestion surtout avec des objectifs non
désactivés conservant un potentiel de nuisances. Il y a ici une
intention de perdre, de voir disparaître cette chose, comme dans la
nouvelle d’Isaac Assimov où un technicien agacé ordonne à un robot