Quatrième arrêt : Col d`Ornon

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Tom Delord
Thomas Bonhomme
Compte-rendu de la sortie de géologie :
I – Composition de différentes roches :
Le gypse
Le gypse est une roche sédimentaire composé
d’une accumulation de cristaux formée par
évaporation d’eau salée en mer peu profonde, à la
manière du sel mais plus tôt que celui-ci (saturation
plus rapide). On trouve peu de fossile dans le
gypse en raison de sa nature salée.
Composition chimique : CaSO4·2H2O
Couleur : transparente, blanche ou rosé
Texture : faible cohésion, friable
Type de roche : sédimentaire, évaporitique
Provenance : mer peu profonde et chaude
Le calcaire
Le calcaire est une roche sédimentaire se formant
généralement par accumulation d’éléments
apportés par l’eau. De part sa nature, le calcaire
est très propice aux dépôts organiques qui se
fossilisent dedans.
Composition chimique : CaCO3 ou MgCO3
Réaction notoire : réagit à l’acide chlorhydrique par
dégagement gazeux.
Couleur : blanc, grisâtre
Texture : poreuse
Type de roche : sédimentaire
Basalte en coussin
Le basalte est une roche magmatique issue de la
fusion de roches dans le manteau supérieur. Ces
roches, remontant relativement rapidement à la
surface n’ont pas le temps nécessaire pour
entièrement se cristaliser et sont donc composés
de différents cristaux pris dans une pate amorphe
noir (du verre).
Lorsque le basalte sort au niveau d’une dorsale
océanique, il subit un refroidissement brutale dut à
l’abondance d’eau froide autour et on lui donne
l’appellation de coussin en raison de sa forme.
Composition : diverse en fonction des cristaux
Couleur : pate noire, cristaux blancs, noirs, verts…
Texture : roche très dur
Type de roche : magmatique, volcanique
Provenance : dorsale océanique
Gabro
On peut dire que le Gabro est l’équivalent
plutonique du basalte. C'est-à-dire qu’au lieu d’être
rapidement poussé vers la surface, il va subir un
refroidissement très lent, il aura ainsi le temps
d’entièrement se cristalliser et on ne trouvera pas
de pate amorphe comme dans le basalte.
On dit alors que la roche est holocristalline
Composition : diverse en fonction des cristaux
Couleur : noir, blanc selon les cristaux
Texture : roche très dur, structure grenue
Type de roche : plutonique
Provenance : fond océanique
II – Observations du paysage visité :
- Premier jour :
Premier arrêt : Vizille
Nous avons pu observé, dans un premier temps, à Vizille; tout en gardant du recul, une roche
disposées en strates d'échelle centimétriques. Tout en se rapprochant de l'affleurement et en prélevant
un élément de cette roche, nous avons remarqué, après observations que les différents éléments sont
invisible à l’œil nu car trop petit. Toutefois, nous avons remarqué grâce à l’échantillon prélevé que cette
roche était très friable, donc, composé d'éléments peu soudé. C'est donc une roche à faible cohésion.
De plus il nous est apparue que l’échantillon avait la propriété d'être tendre.
Grâce à toutes ces observations, nous pouvons donc déduire que cette roche est du gypse, une
roche sédimentaire évaporitique. Nous savons que le gypse se forme de la même façon que le sel de
cuisine à quelques détails près. Pour le gypse, la saturation se fait plus tôt que pour le sel. Ce gypse est
donc le témoin de la présence d'une mer peu profonde et d'un climat chaud et sec. Le gypse n'as pas pu
être daté par les géologues, or, grâce au principe de superposition les scientifiques ont pu donné une
estimation de l’âge de ce gypse. Grâce au roche situées au dessus et au dessous du gypse il est apparu
que cette roche daté d'entre -250 et -200 millions d'années, ce qui correspond au début de l’ère
secondaire.
Nous pouvons donc désormais conclure quand au paysage qui était présent à Vizille au début de
l’ère secondaire. L'étude de ce gypse montre qu'il y avait une mer peu profonde et un climat chaud et
sec.
Second arrêt : Riouperoux
En gardant du recul, nous avons pu remarqué que nous étions en présence de roches massives fracturés,
des roches rigides. Après avoir prélevé un échatillon de l'affleurement, il s'est avéré que, cette fois, il etait possible
de distinguer des éléments à l'oeil nu. En observant ces éléments nous avons conclu qu'ils étaient des minéraux.
Les éléments observés dans cette roche sont disposés en feuillet de minéraux, c'est donc une rôche
crystallophillienne. Nous savons que ces roches se forment en pronfondeur et proviennent souvent du coeur d'une
grande chaine de montagne. Grâce à différentes techniques de datations, il s'est averré que cette roche s'est
formé entre -400 et -350 millions d'années, au milieu de l'ère primaire.
Grâce à ces différentes observations et grâce à la présence de roches crystallophyliennes nous pouvons
conclure qu'au milieu de l'ère primaire, il y avait, à Rioupéroux une grande chaine de montagne. Cette chaine de
montagne est aujourd'hui appelée chaine Hercinienne par les géologues.
Troisième arrêt : La
Paute
Aux alentours de Paute, nous avons observé un gigantesque affleurement. Avec un recul de plusieurs
kilomètres, nous avons distingué des strates plissées d’échelle métrique.
En examinant un échantillon, nous avons constaté que la roche réagissait à l’acide chlorhydrique avec un
dégagement gazeux. De même, on a put remarquer la présence de fossiles dans la roche : des
bélemnites.
Les Bélemnites sont des animaux marins
semblables aux sèches, ayant vécus (entre autre)
au milieu de l’aire secondaire.
N’ayant pas d’ossements en abondance, les seules
traces de ces animaux sont pour la plupart une
partie dure en forme de balle qui en se fossilisant a
peut se conserver.
Ces fossiles, une fois identifiées par un spécialiste
peuvent ainsi nous permettre de dater certaines
roches dans lesquels elles sont fossilisés.
Cette roche, réagissant à l’acide chlorhydrique, s’étant former en strate et comportant des fossiles
semble être un calcaire d’origine marine (milieu de vie des bélemnites).
En étudiant précisément ces bélemnites, des scientifique ont réussit à dater notre échantillon entre -200
et -150 millions d’années, au milieu de l’ère secondaire.
Il y avait donc à cette période une mer compatible avec la vie à cette endroit.
Quatrième arrêt : Col d’Ornon
En observant la coupe du col d'Ornon, on peut apercevoir une anomalie : on trouve du calcaire,
une roche sédimentaire en contact avec des roches cristallophylliennes alors qu'elles se sont toute deux
formés à deux périodes différentes. On a donc un contact stratigraphiquement anormal et en observant la
manière dont les roches sont positionnées, on a peu remarquer que ce contact se faisait sous l'action
d'un tectonique distansive, il y a en effet une faille normale au col d'Ornon.
Pour dater l'activité de cette faille, il faudrait maintenant trouver quelles roches les plus récentes
en ont été affectées et lesquelles se sont formés postérieurement. Mais à cause de l'érosion, le calcaire a
en grande partie disparu et les indices manquent...
Il a fallut longtemps pour que les géologues découvrent enfin un élément propre à dater la faille
du col d'Ornon : sur le versant du mont Taillefer, ils ont aperçu des blocs de gypse coincé dans du
calcaires. On a donc peut en déduire que ces blocs de gypse était tombé dans une masse de calcaire en
formation lors d'un séisme et qu'ils avaient ensuite était recouvert par le calcaire. Ces roches sont donc
représentatives du fonctionnement de la faille et on a peut les dater du Jurrasic.
Nous observons donc, au col d'Ornon une faille normale datant du jurassique qui sépare des
blocs basculés.
Cette région est constituée de blocs basculés séparés par une faille normale. Tout cela permet
d'affirmer qu'au jurassique, cette région était un rift continental.
Deuxième jour
Première arrêt
Nous avons observé un effleurement d’une cinquantaine de mètres constitué de roches arrondies,
imbriqués les une dans les autres et sans strate .
La roche était très difficile à casser et etherogène : blanche et noir dans une pate noirâtre.
Les éléments étant disposés au hasard.
D’après ces observations, on peut en déduire que nous avons du basalte en coussin. Il y aurait donc eut
une dorsale océanique en cet endroit.
Second arrêt
Position : sous le basalte.
Il s’agit d’une roche massive, fracturé, en bloc et très résistance.
Sa structure est hétérogène : alternance entre blanc et noir, tout deux minéraux et cristallisés.
La texture est grenue, les cristaux jointifs sans pate amorphe : on a une roche plutonique avec un
refroidissement lent.
Cette roche est du Gabro, on aurait donc un planchet océanique à cet endroit.
Troisième arrêt
Un peu plus bas qu’au second arrêt, nous avons peut observer une roche composé de petits cristaux
(reflet jaunes) imbriqués dans une pate noire.
Cette roche est de la serpentine une roche métamorphique issue de péridotite transformées
(serpentinisées).
On aurait donc à cette endroit un plancher en distension.
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