Le temple de Karnak L`autre site mégalithique

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Le temple de Karnak
L’autre site mégalithique
Situé aujourd’hui dans la ville de Louxor, en Égypte, le temple
de Karnak est le plus grand sanctuaire religieux de l’antiquité.
Le complexe de Karnak était non seulement le centre religieux
de l’Égypte mais également le centre économique du pays.
Composé de trois complexes dédiés respectivement à Amon,
Mout et Khonsou, le sanctuaire s’étend sur deux kilomètres.
Constructions, restaurations et restructurations s’étendent sur
vingt siècles, du moyen empire à l’époque ptolémaïque.
Dans l’antiquité, le sanctuaire se nommait Ipet-Sout et se
trouvait dans la cité de Thèbes.
On y accédait par une dérivation du Nil, les barques pouvaient
accoster à des quais situés face à l’allée des sphinx. Une allée
empruntée par le cortège lors de la fête d’Opet reliait le temple de
Karnak à celui de Louxor situé deux kilomètres au sud.
Alors, comme Champollion, partons à la découverte de cet
ensemble mégalithique de Karnak, loin de la Bretagne mais tout
autant fascinant.
L’allée processionnelle qui conduit de l’ancien débarcadère au premier
pylône du temple d’Amon-Rê est bordée de deux rangées de sphinx criocéphales.
Le dromos
Détail du dromos
Le sphinx
criocéphale
présente un corps
de lion et une tête
de bélier,
figuration du
dieu Amon. Entre
les pattes du
sphinx se trouve
une statue du
dieu Osiris.
Dans la grande cour, on peut voir les vestiges en brique crue d’une rampe
ayant servi à ériger le premier pylône contre lequel elle est adossée.
Grande cour
Portique de Sheshonq 1er
La partie nord de la grande cour est fermée par un portique de colonnes
papyriformes attribué au pharaon Sheshonq 1er de la XXIIème dynastie (IXème siècle
avant l’ère chrétienne).
Temple de Séthi II
Toujours dans la grande cour, le pharaon Séthi II fit construire ce temple pour
abriter les barques sacrées de la triade thébaine : le dieu Amon, la déesse Mout et
leur fils Khonsou. Il date de 1200 A.C.
Les 12 colonnes de la nef centrale s’élèvent à 23
mètres. Sur chacun des chapiteaux papyriformes ouverts,
50 personnes debout pourraient s’y tenir.
Salle hypostyle
Salle hypostyle
Sur cette colonne, on peut voir le cartouche royal de Ramsès II
évoquant son nom de roi : Ousermaâtrê Setepenrê.
Salle hypostyle
Une forêt de 134 colonnes à chapiteaux
papyriformes composent cette immense salle
hypostyle, la plus grande au monde. Elle
représente Noun, l’Océan originel duquel
s’élève une forêt de papyrus.
Certains bas-reliefs ont conservé leurs couleurs. Sur ce bas-relief, les dieux
Thot et Horus procèdent au sema-taouy, l’union des Deux Terres, celles de
basse et haute Égypte sous l’autorité de Pharaon.
Salle hypostyle
Lac sacré
Le lac sacré servait aux prêtres du temple pour leurs ablutions
rituelles quotidiennes. Des escaliers permettaient de descendre
jusqu’à l’eau. En surplomb du lac s’étirent les magasins dans
lesquels étaient stockées les offrandes et les ateliers.
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