DPC : ENDOCRINOLOGIE
Obésité de l’enfant : du rôle déterminant du médecin en soins primaires, la place
du sucré/salé et les conséquences sur la santé
Les dernières données épidémiologiques montrent une décroissance de l'obésité chez les
enfants et adolescents, mais sa prévalence reste élevée. L’un des premiers facteurs en
cause semble une alimentation trop sucrée, et notamment la surconsommation de
boissons sucrées. Une méta-analyse d’essais randomisés et études de cohorte
prospectives a ainsi montré que le sucre alimentaire était un facteur déterminant du
poids, même si les données sont de meilleure qualité chez l’adulte que chez l’enfant1.
L’
Australian National Children’s Nutrition and Physical Activity Survey
a par ailleurs mis
en évidence le rôle des apports salés quotidiens dans la consommation de boissons,
notamment sucrées, chez l’enfant. Si le niveau de preuve de ces données reste modeste,
elles peuvent cependant guider le conseil diététique.
Exploration des dysthyroïdies : arrêter le gâchis !
Selon des données épidémiologiques françaises déjà anciennes les pathologies
thyroïdiennes concerneraient 0,9% des actes en médecine générale, 0,4% en médecine
spécialisée, environ un homme pour six femmes, et trois fois plus de patients âgés de
plus de quarante ans que de patients plus jeunes. Selon les données plus récentes de
l’enquête SUVIMAX, portant sur plus de 10 000 volontaires sains répartis sur toute la
France, la fréquence d’euthyroïdie stricte était supérieure à 80% et celle des
dysthyroïdies chez la femme supérieure à 13%. L’incidence des cancers augmente et
nécessite la mise en place d’une surveillance épidémiologique. Le coût des explorations
est important mais beaucoup de prescriptions biologiques ne sont pas conformes aux
référentiels.
Objectif : définir les attitudes en adéquation avec les différents tableaux
cliniques rencontrés où une exploration de la glande thyroïde s’impose pour
mieux en déduire les examens complémentaires adaptés, en terme de nature
et de chronologie.
Nodule thyroïdien : quelles stratégies adopter. Hiérarchie des examens
complémentaires. Pratique de l’examen échographique.
Les nodules thyroïdiens sont une pathologie au diagnostic difficile, de par leur
fréquence (2,5% à 4% cliniquement, jusqu’à 50% par échographie), et leur nature,
cancéreuse ou non. L’échographie et les techniques écho-guidées sont essentielles dans
le dépistage, la surveillance et les indications thérapeutiques. Sa fiabilité dépend de
critères d’exploration validés (incluant aspects évolutifs et contexte clinique)