
Mon analyse : c'est la méthode que j'utilise en mettant en place des questions "dialoguantes" et des réponses 
cumulatives à partir d'éléments typifié dans la presse et questionnés par rapport à chaque sujet aussi loin que 
possible et dans le réseau des différents handicaps. Le handicap est vu comme un horizon indépassable mais qui 
peut se questionner et dont les dialogues s'inscrivent dans la durée. 
Kuhn  H.  :  "The Phenomenological concept of horizon", in Philosophical Essay in Memory of  E.  Husserl, 
Editions M.Farber, Cambridge, 1940. 
 
Pages 71 et 72 : " le but des sciences sociales et de viser une connaissance organisée de la réalité sociale. Par le 
terme de « réalité sociale » j'aimerais qu'on comprenne la somme totale des objets et des événements à l'intérieur 
du monde socioculturel en tant qu'ils sont expérimentés par la pensée courante d'hommes vivant leurs quotidiens 
parmi leurs semblables, reliés entre eux par toutes sortes de relations et d'interactions". 
Mon analyse : on peut croiser cela avec les travaux de Georges Canguilhem sur la maladie, sur le normal et le 
pathologique. Voilà notre réalité de chercheur, le handicap entre maladie, chronicité et autre chose. 
 
Page 74 : " certainement, cette connaissance n'est pas seulement fragmentaire parce que restreinte principalement 
à certains secteurs de ce monde. Elle est volontiers inconsistante et comporte tous les degrés de clarté et de 
distinction de l'étude approfondie ou « connaissance sur », comme W. James in Principles of Psychology 1921, 
l'appelle, en passant par « connaissance par présentation » ou simple familiarité, jusqu'à la croyance aveugle en 
des choses admises telles quelles." 
Mon analyse : lutter contre préjugés et les croyances, passé du « par » au « sur », les articles pour la présentation 
des situations de handicap, puis on fera référence à un travail sur  ce handicap par la personne handicapée 
elle-même comme réserve de connaissances disponibles au quotidien. 
 
Pages 76 et 77 : "toute la discussion souffre du fait qu'on n'a pas réussi à distinguer clairement du fait entre « le 
Verstehen » premièrement comme la forme expérientielle de la connaissance courante des activités humaines ; 
deuxièmement comme le problème épistémologique et troisièmement, comme méthode particulière aux sciences 
sociales." et plus loin... "D'autre part, des philosophes aussi différents que James, Bergson, Dewey, Husserl et 
Whitehead tombent d'accord sur le fait que la connaissance courante de la vie quotidienne est la toile de fond non 
questionnée mais toujours questionnable à l'intérieur de laquelle s'origine l'investigation et bien le seul lieu où elle 
puisse être menée. C'est ce Lebenswelt (monde vie), comme Husserl l'appelle, à l'intérieur duquel, selon lui, tous 
les concepts scientifiques, et même les concepts logiques, s'originent. C'est la matrice sociale à l'intérieur de 
laquelle, selon Dewey, les situations non clarifiées émergent, situations qui doivent être transformées, par le 
processus même de l'investigation, en certitude qui s'impose à tous." 
Notre analyse : très belle et très longue citation mais nécessaire à mon travail, ce monde vie est bien le monde ici 
et maintenant «hic et nunc » est tout se conçoit par rapport à cela, les sciences de la vie du monde vie, au monde