KAB (el-) Site archéologique de Haute

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KAB (el-) Site archéologique de Haute-Egypte, au nord d’Edfou, qui correspondant à
l’ancienne Nekheb. Ville importante dès le début de l’histoire égyptienne, elle abrite les
temples de la déesse Nekhbet et de Thot (son époux), de même qu’une nécropole dont les
tombes datent de l’Ancien Empire et du début de la XVIIIe dynastie.
KADESH ou QADESH Ville cananéenne de Syrie, sur l’Oronte, disputée à la fin du IIe
millénaire avant J.-C. entre les Hittites et les pharaons égyptiens. Vers 1285 ou 1274 av. J.C., Ramsès II livra, devant la cité, bataille au roi hittite Mouwatalli, qui était parvenu à réunir
ses nombreux vassaux en une large alliance dirigée contre la politique d'expansion de
l'Égypte. Le déroulement de la bataille ne fut longtemps connu que par des inscriptions qui
ornent le temple d'Abou-Simbel et par le récit qu'en donna Pentaour, le scribe de Ramsès, et
qui figure sur des papyrus qui ont été conservés. Ces sources font état d'une grande victoire
du pharaon, mais la découverte d'archives de Mouwatalli dans sa capitale, Boghazköy, en
donne une version différente. En fait, l’issue fut sans doute indécise.
KALABCHEH ou KALABCHAH (Kalabishah) Site archéologique de Basse-Nubie, sur la rive
ouest du Nil, au sud d’Assouan, où se trouvait le temple de Mandoulis, construit à l’époque
romaine. Comme pour Abou-Simbel, il a été démonté et reconstruit quarante kilomètres plus
au nord (1961-1964).
KANA Voir Kénèh.
KARKAMISH ou KARKEMISH Ville de l’ancienne Syrie (aujourd’hui en Turquie, face à la
ville syrienne de Cerablus ou Djarabulus), sur l’Euphrate. Conquise par les Egyptiens de
Néchao II en 609 avant J.-C., elle fut reprise par le prince babylonien Nabuchodonosor en
605.
KARNAK ou CARNAC (en égyptien Ipet-isut ou Eptesowe ; aujourd’hui al-Karnak) Village
de Haute-Egypte (province de Kénèh), sur la rive droite du Nil, qui, avec le site voisin de
Louqsor (à trois kilomètres au sud), occupe l’emplacement de l’ancienne Thèbes. C’est à
Karnak que se trouve le plus vaste ensemble de temples de l’Egypte pharaonique. Il
comprenait trois grands sanctuaires entourés d’enceintes : au centre, le sanctuaire d’Amon,
que les Anciens considéraient comme l’une des « Sept Merveilles du monde » et qui fut, en
quelque sorte, surtout pour les pharaons du Nouvel Empire, un véritable sanctuaire d’Etat ;
au nord, le sanctuaire de Montou (dieu thébain de la Guerre), et, au sud, le sanctuaire de
Mout (l’épouse d’Amon), encore en partie inexploré (1980). L’enceinte du sanctuaire
principal formait un quadrilatère de 2 400 mètres de pourtour percé de huit portes. Elle
renfermait, outre le temple d’Amon, de nombreux autres bâtiments sacrés : temples de
Khonsou et d’Opet au sud-ouest, lac sacré à l’est, temple de Ptah et chapelles d’Osiris au
nord. Le temple lui-même était constitué d’une succession de cours et de salles couvertes,
séparées par des pylônes ; ces constructions colossales se développèrent progressivement,
à partir de la XVIIIe dynastie, autour d’un temple primitif du Moyen Empire (XIIe dynastie).
Particulièrement remarquables étaient la grande salle hypostyle, avec ses cent trente-quatre
colonnes, entre le deuxième et le troisième pylône (d’époque ramesside), les obélisques
d’Hatshepsout, entre le quatrième et le cinquième pylône, et la salle des fêtes de Thoutmosis
à l’arrière de l’édifice. Dans la grande cour occidentale s’élevaient les temples de Séthi II et
de Ramsès III. Le complexe architectural était enrichi de reliefs polychromes, de statues de
pharaons, d’obélisques et d’autres monuments commémoratifs.
KATHRINA (monts) Massif montagneux du Sinaï, dominé par le mont Sainte-Catherine (2
637 mètres).
KATTARA (dépression de) Cuvette aride et salée du désert Libyque, au nord-ouest de
l’Egypte ; 18 000 km², - 135 mètres de profondeur. Un projet prévoit la construction d’un
canal de soixante-seize kilomètres depuis la Méditerranée, élevant le niveau de soixante
mètres, avec hydrocentrale et système d’irrigation.
KÉNÈH, KANA ou QENA Chef-lieu de gouvernorat, en Haute-Egypte, à 460 kilomètres au
sud du Caire ; 150 000 habitants. Marché agricole et artisanale (poterie). A soixante
kilomètres au sud, ruines de Louxor et de Thèbes.
KOM-OMBO (anciennement Ombos) Ville du gouvernorat d’Assouan ; 35 000 habitants.
Patrimoine : Ruines d’un temple d’époque ptolémaïque (IIe-Ier s. avant J.-C.).
KOUSH ou COUCH Nom que les anciens Egyptiens donnaient à la partie de l’Afrique
correspondant à la Nubie et au Soudan. Cette ancienne région, située au sud de la
quatrième cataracte fut le siège à partir du IIe millénaire avant J.-C. d’un royaume ayant pour
capitale Napata. Celui-ci fut conquis par Thoutmosis Ier (XVIe s. avant J.-C.). Au VIIIe s.
avant J.-C., il connut une brillante renaissance sous le règne de Piankhi. Le royaume de
Koush subsista jusqu’au IVe s. après J.-C.
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