ENDOCRINOLOGIE Pour vous inscrire à l’un de ces 8 DPC Sur la fiche d’inscription, dans ‘’intitulé de l’action’’ notez bien le titre (en gras sur ce programme) de l’action que vous avez choisie) Diabète de type 2. Quel contrôle glycémique ? Comment et jusqu’à quel chiffre faut-il (peut-on ?) abaisser sans risque l’hyperglycémie des patients diabétiques de type 2? Quel bénéfice en attendre ? De nouvelles classes thérapeutiques semblent rendre les choix de plus en plus difficiles. La seule véritable question est sans doute celle de la cible d’hémoglobine glyquée à atteindre, peut-être moins importante que le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire présents. Notre stratégie est-elle conforme aux recommandations ? Diabète. Le syndrome métabolique La controverse sur l’utilité du concept même de syndrome métabolique (SM) émerge régulièrement dans la presse médicale internationale. Le récent affrontement entre diabétologues dans le BMJ a suscité un volumineux échange de courriers. Qu’en est-il de cette nébuleuse ? Il y a un peu plus de 2 millions de diabétiques en France actuellement, ayant 64 ans d’âge moyen, avec une prévalence plus élevée dans les DOM-TOM qu’en métropole, et une augmentation annuelle de prévalence de l’ordre de 3%. Le retard au diagnostic est aujourd’hui encore estimé en France à environ 7 années. Les complications micro- et macro vasculaires commencent souvent à se développer avant que le diagnostic n’ait été porté : 25% des diabétiques présentent déjà des complications micro vasculaires à ce moment. L’objectif de dépistage précoce chez des sujets prédisposés semble donc d’autant plus logique que l’on sait depuis des études randomisées de la décennie passée qu’une alimentation adaptée et un exercice physique modéré sont capables au moins de retarder l’apparition d’un diabète de type 2. Bien que la sensibilité génétique semble essentielle à la survenue du diabète, la population à risque de diabète de type 2 correspond essentiellement à la population des obèses. 1 DPC : ENDOCRINOLOGIE Diabète et risque cardiovasculaire Deux essais randomisés récents chez des diabétiques apportent des arguments sur trois questions clés : quand utiliser l’aspirine en prévention primaire ? A quelle dose ? Un diabète de type 2 justifie-t-il des recommandations spécifiques ? Traiter le diabète de type 2 (DT2) vise avant tout à réduire le risque cardiovasculaire (RCV). Contrôler l’hyperglycémie est bénéfique pour les complications micro vasculaires, plus incertain pour la macro vasculaire (Bibliomed 547). Contrôler l’hypertension (HTA) qui est présente chez 30 à 50% de ces patients est indispensable. Les questions qui se posent à ce sujet concernent les stratégies efficaces et les cibles à atteindre. Le diabétique doit garder un œil sur ses pieds 20 à 25% des diabétiques consulteront au moins une fois dans leur vie pour une lésion du pied. 15% des diabétiques développent un ulcère de pied. Le risque d’amputation est multiplié par 14 chez le diabétique. 50% des patients de plus de 65 ans amputés décèdent dans les 5 ans. Environ 50% des diabétiques amputés subiront une amputation controlatérale. 70 à 90% des amputations non traumatiques sont précédées d’un ulcère de pied. 34% des patients diabétiques ayant eu un mal perforant plantaire développent un nouvel ulcère 1 an plus tard, 61% 3 ans plus tard, 70% 5 ans plus tard. Dans la plupart des cas, il est possible de prévenir les ulcères et les amputations. Les chercheurs affirment qu’entre 49 à 85 % de toutes les amputations peuvent être évitées. Mais seulement un patient sur cinq bénéficie d’un dépistage adéquat des lésions du pied. Objectifs : Evaluer les pratiques professionnelles par rapport aux recommandations professionnelles existantes sur le thème de la prévention du pied diabétique Améliorer les pratiques sur ce même thème. Diabète de type 2 : Stratégie thérapeutique et suivi Quel bénéfice attendre pour les patients du traitement du diabète de type 2 (DT2) ? L’objectif est de réduire l’hyperglycémie chronique facteur de surmortalité, d’évènements cardiovasculaires et complications micro vasculaires. La stratégie thérapeutique dépend de l’écart par rapport à l’objectif d’HbA1c, de l’efficacité attendue des traitements, de leur tolérance, de leur sécurité et de leur coût. Le diabète est évolutif et le traitement doit être réévalué régulièrement dans toutes ses composantes (mesures hygiéno-diététiques, éducation thérapeutique et traitement médicamenteux). 2 DPC : ENDOCRINOLOGIE Obésité de l’enfant : du rôle déterminant du médecin en soins primaires, la place du sucré/salé et les conséquences sur la santé Les dernières données épidémiologiques montrent une décroissance de l'obésité chez les enfants et adolescents, mais sa prévalence reste élevée. L’un des premiers facteurs en cause semble une alimentation trop sucrée, et notamment la surconsommation de boissons sucrées. Une méta-analyse d’essais randomisés et études de cohorte prospectives a ainsi montré que le sucre alimentaire était un facteur déterminant du poids, même si les données sont de meilleure qualité chez l’adulte que chez l’enfant1. L’Australian National Children’s Nutrition and Physical Activity Survey a par ailleurs mis en évidence le rôle des apports salés quotidiens dans la consommation de boissons, notamment sucrées, chez l’enfant. Si le niveau de preuve de ces données reste modeste, elles peuvent cependant guider le conseil diététique. Exploration des dysthyroïdies : arrêter le gâchis ! Selon des données épidémiologiques françaises déjà anciennes les pathologies thyroïdiennes concerneraient 0,9% des actes en médecine générale, 0,4% en médecine spécialisée, environ un homme pour six femmes, et trois fois plus de patients âgés de plus de quarante ans que de patients plus jeunes. Selon les données plus récentes de l’enquête SUVIMAX, portant sur plus de 10 000 volontaires sains répartis sur toute la France, la fréquence d’euthyroïdie stricte était supérieure à 80% et celle des dysthyroïdies chez la femme supérieure à 13%. L’incidence des cancers augmente et nécessite la mise en place d’une surveillance épidémiologique. Le coût des explorations est important mais beaucoup de prescriptions biologiques ne sont pas conformes aux référentiels. Objectif : définir les attitudes en adéquation avec les différents tableaux cliniques rencontrés où une exploration de la glande thyroïde s’impose pour mieux en déduire les examens complémentaires adaptés, en terme de nature et de chronologie. Nodule thyroïdien : quelles stratégies adopter. Hiérarchie des examens complémentaires. Pratique de l’examen échographique. Les nodules thyroïdiens sont une pathologie au diagnostic difficile, de par leur fréquence (2,5% à 4% cliniquement, jusqu’à 50% par échographie), et leur nature, cancéreuse ou non. L’échographie et les techniques écho-guidées sont essentielles dans le dépistage, la surveillance et les indications thérapeutiques. Sa fiabilité dépend de critères d’exploration validés (incluant aspects évolutifs et contexte clinique) 3 DPC : ENDOCRINOLOGIE permettant d’établir le score TIRADS, de la qualité de l’iconographie et du compterendu et de la bonne maîtrise des indications de la cytoponction écho-guidée. 4 DPC : ENDOCRINOLOGIE