xvi siècle - bachibacalboran

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Pablo Lozano Vita
Juan Lisardo Delgado Rodríguez
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En 1491, le jeune Charles VIII, qui succède à son père Louis XI, réalise une unité
que le royaume de France n'avait jamais connue jusque là. A la suite du siège de
Rennes par les armées françaises, Anne, duchesse de Bretagne, consent à se
marier au roi de France. Grâce à cette union, cette province occidentale longtemps
indépendante rejoint la couronne des Valois. Toutefois, ce mariage ne produira pas
d'héritier et le trône reviendra plus tard à une autre branche des Capétiens, les
Orléans.
Charles VIII ne se contente pas de la Bretagne, il rêve surtout de reconquérir le
royaume de Naples, qui a autrefois appartenu à la France par héritage. Son règne
de neuf années sera ainsi placé sous le signe de la guerre avec le voisin du sud, et
les guerres d'Italie, qu'il commence en 1495, vont durer jusqu'en 1559. D'abord
victorieux à Naples, Charles VIII doit abandonner la ville un an plus tard, face à une
ligue qui regroupe les Vénitiens, le duché de Milan et les armées du pape. En
1498, son successeur Louis XII, un Orléans, reprend les guerres d'Italie: après des
succès initiaux, il est lui aussi contraint de se replier et de renoncer à ses
conquêtes dans la péninsule.
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La bataille de Pavie
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François Ier fut le fils de Charles de Valois-Orléans, comte d'Angoulême et de
Louise de Savoie. Il succéda en 1515 à son cousin et beau-père Louis XII qui n'avait
pas d'héritiers et dont il avait épousé la fille, Claude de France l'année précédente.
Son règne de trente-deux ans marqua profondément le XVIe siècle français,
transformant à l'extérieur les guerres d'Italie en un affrontement avec les
Habsbourg, donnant, à l'intérieur, une impulsion décisive à la pratique d'une
«monarchie absolue». François 1er avait une stature colossale, ce que laissent
quelque peu entrevoir les célèbres portraits que l'on a de lui (Le Titien, Clouet )
ainsi que son armure gigantesque qui a été conservée jusqu'à aujourd'hui.
Il mesurait presque deux mètres, ce qui faisait de lui un véritable géant, surtout à
l'époque où la taille moyenne était nettement plus faible qu'aujourd'hui. François
1er était le type même de l'homme élégant de la Renaissance, vigoureux, de goûts
chevaleresques, amateur de femmes et de belles choses, un peu artiste. Mais en
même temps, c'est un homme fantasque, sujet aux emballements, d'une
intelligence un peu superficielle. Le règne s'ouvrit sur la fin des guerres d'Italie.
• La réforme luthérienne est introduite par le moine augustin Martin Luther.
Celui-ci vit dans l'anxiété de son époque. Depuis son entrée au couvent,
Luther cherche par tous les moyens à acquérir la certitude de son salut.
Mais ni la dévotion, ni les jeûnes, ni les exercices spirituels, ni la théologie
n'apportent à Luther l'apaisement et la certitude de son salut. En 1512, il
retrouve enfin la réponse à ses questions, Il écrit à ce moment-là : « le
juste suivra la loi. Dieu donne, sa justice infinie est un don ».
La bonté de Dieu, son amour, sa générosité sont la clé de voûte de la
doctrine chrétienne. Le chrétien répond à l'amour de Dieu par la foi. Tous
les préceptes se trouvent uniquement dans l'écriture sainte. Et c'est en
suivant les lois divines que le chrétien montre sa foi. Luther est connu
pour avoir accentué et développé le sens de l'idée que « le juste vivra par
la foi ».
• Le titre fut créé pour le roi Henry VIII, qui était responsable de la rupture
de l'église d'Angleterre avec l'autorité de l'église catholique romaine,
après son excommunication par le pape en raison de son divorce
avec Catherine d'Aragon, en 1533.
• Vers 1536, alors que la rupture était faite, il saisit les églises actives en
Angleterre et établit l'église anglicane, et s'auto-déclare à sa tête. The Act
of Supremacy, en 1534, confirma le statut de possesseur de la suprématie
sur l'église pour le roi d'Angleterre, et pour la noblesse la nécessité de
prêter serment en reconnaissant cette suprématie.
• La reine Marie Ire, fille de Henry VIII, tenta de restaurer l'allégeance de
l'église d'Angleterre au pape, et abrogea The Act of Supremacy en 1555.
• Elizabeth prit le trône en 1558 et, l'année suivante, le parlement adopta
l'Act of Supremacy de 1559, qui restaure la loi originale.
• Íñigo López de Loyola, francisé en Ignace de Loyola est le
fondateur et le premier Supérieur général de la Compagnie de
Jésus, congrégation catholique reconnue par le pape Paul
III en 1540 et qui prit une importance considérable dans la
réaction de l'Église catholique romaine aux XVIe et XVIIe siècles,
face à l'ébranlement causé par la Réforme protestante.
Il fut le fils de François 1er et de Claude de France. En 1533, il fut marié à
Catherine de Médicis, mais son coeur resta pour sa maîtresse Diane de Poitiers
dont la liaison devint officielle en 1536. Catherine qui se montra pourtant
bonne épouse et qui lui donna dix enfants, devait rester dans l'ombre jusqu'à
son veuvage. Lorsqu'il monta sur le trône en 1547, la cour changea de style, les
affaires furent traitées avec plus de rapidités et le sport prit la place des
divertissements intellectuels prisés par son prédécesseur.
Sur le plan politique, il dut faire face non seulement aux Anglais, mais aussi à
Charles-Quint. Il dut aussi contenir la crise religieuse qui, comme partout en
Europe, menaçait de plus en plus l'unité du royaume.
En 1549, il déclara la guerre à l'Angleterre qui tardait à rendre Boulogne,
comme cela avait été convenu dans un traité signé sous François Ier. Il récupéra
la ville rapidement.
En 1551 cependant, une autre guerre moins facile s'engagea en Italie.
• Les relations avec Henri II s'inscrivent dans la continuité de celles avec le
prédécesseur de ce dernier.
• Dès 1551, Henri II écoute les princes réformés d'Allemagne, qu'il avait bien
connus lorsqu'il était dauphin. En janvier 1552, il reçoit
à Chambord le margrave Albert de Brandebourg qui lui suggère
d'occuper Cambrai, Verdun, Toul et Metz (ces trois dernières villes
constituant les Trois-Évêchés), cités d'empire de langue française et
bénéficiant traditionnellement d'une certaine autonomie. Henri II y
prendrait le titre de « vicaire d'Empire ». Le traité de Chambord est signé
le 15 janvier 1552, scellant l'alliance d'Henri II avec les princes réformés
contre Charles Quint.
• En mars 1552, l'armée française est massée à Joinville sous le
commandement du connétable de Montmorency et du duc de
Guise. Cambrai, Verdun et Toul ouvrent leurs portes sans opposer de
résistance ; le 18 avril 1552, Henri II entre dans Metz. Après un détour par
l'Alsace, le « Voyage d’Allemagne » s'achève en mai 1552.
• Six mois plus tard, en octobre 1552, sur ordre de Charles Quint,
le duc d'Albe met le siège devant Metz, où reste une faible garnison
sous les ordres de François de Guise. Le siège dure quatre mois et,
malgré le déploiement d'importantes forces impériales
(35 000 fantassins, 8 000 cavaliers et 150 canons), reste voué à
l'échec, et l'armée de Charles Quint finit par lever le siège en
janvier 1553.
• La même année, Charles Quint fait raser Thérouanne, en Flandre, la
ville étant tombée après avoir été assiégée.
• Toujours en 1552, en Italie, la ville de Sienne chasse sa garnison
espagnole (26 juillet) et demande l’intervention française. Henri II
en profite pour ouvrir un nouveau front. Défendue par Monluc, la
ville capitule finalement le 17 avril 1555. Charles Quint cède Sienne
à Florence mais conserve les présides toscans de Piombino
(Italie) et Orbetello.
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Le concile de Trente est le dix-neuvième concile œcuménique reconnu par l'Église catholique
romaine.
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« Destiné à l'origine à restaurer l'unité de l'Église, ce concile fut en réalité une réponse du
catholicisme à la Réforme protestante, à travers la révision de sa discipline et la réaffirmation
solennelle de certains dogmes. » Convoqué par le pape Paul III le 22 mai 1542, en réponse aux
demandes formulées par Martin Luther dans le cadre de la Réforme protestante, il débute
le 13 décembre 1545. Étalées sur dix-huit ans, ses vingt-cinq sessions couvrent
cinq pontificats (Paul III, Jules III, Marcel II, Paul IV et Pie IV) et se tiennent dans trois villes.
En réaction à la Réforme protestante, il confirme la doctrine du péché originel, précise celle de
la justification, de l’autorité de la Bible spécifique au catholicisme romain et confirme les
sept sacrements, leculte des saints et des reliques ainsi que le dogme de la transsubstantiation. Sur
le plan disciplinaire, il crée les séminaires diocésains, destinés à former les prêtres.
Trente est l'un des conciles les plus importants de l'histoire du catholicisme ; il est le plus
abondamment cité par le concile de Vatican II. Entre Trente et Vatican II, il n'y eut qu'un seul
concile, Vatican I, qui définit la primauté pontificale mais fut interrompu par la guerre francoprussienne de 1870 et l'intervention des troupes italiennes qui à la Prise de Rome annexèrent les
États du pape.
L'historienne Régine Pernoud présente ce concile comme « la coupure
entre l'Église médiévale et l'Église des temps classiques »4. Cette Église
« de la Contre-Réforme » est aussi appelée Église « tridentine »
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Guerres de religion
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En France, on appelle guerres de religion une série de huit conflits, qui ont ravagé
le royaume de France dans la seconde moitié du XVIe siècle et où se sont
opposés catholiques et protestants, appelés aussi huguenots.
À partir du XVIe siècle, au catholicisme s’oppose le protestantisme, opposition qui
débouche sur une terrible guerre civile. Les premières persécutions contre ceux
qui adhèrent aux idées nouvelles commencent dans les années 1520. Mais il faut
attendre les années 1540 et 1550, pour voir le développement des clivages. À la fin
du règne d'Henri II, le conflit se politise. Les guerres de religion commencent
en 1562 et se poursuivent entrecoupées de périodes de paix jusqu'en 1598, avec
la mise en place de l'Édit de Nantes. Les guerres de religion trouvent un
prolongement aux XVIIe (siège de La Rochelle, révocation de l'Édit de Nantes)
et XVIIIe siècles (guerre des Camisards), jusqu'à l’arrêt des persécutions sous Louis
XVI (Édit de Versaillesen 1787).
On peut distinguer huit guerres de religions : 1562-1563, 1567-1568, 1568-1570,
1572-1573, 1574-1576, 1576-1577, 1579-1580, 1585-1598, la dernière se
transformant en guerre classique contre le roi d'Espagne qui a soutenu la ligue. En
fait, la France connait 36 années de troubles avec seulement deux périodes
d'accalmie relative
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Le Massacre de la Saint-Barthélemy
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Henri IV, né Henri de Bourbon fut roi de Navarre (Henri III de Navarre, 1572-1610)
puis roi de France (1589-1610), premier souverain français de la branche dite de
Bourbon de la dynastie capétienne.
Il était le fils de Jeanne III, de son nom patronymique Jeanne d'Albret, reine de
Navarre, et d'Antoine de Bourbon, chef de la maison de Bourbon, descendant du
roi Louis IX et premier prince du sang. En vertu de la « loi salique » cette filiation
fera d'Henri le successeur naturel du roi de France à la mort de François, duc
d'Anjou (frère et héritier du roi Henri III), en 1584.
Confronté aux guerres de religion, il y fut d'abord impliqué en tant que prince du
sang et chef protestant avant d'accéder au trône de France (baptisé catholique à
sa naissance, il dut changer plusieurs fois de religion avant son accession au trône).
Pour être accepté comme roi de France, il se reconvertit à sa religion d'origine,
le catholicisme, et signa l'Édit de Nantes, traité de paix tolérant dans certaines
limites le culte protestant, qui mit fin pendant deux décennies aux guerres de
religion. Alors qu'il préparait une guerre contre l'Espagne, il fut assassiné
le 14 mai 1610 par un fanatique charentais, François Ravaillac, rue de la
Ferronnerie à Paris.
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